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LERCANIDIPINE TEVA SANTE 10 mg, comprimé pelliculé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - LERCANIDIPINE TEVA SANTE 10 mg, comprimé pelliculé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

LERCANIDIPINE TEVA SANTE 10 mg, comprimé pelliculé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate delercanidipi­ne...........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....10,00 mg

Equivalant àlercanidipine­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...........9,4 mg

Pour un comprimé pelliculé sécable.

Excipients à effet notoire : chaque comprimé contient 30 mg de lactosemonohydraté (équivalant à 28,5 mg de lactose anhydre) et 0,27 mg de laquealuminique de tartrazine (E102).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé sécable.

Comprimé pelliculé rond, convexe, jaune à jaune foncé, gravé « 10 »sur une face et comportant une barre de sécabilité sur l’autre face.

Le comprimé peut être divisé en doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

La lercanidipine est indiquée dans le traitement de l’hypertensio­nartérielle essentielle légère à modérée.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La posologie recommandée est de 10 mg par voie orale une fois par jour aumoins 15 minutes avant les repas. La dose peut être augmentée si nécessairejusqu'à 20 mg selon la réponse individuelle du patient.

L’adaptation posologique doit être progressive car l’effetantihy­pertenseur maximal peut apparaître après environ 2 semaines.

En cas de contrôle tensionnel insuffisant en monothérapie, il pourra êtreassocié à la lercanidipine un bêta-bloquant (aténolol), un diurétique(hy­drochlorothia­zide) ou un inhibiteur de l’enzyme de conversion del’angiotensine (captopril ou énalapril).

Comme la courbe dose-réponse se termine en plateau aux doses comprises entre20 et 30 mg, il est peu probable d’augmenter l’efficacité par de plusfortes doses alors que les effets indésirables peuvent augmenter.

Sujets âgés

Bien que les données pharmacocinétique et l’expérience cliniqueindiquent qu'il n'est pas nécessaire d'ajuster la posologie quotidienne, unesurveillance particulière à l’instauration du traitement chez les sujetsâgés doit être effectuée.

Population pédiatrique

En l’absence d’expérience clinique chez les patients de moins de18 ans, l’utilisation chez l’enfant n’est pas recommandéeac­tuellement.

Patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique

Une attention particulière est requise à l’instauration du traitementchez les patients souffrant d’insuffisance rénale ou hépatique légère àmodérée. Bien que le schéma posologique habituel recommandé puisse êtretoléré par ces patients, une augmentation de la dose quotidienne à 20 mgdoit être envisagée avec prudence. L’effet antihypertenseur peut êtreaccentué chez les patients insuffisants hépatiques et un ajustement de laposologie doit être envisagé en conséquence.

La lercanidipine ne doit pas être utilisée chezles patients souffrantd’in­suffisance hépatique ou rénale sévère (débit de filtrationglo­mérulaire < 30 mL/min) (voir rubrique 4.3).

Mode d’administration

Voie orale.

Le comprimé doit être avalé avec une quantité suffisante de liquide (parexemple, un verre d’eau).

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active, aux dihydropyridines ou à l'undes excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Grossesse et allaitement.

· Femmes en âge de procréer en l’absence de contraception efficace.

· Obstruction de la voie d'éjection ventriculaire gauche.

· Insuffisance cardiaque congestive non traitée.

· Angor instable.

· Insuffisance rénale ou hépatique sévère.

· Infarctus du myocarde datant de moins d'un mois.

· Co-administration avec :

o les inhibiteurs puissants du cytochrome CYP3A4 (voir rubrique 4.5),

o la ciclosporine (voir rubrique 4.5),

o le jus de pamplemousse (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Maladie sinusale

Chez les patients ayant une maladie sinusale (en l'absence de stimulateurcar­diaque), la prudence est recommandée.

