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LORAZEPAM VIATRIS 1 mg, comprimé pelliculé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - LORAZEPAM VIATRIS 1 mg, comprimé pelliculé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

LORAZEPAM VIATRIS 1 mg, comprimé pelliculé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Lorazépam....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.1,00 mg

Pour un comprimé pelliculé sécable.

Excipient à effet notoire : lactose (68,60 mg)

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé sécable.

Le comprimé peut être divisé en deux doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Traitement symptomatique des manifestations anxieuses sévères et/ouinvalidantes,

· Prévention et traitement du delirium tremens et des autres manifestationsdu sevrage alcoolique.

4.2. Posologie et mode d'administration

L'utilisation du lorazépam n'est pas recommandée chez l'enfant, enl'absence d'étude. De plus, le comprimé n'est pas une forme adaptée àl'enfant de moins de 6 ans (risque de fausse route).

Posologie

Dans tous les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plusfaible et la dose maximale ne sera pas dépassée.

La posologie habituelle chez l'adulte est :

· les premiers jours du traitement :

1/2 comprimé le matin (0,5 mg)

1/2 comprimé à midi (0,5 mg)

1 comprimé le soir (1 mg)

· les jours suivants : la posologie sera adaptée, graduellement, enfonction de l'évolution (posologie quotidienne moyenne : 2 à 4 comprimés,soit 2 à 4 mg par jour).

Chez l'enfant, le sujet âgé, l'insuffisant rénal ou l'insuffisanthé­patique : il est recommandé de diminuer la posologie, de moitié parexemple.

Dans les cas sévères et en psychiatrie, où des posologies plus élevéespeuvent être justifiées, utiliser les comprimés dosés à 2,5 mg.

Patients âgés et affaiblis

Chez les patients âgés et affaiblis, réduire la dose initiale d’environ50 % et ajuster la dose au besoin et en fonction de la tolérance (voirrubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).

Population pédiatrique

Sans objet.

Durée

Le traitement doit être aussi bref que possible. L'indication seraréévaluée régulièrement surtout en l'absence de symptômes. La duréeglobale du traitement ne devrait pas excéder 8 à 12 semaines pour lamajorité des patients, y compris la période de réduction de la posologie(voir rubrique 4.4).

Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitementau-delà des périodes préconisées. Ceci suppose des évaluations précises etrépétées de l'état du patient.

Prévention et traitement du delirium tremens et des autres manifestations dusevrage alcoolique : traitement bref de l'ordre de 8 à 10 jours.

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situationssui­vantes :

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· insuffisance respiratoire sévère,

· syndrome d'apnée du sommeil,

· insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque de survenued'une encéphalopathie),

· myasthénie.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.

Risque en cas d’utilisation concomitante d’opioïdes :

L’utilisation concomitante de LORAZEPAM VIATRIS 1 mg, comprimé pelliculésécable et d’opioïdes peut se traduire par une sédation, une dépressionres­piratoire, un coma et le décès. En raison de ces risques, la prescriptioncon­comitante de médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou lesmédicaments apparentés comme LORAZEPAM VIATRIS 1 mg, comprimé pelliculésécable avec les opioïdes doit être réservée aux patients pour qui aucuneoption thérapeutique alternative n’est possible. Si la décision est prise deprescrire LORAZEPAM VIATRIS 1 mg, comprimé pelliculé sécable de façonconcomitante avec des opioïdes, la dose efficace la plus faible doit êtreutilisée et la durée du traitement doit être aussi courte que possible (voirégalement les recommandations générales en matière de dose à larubrique 4.2).

Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance étroite des signeset des symptômes de dépression respiratoire et de sédation. À cet égard, ilest vivement recommandé d’informer les patients et leurs soignants (le caséchéant) afin qu’ils soient attentifs à ces symptômes (voirrubrique 4.5).

Tolérance pharmacologique

L'effet anxiolytique des benzodiazépines et apparentés peut diminuerprogres­sivement malgré l'utilisation de la même dose en cas d'administrati­ondurant plusieurs semaines.

Dépendance

Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plusparticulière­ment en cas d'utilisation prolongée, peut entraîner un état depharmacodépen­dance physique et psychique.

Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance :

· durée du traitement,

· dose,

· antécédents d'autres dépendances médicamenteuses ou non, y comprisalcoolique.

Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez despatients sans facteur de risque individualisé.

Cet état peut entraîner à l'arrêt du traitement un phénomène desevrage.

Certains symptômes sont fréquents et d'apparence banale : insomnie,céphalées, anxiété importante, myalgies, tension musculaire,irri­tabilité.

