Résumé des caractéristiques - LEVOTONINE, gélule
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
LEVOTONINE, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Oxitriptan...........................................................................................................................100 mg
Pour une gélule.
Excipients à effet notoire : anhydride sulfureux (sulfite (E220))
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Syndrome des myoclonies post-anoxiques de Lance et Adams.
4.2. Posologie et mode d'administration
Mode d'administrationVOIE ORALE.
Les gélules doivent être avalées, avec un verre d'eau, de préférence aumilieu des repas.
Cette forme pharmaceutique n'est pas adaptée à l'enfant de moins de 6 ans(risque de fausse route).
En cas de nécessité et chez l'enfant de moins de 6 ans, les gélulespeuvent être ouvertes et son contenu dissout dans l'eau.
PosologieAdapter la posologie individuellement en fonction de la réponse clinique etde la tolérance. Lors de l'instauration du traitement, la dose doit êtreaugmentée graduellement sur 2 à 4 semaines.
La réponse est généralement rapide, de l'ordre de 7 jours.
Chez l'adulte et l'enfant de plus de 15 ans:
La posologie usuelle est comprise entre 700 mg et 1 g par jour (7 à10 gélules).
Chez l'enfant de moins de 15 ans:
La posologie usuelle est de 0,3 à 7 mg/kg/jour, la posologie maximale peutatteindre jusqu'à 10 mg/kg/jour.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1 ;
· Insuffisance rénale sévère;
· Tumeurs carcinoïdes du grêle;
· Association aux IMAO non sélectifs.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
La Lévotonine n'est pas un médicament des états dépressifs.
Avant de débuter le traitement s'assurer de l'absence d'affections rénaleou cardiaque.
La présence du métabolite acide 5 hydroxy indole acétique (5-HIAA) dansl'urine peut gêner certains tests nécessaires pour le diagnostic des tumeurscarcinoïdes.
Les inhibiteurs de la décarboxylase périphérique (benzéraside etcarbidopa) produisent une inhibition partielle de la décarboxylaseextracérébrale de l'oxytriptan et augmentent ainsi la concentrationplasmatique en oxytriptan (voir rubrique 5.2).
Syndrome de sevrage:Chez des patients traités par des doses supérieurs aux doses maximalesconseillées, lors de l'arrêt brutal du traitement, un syndrome de sevrage aété observé avec tremblements, coryza, confusion et chez les patientsprédisposés, un état de mal épileptique.
Ce médicament contient du « sulfite » et peut provoquer des réactionsallergiques sévères et un bronchospasme.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Associations contre-indiquées+ IMAO non sélectifs
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique: diarrhée, tachycardie,sueur, confusion voire coma. Respecter un délai de deux semaines entre l'arrêtde l'IMAO et le début du traitement, et d'au moins une semaine entre l'arrêtdu traitement et le début de l'IMAO.
Associations déconseillées+ IMAO-A sélectifs
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique: diarrhée, tachycardie,sueur, confusion voire coma. Si l'association ne peut être évitée,surveillance clinique étroite. Débuter l'association aux posologies minimalesrecommandées.
+ Linézolide
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique: diarrhée, tachycardie,sueur, confusion voire coma. Si l'association ne peut être évitée,surveillance clinique étroite. Débuter l'association aux posologies minimalesrecommandées.
+ Sympathomimétiques alpha et bêta (voie parentérale)
Hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibitionde l'entrée du sympathomimétique dans la fibre sympathique.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Adrénaline (voie bucco-dentaire ou sous-cutanée)
Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l'excitabilitécardiaque. Limiter l'apport, par exemple, moins de 0,1 mg d'adrénaline en10 minutes ou 0,3 mg en 1 heure chez l'adulte
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseCompte tenu des données disponibles, il est préférable par mesure deprudence d'éviter d'utiliser la lévotonine au cours de la grossesse quel qu'ensoit son terme.
En effet:
· les données cliniques sont insuffisantes,
· les données animales sont rassurantes.
AllaitementLe passage de lévotonine dans le lait maternel n'est pas connu. Aussi, parmesure de précaution il est préférable d'éviter d'allaiter au cours d'untraitement par lévotonine.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
La Lévotonine peut provoquer des effets indésirables susceptibles demodifier la vigilance ou la vision. La prudence lors de la conduite devéhicules ou la manipulation de machines est recommandée.
