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METATRACE FDG, solution injectable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - METATRACE FDG, solution injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

MetaTrace FDG, solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

1 mL de solution injectable contient 3000 MBq de fludésoxyglucose (18F) àla date et à l’heure de calibration.

L'activité par flacon varie entre 300 MBq et 30 000 MBq à la date et àl’heure de la calibration.

Le fluor‑18 se désintègre en oxygène‑18 stable avec une demi-vie de109,77 minutes émettant un rayonnement positonique d'une énergie maximale de634 keV, suivi d'un rayonnement photonique d'annihilation de 511 keV.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable.

Solution limpide, incolore ou légèrement jaunâtre.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.

Le fludésoxyglucose (18F) est destiné à la tomographie par émission depositons (TEP) chez l’adulte et la population pédiatrique.

Oncologie

En oncologie, MetaTrace FDG est indiqué comme examen d’imagerie diagnosticper­mettant une approche fonctionnelle des pathologies, organes ou tissus danslesquels une augmentation de la consommation de glucose est recherchée. Lesindications suivantes ont été plus particulièrement documentées (voirégalement rubrique 4.4) :

Diagnostic

· Caractérisation d’un nodule pulmonaire isolé

· Recherche d'un cancer d'origine inconnue, révélé par exemple par uneadénopathie cervicale, des métastases hépatiques ou osseuses

· Caractérisation d'une masse pancréatique

Stadification

· Cancers des voies aérodigestives supérieures, y compris pour orienterles prélèvements biopsiques

· Cancer primitif du poumon

· Cancer du sein localement avancé

· Cancer de l'œsophage

· Cancer du pancréas

· Cancer colorectal, plus particulièrement pour la stadification desrécidives

· Lymphome malin

· Mélanome malin, indice de Breslow >1,5 mm ou présence de métastasesgan­glionnaires lors du diagnostic initial

Suivi de la réponse thérapeutique

· Lymphome malin

· Cancers des voies aérodigestives supérieures

Détection en cas de suspicion raisonnable de récidives

· Gliome de grade de malignité élevé (III ou IV)

· Cancers des voies aérodigestives supérieures

· Cancer de la thyroïde (non médullaire) : patients présentant uneélévation du taux de thyroglobuline sérique et dont la scintigraphie du corpsentier à l’iode radioactif est normale

· Cancer primitif du poumon

· Cancer du sein

· Carcinome du pancréas

· Cancer colorectal

· Cancer de l'ovaire

· Lymphome malin

· Mélanome malin

Cardiologie

Dans l’indication cardiologique, la cible diagnostique est le tissumyocardique viable consommant du glucose mais hypoperfusé, ce qui doit êtredémontré auparavant grâce aux techniques d’imagerie de la perfusionsanguine appropriée.

Évaluation de la viabilité myocardique chez les patients ayant unealtération sévère de la fonction ventriculaire gauche et qui seraientcandidats à une revascularisation, lorsque les modalités d’imageriecon­ventionnelles ne sont pas probantes.

Neurologie

La réserve énergétique du cerveau est consacrée en grande majorité aumaintien d’une activité intrinsèque au repos (indépendante de toutetâche), laquelle, dans le cortex, est principalement assurée au niveau de latransmission synaptique glutamatergique. A l’autopsie, la fixation du FDG estétroitement liée au taux de synaptophysine, une protéine présente dans lesvésicules synaptiques. Ainsi, il est largement admis que la TEP au FDG est unbiomarqueur valide du métabolisme général cérébral. Les anomaliesobservées par la TEP au FDG sont considérées comme reflétant lesconséquences des mécanismes de dégénérescence neuronale.

· Localisation des foyers épileptogènes lors de l'évaluationpréchi­rurgicale d’une épilepsie temporale partielle (l’hypométabo­lismeest lié aux foyers en phase interictale ou à une dégénerescence­neuronale.

· Maladies cognitives :

En complément de l'évaluation clinique pour aider à :

o Détection des patients présentant un risque élevé d’être atteintsde la maladie d'Alzheimer

o Evaluation dans le pronostic des patients présentant des troublescognitifs modérés

o Diagnostic entre maladie d'Alzheimer, démence fronto-temporale etdémence à corps de Lewy ou pour confirmer l'absence d’un dysfonctionne­mentcérébral

Maladies infectieuses ou inflammatoires

Dans les maladies infectieuses ou inflammatoires, la cible diagnostique estle tissu ou la structure ayant un nombre anormal élevé de leucocytesactivés.

