Résumé des caractéristiques - METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Tartrate demétoprolol...........................................................................................................50 mg
Pour un comprimé pelliculé sécable
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé sécable
Comprimé pelliculé de forme ronde [8,1 mm de diamètre] et de couleurpêche, gravé « C » sur « 74 » sur une face et présentant une barre desécabilité profonde sur l’autre face.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Hypertension artérielle. Angor.
Prévention du décès de cause cardiaque et de la récidive de l’infarctusaprès la phase aiguë d’un infarctus du myocarde
Arythmies cardiaques, en particulier tachycardie supraventriculaire,réduction de la fréquence ventriculaire en cas de fibrillation auriculaire etd’extrasystoles ventriculaires
Traitement adjuvant de la thyrotoxicose
Palpitations en l’absence de cardiopathie organique
Traitement prophylactique de la migraine.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie et mode d’administrationLa dose doit être adaptée aux besoins de chaque patient et ajustée afind’éviter toute bradycardie. Les comprimés doivent être pris sur un estomacvide. La prise concomitante de nourriture augmente la biodisponibilité dumétoprolol de 40 %. Les recommandations sont les suivantes :
Hypertension artérielle : une dose quotidienne de 100 à 200 mg prise enune fois ou divisée en deux prises entraîne un effet suffisant chez la plupartdes patients. En cas de prise en une fois, la dose doit être administrée lematin. Si l’effet souhaité n’est pas obtenu avec une dose quotidienne de200 mg, la dose peut être augmentée ou associée à d’autres agentsantihypertenseurs, principalement des diurétiques et des inhibiteurs calciquesde la famille des dihydropyridines.
Angor : 100 à 200 mg par jour divisés en deux prises. Si nécessaire, ladose quotidienne peut être augmentée ou associée à des dérivésnitrés.
Arythmies : une dose quotidienne de 100 à 200 mg divisée en deux ou troisprises entraîne un effet suffisant chez la plupart des patients. Sinécessaire, la dose peut être augmentée.
Après traitement aigu par voie parentérale de l’infarctus du myocarde :le traitement doit commencer 15 minutes après la dernière injection etconsiste en la prise de 50 mg toutes les 6 heures pendant deux jours. Letraitement peut être poursuivi avec des comprimés de métoprolol.
Prophylaxie après infarctus du myocarde : la dose d’entretien est de100 mg matin et soir.
Thyrotoxicose : la dose doit être adaptée aux besoins de chaque patient.Les recommandations sont les suivantes : la dose initiale est de 50 mg trois àquatre fois par jour ; elle peut être augmentée pour atteindre 100 mg troisà quatre fois par jour si la fréquence cardiaque est supérieure à75 battements/minute après trois à quatre jours de traitement à la doseinitiale. Le métabolisme du métoprolol étant légèrement accru chez lespatients atteints de thyrotoxicose, ces derniers peuvent nécessiter une doselégèrement supérieure à la dose habituelle. Le traitement par métoprololn’est généralement nécessaire que lors de la phase d’ajustement d’unautre traitement.
Palpitations en l’absence de cardiopathie organique : une dose quotidiennede 100 mg en une prise entraîne un effet suffisant chez la plupart despatients. Si nécessaire, la dose quotidienne peut être augmentée.
Migraine : 100 à 200 mg par jour divisés en deux prises.
Altération de la fonction rénale
La vitesse d’élimination n’étant que peu influencée par la fonctionrénale, aucun ajustement posologique n’est indiqué en cas d’altération decelle-ci.
Altération de la fonction hépatique
Le métoprolol peut normalement être administré à la même dose auxpatients présentant une cirrhose hépatique et aux patients présentant unefonction hépatique normale. Une réduction de la posologie ne doit êtreenvisagée qu’en présence de signes d’une altération très sévère de lafonction hépatique (p. ex. patients présentant une anastomose porto-cave).
Patients âgés
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
Population pédiatrique
L’expérience de l’utilisation du métoprolol chez l’enfant estlimitée.
4.3. Contre-indications
· Choc cardiogénique
· Maladie du nœud sinusal (à moins que le patient ne porte un stimulateurcardiaque permanent)
· Bloc auriculoventriculaire du 2e ou 3e degré
· Patients présentant une insuffisance cardiaque décompensée instable(œdème pulmonaire, hypoperfusion ou hypotension) et patients bénéficiantd’un traitement inotrope continu ou intermittent par bêtastimulants
· Bradycardie symptomatique ou hypotension. Le métoprolol ne doit pas êtreadministré en cas de suspicion d’infarctus aigu du myocarde avec unefréquence cardiaque inférieure à 45 battements/minute, un intervalle PQsupérieur à 0,24 seconde ou une pression artérielle systolique inférieureà 100 mmHg.
