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LAMIVUDINE/ZIDOVUDINE ARROW 150 mg/300 mg, comprimé pelliculé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - LAMIVUDINE/ZIDOVUDINE ARROW 150 mg/300 mg, comprimé pelliculé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

LAMIVUDINE/ZI­DOVUDINE ARROW 150 mg/300 mg, comprimé pelliculésécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Lamivudine...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...150 mg

Zidovudine...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...300 mg

Pour un comprimé pelliculé sécable.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé sécable.

Comprimé pelliculé blanc à blanchâtre, biconvexe, oblong, gravé « J »et « 59 » de part et d’autre de la barre de cassure sur une face, et unebarre de cassure sur l’autre face.

Le comprimé peut être divisé en doses égales. La taille est 17,2 mm x8,15 mm.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

LAMIVUDINE/ZI­DOVUDINE ARROW est indiqué dans le cadre d’associationsanti-rétrovirales pour le traitement de l’infection par le Virus del'Immunodéfi­cience Humaine (VIH) (voir rubrique 4.2).

4.2. Posologie et mode d'administration

La prescription initiale doit être faite par un médecin expérimenté dansla prise en charge de l’infection par le VIH.

LAMIVUDINE/ZI­DOVUDINE ARROW peut être pris au cours ou en dehorsdes repas.

Les comprimés doivent être idéalement avalés sans les écraser, afin degarantir l'administration de la dose complète. Pour les patients dansl'incapacité d'avaler des comprimés, les comprimés peuvent être écrasés etmélangés à une petite quantité de nourriture semi-solide ou de liquide, letout devant être ingéré immédiatement (voir rubrique 5.2).

Adultes et adolescents pesant au moins 30 kg

La posologie recommandée de LAMIVUDINE/ZI­DOVUDINE ARROW est d’uncomprimé deux fois par jour.

Enfants pesant entre 21 kg et 30 kg

La posologie recommandée de LAMIVUDINE/ZI­DOVUDINE ARROW par voie orale estd'un demi-comprimé le matin et d'un comprimé entier le soir.

Enfants pesant entre 14 kg et 21 kg

La posologie recommandée de lamivudine/zi­dovudine par voie orale est d'undemi-comprimé deux fois par jour.

Le schéma posologique chez les enfants pesant entre 14 et 30 kg estprincipalement basé sur une modélisation pharmacocinétique et s'appuie surles données issues des études cliniques réalisées avec la lamivudine et lazidovudine séparément. Une surexposition pharmacocinétique à la zidovudinepeut survenir ; une surveillance attentive de la sécurité d'emploi est parconséquent justifiée chez ces patients. En cas de survenue d'une intolérancegastro-intestinale chez les patients pesant entre 21 et 30 kg, un autreschéma posologique consistant en un demi-comprimé trois fois par jour, peutêtre administré pour tenter d'améliorer la tolérance.

Les comprimés de lamivudine/zi­dovudine ne doivent pas être utilisés chezles enfants pesant moins de 14 kg, les doses ne pouvant être correctementa­justées au poids de l'enfant. Chez ces patients, la lamivudine et lazidovudine devront être administrées séparément, conformément auxposologies recommandées pour ces médicaments. Pour ces patients, ainsi quepour les patients dans l'incapacité d'avaler des comprimés, la lamivudine etla zidovudine sont disponibles sous forme de solution buvable.

Au cas où une interruption de traitement de l'une des substances actives delamivudine/ zidovudine, ou une réduction de la posologie, s'avèreraitné­cessaire, la lamivudine et la zidovudine sont disponibles séparément sousforme de comprimés/gélules et de solution buvable.

Insuffisance rénale

En cas d'insuffisance rénale, les concentrations de lamivudine et dezidovudine sont augmentées en raison d’une diminution de leur clairance.Aussi, comme leur posologie doit être adaptée, il est recommandéd’ad­ministrer séparément la lamivudine et la zidovudine chez les patientsdont la clairance de la créatinine est inférieure ou égale à 50 ml/min(50 m­l/min), en se référant au Résumé des Caractéristiques du Produit dechacun de ces médicaments.

Insuffisance hépatique

Chez le patient cirrhotique, des données limitées suggèrent qu’uneaccumulation de zidovudine peut apparaître chez les patients insuffisantshé­patiques en raison d’une diminution de la glucuroconjugaison. Chez lespatients avec insuffisance hépatique modérée à sévère, les donnéesmontrent que les paramètres pharmacocinétiques de la lamivudine ne sont passignificati­vement altérés en cas d’atteinte hépatique. Cependant, en casd’insuffisance hépatique sévère, il est recommandé d’administrer­séparément la lamivudine et la zidovudine, en raison d’un éventuelajustement posologique de la zidovudine, en se référant au Résumé desCaractéristiques du Produit de chacun de ces médicaments.

Ajustement posologique recommandé chez les patients présentant unemauvaise tolérance hématologique

Un ajustement posologique de la zidovudine peut se révéler nécessaire chezles patients ayant un taux d’hémoglobine < 9 g/dl (5,59 mmol/l) ou untaux de neutrophiles < 1,0 × 109/l (voir rubriques 4.3 et 4.4). Dans cecas, une diminution de la posologie de la zidovudine est nécessaire etl’administration séparée de la lamivudine et de la zidovudine estrecommandée, en se référant au résumé des caractéristiques de chaquespécialité pharmaceutique.

Sujet âgé

Aucune donnée spécifique n’est disponible. Cependant, chez le sujetâgé, une attention particulière devra être portée sur une éventuellealté­ration de la fonction rénale et des modifications des paramètreshéma­tologiques, liées à l’âge.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité connue aux substances actives ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

L’administration de la zidovudine est contre-indiquée en cas de troubleshémato­logiques sévères : taux de neutrophiles (< 0,75 × 109/l) ou tauxd’hémoglobine (< 7,5 g/dl (soit 4,65 mmol/l). L’utilisation delamivudine/zi­dovudine est donc contre-indiquée chez ces patients (voirrubrique 4.4).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Bien qu’il ait été démontré que l’efficacité virologique d’untraitement antirétroviral réduise sensiblement le risque de transmission duVIH par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut être exclu. Desprécautions doivent être prises conformément aux recommandations nationalesafin de prévenir toute transmission.

Les mises en garde et précautions d’emploi relatives à la lamivudine età la zidovudine sont mentionnées ci-dessous. Aucune mise en garde niprécaution d’emploi complémentaire n’existe pour l’association­lamivudine/zi­dovudine.

Au cas où un ajustement posologique s’avère nécessaire, il estrecommandé d’administrer séparément la lamivudine et la zidovudine (voirrubrique 4.2). Le médecin traitant devra alors se référer au résumé descaractéristiques de chaque spécialité pharmaceutique.

L'utilisation concomitante de stavudine et de zidovudine doit être évitée(voir rubrique 4.5).

Infections opportunistes

L'apparition d'infections opportunistes ou d’autres complications liées àl'évolution de l'infection par le VIH reste possible souslamivudine/zi­dovudine, comme avec les autres traitements antirétroviraux. Unesurveillance clinique adaptée, par un médecin expérimenté dans le traitementde l’infection par le VIH, demeure donc nécessaire.