Pour les maladies infectieuses ou inflammatoires, les indications suivantessont suffisamment documentées.

Localisation de foyers anormaux pour guider le diagnostic étiologique en casde fièvre d’origine inconnue.

Diagnostic d’infection en cas de :

· Infection chronique suspectée de l’os et/ou des structures adjacentes :ostéomyélite, spondylite, discite ou ostéite, y compris en présenced’implants métalliques

· Patient diabétique dont le pied présente une possible neuroarthropathiede Charcot, ostéomyélite et/ou infection des tissus mous

· Prothèse de hanche douloureuse

· Prothèse vasculaire

· Fièvre chez un patient atteint du SIDA

· Détection des foyers infectieux métastatiques en cas de bactériémie oud’endocardite (voir aussi rubrique 4.4)

Détection de l’extension de l’inflammation en cas de :

· Sarcoïdose

· Maladie inflammatoire de l’intestin

· Vascularite impliquant les gros vaisseaux

Suivi de la réponse thérapeutique :

Echinococcose alvéolaire non résécable, pour la recherche de localisationsac­tives du parasite au cours du traitement médical et après l’interruptiondu traitement.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Adultes et sujets âgés
L'activité recommandée chez l’adulte de 70kg est de 100 à 400 MBq(cette activité doit être adaptée selon la masse corporelle du patient, letype de caméra utilisé et le mode d’acquisition), administrée par injectionintra­veineuse directe.
Insuffisance rénale et hépatique
L’activité à administrer doit être évaluée avec une attention touteparticulière, car il existe un risque d'exposition accrue aux radiations chezces patients.
Aucune étude complète de dosage et d'ajustement de ce produit chez despopulations normales et spéciales n'a été effectuée.
La pharmacocinétique du fludeoxyglucose (18F) chez l’insuffisant rénaln’a pas été caractérisée.
Population pédiatrique

L’utilisation chez les enfants et les adolescents doit être soigneusementjus­tifiée, fondée sur les besoins cliniques et l’évaluation du rapportbénéfi­ce/risque chez ce groupe de patients.

Chez l’enfant et l’adolescent, l’activité à administrer peut êtrecalculée à partir des recommandations du groupe de travail pédiatrique del’Association Européenen de Médecine Nucléaire (European Association ofNuclear Medicine – EANM – paediatric task group Dosage Card); l’activité à administrer peut être calculée en multipliant l’activité debase par le coefficient dépendant de la masse corporelle reporté dans letableau suivant :

A[MBq] Administré = Activité de Base x Coefficient

L’activité de base pour l’imagerie en 2D est 25.9 MBq et pour la 3Delle est de14.0 MBq (recommandé chez les enfants).

Poids

[kg]

Coefficient

Poids

[kg]

Coefficient

Poids

[kg]

Coefficient

3

1

22

5.29

42

9.14

4

1.14

24

5.71

44

9.57

6

1.71

26

6.14

46

10.00

8

2.14

28

6.43

48

10.29

10

2.71

30

6.86

50

10.71

12

3.14

32

7.29

52–54

11.29

14

3.57

34

7.72

56–58

12.00

16

4.00

36

8.00

60–62

12.71

18

4.43

38

8.43

64–66

13.43

20

4.86

40

8.86

68

14.00

Mode d’administration

Voie intraveineuse.

L'activité du fludésoxyglucose (18F) doit être mesurée à l'aide d'unactivimètre immédiatement avant l'injection.

L'injection doit se faire strictement par voie intraveineuse afin d'éviterune irradiation consécutive à une extravasation locale, ainsi que desartéfacts d'imagerie.

Pour les instructions concernant la dilution du médicament avantadministra­tion, voir la rubrique 12.

Pour la préparation du patient, voir la rubrique 4.4.