· Maladie vasculaire périphérique grave avec menace de gangrène
· Hypersensibilité à la substance active, à d’autres bêtabloquants ouà l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Le vérapamil ne doit pas être administré par voie intraveineuse auxpatients traités par bêtabloquants.
Le métoprolol peut exacerber les symptômes d’une maladie vasculairepériphérique (p. ex. claudication intermittente).
Altération sévère de la fonction rénale. Pathologie sévère et aiguëimpliquant une acidose métabolique. Association thérapeutique comprenant undigitalique.
Le métoprolol ne doit pas être administré aux patients présentant uneinsuffisance cardiaque latente ou manifeste, à moins que ces patients nebénéficient d’un traitement concomitant pour cette pathologie. Chez lespatients souffrant d’un angor de Prinzmetal, le nombre et la durée des crisesd’angor peuvent être majorés en raison de la vasoconstriction coronariennemédiée par les récepteurs alpha. Par conséquent, les bêtabloquants nonsélectifs ne doivent pas être utilisés chez ces patients. Les bêtabloquantsbêta-1 sélectifs doivent être utilisés avec prudence.
Un traitement bronchodilatateur adéquat doit être administré de manièreconcomitante en présence d’un asthme bronchique ou d’une autre pneumopathiechronique obstructive. Il peut être nécessaire d’augmenter la dose debêta-2 stimulant.
Le traitement par métoprolol peut influer sur le métabolisme des glucidesou masquer une hypoglycémie, mais ce risque est plus faible qu’avec lesbêtabloquants non sélectifs.
De manière occasionnelle, une perturbation modérée préexistante du tempsde conduction auriculoventriculaire peut être exacerbée (avec pourconséquence possible un bloc auriculoventriculaire).
Les bêtabloquants peuvent compliquer le traitement d’une réactionanaphylactique. Le traitement par adrénaline à la dose normale ne produit pastoujours l’effet thérapeutique attendu. Si du métoprolol est administré àun patient présentant un phéochromocytome, un traitement par alphabloquantdoit être envisagé.
Toute interruption du traitement par métoprolol doit, si possible,s’effectuer de manière progressive sur une période de 2 semaines. La dosedoit être diminuée de manière progressive jusqu’à atteindre la dose laplus faible, qui est de 25 mg (soit la moitié d’un comprimé de 50 mg).Tout au long de cette période, les patients présentant une cardiopathieischémique connue doivent faire l’objet d’une surveillance étroite. Lerisque d’événements coronariens, notamment de mort subite, peut êtreélevé lors de l’arrêt d’un traitement par bêtabloquant.
Avant toute intervention chirurgicale, il est nécessaire d’informerl’anesthésiste que le patient bénéficie d’un traitement par métoprolol.Il est déconseillé d’interrompre le traitement par bêtabloquant chez lespatients subissant une intervention chirurgicale. L’instauration en urgenced’un traitement par métoprolol à haute dose chez les patients subissant uneintervention chirurgicale non cardiaque doit être évitée. En effet, cela aété associé à un risque de bradycardie, d’hypotension et d’accidentvasculaire cérébral, avec notamment une issue fatale chez les patientsprésentant des facteurs de risque cardiovasculaire.
METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable contientdu sodiumCe médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimépelliculé sécable, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sanssodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Le métoprolol est un substrat du CYP2D6. Les médicaments inhibant le CYP2D6peuvent avoir un impact sur la concentration plasmatique en métoprolol. Laquinidine, la terbinafine, la paroxétine, la fluoxétine, la sertraline, lecélécoxib, la propafénone et la diphénhydramine constituent des exemplesd’inhibiteurs du CYP2D6. Lors de la mise en place d’un traitement par l’unde ces médicaments chez des patients traités par métoprolol, il peut êtrenécessaire de réduire la dose de métoprolol.
Associations avec le métoprolol à éviterDérivés de l’acide barbiturique : les barbituriques (études réaliséesavec le pentobarbital) induisent le métabolisme du métoprolol dans une mesurenégligeable par induction enzymatique.
