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LINEZOLIDE PANPHARMA 2 mg/mL, solution pour perfusion - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - LINEZOLIDE PANPHARMA 2 mg/mL, solution pour perfusion

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

LINEZOLIDE PANPHARMA 2 mg/ml, solution pour perfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Linézolide...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...2,00 mg

Pour 1 ml.

Une poche de 300 ml contient 600 mg de linézolide.

Excipients à effet notoire :

Une poche de 300 ml contient environ 13,7 g de glucose et 114 mg desodium.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution pour perfusion.

Solution isotonique, limpide, incolore à jaune, exempte de particulesvisibles.

Le pH de la solution pour perfusion est compris entre 4,6 et 5,0 etl’osmolalité entre 270 et 330 mOsm/kg.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Pneumonies nosocomiales

· Pneumonies communautaires

Le linézolide est indiqué chez l’adulte pour le traitement des pneumoniesnoso­comiales et communautaires connues ou suspectées pour être causées pardes bactéries à Gram positif sensibles. Afin de déterminer si LINEZOLIDEPANPHARMA 2 est un traitement approprié, il convient de tenir compte desrésultats des tests microbiologiques ou des informations sur la prévalence dela résistance aux antibactériens des bactéries à Gram positif. (Voirrubrique 5.1 pour les germes appropriés).

Le linézolide n’est pas actif contre les infections causées par desgermes à Gram négatif.

Un traitement spécifique contre les germes à Gram négatif doit êtreinstauré de façon concomitante si un germe à Gram négatif est documenté oususpecté.

· Infections compliquées de la peau et des tissus mous (voirrubrique 4.4).

Le linézolide est indiqué chez l’adulte pour le traitement des infectionscom­pliquées de la peau et des tissus mous uniquement lorsque les testsmicrobio­logiques ont permis de déterminer que l’infection est causée par unebactérie à Gram positif sensible.

Le linézolide n’est pas actif contre les infections causées par desgermes à Gram négatif. Chez les patients présentant des infectionscom­pliquées de la peau et des tissus mous associées à une coïnfectionavérée ou suspectée par des germes à Gram négatif, le linézolide doituniquement être utilisé lorsqu’aucune autre option thérapeutique n’estdisponible (voir rubrique 4.4). Dans ce cas, un traitement actif contre lesgermes à Gram négatif doit être instauré de façon concomitante.

Le linézolide doit uniquement être instauré en milieu hospitalier, aprèsconsultation auprès d’un spécialiste approprié tel qu’un microbiologisteou un infectiologue.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles relatives àl'utilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

LINEZOLIDE PANPHARMA peut être utilisé en traitement initial. Les patientsdébutant le traitement par voie parentérale peuvent par la suite passer à uneforme orale, lorsque cette dernière est cliniquement indiquée. Dans ce cas,aucun ajustement posologique n’est nécessaire, la biodisponibilité orale dulinézolide étant approximativement de 100 %.

Posologie et durée de traitement recommandées chez les adultes

La durée du traitement dépend de l’agent pathogène, du site et de lasévérité de l'infection, ainsi que de la réponse clinique du patient.

Les recommandations suivantes concernant la durée du traitement sont cellesutilisées lors des études cliniques. Des schémas thérapeutiques plus courtspourraient convenir pour certains types d'infections, mais ils n’ont pasencore été évalués dans le cadre d’études cliniques.

La durée maximale du traitement est de 28 jours. La sécurité etl'efficacité du linézolide administré sur des périodes supérieures à28 jours n'ont pas été établies (voir rubrique 4.4).

Aucune augmentation de la posologie ou de la durée de traitementrecom­mandée n’est nécessaire pour les infections associées à unebactériémie concomitante.

Les doses recommandées de solution pour perfusion sont les suivantes :

Infections

Posologie

Durée du traitement

Pneumonies nosocomiales

600 mg deux fois par jour

10 à 14 jours consécutifs

Pneumonies communautaires

Infections compliquées de la peau et des tissus mous

600 mg deux fois par jour

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité du linézolide chez les enfants (< 18 ans)n’ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sontdécrites dans les rubriques 5.1 et 5.2 mais il n’est pas possible dedéfinir des recommandations posologiques.

Patients âgés

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.

Insuffisance rénale

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire (voir rubriques4.4 et 5­.2).

Insuffisance rénale sévère (CLCR < 30 ml/min)

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire. Les conséquences cliniquesd’une exposition plus élevée (jusqu’à 10 fois supérieure) aux deuxprincipaux métabolites du linézolide chez les patients présentant uneinsuffisance rénale sévère étant inconnue, le linézolide doit êtreutilisé avec des précautions particulières chez ces patients et uniquementlorsque les bénéfices escomptés sont supérieurs au risque théorique.

Etant donné qu’environ 30 % d’une dose de linézolide sont éliminésaprès 3 heures d'hémodialyse, le linézolide doit être administré après ladialyse chez les patients recevant ce type de traitement. Si les principauxméta­bolites du linézolide sont en partie éliminés lors de l'hémodialyse, laconcentration de ces métabolites reste toutefois bien plus élevée après ladialyse que chez les patients présentant une fonction rénale normale ou uneinsuffisance rénale légère à modérée.

Par conséquent, le linézolide doit être utilisé avec des précautionspar­ticulières chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère sousdialyse, et uniquement lorsque les bénéfices escomptés sont supérieurs aurisque théorique.

On ne dispose à ce jour d’aucune expérience de l’administration dulinézolide chez les patients sous dialyse péritonéale continue ambulatoire(DPCA) ou sous traitements alternatifs contre l’insuffisance rénale (autreque l’hémodialyse).

Insuffisance hépatique

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire. Cependant, les donnéescliniques sont limitées et il est recommandé d’utiliser le linézolide chezces patients uniquement lorsque le bénéfice escompté est supérieur au risquethéorique (voir rubriques 4.4 et 5.2).

Mode d’administration

La dose recommandée de linézolide doit être administrée par voieintraveineuse (IV) deux fois par jour.

Voie d’administration : voie intraveineuse.

La solution pour perfusion doit être administrée par voie intraveineusedeux fois par jour sur une période de 30 à 120 minutes.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

Le linézolide ne doit pas être utilisé chez les patients traités par unmédicament inhibant la monoamine oxydase A ou B (par ex. phénelzine,iso­carboxacide, sélégiline, moclobémide) ou dans les deux semaines suivant untraitement par un médicament de ce type.

