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KYTRIL 3 mg/3 ml, solution injectable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - KYTRIL 3 mg/3 ml, solution injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

KYTRIL 3 mg/3 mL, solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Granisétron..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.......1 mg

sous forme de chlorhydrate de granisétron.

Pour un mL de solution.

Excipient(s) à effet notoire : sodium.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable.

La solution injectable est une solution liquide claire, incolore.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Les solutions injectables de KYTRIL sont indiquées chez l’adulte dans laprévention et le traitement :

· des nausées et vomissements aigus induits par la chimiothérapie et laradiothérapie,

· des nausées et vomissements post-opératoires.

KYTRIL solution injectable est indiqué dans la prévention des nausées etvomissements retardés induits par la chimiothérapie et la radiothérapie.

KYTRIL solution injectable est indiqué chez l’enfant âgé de 2 ans etplus dans la prévention et le traitement des nausées et vomissements aigusinduits par la chimiothérapie.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Nausées et vomissements induits par la chimiothérapie ou laradiothérapie

Prévention (nausées aiguës et retardées)

Une dose de 1 à 3 mg (10 à 40 µg/kg) de KYTRIL solution injectabledoit être administrée soit par voie intraveineuse (IV) lente soit diluée enperfusion IV, 5 minutes avant le début de la chimiothérapie. La solution doitêtre diluée à 5 ml par mg.

Traitement (nausées aiguës)

Une dose de 1 à 3 mg (10 à 40 µg/kg) de KYTRIL solution injectabledoit être administrée soit par injection IV lente, soit diluée en perfusionIV sur 5 minutes. La solution doit être diluée à 5 ml par mg. Des dosesd’entretien ultérieures de KYTRIL solution injectable peuvent êtreadministrées en respectant un intervalle d’au moins 10 minutes entre chacuned’elles. La dose maximale ne doit pas dépasser 9 mg par 24 heures.

Association avec les corticostéroïdes

L’efficacité du granisétron par voie parentérale peut être augmentéepar l’administration intraveineuse d’une dose de corticostéroïde, parexemple 8 à 20 mg de dexaméthasone avant le début du traitementcytos­tatique ou 250 mg de méthylprednisolone avant le début et peu après lafin de la chimiothérapie.

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité de KYTRIL solution injectable chezl’enfant âgé de 2 ans et plus ont été bien établies dans la préventionet le traitement (contrôle) des nausées et vomissements aigus induits par lachimiothérapie et dans la prévention et le traitement (contrôle) des nauséeset vomissements retardés induits par la chimiothérapie. Une dose de 10 à40 µg/kg de poids corporel (jusqu’à 3 mg), diluée dans 10 à 30 ml desoluté pour perfusion, doit être administrée par perfusion IV sur 5 minutes,avant le début de la chimiothérapie. Une dose supplémentaire peut êtreadministrée dans les 24 heures, si nécessaire. Cette dose additionnelle nedoit pas être administrée dans les 10 minutes après la perfusioninitiale.

Nausées et vomissements post-opératoires

Une dose de 1 mg (10 µg/kg) de KYTRIL solution injectable doit êtreadministrée par injection IV lente. La dose maximale de KYTRIL ne doit pasdépasser 3 mg par 24 heures.

Pour la prévention des nausées et vomissements post-opératoires,l’ad­ministration doit être terminée avant l’initiation del’anesthésie.

Population pédiatrique

Les données actuellement disponibles sont décrites en rubrique 5.1 maisaucune recommandation posologique ne peut être donnée. Les données cliniquessont insuffisantes pour recommander l’administration de la solution injectablechez l’enfant dans la prévention et traitement des nausées et vomissementspost-opératoires.

Populations spéciales :

Patients âgés et Insuffisants rénaux

Aucune précaution particulière n’est nécessaire chez les patientsâgés, ou en cas d’insuffisance rénale.