D'autres symptômes sont plus rares : agitation voire épisode confusionnel,pa­resthésies des extrémités, hyperréactivité à la lumière, au bruit, etau contact physique, dépersonnalisation, déréalisation, phénomèneshallu­cinatoires, convulsions.

Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suiventl'arrêt du traitement. Pour les benzodiazépines à durée d'action brève, etsurtout si elles sont données à doses élevées, les symptômes peuvent mêmese manifester dans l'intervalle qui sépare deux prises.

L'association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu'en soitl'indication anxiolytique ou hypnotique, d'accroître le risque depharmacodépen­dance.

Des cas d'abus ont également été rapportés.

Phénomène de rebond

Ce syndrome transitoire peut se manifester sous la forme d'une exacerbationde l'anxiété qui avait motivé le traitement par les benzodiazépines etapparentés.

Amnésie et altérations des fonctions psychomotrices

Une amnésie antérograde ainsi que des altérations des fonctionspsycho­motrices sont susceptibles d'apparaître dans les heures qui suiventla prise.

Troubles du comportement

Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvententraîner un syndrome associant à des degrés divers une altération del'état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire :

Peuvent être observés :

· aggravation de l'insomnie, cauchemars, agitation, nervosité,

· idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes detype psychotique,

· désinhibition avec impulsivité,

· euphorie, irritabilité,

· amnésie antérograde,

· suggestibilité.

Ce syndrome peut s'accompagner de troubles potentiellement dangereux pour lepatient ou pour autrui, à type de :

· comportement inhabituel pour le patient,

· comportement auto- ou hétéro-agressif, notamment si l'entourage tented'entraver l'activité du patient,

· conduites automatiques avec amnésie post-événementielle.

Ces manifestations imposent l'arrêt du traitement.

Risque d'accumulation

Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistentdans l'organisme pour une période de l'ordre de 5 demi-vies (voirrubrique 5.2).

Chez des personnes âgées ou souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique,la demi-vie peut s'allonger considérablement. Lors de prises répétées, lemédicament ou ses métabolites atteignent le plateau d'équilibre beaucoup plustard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n'est qu'après l'obtention d'unplateau d'équilibre qu'il est possible d'évaluer à la fois l'efficacité etla sécurité du médicament.

Une adaptation posologique peut être nécessaire (voir rubrique 4.2).

Sujet âgé

Le lorazépam doit être utilisé avec prudence chez les personnes âgées enraison du risque de sédation et/ou de faiblesse musculo-squelettiquesus­ceptible d’augmenter le risque de chutes, avec des conséquences souventgraves dans cette population. Les patients âgés doivent recevoir une doseréduite (voir rubrique 4.2 Posologie).

Précautions d'emploi

La plus grande prudence est recommandée en cas d'antécédents d'alcoolismeou d'autres dépendances, médicamenteuses ou non (voir rubrique 4.5).

Chez le sujet présentant un épisode dépressif majeur

Les benzodiazépines et apparentés ne doivent pas être prescrits seuls carils laissent la dépression évoluer pour son propre compte avec persistance oumajoration du risque suicidaire.

Modalités d'arrêt progressif du traitement

Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.

Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patientsdevront être avertis de la possibilité d'un phénomène de rebond, afin deminimiser l'anxiété qui pourrait découler des symptômes liés à cetteinterruption, même progressive.

Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable decette phase.

Enfant

Plus encore que chez l'adulte, le rapport bénéfice/risque serascrupuleusement évalué et la durée du traitement aussi brève que possible.Aucune étude clinique n'a été conduite chez l'enfant avec le lorazépam.

Sujet âgé, insuffisant rénal ou hépatique

Le risque d'accumulation conduit à réduire la posologie, de moitié parexemple (voir rubrique 4.4).

Insuffisant respiratoire

Chez l'insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l'effetdépresseur des benzodiazépines et apparentés (d'autant que l'anxiété etl'agitation peuvent constituer des signes d'appel d'une décompensation de lafonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations déconseillées

+ Alcool :

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des benzodiazépines etapparentés.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite devéhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

Associations à prendre en compte

· Médicaments sédatifs :

Dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements desubstitution autres que buprénorphine) ; neuroleptiques ; barbituriques ;benzodiazépines ; anxiolytiques autres que benzodiazépines ; hypnotiques ;antidépresseurs sédatifs tels que : amitriptyline, doxépine, miansérine,mir­tazapine, trimipramine ; antihistaminiques H1 sédatifs ; antihypertense­urscentraux ; autres : baclofène ; thalidomide ; pizotifène.