Effets indésirables hématologiques

Une anémie, une neutropénie ou une leucopénie (généralement secondaireà la neutropénie) peuvent survenir chez les patients traités par lazidovudine. Ces effets indésirables sont plus fréquents aux posologies lesplus élevées de zidovudine (1200–1500 mg/jour) et chez les patients avecinsuffisance médullaire avant le traitement, en particulier à un stade avancéde l’infection par le VIH. Par conséquent, les paramètres hématologiques­devront être surveillés avec soin chez les patients traités parlamivudine/zi­dovudine (voir rubrique 4.3).Ces troubles hématologiques ne sontgénéralement pas observés avant 4 à 6 semaines de traitement. Chez lespatients symptomatiques à un stade avancé de la maladie, il est généralementcon­seillé de réaliser un contrôle hématologique au moins tous les 15 jourspendant le premier trimestre de traitement puis tous les mois.

Chez les patients traités à un stade précoce de la maladie, les effetsindésirables hématologiques sont peu fréquents. Suivant l’état du patient,la surveillance hématologique peut être moins fréquente, mensuelle outrimestrielle, par exemple. En cas d’anémie sévère ou de myélosuppressi­onsurvenant lors du traitement par lamivudine/zi­dovudine, ou en casd’insuffisance médullaire préexistante (taux d’hémoglobine < 9 g/dl(5,59 mmol/l) ou taux de neutrophiles inférieurs à 1,0 × 109/l) (voirrubrique 4.2), une adaptation posologique de la zidovudine peut êtrerecommandée. Dans ce cas, et sachant qu’une adaptation posologique delamivudine/zi­dovudine n’est pas possible, l’administration séparée de lalamivudine et de la zidovudine est recommandée. Le médecin devra alors seréférer au résumé des caractéristiques correspondant à chaque spécialitéphar­maceutique.

Pancréatite

De rares cas de pancréatite ont été observés chez des patients traitéspar la lamivudine ou par la zidovudine. Cependant, les responsabilités­respectives du traitement antirétroviral et de l'évolution de l'infection parle VIH n'ont pas pu être formellement établies. Le traitement parlamivudine/zi­dovudine doit être interrompu immédiatement en cas de signescliniques ou biologiques évocateurs de pancréatite.

Acidose lactique

Une acidose lactique, associée habituellement à une hépatomégalie et àune stéatose hépatique, a été rapportée après administration dezidovudine. Les symptômes précoces (hyperlactatémie symptomatique) incluentdes troubles digestifs bénins (nausées, vomissements et douleurs abdominales),une sensation de malaise général, une perte d'appétit, une perte de poids,des symptômes respiratoires (respiration rapide et/ou profonde) ouneurologiques (incluant un déficit moteur).

L'acidose lactique entraîne une mortalité élevée et peut être associéeà une pancréatite, une insuffisance hépatique ou une insuffisancerénale.

L'acidose lactique apparaît généralement après quelques, voire plusieurs,mois de traitement.

Le traitement par zidovudine devra être interrompu en cas d'hyperlactaté­miesymptomati­que et d’acidose métabolique/lac­tique, d’hépatomégali­eévolutive, ou d’élévation rapide des transaminases.

L’administration de zidovudine se fera avec une prudence particulière cheztous les patients (notamment les femmes obèses) ayant une hépatomégalie, unehépatite ou tout autre facteur de risque connu d’atteinte hépatique etstéatose hépatique (y compris certains médicaments ou l'alcool). Les patientsco-infectés par le virus de l'hépatite C et traités par un interféron-alphaet la ribavirine sont particulièrement exposés.

Les patients à risque élevé devront faire l’objet d’une étroitesurvei­llance.

Dysfonctionnement mitochondrial à la suite d’une expositionin utero

Les analogues nucléos(t)idiques peuvent avoir un impact plus ou moinssévère sur la fonction mitochondriale, l’effet le plus marqué étantobservé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine. Des cas dedysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons noninfectés par le VIH, exposés in utero et/ou en période post-natale à desanalogues nucléosidiques ; il s’agissait majoritairement d’association­scomportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement rapportéssont des atteintes hématologiques (anémie, neutropénie) et des troublesmétabo­liques (hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces effets indésirables ontsouvent été transitoires. Des troubles neurologiques d'apparition tardive ontété rapportés dans de rares cas (hypertonie, convulsions, troubles ducomportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troublesneuro­logiques n'est pas établi à ce jour. Ces données doivent être prises encompte chez tout enfant exposé in utero à des analogues nucléos(t)idiques quiprésentent des manifestations cliniques sévères d’étiologie inconnue, enparticulier des manifestations neurologiques. Ces données ne modifient pas lesrecommandations actuelles nationales quant à l'utilisation d'un traitementanti­rétroviral chez la femme enceinte dans la prévention de la transmissionmaterno-fœtale du VIH.

Lipoatrophie

Le traitement par zidovudine a été associé à une perte de graissesous-cutanée, liée à une toxicité mitochondriale. L'incidence et lasévérité de la lipoatrophie sont liées à une exposition cumulée. Cetteperte de graisse, qui est la plus visible au niveau du visage, des membres etdes fesses, peut être irréversible malgré le passage à un traitement sanszidovudine. Les patients doivent faire l'objet d'un suivi régulier afin dedétecter tout signe évocateur d'une lipoatrophie pendant leur traitement parzidovudine ou par des médicaments contenant de la zidovudine (tels quelamivudine/zi­dovudine et lamivudine/zi­dovudine/abaca­vir). Le traitementpar zidovudine doit être remplacé par un autre traitement en cas de suspicionde développement d’une lipoatrophie.

Poids corporel et paramètres métaboliques

Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et deglucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. Detelles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladieet au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bienétabli dans certains cas qu’il existe un effet du traitement, aucun lienn’est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitementanti­rétroviral.

Le contrôle des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir comptedes recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Lestroubles lipidiques devront être pris en charge en fonction du tableauclinique.

Syndrome de Restauration Immunitaire

Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitairesévère au moment de l’instauration du traitement par associationd’an­tirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infectionsoppor­tunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner desmanifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De tellesréactions ont été observées classiquement au cours des premières semainesou mois suivant l’instauration du traitement par associationd’an­tirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites àcytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/oulocalisées, et les pneumonies à Pneumocystis jiroveci (anciennement connuessous le nom de pneumonies à Pneumocystis carinii). Tout symptôme inflammatoiredoit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Descas d’affections auto-immunes (telle que la maladie de Basedow etl’hépatite auto-immune) ont également été rapportés dans un contexte derestauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté variedavantage, et peut être de plusieurs mois après l'initiation dutraitement.

Atteinte hépatique

Si la lamivudine est utilisée concomitamment pour le traitement del'infection par le VIH et par le virus de l'hépatite B, des informationssup­plémentaires sur l'utilisation de la lamivudine dans le traitement del'hépatite B sont disponibles dans le Résumé des Caractéristiques du Produit(RCP) de lamivudine.

La tolérance et l'efficacité de la zidovudine n'ont pas été établieschez les patients ayant des troubles sous-jacents significatifs de la fonctionhépatique.

Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités parassociation d'antirétroviraux présentent un risque accru de développer desévénements indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals. Encas d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ouC, veuillez consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de cesmédicaments.

Si le traitement par lamivudine/zi­dovudine est interrompu chez des patientsco-infectés par le virus de l'hépatite B, il est recommandé de procéder àune surveillance régulière de la fonction hépatique et des marqueurs de laréplication du VHB pendant 4 mois, l'interruption de la lamivudine pouvantentraîner une exacerbation de l'hépatite.

Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (ycompris une hépatite chronique active) ont, au cours d'un traitement parassociation d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée d'anomalies de lafonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée.Chez ces patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique,l'in­terruption ou l'arrêt du traitement devra être envisagé.

Patients co-infectés par le virus de l'hépatite C

L'utilisation concomitante de ribavirine et de zidovudine n'est pasrecommandée en raison d'un risque accru d'anémie (voir rubrique 4.5).

Ostéonécrose

L’étiologie est considérée comme multifactorielle (incluantl’uti­lisation de corticoïdes, la consommation d’alcool, uneimmunosuppres­sion sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependantdes cas d’ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patientsà un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement parassociation d’antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patientsde solliciter un avis médical s’ils éprouvent des douleurs et desarthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.

LAMIVUDINE/ZI­DOVUDINE ARROW ne doit pas être pris avec un autremédicament contenant de la lamivudine ou un médicament contenant del’emtricitabine

L’association de la lamivudine et de la cladribine n’est pas recommandée(voir rubrique 4.5).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Lamivudine/zi­dovudine est l’association de lamivudine et de zidovudine ;par conséquent, les interactions médicamenteuses identifiées pour chacune deces substances actives considérées individuellement s’appliquent àlamivudine/zi­dovudine. Les études cliniques n’ont pas montréd’interaction cliniquement significative entre la lamivudine et lazidovudine.

La zidovudine est principalement métabolisée parl’UDP-glucuronyltran­sférase (UGT) ; la co-administration d’inducteurs oud’inhibiteurs de l’UGT pourrait modifier l’exposition à la zidovudine. Lalamivudine est excrétée par voie rénale. La sécrétion tubulaire active dela lamivudine dans les urines se fait par l’intermédiaire du système detransport cationique organique (OCT) ; la co-administration de lamivudine etd’inhibiteurs du système OCT ou de médicaments néphrotoxiques peutaugmenter l’exposition à la lamivudine.

La lamivudine et la zidovudine ne sont pas significativement métaboliséspar les enzymes du cytochrome P450 (tels que CYP 34A, CYP 2C9 ou CYP 2D6) etn’ont pas d'action inhibitrice ou inductrice sur ce système enzymatique. Parconséquent, le risque d'interactions avec les antirétroviraux inhibiteurs dela protéase, les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse etles autres médicaments métabolisés par les principales enzymes du cytochromeP450 est faible.

Les études d’interaction ont été réalisées uniquement chez l’adulte.La liste ci-dessous, bien que non exhaustive, est représentative des classesétudiées.

Médicaments par Classe Thérapeutique

Interaction Modification quantitative (%) de la Cmax, l’ASC, la Cmin

(Mécanisme possible)

Recommandation concernant la co-administration

MEDICAMENTS ANTIRETROVIRAUX

Didanosine/La­mivudine

Interaction non étudiée.

Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire.

Didanosine/Zi­dovudine

Interaction non étudiée.

Stavudine/Lami­vudine

Interaction non étudiée.

Association non recommandée.

Stavudine/Zido­vudine

In vitro, une activité anti-VIH antagoniste entre la stavudine et lazidovudine a été observée ; ceci pourrait entraîner une diminution del’efficacité des deux médicaments.

MEDICAMENTS ANTI-INFECTIEUX

Atovaquone/La­mivudine

Interaction non étudiée.

Seules des données limitées étant disponibles, la signification cliniquen'est pas connue.

Atovaquone/Zi­dovudine (750 mg deux fois par jour avec prise denourriture/200 mg trois fois par jour

Zidovudine ASC ↑ 33 %

Atovaquone ASC «

Clarithromyci­ne/Lamivudine

Interaction non étudiée.

Respecter un intervalle d’au moins 2 heures entre la prise de LAMIVUDINE/ZI­DOVUDINE ARROW et celle de clarithromycine.

Clarithromyci­ne/Zidovudine (500 mg deux fois par jour/100 mg toutesles 4h)

Zidovudine ASC ¯ 12 %

Triméthoprime/sul­faméthoxazole (Cotrimoxazole)/La­mivudine (160 mg/800mg une fois par jour pendant 5 jours/dose unique de 300 mg)

Lamivudine : ASC↑ 40 %

Triméthoprime : ASC ↔

Sulfaméthoxazole : ASC ↔

(Inhibition du système de transport cationique organique)

Aucun ajustement de la posologie de LAMIVUDINE/ZI­DOVUDINE ARROW n’estnécessaire, sauf chez les patiens ayant une insuffisance rénale (voirrubrique 4.2).

Les patients chez lesquels l’administration concomitante de cotrimoxazoleest absolument nécessaire doivent faire l'objet d'une surveillance clinique.L’ad­ministration de doses élevées de triméthoprime/ sulfaméthoxazole dansle traitement de la pneumonie à Pneumocystis jirovecii (PCP) et de latoxoplasmose n’a pas été étudiée et doit être évitée.

Triméthoprime/sul­faméthoxazole (Cotrimoxazole)/Zi­dovudine

Interaction non étudiée.

ANTIFONGIQUES

Fluconazole/La­mivudine

Interaction non étudiée.

Seules des données limitées étant disponibles, la signification cliniquen’est pas connue. Surveiller les éventuels signes de toxicité induite par lazidovudine (voir rubrique 4.8).

Fluconazole/Zi­dovudine (400 mg une fois par jour /200 mg trois foispar jour)

Zidovudine ASC ↑ 74 % (inhibition de l’UGT)

ANTIMYCOBACTERIENS

Rifampicine/La­mivudine

Interaction non étudiée

Les données sont insuffisantes pour établir une recommandation­posologique.

Rifampicine/Zi­dovudine (600 mg une fois par jour/200 mg trois foispar jour)

Zidovudine ASC ¯ 48 % (induction de l’UGT)

ANTICONVULSIVANTS

Phénobarbital/La­mivudine

Interaction non étudiée.

Les données sont insuffisantes pour établir une recommandation­posologique.

Phénobarbital/Zi­dovudine

Interaction non étudiée.

Possibilité de légère diminution des concentrations plasmatiques de lazidovudine par induction de l’UGT.

Phénytoïne /Lamivudine

Interaction non étudiée.

Surveiller les concentrations de phénytoïne.

Phénytoïne /Zidovudine

Phénytoïne : ASC↑ ¯

Acide valproïque /Lamivudine

Interaction non étudiée.

Seules des données limitées étant disponibles, la signification cliniquen’est pas connue. Surveiller les éventuels signes de toxicité induite par lazidovudine (voir rubrique 4.8).

