Résumé des caractéristiques - LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL MENTHE 17,86 mg/ml SANS SUCRE, solution pour pulvérisation buccale édulcorée au sucralose
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL MENTHE 17,86 mg/ml SANS SUCRE, solutionpour pulvérisation buccale édulcorée au sucralose
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
1 ml de spray contient 17,86 mg de chlorhydrate d’ambroxol.
Une pulvérisation contient 2,5 mg de chlorhydrate d’ambroxol.
Excipient à effet notoire : ce médicament contient 45,4 mg d’alcool(éthanol) par dose, ((4 pulvérisations).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution pour pulvérisation buccale.
Solution claire et presque incolore.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Soulagement des maux de gorge aigus chez les adultes et enfants de plus de12 ans.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Adultes et enfants de plus de 12 ans : 1 dose de 10 mg(4 pulvérisations) à pulvériser dans le fond de la gorge jusqu'à 6 foispar jour.
Ne pas utiliser LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL MENTHE 17,86 mg/ml SANSSUCRE pendant plus de 3 jours. Si les symptômes persistent ou en cas defièvre élevée, le patient doit consulter un médecin.
Population pédiatrique
Ne pas administrer LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL MENTHE 17,86 mg/ml SANSSUCRE chez l'enfant de moins de 12 ans (voir rubrique 4.4).
Mode d’administrationVoie buccale.
Avant sa première utilisation, la pompe doit être actionnée 5 fois afinde libérer du produit.
Si le spray n’a pas été utilisé depuis longtemps, la pompe devra êtreactionnée une fois avant l’administration du produit.
Pour pulvériser, le flacon doit être utilisé en position verticale avecl’embout orienté vers l'arrière de la gorge tout en poussant complètementvers le bas, la tête de la pompe.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité connue à la substance active (ambroxol) ou à l'un desexcipients listés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Des cas de réactions cutanées sévères de type érythème polymorphe,syndrome de Stevens-Johnson (SSJ)/syndrome de Lyell et pustulose exanthématiqueaiguë généralisée (PEAG) associées à l’administration d’ambroxol ontété rapportés. Si les signes ou symptômes d’une éruption cutanéeévolutive (parfois associée à des phlyctènes ou des lésions de la muqueuse)sont présents, le traitement par ambroxol doit être immédiatement interrompuet un médecin doit être consulté.
Des cas de dyspnée peuvent être observés dans le cadre de maladiessous-jacentes (exemple : gonflement de la gorge). Des réactions allergiqueslocales (voir rubrique 4.8 : œdème de Quincke) peuvent aussi être àl’origine de dyspnée.
Les propriétés d’anesthésie locale de l’ambroxol peuvent contribuer àaltérer la perception au niveau du pharynx (voir rubrique 4.8 : hypoesthésieorale et pharyngée).
LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL MENTHE 17,86 mg/ml SANS SUCRE n’est pasadapté pour le traitement d’ulcérations buccales. Dans ce cas, un avismédical doit être demandé.
En présence d’une insuffisance rénale ou d’une hépatopathie sévère,LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL MENTHE 17,86 mg/ml SANS SUCRE ne peut êtreutilisé qu’après consultation médicale. Comme pour tous les médicaments àmétabolisme hépatique et élimination rénale, une accumulation desmétabolites de l’ambroxol produits dans le foie peut survenir en casd’insuffisance rénale sévère.
Ce médicament contient 45,4 mg d’alcool (éthanol) par dose individuelle,soit 4 pulvérisations, ce qui équivaut à 8% p/v. Ce médicament contientl’équivalent de moins de 2 ml de bière ou 1 ml de vin par doseindividuelle. La faible quantité d’alcool contenue dans ce médicamentn’aura pas d’effets notables.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Population pédiatrique
LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL MENTHE 17,86 mg/ml SANS SUCRE ne doit pasêtre utilisé chez l’enfant de moins de 12 ans.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Aucune interaction défavorable cliniquement pertinente avec d’autresmédicaments n’est connue.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseLe chlorhydrate d’ambroxol traverse la barrière placentaire. Les étudesprécliniques n’ont pas mis en évidence d’effets nocifs directs ouindirects au cours de la grossesse, du développement embryonnaire et fœtal, del’accouchement ou du développement post-natal.
L’expérience clinique importante au-delà de la 28ème semaine degrossesse, n’a révélé aucun effet nocif sur le fœtus. Néanmoins, lesprécautions habituelles concernant l’utilisation de médicaments au cours dela grossesse doivent être respectées. En particulier au cours du premiertrimestre, l’utilisation de LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL MENTHE17,86 mg/ml SANS SUCRE n’est pas recommandée.
