La Pharmacia De Garde Ouvrir le menu principal

IXEL 25 mg, gélule - résumé des caractéristiques

Contient la substance active :

ATC classification:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - IXEL 25 mg, gélule

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

IXEL 25 mg, gélule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate demilnacipran­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­....25,00 mg

Quantité correspondant à milnacipran base.........­.............­.............­.............­.............­...........21,77 mg

Pour une gélule.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule.

Gélule rose marquée avec « Ixel 25 »

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement des épisodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés)de l’adulte.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie et mode d’administration

La dose recommandée est de 100 mg par jour, répartie en deux prises de50 mg, 1 gélule le matin et 1 gélule le soir à prendre de préférence aucours des repas.

Dans ce cas, utiliser des gélules à 50 mg.

Chez le sujet âgé : une adaptation posologique n’est pas nécessaire tantque la fonction rénale est normale (voir rubrique 5.2).

Chez l’insuffisant rénal : une adaptation posologique est nécessaire. Ilest recommandé de réduire la posologie à 50 ou 25 mg en fonction du degréd’altération de la fonction rénale (voir rubrique 5.2). Dans ce cas,utiliser des gélules à 25 mg.

L’adaptation posologique suivante est recommandée :

Clairance créatinine (Clcr) (ml/mn)

Posologie / 24 h

Clcr ³ 60

50 mg x 2

60 > Clcr ³ 30

25 mg x 2

30 > Clcr ³ 10

25 mg

Durée de traitement

Le traitement par antidépresseur est symptomatique.

Comme lors de tout traitement antidépresseur, l’efficacité du milnacipranapparaît seulement après un certain délai pouvant varier de 1 à3 semaines.

Le traitement d’un épisode est de plusieurs mois (habituellement del’ordre de 6 mois) afin de prévenir les risques de rechute de l’épisodedépressif.

Le traitement par le milnacipran doit être interrompu progressivement.

Traitements psychotropes associés

L’adjonction d’un traitement sédatif ou anxiolytique peut être utile endébut de traitement, afin de couvrir la survenue ou l’aggravation demanifestations d’angoisse.

Toutefois, les anxiolytiques ne protègent pas forcément de la levée del’inhibition.

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les cas suivants :

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· association avec les IMAO irréversibles (voir rubrique 4.5),

· allaitement,

· hypertension non contrôlée, maladie coronarienne sévère ou instable,car les augmentations de la tension artérielle ou de la fréquence cardiaquepeuvent aggraver ces pathologies sous-jacentes.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Suicides/ idées suicidaires ou aggravation clinique

La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires,d’auto agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risquepersiste jusqu’à obtention d’une rémission significative­.L’améliorati­on clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines detraitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’àobtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risquesuicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.

Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ouceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter letraitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidairesou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’unesurveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d’essaiscliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresse­urschez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré uneaugmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients demoins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant unplacebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux àhaut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrementau début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leurentourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenued’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/compor­tementssuicida­ires et tout changement anormal du comportement et de prendreimmédi­atement un avis médical si ces symptômes survenaient.

Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans

L’utilisation du milnacipran est déconseillée chez les enfants etadolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire(ten­tatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalemen­tagressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plusfréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants etadolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités parplacebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter estnéanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillanceat­tentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires.

De plus, on ne dispose d’aucune donnée de tolérance à long terme chezl’enfant et l’adolescent concernant la croissance, la maturation et ledéveloppement cognitif et comportemental.

Syndrome sérotoninergique

Comme avec d’autres agents sérotoninergiques, le développement d’unsyndrome sérotoninergique pouvant engager le pronostic vital, peut survenirsous traitement par milnacipran, en particulier en cas d’utilisation­concomitante avec d’autres substances susceptibles d’affecter le système deneurotransmission sérotoninergique (notamment les IMAO irréversibles(i­proniazide, tranylcypromine), les IMAO-A sélectifs réversibles(li­nézolide, moclobémide, le bleu de méthylène), le millepertuis [Hypericumper­foratum], la buprénorphine, la pethidine, le tramadol, la plupart desantidépresseurs (voir rubriques 4.3 et 4.5)).

Si un traitement concomitant avec d’autres agents sérotoninergiques estjustifié sur le plan clinique, il est conseillé d’observer attentivement lepatient, tout particulièrement pendant l’instauration du traitement et lesaugmentations de dose.

Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent être d’ordre :

· digestifs (diarrhée)

· neuropsychiques (agitation, confusion, hypomanie)

· moteurs (tremblements, rigidité, myoclonies, hyperreflexie et ataxie)

· végétatifs (variations tensionnelles, tachycardie, frissons,hyper­thermie, éventuellemen­t coma)

En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ouun arrêt du traitement devra être envisagé(e) en fonction de la gravité dessymptômes.

L’utilisation concomitante du milnacipran avec les alphas et bétassympatho­mimétiques (voies IM et IV) et les IMAO-A sélectifs réversibles(tels que le linezolide, le moclobémide et le bleu de méthylène) n’est pasrecommandée.

Dysfonction sexuelle

Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine(IS­RS)/inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (ounorépinéphrine) (IRSN) pourraient causer des symptômes de dysfonctionsexuelle (voir rubrique 4.8). Des cas de dysfonction sexuelle dont lessymptômes se sont prolongés malgré l’arrêt du traitement par des ISRS/IRSNont été rapportés.

Précautions d’emploi

Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier untraitement transitoire symptomatique.

En cas de virage maniaque franc, le traitement par le milnacipran serainterrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif sera prescrit.

En cas d’ictère ou d’autres signes de troubles hépatiques, letraitement par milnacipran doit être arrêté. Le traitement ne doit pas êtrerepris à moins qu’une autre cause ait pu être établie.

Bien qu’aucune interaction n’ait été mise en évidence avec l’alcool,la consommation en est déconseillée, comme avec tout médicamentpsycho­trope.

Chez le volontaire sain, lors de l’association à la lévomépromazi­nel’exposition systémique au milnacipran est augmentée de 20 %. Chez le sujetâgé et l’insuffisant rénal une augmentation plus importante est à craindresi les deux médicaments sont associés.

Le milnacipran doit être utilisé avec prudence dans les cas suivants :

· chez les insuffisants rénaux :

la posologie devra éventuellement être réduite en raison d’unallongement de la durée d’élimination (voir rubrique 4.2) ;

· chez les patients présentant un obstacle à l’évacuation vésicale,notamment chez les patients avec hypertrophie prostatique ou présentantd’autres troubles génito-urinaires : en raison de la composantenora­drénergique du mode d’action du milnacipran, une surveillance del’apparition de troubles mictionnels est nécessaire ;

· chez les patients hypertendus ou atteints de cardiopathies :

Il est recommandé de surveiller la tension artérielle et la fréquencecardiaque en début de traitement, après une augmentation de la dose etrégulièrement pendant le traitement par le milnacipran chez tous les patients,et plus étroitement chez les patients présentant un risque cardiovascula­ireconnu. En cas d’élévation prolongée de la pression artérielle ou defréquence cardiaque élevée, l'arrêt du traitement par le milnacipran doitêtre envisagé si cliniquement justifié.

· chez les patients ayant une pression intraoculaire élevée ou présentantun glaucome à angle fermé ;

· chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d’épilepsie: le milnacipran doit être utilisé avec précaution et doit être interrompuchez tout patient présentant une convulsion.

Des cas d’hyponatrémie, probablement due au syndrome de sécrétioninap­proprié d’hormone antidiurétique, ont été observés chez des patientsrecevant des médicaments inhibant la recapture de la sérotonine. Une attentionparti­culière est recommandée chez les sujets âgés, les patients prenant desdiurétiques ou tout autre traitement connu pour entraîner une hyponatrémie,chez les patients cirrhotiques ou dénutris.

Des cas d’hémorragies, parfois graves, ont été rapportés lors de laprise de médicaments inhibant la recapture de la sérotonine.

Les ISRS et IRSNA peuvent augmenter le risque d’hémorragie du post-partum(voir rubriques 4.6, 4.8). Une attention particulière est recommandée chez lespatients traités simultanément par des anticoagulants oraux, par desmédicaments agissant sur la fonction plaquettaire tels que les AINS etl’aspirine ou par d’autres médicaments susceptibles d’augmenter le risquede saignement. Une attention est également requise chez les patients ayantprésenté précédemment des troubles de l’hémostase.

La sécurité et l'efficacité du milnacipran dans le traitement desépisodes dépressifs majeurs chez l’adulte à une posologie supérieure à100 mg par jour n’ont pas été établies. Le traitement devra être arrêtéchez les patients ne présentant pas une amélioration clinique à la posologiede 100 mg/jour.