Insuffisants hépatiques

A ce jour, il n’a pas été mis en évidence d’augmentation desévènements indésirables chez les patients ayant des troubles hépatiques. Ense basant sur sa cinétique, bien qu’aucun ajustement posologique ne soitnécessaire, KYTRIL doit être utilisé avec prudence dans ce groupe de patients(voir rubrique 5.2).

Mode d’administration

Cette administration peut être réalisée soit par injection IV lente (sur30 secondes), soit par perfusion IV sur 5 minutes, diluée dans 20 à 50 mld’un soluté compatible pour perfusion.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Le granisétron pouvant diminuer la motricité intestinale, les patientsprésentant des signes d’occlusion intestinale subaiguë doivent êtresurveillés après son administration.

Comme avec d’autres antagonistes des récepteurs 5-HT3, des modificationsde l’ECG, dont l’allongement du QT, ont été rapportées avec granisétron.Ces modifications peuvent avoir des conséquences cliniques chez les patientssouffrant de troubles du rythme ou de la conduction cardiaque préexistants. Ilconvient donc d’être prudent chez les patients atteints de comorbiditéscar­diaques, recevant une chimiothérapie cardiotoxique et/ou présentant destroubles électrolytiques concomitants (voir rubrique 4.5).

Des cas de sensibilité croisée entre antagonistes des récepteurs 5-HT3(par exemple, dolasétron, ondansétron) ont été rapportés.

Des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés lors del’utilisation d’antagonistes des récepteurs 5-HT3 utilisés seuls mais plusparticulière­ment en association à des médicaments sérotoninergiques (ycompris les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) etles inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline(IR­SNa)). Une surveillance appropriée des patients est recommandée afin dedétecter les symptômes de type syndrome sérotoninergique.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) du par comprimé, c.-à-d.qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Comme avec d’autres antagonistes des récepteurs 5-HT3, des modificationsde l’ECG, dont l’allongement du QT, ont été rapportées avec legranisétron. Cela peut avoir des conséquences cliniques chez les patientsrecevant de façon concomitante des médicaments connus pour allonger le QTet/ou arythmogènes (voir rubrique 4.4).

Les études réalisées sur sujets sains n’ont pas mis en évidenced’inte­raction entre le granisétron et les benzodiazépines (lorazépam), lesneuroleptiques (halopéridol) ou les anti-ulcéreux (cimétidine). De plus, iln’a pas été mis en évidence d’interaction entre le granisétron et leschimiothérapies anticancéreuses émétisantes.

Aucune étude d’interaction spécifique n’a été réalisée chez despatients sous anesthésie.

Médicaments sérotoninergiques (par exemple ISRS et IRSNa) : des cas desyndrome sérotoninergique ont été rapportés suite à l’utilisation­concomitante d’antagonistes des récepteurs 5-HT3 et d’autres médicamentssé­rotoninergiqu­es (y compris les ISRS et les IRSNa) (voir rubrique 4.4).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les données sur l’utilisation du granisétron chez la femme enceinte sontlimitées. Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effetsdélétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Parmesure de précaution, il est préférable d’éviter d’utiliser legranisétron pendant la grossesse.

Allaitement

L’excrétion du granisétron ou de ses métabolites dans le lait materneln’est pas connue à ce jour. Par mesure de précaution, l’allaitementn’est pas conseillé au cours du traitement avec KYTRIL.

Fertilité

Chez le rat, le granisétron n’a pas eu d’effet délétère sur lareproduction ou sur la fertilité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

KYTRIL n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de tolérance

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec KYTRIL sontles céphalées et la constipation pouvant être transitoires. Des modificationsde l’ECG, dont l’allongement du QT, ont été rapportées avec KYTRIL (voirrubriques 4.4 et 4.5).

Résumé récapitulatif des effets indésirables

Le tableau des effets indésirables suivant a été établi à partir desessais cliniques et des données post-commercialisation concernant KYTRIL etd’autres antagonistes des récepteurs 5-HT3.