Sauf en présence d’équipements permettant d’assurer une surveillanceétroite et un suivi de la pression artérielle, le linézolide ne doit pasêtre administré aux patients présentant les affections cliniquessous-jacentes suivantes ou recevant les types suivants de traitementscon­comitants :

· Patients présentant une hypertension non contrôlée, unphéochromocytome, un syndrome carcinoïde, une thyrotoxicose, une dépressionbipo­laire, un trouble schizo-affectif, un état confusionnel aigu ;

· Patients prenant l’un des médicaments suivants : inhibiteurs de larecapture de la sérotonine (voir rubrique 4.4), antidépresseurs tricycliques,a­gonistes des récepteurs 5HT1 sérotoninergiques (triptans),sym­pathomimétiqu­es directs ou indirects (y compris bronchodilata­teursadrénergi­ques, pseudoéphédrine et phénylpropano­lamine), vasopresseurs (parex. adrénaline, noradrénaline), dopaminergiques (par ex. dopamine,dobu­tamine), péthidine ou buspirone.

Les données obtenues chez l’animal suggèrent que le linézolide et sesmétabolites peuvent passer dans le lait maternel. Par conséquent,l'a­llaitement doit être interrompu avant et pendant le traitement parlinézolide (voir rubrique 4.6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Myélosuppression

Des cas de myélosuppression (notamment anémie, leucopénie, pancytopénieet thrombopénie) ont été rapportés chez des patients sous linézolide. En cequi concerne les cas dont l’issue est connue, les paramètres hématologique­saffectés sont revenus à leur niveau préalable après l’arrêt du traitementpar linézolide. Le risque de survenue de ces effets semble lié à la durée detraitement. Les patients âgés traités par linézolide peuvent présenter unrisque plus important de développer des dyscrasies que les patients plusjeunes.

Une thrombopénie peut survenir plus fréquemment chez les patientsprésentant une insuffisance rénale sévère, qu’ils soient ou non dialysés.Une surveillance étroite de la numération globulaire est donc recommandéechez : les patients présentant une anémie, une granulocytopénie ou unethrombopénie préexistante ; les patients recevant des traitements concomitantssus­ceptibles de diminuer les taux d’hémoglobine, de perturber la numérationglo­bulaire ou d’affecter négativement la numération ou la fonctionplaqu­ettaire ; les patients présentant une insuffisance rénale sévère ; lespatients recevant plus de 10 à 14 jours de traitement. Chez ces patients, lelinézolide doit être administré uniquement lorsqu'une surveillance étroitedes taux d'hémoglobine, de la numération globulaire et de la numérationpla­quettaire est possible.

En cas de survenue d’une myélosuppression significative sous traitementpar linézolide, le traitement devra être arrêté, sauf si sa poursuite estconsidérée comme absolument nécessaire. Dans ce cas, une surveillancein­tensive de la numération globulaire et des stratégies de prise en chargeappropriées devront être mises en place.

Il est également recommandé de surveiller chaque semaine la numérationformule sanguine (y compris taux d’hémoglobine, numération plaquettaire etnombre de leucocytes totaux et différenciés) chez les patients traités parlinézolide, indépendamment de la numération globulaire initiale.

Dans le cadre d’études compassionnelles, une incidence plus élevéed’anémies graves a été rapportée chez les patients recevant du linézolidesur une durée supérieure à la durée maximale recommandée de 28 jours. Unetransfusion sanguine a été plus souvent nécessaire chez ces patients. Des casd’anémie ayant nécessité une transfusion sanguine ont également étérapportés en pharmacovigilance, en particulier chez les patients ayant reçu dulinézolide pendant plus de 28 jours.

Des cas d’anémie sidéroblastique ont été rapportés enpharmacovigi­lance. Au moment de leur survenue, la plupart des patients avaientreçu du linézolide pendant plus de 28 jours. La plupart d’entre eux ontprésenté une guérison totale ou partielle à l’arrêt du linézolide, avecou sans traitement contre leur anémie.

Déséquilibre de la mortalité dans une étude clinique chez des patientsprésentant une infection de la circulation sanguine à Gram positif liée à uncathéter

Un mortalité excessive a été observée chez les patients sous linézolidepar rapport aux patients sous vancomycine/di­cloxacilline/o­xacilline, aucours d’une étude en ouvert chez des patients atteints de pathologies graveset présentant des infections liées à un cathéter intravasculaire [78/363(21,5 %) contre 58/363 (16,0 %)] Le principal facteur influant sur le taux demortalité était le statut de l’infection à Gram positif à l’entrée dansl’étude. Les taux de mortalité étaient similaires chez les patientsprésentant des infections causées exclusivement par des germes à Gram positif(odds ratio : 0,96 ; intervalle de confiance à 95 % : 0,58 à 1,59), mais ilsétaient significativement plus élevés (p = 0,0162) dans le bras linézolidechez les patients infectés par tout autre pathogène ou exempts de pathogèneà l’entrée dans l’étude (odds ratio : 2,48 ; intervalle de confiance à95 % : 1,38 à 4,46). Le déséquilibre le plus important a été observépendant le traitement et dans les 7 jours suivant l’arrêt du médicament del’étude. Dans le bras linézolide, davantage de patients ont été infectéspar des pathogènes à Gram négatif au cours de l’étude et sont décédésd’infections causées par des pathogènes à Gram négatif et des infectionspoly­microbiennes. Par conséquent, chez les patients présentant des infectionscom­pliquées de la peau et des tissus mous associées à une coïnfectionavérée ou suspectée par des germes à Gram négatif, le linézolide doituniquement être utilisé lorsqu’aucune autre option thérapeutique n’estdisponible (voir rubrique 4.1). Dans ce cas, un traitement actif contre lesgermes à Gram négatif doit être instauré de façon concomitante.

Diarrhée et colite associées à la prise d’antibiotiques

Des diarrhées et des colites associées à la prise d’antibiotiques, ycompris colites pseudomembraneuses et diarrhées à Clostridium difficile, ontété rapportées en association avec l’utilisation de presque tous lesantibiotiques, y compris le linézolide, la gravité de ces affections pouvantaller d’une légère diarrhée à une colite fatale. Il est par conséquentimportant d’envisager ce diagnostic chez les patients présentant unediarrhée grave pendant ou après l’utilisation d’un antibactérien quelqu’il soit.

Si une diarrhée ou une colite associée à la prise d’antibiotiques estsuspectée ou confirmée, le traitement en cours par des antibactériens, ycompris le linézolide, doit être arrêté et des mesures thérapeutique­sadéquates doivent immédiatement être instaurées. Dans ce cas, lesmédicaments inhibant le péristaltisme sont contre-indiqués.

Acidose lactique

Des acidoses lactiques ont été rapportées avec l’utilisation dulinézolide. Les patients sous linézolide présentant des signes et dessymptômes d’acidose métabolique, notamment nausées ou vomissementsré­currents, douleurs abdominales, faible taux de bicarbonate ouhyperventilation, doivent être pris en charge immédiatement. En casd’acidose lactique, les bénéfices de la poursuite du traitement parlinézolide doivent être évalués au regard des risques potentiels.