Arrêt du traitement :

Le risque de symptômes de sevrage observé avec les inhibiteurs sélectifsde la recapture de la sérotonine (ISRS) et les inhibiteurs de la recapture dela sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) peut dépendre de plusieursfacteurs dont la durée et la posologie du traitement ainsi que du taux deréduction posologique. D’une manière générale, ces symptômes sont denature légère à modérée ; cependant, chez certains patients, leurintensité peut être sévère. Ils se produisent généralement au cours destout premiers jours suivant l’interruption du traitement, mais ont étérapportés très rarement chez des patients ayant oublié une dose parinadvertance. Généralement, ces symptômes sont spontanément résolutifs etdisparaissent en 2 semaines, mais peuvent être prolongés chez certainspatients (2 ou 3 mois voire plus).

Il est par conséquent recommandé de diminuer progressivement la posologiedu milnacipran lors de l’interruption du traitement et non brusquement aprèsune utilisation prolongée (voir rubriques 4.2 et 4.8).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les études d’interactions ont été réalisées uniquement chezl’adulte.

Syndrome sérotoninergique

Comme avec d’autres agents sérotoninergiques, le développement d’unsyndrome sérotoninergique pouvant engager le pronostic vital, peut survenirsous traitement par milnacipran, en particulier en cas d’utilisation­concomitante avec d’autres substances susceptibles d’affecter le système deneurotransmission sérotoninergique (notamment les IMAO irréversibles(i­proniazide, tranylcypromine), les IMAO-A sélectifs réversibles(li­nézolide, moclobémide, le bleu de méthylène), le millepertuis [Hypericumper­foratum], la buprénorphine, la pethidine, le tramadol, la plupart desantidépresseurs (voir rubrique 4.3 et 4.5)

Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent être d’ordre :

· digestifs (diarrhée)

· neuropsychiques (agitation, confusion, hypomanie)

· moteurs (tremblements, rigidité, myoclonies, hyperreflexie et ataxie)

· végétatifs (variations tensionnelles, tachycardie, frissons,hyper­thermie, éventuellemen­t coma)

Associations contre-indiquées

· IMAO irréversible (iproniazide, tranylcypromine)

Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique*

Respecter un délai de deux semaines entre l’arrêt de l’IMAO et ledébut du traitement par le milnacipran, et d’au moins une semaine entrel’arrêt du milnacipran et le début du traitement par l’IMAO.

Associations déconseillées

· Sympathomimétiques alpha et bêta (voies IM et IV)

Dans le cas d’une action systémique par voie parentérale.

Hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibitionde l’entrée du sympathomimétique dans la fibre sympathique).

· IMAO sélectif A (linézolide moclobémide, bleu de méthylène)

Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique* (cf. supra).

Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique trèsétroite. Débuter l’association aux posologies minimales recommandées.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

· Adrénaline (voie bucco-dentaire ou sous-cutanée)

Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l'excitabilité­cardiaque

Limiter l’apport, par exemple moins de 0,1 mg d’adrénaline en10 minutes ou 0,3 mg en une heure, chez l’adulte.

· Anticoagulants oraux, les médicaments qui ont un effet sur la fonctionplaqu­ettaire, c’est à dire les anti-inflammatoires non stéroïdiens etl’aspirine ou d’autres médicaments qui peuvent augmenter le risque desaignement.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les données concernant l’utilisation du milnacipran chez la femme enceintesont insuffisantes. Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidenceune toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).

Un risque a été rapporté pour le nouveau-né en cas d’exposition auxinhibiteurs de la recapture de la sérotonine au cours de la grossesse et peutcorrespondre, soit à un syndrome de sevrage, soit à une toxicité de lasérotonine : tachypnée, difficulté à s’alimenter, tremblements, hypertonieou hypotonie, troubles du sommeil, hyperexcitabilité ou plus rarement pleurspersistants. Tous ces signes apparaissent dans les premiers jours de vie et sontgénéralement de courte durée et non sévères.

Les données issues d’études observationnelles indiquent un risque accru(moins de 2 fois supérieur) d’hémorragie du post-partum faisant suite àune exposition aux ISRS/IRSNA dans le mois précédant la naissance (voirrubriques 4.4, 4.8).

En conséquence, l’utilisation du milnacipran n’est pas recommandéependant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pasde contraception.

Allaitement

En raison d’un faible passage du milnacipran dans le lait maternel,l’alla­itement est contre-indiqué.