Conventions MedDRA en matière de fréquence :

Très fréquent : ≥ 1/10

Fréquent : ≥ 1/100 à < 1/10

Peu fréquent : ≥ 1 /1000 à < 1 /100

Rare : ≥ 1 /10 000 à < 1 /1000

Très rare : < 1/10 000

Affections du système immunitaire

Peu fréquent

Réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie, urticaire, par exemple)

Affections psychiatriques

Fréquent

Insomnie

Affections du système nerveux

Très fréquent

Céphalées

Peu fréquent

Réactions extrapyramidales

Peu fréquent

Syndrome sérotoninergique (voir également rubriques 4.4 et 4.5)

Affections cardiaques

Peu fréquent

Allongement du QT

Affections gastro-intestinales

Très fréquent

Constipation

Fréquent

Diarrhée

Affections hépatobiliaires

Fréquent

Augmentation des transaminases hépatiques*

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent

Eruption cutanée

* fréquence similaire chez les patients recevant le traitementcom­parateur

Description de certains effets indésirables

Comme avec d’autres antagonistes des récepteurs 5-HT3, des modificationsde l’ECG, dont l’allongement du QT ont été rapportées avec legranisétron (voir rubriques 4.4 et 4.5).

Comme avec d’autres antagonistes des récepteurs 5-HT3, des cas de syndromeséroto­ninergique (avec troubles de la conscience, dysautonomie et troublesneuro­musculaires) ont été rapportés suite à l'utilisation concomitante deKYTRIL et d’autres médicaments sérotoninergiques (voir rubriques4.4 et 4­.5).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Il n’existe pas d’antidote spécifique au KYTRIL. En cas de surdosageavec l’injection, un traitement symptomatique doit être administré. Desdoses allant jusqu’à 38,5 mg de KYTRIL en une injection unique ont étérapportées, provoquant qu’une légère céphalée sans autres séquelles.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Antiémétiques et Anti-nauséeux,Anta­gonistes de la Sérotonine (5HT3), code ATC : A04AA02.

Mécanismes neurologiques, nausées et vomissements induits par lasérotonine

La sérotonine est le principal neurotransmetteur responsable de vomissementsse­condaires à la chimiothérapie ou la radiothérapie. Les récepteurs 5-HT3sont localisés dans 3 zones : les terminaisons nerveuses vagales du tractusgastro-intestinal et les chémorécepteurs de la trigger zone (zone gâchette)situés dans l’area postrema et le noyau du tractus solitaire du centre duvomissement dans le tronc cérébral. La zone gâchette est située dans leplancher du 4ème ventricule (area postrema). Cette structure est dépourvue debarrière hémato-encéphalique et détectera les agents émétisants dans lacirculation sanguine et le liquide céphalo-rachidien. Le centre du vomissementest situé dans les structures médullaires du tronc cérébral. Il reçoitessenti­ellement les stimuli de la zone gâchette et un stimulus vagal etsympathique de l’intestin.

Après une exposition à des radiations ou à des substances cytotoxiques, lasérotonine (5-HT) est libérée par les cellules entérochromaffines de lamuqueuse de l’intestin grêle qui sont adjacentes aux afférences vagales surlesquelles les récepteurs 5-HT3 sont situés. La sérotonine libérée activeles neurones vagaux par l’intermédiaire des récepteurs 5-HT3 aboutissant àune réponse émétisante médiée par les récepteurs de la zone gâchette del’area postrema.

Mécanisme d’action

Le granisétron est un anti-émétique puissant et un antagoniste hautementsélectif des récepteurs de la 5-hydroxytryptamine (5-HT3). Les études avecdes ligands radio-marqués ont montré que le granisétron avait une affiniténégligeable avec d’autres types de récepteurs, dont les sites de liaison dela 5-HT et de la dopamine D2.

Nausées et vomissements induits par la chimiothérapie et laradiothérapie

Le granisétron administré par voie intraveineuse a montré qu’ilprévenait les nausées et les vomissements associés à la chimiothérapie chezl’adulte et l’enfant de 2 à 16 ans.