Dysfonctionnement ventriculaire gauche et maladie cardiaque ischémique

Bien que les études contrôlées hémodynamiques n’aient montré aucuneinsuffisance de la fonction ventriculaire, la prudence est également requisechez les patients souffrant de dysfonctionnement ventriculaire gauche. Il aété suggéré que les dihydropyridines de courte durée d’action pourraientêtre associées à une augmentation du risque cardiovasculaire chez lespatients souffrant de maladie cardiaque ischémique. Bien que la lercanidipineait une durée d’action prolongée, la prudence est requise chez cespatients.

Certaines dihydropyridines pourraient entraîner rarement des douleursprécor­diales ou une angine de poitrine. Très rarement, chez des patientssouffrant d’angine de poitrine, la fréquence, la durée ou la sévérité descrises peut être augmentée. Des cas isolés d’infarctus du myocarde peuventêtre observés (voir rubrique 4.8)

Alcool

La consommation d’alcool doit être évitée car il peut potentialiser leseffets vasodilatateurs des médicaments antihypertenseurs (voirrubrique 4.5).

Inducteurs du CYP3A4

Les inducteurs du CYP3A4 tels que les antiépileptiques (par exemple,phénitoïne, carbamazépine) et la rifampicine peuvent diminuer lesconcentrations plasmatiques de lercanidipine et en diminuer ainsil’efficacité (voir rubrique 4.5).

Excipients

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéré­ditaires rares).

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimépelliculé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Ce médicament contient de la laque aluminique de tartrazine (E102) et peutprovoquer des réactions allergiques.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Inhibiteurs du CYP3A4

La lercanidipine est connue pour être métabolisée par les enzymes ducytochrome CYP3A4 et l’administration d’inhibiteurs et d’inducteurs duCYP3A4 peut modifier le métabolisme et l’élimination de lalercanidipine.

La prescription concomitante de lercanidipine et d’inhibiteurs du CYP3A4(par exemple, kétoconazole, itraconazole) doit être évitée (voirrubrique 4.3).

Une étude d’interaction avec un inhibiteur puissant du CYP3A4, lekétoconazole, a montré une augmentation considérable des concentration­splasmatiques de lercanidipine (une augmentation de 15 fois l’aire sous lacourbe (ASC) et de 8 fois le pic de concentration plasmatique (Cmax) del’eutomer S-lercanidipine).

Ciclosporine

La ciclosporine et la lercanidipine ne doivent pas être administréesen­semble (voir rubrique 4.3). Des augmentations des taux plasmatiques delercanidipine et de ciclosporine ont été observées après administration­concomitante. Une étude chez le volontaire sain jeune a montré que lorsque laciclosporine était administrée 3 heures après une prise de lercanidipine,les taux plasmatiques de lercanidipine ne changeaient pas alors que l’ASC dela ciclosporine augmentait de 27 %. Néanmoins, l’administration concomitantede lercanidipine et de ciclosporine a entraîné un triplement des tauxplasmatiques de lercanidipine et une augmentation de 21 % de l’ASC de laciclosporine.

Jus de pamplemousse

La lercanidipine ne doit pas être administrée avec du jus de pamplemousse(voir rubrique 4.3). Les dihydropiridines, y compris la lercanidipine, sontsensibles à l’inhibition du métabolisme par le jus de pamplemousse avec uneaugmentation consécutive de leur disponibilité systémique et de l’effethypotenseur.

Midazolam

Lors de l’administration concomitante d’une dose de 20 mg delercanidipine avec du midazolam par voie orale à des volontaires âgés,l’absorption de la lercanidipine a augmenté (environ 40 %) et le tauxd’absorption a été diminué (le Tmax (temps d’atteinte du pic plasmatique)a été retardé de 1,75 à 3 heures). Les concentrations de midazolam n’ontpas été modifiées.

Substrats du CYP3A4

La prudence s’impose lorsque la lercanidipine est prescrite avec d’autressubstrats du CYP3A4 comme la terfénadine, l’astémizole, les antiarythmiquesde classe III comme l’amiodarone, la quinidine.

Inducteurs du CYP3A4

L’administration concomitante de lercanidipine avec des inducteurs duCYP3A4 comme les antiépileptiques (par exemple, phénitoïne, carbamazépine)et de la rifampicine doit être envisagée avec prudence car l’effetantihy­pertenseur peut être réduit et la pression sanguine doit êtrecontrôlée plus fréquemment.