Acquisition d’image

Cancérologie

L'acquisition des images débute généralement 40 à 60 minutes aprèsl'injection de fludésoxyglucose (18F). S'il subsiste une activité suffisantepour permettre des statistiques de comptage adéquates, une tomographie parémission de positons au fludésoxyglucose (18F) peut également êtreréalisée jusqu'à deux ou trois heures après administration, ce qui permet deréduire le bruit de fond.

Si nécessaire, l’examen peut être répété dans un bref délai.

Neurologie

Il est recommandé de commencer l'acquisition des images 30 à 40 minutesaprès l'injection IV. La tête du patient doit être maintenue par undispositif approprié. Selon les troubles du comportement présentés par lepatient, une acquisition TEP d’une durée de 15 à 30 minutes peut êtreproposée.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Risque de réactions d’hypersensibilité ou anaphylactiques Si des réactions d’hypersensibilité ou anaphylactiques surviennent,l’ad­ministration de ce médicament doit être immédiatement interrompu et untraitement par voie intraveineuse doit être mis en place, si nécessaire.

Pour permettre une action immédiate en urgence, les médicaments et lematériel nécessaires tel qu’un tube endotrachéal et un ventilateur doitêtre immédiatement disponibles.

Justification du risque/bénéfice individuel Pour chaque patient, l’exposition aux radiations doit être justifiée parle bénéfice attendu. L’activité administrée doit dans tous les cascorrespondre à la plus faible dose de radiations possible pour obtenir lediagnostic recherché. Insuffisance rénale et hépatique En raison de l’élimination principalement rénale du fludésoxygluco­se(18F), une attention particulière doit être portée au rapportbénéfi­ce/risque chez les patients ayant une une fonction rénale réduite, carune augmentation de l'exposition aux radiations est possible.

L’activité doit être ajustée si nécessaire.

Population pédiatrique Pour plus d’information concernant l’utilisation chez la populationpédi­atrique, se reporter aux rubriques 4.2 ou 5.1. Chez l’enfant, une attention particulière doit être portée à la doseefficace par MBq qui est plus élevée que chez l’adulte (voir rubrique 11) etl’indication de l’examen doit faire l’objet d’une attentionparti­culière. Préparation du patient L’administration de MetaTrace FDG doit être réalisée chez des patientscorrec­tement hydratés et à jeun depuis au moins 4 heures pour obtenir uneconcentration maximale de l’activité, car l’incorporation de glucose dansles cellules est limitée («cinétique de saturation»). La quantité deliquide ne doit pas être limitée (mais les boissons contenant du glucose sontà éviter). Pour obtenir des images de qualité optimale et pour réduire l’expositionaux radiations de la vessie, il convient d’inciter le patient à boiresuffisamment et de lui demander de vider sa vessie avant et après latomographie par émission de positons. Oncologie, neurologie,maladies cognitives et pathologies infectieuses Afin d'éviter une hyperfixation du traceur au niveau musculaire, il estrecommandé d’éviter toute activité physique importante avant l'examen et derester au repos strict, entre l'injection et l'examen et lors de l'acquisitiondes images (patient allongé confortablement, sans lire ni parler). Le métabolisme cérébral du glucose dépend de l’activité cérébrale.Par conséquent, les examens neurologiques doivent être précédés d’unepériode de relaxation dans une pièce sombre et calme.

Lors de l’administration, les patients doivent être invités à resterimmobiles et éveillés avec les yeux ouverts regardant droit devant (pas versles lumières) et les oreilles ne doivent pas être bouchées. L’éclairagedoit être diminué à une intensité équivalente à la pénombre. La positiondes patients, leur environnement visuel, et la température ambiante de lapièce doivent être les mêmes tout au long d'une étude longitudinale d'unpatient donné.

Une mesure de la glycémie doit être effectuée préalablement àl’administration, une hyperglycémie pouvant réduire la sensibilité deMetaTrace FDG, en particulier lorsque la glycémie dépasse 8 mmol/L. Pour lamême raison, la tomographie au fludésoxyglucose (18F) doit être évitée chezle sujet présentant un diabète non équilibré. Cardiologie La capture du glucose dans le myocarde étant insulino-dépendante, il estrecommandé d'utiliser une dose de charge en glucose de 50 g approximativement1 heure avant l'administration de MetaTrace FDG pour l’évaluation de laviabilité myocardique. Une autre option, en particulier chez les patientsdiabé­tiques, consiste à ajuster la glycémie par une perfusion combinéed’insuline et de glucose (clamp euglycémique hyperinsulinique). Interprétation des images tomographiques par émission de positons aufludésoxyglu­cose (18F)

Durant l’investigation des maladies inflammatoires intestinales,l’ef­ficacité diagnostique du fludésoxyglucose (18F) n’a pas étédirectement comparée à celle d’une scintigraphie utilisant des leucocytesmarqués, qui peut être indiquée avant une TEP au fludésoxyglucose (18F) ousuite à une TEP au fludésoxyglucose (18F) non concluante.

