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LUTRELEF 3,2 mg, poudre et solvant pour solution injectable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - LUTRELEF 3,2 mg, poudre et solvant pour solution injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

LUTRELEF 3,2 mg, poudre et solvant pour solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Flacon de poudre

Acétate de gonadoréline.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......3,2 mg

Pour un flacon de poudre.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre et solvant pour solution injectable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Induction de l'ovulation pour le traitement de la stérilité dans lesanovulations d'origine hypothalamique.

Selon la classification des anovulations par l'OMS, seules la classe I et laclasse IIa en cas d'échec de citrate de clomifène relèvent del'administration de GnRH.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La dose de gonadoréline est fixée en fonction de la sévérité du déficitfonctionnel ou organique en GnRH.

La posologie recommandée est de 10 µg à 20 µg par pulse toutes les90 minutes. La dose initiale en sous-cutanée est de 10 µg. Dans le cas oùla posologie se révèle inefficace la dose peut être augmentéeprogres­sivement jusqu'à 20 µg par pulse.

Mode d’administration

L'administration de gonadoréline est pulsatile (chronique-intermittente) parvoie sous-cutanée uniquement à intervalle de 90 minutes.

La poudre LUTRELEF 3,2 mg est dissoute à l'aide de 3,2 mL du solvantfourni à cet effet ; 2,0 mL de la solution ainsi reconstituée sont injectésdans le réservoir de l'auto-injecteur LutrePulse®. L'administration de lasolution LUTRELEF se fait de façon pulsatile à l'aide d'une aiguille inséréedans l'auto-injecteur. L'intervalle d'administration est de 90 minutes avecpossibilité d'augmenter ou de diminuer la dose dans l'intervalle de dosesrecommandé. L'intervalle d'administration de 90 minutes peut être modifié etporté à 120 minutes, si nécessaire.

Si l'ovulation n'a pas eu lieu, le traitement est renouvelé. Le contrôle dutraitement est effectué par la mesure de la température basale etéventuellement par monitorage échographique. Le traitement pulsatile pargonadoréline est généralement poursuivi au-delà de la période del'ovulation pendant la phase lutéale. Il peut être poursuivi jusqu'àl'apparition des règles ou jusqu'à l'implantation d'un ovule fécondé.Alter­nativement, la fonction du corps jaune peut être soutenue parl'administration intramusculaire de hCG exogène (1 500 UI) à intervalle de3 jours ou de progestérone pendant 14 jours.

Le contenu d'un auto-injecteur est suffisant pour un traitement de3 jours.

A l'issue des trois jours d'utilisation, l'auto-injecteur doit être jeté.Pour tout traitement ultérieur, il convient de répéter l'opération enprocédant à une nouvelle reconstitution de la solution de LUTRELEF qui serainjectée dans un nouvel auto-injecteur.

La télécommande LutrePulse® est programmée par le médecin oul'infirmière et devra être rapportée au médecin ou à l'infirmière à lafin du traitement.

L'auto-injecteur LutrePulse® est conditionné dans le set LutrePulse® ouséparément.

Pour des informations complémentaires, se reporter au guide d'utilisation­LutrePulse®.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

LUTRELEF stimule la synthèse des hormones hypophysaires libérant leshormones gonadiques. Par conséquent, toute affection qui peut être aggravéepar les hormones gonadiques est une contre-indication à l'utilisation deLUTRELEF, telles que :

· tumeurs hormonodépendantes

· adénomes hypophysaires (par exemple, le prolactinome hypophysaire).

· kystes de l'ovaire ou hypertrophie des ovaires non due à un syndrome desovaires polykystiques

· causes d'anovulation autres que celles d'origine hypothalamique telle quel’insuffisance ovarienne primaire.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Il a été rapporté dans la littérature que des médicaments utilisés dansle traitement de l'infertilité pourraient augmenter le risque de survenue decancer de l'ovaire.

Toutefois cette éventualité repose actuellement sur des basesépidémio­logiques insuffisantes.

Avant de commencer le traitement, l’infertilité du couple devra êtreévaluée et les éventuelles contre-indications à une grossesse devront êtrerecherchées. Les examens porteront tout particulièrement surl’hypothyroïdie, l’insuffisance corticosurréna­lienne,l’hyper­prolactinémie, et les tumeurs hypothalamiques ou hypophysaires pourlesquelles des traitements spécifiques seront prescrits. Il importe en outre devérifier la perméabilité des trompes à l’hystérosalpin­gographie, lanormalité du spermogramme du conjoint et la négativité du test au citrate declomifène.