Propafénone : lors de l’instauration d’un traitement par propafénonechez quatre patients déjà traités par métoprolol, les concentrationsplasmatiques en métoprolol ont été multipliées par deux à cinq, et deuxpatients ont présenté des effets indésirables typiques du métoprolol. Cetteinteraction a été confirmée dans une étude impliquant huit sujets sains.Elle est probablement due au fait que la propafénone, comme la quinidine,inhibe le métabolisme du métoprolol par l’intermédiaire du cytochrome P4502D6. Cette association est probablement difficile à gérer en raison du faitque la propafénone dispose également de propriétés bêtabloquantes.
Vérapamil : en association avec des bêtabloquants, le vérapamil peutentraîner une bradycardie et une hypotension (phénomène décrit pourl’aténolol, le propranolol et le pindolol). Le vérapamil et lesbêtabloquants présentent des propriétés inhibitrices sur la conductionauriculoventriculaire et le fonctionnement du nœud sinusal quis’additionnent.
Associations avec le métoprolol susceptibles de nécessiter un ajustementposologiqueAmiodarone : un rapport de cas indique que les patients traités paramiodarone peuvent développer une bradycardie sinusale sévère en cas detraitement concomitant par métoprolol. L’amiodarone dispose d’une demi-vieextrêmement longue (environ 50 jours), ce qui signifie que des interactionspeuvent se produire longtemps après l’arrêt de ce médicament.
Antiarythmiques de classe I : les antiarythmiques de classe I et lesbêtabloquants présentent des effets inotropes négatifs qui s’additionnentet sont susceptibles d’entraîner des réactions indésirables hémodynamiquesgraves chez les patients présentant une altération de la fonctionventriculaire gauche. Cette association doit également être évitée en cas de« maladie du nœud sinusal » et de conduction AV pathologique. C’est avec ledisopyramide que cette interaction est la mieux décrite.
Anti-inflammatoires non stéroïdiens/antirhumatismaux (AINS) : lesanti-inflammatoires du type AINS contrent l’effet antihypertenseur desbêtabloquants. Des études ont principalement été réalisées avecl’indométacine. On pense que cette interaction ne se produit pas avec lesulindac. Il n’a pas été possible de mettre en évidence une telleinteraction dans une étude portant sur le diclofénac.
Diphénhydramine : la diphénhydramine divise (par 2,5) la clairance dumétoprolol en alpha-hydroxymétoprolol via le CYP2D6 chez les patientsprésentant une hydroxylation rapide. En même temps, les effets du métoprololsont majorés.
Digitaliques : les digitaliques en association avec les bêtabloquantspeuvent augmenter le temps de conduction auriculoventriculaire et provoquerune bradycardie.
Diltiazem : le diltiazem et les bêtabloquants présentent des propriétésinhibitrices sur la conduction auriculoventriculaire et le fonctionnement dunœud sinusal qui s’additionnent. Des cas de bradycardie importante (rapportsde cas) ont été observés lors de l’association de métoprolol et dediltiazem.
Adrénaline : il existe une dizaine de rapports de cas portant surl’hypertension artérielle sévère et la bradycardie chez des patientstraités avec des bêtabloquants non sélectifs (notamment pindolol etpropranolol) et ayant reçu de l’adrénaline. Ces observations cliniques ontété confirmées dans des études menées sur des sujets sains. Il a égalementété suggéré que l’adrénaline, utilisée en complément d’anesthésiqueslocaux, pouvait entraîner ces réactions en cas d’administrationintravasculaire. Ce risque devrait être considérablement plus faible avec lesbêtabloquants cardiosélectifs.
Phénylpropanolamine : la phénylpropanolamine (noréphédrine) administréesous forme de doses uniques de 50 mg est susceptible d’augmenter la pressionartérielle diastolique jusqu’à des niveaux pathologiques chez les sujetssains. Le propranolol contre généralement l’augmentation de la pressionartérielle engendrée par la phénylpropanolamine. Cependant, lesbêtabloquants peuvent déclencher des réactions hypertensives paradoxales chezles patients prenant de fortes doses de phénylpropanolamine. Quelques cas decrises hypertensives survenant au cours d’un traitement parphénylpropanolamine en monothérapie ont été décrits.
Quinidine : la quinidine inhibe le métabolisme du métoprolol chez lespatients présentant une hydroxylation rapide (un peu plus de 90 % de lapopulation suédoise), ce qui entraîne une augmentation brutale desconcentrations plasmatiques et une majoration du blocage des bêtarécepteurs.Une interaction similaire est susceptible de se produire avec d’autresbêtabloquants métabolisés par la même enzyme (cytochrome P450 2 D6).
