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LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL BIOGARANCONTINU 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

Contient des substances actives :

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL BIOGARANCONTINU 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

LEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL BIOGARANCONTINU 100 microgram­mes/20microgram­mes, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Comprimés roses (comprimés actifs) :

Lévonorgestrel­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.........100 mi­crogrammes

Ethinyletradi­ol...........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.20 microgram­mes

Pour un comprimé pelliculé.

Excipients à effet notoire : Chaque comprimé contient 89,38 mg de lactoseanhydre, de la laque aluminique de rouge allura AC (E129) et de la lécithinede soja.

Comprimés blancs (comprimés placebos) :

Le comprimé ne contient pas de substances actives.

Excipient à effet notoire : Chaque comprimé contient 89,50 mg de lactoseanhydre.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

Les comprimés actifs sont roses et ronds.

Les comprimés placebos sont blancs et ronds.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Contraception orale.

La décision de prescrire LEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL BIOGARANCONTI­NUcomprimé pelliculé doit être prise en tenant compte des facteurs de risque dela patiente, notamment ses facteurs de risque thrombo-embolie veineuse (TEV),ainsi que du risque de TEV associé à LEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL­BIOGARANCONTI­NU en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs HormonauxCombinés) (voir rubriques 4.3 et 4.4).

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie d’administration : voie orale.

Comment prendre LEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL BIOGARANCONTINU

Les comprimés doivent être pris dans l'ordre indiqué sur la plaquette,tous les jours à peu près à la même heure, si besoin avec un peu d’eau.Prendre un comprimé par jour pendant 28 jours consécutifs (1 comprimé roseles 21 premiers jours puis un comprimé blanc les 7 jours suivants). Il estindispensable d’avoir pris tous les comprimés roses avant de commencer lescomprimés blancs. Une hémorragie de privation (règles) survientgénéra­lement pendant la prise des comprimés blancs et ne sera peut‑êtrepas terminée avant de commencer la plaquette suivante.

Comment commencer la prise de LEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL­BIOGARANCONTI­NU
Pas de prise antérieure d’un contraceptif hormonal (au cours dudernier mois)

Le premier comprimé doit être pris le 1er jour du cycle normal de la femme(c’est-à-dire le premier jour des règles).

Relais d'un autre contraceptif hormonal estroprogestatif (contraceptif oralCombiné (COC), anneau vaginal ou dispositif transdermique (patch))

La femme doit commencer à prendre LEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL­BIOGARANCONTI­NU le jour suivant la prise du dernier comprimé actif du COCprécédent, ou au plus tard le jour suivant la période habituelle sanscomprimé ou le jour suivant le dernier comprimé de placebo du COCprécédent.

Dans le cas de l’anneau vaginal ou du dispositif transdermique, la femmedoit commencer LEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL BIOGARANCONTINU le jour deretrait et au plus tard le jour de l’application du nouveau dispositif ou dunouvel anneau.

Relais d'une contraception progestative seule (pilule microdosée, formeinjectable, implant) ou d'un système intra-utérin (SIU) contenant unprogestatif

Le relais d’une contraception microdosée peut se faire à tout moment ducycle et LEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL BIOGARANCONTINU devra être débutéle lendemain de l’arrêt.

Le relais d’un implant ou d’un SIU contenant un progestatif se fait lejour du retrait, ou le jour prévu pour la nouvelle injection s’il s’agit durelais d’un contraceptif injectable. Dans tous les cas, il est recommandéd’u­tiliser une méthode complémentaire de contraception non hormonale pendantles 7 premiers jours de traitement.

Après une interruption de grossesse du premier trimestre

La femme peut commencer à prendre les comprimés deLEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL BIOGARANCONTINU immédiatement. Dans ce cas,il ne sera pas nécessaire de prendre des mesures contraceptives­complémentaires.

Après un accouchement ou une interruption de grossesse du deuxièmetrimestre

Les contraceptifs oraux estroprogestatifs ne doivent pas être débutésmoins de 21 à 28 jours après un accouchement ou une interruption degrossesse du deuxième trimestre. Si le traitement est commencée plus de28 jours après un accouchement ou une interruption de grossesse du deuxièmetrimestre, il est recommandé d’utiliser une méthode complémentaire decontraception de type mécanique pendant les 7 premiers jours de traitement.Ce­pendant, si des rapports sexuels ont déjà eu lieu, il convient des’assurer de l’absence de grossesse avant le début de prise de contraceptiforal estroprogestatif ou d’attendre les premières règles.

En cas d’allaitement : voir rubrique 4.6.

Conduite à tenir en cas d’oubli d’un ou plusieurs comprimés

L’oubli de comprimé blancs de la plaquette correspond à l’oubli decomprimés placebos et n’a donc pas de réelle importance. Cependant lescomprimés oubliés doivent être jetés pour éviter toute prolongationnon-intentionnelle de la période sous placebo.

Les conseils suivants s’appliquent uniquement en cas d’oubli decomprimés actifs (comprimés roses).

Si la femme prend un comprimé rose avec un retard de moins de 12 heures,l'ef­ficacité contraceptive n'est pas réduite. La femme doit prendre lecomprimé dès qu'elle y pense et les comprimés restants seront pris commed’habitude.

Si elle prend un comprimé rose avec un retard de plus de 12 heures,l’ef­ficacité contraceptive ne peut plus être complètement garantie. Eneffet, la prise interrompue de comprimés blancs pendant 7 jours est requisepour obtenir une inhibition correcte de l’axehypothala­mo‑hypophyso‑o­varien.

Les conseils suivants seront donc donnés en pratique en cas d’oubli d’uncomprimé rose.

Semaine 1

La femme prendra le dernier comprimé oublié dès qu'elle y pense, même sicela veut dire qu’elle doit prendre 2 comprimés en même temps. Ellecontinuera ensuite à prendre les comprimés suivants à l'heure habituelle.Elle devra aussi utiliser simultanément une contraception mécaniquecomplé­mentaire (exemple, un préservatif) pendant les 7 jours suivants. En casde rapports sexuels au cours des 7 jours qui précèdent, la possibilitéd’une grossesse doit être envisagée.