4.8. Effets indésirables
Les terminologies suivantes ont été utilisées afin de classer l'apparitiond'effets indésirables:
Très fréquent | (≥ 1/10) |
Fréquent | (≥ 1/100 to < 1/10) |
Peu fréquent | (≥ 1/1000 to < 1/100) |
Rare | (≥ 1/10000 to < 1/1000) |
Très rare | (< 1/10000) |
Fréquence indéterminée | (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) |
Environ 30 % des patients traités peuvent présenter des effetsindésirables dus à la Lévotonine. Ces effets peuvent témoigner d'une dosetrop élevée, et peuvent être le plus souvent évités par une augmentationprogressive de la posologie.
Ils peuvent être atténués par une diminution de la posologie ou untraitement symptomatique.
Affections hématologiques et du système lymphatiquePeu fréquentes: éosinophilie asymptomatique.
Rares: leucocytose, saignements.
Affections du système immunitairePeu fréquentes: syndrome éosinophilie/myalgies. Le Syndromeéosinophilie-myalgies, se manifeste par des éruptions à type d'urticaire,parfois sclérodermiforme, des douleurs des muscles et des articulations, ainsiqu'une raideur. Des signes respiratoires avec dyspnée toux, une fièvre peuventêtre présents. Il existe une leucocytose et une éosinophilie périphérique.Lors des biopsies musculaires, on constate une inflammation leucocytaire (avectrès peu d'éosinophiles), ainsi qu'une fibrose des muscles.
Rares: coryza, dyspnée.
Affections psychiatriquesFréquentes: désinhibition, agitation, irritabilité, agressivité,euphorie, confusions.
Peu fréquentes: hallucinations, délires.
Rares: dépression.
Très rare: syndrome sérotoninergique.
Affections du système nerveuxFréquentes: somnolence, céphalées.
Non fréquentes: insomnies, tremblements, ataxie, flou visuel, mydriase.
Rares: dystonie, aggravation des myoclonies, cauchemar.
Affections gastro-intestinales (23%)Très fréquentes: nausées, vomissements.
Fréquentes: diarrhée, douleurs abdominales.
Rare: anorexie.
Les troubles gastriques disparaissent habituellement après quelques semainesde traitement.
Affections de la peau et du tissu sous cutané:Peu fréquentes: urticaire,
Rares: allergie, sueurs, syndrome sclérodermiforme. Ce syndrome associemorphées pseudobulleuses, éosinophilie, prurit, sensation d'épaississementcutané en cuirasse du thorax et de l'abdomen, mais sans sclérodactylie nitéléangiectasie. L'examen clinique montre une infiltration œdémateuse desavant-bras et des plaques scléreuses pigmentées, bien limitées, à type demorphées, siégeant sur les flancs, les cuisses, les jambes et le dos. Surcertaines plaques, des bulles flasques ont été décrites, avec œdèmeimportant du derme superficiel responsable des décollements bulleux, ainsiqu'une fibrose du derme moyen et profond. Ce syndrome est à rapprocher duSyndrome éosinophilie-myalgies.
Troubles générauxPeu fréquentes: vasodilatation périphérique, œdèmes, prise de poids,fièvre.
Rares: bradycardie.
En raison de la présence de sulfite, risque des réactions allergiques, ycompris réactions anaphylactiques et bronchospasmes.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.ansm.sante.fr“>www.ansm.sante.fr.
4.9. Surdosage
Il n'existe pas de données chez l'homme, mais l'association avec desmédicaments augmentant la concentration de sérotonine pourrait provoquer unsyndrome sérotoninergique (par exemple les inhibiteurs de la décarboxylasepériphérique utilisés au cours d'études cliniques pour améliorer labiodisponibilité de la Lévotonine. Une inhibition quasi complète de ladécarboxylase est observée avec des doses de 100–150 mg/j chezl'adulte).
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: Autres médicaments du système nerveux,code ATC: N07XX.
L'oxitriptan ou L-5 hydroxytryptophane est le précurseur immédiat de lasérotonine (5-hydroxytryptamine), neuromédiateur impliqué dans de nombreuxsystèmes de régulation cérébrale.
