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MIKICORT 9 mg, granulés gastro-résistants - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - MIKICORT 9 mg, granulés gastro-résistants

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

MIKICORT 9 mg, granulés gastro-résistants

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque sachet contient 9 mg de budésonide.

Excipients à effet notoire : chaque sachet contient 828 mg de saccharose,36 mg de lactose monohydraté et 900 mg de sorbitol (E420).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Granulés gastro-résistants.

Granulés de couleur blanche à blanchâtre et poudre de couleur blanche àjaune pâle ayant une odeur d’arôme citron, dans un sachet.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Induction d'une rémission chez des patients atteints d'une maladie de Crohnactive d’intensité légère à modérée, affectant l'iléon et/ou le côlonascendant.

Induction d'une rémission chez des patients atteints d'une colitemicroscopique active chez les adultes ≥ 18 ans.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Maladie de Crohn et colite microscopique

Adultes âgés de > 18 ans :

La dose journalière recommandée est d’un sachet (contenant des granulésgastro-résistants avec 9 mg de budésonide) administré une fois par jour lematin, environ une demi-heure avant le petit-déjeuner.

Population pédiatrique

MIKICORT 9 mg, granulés gastro-résistants, n’est pas recommandé pourune utilisation chez l’enfant ou l’adolescent en raison d’un manqued’expérience dans cette tranche d’âge.

Patients présentant une insuffisance rénale

Il n’existe pas de recommandations posologiques pour les patientsprésentant une insuffisance rénale (voir rubrique 5.2).

Patients présentant une insuffisance hépatique

Les informations étant limitées dans cette population de patients, aucunerecomman­dation posologique spécifique ne peut être faite (voir rubriques 4.3,4.4 et 5.2).

Mode d’administration

Voie orale.

Le contenu d’un sachet doit être pris avant le petit-déjeuner. Lesgranulés doivent être placés sur la langue puis avalés entiers avec unegrande quantité de liquide (p. ex. un verre d’eau). Les granulés ne doiventpas être mâchés ni écrasés pour éviter la destruction de leur pelliculagegastro-résistant. Une désintégration prématurée affectera la mise àdisposition du médicament de façon imprévisible.

Durée du traitement

La durée du traitement doit être limitée à 8 semaines.

Fin du traitement

Le traitement par MIKICORT 9 mg, granulés gastro-résistants, ne doit pasêtre interrompu de manière brutale. À la fin du traitement, MIKICORT 9 mg,granulés gastro-résistants, doit être administré en intervalles posologiquespro­longés, c.-à-d. un jour sur deux pendant une période maximale de deuxsemaines. Après cela, le traitement peut être arrêté.

4.3. Contre-indications

MIKICORT 9 mg, granulés gastro-résistants, ne doit pas être utilisé chezdes patients souffrant d’une des pathologies suivantes :

· hypersensibilité au budésonide ou à l’un des excipients mentionnésdans la rubrique 6.1,

· cirrhose hépatique.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Le traitement par MIKICORT 9 mg, granulés gastro-résistants, entraîne destaux de corticoïdes systémiques inférieurs à ceux des traitements parglucocorticoïdes oraux conventionnels. Le changement de traitementglu­cocorticoïde peut entraîner l'apparition de symptômes liés à lamodification des taux systémiques de stéroïdes.

La prudence est de rigueur chez les patients atteints de tuberculose,d’hy­pertension, de diabète sucré, d’ostéoporose, d’ulcèregastro­duodénal, de glaucome, de cataractes, qui présentent des antécédentsfa­miliaux de diabète et de glaucome, ou toute autre pathologie dans le cadre delaquelle les glucocorticoïdes pourront produire des effets indésirables.

Ce médicament n’est pas indiqué chez les patients souffrant d’unemaladie de Crohn affectant la partie haute du tractus gastro-intestinal.

En raison du mode d’action local préférentiel du médicament, on ne peutattendre d’effets bénéfiques chez les patients présentant des symptômesextra-intestinaux (p. ex. touchant les yeux, la peau, les articulations).

Des effets systémiques des glucocorticoïdes peuvent apparaître,par­ticulièrement quand la prescription est à forte dose et sur des duréesprolongées. Ces effets peuvent être un syndrome de Cushing, une insuffisancesu­rrénalienne, un retard de croissance, une diminution de la densité minéraleosseuse, une cataracte, un glaucome et divers troubles psychiatriques etcomportementaux (voir rubrique 4.8).

Infection

La suppression de la réponse inflammatoire et de la fonction immune augmentela sensibilité aux infections et leur sévérité. Le risque d'aggravation desinfections bactériennes, fongiques, amibiennes et virales pouvant survenir aucours d'un traitement par les glucocorticoïdes doit être étroitementsur­veillé. La présentation clinique peut être souvent atypique, et desinfections graves comme la septicémie et la tuberculose peuvent être masquéeset atteindre un stade avancé avant d'être reconnues.