Fertilité

Le milnacipran affecte la fertilité chez le rat et induit une létalitéembry­onnaire sans marge de sécurité (voir section 5.3)

Aucune donnée concernant l’effet du milnacipran sur la fertilité n’estdisponible chez l’homme.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Bien qu’il n’ait pas été observé chez le volontaire saind’altération des fonctions cognitives ou psychomotrices, ce médicament peutaffaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l’exécution decertaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d’appareils ou laconduite des véhicules à moteur.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables observés durant le traitement par le milnacipransont surtout notés durant la première voire les deux premières semaines dutraitement et s’estompent par la suite, parallèlement à l’amélioration del’épisode dépressif.

Le tableau ci-dessous présente les événements indésirables pour lesquelsune relation causale n’a pas été « exclue », qui ont été observés dans13 études cliniques, dont 5 études contrôlées versus placebo (incluant autotal 3 059 patients – 2 557 sous milnacipran et 502 sous placebo)menées chez des patients présentant une dépression.

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patientsdéprimés traités par IXEL® dans les études cliniques ont été des nauséeset des céphalées.

Tableau des effets indésirables

Estimation de la fréquence :

Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent(≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), trèsrare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur labase des données disponibles). Aucun effet indésirable n’est de fréquence« très rare », la colonne « très rare » n’est donc pas présente dans letableau.

Très fréquent

(≥ 10 %)

Fréquent

(≥ 1 % à 10 %)

Peu Fréquent (≥ 0,1 % à 1 %)

Rare

(< 0,1 %)

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Ecchymoses (1) (3) Saignements cutanéo- muqueux (1) (3)

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité

Choc anaphylactique

Affections endocriniennes

Sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hyperlipidémie Perte de poids

Hyponatrémie(1) (3)

Affections psychiatriques

Agitation Anxiété Dépression Troubles du comportement alimentaire Troublesdu sommeil Comportement suicidaire

Attaque de panique Confusion Délire Hallucinations Manie Diminution de lalibido Cauchemars Idées suicidaires

Déréalisation Pensées anormales Trouble psychotique

Agressivité

Affections du système nerveux

Céphalées

Migraine Tremblement Etourdissements Dysesthésie Somnolence

Troubles de la mémoire Akathisie Troubles de l’équilibre DysgueusieSyncope

Accident vasculaire cérébral Dyskinésie Parkinsonisme Convulsions

Syndrome sérotoninergique(1) (<em>)Convulsion (1) (2)</em>

Affections oculaires

Sécheresse oculaire Douleur oculaire Mydriase Troubles de l’accommodati­onVision floue Perte d’acuité visuelle

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Acouphènes Vertiges

Affections cardiaques

Tachycardie Palpitations

Arythmies Bloc de branche Extrasystoles Infarctus du myocarde

Angor

Cardiomyopathie de Takotsubo

Affections vasculaires

Bouffées vasomotrices Hypertension

Syndrome de Raynaud Hypotension Hypotension orthostatique

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Toux Dyspnée Sécheresse nasale Affection pharyngée

Affections gastro-intestinales

Nausées

Constipation Diarrhée Douleur abdominale Dyspepsie VomissementsBou­che sèche

Colite Gastrite Troubles de la motilité gastro-intestinale Gêne abdominaleMété­orisme Ulcère gastro-duodénal Hémorroïdes Stomatite

Affections hépatobiliaires

Augmentation des enzymes hépatiques

Hépatite Atteinte hépatocellulaire

Hépatites cytolytiques (1)

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Prurit Rash Hyperhidrose

Urticaire Dermatite Dermatose

Réaction de photosensibilité

Syndrome de Stevens-Johnson

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Douleurs musculo-squelettiques

Raideur musculaire Myalgies

Affections du rein et des voies urinaires

Dysurie Pollakiurie

Chromaturie Incontinence urinaire Rétention urinaire

Affections des organes de reproduction et du sein

Troubles de l’éjaculation Dysfonction Erectile Douleur testiculaire

Aménorrhée Ménorragie Troubles menstruels Métrorragie Affectionpros­tatique

Hémorragie du post-partum4

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fatigue

Pyrexie Douleur thoracique Frissons Sensation d’état anormal Malaise

(1) fréquence estimée à partir des effets indésirables rapportés lors dela surveillance post-commercialisation; non observé dans le groupe placebo desessais cliniques contrôlés.