Acide valproïque /Zidovudine (250 mg ou 500 mg trois fois par jour/100 mgtrois fois par jour)

Zidovudine ASC↑ 80% (inhibition de l’UGT)

ANTIHISTAMINIQUES (ANTAGONISTES DU RECEPTEUR H1 DE L’HISTAMINE)

Ranitidine/La­mivudine

Interaction non étudiée.

Interaction cliniquement significative peu probable. La ranitidine n’estque partiellement éliminée par le système de transport cationiqueorga­nique rénal.

Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire.

Ranitidine/Zi­dovudine

Interaction non étudiée.

Cimétidine/La­mivudine

Interaction non étudiée.

Interaction cliniquement significative peu probable. La cimétidine n’estque partiellement éliminée par le système de transport cationiqueorga­nique rénal.

Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire.

Cimétidine/Zi­dovudine

Interaction non étudiée.

CYTOTOXIQUES

Cladribine/La­mivudine

Interaction non étudiée.

In vitro, la lamivudine inhibe la phosphorylation intracellulaire de lacladribine, entraînant un risque potentiel de perte d’efficacité de lacladribine en cas d’association de ces deux molécules en pratique clinique.Des données cliniques sont également en faveur d’une possible interactionentre la lamivudine et la cladribine.

Par conséquent, l'utilisation concomitante de lamivudine n’est pasrecommandée (voir rubrique 4.4).

OPIOÏDES

Méthadone/Lami­vudine

Interaction non étudiée.

Seules des données limitées étant disponibles, la signification cliniquen’est pas connue. Surveiller les éventuels signes de toxicité induite par lazidovudine (voir rubrique 4.8).

La nécessité d’ajuster la posologie de la méthadone est peu probablechez la majorité des patients ; une nouvelle titration de la méthadone peutoccasionne­llement s'avérer nécessaire.

Méthadone/Zido­vudine (30 à 90 mg une fois par jour/200 mg toutes les4 heures)

Zidovudine ASC ↑ 43%

Méthadone ASC «

URICOSURIQUES

Probénécide /Lamivudine

Interaction non étudiée.

Probénécide /Zidovudine (500 mg quatre fois par jour/2 mg/kg trois foispar jour)

Zidovudine ASC ↑ 106% (inhibition de l’UGT)

Seules des données limitées étant disponibles, la signification cliniquen’est pas connue. Surveiller les éventuels signes de toxicité induite par lazidovudine (voir rubrique 4.8).

Abréviations : ↑ = augmentation ; ¯ = diminution ; « = pas de changementsig­nificatif ; ASC=aire sous la courbe de la concentration en fonction du temps; Cmax = concentration maximale observée ; CL/F=clairance orale apparente.

Une aggravation de l’anémie due à la ribavirine a été rapportéelorsque la zidovudine fait partie du traitement de l’infection par le VIH,bien que le mécanisme exact reste à élucider. L’utilisation concomitante dela ribavirine et de la zidovudine n’est pas recommandée en raison d’uneaugmentation du risque d’anémie (voir rubrique 4.4). Il doit être envisagéde remplacer la zidovudine au sein de la combinaison d’antirétrovi­rauxutilisée pour le traitement, si elle fait déjà partie du traitement del’infection par le VIH. Ceci s’avère particulièrement important chez lespatients ayant des antécédents connus d'anémie induite par la zidovudine.

L’administration concomitante, en particulier lors d’un traitementd’at­taque, de médicaments potentiellement néphrotoxiques oumyélosuppresseurs (tels que pentamidine par voie générale, dapsone,pyrimét­hamine, cotrimoxazole, amphotéricine, flucytosine, ganciclovir,in­terféron, vincristine, vinblastine et doxorubicine) peut égalementaccroître le risque de survenue d’effets indésirables liés à lazidovudine. Dans le cas où un traitement concomitant par Lamivudine /Zidovudineet l’un de ces médicaments s'avère nécessaire, une surveillance attentivede la fonction rénale et des paramètres hématologiques devra être instauréeet, si besoin, la dose de l’un ou de plusieurs de ces médicaments devra êtreréduite.

Des données limitées issues des essais cliniques n’indiquent pasd’augmentation significative du risque d’effets indésirables liés à lazidovudine co-administrée avec le cotrimoxazole (voir ci-dessus lesinformations sur les interactions liées à la lamivudine et au cotrimoxazole),la pentimidine en aérosol, la pyriméthadine et l'aciclovir aux dosesutilisées en prophylaxie.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

En règle générale, l’utilisation des antirétroviraux pour traiterl'infection par le VIH chez les femmes enceintes, et par conséquent réduire lerisque de transmission verticale du VIH chez le nourrisson, nécessite deprendre en compte les données obtenues chez l'animal ainsi que l’expériencecli­nique acquise avec les antirétroviraux chez les femmes enceintes. Dans lecas présent, l'utilisation de la zidovudine chez les femmes enceintes, suiviedu traitement des nouveau-nés, réduit significativement le taux detransmission materno-fœtale du VIH. Un nombre important de données chez lafemme enceinte prenant de la lamivudine ou de la zidovudine n’a pas mis enévidence d’effet malformatif (données issues de plus de 3000 grossesse­sexposées à chacune de ces substances actives au cours du premier trimestre,parmi lesquelles plus de 2000 grossesses ont été exposées à la fois à lalamivudine et à la zidovudine). Sur la base du nombre important de donnéesdisponibles, le risque malformatif est peu probable dans l’espècehumaine.

Les substances actives de lamivudine/zi­dovudine peuvent inhiber laréplication cellulaire de l’ADN et la zidovudine a montré un effetcarcinogène transplacentaire dans une étude chez l’animal (voir rubrique5.3). La pertinence clinique de ces résultats est inconnue.

Dans le cas d'une grossesse survenant chez une patiente co-infectée par levirus de l’hépatite B et traitée par un médicament contenant de lalamivudine tel que lamivudine/zi­dovudine, la possibilité d'une récidive del'hépatite à l'arrêt de la lamivudine devra être prise enconsidération.

Dysfonctionnement mitochondrial : il a été démontré que les analoguesnuclé­osidiques ou nucléotidiques entraînent, in vitro et in vivo, desatteintes mitochondriales plus ou moins sévères. Des cas de dysfonctionne­mentmitochondri­al ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIHet exposés in utero et/ou en période post-natale à des analoguesnuclé­osidiques (voir rubrique 4.4).

Allaitement

La lamivudine et la zidovudine sont toutes deux excrétées dans le laitmaternel à des concentrations analogues à celles obtenues dans le sérum.

Les données issues de plus de 200 paires „mère/enfant“ traitées pourle VIH indiquent que les concentrations sériques de lamivudine chez lesnourrissons allaités par une mère traitée pour le VIH sont très faibles(< 4 % des concentrations sériques de la mère), et diminuentprogres­sivement jusqu'à être indétectables lorsque les nourrissons allaitésatteignent l'âge de 24 semaines. Aucune donnée n'est disponible concernantl'in­nocuité de la lamivudine administrée à des nourrissons de moins detrois mois.

Après l’administration d’une dose unique de 200 mg de zidovudine à desfemmes infectées par le

VIH, la concentration moyenne de zidovudine était similaire dans le laitmaternel et dans le sérum.