Le risque de grossesse est d’autant plus élevé que le nombre decomprimés oubliés est important ou que la date de l’oubli est proche dudébut de la prise des comprimés placebos (blancs).

Semaine 2

La femme prendra le dernier comprimé oublié dès qu'elle y pense, même sicela veut dire qu’elle doit prendre 2 comprimés en même temps. Ellecontinuera ensuite à prendre les comprimés à l'heure habituelle. Si lescomprimés ont été pris correctement les 7 jours qui précèdent le compriméoublié, il ne sera pas nécessaire de prendre des mesures contraceptives­complémentaires. Toutefois si plusieurs comprimés sont oubliés, il serarecommandé à la femme d’utiliser une autre méthode de contraception pendant7 jours.

Semaine 3

Le risque d’efficacité réduite est maximal compte tenu de la proximitédes 7 jours de prise des comprimés placebos (blancs). Toutefois, il estpossible d’empêcher la réduction de l’efficacité contraceptive enmodulant la prise de comprimés. Il ne sera donc pas nécessaire de prendre desmesures contraceptives complémentaires si l’on suit l’une des alternativesci‑des­sous, à condition que tous les comprimés aient été pris correctementpendant les 7 jours qui précèdent le comprimé oublié. Toutefois, si celan’est pas le cas, il sera recommandé à la femme de suivre la première desdeux alternatives et d’utiliser simultanément une autre méthode decontraception pendant les 7 jours suivants.

1. La femme prendra le dernier comprimé oublié dès qu'elle y pense, mêmesi cela veut dire qu’elle doit prendre 2 comprimés en même temps. Ellecontinuera ensuite à prendre les comprimés à l'heure habituelle jusqu’àavoir terminé les comprimés roses de la plaquette. Les sept comprimés blancs(placebos) ne doivent pas être pris. La plaquette suivante doit êtrecommencée immédiatement après avoir pris le dernier comprimé rose.L’apparition d’une hémorragie de privation avant la fin des comprimésroses de la deuxième plaquette est peu probable mais des spottings (gouttes outaches de sang) ou des métrorragies sont possibles les jours de prise descomprimés.

2. Il pourra aussi être conseillé à la femme d’arrêter de prendre lescomprimés roses de la plaquette courante. Dans ce cas, elle devra prendre lescomprimés blancs pendant 7 jours maximum, incluant le nombre de jours où ellea oublié de prendre les comprimés roses, et elle commencera ensuite laplaquette suivante.

Chez la femme ayant oublié de prendre un (des) comprimé(s), l’absenced’hé­morragie de privation durant la prise des comprimés placebos (blancs)devra faire rechercher une éventuelle grossesse.

Précautions en cas de troubles gastro‑intestinaux

En cas de troubles gastro‑intestinaux sévères (par exemple desvomissements ou une diarrhée), l’absorption d’un comprimé peut ne pasêtre complète ; des mesures contraceptives complémentaires doivent donc êtreprises.

· Si des vomissements se produisent dans les 3 ‑ 4 heures suivant laprise d'un comprimé rose, un nouveau comprimé doit être pris en remplacementdès que possible. Le nouveau comprimé doit être pris si possible dans les12 heures qui suivent l’heure habituelle de prise ;

· si plus de 12 heures se sont écoulées, les mêmes consignes que cellesdonnées pour les oublis de comprimés doivent s’appliquer (voir rubrique 4.2« Conduite à tenir en cas d’oubli d’un ou plusieurs comprimés »).

Si la femme ne veut pas modifier le calendrier normal de prise descomprimés, elle doit prendre le(s) comprimé(s) supplémentaire(s) à partird’une autre plaquette.

4.3. Contre-indications

Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisésdans les situations suivantes. En cas d’apparition d’une des affectionssuivantes pour la première fois pendant la prise d’un CHC, l’utilisation duCHC doit cesser immédiatement.

· Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) :

o thrombo-embolie veineuse – présence de TEV (patiente traitée par desanticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde[TVP] ou embolie pulmonaire [EP]) ;

o prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo‑emboli­eveineuse, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y comprisune mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, undéficit en protéine C, un déficit en protéine S ;

o intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée (voirrubrique 4.4) ;

o risque élevé de thrombo‑embolie veineuse dû à la présence demultiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4).

· Présence ou risque de thrombo‑embolie artérielle (TEA) :

o thrombo-embolie artérielle ‑ présence ou antécédents dethrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes(p. ex. angine de poitrine) ;

o affection cérébrovasculaire – présence ou antécédents d’accidentvas­culaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémiquetran­sitoire [AIT]) ;

o prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo‑emboli­eartérielle, telle qu’une hyperhomocysté­inémie ou la présenced’anticorps anti‑phospholipides (anticorps anti‑cardioli­pine,anticoagu­lant lupique) ;

o antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux ;

o risque élevé de thrombo‑embolie artérielle dû à la présence demultiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4) ou d’un facteur de risquesévère tel que :

§ diabète avec symptômes vasculaires ;

§ hypertension artérielle sévère ;

§ dyslipoprotéinémie sévère.

· pancréatite ou antécédents de pancréatite associée à unehypertrigly­céridémie sévère ;

· affection hépatique sévère ou antécédent d’affection hépatiquesévère, en l’absence de normalisation des tests fonctionnelshé­patiques ;

· tumeur hépatique (bénigne ou maligne) évolutive ou ancienne ;

· tumeur maligne hormono‑dépendante connue ou suspectée (par exemple,tumeurs des organes génitaux ou du sein) ;

· saignements vaginaux non diagnostiqués ;

· hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1 ;

· en raison de la présence de lécithine de soja, ce médicament est contreindiqué en cas d’allergie à l’arachide ou au soja ;

· LEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL BIOGARANCONTINU est contre‑indiqué enadministration concomitante avec des médicaments contenant l’associationom­bitasvir/pari­taprévir/rito­navir, le dasabuvir, leglécaprévir/pi­brentasvir et le sofosbuvir/vel­patasvir/voxi­laprévir(voir rubriques 4.4 et 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

Si la patiente présente l’un des troubles ou l’un des facteurs de risquementionnés ci-dessous, la pertinence du traitement parLEVONORGES­TREL/ETHINYLES­TRADIOL BIOGARANCONTINU doit être discutéeavec elle.