L'action du 5-HTP lévogyre semble supérieure à celle de la formeracémique.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionPrise seule par voie orale, l'oxitriptan est rapidement métabolisé ensérotonine par des décarboxylases périphériques (muqueuse gastrique, petitintestin, foie et reins) et sa biodisponibilité est très faible. Une meilleurebiodisponibilité, très variable cependant (de 47 à 84 %) est obtenue quandelle est associée à un inhibiteur de la décarboxylase périphérique(carbidopa ou benzéraside, par exemple) durant la phase d'absorption.
Distribution – biotransformationAprès administration orale, l'oxitriptan est rapidement métabolisé ensérotonine par une décarboxylase des acides aminés L-aromatiques ou par la5-HTP décarboxylase. Dans le cerveau, elle se trouve dans les noyauxcatécholinergiques et la barrière hématoencéphalique.
L'oxitriptan ne franchit donc que partiellement la barrièrehématoencéphalique pour se transformer en sérotonine dans le cerveau grâceà l'intervention d'une décarboxylase cérébrale. Il existe uneproportionnalité directe entre les concentrations de 5-HTP plasmatiques etcelles du LCR.
L'administration de 5-hydroxytryptophane permet donc l'augmentation de laconcentration cérébrale en 5-HT. Cependant, la plus grande partie du5-hydroxytryptophane est détruite sous l'action des décarboxylasespériphériques avant d'atteindre les zones cérébrales. C'est pourquoi uninhibiteur de cette décarboxylase périphérique des amines aromatiques(benzérazide, carbidopa) qui ne peuvent pas franchir la barrièrehémato-encéphalique, permet d'augmenter l'accumulation du 5-HT dans le sangaprès une administration orale.
Aux doses thérapeutiques, 19% de 5-HTP circulant est fixé aux protéinessériques. Le 5-HTP ne déplace pas le tryptophane des protéines sériques. Lesconcentrations de 5-HTP dans le LCR sont évaluées à 24% de celles de 5-HTPplasmatiques.
La demi-vie de l'oxitriptan est très variable d'un individu àun autre.
Le 5-HTP s'accumule dans le plasma de façon non linéaire.
EliminationLa sérotonine est métabolisée par une monoamine oxydase en acide5-hydroxy-indole acétique (5-HIAA) que l'on retrouve dans les urines.
5.3. Données de sécurité préclinique
Le L-5 hydroxytryptophane est faiblement toxique par voie orale aprèsadministration unique chez le rongeur et chez le singe.
Le L-5 hydroxytryptophane a fait l'objet d'études de toxicité paradministration réitérée jusqu'à 6 mois chez le rat, le chien et 3 moischez le singe. Chez le rat, le L-5 hydroxytryptophane présente un effetnéphrotoxique; cet effet n'a pas été retrouvé chez le chien et le singe quiapparaît comme étant l'espèce la moins sensible aux effets toxiques duL-5 hydroxytryptophane, cette différence de sensibilité apparaît commeétant due à la capacité de transformation du L-5 hydroxytryptophane ensérotonine.
Le L-5 hydroxytryptophane a fait l'objet d'études de tératogenèse chezle rat et chez la souris. Un effet tératogène a été noté chez le rat sousla forme de malformations viscérales et squelettiques qui ne sont apparuesqu'à une dose fortement maternotoxique dans une des 2 études, tandis que ceteffet n'a pas été noté dans 2 études chez la souris chez qui seul un effetfœtotoxique a été noté à fortes doses.
Le L-5 hydroxytryptophane n'a présenté aucun potentiel mutagène invitro dans le test d'Ames et dans le test du lymphome de souris.
Aucune donnée de cancérogenèse n'est disponible.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Talc, silice pyrogénée, stéarate de magnésium.
Composition de la tunique
· coiffe bleue:
o gélatine
o oxyde de titane
o indigotine
o anhydride sulfureux ( ≤ 0,1 pour cent)
· Corps blanc:
o gélatine
o oxyde de titane
o anhydride sulfureux ( ≤ 0,1 pour cent)
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10 ou 100 gélules en flacon (verre).
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
PANPHARMA
ZI DU CLAIRAY
35133 LUITRE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 324 372–0 ou 34009 324 372 0 7: 10 gélules en flacon (verre).
· 333 380–2 ou 34009 333 380 2 2: 100 gélules en flacon (verre).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
20 février 1981
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
16 septembre 2016
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
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