Métoprolol

Lorsque la lercanidipine était associée au métoprolol, un bêta-bloquantessen­tiellement éliminé par le foie, la biodisponibilité du métoprolol n’apas changé alors que celle de la lercanidipine était réduite de 50 %. Ceteffet peut être dû à la réduction du flux sanguin hépatique entraînée parles bêta-bloquants et peut donc survenir avec d’autres médicaments de cetteclasse. Par conséquent, la lercanidipine peut être administrée sans dangeravec un bêta-bloquant, mais un ajustement de la posologie peut êtrenécessaire.

Fluoxétine

Une étude d’interaction avec la fluoxétine (un inhibiteur du CYP2D6 et duCYP3A4) conduite chez des volontaires âgés de 65 ± 7 ans (moyenne ± écarttype), n’a pas montré de modifications de la pharmacocinétique de lalercanidipine cliniquement significatives.

Cimétidine

L’administration concomitante de cimétidine à la dose de 800 mg par journe provoque pas de modifications significatives de taux plasmatiques delercanidipine mais, à fortes doses, la prudence s’impose car labiodisponibilité et l’effet hypotenseur de la lercanidipine peuvent êtreaugmentés.

Digoxine

L’administration concomitante de 20 mg de lercanidipine chez des patientstraités par de la bêta-méthyldigoxine n’a pas montré d’interaction­pharmacocinéti­que. Chez des volontaires sains traités par de la digoxineaprès l’administration de 20 mg de lercanidipine à jeun, la Cmax de ladigoxine a augmenté de 33 % alors que l’ASC et la clairance rénalen’étaient pas significativement modifiées. Les signes cliniques de toxicitéde la digoxine doivent être attentivement surveillés chez patients recevant untraitement concomitant par la digoxine.

Simvastatine

Lorsqu’une dose de 20 mg de lercanidipine a été administrée de façonrépétée avec 40 mg de simvastatine, l’ASC de la lercanidipine n’a pasété significativement modifiée alors que l’ASC de la simvastatine aaugmenté de 56 % et celle de son métabolite actif le bêta-hydroxy-acide de28 %. Il est peu probable que ces modifications aient une significativi­téclinique. Aucune interaction n’est attendue lorsque la lercanidipine estadministrée le matin et la simvastatine le soir comme indiqué pour ce type demédicaments.

Warfarine

L’administration concomitante à des volontaires sains à jeun de 20 mg delercanidipine n’a pas modifié la pharmacocinétique de la warfarine.

Diurétiques et inhibiteurs de l’ECA

La lercanidipine a été administrée sans danger avec des diurétiques etdes inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine.

Alcool

La consommation d’alcool doit être évitée car il peut potentialiser leseffets vasodilatateurs des médicaments antihypertenseurs (voirrubrique 4.4).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Fertilité

Des modifications biochimiques réversibles de la tête des spermatozoïdes­pouvant altérer la fertilité ont été rapportées chez des patients traitéspar des inhibiteurs des canaux calciques. Dans le cas de fécondation in vitrorépétée sans succès et lorsque aucune autre explication ne peut êtretrouvée, la responsabilité des inhibiteurs calciques doit êtreenvisagée.

Grossesse

Les études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence de risquetératogène de la lercanidipine, mais ces effets ont été observés avecd’autres dihydropyridines (voir rubrique 5.3).

Aucune donnée clinique concernant les grossesses exposées à lalercanidipine n’est disponible. Par conséquent, la lercanidipine ne doit pasêtre utilisée pendant la grossesse ou chez les femmes planifiant unegrossesse.

Allaitement

L’excrétion de la lercanidipine dans le lait maternel n’est pas connue.Par conséquent, la lercanidipine ne doit pas être utilisée au cours del’allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

La lercanidipine n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitudeà conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, la prudences’impose en raison de la survenue possible de sensations vertigineuses, del’asthénie, de la fatigue et, rarement, de la somnolence.