(2) en particulier chez les patients ayant des antécédentsd’é­pilepsie

(3) voir rubrique 4.4

(4) Cet événement a été rapporté pour la classe thérapeutique des ISRSet IRSNA (voir rubriques 4.4, 4.6).

() Un syndrome sérotoninergique, en particulier lorsque le milnacipran estassocié à d’autres médicaments (voir rubrique 4.5), se caractérise par aumoins trois symptômes incluant des modifications de l’état psychiatrique etdu comportement (excitation, confusion, anxiété, agitation, délire etnervosité), une dysfonction motrice (tremblement, raideur, myoclonies,hy­perréflexie et ataxie), une hypotension ou hypertension et des symptômesautonomes tels qu’hypersudation, fièvre, frissons et diarrhée peuventsurvenir.

Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportésdurant le traitement par milnacipran ou peu après son arrêt (voirrubrique 4.4).

Syndrome de sevrage

Quelques cas de potentiels symptômes de sevrage ont été rapportés aprèsl’interruption du traitement par milnacipran.

Généralement, pour les ISRS et les IRSN les symptômes sont de naturelégère à modérée et spontanément résolutifs, cependant chez certainspatients, ils peuvent être d’intensité sévère et/ou se prolonger. Il estdonc recommandé, lorsqu’un traitement par milnacipran n’est plusnécessaire, de diminuer progressivement la posologie (voir rubriques4.2 et 4­.4)

Effets indésirables rapportés après la commercialisation dansl’indication dépression (fréquence indéterminée)

Certains effets indésirables rapportés après la commercialisation chez lespatients dépressifs sont liés à la nature même de la maladiedépressive :

· levée de l’inhibition psychomotrice, avec risque suicidaire ;

· inversion de l’humeur avec apparition d’épisodes maniaques ;

· réactivation d’un délire chez les sujets psychotiques ;

· manifestations paroxystiques d’angoisse (pour les antidépresseur­spsychostimulan­ts).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Quelques cas de surdosage ont été observés sous milnacipran.

Aux doses élevées, l’effet émétisant peut limiter considérablement lerisque de surdosage.

A la dose de 200 mg ont été observées très fréquemment (> 10%) :nausées, hypersudation et constipation.

Aux doses de 800 mg à 1 g et en monothérapie, les principaux symptômesobservés sont : vomissements, troubles respiratoires (apnées) ettachycardie.

A dose massive (1,9 g à 2,8 g), en association avec d’autresmédicaments (notamment des benzodiazépines) s’y ajoutent les signes suivants: somnolence, hypercapnie et troubles de la conscience.

Traitement en cas de surdosage

Il n’existe pas d’antidote spécifique du milnacipran.

Le traitement est symptomatique, avec lavage gastrique et administration decharbon activé dès que possible après ingestion orale.

La surveillance médicale devra être maintenue pendant au moins24 heures.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTIDEPRESSEUR, AUTRES ANTIDEPRESSEUR­S,code ATC : N06AX17.

Le milnacipran est un inhibiteur double de la recapture de la sérotonine(5-HT) et de la noradrénaline (NA).

Contrairement à la plupart des antidépresseurs tricycliques, le milnaciprann’a pas d’affinité pour les récepteurs a1-adrénergiques ouhistaminergi­ques H1.

Des études expérimentales suggèrent l’absence d’affinité dumilnacipran pour les récepteurs cholinergiques (muscariniques).

Par ailleurs, le milnacipran n’a également pas d’affinité pour lesrécepteurs dopaminergiques D1 et D2, benzodiazépiniques et opioïdes.

Chez l’homme,

· à la dose thérapeutique, les concentrations plasmatiques observées sontconstamment situées à un niveau correspondant à une inhibition de 50 à 90%de la noradrénaline et de la sérotonine ;

· les effets pharmacologiques observés sur les systèmes digestifs eturogénitaux semblent liés à l’inhibition de la recapture de lanoradrénaline susceptible d’exercer un antagonisme d’effet vis-à-vis del’acétylcholine (effet anticholinergique indirect) ;

· le milnacipran n’induit aucune modification cliniquement significativede la repolarisation ou de la conduction cardiaque ;

· il ne modifie pas les tests cognitifs et a peu d’effet sédatif ;

· les troubles du sommeil sont améliorés chez les patients dépriméstraités par le milnacipran. Les temps de latence de l’endormissement sontdiminués ainsi que le nombre de réveils nocturnes et les temps de latenced’apparition du sommeil paradoxal sont augmentés. La durée totale du sommeilest augmentée.