Dysfonctionnement mitochondrial

Le linézolide inhibe la synthèse des protéines mitochondriales. Desévénements indésirables tels qu’une acidose lactique, une anémie et uneneuropathie (optique et périphérique), peuvent survenir à la suite de cetteinhibition. Ces événements sont plus fréquents lorsque le médicament estutilisé pendant plus de 28 jours.

Syndrome sérotoninergique

Des notifications spontanées de syndrome sérotoninergique, qui est unemaladie potentiellement mortelle, associé à la co-administration delinézolide et d’agents sérotoninergiques, y compris des antidépresseurstels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ontété rapportées. La co-administration de linézolide et d’agentsséroto­ninergiques est donc contre-indiquée (voir rubrique 4.3), sauf lorsquel’admi­nistration concomitante de linézolide et d’agents sérotoninergi­quesest indispensable. Dans ces cas, les patients doivent être étroitementsur­veillés afin de détecter tout signe et symptôme de syndromeséroto­ninergique, notamment trouble cognitif, hyperpyrexie, hyperréflexie etincoordination. En cas d’apparition de tels signes ou symptômes, le médecindoit envisager l’arrêt de l’un ou des deux agents. Si l’agentséroto­ninergique est supprimé, des symptômes de sevrage peuventapparaitre.

La survenue de syndrome sérotoninergique a également été rapportée lorsde d’administration concomitante de linezolide et de buprénorphine.

Neuropathie optique et périphérique

Des neuropathies périphériques, ainsi que des neuropathies optiques et desnévrites optiques évoluant parfois vers une perte de vision, ont étérapportées chez les patients sous linézolide. Ces cas ont principalement étéobservés chez des patients traités pendant une durée supérieure à la duréemaximale recommandée de 28 jours.

Les patients doivent être avertis de la nécessité de signaler toutsymptôme de trouble visuel, notamment modification de l'acuité visuelle,modi­fication de la vision des couleurs, vision floue ou anomalie du champvisuel. Dans de tels cas, il est recommandé de procéder rapidement à uneévaluation et, si nécessaire, d’orienter le patient vers un ophtalmologue.Chez les patients recevant le linézolide pendant une durée supérieure à ladurée recommandée de 28 jours, la fonction visuelle doit êtrerégulièrement surveillée.

En cas de neuropathie optique ou périphérique, les bénéfices de lapoursuite du traitement par linézolide doivent être évalués au regard desrisques potentiels.

Le risque de neuropathies peut être accru en cas d’utilisation dulinézolide chez les patients prenant actuellement ou ayant récemment pris desantimycobac­tériens pour le traitement de la tuberculose.

Convulsions

Des convulsions ont été rapportées chez des patients sous linézolide.Dans la plupart de ces cas, un antécédent ou des facteurs de risque de crisesd’épilepsie ont été rapportés. Les patients doivent être avertis de lanécessité d’informer leur médecin en cas d’antécédent de crisesd’épilepsie.

Inhibiteurs de la monoamine oxydase

Le linézolide est un inhibiteur réversible, non sélectif de la monoamineoxydase (IMAO). Il n'a toutefois aucun effet antidépresseur aux dosesutilisées dans le cadre d’un traitement antibactérien. On dispose dedonnées très limitées sur les interactions médicamenteuses et la sécuritédu linézolide en cas d’administration à des patients atteints d’affectionssous-jacentes et/ou recevant des traitements concomitants susceptibles de lesexposer à un risque en cas d’inhibition de la MAO. Dans ces cas,l’utilisation du linézolide est par conséquent déconseillée, sauflorsqu’une surveillance étroite du patient est possible (voir rubriques4.3 et 4­.5).

Utilisation avec des aliments riches en tyramine

Les patients doivent être avertis de la nécessité de ne pas consommer degrandes quantités d’aliments riches en tyramine (voir rubrique 4.5).

Surinfection

Les effets du linézolide sur la flore normale n'ont pas été évalués dansle cadre d'études cliniques.

L'utilisation d'antibiotiques peut parfois entraîner une prolifération demicro-organismes non sensibles. Par exemple, environ 3 % des patients recevantles doses recommandées de linézolide ont présenté une candidose liée autraitement au cours des études cliniques. En cas de surinfection en cours detraitement, les mesures appropriées doivent être prises.

Populations particulières

Le linézolide doit être utilisé avec des précautions particulières chezles patients atteints d’insuffisance rénale sévère, et uniquement lorsqueles bénéfices escomptés sont supérieurs au risque théorique (voir rubriques4.2 et 5­.2).

En cas d’insuffisance hépatique sévère, il est recommandé d’utiliserle linézolide uniquement lorsque les bénéfices attendus sont supérieurs aurisque théorique (voir rubriques 4.2 et 5.2).

Altération de la fertilité

Le linézolide a réduit de façon réversible la fertilité et induit unemorphologie anormale du sperme chez les rats mâles à des niveauxd’exposition à peu près similaires à ceux attendus chez l’être humain.Les effets possibles du linézolide sur le système de reproduction masculin nesont pas connus (voir rubrique 5.3).

Etudes cliniques

La sécurité et l'efficacité du linézolide administré sur des périodessupérieures à 28 jours n'ont pas été établies.

Les études cliniques contrôlées n’ont pas inclus de patients présentantdes lésions du pied diabétique, des lésions de décubitus ou ischémiques,des brûlures sévères ou une gangrène. Par conséquent, l’expérience del’utilisation du linézolide dans le traitement de ces affections estlimitée.

Excipients

Glucose

Chaque ml de solution contient 45,7 mg (soit 13,7 g/300 ml) de glucose.A prendre en compte chez les patients ayant un diabète ou d’autresaffections associées à une intolérance au glucose.

Sodium

Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 114 mg de sodiumpar poche de 300 ml, ce qui équivaut à 5.7 % de l’apport alimentairequ­otidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g chez l’adulte.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Inhibiteurs de la monoamine oxydase

Le linézolide est un inhibiteur réversible, non sélectif de la monoamineoxydase (IMAO).

