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METRONIDAZOLE LAVOISIER 0,5 POUR CENT (500 mg/100 ml), solution injectable pour perfusion - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - METRONIDAZOLE LAVOISIER 0,5 POUR CENT (500 mg/100 ml), solution injectable pour perfusion

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

METRONIDAZOLE LAVOISIER 0,5 POUR CENT (500 mg/100 ml), solution injectablepour perfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Métronidazole­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­....500,00 mg

Pour 100 ml de solution injectable.

pH de la solution compris entre 4,5 et 6,5

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution pour perfusion.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et antiparasitaire dumétronidazole et de ses caractéristiques pharmacocinétiques. Elles sontlimitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles.

· traitement curatif des infections médicochirurgicales à germesanaérobies sensibles,

· prophylaxie des infections post-opératoires à germes anaérobiessensibles lors d'intervention chirurgicale digestive ou proctologique, enassociation à un antibiotique actif sur les germes aérobies.

· amibiases sévères de localisation intestinale ou hépatique.

Le métronidazole injectable doit être réservé aux malades pour lesquelsla voie orale est inutilisable.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl'u­tilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Traitement des infections à germes anaérobies

· adultes: 1 à 1,50 g par jour en 2 ou 3 perfusions intraveineuses,

· enfants: 20 à 30 mg/kg/jour en 2 ou 3 perfusions intraveineuses.

Le relais peut être pris par voie orale, à la même posologie, lorsquel'état du malade le permet.

Prophylaxie des infections post-opératoires en chirurgie

L'antibioprop­hylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitéeà la période per-opératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de48 heures.

· adulte: 30 minutes avant le début de l'intervention, injectionintra-veineuse d'une dose unique de 1 g;

· enfant: 30 minutes avant le début de l'intervention, injectionintra-veineuse d'une dose unique de 20 à 40 mg/kg.

Amibiase

· adultes: 1,50 g par jour (soit 3 perfusions intraveineuses de 500 mgpar jour);

· enfants: 30 à 40 mg/kg/jour en perfusions intraveineuses.

Dans l'amibiase hépatique, au stade abcédé, l'évacuation de l'abcès doitêtre effectuée conjointement au traitement par le métronidazole.

Mode d’administration

Administration en perfusion veineuse lente, à raison d'un flacon de 100 ml(500 mg) passé en 30 à 60 minutes.

4.3. Contre-indications

· Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas d'hypersensibi­litéaux imidazolés.

· Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé en associationavec le disulfirame ou avec de l'alcool ou des médicaments contenant del'alcool (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

· Interrompre le traitement en cas d'ataxie, de vertiges ou de confusionmentale.

· Tenir compte du risque d'aggravation de l'état neurologique chez lesmalades atteints d'affections neurologiques centrales et périphériques­sévères, fixées ou évolutives.

· Eviter les boissons alcoolisées (effet „antabuse“) (voirrubrique 4.5).

· Contrôler la formule leucocytaire en cas d'antécédents de dyscrasiesanguine ou de traitement à forte dose et (ou) de traitement prolongé. En casde leucopénie, l'opportunité de la poursuite du traitement dépend de lagravité de l'infection.

· Tenir compte de la teneur en sels de sodium.

Des cas d'hépatotoxicité sévère/d'insuf­fisance hépatique aiguë, ycompris des cas entraînant une issue fatale avec une survenue très rapideaprès l'initiation du traitement chez des patients atteints du syndrome deCockayne, ont été rapportés avec des produits contenant du métronidazole­destinés à une utilisation systémique. Dans cette population, lemétronidazole doit donc être utilisé après une évaluation approfondie durapport bénéfice-risque et uniquement si aucun traitement alternatif n'estdisponible. Des tests de la fonction hépatique doivent être réalisés justeavant le début du traitement, tout au long de celui-ci et après la fin dutraitement, jusqu'à ce que la fonction hépatique se situe dans les limites desvaleurs normales, ou jusqu'à ce que les valeurs initiales soient obtenues. Siles tests de la fonction hépatique deviennent nettement élevés pendant letraitement, la prise du médicament doit être interrompue.

Il faut informer les patients atteints du syndrome de Cockayne de rapporterimmé­diatement tous les symptômes de lésions hépatiques potentielles à leurmédecin et d'arrêter la prise de métronidazole.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations déconseillées

+ Disulfirame:

Bouffées délirantes ou un état confusionnel.

+ Alcool:

Effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissement, tachycardie)

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Anticoagulants oraux (décrit pour la warfarine):

Augmentation de l'effet des anticoagulants oraux et du risque hémorragique(di­minution de leur catabolisme hépatique).

Contrôler plus fréquemment les taux de prothrombine et surveiller l'INR.Adapter la posologie des anticoagulants oraux pendant le traitement par lemétronidazole et 8 jours après son arrêt.

Associations à prendre en compte

+ 5 Fluoro-Uracile:

Augmentation de la toxicité du 5 Fluoro-Uracile par diminution de saclairance.

Examens paracliniques

Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussementpositiver le test de Nelson.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ontété rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexteinfectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patientapparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaîtdifficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitementdans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classesd'anti­biotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment desfluoroquino­lones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certainescépha­losporines.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Chez l'animal, le métronidazole ne s'est pas montré tératogène oufœtotoxique.