En cas d’aggravation ou de survenue de l’un de ces troubles ou facteursde risque, la nécessité d’interrompre l’utilisation deLEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL BIOGARANCONTINU doit être discutée entre lemédecin et la patiente.

· Troubles circulatoires :

Risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)

Le risque de TEV est augmenté chez les femmes qui utilisent un contraceptifhor­monal combiné (CHC) en comparaison aux femmes qui n’en utilisent pas. LesCHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sontassociés au risque de TEV le plus faible. La décision de prendreLEVONOR­GESTREL/ETHINY­LESTRADIOL BIOGARANCONTINU doit être prise uniquementaprès concertation avec la patiente afin de s’assurer qu’elle comprend lerisque de TEV associé, l’influence de ses facteurs de risque actuels sur cerisque et le fait que le risque de TEV est maximal pendant la première annéed’utilisation. Certaines données indiquent également une augmentation durisque lors de la reprise d’un CHC après une interruption de 4 semainesou plus.

Parmi les femmes qui n’utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes,environ 2 sur 10 000 dévelop­peront une TEV sur une période d’un an.Cependant, chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plusélevé, selon les facteurs de risque qu’elle présente (voirci‑dessous).

On estime que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant dulévonorgestrel, environ 6(1) développeront une TEV sur une périoded’un an.

1. Point central de l’intervalle de 5‑7 pour 10 000 années-femmes surla base d’un risque relatif, pour les CHC contenant du lévonorgestrel parrapport à la non-utilisation d’un CHC, d’environ 2,3 à 3,6.

Ce nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant lagrossesse ou en période post‑partum.

La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.

Nombre de cas de TEV pour 10 000 femmes sur une période d’un an

De façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chezdes utilisatrices de CHC dans d’autres vaisseaux sanguins, p. ex. les veineset artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes.

Facteurs de risque de TEV

Le risque de complications thrombo‑emboliques veineuses chez lesutilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d’autres facteursde risque sont présents, en particulier si ceux‑ci sont multiples (voir letableau ci-dessous).

LEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL BIOGARANCONTINU est contre-indiqué chezles femmes présentant de multiples facteurs de risque, ceux-ci les exposant àun risque élevé de thrombose veineuse (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femmeprésente plus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation durisque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur prisindividue­llement – dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris encompte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doitpas être prescrit (voir rubrique 4.3).

Tableau : Facteurs de risque de TEV

Facteur de risque

Commentaire

Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²)

L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

Ceci est particulièrement important à prendre en compte si d’autresfacteurs de risque sont présents.

Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, touteintervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie outraumatisme ma­jeur

Remarque : l’immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens >4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, enparticulier chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque.

Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l’utilisation dudispositif transdermique/de la pilule/de l’anneau (au moins quatre semaines àl’avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deuxsemaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode decontraception doit être utilisée afin d’éviter une grossesse nondésirée.

Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé siLEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL BIOGARANCONTINU n’a pas été interrompu àl’avance.

Antécédents familiaux (thrombo‑embolie veineuse survenue dans la fratrieou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant50 ans)

En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra êtreadressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernantl’u­tilisation de CHC.

Autres affections médicales associées à la TEV

Cancer, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique,maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolitehé­morragique) et drépanocytose.

Âge

En particulier au-delà de 35 ans.

Il n’existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les variceset les thrombophlébites superficielles dans l’apparition ou la progressiond’une thrombose veineuse.

L’augmentation du risque de thrombo-embolie pendant la grossesse, et enparticulier pendant les 6 semaines de la période puerpérale, doit être priseen compte (pour des informations concernant « Grossesse et allaitement », voirrubrique 4.6).

Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)

Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de cessymptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquerqu’elles utilisent un CHC.

Les symptômes de la thrombose veineuse profonde (TVP) peuvent inclure :

· gonflement unilatéral d’une jambe et/ou d’un pied ou le long d’uneveine de la jambe ;

· douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n’être ressentiequ’en position debout ou lors de la marche ;

· sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée dela jambe affectée.

Les symptômes de l’embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :

· apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’uneaccélération de la respiration ;

· toux soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie ;

· douleur thoracique aiguë ;

· étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;

· battements cardiaques rapides ou irréguliers.

Certains de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux ») ne sontpas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signesd’événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires,p­. ex.).

Les autres signes d’une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleursoudaine, gonflement et coloration légèrement bleutée d’uneextrémité.

Si l’occlusion se produit dans l’œil, les symptômes peuvent débutersous la forme d’une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte dela vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut survenir presqueimmédi­atement.

Risque de thrombo‑embolie artérielle (TEA)

Des études épidémiologiques ont montré une association entrel’utilisation de CHC et l’augmentation du risque de thrombo‑emboli­eartérielle (infarctus du myocarde) ou d’accident cérébrovasculaire (p. ex.accident ischémique transitoire, AVC). Les événements thrombo-emboliquesartériels peuvent être fatals.

Facteurs de risque de TEA

Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d’accidentcéré­brovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence defacteurs de risque (voir le tableau). LEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL­BIOGARANCONTI­NU est contre‑indiqué chez les femmes présentant un facteur derisque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à unrisque élevé de thrombose artérielle (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femmeprésente plus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation durisque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur prisindividue­llement – dans ce cas, le risque global doit être pris en compte.Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas êtreprescrit (voir rubrique 4.3).