Clonidine : la réaction hypertensive observée lors de l’arrêt brutal dela clonidine peut être favorisée par les bêtabloquants. Si un traitementcombiné comprenant de la clonidine doit être interrompu, la prise dubêtabloquant doit être arrêtée plusieurs jours avant celle de laclonidine.
Rifampicine : la rifampicine peut induire le métabolisme du métoprolol,entraînant une réduction des concentrations plasmatiques.
Les patients traités de manière concomitante par métoprolol et d’autresbêtabloquants (p. ex. gouttes ophtalmiques) ou des inhibiteurs de lamonoamine-oxydase doivent faire l’objet d’une surveillance étroite. Lesagents anesthésiques volatils majorent les effets cardiodépresseurs chez lespatients traités par bêtabloquants. Il peut être nécessaire d’ajuster ladose des antidiabétiques oraux chez les patients bénéficiant d’untraitement par bêtabloquants. La concentration plasmatique du métoprolol estsusceptible d’augmenter en cas d’administration concomitante de cimétidineou d’hydralazine.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseLe métoprolol ne doit être administré pendant la grossesse oul’allaitement qu’en cas de nécessité absolue. En général, lesbêtabloquants réduisent la perfusion placentaire, ce qui est associé à desretards de croissance, des morts fœtales in utero, des avortements spontanéset des naissances prématurées. Une surveillance appropriée de la mère ainsique du fœtus est par conséquent recommandée en cas d’utilisation demétoprolol chez la femme enceinte. Les bêtabloquants sont susceptiblesd’entraîner une bradycardie chez le fœtus et le nouveau-né. Ainsi, lesrecommandations ci-dessus doivent être prises en compte au cours du derniertrimestre et au moment de la naissance lors de la prescription de cesmédicaments. Le traitement par métoprolol doit être interrompuprogressivement 48 à 72 heures avant la date estimée de la naissance. Sicela n’est pas possible, le nouveau-né doit faire l’objet d’unesurveillance pendant les 48 à 72 premières heures du post-partum à larecherche de signes et symptômes de blocage des bêtarécepteurs (p. ex.complications cardiaques et pulmonaires).
AllaitementLe métoprolol se concentre dans le lait maternel dans des quantités environtrois fois supérieures à celles retrouvées dans le plasma de la mère. Aprèsadministration de doses thérapeutiques du médicament, le risque d’effetsindésirables chez le nourrisson allaité semble faible. Cependant, lenourrisson allaité doit faire l’objet d’une surveillance à la recherchedes signes de blocage des bêtarécepteurs.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Puisque des vertiges et une fatigue sont susceptibles de survenir lors dutraitement par métoprolol, cela doit être pris en compte lors de laréalisation de tâches nécessitant une grande concentration, telles que laconduite de véhicules et l’utilisation de machines.
4.8. Effets indésirables
Des effets indésirables, généralement liés à la dose, apparaissent chezenviron 10 % des patients.
Les effets indésirables liés à toute utilisation du métoprolol sontlistés ci-dessous et sont classés par classes de systèmes d’organes et parfréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à ≤1/100), rare (≥ 1/10 000 à ≤ 1/1 000), très rare (≤ 1/10 000) etfréquence indéterminée (impossible à estimer à partir des donnéesdisponibles).