Varicelle

La varicelle est particulièrement préoccupante car cette maladienormalement mineure peut être fatale chez les patients immunodéprimés. Ilconvient de conseiller aux patients sans antécédents nettement établis devaricelle d'éviter tout contact personnel étroit avec la varicelle ou le zona; en cas d'exposition, ils doivent consulter d'urgence un médecin. Si lepatient est un enfant, les parents doivent recevoir les consignes ci-dessus.L'immu­nisation passive avec des immunoglobulines zona-varicelle est nécessairepour les patients exposés et non immunisés qui reçoivent desglucocorticoïdes systémiques ou qui les ont pris pendant les trois moisantérieurs ; elle doit être administrée dans les 10 jours suivantl'exposition à la varicelle. Si le diagnostic de varicelle est confirmé, cetteaffection nécessite une prise en charge par un spécialiste et un traitementurgent. Les glucocorticoïdes ne devront pas être interrompus, et la dosepourra nécessiter d’être augmentée.

Rougeole

Les patients dont l'immunité est compromise et qui ont été en contact avecla rougeole doivent dans la mesure du possible recevoir des immunoglobuli­nesnormales dès que possible après l'exposition.

Vaccins

Les vaccins vivants ne doivent pas être administrés aux personnes utilisantdes glucocorticoïdes de manière chronique. La formation d’anticorps enréponse à d’autres vaccins peut être diminuée.

Patients présentant des troubles de la fonction hépatique

D’après l’expérience acquise auprès de patients à un stade avancé decirrhose biliaire primitive (CBP) avec une cirrhose hépatique, il fauts’attendre à un accroissement de la biodisponibilité systémique dubudésonide chez tous les patients présentant une insuffisance hépatiquesévère.

Toutefois, chez les patients atteints d’une affection hépatique sanscirrhose hépatique, le budésonide pris à des doses quotidiennes de 9 mgs’est avéré sans danger et bien toléré. Aucun élément n’indiquequ’une recommandation posologique spécifique est nécessaire pour lespatients atteints d’affections hépatiques non cirrhotiques ou atteintsuniquement d’un léger trouble de la fonction hépatique.

Troubles visuels

Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voiesystémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autresymptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examenophtalmo­logique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'unglaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreusecentrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voiesystémique ou locale.

Autres

Les corticostéroïdes peuvent provoquer l’inhibition de l’axehypothalamo-hypophysaire et réduire la réponse au stress. Lorsque des patientssont soumis à une intervention chirurgicale ou à d’autres formes de stress,il est recommandé d’administrer un traitement systémique supplémentaire parglucocorti­coïdes.

Le traitement concomitant par kétoconazole ou d'autres inhibiteurs du CYP3A4doit être évité (voir rubrique 4.5).

MIKICORT 9 mg, granulés gastro-résistants, contient du lactose, dusaccharose et du sorbitol. Ce médicament n’est pas indiqué pour les patientsprésentant des troubles héréditaires rares d’intolérance au galactose ouau fructose, de malabsorption du glucose et du galactose, de déficit ensucrase-isomaltase, de déficit en lactase total ou de déficit congénital enlactase.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Interactions pharmacodynamiques

Glycosides cardiaques

L'action du glycoside peut être renforcée par une carence en potassium.

Salidiurétiques

L'excrétion du potassium peut être augmentée.

Interactions pharmacocinétiques

Cytochrome P450

· Inhibiteurs du CYP3A4

Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, ycompris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effetssecondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si lesbénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiquesdes corticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés envue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques descorticosté­roïdes.

En cas d'administration concomitante, le kétoconazole à 200 mg une foispar jour per os augmente d'environ six fois les concentrations plasmatiques debudésonide (3 mg en dose unique). Lorsque le kétoconazole était administré12 heures après le budésonide, les concentrations augmentaient d'environ3 fois. Comme les données permettant des recommandations posologiques entreces 2 médicaments sont limitées, l'association est à éviter.

D'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 tels que le ritonavir,l'i­traconazole, la clarithromycine et le jus de pamplemousse risquent égalementd'au­gmenter de manière significative les concentrations plasmatiques debudésonide. La prise concomitante de budésonide doit par conséquent êtreévitée.

· Inducteurs du CYP3A4

Les molécules ou médicaments comme la carbamazépine et rifampicine, quiinduisent le CYP3A4, peuvent diminuer l'exposition systémique, mais aussilocale du budésonide dans la muqueuse intestinale. Il peut être nécessaired'ajuster (en utilisant par exemple des gélules de budésonide 3 mg) la dosede budésonide.