Tableau : Facteurs de risque de TEA

Facteur de risque

Commentaire

Âge

En particulier au‑delà de 35 ans.

Tabagisme

Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitentutiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux femmes de plus de35 ans qui continuent de fumer d’utiliser une méthode de contraception­différente.

Hypertension artérielle

Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2)

L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

Ceci est particulièrement important à prendre en compte chez les femmesprésentant d’autres facteurs de risque.

Antécédents familiaux (thrombo‑embolie artérielle survenue dans lafratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune,c.-à-d. avant 50 ans)

En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra êtreadressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernantl’u­tilisation de CHC.

Migraine

L’accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors del’utilisation d’un CHC (qui peut être le prodrome d’un événementcéré­brovasculaire) peut constituer un motif d’arrêt immédiat du CHC.

Autres affections médicales associées à des événements indésirablesvas­culaires

Diabète, hyperhomocysté­inémie, valvulopathie cardiaque et fibrillationau­riculaire, dyslipoprotéinémie et lupus érythémateux disséminé.

Symptômes de TEA

Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de cessymptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquerqu’elles utilisent un CHC.

Les symptômes d’un accident cérébrovasculaire peuvent inclure :

· apparition soudaine d’un engourdissement ou d’une faiblesse du visage,d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps ;

· apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensationsver­tigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ;

· apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou àcomprendre ;

· apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deuxyeux ;

· céphalée soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue ;

· perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.

Des symptômes temporaires suggèrent qu’il s’agit d’un accidentischémique transitoire (AIT).

Les symptômes de l’infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :

· douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation d’oppression oud’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;

· sensation de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras,l’estomac ;

· sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;

· transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;

· faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;

· battements cardiaques rapides ou irréguliers.

Tumeurs

Certaines études épidémiologiques suggèrent que les CHC pourraient êtreassociés à une augmentation du risque de cancer du col de l’utérus chez lesutilisatrices de CHC à long terme (> 5 ans). Il n’est cependant pasétabli si ces pathologies sont dues à d’autres facteurs comme lecomportement sexuel et le papillomavirus humain (HPV).

Une méta‑analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu’il existeune légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chezles femmes sous contraception orale. Cette majoration du risque disparaîtprogres­sivement au cours des 10 années qui suivent l’arrêt du CHC.

Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombreplus élevé de cancers diagnostiqués chez les utilisatrices habituelles ounouvelles utilisatrices de CHC reste faible par rapport au risque global decancer du sein.

Ces études ne permettent pas d’établir une relation de causalité. Il estpossible que, chez les utilisatrices de CHC, cette augmentation du risque soitdue à un diagnostic plus précoce du cancer du sein, aux effets biologiques decette contraception ou à l’association des deux. Les cancers du seindiagnostiqués chez les utilisatrices ont tendances à être moins évoluéscliniquement par rapport à ceux diagnostiqués chez des femmes n’en ayantjamais utilisé.

Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares casencore, des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez lesutilisatrices de CHC.

Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à des hémorragiesin­tra‑abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Chez les femmes sous CHC,la survenue de douleurs de la partie supérieure de l’abdomen,d’au­gmentation du volume du foie ou de signes d’hémorragiein­tra‑abdominale doit faire évoquer une tumeur hépatique.

L’utilisation de CHC plus fortement dosés (50 µg éthinylestradi­ol)diminue le risque de cancer de l’endomètre et de l’ovaire. Ceci demande àêtre confirmé avec les CHC plus faiblement dosés.

Autres pathologies

Chez les femmes atteintes d’hypertrigly­céridémie ou ayant desantécédents familiaux d’hypertrigly­céridémie, un risque accru depancréatite peut survenir en cas d’utilisation d’un CHC.

Une augmentation modérée de la pression artérielle a été observée chezde nombreuses femmes sous CHC mais elle était rarement cliniquementsig­nificative. Une interruption immédiate du CHC n’est justifiée que dansces rares cas.

La persistance de chiffres tensionnels élevés ou le non contrôle deschiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur chez une femmehypertendue prenant un CHC doit faire interrompre celui‑ci.

Le CHC pourra éventuellement être repris après normalisation des chiffrestensionnels par un traitement antihypertenseur.

La survenue ou l’aggravation des pathologies suivantes a été observée aucours de la grossesse ou chez des femmes prenant des CHC, bien que laresponsabilité des CHC n’ait pu être établie : ictère et/ou prurit dû àune cholestase, lithiase biliaire, porphyrie, lupus érythémateux disséminé,syndrome hémolytico‑uré­mique, chorée de Sydenham, herpès gravidique,hy­poacousie par otosclérose.

Les œstrogènes exogènes peuvent déclencher ou aggraver les symptômesd’un angio-œdème héréditaire ou acquis.

La survenue d’anomalie hépatiques aiguës ou chroniques peut nécessiterl’arrêt du CHC jusqu’à la normalisation des paramètres hépatiques. Larécidive d’un ictère cholestatique et/ou d’un prurit liés à unecholestase survenue au cours d’une grossesse précédente ou de la priseantérieure d’hormones stéroïdiennes doit faire arrêter le CHC.

Les CHC peuvent avoir un effet sur la résistance périphérique àl’insuline et la tolérance au glucose ; il n’est cependant pas obligatoirede modifier le traitement chez des diabétiques utilisant un CHC faiblementdosé (contenant moins de 0,05 mg d’éthinylestra­diol). Les femmesdiabétiques doivent cependant être étroitement surveillées, en particulierlors de l’instauration d’un CHC.

Des cas d’aggravation de dépression endogène, d’épilepsie, de maladiede Crohn et de rectocolite hémorragique ont été observés sous CHC.

L’état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bienconnus liés à l’utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.8).La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu decomportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes decontacter leur médecin en cas de changements d’humeur et de symptômesdépres­sifs, y compris peu de temps après le début du traitement.