Quelles que soient les circonstances, il est recommandé aux mèresinfectées par le VIH de ne pas allaiter leur enfant afin d’éviter latransmission post-natale du VIH.

Fertilité

Aucun effet délétère de la zidovudine et de la lamivudine sur lafécondité n’a été mis en évidence dans les études réalisées chez lerat mâle et femelle. Aucune donnée n’est disponible quant à leur effet surla fécondité chez la femme.

Chez l’homme, la zidovudine s’est révélée sans effet sur le nombre, lamorphologie et la mobilité des spermatozoïdes.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Aucune étude n'est disponible concernant les effets delamivudine/zi­dovudine sur l’aptitude à conduire des véhicules et àutiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Des effets indésirables ont été rapportés lors du traitement del'infection par le VIH avec la lamivudine et la zidovudine, pris séparément ouen association. Pour la plupart, les responsabilités respectives de lalamivudine, de la zidovudine, des nombreux autres médicaments utilisés et del'infection par le VIH, n’ont pu être formellement déterminées.

Lamivudine/zi­dovudine résulte de l’association de la lamivudine et de lazidovudine. La nature et la sévérité des effets indésirables associés àchacun des constituants de Lamivudine/zi­dovudine sont donc prévisibles.Aucune toxicité additionnelle n’a été observée après administration­concomitante des deux produits.

Des cas d’acidose lactique, parfois fatale, associée habituellement à unehépatomégalie importante et à une stéatose hépatique, ont été observésaprès administration de zidovudine (voir rubrique 4.4).

Le traitement par zidovudine a été associé à une perte de graissesous-cutanée qui est la plus visible au niveau du visage, des membres et desfesses. Les patients traités par lamivudine/zi­dovudine doivent êtrefréquemment examinés et questionnés afin de détecter tout signe évocateurd'une lipoatrophie. En cas de développement avéré de lipoatrophie, letraitement par ne doit pas être poursuivi (voir rubrique 4.4).

Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et deglucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voirrubrique 4.4).

Syndrome de restauration immunitaire

Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitairesévère au moment de l’instauration du traitement par une associationd’an­tirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infectionsoppor­tunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire (voir rubrique4.4). Des cas d’affections auto-immunes (telle que la maladie de Basedow etl’hépatite auto-immune) ont également été rapportés dans un contexte derestauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté variedavantage, et ces évènements peuvent survenir plusieurs mois aprèsl'initiation du traitement (voir rubrique 4.4).

Des cas d’ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez despatients présentant des facteurs de risque connus, un stade avancé de lamaladie liée au VIH ou un traitement par association d’antirétroviraux aulong cours. Leur fréquence de survenue n’est pas connue (voirrubrique 4.4).

LAMIVUDINE

Les effets indésirables considérés comme pouvant être imputables autraitement sont listés ci-dessous par classe organe et par fréquence absolue.Les fréquences sont définies selon les catégories suivantes : très fréquent(≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 à< 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000) et très rare (<1/10 000). Au sein de chaque catégorie, les effets indésirables sontprésentés par ordre décroissant de gravité.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Peu fréquent : neutropénie et anémie (toutes deux parfois sévères),throm­bocytopénie.

Très rare : aplasie érythrocytaire.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très rare : acidose lactique

Affections du système nerveux

Fréquent : céphalées, insomnie.

Très rare : neuropathie périphérique (ou paresthésies).

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent : toux, symptômes au niveau nasal.

Affections gastro-intestinales

Fréquent : nausées, vomissements, douleur ou crampes abdominales,di­arrhée.

Rare : pancréatite, élévation de l’amylasémie.

Affections hépatobiliaires

Peu fréquent : élévation transitoire des enzymes hépatiques(ASAT, A­LAT).

Rare : hépatite.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent : éruption cutanée, alopécie.

Rare : angioedème.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent : arthralgies, troubles musculaires.

Rare : rhabdomyolyse.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquent : fatigue, malaise, fièvre.

ZIDOVUDINE

Le profil des effets indésirables semble comparable chez l’adulte et chezl’adolescent. Les effets indésirables les plus sévères sont : anémie(pouvant nécessiter des transfusions), neutropénie et leucopénie. Ces effetssont plus fréquents aux posologies élevées (1200 à 1 500 mg/j) et chezles patients à un stade avancé de la maladie (spécialement chez les patientsprésentant une insuffisance médullaire avant traitement), et particulièremen­tchez les sujets ayant un taux de lymphocytes CD4 inférieur à 100/mm3 (voirrubrique 4.4).

L'incidence des neutropénies est également supérieure chez les sujetsayant de faibles taux de neutrophiles, d'hémoglobine et de vitamine B12 àl'initiation du traitement par la zidovudine.

Les effets indésirables considérés comme pouvant être imputables autraitement sont listés ci-dessous par classe organe et par fréquence absolue.Les fréquences sont définies selon les catégories suivantes : très fréquent(≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 à< 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000) et très rare (<1/10 000). Au sein de chaque catégorie, les effets indésirables sontprésentés par ordre décroissant de gravité.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquent : anémie, neutropénie et leucopénie.

Peu fréquent : thrombocytopénie et pancytopénie (avec hypoplasiemédu­llaire).

Rare : aplasie érythrocytaire.

Très rare : anémie aplasique.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Rare : acidose lactique en l’absence d’hypoxémie, anorexie.

Affections psychiatriques

Rare : anxiété et dépression.

Affections du système nerveux

Très fréquent : céphalées.

Fréquent : vertiges.

Rare : insomnie, paresthésies, somnolence, baisse de l’acuitéintellec­tuelle, convulsions.

Affections cardiaques

Rare : cardiomyopathie.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquent : dyspnée.

Rare : toux.

Affections gastro-intestinales

Très fréquent : nausées.

Fréquent : vomissements, douleur abdominale et diarrhée.

Peu fréquent : flatulences.

Rare : pigmentation de la muqueuse buccale, altération du goût etdyspepsie, pancréatite.

Affections hépatobiliaires

Fréquent : élévation des enzymes hépatiques et de la bilirubinémie.

Rare : anomalies hépatiques telles qu’hépatomégalie sévère avecstéatose.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent : éruption cutanée et prurit.

Rare : pigmentation des ongles et de la peau, urticaire et sueurs.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent : myalgies.

Peu fréquent : myopathie.

Affections du rein et des voies urinaires

Rare : pollakiurie.

Affections des organes de reproduction et du sein

Rare : gynécomastie.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquent : malaise.

Peu fréquent : fièvre, douleur généralisée et asthénie.

Rare : frissons, douleur thoracique et syndrome pseudo-grippal.

Les données disponibles des essais contrôlés contre placebo et des essaisen ouvert montrent que l’incidence des nausées et des autres événementsindé­sirables fréquemment rapportés décroît progressivement, au cours despremières semaines de traitement par la zidovudine.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Peu de cas de surdosage ont été rapportés à ce jour pourlamivudine/zi­dovudine. Excepté les effets indésirables préalablementmen­tionnés, aucun symptôme ou signe spécifique n’a été identifié suiteà un surdosage aigu à la zidovudine ou à la lamivudine. Aucun décès n’estsurvenu et l'évolution a toujours été favorable.