· Substrats du CYP3A4

Les molécules ou médicaments qui sont métabolisés par le CYP3A4 peuventconcurrencer le budésonide. Ceci peut entraîner une augmentation du tauxplasmatique de budésonide si la substance concurrente présente une plus forteaffinité à l'égard du CYP3A4, ou – si le budésonide se lie plus fortementau CYP3A4 – la substance concurrente peut également augmenter dans le plasmaet un ajustement ou une réduction de la dose de ce médicament peut êtrerequis.

Des concentrations plasmatiques élevées et des effets plus marqués desglucocorticoïdes ont été observés chez les femmes recevant également desœstrogènes ou des contraceptifs oraux, mais cet effet n'a pas été observéavec les associations de contraceptifs oraux à faible dose.

Aux doses recommandées, la cimétidine, en association avec le budésonide,présente un effet léger, mais non significatif, sur la pharmacocinétique dubudésonide. L'oméprazole est sans effet sur la pharmacocinétique dubudésonide.

Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants Théoriquement, on nesaurait écarter le risque d'interactions possibles avec les résinessynthétiques liant les stéroïdes comme la cholestyramine, et avec lesantacides. En cas d'administration simultanée avec MIKICORT 9 mg, cesinteractions pourraient entrainer une diminution de l'effet du budésonide.C'est pourquoi ces préparations ne doivent pas être prises simultanément,mais à au moins deux heures de distance.

La fonction surrénale pouvant être supprimée par le traitement aubudésonide, un test de stimulation de l’ACTH pour le diagnostic d’uneinsuffisance surrénale peut présenter des résultats erronés (valeursbasses).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’administration de ce médicament pendant la grossesse est à éviter,sauf s’il existe des raisons contraignantes d’administrer un traitement parMIKICORT 9 mg granulés gastro-résistants. Peu de données sont disponibles ence qui concerne l’issue des grossesses après une administration orale debudésonide chez l’être humain. Même si les données concernantl’u­tilisation du budésonide inhalé dans un grand nombre de grossessesexposées n’ont pas mis en évidence d’effets indésirables, laconcentration plasmatique maximale de budésonide pourra cependant être plusélevée lors du traitement par MIKICORT 9 mg granulés gastro-résistants parrapport au budésonide inhalé. Chez l’animal gravide, le budésonide, commed’autres glucocorticoïdes, s’est avéré être à l’origine d’anomaliesdu développement fœtal (voir rubrique 5.3). Toutefois, la pertinence de cesrésultats n’a pas été confirmée chez l’être humain.

Allaitement

Le budésonide est excrété dans le lait maternel (les données relatives àl’excrétion après une administration par inhalation sont disponibles).

Cependant, on prévoit uniquement des effets mineurs sur l’enfant allaitéaprès la prise de MIKICORT 9 mg granulés gastro-résistants aux dosesthérapeutiques indiquées. Une décision doit être prise soit d’interromprel’a­llaitement, soit d’interrompre/de ne pas prendre le traitement parbudésonide en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pourl’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.

Fertilité

Il n’existe pas de données sur l’effet du budésonide sur la fertilitéhumaine. Dans les études animales, la fertilité n’était pas affectéeaprès le traitement par budésonide (voir rubrique 5.3)

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Aucune étude n’a été réalisée sur les effets du médicament sur lacapacité à conduire ou à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Les conventions de fréquence suivantes sont utilisées dans l’évaluationdes effets indésirables :

très fréquent : (≥ 1/10)

fréquent : (≥ 1/100 à < 1/10)

peu fréquent : (≥ 1/1,000 à < 1/100)

rare : (≥ 1/10,000 à < 1/1,000)

très rare : (< 1/10,000),

fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Classe de systèmes d’organes

Fréquence selon la convention MedDRA

Effet indésirable

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent

Syndrome de Cushing : p. ex. visage arrondi, obésité du tronc, diminutionde la tolérance au glucose, diabète sucré, hypertension, rétention sodiqueavec formation d’œdème, augmentation de l’excrétion du potassium,inac­tivité ou atrophie du cortex surrénal, stries rouges, acnéstéroïdienne, perturbation de la sécrétion des hormones sexuelles (p. ex.aménorrhée, hyperpilosité, impuissance)

Très rare

Retard de croissance chez l’enfant

Affections oculaires

Rare

Glaucome, cataracte, vision floue (voir rubrique 4.4)

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Dyspepsie, douleurs abdominales

Peu fréquent

Ulcère duodénal ou gastrique

Rare

Pancréatite

Très rare

Constipation

Affections du système immunitaire

Fréquent

Augmentation du risque d’infection

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent

Douleurs musculaires et articulaires, faiblesse et contractions musculaires,os­téoporose