Les pathologies infectieuses et/ou inflammatoires, de même que lesprocessus de régénération consécutifs à une intervention chirurgicale,pe­uvent engendrer une fixation significative de fludésoxyglucose (18F) etentraîner des résultats faux positifs, lorsque la recherche des lésionsinfectieuses ou inflammatoires n’est pas l’objectif de l’examen TEP aufludésoxyglucose (18F). Dans les cas où l’accumulation du fludésoxygluco­se(18F) serait liée à un cancer, une inflammation ou une infection, unetechnique diagnostique complémentaire pour déterminer la cause pathologique del’altération pourrait être requise pour confirmer les informations obtenuespar la TEP au fludésoxyglucose (18F). Dans certaines indications, comme lastadification du myélome, les foyers myélomateux et infectieux sont tous lesdeux recherchés et peuvent être distingués avec une bonne précision sur descritères topographiques, par exemple une absorption au niveau des foyersextramé­dullaires et des lésions osseuses et articulaires serait atypique dansdes cas de lésions à myélome multiple et dans des cas identifiés associésà une infection. Il n’existe actuellement aucun autre critère permettant dedistinguer une infection d’une inflammation par l’imagerie TEP aufludésoxyglu­cose (18F). Etant donné la fixation importante du fludésoxyglucose (18F) au niveau ducerveau, du coeur et des reins, la TEP/TDM au fludésoxyglucose (18F) n’a pasété évaluée pour la détection des foyers infectieux métastatiques dans cesorganes, lorsque le patient a été reçu à cause d’une bactériémie oud’une endocardite. Des résultats faux positifs ou faux négatifs lors de la TEP aufludésoxyglucose (18F) sont possibles au cours des deux à quatre premiers moisqui suivent une radiothérapie. Pendant cette période, l’indication cliniqued’une TEP au fludésoxyglucose (18F) doit être soigneusementdo­cumentée. Afin d’éviter des résultats faux négatifs, un délai d’au moinsquatre à six semaines après le dernier traitement par chimiothérapie estrecommandé. Pendant cette période, l’indication clinique d’une TEP aufludésoxyglucose (18F) doit être suffisamment justifiée. Dansl’éventualité d’une cure de chimiothérapie avec des cycles de moins dequatre semaines, la TEP au fludésoxyglucose (18F) doit avoir lieu juste avantle début d’un cycle. Dans les cas de lymphome de bas grade, de cancer de l’œsophage et desuspicion de récidive de cancer de l’ovaire, seule la valeur prédictivepositive doit être prise en compte en raison de la sensibilité limitée de latomographie par émission de positons au fludésoxygluco­se (18F). Le fludésoxyglucose (18F) n’est pas performant pour la détection desmétastases cérébrales. La sensibilité de l'examen réalisé par TEP au fludésoxyglucose (18F) estsupérieure en utilisant la TEP/TDM (tomodensitométrie) plutôt que la cameraTEP seule. Lorsque le scanner hybride TEP/TDM est utilisé avec ou sansadministration de produit de contraste, il peut apparaitre quelques artéfactssur la correction des images TEP. Il est recommandé de procéder à l'interprétation des images obtenues partomographie par émission de positons au fludésoxyglucose (18F) en lescomparant à des images obtenues par des modalités d'imagerie tomographique­anatomique (par exemple, tomodensitométrie (TDM), échographie, IRM). La fusiondes images fonctionnelles de TEP au fludésoxyglucose (18F) avec des imagesmorpholo­giques (par exemple TEP-TDM) peut permettre une amélioration de lasensibilité et la spécificité et est recommandée lors de l’imagerie detumeurs du pancréas, de tumeurs des voies aérodigestives supérieures, delymphomes, de mélanomes, de cancers du poumon et de récidives de cancercolorectal ou de cancer de l’ovaire. Mises en garde d'ordre général MetaTrace FDG doit être stocké et manipulé derrière un écran adéquatafin de protéger le plus efficacement possible les patients et le personnel demédecine nucléaire. En particulier, il est recommandé de se protéger deseffets des rayonnements bêta + et des photons d’annihilation en utilisant uneprotection appropriée lors du prélèvement dans le flacon et lors del’injection. Après l’examen Il est recommandé d’éviter tout contact étroit avec les jeunes enfantset les femmes enceintes pendant les 12 heures suivant l’injection. Mises en garde liées aux excipients Ce médicament contient de faibles quantités d'éthanol (alcool), moins de100 mg par dose.