AllaitementDes études menées sur l’animal ont montré que le chlorhydrated’ambroxol est excrété dans le lait maternel. Bien qu’aucun effet néfastechez les nourrissons allaités ne soit attendu, LYSOPAÏNE MAUX DE GORGEAMBROXOL MENTHE 17,86 mg/ml SANS SUCRE n’est pas recommandé chez les femmesallaitantes.
FertilitéLes données cliniques sur la fertilité pour l’ambroxol ne sont pasdisponibles.
Les études précliniques n’indiquent aucun effet nocif direct ni indirectsur la fertilité.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Au regard des données post-commercialisation, il n’y a aucune preuved’un effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines.
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n'ont pas été étudiés.
4.8. Effets indésirables
Estimation des fréquences d’après la base de données des essaiscliniques :
Très fréquent : ≥ 1/10
Fréquent : ≥ 1/100 et < 1/10
Peu fréquent : ≥ 1/1000 et < 1/100
Rare : ≥ 1/10 000 et < 1/1000
Très rare : < 1/10 000
Fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles. Cet effet indésirable a été observé lors de la surveillancepost-commercialisation.
Avec 95% de certitude, la catégorie de fréquence n'est pas supérieure àPeu fréquent (3/1226), mais peut être inférieure. Une estimation précise dela fréquence n'est pas possible car l’effet indésirable n'a pas eu lieu dansune base de données d'essai clinique de 1226 patients.
Affections du système immunitaireRare : réactions d’hypersensibilité
Fréquence indéterminée : réactions anaphylactiques, dont chocanaphylactique, angio-oedème et prurit.
Affections de la peau et du tissu sous-cutanéRare : éruption cutanée, urticaire.
Fréquence indéterminée : réactions cutanées sévères (dont érythèmepolymorphe, syndrome de Stevens-Johnson/syndrome de Lyell et pustuloseexanthématique aiguë généralisée).
Comme cela se produit généralement avec les allergies, la sévérité desréactions d’allergie peut augmenter si le patient est à nouveau exposé àla même substance (voir rubrique 4.3).
Affections du système nerveuxFréquent : dysgueusie (exemple : modification du goût).
Affections gastro-intestinales et affections respiratoires, thoraciques etmédiastinalesFréquent : hypoesthésie de la bouche et du pharynx (voir rubrique 4.4),nausées.
Peu fréquent : douleur de la partie supérieure de l’abdomen, dyspepsie,sécheresse buccale.
Rare : diarrhée, gorge sèche.
Fréquence indéterminée : vomissements.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Aucun symptôme spécifique de surdosage n’a été rapporté chezl'homme.. Au vu des rapports concernant des surdosages accidentels et/ou deserreurs dans la prise des médicaments, les symptômes observés correspondentaux effets secondaires connus de LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL MENTHE17,86 mg/ml SANS SUCRE aux doses recommandées et peuvent nécessiter untraitement symptomatique.5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : traitement local de la gorge/préparationà action locale (anesthésiques locaux)
Code ATC: R02AD05
Un effet anesthésique local du chlorhydrate d'ambroxol a été observé dansle modèle de l'œil de lapin et résulte très probablement des propriétés deblocage des canaux sodiques. In vitro, il a été montré que le chlorhydrated’ambroxol bloque les canaux sodiques des neurones clonés, hyperpolarisés,et voltage-dépendants. Cette liaison est réversible etconcentration-dépendante.
Cette propriété est en accord avec le soulagement des douleurs observéquand l’ambroxol est inhalé dans d’autres maladies des voies respiratoiressupérieures.
LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL MENTHE 17,86 mg/ml SANS SUCRE exerce uneaction locale au niveau de la muqueuse oro-pharyngée.
Des études cliniques ont confirmé l'effet sur la douleur de pastilles àbase d’ambroxol (contenant 20 mg de chlorhydrate d'ambroxol) chez despatients souffrant de maux de gorge secondaires à une pharyngitevirale aiguë.
Les études cliniques, à l’exception d’une seule, ont montré un délaid’action dans les 20 minutes au plus tard. La durée de l’effet sera d’aumoins trois heures.
Une seule dose (4 pulvérisations) de LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOLMENTHE 17,86 mg/ml SANS SUCRE a également démontré une réductioncliniquement significative dans la douleur associée à un mal de gorge pendantau moins 3 heures, avec un premier effet observé après 15 minutes.
In vitro, le chlorhydrate d’ambroxol a démontré un effetanti-inflammatoire. Il a été observé in vitro que le chlorhydrated’ambroxol réduisait de manière significative la libération de cytokinesdes cellules sanguines mononucléées et polynucléées, mais également descellules mononucléées et polynucléées tissulaires.
Au cours des études cliniques, les pastilles à base d’ambroxol (contenant20 mg de chlorhydrate d'ambroxol) ont montré une réduction significative dela rougeur en cas de mal de gorge.
LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL MENTHE 17,86 mg/ml SANS SUCRE a égalementmontré une réduction significative de la rougeur du pharynx par rapport auplacebo.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionL'absorption des formes orales à libération immédiate du chlorhydrated’ambroxol est rapide et complète et elle présente une linéarité de doseaux doses thérapeutiques. Les concentrations plasmatiques maximales sontatteintes entre 1 heure à 2,5 heures après administration orale de laformulation à libération immédiate et en moyenne après 6,5 heures pour laformulation à libération lente.
La biodisponibilité absolue après la prise d’un comprimé de 30 mg aété de 79%.
La gélule à libération lente a présenté une disponibilité relative de95% (normalisée en fonction de la dose) comparativement à une dose quotidiennede 60 mg (30 mg deux fois par jour) administrée sous forme de comprimés àlibération immédiate.
En raison de l’absorption supplémentaire par la muqueuse orale,l’administration de pastilles entraîne une augmentation d’environ 25%(intervalle de confiance à 90% = 116–134%) de l’exposition totalecomparativement au sirop.
L’augmentation de l’exposition n’a pas d’effet négatif sur lapharmacodynamie du chlorhydrate d’ambroxol dans l’indication proposée.
La nourriture n’a pas d’influence sur la biodisponibilité duchlorhydrate d’ambroxol quand il est administré oralement.
DistributionLa distribution du chlorhydrate d’ambroxol du sang vers les tissus estrapide et prononcée ; la concentration maximale de substance active se retrouvedans les poumons après administration intraveineuse. Le volume de distributionaprès administration orale a été estimé à 552 L. Aux dosesthérapeutiques, la liaison aux protéines plasmatiques a été d’environ90 %.
BiotransformationEnviron 30 % d’une dose administrée par voie orale sont éliminés parmétabolisme de premier passage.
Le chlorhydrate d’ambroxol est principalement métabolisé dans le foie parglucuronidation et clivage en acide dibromo-anthranilique (environ 10 % de ladose) en plus de quelques métabolites mineurs. Les études réalisées sur desmicrosomes hépatiques humains ont montré que le CYP3A4 est responsable de lamétabolisation du chlorhydrate d’ambroxol en acide dibromo-anthranilique.
Elimination
Dans les 3 jours suivant l’administration par voie orale, on retrouveenviron 6 % de la dose sous forme libre et environ 26 % de la dose sous formeconjuguée dans l’urine.
Le chlorhydrate d’ambroxol est éliminé avec une demi-vie d’éliminationterminale d’environ 10 heures. La clairance totale est de l’ordre de660 mL/minute, la clairance rénale après administration orale correspondantà environ 8 % de la clairance totale.
Il a été estimé que la dose excrétée dans les urines après 5 joursreprésente environ 83 % de la dose totale (radioactivité).
Pharmacocinétique dans les populations spécifiquesChez les patients présentant un trouble de la fonction hépatique,l’élimination du chlorhydrate d’ambroxol est réduite, ce qui produit desconcentrations plasmatiques supérieures d’environ 1,3 à 2 fois.
Etant donné la marge thérapeutique large du chlorhydrate d’ambroxol,aucune adaptation posologique n’est nécessaire.
AutresL’âge et le sexe n’affectent pas la pharmacocinétique du chlorhydrated’ambroxol de manière cliniquement pertinente ; il n’est donc pasnécessaire d’adapter les schémas posologiques.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie, de sécurité, toxicologie en administration répétée,génotoxicité, cancérogénèse et des fonctions de reproduction et dedéveloppement n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Acide citrique monohydraté, phosphate disodique dihydraté, polysorbate 20,sucralose, arôme rafraîchissant,arôme menthol-eucalyptus,éthanol et eaupurifiée.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
27 mois.
Après première ouverture, le médicament doit être conservé maximum6 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30ºC.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon en verre ambré (type III) muni d’une pompe doseuse et d’unadaptateur pour la gorge (composé de différentes matières plastiques).
Flacon de 20 ou 30 ml.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Avant sa première utilisation, la pompe doit être actionnée 5 fois afinde libérer du produit.
Si le spray n’a pas été utilisé depuis longtemps, la pompe devra êtreactionnée une fois avant l’administration du produit.
Pour pulvériser, le flacon doit être utilisé en position verticale avecl’embout orienté vers l'arrière de la gorge tout en poussant complètementvers le bas, la tête de la pompe.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à laréglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
OPELLA HEALTHCARE FRANCE SAS
82 AVENUE RASPAIL
94250 GENTILLY
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 278 529 3 0 : 1 flacon(s) brun en verre de 30 ml avec pompe(s)doseuse(s) avec embout(s) buccal(aux) matière plastique.
· 34009 300 110 8 9 : 1 flacon(s) jaune (brun) de 20 ml avec pompe(s)doseuse(s) avec embout(s) buccal(aux) matière plastique.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
Date de première autorisation: 25 06 2014
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament non soumis à prescription médicale
Retour en haut de la page