On dispose de données très limitées sur les interactions médicamenteuseset la sécurité du linézolide en cas d’administration à des patientsrecevant des traitements concomitants susceptibles de les exposer à un risqueen cas d’inhibition de la MAO. Dans ces cas, l’utilisation du linézolideest par conséquent déconseillée, sauf lorsqu’une surveillance étroite dupatient est possible (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Interactions potentielles à l’origine d’une augmentation de la pressionartérielle

Chez les volontaires sains normotendus, le linézolide a majoré lesaugmentations de la pression artérielle provoquées par le chlorhydrate depseudoéphédrine et de phénylpropano­lamine. La co-administration delinézolide et de pseudoéphédrine ou de phénylpropanolamine a entraîné desaugmentations moyennes de la pression artérielle systolique de l’ordre de30 à 40 mmHg, par rapport à des augmentations de 11 à 15 mmHg avec lelinézolide seul, de 14 à 18 mm Hg avec la pseudoéphédrine seule ou laphénylpropa­nolamine seule et de 8 à 11 mmHg avec un placebo.

Aucune étude similaire n'a été réalisée chez des sujets hypertendus. Encas de co-administration avec le linézolide, il est recommandé d’ajusterprudemment les doses des médicaments présentant une action vasopressive, ycompris les agents dopaminergiques, afin d’obtenir la réponse souhaitée.

Interactions sérotoninergiques potentielles

L'interaction médicamenteuse potentielle avec le dextrométhorphane a étéétudiée chez des volontaires sains. Les sujets ont reçu du dextrométhorpha­ne(deux doses de 20 mg administrées à 4 heures d'intervalle) avec ou sanslinézolide. Aucun signe de syndrome sérotoninergique (confusion, délire,agitation, tremblements, rougissement, diaphorèse et hyperpyrexie) n'a étéobservé chez les sujets sains sous linézolide et dextrométhorphane.

Données de pharmacovigilance : un patient sous linézolide etdextrométhorphane a présenté des signes évoquant un syndromeséroto­ninergique ; ces signes ont disparu après l’arrêt des deuxmédicaments.

Linezolide doit être utilisé avec prudence lorsqu’il est administré demanière concomitante avec la buprénorphine car le risque de syndromeséroto­ninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle, est accru (voirrubrique 4.4).

Lors de l'utilisation en clinique du linézolide en association avec desagents sérotoninergiques, y compris des antidépresseurs tels que lesinhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), des cas desyndrome sérotoninergique ont été rapportés. La co-administration de cesmédicaments est par conséquent contre-indiquée (voir rubrique 4.3). La priseen charge des patients pour lesquels un traitement par linézolide et des agentssérotoni­nergiques est indispensable est décrite à la rubrique 4.4.

Utilisation avec des aliments riches en tyramine

Aucune augmentation significative de la pression artérielle n'a étéobservée chez les sujets recevant à la fois du linézolide et moins de 100 mgde tyramine. Cela suggère que seule la consommation de trop grandes quantitésd’aliments et de boissons à forte teneur en tyramine doit être évitée (parex. fromages affinés, extraits de levures, boissons alcoolisées nondistillées et produits à base de soja fermenté tels que la saucede soja).

Médicaments métabolisés par le cytochrome P450

Le linézolide n’est pas métabolisé de façon perceptible par le systèmeenzymatique du cytochrome P450 (CYP) et il n’inhibe aucun des isoformes CYPhumains cliniquement significatifs (1A2, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 3A4). De même,le linézolide n’entraîne pas d'induction des isoenzymes P450 chez le rat.Aucune interaction médicamenteuse induite par le cytochrome CYP450 n'est doncattendue avec le linézolide.

Rifampicine

L’effet de la rifampicine sur la pharmacocinétique du linézolide a étéétudié chez seize volontaires sains de sexe masculin ayant reçu 600 mg delinézolide deux fois par jour pendant 2,5 jours avec et sans 600 mg derifampicine une fois par jour pendant 8 jours En moyenne, la rifampicine adiminué la Cmax et l’ASC du linézolide de respectivement 21 % [IC à 90 %: 15 à 27] et 32 % [IC à 90 % : 27 à 37]. Le mécanisme de cetteinteraction et sa signification clinique ne sont pas connus.

Warfarine

Avec l’ajout de warfarine au traitement par linézolide à l’étatd'équilibre, on a observé une réduction de 10 % de l’INR maximal moyenlors de la co-administration, avec une réduction de 5 % de l’ASC de l’INR.Les données obtenues chez les patients ayant reçu de la warfarine et dulinézolide sont insuffisantes pour évaluer la signification clinique de cesrésultats, le cas échéant.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il existe des données limitées concernant l’utilisation du linézolidechez la femme enceinte. Des études effectuées sur l'animal ont mis enévidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Il existe unrisque potentiel chez l’homme.

Le linézolide ne doit être utilisé pendant la grossesse qu'en cas deréelle nécessité, c’est-à-dire uniquement si le bénéfice potentiel estsupérieur au risque théorique.

Allaitement

Des données chez les animaux suggèrent que le linézolide et sesmétabolites peuvent passer dans le lait maternel ; l'allaitement doit doncêtre interrompu avant administration du produit et pendant toute la durée dutraitement.

Fertilité

Dans les études sur l’animal, le linézolide a entraîné une réductionde la fertilité (voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les patients doivent être avertis du risque d’étourdissements ou detroubles visuels (tels que décrits dans les rubriques 4.4 et 4.8) au cours del’administration de linézolide et il devra leur être conseillé de ne pasconduire de véhicules ni d’utiliser de machines en cas d’apparition del’un de ces symptômes.

4.8. Effets indésirables

Le tableau ci-dessous présente la liste des effets indésirables ; leurfréquence a été calculée sur la base des données relevées pour tous lescas observés dans le cadre des études cliniques ayant inclus plus de2 000 patients adultes ayant reçu les doses de linézolide recommandéespendant une durée maximale de 28 jours.

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été lessuivants : diarrhée (8,4 %), céphalées (6,5 %), nausées (6,3 %) etvomissements (4,0 %).

Les effets indésirables associés au médicament les plus fréquemmentrap­portés et ayant entraîné l’arrêt du traitement ont été les suivants :céphalées, diarrhée, nausées et vomissements. Environ 3 % des patients ontarrêté le traitement en raison d’un effet indésirable associé aumédicament.

Les effets indésirables supplémentaires rapportés en pharmacovigilan­cesont inclus dans le tableau avec la fréquence « indéterminé », lafréquence réelle ne pouvant être estimée sur la base des donnéesdisponibles.

Les effets indésirables suivants ont été observés et rapportés pendantdu traitement par linézolide avec les fréquences suivantes (voir Tableau auverso) :

Très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent(≥1/1 000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; très rare(<1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la basedes données disponibles).