4.8. Effets indésirables

Environ 1,8 % des patients traités ont présenté des effetsindésirables.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors des étudescliniques et depuis la commercialisation.

Fréquences estimées :

Très fréquent : ≥ 1/10

Fréquent : ≥ 1/100, < 1/10

Peu fréquent : ≥ 1/1 000, < 1/100

Rare : ≥ 1/10 000, < 1/1 000

Très rare : < 1/10 000

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles)

Comme indiqué dans le tableau, les effets indésirables les plusfréquemment rapportés dans les études contrôlées ont été des céphalées,des sensations vertigineuses, des œdèmes périphériques, de la tachycardie,des palpitations, des bouffées congestives, étant survenus chez moins de 1 %des patients.

Classe de systèmes d’organes

Effets indésirables

Affections du système immunitaire

Très rare

Hypersensibilité

Affections psychiatriques

Rare

Somnolence

Affections du système nerveux

Peu fréquent

Céphalées, sensations vertigineuses

Fréquence indéterminée

Un syndrome extra-pyramidal a été rapporté avec certains inhibiteurscal­ciques.

Affections cardiaques

Peu fréquent

Tachycardie, palpitations, œdème périphérique

Rare

Angine de poitrine

Très rare

Douleurs thoraciques, infarctus du myocarde, hypotension

Certaines dihydropyridines pourraient entraîner rarement des douleursprécor­diales ou une angine de poitrine. Très rarement, chez des patientssouffrant d’angine de poitrine, la fréquence, la durée ou la sévérité descrises peut être augmentée.

Affections vasculaires

Peu fréquent

Bouffées congestives

Très rare

Syncope

Affections gastro-intestinales

Rare

Dyspepsie, nausées, diarrhée, douleurs abdominales, vomissements

Très rare

Hyperplasie gingivale

Affections de la peau et du tissu sous cutané

Rare

Rash

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Rare

Myalgie

Affections du rein et des voies urinaires

Rare

Polyurie

Très rare

Mictions fréquentes

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Peu fréquent

Œdème périphérique

Rare

Asthénie, fatigue

Depuis la commercialisation, les effets indésirables suivants ont ététrès rarement rapportés, de façon spontanée : hyperplasie gingivale,augmen­tation réversible des taux sériques de transaminases hépatiques,hy­potension, miction fréquente et douleurs thoracique.

Certaines dihydropyridines peuvent rarement entraîner des douleursprécor­diales ou une angine de poitrine. Des patients ayant une angine depoitrine peuvent, très rarement, subir une augmentation de fréquence, dedurée ou de sévérité des crises. Des cas isolés d’infarctus du myocardepeuvent être observés.

La lercanidipine ne semble pas avoir d’influence négative sur les tauxsanguin de sucre ou de lipides.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes

Un surdosage pourrait entraîner une vasodilatation périphérique excessiveavec une hypotension marquée et une tachycardie réflexe.

Depuis la commercialisation, trois cas de surdosages ont été rapportés. Lepremier patient a développé une somnolence. Le second a développé un choccardiogénique avec une ischémie myocardique sévère et une insuffisancerénale légère. Le troisième patient a présenté des vomissements et unehypotension. Tous les patients ont récupéré sans séquelle.

Traitement

Dans les cas décrits précédemment, le traitement a consisté en un lavagegastrique, de fortes doses de catécholamine, du furosémide, des digitaliqueset une expansion plasmatique parentérale, l’administration de charbon actif,des laxatifs et de la dopamine par voie intraveineuse. En cas d’hypotension­sévère, de bradycardie et d’inconscience, un soutien cardiovasculaire peuts’avérer utile, ainsi que l’administration d’atropine par voieintraveineuse pour contrecarrer la bradycardie.