Un chloasma peut survenir, en particulier chez les femmes ayant desantécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition auchloasma sous CHC doivent éviter de s’exposer au soleil ou aux rayonsultra‑vi­olets.

Consultation et examen médical avant la prise de contraceptifs oraux detype combiné

Avant l’instauration ou la reprise d’un traitement parLEVONORGES­TREL/ETHINYLES­TRADIOL BIOGARANCONTINU, une recherche complète desantécédents médicaux (y compris les antécédents familiaux) doit êtreeffectuée et la présence d’une grossesse doit être exclue. La pressionartérielle doit être mesurée et un examen physique doit être réalisé, enayant à l’esprit les contre‑indications (voir rubrique 4.3) et les mises engarde (voir rubrique 4.4). Il est important d’attirer l’attention despatientes sur les informations relatives à la thrombose veineuse etartérielle, y compris le risque associé à LEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL­BIOGARANCONTI­NU comparé à celui associé aux autres CHC, les symptômes de laTEV et de la TEA, les facteurs de risque connus et la conduite à tenir en casde suspicion de thrombose.

Il doit également être indiqué aux patientes de lire attentivement lanotice et de suivre les conseils fournis. La fréquence et la nature des examensdoivent être définies sur la base des recommandations en vigueur et adaptéesà chaque patiente.

Les patientes doivent être averties que les contraceptifs hormonaux neprotègent pas contre l’infection par le VIH (SIDA) et les autres maladiessexue­llement transmissibles.

Augmentation des ALAT

Lors des études cliniques réalisées chez des patientes traitées pour uneinfection par le virus de l’hépatite C (VHC) par des médicaments contenantombi­tasvir/parita­previr/ritona­vir et dasabuvir avec ou sans ribavirine, lasurvenue d’élévations des transaminases (ALAT) de plus de 5 fois la limitesupérieure de la normale (LSN) étaient significativement plus fréquentes chezles femmes utilisant des médicaments contenant de l’éthinylestradiol telsque les contraceptifs hormonaux combinés (CHCs). Des élévations des ALAT ontégalement été observées avec des médicaments antiviraux contrel’hépatite C, contenant du glécaprévir/pi­brentasvir et dusofosbuvir/vel­patasvir/voxi­laprevir (voir sections 4.3 et 4.5).

Diminution de l’efficacité

L’efficacité des COC peut être réduite en cas d’oubli de comprimés(voir rubrique 4.2), de troubles gastro‑intestinaux, (voir rubrique 4.2) ou deprise concomitante d’autres médicaments (voir rubrique 4.5).

Troubles du cycle

Des saignements irréguliers (« spottings » ou métrorragies) peuventsurvenir sous COC en particulier au cours des premiers mois. Ces saignementsirré­guliers seront considérés comme significatifs s’ils persistent aprèsenviron 3 cycles.

Si les saignements irréguliers persistent ou surviennent après des cyclesréguliers, une recherche étiologique non hormonale doit alors être effectuée; des examens diagnostiques appropriés doivent être pratiqués afind’exclure une tumeur maligne ou une grossesse. Ces examens peuvent comporterun curetage.

Chez certaines femmes, les hémorragies de privation peuvent ne pas survenirau cours de l’intervalle libre. Si le COC a été pris tel que décrit dans larubrique 4.2, il est peu probable que la femme soit enceinte. Cependant, si leCOC n’a pas été pris correctement avant l’absence de la premièrehémorragie de privation ou si deux hémorragies de privation successives ne seproduisent pas, il convient de s’assurer de l’absence de grossesse avant depoursuivre le COC.

Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total enlactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladieshéré­ditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament contient un agent colorant azoïque (E129) et peut provoquerdes réactions allergiques.

Ce médicament contient de la lécithine de soja et peut provoquer desréactions d’hypersensibilité (urticaire, choc anaphylactique).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les interactions entre les estro‑progestatifs et d’autres substancespeuvent conduire à une augmentation ou une diminution des concentration­splasmatiques d’estro‑proges­tatifs.

La diminution des concentrations plasmatiques d’estro‑proges­tatifs peutprovoquer une augmentation de l’incidence des saignements intermenstruels etdes irrégularités menstruelles et éventuellement réduire l’efficacité ducontraceptif estro‑progestatif.

Associations contre-indiquées

+ Dasabuvir

Augmentation de l’hépatotoxicité.

+ Ombitasvir/Pa­ritaprévir

Augmentation de l’hépatotoxicité.

+ Millepertuis

Diminution des concentrations plasmatiques du contraceptif hormonal, enraison de l’effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baissed’efficacité voire d’annulation de l’effet dont les conséquences peuventêtre éventuellement graves (survenue d’une grossesse).

Associations déconseillées

+ Inducteurs enzymatiques

Diminution de l’efficacité contraceptive, par augmentation du métabolismehé­patique du contraceptif hormonal par l’inducteur.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier detype mécanique, pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Lamotrigine (voir aussi ci-dessous Associations nécessitant desprécautions d’emploi)

Risque de diminution des concentrations et de l’efficacité de lalamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.

Eviter de mettre en route une contraception orale pendant la périoded’ajustement posologique de la lamotrigine.

+ Modafinil

Risque de diminution de l’efficacité contraceptive, pendant le traitementet un cycle après l’arrêt du traitement par le modafinil, en raison de sonpotentiel inducteur enzymatique.

Utiliser des contraceptifs oraux normodosés ou une autre méthodecontra­ceptive.

+ Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir

Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par diminution desconcentrations en contraceptif hormonal due à l’augmentation de sonmétabolisme hépatique par le ritonavir.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier detype mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée del’association et un cycle suivant.

+ Topiramate

Pour des doses de topiramate supérieures ou égales à 200 mg/jour : risquede diminution de l’efficacité contraceptive par diminution des concentrationsen estrogènes.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier detype mécanique.

+ Vémurafénib

Risque de diminution des concentrations des estroprogestatifs, avec pourconséquences un risque d’inefficacité.