En cas de surdosage, une surveillance médicale avec un éventuel traitementsym­ptomatique est nécessaire (voir rubrique 4.8). La lamivudine étantdialysable, une hémodialyse continue peut être réalisée en cas de surdosage,bien que cela n’ait pas été étudié. L’hémodialyse et la dialysepéritonéale semblent n’avoir qu’un effet limité sur l’élimination dela zidovudine, mais facilite l’élimination du métabolite glucuroconjugu­é.Pour plus de détails, il est conseillé de se référer à chacun des résumésdes caractéristiques du produit concernant la lamivudine et la zidovudine.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : antiviraux pour le traitement desinfections par le VIH, associations d'antirétroviraux, code ATC : J05AR01.

La lamivudine et la zidovudine sont des analogues nucléosidiques actifs surle VIH. La lamivudine est également active sur le Virus de l’Hépatite B(VHB). Au niveau intracellulaire, la lamivudine et la zidovudine sontmétabolisées respectivement en lamivudine 5’-triphosphate (TP) et zidovudine5’-TP, dérivés actifs qui agissent principalement par arrêt del’élongation de la chaîne d’ADN au niveau de la transcriptase inverse duVIH. In vitro, la lamivudine 5’-triphosphate et la zidovudine5’-triphosphate présentent une activité inhibitrice sélective sur laréplication des virus VIH-1 et VIH-2 ; la lamivudine est également active surles souches cliniques de VIH résistantes à la zidovudine. Aucun effetantagoniste n’a été observé in vitro avec la lamivudine et les autresmédicaments antirétroviraux testés (abacavir, didanosine et névirapine).Aucun effet antagoniste n’a été observé in vitro avec la zidovudine et lesautres médicaments antirétroviraux testés (abacavir, didanosine etinterférons-alpha). La résistance du VIH-1 à la lamivudine résulte del’apparition de la mutation M184V proche du site actif de la transcriptase­inverse virale. Cette mutation apparaît aussi bien in vitro que chez lespatients infectés par le VIH-1 et recevant un traitement antirétroviral­contenant de la lamivudine. Les mutants M184V montrent une importante réductionde la sensibilité à la lamivudine et une diminution de leur capacité deréplication virale in vitro. Des études in vitro ont montré que des souchesrésistantes à la zidovudine peuvent redevenir sensibles à celle-cilorsqu'elles ont acquis simultanément une résistance à la lamivudine. Lapertinence clinique de ces résultats n'est cependant pas bien définie.

Des donnés in vitro suggèrent que le maintien de la lamivudine dans untraitement anti-rétroviral, malgré l’émergence de la mutation M184V,permettrait d’obtenir une activité anti-rétrovirale résiduelle(pro­bablement liée à une réduction de la capacité réplicative du virus). Lapertinence clinique de ces observations n'a pas été établie. En effet, lesdonnées cliniques disponibles sont très limitées et ne permettent pas detirer de conclusion fiable. Dans tous les cas, l’utilisation d’INTIs actifssur le virus est toujours préférable au maintien du traitement par lamivudine.Par conséquent, la poursuite du traitement par lamivudine malgrél’émergence de la mutation M184V ne devra être envisagée que dans les casoù aucun autre INTI actif n'est disponible.

Les résistances croisées induites par la mutation M184V de la transcriptase­inverse se limitent aux agents antirétroviraux de la classe des inhibiteursnu­cléosidiques. La zidovudine et la stavudine conservent leur activitéantiré­trovirale sur les virus VIH-1 résistants à la lamivudine. L'abacavirconserve son activité antirétrovirale sur les virus VIH-1 résistants à lalamivudine, porteurs de la mutation M184V uniquement. Les mutants M184V de latranscriptase inverse montrent une diminution de la sensibilité à ladidanosine d'un facteur inférieur à 4 ; la signification clinique de cesdonnées est inconnue. Les tests de sensibilité in vitro ne sont passtandardisés et les résultats peuvent varier en fonction de facteursmétho­dologiques.

In vitro, la lamivudine présente une faible cytotoxicité sur leslymphocytes du sang circulant, sur les lymphocytes et monocytes-macrophages enlignée cellulaire continue et sur diverses cellules souches médullaires. Larésistance aux analogues de la thymidine (dont la zidovudine fait partie) estbien caractérisée et résulte de l'accumulation de mutations spécifiquessuc­cessives (pouvant aller jusqu'à 6) au niveau des codons 41, 67, 70, 210,215 et 219 de la transcriptase inverse du VIH. Les virus acquièrent unerésistance phénotypique aux analogues de la thymidine du fait de l'associationde mutations au niveau des codons 41 et 215 ou par l'accumulation d'au moins4 de ces 6 mutations. Ces mutations de résistance aux analogues de lathymidine n'entraînent pas, à elles seules, une forte résistance croisée auxautres nucléosidiques, ce qui autorise l’utilisation ultérieure den’importe quel autre inhibiteur de la transcriptase inverse disponible sur lemarché.

Deux profils de mutations induisant des résistances à plusieursmédi­caments, le premier caractérisé par des mutations au niveau des codons62, 75, 77, 116 et 151 de la transcriptase inverse du VIH et le secondimpliquant une mutation T69S avec insertion de six paires de bases à la mêmeposition, entraînent une résistance phénotypique à l'AZT ainsi qu'aux autresINTI disponibles sur le marché ; ces deux profils de résistance à plusieursanalogues nucléosidiques ont pour conséquence de limiter fortement le choixdes futures options thérapeutiques.

Expérience clinique

Au cours des essais cliniques, il a été démontré que l’association dela lamivudine à la zidovudine diminue la charge virale VIH-1 et augmente letaux de lymphocytes CD4. Les données d’évolution clinique de la maladiemontrent que la lamivudine associée à la zidovudine diminue de façonsignificative le risque de progression de la maladie et le taux demortalité.

La lamivudine et la zidovudine ont été largement utilisées dans lesthérapies antirétrovirales en association à d'autres agents antirétrovirauxde la même classe (INTI) ou d'autres classes (IP, inhibiteurs nonnucléosidiques de la transcriptase inverse).

Les traitements associant plusieurs médicaments antirétroviraux dont lalamivudine se sont montrés efficaces chez les patients non préalablementtra­ités par antirétroviral ainsi que chez les patients porteurs de virus avecune mutation M184V.

Des études cliniques ont montré que la lamivudine associée à lazidovudine retarde l'émergence des souches résistantes à la zidovudine chezles personnes sans traitement antirétroviral préalable. Chez les sujetstraités par lamivudine et zidovudine, co-administrées ou non à d'autrestraitements antirétroviraux, et déjà porteurs de virus avec une mutationM184V, l'apparition des mutations à l'origine de résistances à la zidovudineet la stavudine a également été retardée (TAMs : Thymidine AnalogueMutations).

La relation entre la sensibilité in vitro du VIH à l’association­lamivudine/zi­dovudine et la réponse clinique au traitement est encore àl’étude.