En raison de l'effet pharmacologique prolongé de la lercanidipine en cas desurdosage, il est important de surveiller l'état cardiovasculaire des patientspendant au moins 24 heures. Il n'existe pas d'informations sur l'utilité d'unedialyse. Le médicament étant fortement lipophile, les taux plasmatiques nesont pas un indicateur de la durée de la période de risque et la dialysepourrait être inefficace.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Inhibiteurs calciques sélectifs à effetsvasculaires prédominants, code ATC : C08CA13.

Mécanisme d’action

La lercanidipine est un inhibiteur calcique appartenant à la famille desdihydropyri­dines. Elle bloque le passage transmembranaire du calcium dans lemuscle cardiaque et les muscles lisses. Son action antihypertensive est liée àun effet relaxant direct sur les muscles vasculaires lisses. Les résistancespé­riphériques totales sont donc diminuées.

Effets pharmacodynamiques

Malgré sa courte demi-vie plasmatique, la lercanidipine possède uneactivité antihypertensive prolongée, ceci peut être lié à un coefficient departage membranaire élevé. En raison de sa forte sélectivité vasculaire, lalercanidipine est dépourvue d'effet inotrope négatif.

La vasodilatation induite par la lercanidipine survenant progressivement, lescas d'hypotension aiguë avec tachycardie réflexe ont rarement été observéschez les patients hypertendus.

Comme pour les autres 1,4-dihydropyridines asymétriques, l'activitéanti­hypertensive de la lercanidipine est due principalement à sonénantiomère (S).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

La lercanidipine est complètement absorbée après administration orale dedoses de chlorhydrate de lercanidipine de 10 à 20 mg et des pics plasmatiquesde 3,30 ng/mL ± 2,09 écart type et 7,66 ng/mL ± 5,90 écart type,apparaissent 1,5 à 3 heures environ après la prise médicamenteuse.

Les deux énantiomères de lercanidipine présentent un profil plasmatiquesi­milaire : le pic de concentration plasmatique est atteint au même moment etles ASC sont, en moyenne 1,2 fois plus élevées pour le S-énantiomère et lesdemi-vies d’élimination des deux énantiomères sont essentiellement lesmêmes. In vivo, il n’est pas observé d’interconversion desénantiomères.

En raison d'un métabolisme de premier passage élevé, la biodisponibili­téabsolue de la lercanidipine administrée par voie orale à des patients non àjeun est d’environ 10 %, cependant elle est réduite de 1/3 lors d’uneadministration à des volontaires sains à jeun.

La biodisponibilité de la lercanidipine administrée par voie orale estquadruplée lorsqu’elle est ingérée dans les 2 heures qui suivent un repasriche en lipides. En conséquence, la lercanidipine doit être prise avantles repas.

Distribution

La distribution du plasma vers les tissus et les organes est rapide etgénéralisée.

Le taux de fixation de la lercanidipine aux protéines sériques estsupérieur à 98 %. La teneur en protéines plasmatiques étant réduite chezles patients souffrant d'une insuffisance hépatique ou rénale sévère, lafraction libre du médicament peut être augmentée dans ces cas.

Biotransformation

La métabolisation de la lercanidipine par le CYP3A4 est importante. Lalercanidipine n’est pas retrouvée dans les urines ou dans les fèces. Elleest essentiellement transformée en métabolites inactifs et environ 50 % de ladose sont excrétés dans les urines.

Les études in vitro sur des microsomes hépatiques humains ont démontréque la lercanidipine présentait un certain degré d’inhibition des isoenzymesCYP3A4 et CYP2D6 aux concentrations respectivement 160 et 40 fois supérieuresà celles atteintes par le pic plasmatique après une dose de 20 mg.

De plus, les études d’interaction chez l’Homme ont montré que lalercanidipine ne modifiait pas les taux plasmatiques du midazolam, un substrattype du CYP3A4, ou du métoprolol, un substrat type du CYP2D6. L’inhibition dela biotransformation des substances métabolisées par le CYP3A4 et CYP2D6 parla lercanidipine n’est donc pas attendue aux doses thérapeutiques.

Elimination

L'élimination se produit essentiellement par biotransformation.