Mises en gardes spécifiques

Selon l’heure à laquelle, vous réalisez l’injection, la teneur ensodium donnée au patient peut parfois être supérieure à 1 mmol (23 mg). Ilconvient d’en tenir compte en cas de régime hyposodé.

Précautions à prendre dans le respect du risque environnemental, voirrubrique 6.6.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Toute médication entraînant une modification de la glycémie estsusceptible d'entraîner une modification de la sensibilité de l'examen (ex :corticoïdes, valproate, carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital etcatécholamines).

L’administration de facteurs stimulant l’hématopoïèse (CSF), augmentependant plusieurs jours la fixation du fludésoxyglucose (18F) au niveau de lamoelle osseuse et de la rate. Il faut en tenir compte pour l’interprétationdes images de TEP. Un écart d’au moins 5 jours entre le traitement par lesCSF et la TEP peut réduire cette interférence.

L’administration de glucose et d’insuline affecte la captation dufludésoxyglucose (18F) par les cellules. En cas d’hyperglycémie ou enprésence de faibles taux plasmatiques d’insuline, la captation defludésoxyglucose (18F) dans les organes et les tumeurs se trouve réduite.

Aucune étude formelle n’a été menée sur l'interaction entre lefludésoxyglucose (18F) et un produit de contraste pour tomodensitométrie.

La dépression, les benzodiazépines et les médicaments neuroleptiques­modifient le métabolisme neuronal du cerveau. Ces effets doivent êtrediscutés avec le médecin référent et le clinicien déclarant avantl’examen, lors de l'intégration de l'imagerie dans l'évaluation globale dupatient.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Aucune donnée n'est disponible concernant l'utilisation de ce produitpendant la grossesse. Femmes en âge de procréer Lorsqu'il est nécessaire d'administrer un produit radiopharmaceutique àune femme en âge de procréer, toute éventualité de grossesse doit êtreécartée. Toute femme n'ayant pas eu ses règles doit être considérée commeenceinte jusqu'à preuve du contraire. Dans le doute (règles trèsirrégulières, aménorrhées etc..), il est important que l'exposition auxradiations soit réduite au minimum pour obtenir les informations cliniquessouha­itées. D'autres techniques n'impliquant pas l'emploi de radiationsioni­santes (si elles existent) peuvent être envisagées si elles n'altèrentpas la qualité diagnostique. Grossesse Les examens utilisant des radionucléides chez la femme enceinte entraînentégalement l'irradiation du fœtus. La dose absorbée par l’utérus résultantde l’administration d’une activité de 400 MBq de MetaTrace FDG est de8,4 mGy. A cette dose, un effet létal ou une induction de malformations, unretard de croissance ou des troubles fonctionnels ne sont pas attendus ;toutefois, le risque d’induction de cancer et de déficiences héréditairespeut se trouver accru. MetaTrace FDG ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf sicela s’avère indispensable ou si les avantages pour la mère sont largementsupérieurs aux risques encourus par le fœtus. Allaitement

Le fludésoxyglucose (18F) est excrété dans le lait maternel. Avantd'administrer du fludésoxyglucose (18F) à une femme en période d'allaitement,il faut envisager de repousser raisonnablement l'examen jusqu'à la fin del'allaitement et reconsidérer le choix le plus approprié duradiopharma­ceutique.