+ Pérampanel

Pour des doses de pérampanel supérieures ou égales à 12 mg/jour : risquede diminution de l’efficacité contraceptive.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier detype mécanique.

+ Ulipristal

Risque d'antagonisme des effets du progestatif.

Utiliser une méthode contraceptive additionnelle de type mécanique pendantquelques jours après l’arrêt de l’ulipristal.

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

+ Aprépitant

Diminution des concentrations de l’estroprogestatif ou du progestatif, avecrisque de moindre efficacité contraceptive.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier detype mécanique, pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Boceprevir

En dehors de l’association éthinylestradiol (0,035 mg)/ noréthistérone(1 mg), risque de diminution de l’efficacité contraceptive par augmentationde métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par le bocéprévir.

Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative,pendant la durée de l’association.

+ Bosentan

Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation dumétabolisme hépatique du contraceptif hormonal.

Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative,pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Elvitégravir

Diminution des concentrations d’éthinylestradiol, avec risque de moindreefficacité contraceptive. De plus, augmentation des concentrations duprogestatif.

Utiliser un estroprogestatif contraceptif avec au moins 30 µgd’éthiny­lestradiol.

+ Griséofulvine

Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation dumétabolisme hépatique.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier detype mécanique pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Lamotrigine

Risque de diminution des concentrations et de l’efficacité de lalamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la lamotrigine lors dela mise en route d’une contraception orale et après son arrêt.

+ Rufinamide

Diminution modérée des concentrations d’éthinylestradiol. Utiliser depréférence une autre méthode contraceptive, en particulier de typemécanique.

+ Télaprévir

Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation dumétabolisme hépatique du contraceptif hormonal par le télaprévir.

Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative,pendant la durée de l'association et deux cycles suivants.

Associations à prendre en compte

+ Etoricoxib

Augmentation des concentrations d’éthinylestradiol parl’étoricoxib.

Interaction pharmacodynamique

L’utilisation concomitante de médicaments contenant l’associationom­bitasvir/pari­taprévir/rito­navir, le dasabuvir, avec ou sans ribavirine,le glécaprévir/pi­brentasvir et le sofosbuvir/vel­patasvir/voxi­laprévir,peut augmenter le risque d’élévation des ALAT (voir sections 4.3 et 4.4).Ainsi, les utilisatrices de LEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL BIOGARANCONTI­NUdoivent passer à une méthode de contraception alternative (par exemple, unecontraception à base de progestatifs seuls ou des méthodes non‑hormonales),a­vant de commencer un traitement avec ces médicaments.LE­VONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL BIOGARANCONTINU peut être réutilisé2 semaines après la fin du traitement avec ces médicaments.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

LEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL BIOGARANCONTINU n’est pas indiquépendant la grossesse.

En cas de découverte d’une grossesse pendant la prise deLEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL BIOGARANCONTINU, son utilisation devra êtreimmédiatement interrompue.

De nombreuses études épidémiologiques n’ont pas révélé de risqueaugmenté d’anomalies congénitales chez les enfants nés de mères ayantutilisé un COC avant la grossesse. Aucun effet tératogène n’a étéobservé si un COC a été pris par erreur au cours de la grossesse.

Des études chez l’animal ont montré la présence d’effets indésirablesau cours de la grossesse et de l’allaitement (voir rubrique 5.3). D’aprèsces données chez l’animal, un effet indésirable dû à l’activitéhormonale des principes actifs ne peut être exclu. Cependant, sur la base del’expérience de l’utilisation des COC pendant la grossesse, un tel effetindésirable n’a pas été observé chez l’homme.

Les données disponibles concernant l’utilisation delévonorgestrel/ét­hinylestradiol au cours de la grossesse sont trop peunombreuses pour permettre de conclure à d’éventuels effets néfastes deLEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL BIOGARANCONTINU sur la grossesse ou sur lasanté du fœtus ou du nouveau‑né. Aucune donnée épidémiologique ne permetà ce jour de conclure.

L’augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise encompte lors de la reprise de LEVONORGESTREL/ET­HINYLESTRADIOL BIOGARANCONTI­NU(voir rubriques 4.2 et 4.4).

Allaitement

Les COC pouvant influer sur la composition quantitative et qualitative dulait maternel, ceux‑ci sont généralement déconseillés jusqu’à la fin del’allaitement. L’utilisation de COC peut s’accompagner d’une excrétionde faibles quantités de ces contraceptifs et/ou de leurs métabolites dans lelait, pouvant avoir un effet chez l’enfant.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Aucune étude sur l'aptitude à conduire et utiliser des machines n’a étéconduite. Il n’a pas été observé d’effet sur l’aptitude à conduire età utiliser des machines chez les utilisatrices de COC.

4.8. Effets indésirables

Description de certains effets indésirables particuliers

Une augmentation du risque d'événement thrombotique et thrombo‑emboli­queartériel et veineux, incluant l’infarctus du myocarde, l’AVC, les accidentsisché­miques transitoires, la thrombose veineuse et l’embolie pulmonaire, aété observée chez les femmes utilisant des CHC ; ceci est abordé plus endétails en rubrique 4.4.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours del’utilisation de lévonorgestrel/ét­hinylestradiol.