Les observations de plusieurs centaines de grossesses exposées aumétronidazole au cours du premier trimestre n'ont pas mis en évidence d'effetmalformatif particulier.

L'étude d'effectifs équivalents de patientes traitées au-delà du premiertrimestre ne met pas en évidence d'effet fœtotoxique.

En conséquence, la grossesse ne représente pas une contre-indication àl'utilisation du métronidazole en cas de nécessité.

Allaitement

Eviter l'administration du métronidazole pendant la lactation, en raison dupassage dans le lait.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Il convient d'avertir les patients du risque potentiel de vertiges, deconfusion, d'hallucinations ou de convulsions et de leur recommander de ne pasconduire de véhicules ni d'utiliser de machines en cas de survenue de ce typede troubles.

4.8. Effets indésirables

Rares, cependant peuvent être observés:

· des troubles digestifs bénins: nausées, goût métallique dans labouche, anorexie, crampes épigastriques, vomissements, diarrhées.

Exceptionnellement:

· des signes cutanéomuqueux: urticaire, bouffées vasomotrices, prurit,

· des signes neuro-psychiques: céphalées, vertiges, confusion mentale,convul­sions,

· des cas de pancréatites réversibles à l'arrêt du traitement.

A forte posologie et/ou en cas de traitement prolongé:

· des leucopénies,

· des neuropathies sensitives périphériques, qui ont toujours régresséà l'arrêt du traitement.

Par ailleurs, on peut observer une coloration brun-rougeâtre des urines, dueà la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme duproduit.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet: <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Des cas d'administration d'une dose unique jusqu'à 12 g ont étérapportés lors de tentatives de suicide et de surdosage accidentel.

Les symptômes se sont limités à des vomissements, ataxie et légèredésorien­tation. Il n'y a pas d'antidote spécifique pour les surdosages demétronidazole. En cas de surdosage massif, le traitement est symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique: ANTIBIOTIQUES DE LA FAMILLE DESNITRO-5 IMIDAZOLES.

(J: Anti-infectieux)

SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-MICROBIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S ≤ 4 mg/l et R > 4 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd'infor­mations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienneà cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeursextrêmes)

ESPÈCES SENSIBLES

Aérobies à Gram négatif

Helicobacter pylori

30 %

Anaérobies

Bacteroides fragilis

Bifidobacterium

60 – 70 %

Bilophila

Clostridium

Clostridium difficile

Clostridium perfringens

Eubacterium

20 – 30 %

Fusobacterium

Peptostreptococcus

Porphyromonas

Prevotella

Veillonella

ESPÈCES RÉSISTANTES

Aérobies à Gram positif

Actinomyces

Anaérobies

Mobiluncus

Propionibacterium acnes

ACTIVITÉ ANTIPARASITAIRE

Entamoeba histolytica

Giardia intestinalis

Trichomonas vaginalis

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Distribution

L'injection de 500 mg de métronidazole par voie veineuse donne lieu aprèsperfusion unique à un pic moyen de 18 mg/l à la fin de la perfusion de20 minutes.

Le renouvellement de la perfusion:

· toutes les 8 heures donne lieu à un pic moyen identique,

· toutes les 12 heures à un pic moyen de 13 mg/l.

La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.

La liaison aux protéines sériques du métronidazole est faible (<10 %).

La diffusion est rapide et importante dans les poumons, les reins, le foie,la peau, la bile, le LCR, la salive, le liquide séminal, les sécrétionsvagi­nales.

Il traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.

Biotransformation

Le métronidazole donne essentiellement deux métabolites non conjuguésayant une activité antibactérienne (10 à 30 %).

Élimination

Le métronidazole se concentre essentiellement au niveau du foie et dans labile, sa concentration colique est faible.

L'excrétion se fait surtout par voie urinaire (40 à 70 % dont 20 %environ sous forme inchangée), entraînant une coloration des urines enbrun-rougâtre.

Chez l'insuffisant rénal, la demi-vie d'élimination reste inchangée et iln'est pas nécessaire de modifier la posologie. En cas d'hémodialyse, lemétronidazole est rapidement éliminé et la demi-vie est réduite à2 heures 30.

5.3. Données de sécurité préclinique

Aucune suspicion de cancérogénicité n'existe chez l'homme bien que ceproduit se soit révélé carcinogène chez une certaine espèce de souris, maisnon chez le rat et le hamster.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Hydrogénophosphate de sodium dodécahydraté, chlorure de sodium,dihydro­génophosphate de sodium dihydraté, eau pour préparationsin­jectables.

6.2. Incompati­bilités

Ne pas mélanger à l'aztréonam, aux solutions d'acides aminés, aucéfamandole et à la dopamine.

Eviter l'introduction d'un autre médicament dans le flacon.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver à l'abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

100 ml en flacon (verre type II) de 125 ml avec bouchon élastomère(chlo­robutyle) et capsule.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRES CHAIX ET DU MARAIS

7, RUE PASQUIER

75008 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 561 574 6 4: 100 ml en flacon (verre type II).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[A compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[A compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Médicament réservé à l’usage hospitalier.

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