Affections cardiaques | |
Fréquent | Bradycardie, palpitations. |
Peu fréquent | Douleurs thoraciques, aggravation transitoire de l’insuffisance cardiaque,choc cardiogénique chez les patients présentant un infarctus aigu dumyocarde. |
Rare | Allongement du temps de conduction auriculoventriculaire, arythmiescardiaques. |
Affections hématologiques et du système lymphatique | |
Rare | Thrombopénie. |
Affections du système nerveux | |
Fréquent | Vertiges, céphalées. |
Peu fréquent | Paresthésies. |
Affections oculaires | |
Rare | Troubles visuels, sécheresse oculaire et/ou irritation oculaire. |
Fréquence indéterminée | Conjonctivite. |
Affections de l’oreille et du labyrinthe | |
Rare | Acouphènes. |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | |
Fréquent | Dyspnée d’effort. |
Peu fréquent | Bronchospasme chez les patients présentant un asthme bronchique ou dessymptômes asthmatiques. |
Fréquence indéterminée | Rhinite. |
Affections gastro-intestinales | |
Fréquent | Douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhée, constipation. |
Rare | Altérations du goût. |
Fréquence indéterminée | Sécheresse buccale. |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | |
Peu fréquent | Réactions cutanées d’hypersensibilité. |
Rare | Aggravation d’un psoriasis, photosensibilité, hyperhidrose, alopécie. |
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif | |
Fréquence indéterminée | Crampes musculaires. Arthralgie. |
Affections vasculaires | |
Fréquent | Pieds et mains froids. |
Rare | Syncope. |
Fréquence indéterminée | Gangrène chez les patients présentant une maladie vasculairepériphérique grave. |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | |
Très fréquents | Fatigue. |
Peu fréquent | Œdème, prise de poids. |
Affections hépatobiliaires | |
Rare | Élévation des transaminases. |
Fréquence indéterminée | Hépatite. |
Affections des organes de reproduction et du sein | |
Rare | Troubles réversibles de la libido. |
Affections psychiatriques | |
Peu fréquent | Dépression, cauchemars, troubles du sommeil. |
Rare | Troubles de la mémoire, confusion, hallucinations, nervosité,anxiété. |
Fréquence indéterminée | Troubles de la concentration. |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
ToxicitéUne dose de 7,5 g chez un adulte a entraîné une intoxication létale.L’absorption d’une dose de 100 mg par un enfant de 5 ans n’a entraînéaucun symptôme après lavage gastrique. Une dose de 450 mg chez un enfant de12 ans et une dose de 1,4 g chez un adulte ont entraîné une intoxicationmodérée. Chez l’adulte, l’absorption d’une dose de 2,5 g a entraînéune intoxication grave et celle d’une dose de 7,5 g a entraîné uneintoxication très grave.
SymptômesLes symptômes cardiovasculaires sont les plus importants, mais dans certainscas, en particulier chez l’enfant et l’adolescent, les symptômes touchantle SNC et la dépression respiratoire peuvent prédominer. Bradycardie, blocauriculoventriculaire du premier degré au troisième degré, allongement del’intervalle QT (cas isolés), asystolie, hypotension, mauvaise perfusionpériphérique, décompensation cardiaque, choc cardiogénique.
Dépression respiratoire, apnée. Autres : fatigue, sensation de malaise,perte de connaissance, tremblements légers, crampes, sudation, paresthésies,bronchospasme, nausées, vomissements, spasme œsophagien possible,hypoglycémie (en particulier chez l’enfant) ou hyperglycémie,hyperkaliémie. Effets rénaux. Syndrome myasthénique transitoire. La priseconcomitante d’alcool, d’antihypertenseurs, de quinidine ou debarbituriques peut exacerber la pathologie du patient. Les premiers signes desurdosage peuvent être observés entre 20 minutes et 2 heures aprèsl’ingestion.
TraitementLes soins doivent être réalisés dans un établissement capable de mettreen place des mesures de soutien et d’assurer surveillance et supervision.
Un lavage gastrique et/ou une administration de charbon actif peuvent êtreréalisés, si ces mesures sont justifiées.
Atropine, stimulants adrénergiques ou stimulateur cardiaque pour traiter labradycardie et les troubles de la conduction.
Hypotension, insuffisance cardiaque aiguë et choc à traiter par unremplissage vasculaire adéquat, injection de glucagon (si nécessaire, suivied’une perfusion intraveineuse de glucagon), administration intraveineuse destimulants adrénergiques tels que la dobutamine, avec ajout d’agonistes desrécepteurs α1 en présence d’une vasodilatation. L’utilisationintraveineuse de Ca2+ peut également être envisagée.
L’intubation et la ventilation assistée doivent être mises en place surla base d’une indication très large. L’utilisation d’un stimulateurcardiaque peut être nécessaire. En cas de collapsus circulatoire après unsurdosage, des mesures de réanimation s’étalant sur plusieurs heures peuventêtre nécessaires.
Le bronchospasme peut généralement être supprimé à l’aide d’unbronchodilatateur.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : bêtabloquants sélectifs, code ATC :C07AB02
Le métoprolol est un bêtabloquant bêta-1 sélectif, ce qui signifiequ’il affecte les récepteurs bêta-1 dans le cœur à des doses plus faiblesque celles nécessaires pour affecter les récepteurs bêta-2 dans lesvaisseaux périphériques et les bronches. La sélectivité bêta-1 peutcependant diminuer avec l’augmentation de la dose.