Le syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO) est un risque connu au coursdes traitements d'induction de l'ovulation, mais est peu fréquent avec letraitement par administration pulsatile de GnRH. Le SHO est un événementmédical distinct de l’hypertrophie ovarienne sans complication. Le SHO est unétat qui peut se manifester avec des degrés croissants de sévérité. Ilcomprend une hypertrophie sévère des ovaires, un taux plasmatique élevé destéroïdes sexuels et un accroissement de la perméabilité vasculaire pouvantentraîner un épanchement dans les cavités péritonéale, pleurale et plusrarement, péricardique.

La symptomatologie suivante peut être observée au cours de SHO sévères :douleur abdominale, distension abdominale, hypertrophie sévère des ovaires,prise de poids, dyspnée, oligurie et troubles gastro-intestinaux tels quenausées, vomissements et diarrhées. Un bilan clinique peut révéler unehypovolémie, une hémoconcentration, des déséquilibres électrolytiques, uneascite, un hémopéritoine, des épanchements pleuraux, un hydrothorax, unedétresse respiratoire aiguë et des évènements thromboemboliques.

En cas de SHO sévère, il est recommandé d’arrêter le traitement pargonadoréline s’il est encore en cours, d’hospitaliser la patiente et dedébuter un traitement spécifique.

L’incidence du développement de follicules multiples, de grossessesmultiples et de fausses couches est augmentée chez les patientes entreprenantun traitement d’induction de l’ovulation

Le site d’injection doit être surveillé pour détecter les signesd'infection et d'irritation.

Quelques cas d'apoplexie hypophysaire (hémorragie) ont été observés chezdes patients présentant une tumeur de l’hypophyse lorsque 100 microgrammesde gonadoréline étaient administrés dans le cadre d’un diagnostic, enparticulier avec l'utilisation concomitante de TRH (protiréline). L’apoplexiehy­pophysaire peut notamment se manifester par des céphalées soudaines, destroubles de la vision, une paralysie oculomotrice et des troubles de laconscience. LUTRELEF ne doit pas être administré en présence d'un adénomehypophy­saire. En cas d'apoplexie hypophysaire, une prise en charge médicaleimmédiate est nécessaire.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Sans objet

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

La gonadoréline est actuellement utilisée comme inducteur de l'ovulation envue d'obtenir une grossesse. Elle n'est pas indiquée chez la femmeenceinte.

Toutefois l'expérience montre que certaines femmes, après induction del'ovulation lors d'un précédent cycle, développent une grossesse sans enavoir connaissance et entreprennent de ce fait une nouvelle stimulationova­rienne.

Les données actuellement disponibles sur les effets de cette classe deproduits au cours de la grossesse sont les suivantes :

· Chez l'animal, les études effectuées n'ont pas mis en évidence d'effettératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effetmalformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, lessubstances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sontrévélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites surdeux espèces.

· En clinique, l'utilisation de ces produits, sur des effectifs limités degrossesses exposées, n'a apparemment révélé aucun effet malformatif oufœtotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentairessont nécessaires pour vérifier les conséquences d'une exposition en cours degrossesse.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n’ont pas été étudiés.

4.8. Effets indésirables

Des réactions indésirables ont été rapportées dans environ 10% destraitements effectués dans les essais cliniques.

Base de données MedDRA des classes de systèmes d’organes

Très fréquent (>1/10)

Fréquent (³1/100, <1/10)

Peu fréquent (³1/1 000, <1/100)

Rare (³1/10 000, <1/1 000)

Très rare (<1/10 000)

fréquence indéterminée

Affections du système immunitaire

Réaction allergique

Affections du système nerveux

Apoplexie hypophysaire ****

Maux de tête*

Affections vasculaires

Thrombophlébite superficielle <em></em>

Affections gastro-intestinales

Nausées*, douleur abdominale*

Affections des organes de reproduction et du sein

SHO*****

Ménorragie*

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Réactions au site d’injection

* Pendant le traitement de l'aménorrhée en rapport avec la stimulation dela fonction ovarienne, des maux de tête, des nausées, une ménorragie et desdouleurs abdominales ont été observés.

Les réactions allergiques sont peu fréquentes. Les manifestations cliniquespeuvent inclure : collapsus cardiovasculaire, hypotension, tachycardie, perte deconscience, œdème de Quincke, bronchospasme, dyspnée, urticaire ou desrougeurs. Une réaction anaphylactique a été rapportée avec le polypeptideap­parenté chlorhydrate de gonadoréline.