Les fréquences sont définies de la façon suivante :

· très fréquents (≥ 1/10) ;

· fréquents (≥ 1/100, < 1/10) ;

· peu fréquents (≥ 1/1 000, < 1/100) ;

· rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ;

· très rares (< 1/10 000) ;

· fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Les effets indésirables les plus fréquents (> 10 %) associés àl’utilisation de lévonorgestrel/ét­hinylestradiol sont les céphalées(incluant les migraines), les spottings et les métrorragies. Les effetsindésirables suivants ont été rapportés au cours de l’utilisation de COCcontenant de l’éthinylestradiol et du lévonorgestrel :

Systèmes

Fréquence des réactions indésirables

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Très rare

Fréquence indéterminée

Infections et infestations

Vaginite, incluant une candidose vaginale

Affections du système immunitaire

Réactions allergiques

Urticaire, angio‑œdème, Réactions anaphylactiques

Aggravation d’un lupus érythémateux disséminé, herpès gravidique

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Modification de l’appétit (augmentation ou diminution)

Intolérance au glucose

Affections psychiatriques

Modification de l’humeur, incluant la dépression, modifications dela libido

Affections du système nerveux

Nervosité, étourdissement

Exacerbation d’une chorée de Sydenham

Affections oculaires

Intolérance aux lentilles de contact

Inflammation du nerf optique (peut conduire à une perte partielle oucomplète de vision)

Affections gastro‑intestinales

Nausées, vomissements, douleur abdominale

Crampes abdominales, flatulence

Colite ischémique, exacerbation de maladies intestinales inflammatoires­chroniques (maladie de Crohn) et rectocolite hémorragique

Affections hépatobiliaires

Ictère cholestatique

Pancréatite avec hypertriglycé­ridémie grave simultanée, maladie de lavésicule biliaire (la prise de contraceptif oral combiné peut provoquerl’ap­parition d’une affection biliaire ou aggraver une maladie biliaireexistante)

Affections de la peau et du tissu sous‑cutané

Acné

Exanthème, chloasma hirsutisme, alopécie

Erythème noueux

érythème multiforme

Affections des organes de reproduction et du sein

Douleur mammaire, tension mammaire, hypertrophie mammaire, sécrétion desglandes mammaires, dysménorrhée, modification du flux menstruel, modificationsau niveau du col de l’utérus et des sécrétions cervicales, aménorrhée

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Rétention hydrique

Aggravation de varicosités, syndrome hémolytique et urémique,otos­clérose, aggravation d’une porphyrie

Investigations

Modification du poids (augmentation ou diminution)

Hypertension artérielle, modification des lipides plasmatiques, incluant unehypertrigly­céridémie

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes)

Carcinome hépatocellulaire, tumeur bénigne du foie (par exemple hyperplasieno­dulaire focale, adénome hépatique)

Affections vasculaires

Thrombo-embolie veineuse, thrombo-embolie artérielle

Les œstrogènes exogènes peuvent déclencher ou aggraver les symptômesd’un angio-œdème héréditaire ou acquis.

Les effets indésirables graves suivants qui ont été rapportés chez desfemmes utilisant des COC sont commentés à la rubrique 4.4 :

· accidents thromboemboliques veineux ;

· accidents thromboemboliques artériels ;

· hypertension ;

· tumeurs hépatiques ;

· apparition ou aggravation d’affections dont l’association avec les COCn’est pas certaine : maladie de Crohn, colite hémorragique, épilepsie,migraine, fibrome utérin, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, herpesgravidique, chorée de Sydenham, syndrome urémique hémolytique, ictèrecholesta­tique ;

· chloasma ;

· perturbations chroniques ou aigües de la fonction hépatique pouvantnécessiter l’arrêt du COC jusqu’à normalisation des tests de la fonctionhépatique ;

· survenue ou aggravation des symptômes d’angiœdème par les estrogèneschez les femmes présentant un angiœdème héréditaire.

La fréquence du diagnostic du cancer du sein est très légèrementaugmentée chez les utilisatrices de COC. Comme le cancer du sein est rare chezla femme de moins de 40 ans cette augmentation est faible par rapport au risqueglobal de cancer du sein. La relation de causalité avec l’utilisation de COCreste inconnue. Pour plus d’information se reporter aux rubriques4.3 et 4­.4.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance ‑ Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Aucun cas de surdosage n’a été rapporté aveclévonorges­trel/éthinyles­tradiol. L’expérience générale acquise avec lesCOC montre que les symptômes susceptibles d’apparaître dans un tel cas sontles suivants : nausées, vomissements et chez les jeunes filles, petitssaignements vaginaux. Il n'existe pas d'antidote et le traitement doit êtrepurement symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Progestatifs et œstrogènes enassociations fixes, code ATC : G03AA07.

Cette spécialité est un contraceptif oral combiné et contient del’éthinyles­tradiol (EE) et du lévonorgestrel.

Des essais cliniques ont été réalisés chez un total de 2498 femmesâgées de 18 à 40 ans. L'indice de Pearl calculé sur la base de ces essaisétait d’environ 0,69 (intervalle de confiance à 95 % : 0,30 ‑ 1,36) surun total de 15 026 cycles.

Ethinylestradiol

L’éthinylestradiol est un œstrogène synthétique oral. Commel’œstradiol naturel, l’éthinylestradiol a une action proliférative surles tissus épithéliaux des organes génitaux féminins. Il stimule laproduction de glaire cervicale et réduit sa viscosité. L’éthinylestra­diolrenforce la croissance des canaux galactophores et inhibe la lactation. Ilstimule la rétention extracellulaire de liquides. L’éthinylestra­diolinterfère également sur les paramètres du métabolisme glucidique etlipidique, l’hémostase, le système rénine‑angiotensine-aldostérone etles protéines plasmatiques de transport.

Lévonorgestrel

Le lévonorgestrel a un effet progestatif sur la transformation sécrétricede l’endomètre. Le lévonorgestrel inhibe en outre la sécrétion degonadotropines par l’antéhypohyse.

Le lévonorgestrel a également des propriétés anti‑œstrogéniques et uneffet faiblement androgénique.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

LEVONORGESTREL Absorption

Après l’administration orale, le lévonorgestrel est rapidement etcomplètement absorbé. Les concentrations sériques maximum de lévonorgestrelsont de 4 à 6 ng/ml et sont atteintes au bout d’environ 2 heures. Labiodisponibilité est proche de 90 %.