Classe de systèmes d’organes

Fréquent (³1/100, <1/10)

Peu fréquent (³1/1 000, <1/100)

Rare (³1/10 000, <1/1 000)

Très rare (<1/10 000)

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles)

Infections et infestations

Candidose, candidose orale, candidose vaginale, infections fongiques

Vaginite

Colite associée à la prise d’antibiotiques, y compris colitepseudomem­braneuse 1

Affections hématologiques et du système lymphatique

Anémie1,3

Leucopénie 1, neutropénie, thrombopénie 1 éosinophilie

Pancytopénie 1

Myélosuppression 1, anémie sidéroblastique 1

Affections du système immunitaire

Anaphylaxie

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hyponatrémie

Acidose lactique 1

Affections psychiatriques

Insomnie

Affections du système nerveux

Céphalées, trouble du goût (goût métallique) vertiges

Convulsions 1, hypoesthésie, paresthésie

Syndrome sérotoninergique 2, neuropathie périphérique 1

Affections oculaires

Vision floue 1

Anomalies du champ visuel 1

Neuropathie optique 1, névrite optique 1, perte de la vision 1, modificationde l’acuité visuelle 1, modification de la vision des couleurs 1

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Acouphènes

Affections cardiaques

Arythmie (tachycardie)

Affections vasculaires

Hypertension

Accidents ischémiques transitoires, phlébite, thrombophlébite

Affections gastro-intestinales

Diarrhée, nausées, vomissements, douleurs abdominales localisées ougénéralisées, constipation, dyspepsie

Pancréatite, gastrite, distension abdominale, sécheresse buccale, glossite,selles molles, stomatite, décoloration ou coloration anormale de la langue

Décoloration superficielle des dents

Affections hépatobiliaires

Résultats anormaux des tests de la fonction hépatique ; augmentation destaux d’ASAT, d’ALAT ou de phosphatase alcaline

Augmentation de la bilirubine totale

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Prurit, éruption cutanée

Urticaire, dermatite, diaphorèse

Lésions cutanées bulleuses telles que celles décrites comme évocatricesd’un syndrome de Stevens-Johnson et d’un syndrome de Lyell, œdème deQuincke, alopécie

Affections du rein et des voies urinaires

Augmentation du taux d’azote uréique sanguin

Insuffisance rénale, polyurie, augmentation de la créatinine

Affections des organes de reproduction et du sein

Trouble vulvo-vaginal

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fièvre, douleur localisée

Frissons, fatigue, douleur au site d'injection, soif accrue

Investigations

Biochimie sanguine

Augmentation des taux de LDH, créatine kinase, lipase, amylase ou glycémienon à jeun.

Diminution des taux de protéines totales, d’albumine, de sodium ou decalcium.

Augmentation ou diminution des taux de potassium ou de bicarbonates.

Hématologie

Augmentation des taux de neutrophiles ou d’éosinophiles. Diminution del’hémoglobine, de l’hématocrite ou du nombre de globules rouges.Augmentation ou diminution du nombre de plaquettes ou de globules blancs.

Biochimie sanguine

Augmentation des taux de sodium ou de calcium.

Diminution de la glycémie non à jeun.

Augmentation ou diminution des chlorures.

Hématologie

Augmentation du nombre de réticulocytes.

Diminution des neutrophiles.

1 Voir rubrique 4.4.

2 Voir rubriques 4.3 et 4.5.

3 Voir ci-dessous.

Les effets indésirables suivants observés avec le linézolide ont étéconsidérés comme graves dans de rares cas : douleurs abdominales localisées,ac­cidents ischémiques transitoires et hypertension.

3Au cours des études cliniques contrôlées dans le cadre desquelles lelinézolide a été administré pendant jusqu’à 28 jours, moins de 2,0 %des patients ont rapporté une anémie. Au cours d’un programme d’usagecompas­sionnel ayant inclus des patients présentant des infections menaçant lepronostic vital et des comorbidités sous-jacentes, le pourcentage de patientsayant présenté une anémie a été de 2,5 % (33/1 326) chez ceux ayant reçudu linézolide pendant ≤ 28 jours et de 12,3 % (53/430) chez ceux ayantreçu du linézolide pendant > 28 jours.

Le pourcentage de patients ayant rapporté une anémie grave associée aumédicament et ayant nécessité une transfusion sanguine a été de 9 % (3/33)parmi les patients traités sur une période ≤ 28 jours et de 15 % (8/53)parmi ceux traités sur une période > 28 jours.

Population pédiatrique

Les données de sécurité issues des études cliniques ayant inclus plus de500 patients pédiatriques (de la naissance jusqu’à 17 ans) n’indiquentpas que le profil de sécurité du linézolide soit différent chez les patientspédia­triques par rapport aux patients adultes.

Déclaration des effets indésirables suspectés La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Aucun antidote spécifique n'est connu.

Aucun cas de surdosage n’a été rapporté. Cependant, les informationsci-dessous peuvent s'avérer utiles :

Un traitement de soutien est conseillé, ainsi qu’un maintien de lafiltration glomérulaire. Environ 30 % de la dose de linézolide est éliminéeaprès 3 heures d'hémodialyse, mais aucune donnée n’est disponiblecon­cernant l’élimination du linézolide par dialyse péritonéale ou parhémoperfusion. Les deux principaux métabolites du linézolide sont égalementen partie éliminés lors de l'hémodialyse.

Les signes de toxicité observés chez le rat après des doses de linézolidede 3 000 mg/kg/jour étaient une diminution de l'activité et une ataxie,tandis qu’ils consistaient en des vomissements et des tremblements chez lechien après des doses de 2 000 mg/kg/jour.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : autres antibactériens, code ATC :J01XX08

Propriétés générales

Le linézolide est un antibactérien de synthèse appartenant à une nouvelleclasse d’antimicrobiens, les oxazolidinones.

Il est actif in vitro sur les bactéries aérobies à Gram positif et lesmicro-organismes anaérobies. Le linézolide inhibe de façon sélective lasynthèse des protéines bactériennes par l’intermédiaire d’un mécanismed'action unique. Plus précisément, il se lie à un site sur le ribosomebactérien (ARN 23S de la sous-unité 50S) et empêche la formation d’uncomplexe d'initiation fonctionnel 70S qui est un composant essentiel duprocessus de transcription.

L'effet post-antibiotique (EPA) in vitro du linézolide pour Staphylococcu­saureus a été d’environ 2 heures. Mesuré sur des modèles animaux, l’EPAin vivo était respectivement de 3,6 et 3,9 heures pour Staphylococcus aureuset Streptococcus pneumoniae. Dans les études chez l’animal, le principalparamètre pharmacodynamique pour l’efficacité était la durée pendantlaquelle la concentration plasmatique du linézolide était supérieure à laconcentration minimale inhibitrice (CMI) du micro-organisme à l’origine del’infection.

Seuils

Les seuils de concentration minimale inhibitrice (CMI) établis parl’European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing (EUCAST) pour lesstaphylocoques et les entérocoques sont : sensible ≤ 4 mg/l et résistant> 4 mg/l.