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

· Opioïdes :

L’utilisation concomitante de médicaments sédatifs comme lesbenzodiazépines ou les médicaments apparentés comme LORAZEPAM VIATRIS 1 mg,comprimé pelliculé sécable avec les opioïdes accroît le risque desédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d’uneffet dépresseur additif sur le Système Nerveux Central (SNC). La posologie etla durée de l’utilisation concomitante doivent être limitées (voirrubrique 4.4).

· Dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements desubstitution) :

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas desurdosage.

· Barbituriques :

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas desurdosage.

· Buprénorphine :

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale.

Evaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association.In­former le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

De nombreuses données issues d’études de cohorte n’ont pas mis enévidence la survenue d’effets malformatifs lors d’une exposition auxbenzodiazépines au cours du 1er trimestre de la grossesse. Cependant, danscertaines études épidémiologiques cas-témoins, une augmentation de lasurvenue de fentes labio-palatines a été observée avec les benzodiazépines­.Selon ces données, l’incidence des fentes labio-palatines chez lesnouveau-nés serait inférieure à 2/1 000 après exposition auxbenzodiazépines au cours de la grossesse alors que le taux attendu dans lapopulation générale est de 1/1 000.

En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2ème et/ou 3èmetrimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs fœtaux et unevariabilité du rythme cardiaque fœtal ont été décrits. Un traitement en finde grossesse par benzodiazépines même à faibles doses, peut être responsablechez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troublesde la succion entraînant une faible prise de poids. Ces signes sontréversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie dela benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoireou des apnées, et une hypothermie peuvent apparaître chez le nouveau-né. Parailleurs, un syndrome de sevrage néo-natal est possible, même en l'absence designes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par unehyperexcita­bilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenantà distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vied'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci estlongue.

Compte tenu de ces données, par mesure de prudence, l'utilisation delorazépam est déconseillée au cours de la grossesse quel qu'en soitle terme.

En cas de prescription de lorazépam à une femme en âge de procréer,celle-ci devrait être avertie de la nécessité de contacter son médecin siune grossesse est envisagée ou débutée afin qu’il réévalue l’intérêtdu traitement.

En fin de grossesse, s'il s'avère réellement nécessaire d'instaurer untraitement par lorazépam, éviter de prescrire des doses élevées et tenircompte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemmentdé­crits.

Allaitement

L'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement est déconseillée.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Prévenir les conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines du risquepossible de somnolence.

L'association avec d'autres médicaments sédatifs doit être déconseilléeou prise en compte en cas de conduite automobile ou d'utilisation de machines(voir rubrique 4.5).

Si la durée de sommeil est insuffisante, le risque d'altération de lavigilance est encore accru.

4.8. Effets indésirables

Ils sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle dupatient.

· Très fréquents : ≥ 10 %

· Fréquents : ≥ 1 %

· Peu fréquents : ≥ 0,1 % et < 1 %

· Rares : ≥ 0,01 % et < 0,1 %

· Très rares : < 0,01 %

· Fréquence indéterminée (ne peut être estimée à partir des donnéesdisponibles)

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

· fréquence indéterminée : éruptions cutanées, prurigineusesou non

Affections du système immunitaire

· fréquence indéterminée : réactions d'hypersensibi­lité,anaphylac­tiques ou anaphylactoïdes

Affections du système nerveux

· très fréquents : baisse de vigilance, somnolence (particulièrement chezle sujet âgé)

· fréquents : ataxie

· fréquence indéterminée : coma, effets extrapyramidaux, tremblements,con­vulsions, sensation d’ébriété, céphalées, vertige, dysarthrie,troubles de l’élocution

Affections du système endocrinien

· fréquence indéterminée : sécrétion d’hormone antidiurétiqu­einappropriée

Affections gastro-intestinales

· fréquence indéterminée : nausées, constipation

Affections hématologiques et du système lymphatique

· fréquence indéterminée : thrombocytopénie, agranulocytose,pan­cytopénie

Affections hépatobiliaires

· fréquence indéterminée : jaunisse

Affections musculo-squelettiques et systémiques

· fréquents : hypotonie

Affections oculaires

· fréquence indéterminée : diplopie

Affections psychiatriques

· fréquents : état confusionnel

· peu fréquents : trouble de la libido

· fréquence indéterminée : hallucinations, dépression, idéessuicidaires, tentative de suicide, insomnie, cauchemars, tension nerveuse,amnésie antérograde (qui peut survenir aux doses thérapeutiques, le risqueaugmentant proportionnellement à la dose, voir rubrique 4.4), troubles ducomportement (voir rubrique 4.4), modifications de la conscience, irritabilité,a­gressivité, agitation, dépendance physique et psychique (même à dosesthérapeutiques avec syndrome de sevrage ou de rebond à l'arrêt du traitement,voir rubrique 4.4)