Distribution

Dans le sérum, le lévonorgestrel se lie à l'albumine et à la protéineSHBG (protéine porteuse des hormones stéroïdes sexuelles. Seul 1,1 % de lasubstance active est sous forme libre, environ 65 % est lié spécifiquement àla SHBG et environ 35 % non spécifiquement à l'albumine. L'augmentation dutaux de protéine SHBG induite par l'éthinylestradiol influence la distributionre­lative du lévonorgestrel en différentes fractions protéiques. Cetteaugmentation du taux de la protéine porteuse conduit à une augmentation de lafraction liée à la SHBG et une diminution de la fraction liée à l'albumine.Le volume de distribution apparent du lévonorgestrel après l’administrati­ond’une dose unique est de 129 l.

Biotransformation

Le lévonorgestrel est métabolisé essentiellement par réduction du groupeΔ4‑3‑oxo et hydroxylation en positions 2α, 1β et 16β, puis parconjugaison. La plupart des métabolites circulant dans le sang sont dessulfates de 3α, 5β‑tétrahydro-lévonorgestrel, alors que l’éliminationse fait principalement sous forme de glucuroconjugués. Une partie dulévonorgestrel non métabolisé circule également sous forme de 17β-sulfate.Il y a d’importantes variations inter‑individuelles dans les valeurs de laclairance métabolique, ce qui pourrait expliquer en partie les différencesim­portantes entre utilisatrices observées dans les concentrations delévonorgestrel.

Elimination

Les concentrations sériques du lévonorgestrel diminuent en deux phases. Laphase terminale se caractérise par une demi‑vie d'environ 25 heures. Lelévonorgestrel et ses métabolites sont principalement éliminés dans lesurines (40 à 68 %),16 % à 48 % environ étant éliminés dans lesselles.

ETHINYLESTRADIOL Absorption

Après administration orale, l'éthinylestradiol est rapidement etcomplètement absorbé. Les taux plasmatiques maximum d’environ 33 pg/ml sontatteints au bout de 1 à 2 heures après l’administration du comprimé. Enraison de la conjugaison pré-systémique et de l’effet de premier passagehépatique, la biodisponibilité absolue de l’éthinylestradiol estd’environ 60 %.

La prise simultanée de nourriture réduit la biodisponibilité del’éthinyles­tradiol chez environ 25 % des sujets étudiés.

Distribution

Les concentrations sériques de l’éthinylestradiol diminuent en deuxphases et la phase terminale est caractérisée par une demi-vie d’environ24 heures.

L’éthinylestradiol est essentiellement lié à l’albumine (98 %, 5 %),mais de façon non spécifique, et induit une augmentation des concentration­ssanguines de SHBG et de la CBG (« corticoid binding globulin »). Le volume dedistribution apparent de l'éthinylestradiol est d’environ 5 l/kg.

Biotransformation

L'éthinylestradiol subit une conjugaison pré-systémique au niveau de lamuqueuse de l'intestin grêle et du foie. La principale voie de métabolisationde l’éthinylestradiol est l’hydroxylation aromatique, mais une grandevariété de métabolites hydroxylés et méthylés sont formés. Ils peuventêtre détectés sous forme de métabolites libres et de glucuroconjugués etsulfoconjugués dans le sérum. La clairance métabolique del’éthinyles­tradiol est d’environ 5 ml/min/kg.

Elimination

L'éthinylestradiol n'est pas excrété de façon significative sous formeinchangée. Les métabolites sont éliminés dans les urines et la bile (ratio 4:6). La demi‑vie d’excrétion des métabolites est d'environ 1 jour.

Etat d'équilibre

L’état d’équilibre est atteint pendant la seconde moitié du cycle detraitement et l’éthinylestradiol s’accumule dans le sérum selon un facteurd’environ 2 à 2,3.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les profils de toxicité de l’éthinylestradiol et du lévonorgestrel sontbien connus. En raison des différences marquées entre l’homme et lesespèces animales utilisées, la valeur prédictive des résultats obtenus estlimitée.

Chez l’animal de laboratoire, l’éthinylestradiol a montré un effetembryoléthal à des doses relativement faibles, des malformations del’appareil urogénital et une féminisation des fœtus mâles ont étéobservées. Le lévonorgestrel s’est révélé embryoléthal au cours desexpériences chez l’animal et, à fortes doses, un effet virilisant chez lesfœtus femelles a été observé. Les études toxicologiques de la reproductionchez le rat, la souris et le lapin n’ont démontré aucun effettératogène.

Les résultats précliniques d’études conventionnelles de toxicité àdose répétée, de génotoxicité et de carcinogénicité n’ont montré aucunrisque particulier de l’éthinylestradiol ou du lévonorgestrel pour l’homme(se référer également pour la sécurité d’emploi aux autres rubriques duRésumé des Caractéristiques du Produit).

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Comprimés actifs (comprimés roses)

Lactose anhydre, povidone K-30, stéarate de magnésium.

opadry II 85G34459 rose : alcool polyvinylique, talc, dioxyde de titane(E171), macrogol 3350, laque aluminique de rouge allura AC (E129), lécithine desoja (E322), oxyde de fer rouge (E172), laque aluminiqued’in­digotine(E132).
Comprimés placebos (comprimés blancs)

Lactose anhydre, povidone K-30, stéarate de magnésium.

Opadry II 85F18422 blanc : alcool polyvinylique, talc, dioxyde de titane(E171), macrogol 3350.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

21 comprimés actifs (roses) + 7 comprimés placebos (blancs) sousplaquette (PVC/PVDC/Alu­minium), boîte de 1,3, 6 et 13 plaquettes.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BIOGARAN

15 BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

92700 COLOMBES

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 300 667 2 0 : 28 comprimés sous plaquette(PVC/PVDC/­Aluminium), boîte de 1.

· 34009 300 667 3 7 : 28 comprimés sous plaquette(PVC/PVDC/­Aluminium), boîte de 3.

· 34009 550 242 2 4 : 28 comprimés sous plaquette(PVC/PVDC/­Aluminium), boîte de 6.

· 34009 550 242 3 1 : 28 comprimés sous plaquette(PVC/PVDC/­Aluminium), boîte de 13.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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