Lorsque l’administration en cours d’allaitement est indispensable, lelait peut être tiré avant l'injection et conservé pour être utiliséultéri­eurement. L'allaitement doit être suspendu pendant au moins 12 heureset le lait produit pendant cette période doit être éliminé.

De plus, pour des raisons de radioprotection, il est conseillé d’évitertout contact étroit entre la mère et les jeunes enfants pendant les 12 heuressuivant l’injection. Fertilité

Aucune étude sur la fertilité n’a été effectuée.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

La quantité de produit administrée étant extrêmement faible, leprincipal risque est celui associé aux radiations. L'exposition aux radiationsioni­santes peut éventuellement induire des cancers ou développer desdéficiences héréditaires. Etant donné que la dose efficace est de 7,6 mSvaprès l’administration de l’activité maximale recommandée de 400 MBq, laprobabilité de survenue de tels effets est faible. Il peut y avoir uneéruption ou une rougeur au point d’injection. Chez tous les patients : l’exposition aux radiations doit être justifiéepar le bénéfice attendu. L’activité administrée doit correspondre à la plus faible dose deradiations possible compatible avec le résultat escompté. Chez le patient insuffisant rénal, l'indication doit être évaluée avecune attention toute particulière, car il existe un risque d'exposition accrueà la radiation. Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

L'éventualité d'un surdosage au sens pharmacologique est très peuprobable aux doses utilisées à des fins diagnostiques. En cas de surdosage de fludésoxyglucose (18F), la dose de radiationdélivrée au patient doit être réduite en augmentant autant que possiblel'éli­mination du produit radiopharmaceutique par une diurèse forcée avecmictions fréquentes. Une estimation de la dose effective administrée pourraitêtre utile.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Produits radiopharmace­utiques à usagediagnostique,

Code ATC : V09IX04

Effets pharmacodynamiques

Aux concentrations chimiques recommandées pour les examens de diagnostic, lefludésoxyglucose (18F) ne présente pas d'activité pharmacodynamique.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Distribution Le fludésoxyglucose (18F) est un analogue du glucose qui s'accumule danstoutes les cellules utilisant le glucose comme principale source d'énergie. Lefludésoxyglucose (18F) se concentre dans les tumeurs qui présentent uneconsommation accrue en glucose. Après injection intraveineuse, la cinétique du fludésoxyglucose (18F)dans le compartiment vasculaire est biexponentiel avec une période dedistribution de 1 minute et une période d'élimination d'environ12 minutes. Chez les sujets sains, le fludésoxyglucose (18F) est largement distribuédans l'organisme et plus particulièrement au niveau du cerveau et du coeurpuis, dans une moindre mesure, au niveau des poumons et du foie.

Le cerveau, dans un état non cétosique, utilise le glucose comme sourced'énergie. La fixation du fludésoxyglucose (18F) est visible sur les images ducerveau normal. Son incorporation dans le cerveau est complexe impliquant letransporteur du glucose 1 (GLUT1) sur la barrière hémato-encéphalique, GLUT3sur les neurones et l'expression de GLUT2 sur les astrocytes.