La lamivudine à une posologie de 100 mg en une prise par jour s'estmontrée efficace chez l'adulte pour le traitement de l'infection chronique parle virus de l'hépatite B (pour plus de renseignements concernant les étudescliniques, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit delamivudine). Cependant, pour le traitement de l'infection par le VIH, seule uneposologie de 300 mg par jour (en association avec d'autres médicamentsan­tirétroviraux) s'est montrée efficace.

La lamivudine n'a pas été spécifiquement étudiée chez les patientsco-infectés par le VIH et le VHB.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

La lamivudine et la zidovudine sont bien absorbées au niveau du tractusgastro-intestinal. Chez l’adulte, la biodisponibilité de la lamivudineadmi­nistrée par voie orale est comprise entre 80 et 85 %, et celle de lazidovudine entre 60 et 70 %.

Une étude a comparé la bioéquivalence entre lamivudine/zi­dovudine aveclamivudine 150 mg comprimé et zidovudine 300 mg comprimé prissimultanément. L’effet de la prise de nourriture sur le taux et la vitessed’absorption a aussi été étudié. Une bioéquivalence a été démontréeentre lamivudine/zi­dovudine et lamivudine 150 mg et zidovudine 300 mgdonnés séparément chez le sujet à jeun.

Suite à l’administration d'une dose unique lamivudine/zi­dovudine à desvolontaires sains, les valeurs moyennes de Cmax de la lamivudine et de lazidovudine sont respectivement de 1,6 μg/ml (coefficient de variation / CV :32 %) et 2,0 μg/ml (CV : 40 %), et les valeurs correspondantes de l'AireSous la Courbe (ASC) de 6,1 μg.h/ml (CV : 20 %) et 2,4 μg.h/ml (CV :29 %). Les valeurs médianes de Tmax mesurées pour la lamivudine et lazidovudine sont respectivement de 0,75 h (0,50 – 2,00) et de 0,50 h(0,25 – 2,00). Le taux d’absorption (Aire Sous Courbe : ASC∞) de lalamivudine et de la zidovudine ainsi que les estimations de leur demi-vie aprèsadministration de lamivudine/zi­dovudine chez le sujet non à jeun sontsimilaires aux données mesurées chez le sujet à jeun, bien que la vitessed’absorption (Cmax, Tmax) soit légèrement ralentie. En conséquence,la­mivudine/zido­vudine peut être administré en dehors ou au coursdes repas.

Il n'est pas attendu d'impact sur la qualité pharmaceutique, ni parconséquent de modification de l'effet clinique, suite à l'administration decomprimés écrasés et mélangés à une petite quantité de nourrituresemi-solide ou de liquide. Cette conclusion est basée sur les donnéesphysicochi­miques et pharmacocinétiques, en supposant que le patient ingèreimmédiatement la totalité du comprimé écrasé.

Distribution

Après injection intraveineuse de lamivudine et de zidovudine, le volumemoyen de distribution est de respectivement 1,3 l/kg et 1,6 l/kg. Aux dosesthérapeu­tiques, la lamivudine présente une pharmacocinétique linéaire. Laliaison de la lamivudine à l’albumine plasmatique est faible (< 36 % deliaison à l’albumine sérique, in vitro). La liaison de la zidovudine auxprotéines plasmatiques est de 34 à 38 %. Des interactions mettant en jeu undéplacement des sites de liaison sont peu probables avecLamivudine/Zi­dovudine.

Un certain nombre d’observations montre que la lamivudine et la zidovudinetra­versent la barrière hémato-méningée et diffusent dans le liquidecéphalo-rachidien (LCR). Deux à quatre heures après administration orale, lerapport moyen des concentrations LCR/sérum de la lamivudine et de la zidovudineest respectivement d’environ 0,12 et 0,50. La relation entre l’importanceréelle de la pénétration de la lamivudine dans le SNC et un bénéficeclinique n’est pas connue.

Biotransformation

La lamivudine est peu métabolisée. Elle est essentiellement éliminée parexcrétion rénale sous forme inchangée. La possibilité d’interaction­smétaboliques médicamenteuses avec la lamivudine est faible en raison d’unmétabolisme hépatique limité (5–10 %) et d’un faible taux de liaisonprotéique.

Le composé 5’-glucuroconjugué de la zidovudine est le principalmétabolite retrouvé au niveau plasmatique et urinaire. Il représente environ50 à 80 % de la dose administrée et excrétée par voie rénale. Un autremétabolite de la zidovudine, le 3’-amino 3’-déoxythymidine (AMT), a étéidentifié après administration par voie intraveineuse.

Elimination

La demi-vie d’élimination de la lamivudine est comprise entre 5 et7 heures. La clairance systémique moyenne de la lamivudine est d’environ0,32 l/h/­kg, avec une élimination essentiellement rénale (> 70 %) par lesystème de transport cationique. Des études chez l’insuffisant rénal ontmontré que l’élimination de la lamivudine était altérée en casd’atteinte de la fonction rénale. La posologie doit être diminuée chez lespatients ayant une clairance de la créatinine ≤ 50 ml/min (voirrubrique 4.2).

Après administration intraveineuse de la zidovudine, la demi-vie terminalemoyenne est de 1,1 heure et la clairance systémique moyenne est de1,6 l/h/kg. La clairance rénale de la zidovudine est de l’ordre de0,34 l/h/kg, indiquant une filtration glomérulaire et un mécanisme desécrétion tubulaire active au niveau rénal. Les concentrations de zidovudinesont augmentées chez les patients présentant une insuffisance rénalesévère.

Pharmacocinétique chez l'enfant

Chez les enfants âgés de plus de 5–6 mois, le profil pharmacocinétiquede la zidovudine est similaire à celui observé chez l'adulte. La zidovudineest bien absorbée au niveau intestinal et, à tous les niveaux de posologieétudiés chez l'adulte et l'enfant, la biodisponibilité était comprise entre60–74 % avec une moyenne de 65 %. Les valeurs de Cssmax étaient de 4,45 μM(1,19 μg/ml) après administration d'une dose de 120 mg de zidovudine (ensolution)/m2 de surface corporelle, et de 7,7 μM (2,06 μg/ml) à laposologie de 180 mg/m2 de surface corporelle. Des doses de 180 mg/m2 desurface corporelle administrées quatre fois par jour chez l'enfant permettentd'obtenir une exposition systémique similaire (ASC24h : 40,0 μM.h ou10,7 μg.h/ml) à celle de doses de 200 mg administrées six fois par jourchez l'adulte (40,7 μM.h ou 10,9 μg.h/ml).

Chez 6 enfants infectés par le VIH, âgés de 2 à 13 ans, lesparamètres pharmacocinétiques plasmatiques de la zidovudine ont étéévalués alors que les patients recevaient une dose de zidovudine de 120 mg/m2trois fois par jour, puis de nouveau, après passage à une posologie de180 mg/m2 deux fois par jour. Les expositions systémiques (ASC journalière etCmax) plasmatiques avec le schéma posologique en deux prises par jour étaientéquivalentes à celles obtenues avec la même dose totale journalière, maisadministrée en trois prises par jour [Bergshoeff, 2004].