Pour les streptocoques (y compris S. pneumoniae) les seuils sont : sensible≤ 2 mg/l et résistant > 4 mg/l.

Les seuils non liés à l’espèce sont : sensible ≤ 2 mg/l et résistant> 4 mg/l.

Les seuils non liés à l’espèce ont été déterminés principalement surla base des données pharmacocinéti­ques/pharmaco­dynamiques et sontindépendantes de la distribution des CMI d’espèces spécifiques. Ils ne sontà utiliser que pour les espèces n’ayant pas de seuil propre à l’espèceet ne doivent pas être utilisés vis-à-vis d’espèces pour lesquelles destests de sensibilité ne sont pas recommandés.

Sensibilité

La prévalence d'une résistance acquise de certaines espèces peut différerselon la zone géographique ainsi que dans le temps. Il est donc recommandéd'obtenir des informations sur la situation locale, particulièrement lors detraitement d'infections graves. Si nécessaire, consulter un expert quand laprévalence locale d'une résistance est telle que l'utilité du médicament estdiscutable, du moins dans certains types d'infection.

Catégorie

Micro-organismes sensibles

Aérobies à Gram positif :

Enterococcus faecalis

Enterococcus faecium*

Staphylococcus aureus*

Staphylocoques à coagulase négative

Streptococcus agalactiae*

Streptococcus pneumoniae*

Streptococcus pyogenes*

Streptocoques du groupe C

Streptocoques du groupe G

Anaérobies à Gram positif :

Clostridium perfringens

Peptostreptococcus anaerobius

Espèces du genre Peptostreptococcus

Micro-organismes résistants

Haemophilus influenzae

Moraxella catarrhalis

Espèces du genre Neisseria

Enterobacteriaceae

Espèces du genre Pseudomonas

* L’efficacité clinique a été démontrée pour les souches sensiblesdans les indications cliniques approuvées.

Bien que le linézolide montre une certaine activité in vitro contreLegionella, Chlamydia pneumoniae et Mycoplasma pneumoniae, les données sontinsuffisantes pour démontrer son efficacité clinique.

Résistance

Résistance croisée

Le mécanisme d'action du linézolide est différent de celui des autresclasses d’antibiotiques.

Les études in vitro réalisées avec des souches cliniques (y comprisstaphy­locoques résistants à la méticilline, entérocoques résistants à lavancomycine et streptocoques résistants à la pénicilline et àl’érythromycine) indiquent que le linézolide est habituellement actif surles micro-organismes résistants à une ou plusieurs autres classesd'anti­microbiens.

La résistance au linézolide est associée à des mutations au niveau du23S rRNA.

Tel que documenté pour d’autres antibiotiques utilisés chez des patientsatteints d’infections difficiles à traiter et/ou sur des périodesprolongées, des diminutions émergentes de la sensibilité ont été observéesavec le linézolide. Une résistance au linézolide a été rapportée dans lesentérocoques, Staphylococcus aureus et les staphylocoques à coagulasenégative. Elle a généralement été associée à des durées de traitementpro­longées et à la présence de matériel prothétique ou d’abcès nondrainés. En présence de souches résistantes aux antibiotiques en milieuhospitalier, les mesures de contrôle des infections doivent êtrerenforcées.

Données issues des études cliniques

Etudes portant sur la population pédiatrique

Au cours d’une étude en ouvert, l’efficacité du linézolide (10 mg/kgtoutes les 8 h) a été comparée à celle de la vancomycine (10 à 15 mg/kgtoutes les 6 à 24 h) dans le traitement des infections dues à des agentspathogènes à Gram positifs suspectés ou avérés résistants (y comprispneumonie nosocomiale, infections compliquées de la peau et des tissus mous,bactériémie liée au cathéter, bactériémie d’origine inconnue et autresinfections), chez des enfants jusqu’à 11 ans. Les taux de guérison cliniquedans la population cliniquement évaluable ont été de 89,3 % (134/150) et de84,5 % (60/71) pour le linézolide et la vancomycine, respectivement (IC à95 % : –4,9 à 14,6).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Le linézolide contient principalement du (s)-linézolide biologiquementactif et métabolisé pour former des métabolites inactifs.

Absorption

Le linézolide est rapidement et largement absorbé après une administrationpar voie orale. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes dansles 2 heures suivant l’administration. La biodisponibilité orale absolue dulinézolide (administration orale et intraveineuse lors d’une étude croisée)est complète (environ 100 %). La prise d’aliments n’a pas d’effetsignificatif sur l’absorption et l’absorption de la suspension buvable estsimilaire à celle des comprimés pelliculés.

Les concentrations plasmatiques maximales et minimales Cmax et Cmin (moyenneet [écart-type]) du linézolide à l’état d’équilibre suite àl’administration intraveineuse de 600 mg deux fois par jour étaientrespec­tivement de 15,1 [2,5] mg/l et 3,68 [2,68] mg/l.

Dans une autre étude, suite à l’administration orale de 600 mg delinézolide deux fois par jour, les Cmax et Cmin à l’état d’équilibreétaient respectivement de 21,2 [5,8] mg/l et 6,15 [2,94] mg/l. L’étatd’équilibre est atteint le deuxième jour suivant l’administration.

Distribution

Le volume de distribution à l'état d'équilibre est en moyenne de 40 à50 litres chez l’adulte sain et il correspond approximativement au volumed’eau corporelle total. La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ31 % et est indépendante de la concentration.

Les concentrations de linézolide ont été déterminées dans diversliquides après administration répétée chez un nombre limité de sujetsvolontaires. Le ratio de linézolide dans la salive et la sueur par rapport auplasma était respectivement de 1,2:1,0 et 0,55:1,0. Le ratio dans le liquidede revêtement épithélial et les cellules alvéolaires des poumons étaitrespectivement de 4,5:1,0 et 0,15:1,0, lorsque les mesures sont effectuées àla Cmax de l’état d'équilibre.

Lors d’une petite étude sur des patients présentant un shuntventriculo-péritonéal sans inflammation méningée, le ratio du linézolidedans le liquide céphalo-rachidien par rapport au plasma à la Cmax était de0,7:1,0après administration répétée de linézolide.

Biotransformation

Le linézolide est essentiellement métabolisé par oxydation du noyaumorpholine résultant principalement en la formation de deux métabolitesinactifs de l’acide carboxylique, en noyau ouvert : l’acideamino-éthoxyacétique (PNU-142300) et l’hydroxyéthyle de glycine(PNU-142586). Le métabolite hydroxyéthyle de glycine (PNU-142586) est lemétabolite humain prédominant et on pense qu'il est formé par un processusnon enzymatique. Le métabolite acide amino-éthoxyacétique (PNU-142300) estmoins abondant. D'autres métabolites inactifs mineurs ont également étéidentifiés.