La demi-vie d'élimination est de 8 à 10 heures et l’activitéthé­rapeutique se prolonge 24 heures en raison de sa forte liaison auxmembranes lipidiques. Aucune accumulation n'a été observée à la suite d'uneadministration répétée.

Linéarité/non-linéarité

L'administration de lercanidipine par voie orale conduit à desconcentrations plasmatiques de lercanidipine qui ne sont pas directementpro­portionnelles à la dose (cinétique non linéaire).Après 10, 20 ou 40 mg,les pics de concentration plasmatique étaient dans un ratio de 1:3:8 etl’aire sous la courbe dans le ratio 1:4:18, suggérant une saturationpro­gressive du métabolisme de premier passage. En conséquence, labiodisponibilité augmente avec la dose.

Informations supplémentaires concernant les populations particulières

Chez les patients âgés et chez ceux atteints d'une insuffisance rénaleet/ou hépatique légère à modérée, le comportement pharmacocinétique de lalercanidipine s'est avéré similaire à celui observé pour l'ensemble de lapopulation de patients étudiés ; ceux atteints d'insuffisance rénale sévèreou les patients sous dialyse avaient des concentrations du médicament plusélevées (environ 70 %). Chez les patients atteints d'insuffisance hépatiquemodérée à sévère, la biodisponibilité systémique de la lercanidipine­devrait être augmentée, étant donné que le médicament est essentiellemen­tmétabolisé par le foie.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études de tolérance pharmacologiques chez l’animal ont montrél’absence d’effets sur le système nerveux autonome, le système nerveuxcentral ou les fonctions gastro-intestinales aux doses antihypertensives.

Les effets significatifs observés dans les études long terme cher le rat etle chien étaient reliés, directement ou indirectement, aux effets connus desinhibiteurs calciques à fortes doses, reflétant essentiellement uneexagération de l’activité pharmacodynamique.

La lercanidipine n’était pas génotoxique et n’a pas montré de risquecarcinogène.

La fertilité et les capacités de reproduction générale du rat n’ont pasété affectées par la lercanidipine. Aucune preuve d’effet tératogène chezle rat et le lapin n’a été mis en évidence, néanmoins, chez le rat, lalercanidipine à fortes doses a induit des pertes pré et post-implantatoires etun retard du développement fœtal.

Administrée pendant le travail, à fortes doses (12 mg/kg/jour), lechlorhydrate de lercanidipine a entraîné une dystocie.

La distribution de lercanidipine et/ou de ses métabolites chez l’animalgravide et leur excrétion dans le lait maternel n’ont pas étéétudiées.

Les métabolites n’ont pas fait l’objet d’études de toxicitéséparées.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau : lactose monohydraté, carboxyméthylamidon sodique (pomme de terre),cellulose microcristalline, povidone, stéarate de magnésium.

Pelliculage : Opadry 03F32418 jaune : hypromellose (E464), dioxyde de titane(E171), laque aluminique de tartrazine (E102), macrogol 6000, talc, oxyde de ferjaune (E172).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

Sous plaquettes : 3 ans.

En flacon :

Avant ouverture : 2 ans

Après ouverture : 30 jours.

6.4. Précautions particulières de conservation

Sous plaquettes :

A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.

En flacon :

A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

14, 15, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 98 ou 100 comprimés sous plaquettesblanches opaques (PVC/PVDC – Aluminium). Conditionnement hospitalier : 50 ×1 comprimés – Boîtes-calendrier de 28 comprimés.

30 comprimés en flacon blanc PEHD de 40 mL avec bouchon de 33 mm avecprotection enfant en polypropylène blanc et 1 g de dessiccant gel desilice.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

TEVA SANTE

100–110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE

92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 221 006 1 6 : 14 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 221 007 8 4 : 15 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 221 008 4 5 : 28 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 221 009 0 6 : 30 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 221 010 9 5 : 50 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 221 011 5 6 : 56 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 221 012 1 7 : 60 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 221 013 8 5 : 90 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 221 014 4 6 : 98 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 221 015 0 7 : 100 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 221 035 1 8 : 30 comprimés en flacon (PEBD).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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