Affections, respiratoires, thoraciques et médiastinales

· fréquence indéterminée : apnée, dépression respiratoire, aggravationde l’apnée du sommeil, aggravation d’une maladie pulmonaire obstructive

Affections vasculaires

· fréquence indéterminée : hypotension

Investigations

· fréquence indéterminée : augmentation des transaminases, augmentationdes phosphatases alcalines, augmentation de la bilirubine

Troubles du métabolisme et de la nutrition :

· fréquence indéterminée : hyponatrémie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

· fréquents : asthénie

· fréquence indéterminée : hypothermie

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Le pronostic vital peut être menacé, notamment dans les cas depolyintoxication impliquant d'autres dépresseurs du système nerveux central (ycompris l'alcool).

En cas de prise massive, les signes de surdosage se manifestentprin­cipalement par une dépression du SNC pouvant aller de la somnolencejusqu'au coma, selon la quantité ingérée.

Les cas bénins se manifestent par des signes de confusion mentale, uneléthargie.

Les cas plus sérieux se manifestent par une ataxie, une hypotonie, unehypotension, une dépression respiratoire, exceptionnellement un décès.

En cas de surdosage oral antérieur à 1 heure, l'induction de vomissementsera pratiquée si le patient est conscient ou, à défaut, un lavage gastriqueavec protection des voies aériennes. Passé ce délai, l'administration decharbon activé peut permettre de réduire l'absorption.

Une surveillance particulière des fonctions cardio-respiratoires en milieuspécialisé est recommandée.

L'administration de flumazénil peut être utile pour le diagnostic et/ou letraitement d'un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazépines.

L'antagonisme par le flumazénil de l'effet des benzodiazépines peutfavoriser l'apparition de troubles neurologiques (convulsions), notamment chezle patient épileptique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : anxiolytiques, code ATC : N05BA06.

(N : système nerveux central).

Le lorazépam appartient à la classe des 1–4 benzodiazépines et a uneactivité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autrescomposés de cette classe :

· myorelaxante,

· anxiolytique,

· sédative,

· hypnotique,

· anticonvulsivante,

· amnésiante.

Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteurcentral faisant partie du complexe « récepteurs macromoléculaires GABA-OMEGA», également appelés BZ1 et BZ2 et modulant l'ouverture du canal chlore.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

La résorption du lorazépam est rapide : le tmax est compris entre 0,5 et4 heures. La biodisponibilité est élevée, de l'ordre de 90 %, et elle n'estpas altérée en cas d'administration intra-musculaire.

Distribution

Le volume de distribution est de 1 l/kg. La clairance totale plasmatique dulorazépam est de 55 ml/min.

La liaison aux protéines est importante, en moyenne de 93 %.

La demi-vie d'élimination plasmatique du lorazépam est comprise entre10 et 20 heures. L'état d'équilibre des concentrations plasmatiques estatteint en 3 jours environ.

Une relation concentration-effet n'a pu être établie pour cette classe deproduits, en raison de l'intensité de leur métabolisme et du développementd'une tolérance.

Les benzodiazépines passent la barrière hémato-encéphalique ainsi quedans le placenta et le lait maternel.

Biotransformation et Élimination

Le foie jour un rôle majeur dans le processus de métabolisation desbenzodiazépines, ce qui explique le pourcentage négligeable (< 10 %) delorazépam inchangé retrouvé au niveau urinaire. L'inactivation du lorazépamse fait par glucuroconjugaison, aboutissant à des substances hydrosolublesé­liminées dans les urines.

Populations à risque

· Sujet âgé : les paramètres pharmacocinétiques ne sont pasmodifiés.

· Insuffisant hépatique (cirrhose) : on note un doublement de lademi-vie.

· Insuffisant rénal : ralentissement de l'élimination des métabolitesglu­curoconjugués mais sans augmentation de la demi-vie du lorazépam.

· Hémodialyse : elle permet d'éliminer partiellement le lorazépam.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, stéarate de magnésium,poly­méthacrylate de méthyle, talc, dioxyde de titane, macrogol 6000.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

18 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30 ou 50 comprimés pelliculés sécables en flacon (Polypropylène).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

VIATRIS SANTE

1 RUE DE TURIN

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 340 438 2 6 : 30 comprimés en flacon (polypropylène).

· 34009 336 513 3 6 : 50 comprimés en flacon (polypropylène).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Prescription limitée à 12 semaines.

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