Elimination

Chez les patients présentant une fonction rénale normale ou uneinsuffisance rénale légère à modérée, le linézolide est principalemen­texcrété à l’état d'équilibre dans les urines sous forme de PNU-142586(40 %), de PNU-142300 (10 %) et sous forme inchangée (30 %). Pratiquementaucune trace de linézolide sous forme inchangée n’est retrouvée dans lesfèces, tandis qu’environ 6 % et 3 % de la dose sont retrouvésrespec­tivement sous forme de PNU-142586 et de PNU-142300. En moyenne, lademi-vie d'élimination du linézolide est de 5 à 7 heures environ.

La clairance non rénale représente environ 65 % de la clairance totale dulinézolide. Un faible degré de non-linéarité est observé au niveau de laclairance lors de l'augmentation des doses de linézolide. Cela sembles’expliquer par des clairances rénale et non rénale plus faibles enprésence de concentrations en linézolide plus élevées. Cependant, ladifférence de clairance est faible et n’a pas d’impact sur la demi-vieapparente d'élimination.

Populations particulières

Insuffisance rénale

Après des doses uniques de 600 mg, l’exposition aux deux principauxméta­bolites du linézolide était sept à huit fois supérieure dans le plasmades patients atteints d’insuffisance rénale sévère (c.-à-d. clairance dela créatinine < 30 ml/min). Cependant, aucune augmentation de l’ASC dulinézolide n’était observée.

Bien qu'une partie des principaux métabolites du linézolide soit éliminéepar hémodialyse, leur concentration plasmatique après des doses uniques de600 mg restait toutefois considérablement plus élevée après dialyse quecelle observée chez les patients présentant une fonction rénale normale ouune insuffisance rénale légère à modérée.

Chez 24 patients atteints d’insuffisance rénale sévère, dont21 régulièrement hémodialysés, les concentrations plasmatiques maximalesdes deux principaux métabolites après plusieurs jours de traitement étaientenviron 10 fois supérieures à celles observées chez les patients présentantune fonction rénale normale. Les concentrations plasmatiques maximales dulinézolide n'étaient pas modifiées.

La signification clinique de ces observations n'a pas été établie, lesdonnées de sécurité actuellement disponibles étant limitées (voir rubriques4.2 et 4­.4).

Insuffisance hépatique

Des données limitées indiquent que la pharmacocinétique du linézolide duPNU-142300 et du PNU-142586 n'est pas modifiée chez les patients présentantune insuffisance hépatique légère à modérée (c.-à-d. classes A ou B deChild-Pugh). La pharmacocinétique du linézolide chez les patients atteintsd’insuf­fisance hépatique sévère (c.-à-d. classe C de Child-Pugh) n’a pasété évaluée. Cependant, le linézolide étant métabolisé par un processusnon enzymatique, il est peu probable qu'une insuffisance hépatique affecte sonmétabolisme de façon significative (voir rubriques 4.2 et 4.4).

Population pédiatrique < 18 ans

Les données sur la sécurité et l’efficacité du linézolide chez lesenfants et les adolescents (< 18 ans) sont insuffisantes. Par conséquent,l’u­tilisation du linézolide dans cette population n’est pas recommandée(voir rubrique 4.2). Des études supplémentaires sont nécessaires afin dedéterminer des recommandations posologiques sûres et efficaces. Les études depharmacocinétique indiquent qu’après administration de doses uniques ourépétées chez des enfants (âgés d’une semaine à 12 ans), la clairancedu linézolide (en fonction du poids corporel en kg) est plus élevée chez lesenfants que chez les adultes, mais elle diminue avec l’âge.

Chez des enfants âgés d’une semaine à 12 ans, l’administrati­onquotidienne de 10 mg/kg toutes les 8 heures a généré une expositionapprochant celle obtenue chez des adultes avec 600 mg deux fois par jour.

Chez les nouveau-nés âgés d’une semaine au maximum, la clairancesystémique du linézolide (en fonction du poids corporel en kg) augmenterapidement au cours de la première semaine de vie. Par conséquent, lesnouveau-nés recevant quotidiennement 10 mg/kg toutes les 8 heuresprésen­teront l’exposition systémique la plus importante le premier jouraprès la naissance. Cependant, aucune accumulation excessive n’est attendueavec ce schéma posologique au cours de la première semaine de vie car laclairance augmente rapidement sur cette période.

Chez des adolescents (de 12 à 17 ans), les paramètres pharmacocinéti­quesdu linézolide sont similaires à ceux observés chez les adultes après unedose de 600 mg. Par conséquent, les adolescents recevant quotidiennement600 mg toutes les 12 heures présenteront une exposition similaire à celleobservée chez les adultes recevant la même dose.

Chez les patients pédiatriques présentant un shunt ventriculo-péritonéalet ayant reçu 10 mg/kg de linézolide toutes les 12 heures ou toutes les8 heures, les concentrations de linézolide dans le liquide céphalo-rachidien(LCR) observées après administration unique ou multiple de linézolide ontété variables. Les concentrations thérapeutiques n’ont pas été atteintesni maintenues de manière constante dans le LCR. L’utilisation de linézolidepour le traitement empirique des patients pédiatriques atteints d’infectionsdu système nerveux central est donc déconseillée.

Patients âgés

La pharmacocinétique du linézolide n'est pas modifiée de manièresignifi­cative chez les patients âgés de 65 ans et plus.

Femmes

Le volume de distribution de la femme est légèrement inférieur à celui del'homme et la clairance moyenne est diminuée d'environ 20 % après ajustementsur le poids corporel. Les concentrations plasmatiques sont plus élevées chezla femme. Cela s'explique en partie par les différences de poids corporel.Cependant, étant donné que la demi-vie moyenne du linézolide n’est passignificati­vement différente chez l’homme et la femme, les concentration­splasmatiques observées chez la femme ne devraient pas être nettementsupé­rieures à celles connues pour être bien tolérées. Par conséquent,aucun ajustement posologique n'est nécessaire.

5.3. Données de sécurité préclinique

Le linézolide diminue la fertilité et les performances de reproduction chezle rat mâle à des niveaux d’exposition approximativement équivalents àceux attendus chez l’homme. Chez les animaux ayant atteint leur maturitésexuelle, ces effets étaient réversibles. Cependant, ces effets n’étaientpas réversibles chez les animaux jeunes traités par linézolide pendantpresque toute la période de leur maturation sexuelle.