En général, la pharmacocinétique de la lamivudine chez les enfants estcomparable à celle observée chez les adultes. Cependant, la biodisponibili­téabsolue était réduite à approximativement 55–65 % chez les enfants âgésde moins de 12 ans. De plus, la clairance systémique était supérieure chezles enfants plus jeunes, et diminuait avec l'âge, pour atteindre vers l'âge de12 ans des valeurs proches de celles chez l'adulte. En raison de cesdifférences, la posologie recommandée de lamivudine chez les enfants (âgésde plus de trois mois et pesant moins de 30 kg) est de 4 mg/kg deux fois parjour. Cette posologie permettra d'atteindre une valeur moyenne d'ASC0–12allant approximativement de 3 800 à 5 300 ng.h/ml. Des résultats récentsmontrent que, chez l'enfant de moins de 6 ans, l'exposition peut être réduited'environ 30 % comparé aux autres tranches d'âge. Des donnéescomplé­mentaires liées à cette problématique sont attendues. Pour le moment,les données disponibles ne suggèrent pas que la lamivudine soit moins efficacedans cette tranche d'âge.

Pharmacocinétique pendant la grossesse

Les paramètres pharmacocinétiques de la lamivudine et de la zidovudine sontsimilaires à ceux des femmes non enceintes.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les principaux effets biologiques, cliniquement significatifs, observésaprès administration de l’association de la lamivudine et de la zidovudineont été : anémie, neutropénie et leucopénie.

Mutagénicité et carcinogénicité

La lamivudine et la zidovudine ne se sont pas avérées mutagènes dans lestests bactériologiques, mais, comme d'autres analogues nucléosidiques, ontmontré une inhibition de la réplication cellulaire de l’ADN dans des testsde cytogénicité in vitro sur des cellules de mammifères tel que le test dulymphome de souris.

La lamivudine n'est pas génotoxique in vivo aux posologies permettantd'obtenir des concentrations plasmatiques 40 à 50 fois supérieures à cellesqui peuvent être atteintes chez l'Homme. Un effet clastogène a été observéin vivo avec la zidovudine lors du test du micronucléus chez la souris, aprèsadministration orale de doses répétées. Un nombre important de cassureschromo­somiques a été également observé au niveau des lymphocytes circulantde patients atteints de SIDA et traités par la zidovudine.

Une étude pilote a démontré que la zidovudine est incorporée à l'ADNnucléaire des leucocytes chez les sujets adultes, y compris les femmesenceintes, recevant de la zidovudine pour le traitement de l'infection par leVIH-1 ou pour la prévention de la transmission materno-fœtale. La zidovudineest également incorporée à l'ADN des leucocytes du sang de cordon desnouveau-nés dont les mères étaient traitées par la zidovudine. Une étude degénotoxicité transplacentaire réalisée chez le singe a comparé lazidovudine seule par rapport à l'association zidovudine-lamivudine, avec uneexposition comparable à l’homme. Chez les fœtus exposés in utero àl'association, cette étude a démontré une incorporation des analoguesnuclé­osidiques à l'ADN plus importante dans divers organes du fœtus ainsiqu'un nombre plus important de raccourcissements des télomères, par rapport àceux exposés uniquement à la zidovudine. La signification clinique de cesrésultats n’est pas connue.

Le potentiel carcinogène de l’association lamivudine-zidovudine n’a pasété testé.

Au cours des études de carcinogénicité à long terme réalisées chez lerat et la souris après administration orale de lamivudine, aucun potentielcarci­nogène n’a été mis en évidence.

Dans les études de carcinogenèse réalisées chez la souris et le rataprès administration orale de zidovudine, des tumeurs épithéliales vaginalesd'ap­parition tardive ont été observées. Une étude de cancérogenèse­intravaginale a été réalisée ultérieurement et a confirmé l'hypothèseselon laquelle les tumeurs vaginales étaient le résultat d'une expositionlocale, à long terme, de l'épithélium vaginal du rongeur à desconcentrations élevées de zidovudine non métabolisée dans l'urine. Aucuneautre tumeur liée à la zidovudine n’a été observée chez les animauxmâles ou femelles des deux espèces.

Deux études supplémentaires de carcinogenèse transplacentaire ont étéréalisées chez la souris. Dans une étude réalisée par l’US NationalCancer Institute, la zidovudine a été administrée aux doses maximalestolérées à des souris gravides du 12ème au 18ème jour de gestation. Un anaprès la naissance, on a observé une incidence accrue de tumeurs pulmonaires,hé­patiques et de l'appareil reproducteur femelle chez les souriceaux exposésà la plus forte dose (420 mg/kg de poids corporel, à terme).

Dans une seconde étude, la zidovudine a été administrée à des doses ≤40 mg/kg à des souris pendant 24 mois, l'exposition débutant avant lanaissance, au 10ème jour de gestation. Des tumeurs épithéliales vaginalesd'ap­parition tardive ont été observées avec une incidence et une périoded'apparition semblables à celles de l'étude de carcinogenèse orale standard.La seconde étude ne fournit ainsi aucune preuve d’une activité cancérigènetran­splacentaire de la zidovudine.

Bien que la pertinence clinique de ces résultats soit inconnue, ces donnéessuggèrent que le bénéfice clinique potentiel attendu l’emporte sur lerisque carcinogène chez l’Homme.

Les études toxicologiques de reproduction ont permis de démontrer que lalamivudine pouvait induire une augmentation de la létalité embryonnaireprécoce chez la lapine suite à une exposition systémique relativement faibleet comparable à celle obtenue chez l’homme. Ceci n’a pas été observéchez le rat, même après une exposition systémique très élevée. Des effetssimilaires ont été observés chez ces deux espèces avec la zidovudine,uni­quement après une exposition systémique très élevée. Aucun signe detératogénicité n’est apparu lors des études réalisées chez l’animalavec la lamivudine. La zidovudine administrée à des doses materno-toxiqueschez des rats femelles pendant la période d’organogenèse a montré uneaugmentation de la fréquence des malformations fœtales. Aucune preuve del’augmentation de la fréquence d’anomalies fœtales n’a été observéeaux doses plus faibles.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau du comprimé : cellulose microcristalline, glycolate d’amidon demaïs (type A), silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

Pelliculage du comprimé : hypromellose (E464), dioxyde de titane (E171),macrogol 400, polysorbate 80.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

4 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

LAMIVUDINE/ZI­DOVUDINE ARROW 150 mg/300 mg, comprimé pelliculé sécablese présente sous plaquettes (PVC/PVdC-Aluminium) et sous flacons PEHD avec unbouchon en polypropylène.

Présentations :

60 et 180 comprimés pelliculés sécables sous plaquettes.

60 comprimés pelliculés sécables sous flacons PEHD.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ARROW GENERIQUES

26 AVENUE TONY GARNIER

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 300 828 1 2 : 60 comprimés sous plaquettes(PVC/PVdC-Aluminium)

· 34009 300 828 2 9 : 60 comprimés en flacon (PEHD)

· 34009 550 623 5 6 : 180 comprimés sous plaquettes(PVC/PVdC-Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

{JJ mois AAAA}

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

{JJ mois AAAA}

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Prescription initiale hospitalière annuelle. Renouvellement nonrestreint.

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