Nausées et vomissements post-opératoires

Le granisétron administré par voie intraveineuse s’est montré efficacedans la prévention et le traitement des nausées et vomissementspost-opératoires de l’adulte.

Propriétés pharmacologiques du granisétron

Une interaction avec les agents neurotropes et d’autres substances actives,en rapport avec leur activité sur le cytochrome P450, a été rapportée (voirrubrique 4.5).

Des études in vitro ont révélé que la sous-famille 3A4 du cytochrome P450(impliquée dans le métabolisme de quelques-uns des principaux agentsnarcotiques) n’est pas affectée par le granisétron. Bien que l’on aitmontré que le kétoconazole inhibe le cycle d’oxydation du granisétron invitro, cet effet n’est pas jugé comme cliniquement significatif.

Bien qu’un allongement du QT ait été observé avec des antagonistes desrécepteurs 5-HT3 (voir rubrique 4.4), cet effet est d’une si faible incidenceet magnitude qu’il n’y a pas de traduction clinique chez le sujet normal.Cependant, il est conseillé de surveiller à la fois l’ECG et les anomaliescliniques lorsque les patients sont traités simultanément avec des agentsconnus pour prolonger l’espace QT (voir rubrique 4.5).

Population pédiatrique

L’utilisation clinique du granisétron a été rapportée par Candiotti etcoll. Une étude multicentrique prospective, randomisée, réalisée en doubleaveugle sur des groupes parallèles, a évalué 157 enfants âgés de 2 à16 ans devant subir une intervention chirurgicale élective. Les nausées etvomissements post-opératoires ont été parfaitement contrôlés pendant lesdeux premières heures suivant l’intervention chez la plupart despatients.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La pharmacocinétique du granisétron administré oralement est linéairejusqu’à 2,5 fois la dose recommandée chez l’adulte. D’après lesétudes de recherche de doses, il est à noter cependant que l’efficacitéan­tiémétique du granisétron n’est pas explicitement corrélée aux dosesadministrées ou aux concentrations plasmatiques du granistéron.

Une quadruple augmentation prophylactique de la dose initiale de granisétronne présente pas de différences en termes de proportions de patients répondantau traitement ou de durée de contrôle des symptômes.

Distribution

La distribution du granisétron est importante, avec un volume dedistribution moyen d’environ 3 l/kg. La liaison aux protéines plasmatiquesest d’environ 65 %.

Biotransformation

Le granisétron est essentiellement métabolisé dans le foie par oxydationsuivie d’une conjugaison. Les composés principaux sont le 7-OH-granisétronet ses conjugués sulfates et glucuronides. Bien que des propriétésanti-émétiques aient été observées pour le 7-OH-granisétron et legranisétron N-dimethyl indazoline, il est peu probable qu’ils contribuent demanière significative à l’activité pharmacologique du granisétron chezl’adulte. Des études in vitro sur microsomes hépatiques ont montré que laprincipale voie métabolique du granisétron était inhibée par lekétoconazole, suggérant ainsi que son métabolisme est médié par lasous-famille 3A du cytochrome P450 (voir rubrique 4.5).

Élimination

Le granisétron est essentiellement éliminé par métabolisation hépatique.En moyenne 12 % d’une dose administrée se retrouvent sous forme degranisétron inchangé dans les urines, tandis que la proportion de sesmétabolites atteint 47 % de la dose. Le reste est excrété dans les fècessous forme de métabolites. La demi-vie plasmatique moyenne, par voies orale etintraveineuse, est d’environ 9 heures, avec une large variabilitéinter-sujets.

Pharmacocinétique dans des populations particulières
Insuffisance rénale

Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère, les donnéesmontrent que les paramètres pharmacocinétiques enregistrés après une doseintraveineuse unique sont généralement comparables à ceux observés chez lessujets sains.

Insuffisance hépatique

Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique secondaire à unenvahissement tumoral, la clairance plasmatique totale d’une doseintraveineuse a été quasiment 50% inférieure à celle de patients neprésentant pas d’atteinte hépatique. Néanmoins, aucun ajustementposo­logique n’est nécessaire (voir rubrique 4.2).