L’efficacité du milnacipran a été comparée à celle des IRS et destricycliques et s’est avérée être inférieure à celle de laclomipramine.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Le milnacipran est bien absorbé après administration orale. Labiodisponibilité est de l’ordre de 85%. Elle n’est pas modifiée parl’alimentation.

Le pic de concentration plasmatique (Cmax) est atteint environ 2 heures(Tmax) après administration. Il est de l’ordre de 120 ng/ml après priseunique de 50 mg. Les concentrations augmentent proportionnellement à la dosejusqu'à 200 mg par prise.

Après prises répétées, l’état d’équilibre est atteint en 2 à3 jours avec une augmentation des concentrations de l’ordre de 70% à 100%par rapport à la prise unique (Cmax = 216 ng/ml).La­variabilitéin­terindividuelle­est faible.

Distribution

Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est faible (13%) et nonsaturable.

Le volume de distribution du milnacipran est d’environ 5 l/kg avec uneclairance totale de l’ordre de 40 l/h.

Les clairances rénales et non rénales sont équivalentes.

Biotransformation

Le métabolisme du milnacipran se limite essentiellement à uneglucurocon­jugaison.

De très petites quantités de métabolites actifs, sans effet clinique, ontété retrouvées.

Élimination

La demi-vie d’élimination plasmatique est d’environ 8 heures.

L’élimination se fait essentiellement par voie urinaire (90% de la doseadministrée) avec une sécrétion tubulaire du produit inchangé.

Après prises répétées, le milnacipran est totalement éliminé deux àtrois jours après l’arrêt du traitement.

Populations à risque

Insuffisants hépatiques

L’insuffisance hépatique n’entraîne pas de modification significativedes paramètres pharmacocinétiques du milnacipran.

Insuffisants rénaux

En cas d’insuffisance rénale, l’élimination du milnacipran estralentie, proportionnellement au degré d’altération de la fonction rénale(voir rubrique 4.2).

Patients âgés de plus de 65 ans

Les paramètres pharmacocinétiques du milnacipran ne sont pas modifiéssigni­ficativement chez le sujet âgé. Il convient cependant de tenir compte del’altération physiologique de la fonction rénale (voir rubrique 4.2).

5.3. Données de sécurité préclinique

Les principaux organes cibles sont le foie probablement dû à un mécanismeadaptatif et le système nerveux.

Le milnacipran n’est ni mutagène, ni carcinogène.

Le milnacipran affecte la fertilité chez le rat et induit une létalitéembry­onnaire sans marge de sécurité.

Les données expérimentales n’ont révélé aucun effet tératogènepotentiel du milnacipran.

L’administration de Milnacipran à des rates, au cours du dernier tiers dela période de gestation et pendant la lactation, a entraîné des signes detoxicité chez ces dernières, ainsi que des effets sur la viabilité, lacroissance et le développement des jeunes rats. Les paramètres reproducteursdes jeunes rats (altération de la fertilité chez les femelles) sont affectésà des doses entraînant une prise de poids plus faible. Aucune marge desécurité concernant l’exposition de la femme enceinte au médicament n’aété établie à l’issue des études concernant le développement pré etpostnatal.

On observe l’excrétion de Milnacipran et/ou de métabolites dans le laitmaternel après administration du médicament à des rates allaitantes.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Hydrogénophosphate de calcium dihydraté, carmellose calcique, povidoneK 30, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, talc.

Composition de l’enveloppe de la gélule

Tête et corps (couleur rose) : dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge(E172), oxyde de fer jaune (E172), gélatine

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30° C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

14 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)

28 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)

56 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)

112 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)

14 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)

28 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)

56 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)

112 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PIERRE FABRE MEDICAMENT

45 PLACE ABEL GANCE

92100 BOULOGNE BILLANCOURT

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 341 975 1 2: 14 gélules sous plaquettes (PVC-Aluminium)

· 34009 341 976 8 0: 28 gélules sous plaquettes (PVC-Aluminium)

· 34009 341 977 4 1: 56 gélules sous plaquettes (PVC-Aluminium)

· 34009 341 978 0 2: 112 gélules sous plaquettes (PVC-Aluminium)

· 34009 341 979 7 0: 14 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)

· 34009 341 980 5 2: 28 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)

· 34009 341 981 1 3: 56 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)

· 34009 341 982 8 1: 112 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

à compléter ultérieurement par le titulaire

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

à compléter ultérieurement par le titulaire

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Retour en haut de la page