Fixation sur les organes L’accumulation cellulaire de fludésoxyglucose (18F) se fait par desmécanismes de transport actifs qui sont en partie dépendants de l’insulineet qui, par conséquent, peuvent être influencés par l’alimentation, lesconditions nutritionnelles et l’existence d’un diabète sucré. Chez lespatients diabétiques, on constate une diminution de l’incorporation defludésoxyglucose (18F) dans les cellules suite à des altérations de ladistribution tissulaire et du métabolisme du glucose. Le fludésoxyglucose (18F) est transporté à travers la membranecellulaire, de manière analogue à celle du glucose, mais ne subit que lapremière étape de la glycolyse aboutissant à la formation defludésoxyglucose (18F)-6-phosphate qui reste piégé dans les cellulestumorales et n'est plus métabolisé. En raison de la lente déphosphoryla­tionultérieure par les phosphatases intracellulaires, le fludésoxygluco­se(18F) –6-phosphate persiste dans les tissus pendant plusieurs heures(mécanisme de rétention). Le fludésoxyglucose (18F) traverse la barrière hémato-encéphalique.En­viron 7 % de la dose injectée est accumulée dans le cerveau 80 à100 minutes après l'injection. Les foyers épileptogènes présentent uneréduction du métabolisme du glucose entre les crises. La maladie d'Alzheimerprovoque une diminution des transporteurs GLUT1 et GLUT3 dans les régions ducortex cérébral. Ces changements produisent une incorporation defludésoxyglucose (18F) réduite dans les aires associatives du cerveau. Environ 3 % de l'activité injectée est incorporée par le myocarde aubout de 40 minutes. La distribution du fludésoxyglucose (18F) dans le coeursain est généralement homogène ; cependant, des variations régionalespouvant atteindre 15 % sont décrites au niveau du septum interventricu­laire.Pendant et après une ischémie myocardique réversible, on observe uneaugmentation de l'incorporation de glucose dans les cellules myocardiques. Une fraction de la dose injectée, 0,3 % et 0,9 % à 2,4 % s'accumule auniveau, respectivement, du pancréas et des poumons. Le fludésoxyglucose (18F) se fixe également, dans une moindre mesure, auniveau du muscle oculaire, du pharynx et de l’intestin. Une fixationmusculaire peut être notée en cas d'effort récent ou en cas de tensionmusculaire au cours de l'examen. Élimination L'élimination du fludésoxyglucose (18F) est essentiellement rénale avec20 % de l'activité excrétée dans l'urine dans les 2 heures qui suiventl'injection.

La fixation dans le parenchyme rénal est faible, mais, en raison del'élimination rénale du fludésoxyglucose (18F), tout le système urinaire, etsurtout la vessie, présente une activité importante.

5.3. Données de sécurité préclinique

Lors des études précliniques de toxicité aiguë, une dose correspondant à50 fois la dose humaine chez le chien et à 1 000 fois la dose humaine chezla souris n'a engendré aucun signe de toxicité.

Aucune étude de toxicité à doses répétées, du potentiel mutagène, dela fonction de reproduction et du potentiel cancérigène n’a étéréalisée, en raison du mode d’utilisation du produit (généralement uneinjection intraveineuse unique de la substance à des doses de l’ordre du ngou du μg).

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Ethanol et eau pour préparation injectables.

6.2. Incompati­bilités

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments àl'exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

6.3. Durée de conservation

12 heures à compter de l'heure de fabrication.

La date et l'heure de péremption sont indiquées sur l'emballage extérieurd'origine et sur chaque flacon.

6.4. Précautions particulières de conservation

Le produit doit être conservé à température ambiante dans son emballaged'origine.

Ce produit doit être conservé conformément à la réglementation nationaleen vigueur relatives aux produits radioactifs.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon multidose de 10 mL en verre incolore, Type I de la Pharmacopéeeu­ropéenne, fermé par un bouchon en butyle gris et scellé par une capsule enaluminium.

Chaque flacon multidose contient 0,1 à 10 mL de solution correspondant àune activité de 300 à 30 000 MBq à date et heure de calibration.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Mises en garde générales Les produits radiopharmace­utiques ne doivent être réceptionnés,u­tilisés et administrés que par des personnes autorisées et dans des servicesagréés. Leur réception, leur stockage, leur utilisation, leur transfert etleur élimination sont soumis aux réglementations et aux autorisationsap­propriées des autorités compétentes. Les produits radiopharmace­utiques doivent être préparés de manière àsatisfaire à la fois aux normes de radioprotection et de qualitépharma­ceutique. Les précautions d’asepsie requises doivent être prises.

Avant utilisation, le conditionnement de MetaTrace FDG doit être vérifiéet l’activité mesurée à l’aide d’un activimètre.

Le médicament peut être dilué dans une solution injectable de chlorure desodium 9 mg/mL.

Le prélèvement doit être effectué de manière aseptique. Le flacon nedoit pas être ouvert. Après désinfection du bouchon, la solution doit êtreprélevée aseptiquement à travers le bouchon à l'aide d'une seringue munied'une protection appropriée et d'une aiguille stériles à usage unique.

Un contrôle visuel de la solution doit être effectué avant l’injectionet seules les solutions limpides et dépourvues de particules visibles pourrontêtre utilisées.