Le métoprolol n’a aucun effet bêtastimulant et dispose de légers effetsstabilisateurs de membrane. Les bêtabloquants présentent des effets inotropeset chronotropes négatifs.
Le traitement par métoprolol réduit les effets des catécholaminesassociées au stress physique et psychologique et entraîne une réduction de lafréquence cardiaque, du débit cardiaque et de la pression artérielle. Dansdes conditions de stress avec libération accrue d’adrénaline par les glandessurrénales, le métoprolol n’inhibe pas la vasodilatation physiologiquenormale. À doses thérapeutiques, le métoprolol présente moins d’effetsconstricteurs sur la musculature des bronches que les bêtabloquants nonsélectifs. Cette propriété permet de traiter par métoprolol en associationavec des agents stimulant les récepteurs bêta-2 les patients souffrantd’asthme bronchique ou d’autres pneumopathies obstructives significatives.Le métoprolol influe moins sur la libération de l’insuline et lemétabolisme des glucides que les bêtabloquants non sélectifs, et peut parconséquent être administré aux patients souffrant de diabète sucré. Laréaction cardiovasculaire à l’hypoglycémie (par ex. tachycardie) estinfluencée dans une moindre mesure par le métoprolol, et la normalisation dela glycémie survient plus rapidement qu’avec les bêtabloquants nonsélectifs.
En présence d’une hypertension, le métoprolol entraîne une réductionsignificative de la pression artérielle aussi bien en position allongéequ’à la station debout. Au début, le traitement par métoprolol provoque uneaugmentation de la résistance vasculaire périphérique.
Cependant, en cas de traitement à long terme, la réduction de la pressionartérielle obtenue peut être attribuée à une diminution de la résistancevasculaire périphérique sans modification du débit cardiaque. Aucuneperturbation de l’équilibre électrolytique ne se produit.
En cas de tachyarythmie, le métoprolol bloque les effets de l’augmentationde l’activité sympathomimétique et permet ainsi une baisse de la fréquencecardiaque, principalement par l’intermédiaire d’une réduction del’automaticité des cellules pacemaker, mais aussi grâce à un allongement dutemps de conduction supraventriculaire.
Il a été démontré que le métoprolol permet un soulagement rapide etefficace des symptômes de la thyrotoxicose. Chez les patients souffrant decette pathologie, les valeurs élevées de la T3 peuvent être légèrementdiminuées par une forte dose de métoprolol. La T4 n’est pas affectée.
Le métoprolol réduit le risque de récidive d’un infarctus et de décèsde cause cardiaque, en particulier de mort subite après infarctus dumyocarde.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La biodisponibilité est comprise entre 40 et 50 %. L’effet bêtabloquantmaximal est obtenu après 1 à 2 heures. L’effet sur la fréquence cardiaquereste significatif 12 heures après une dose orale unique de 100 mg. Lemétoprolol est métabolisé dans le foie principalement par le CYP2D6. Troismétabolites principaux ont été identifiés, aucun d’eux ne disposant d’uneffet bêtabloquant cliniquement significatif.
La demi-vie plasmatique est comprise entre 3 et 5 heures. Le métoprololest excrété par les reins. 5 % de la dose est excrétée sous formeinchangée et le reste l’est sous forme de métabolites.
5.3. Données de sécurité préclinique
Le métoprolol a fait l’objet de tests cliniques approfondis. Desinformations pertinentes pour le prescripteur se trouvent dans les autresrubriques du présent résumé des caractéristiques du produit.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Noyau du comprimé :
Cellulose microcristalline, amidon de maïs, carboxyméthylamidon sodique,silice colloïdale anhydre, laurylsulfate de sodium, talc, stéarate demagnésium
Pelliculage :
Hypromellose, dioxyde de titane (E171), polysorbate 80, talc, oxyde de ferrouge (E172)
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
À conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Les comprimés de métoprolol sont disponibles sous :
Plaquettes (PVC/PVDC transparent/aluminium) : 20, 28, 30, 40, 50, 60,84 et 90 comprimés.
Flacon en PEHD avec bouchon en polypropylène : 30 et 500 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ARROW GENERIQUES
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 300 822 7 0 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDCtransparent/Aluminium).
· 34009 300 823 1 7 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDCtransparent/Aluminium).
· 34009 300 823 3 1 : Flacon (PEHD) de 30 comprimés.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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