*** Les réactions indésirables suivantes ont été observées au sited'injection : douleur, induration, prurit, urticaire, inflammation, infection,throm­bophlébite superficielle légère ou hématome au site du cathéter.

**** Quelques cas d'apoplexie hypophysaire (hémorragie) ont été observéschez des patients atteints d'adénome hypophysaire lorsque 100 microgrammes degonadoréline ont été prescrits pour un diagnostic, en particulier avecl'utilisation concomitante de TRH (protiréline).

*****La symptomatologie suivante peut être observée au cours de SHOsévères : douleur abdominale, distension abdominale, hypertrophie sévère desovaires, prise de poids, dyspnée, oligurie et troubles gastro-intestinaux telsque nausées, vomissements et diarrhées. Un bilan clinique peut révéler unehypovolémie, une hémoconcentration, des déséquilibres électrolytiques, uneascite, un hémopéritoine, des épanchements pleuraux, un hydrothorax, unedétresse respiratoire aiguë et des évènements thromboemboliques.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Chez les femmes, une forme légère d'hyperstimulation ovarienne est parfoisobservée si la dose initiale est trop élevée.

En cas de SHO sévère, il est recommandé d’arrêter le traitement paracétate de gonadoréline et d’initier un traitement symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : hormone entrainant la libération degonadotrophines, code ATC : H01CA01.

Inducteur de l'ovulation : l'acétate de gonadoréline est un décapeptide desynthèse identique à la GnRH naturelle sécrétée de façon pulsatile parl'hypothalamus.

L'administration pulsatile de gonadoréline entraîne une stimulation de lasécrétion gonadotrope et la libération de LH et de FSH.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Le pic plasmatique de LUTRELEF est obtenu en 3 minutes après injectionintra­veineuse, avec retour au taux basal en 30 minutes, et en 15 minutes parinjection sous-cutanée, avec retour au taux basal en 60 minutes.

La demi-vie est de 5,6 ± 0,4 minutes.

Clairance : 1 480 ± 40 ml/min.

La GnRH est inactivée par hydrolyse à l'aide des enzymes neuropeptidiqu­esspécifiques (enzymes protéolytiques).

La principale voie de dégradation est rénale.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Mannitol.

Solvant : chlorure de sodium, acide chlorhydrique dilué, eau pourpréparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

3 ans

Lors d'une utilisation à l'aide du réservoir LutrePulse®, la stabilité dela solution reconstituée de LUTRELEF 3,2 mg est de 3 jours.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution,voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Poudre en flacon (verre) + 10 ml de solvant en flacon (verre). Boîtede 1.

Le set LutrePulse® contient 3 boîtes de LUTRELEF 3,2 mg contenant chacune1 flacon de poudre + 1 flacon de solvant pour solution injectable ;3 seringues pour la reconstitution de la poudre de LUTRELEF 3,2 mg ;3 aiguilles pour la reconstitution de la poudre de LUTRELEF 3,2 mg ;3 dispositifs auto-injecteurs LutrePulse® conditionnés chacun avec uneseringue et une aiguille pour le remplissage.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Avec le dispositif auto-injecteur LutrePulse

La méthode de reconstitution et d'administration de LUTRELEF 3,2 mg àl'aide du dispositif auto-injecteur LutrePulse® est décrite en détail dans leguide d'utilisation LutrePulse®.

Après utilisation, le dispositif auto-injecteur LutrePulse® devra êtreéliminé conformément aux exigences locales. La télécommande LutrePulse®devra être rapportée au médecin ou à l'infirmière.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

FERRING S.A.S.

7, RUE JEAN-BAPTISTE CLEMENT

94250 GENTILLY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· CIP 328 436–3 ou 34009 328 436 3 3 : poudre en flacon (verre) et10 mL de solvant en flacon (verre). Boîte de 1.

· CIP 346 783–3 ou 34009 346 783 3 2 : Set Lutrepulse® : 3 boîtes deLUTRELEF 3,2 mg contenant chacune 1 flacon de poudre + 1 flacon de solvantpour solution injectable ; 3 seringues pour la reconstitution de la poudre deLUTRELEF 3,2 mg ; 3 aiguilles pour la reconstitution de la poudre de LUTRELEF3,2 mg ; 3 dispositifs auto-injecteurs LutrePulse® conditionnés chacun avecune seringue et une aiguille pour le remplissage.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}

Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

{JJ mois AAAA}

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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