L'administration de produits radiopharmace­utiques présente des risquespour l'entourage du patient en raison de l'irradiation externe ou de lacontamination par des éclaboussures d'urines, les vomissements, etc…. Parconséquent, il faut prendre des mesures de protection contre les radiationscon­formément à la réglementation nationale en vigueur.

Les déchets radioactifs doivent être éliminés conformément à laréglementation nationale et internationale en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SIEMENS HEALTHCARE GMBH

HENKESTRASSE 127

91052 ERLANGEN

ALLEMAGNE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 577 055 3 4 : 300 MBq (0,1 mL) à 30 000 MBq (10 mL) enflacon multidose (verre).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Les données listées ci-dessous proviennent de la Publication ICRP 106.

Dose absorbée par unité d’activité injectée (mGy/MBq)

Organes

Adulte

15 ans

10 ans

5 ans

1 an

Surrénales

0.012

0.016

0.024

0.039

0.071

Vessie

0.130

0.160

0.250

0.340

0.470

Surfaces osseuses

0.011

0.014

0.022

0.034

0.064

Cerveau

0.038

0.039

0.041

0.046

0.063

Seins

0.009

0.011

0.018

0.029

0.056

Vésicule biliaire

0.013

0.016

0.024

0.037

0.070

Tractus gastrointestinal:

Estomac

0.011

0.014

0.022

0.035

0.067

Intestin grêle

0.012

0.016

0.025

0.040

0.073

Côlon

0.013

0.016

0.025

0.039

0.070

Côlon ascendant

0.012

0.015

0.024

0.038

0.070

Côlon descendant

0.014

0.017

0.027

0.041

0.070

Coeur

0.067

0.087

0.130

0.210

0.380

Reins

0.017

0.021

0.029

0.045

0.078

Foie

0.021

0.028

0.042

0.063

0.120

Poumons

0.020

0.029

0.041

0.062

0.120

Muscles

0.010

0.013

0.020

0.033

0.062

Œsophage

0.012

0.015

0.022

0.035

0.066

Ovaires

0.014

0.018

0.027

0.043

0.076

Pancréas

0.013

0.016

0.026

0.040

0.076

Moelle osseuse

0.011

0.014

0.021

0.032

0.059

Peau

0.0080

0.010

0.015

0.026

0.050

Rate

0.011

0.014

0.021

0.035

0.066

Testicules

0.011

0.014

0.024

0.037

0.066

Thymus

0.012

0.015

0.022

0.035

0.066

Thyroïde

0.010

0.013

0.021

0.034

0.065

Utérus

0.018

0.022

0.036

0.054

0.090

Autres organes

0.012

0.015

0.024

0.038

0.064

Dose efficace (mSv/MBq)

0.019

0.024

0.037

0.056

0.095

La dose efficace résultant d'une activité maximale recommandée de 400 MBqde fludésoxyglucose (18F) est d'environ 7,6 mSv pour un adulte de 70 kg.

Pour une activité administrée de 400 MBq, les doses typiques de radiationsdélivrées aux organes critiques, c'est-à-dire la vessie, le cœur et lecerveau, sont respectivement de 52 mGy, 27 mGy et 15 mGy.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Méthode de préparation

Le conditionnement doit être vérifié avant son utilisation etl’activité de la solution doit être déterminée grâce à unactivimètre.

La solution de MetaTrace FDG peut être diluée dans une solution de chlorurede sodium injectable de 9 mg/mL.

Le prélèvement doit être effectué dans des conditions d’asepsie. Leflacon ne doit pas être ouvert avant désinfection du bouchon, la solution doitêtre prélevée à travers le septum à l’aide d’une seringue monodosestérile munie d’une protection appropriée et d’une aiguille stérile àusage unique ou d’un système d’administration automatique agréé.

Si l’intégrité du flacon est compromise, le produit ne doit pas êtreutilisé.

Contrôle qualité

La solution doit être inspectée visuellement avant son utilisation. Seulesles solutions limpides et exemptes de particules peuvent être utilisées.

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le siteInternet de l’ANSM.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Médicament réservé à l'usage hospitalier.

Les produits radiopharmace­utiques ne doivent être utilisés que par despersonnes qualifiées. Ils ne peuvent être délivrés qu'à des praticiensayant obtenu l'autorisation spéciale prévue à l'article R1333‑24 du code dela Santé publique.

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