Chez le rat adulte mâle, une morphologie anormale du sperme au niveau destesticules, ainsi qu’une hypertrophie et une hyperplasie des cellulesépithé­liales dans les épididymes, ont été observées. Le linézolide sembleaffecter la maturation des spermatozoïdes chez le rat. Une supplémentation entestostérone n'a pas eu d’impact sur les effets du linézolide sur lafertilité. Aucune hypertrophie de l’épididyme n’a été observée chez lechien traité pendant un mois, bien que des modifications du poids de laprostate, des testicules et des épididymes aient été observées.

Dans les études de reprotoxicité réalisées chez la souris et le rat,aucun effet tératogène n'a été mis en évidence à des niveauxd’exposition respectivement quatre fois supérieurs ou équivalents à ceuxrencontrés chez l'homme. Les mêmes concentrations de linézolide ont provoquéune toxicité maternelle chez la souris et ont été associées à uneaugmentation de l’embryolétalité, y compris perte de la portée complète,une diminution du poids corporel fœtal et une exacerbation de laprédisposition génétique naturelle aux variations sternales dans la souche desouris. Chez le rat, une légère toxicité maternelle a été observée à desniveaux d’exposition inférieurs à ceux attendus en clinique. Une toxicitéfœtale légère a été observée. Elle s’est manifestée par une diminutiondu poids corporel fœtal, une diminution de l’ossification des sternèbres,une réduction de la survie des jeunes rats et des retards modérés dematuration. Après accouplement, ces mêmes jeunes rats ont présenté uneaugmentation liée à la dose et réversible des pertes avant implantation, avecune diminution parallèle de la fertilité. Chez le lapin, une diminution dupoids corporel fœtal est survenue uniquement en présence d’une toxicitématernelle (signes cliniques, diminution de la prise de poids corporel et de laconsommation de nourriture) à des niveaux d’exposition faibles de 0,06 foiscelle attendue chez l’homme sur la base des ASC. Cette espèce est connue poursa sensibilité aux effets des antibiotiques.

Le linézolide et ses métabolites sont excrétés dans le lait des ratesallaitantes et les concentrations observées étaient supérieures à cellesmesurées dans le plasma maternel.

Le linézolide a entraîné une myélosuppression réversible chez le rat etchez le chien.

Lors de l’administration orale du linézolide pendant 6 mois chez le rat,une dégénérescence axonale minimale à légère, non réversible, du nerfsciatique a été observée à la dose de 80 mg/kg/jour. Une dégénérescence­minimale du nerf sciatique a également été observée chez un mâle à cettedose, lors d’une autopsie intermédiaire à trois mois. Une évaluationmor­phologique sensible des tissus fixés par perfusion a été réalisée afinde rechercher une preuve de dégénérescence du nerf optique. Unedégénérescence minimale à modérée du nerf optique a été observée chezdeux rats mâles sur trois après six mois de traitement, mais la relationdirecte avec le médicament était équivoque en raison de la nature extrêmedes résultats et de leur distribution asymétrique. La dégénérescence dunerf optique observée était comparable au niveau microscopique à unedégénérescence unilatérale spontanée du nerf optique rapportée chez lesrats vieillissants et pourrait être une exacerbation des modificationsha­bituellement observées.

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologieen administration répétée et de génotoxicité n’ont pas révélé derisque particulier pour l’homme, autres que ceux signalés dans les autresrubriques de ce Résumé des caractéristiques du produit. Aucune étude decarcinogéni­cité/d’oncogé­nicité n’a été réalisée, étant donnéla courte durée du traitement et l’absence de génotoxicité.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Glucose monohydraté, citrate de sodium, acide citrique anhydre, acidechlorhydrique pour l'ajustement du pH, hydroxyde de sodium pour l'ajustement dupH, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

Aucun additif ne peut être introduit dans cette solution.

Si le linézolide doit être administré en association avec d'autresmédica­ments, chacun des médicaments doit être administré séparément,con­formément à ses propres modalités d'utilisation. De même, si un mêmecathéter intraveineux doit être utilisé pour des perfusions successives deplusieurs médicaments, celui-ci doit être rincé, avant et aprèsl’adminis­tration du linézolide, avec une solution pour perfusion compatible(voir rubrique 6.6).

LINEZOLIDE PANPHARMA est connu pour être physiquement incompatible avec lescomposés suivants : amphotéricine B, chlorhydrate de chlorpromazine,di­azépam, iséthionate de pentamidine, lactobionate d'érythromyci­ne,phénytoïne sodique et sulfaméthoxazo­le/triméthopri­me. Par ailleurs, ilest chimiquement incompatible avec la céftriaxone sodique.

6.3. Durée de conservation

Avant ouverture : 2 ans.

Après ouverture : D'un point de vue microbiologique, le produit doit êtreutilisé immédiatement, sauf si la méthode d’ouverture exclut tout risque decontamination microbienne. S’il n'est pas utilisé immédiatement, la duréeet les conditions de conservation après ouverture relèvent de laresponsabilité de l'utilisateur.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver dans le conditionnement d'origine (suremballage et carton) avantutilisation, pour le protéger de la lumière.

Ne pas congeler.

Pour les conditions de conservation du médicament après premièreouverture, voir rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Poche pour perfusion à usage unique, prête à l’emploi, exempte de latex,en film multicouches de polyoléfine, munie d’un port de connexiondévis­sable. La poche est scellée dans un suremballage stratifié. La pochecontient 300 ml de solution et est conditionnée dans une boîte.

Boîtes de 1, 10 ou de 25 poches pour perfusion.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pour usage unique seulement.

Retirer le suremballage d’aluminium uniquement au moment de l'utilisation,puis vérifier l'étanchéité en exerçant une pression sur les poches pendantune minute.

En cas de fuites, ne pas utiliser les poches car ces dernières pourraient neplus être stériles. La solution doit être inspectée visuellement avantutilisation et seules les solutions limpides, exemptes de particules devrontêtre utilisées. Ne pas utiliser les poches en série.

Toute solution inutilisée doit être éliminée. Pas d'exigencespar­ticulières pour l'élimination. Tout médicament non utilisé ou déchetdoit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

Ne pas réutiliser de poches partiellement utilisées.

LINEZOLIDE PANPHARMA est compatible avec les solutions suivantes :

· glucose à 5 % (50 mg/ml), solution pour perfusion ;

· chlorure de sodium à 0,9 % (9 mg/ml), solution pour perfusion ;

· solution injectable de Ringer-lactate (ou de Hartmann).

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PANMEDICA

406 BUREAUX DE LA COLLINE

92213 SAINT-CLOUD CEDEX

FRANCE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 550 065 2 7 : 300 ml de solution en poche. Boîte de 1.

· 34009 550 065 3 4 : 300 ml de solution en poche. Boîte de 10.

· 34009 550 065 4 1 : 300 ml de solution en poche. Boîte de 25.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

Décembre 2020[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Médicament soumis à prescription hospitalière.

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