Patients âgés

Chez les patients âgés ayant reçu une dose intraveineuse unique, lesparamètres pharmacocinétiques se sont situés dans les limites de ceuxobservés chez des patients plus jeunes.

Population pédiatrique

Chez les enfants ayant reçu une dose intraveineuse unique, les paramètresphar­macocinétiques sont comparables à ceux observés chez l’adulte aprèsajustement en fonction du poids corporel des paramètres appropriés (volume dedistribution, clairance plasmatique totale).

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données précliniques n’ont révélé aucun risque particulier pourl’homme, sur la base d’études conventionnelles de pharmacologie, detoxicité à doses répétées, de toxicité sur la reproduction et degénotoxicité. Les études de carcinogénicité n’ont révélé aucun risqueparticulier pour l’homme lorsque la dose recommandée chez l’homme estutilisée. Cependant, en cas d’administration de doses supérieures et sur unepériode prolongée, le risque de carcinogénicité ne peut être exclu.

Une étude sur des canaux ioniques de clones cardiaques humains a montré quele granisétron avait le potentiel d’affecter la repolarisation cardiaque enbloquant les canaux potassiques HERG. Il a été montré que le granisétronbloquait à la fois les canaux sodiques et potassiques, ce qui potentiellemen­taffecte la dépolarisation et repolarisation par allongement des intervalles PR,QRS et QT. Cette donnée permet de mieux appréhender les mécanismesmolé­culaires associés à cette classe pharmacologique entraînantl’ap­parition de modifications de l’ECG (en particulier allongement du QT etdu QRS). Cependant, il n’y a pas de modification de la fréquence cardiaque,de la pression sanguine ou du tracé de l’ECG. Si des modificationsap­paraissent, elles sont en général sans retentissement clinique.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Chlorure de sodium, acide citrique monohydraté, acide chlorhydrique ouhydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

Autres médicaments

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments àl’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

Interactions

Ce médicament doit être dilué en utilisant des fioles et/ou des seringuesen polypropylène.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

D’un point de vue microbiologique, le produit dilué doit être utiliséimmédi­atement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditionsde conservation après dilution et avant utilisation relèvent de la seuleresponsabilité de l’utilisateur et ne devraient normalement pas dépasser24 heures à une température comprise entre 2°C et 8°C, sauf en cas dedilution réalisée en conditions d’asepsie dûment contrôlées etvalidées.

Voir aussi la rubrique 6.6.

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver le conditionnement primaire dans l’emballage extérieur, àl’abri de la lumière.

Pour les conditions de conservation du médicament après dilution, voir larubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

La solution injectable est conditionnée dans des ampoules en verre incolorecontenant 3 ml de solution.

Boîte de 1 ou 5 ampoules.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Elimination

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

Préparation de la dilution

A usage unique. A diluer avant utilisation.

Le produit nécessite une dilution avant administration par injection ouperfusion.

Chez l’adulte : La dose appropriée est diluée dans un volume total de5 à 15 ml (pour les injections intraveineuses lentes) ou de 20 à 50 ml(pour les perfusions intraveineuses) dans l’une des solutions suivantes :Chlorure de sodium 0,9 %, Chlorure de sodium 0,18 % et Glucose 4%, Glucose 5%,Solution Hartmann 1,85% ou Lactate de sodium et Mannitol 10 %.

Chez l‘enfant : La dose appropriée est diluée (comme pour les adultes)dans un volume total de 10 à 30 ml.

La solution est stable après dilution pendant au moins 24 heures àtempérature ambiante avec les solvants recommandés.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ATNAHS PHARMA NETHERLANDS B.V.

STRAWINSKYLAAN 3127

1077 ZX AMSTERDAM

PAYS-BAS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 3400933935436 : 3 ml en ampoule (verre), boîte de 1.

· 3400933935665 : 3 ml en ampoule (verre), boîte de 5

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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