Rare

Ostéonécrose

Affections du système nerveux

Fréquent

Céphalées

Très rare

Hypertension intracrânienne idiopathique y compris œdème papillaire chezl’adolescent

Affections psychiatriques

Fréquent

Dépression, irritabilité, euphorie

Peu fréquent

Hyperactivité psychomotrice, anxiété

Rare

Agressivité

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent

Exanthème allergique, pétéchies, retard de cicatrisation, dermatite decontact

Rare

Ecchymoses

Affections vasculaires

Très rare

Augmentation du risque de thrombose, vascularite (syndrome de sevrage aprèsun traitement prolongé)

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très rare

Fatigue, malaise

La plupart des effets indésirables mentionnés dans ce RCP peuvent aussiêtre attendus avec les traitements par d’autres glucocorticoïdes.

Occasionnellement, des évènements indésirables typiquement associés auxglucocorticoïdes systémiques peuvent se manifester. Ces évènementsdépendent de la posologie, de la durée du traitement, de l’existence ou nond’un traitement antérieur ou concomitant par d’autres glucocorticoïdes etde la sensibilité individuelle.

Des études cliniques ont démontré que la fréquence des évènementsindé­sirables liés aux glucocorticoïdes est plus faible avec MIKICORT oralqu’avec un traitement oral par des doses équivalentes de prednisolone.

Une exacerbation ou une réapparition des manifestations extra-intestinales(no­tamment au niveau de la peau et des articulations) peut survenir lorsque lepatient passe d’un glucocorticoïde à action systémique au budésonide àaction locale.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

À ce jour, aucun cas de surdosage n’a été rapporté avec lebudésonide.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : CORTICOIDE A USAGE LOCAL, code ATC :A07EA06.

Le mécanisme d’action exact du budésonide dans le traitement des maladiesinflam­matoires de l’intestin n’est pas entièrement élucidé. Les donnéesdes études pharmacologiques et des essais cliniques contrôlés suggèrentfortement que le mode d'action de MIKICORT granulés gastro-résistants reposeprincipa­lement sur un effet local au niveau de l'intestin.

Le budésonide est un glucocorticoïde doté d'un effet anti-inflammatoirelocal puissant. A des doses cliniquement équivalentes de glucocorticoïdes­systémiques, le budésonide entraîne significativement une inhibition moindrede l'axe hypothalamo-hypophysaire et a moins d'influence sur les marqueursinflam­matoires.

MIKICORT granulés gastro-résistants montrent un effet dose-dépendant surles taux plasmatiques de cortisol ; à la dose recommandée de 9 mg debudésonide/jour, cet effet est significativement moindre que celui lié àl’administration de glucocorticoïdes systémiques à des doses présentantune efficacité clinique équivalente

Efficacité et sécurité cliniques
Maladie de Crohn

Dans une étude randomisée en double aveugle double-placebo chez despatients avec une maladie de Crohn légère à modérée (200 < CDAI <400) affectant l’iléon terminal et/ou le colon ascendant l’efficacité de9 mg de budésonide en dose journalière unique (9 mg OD) a été comparée àcelle d’un traitement de 3 doses de 3 mg de budésonide pris 3 fois parjours (3mg 3× /j).

Le critère primaire d’efficacité était la proportion des patients enrémission (CDAI<150) à la semaine 8.

L’étude incluait 471 patients au total (analyse de l’ensemble de lapopulation), dont 439 dans l’ensemble repris pour l’analyse per protocole(PP). . Il n’y a pas de différence significative par rapport à l’étatinitial dans les 2 groupes de traitement. Au final, 71,3% des patients étaienten rémission dans le groupe 9 mg 1×/j et 75,1% dans le groupe 3mg 3× /j (PP)(p: 0.01975) montrant la non-infériorité du groupe 9 mg de budésonide 1×/jpar rapport au groupe 3 mg de budésonide 3× /j.

Aucun effet secondaire sévère n’a été rapporté.

Colite microscopique

Études cliniques sur l’induction de la rémission dans le cadre de lacolite collagène

L’efficacité et la sécurité du budésonide pour l’induction d’unerémission dans le cadre de la colite collagène ont été évaluées au coursde deux études multicentriques, prospectives, en double aveugle, randomisées,con­trôlées contre placebo, chez des patients atteints de colite collagèneactive.

Dans une étude, après randomisation, 30 patients ont reçu un traitementpar 9 mg de budésonide par jour, 25 patients ont reçu un traitement par 3 gde mésalazine par jour et 37 ont reçu un placebo. La variable d’efficacitépri­maire était le taux de patients en rémission clinique, définie par ≤3 selles par jour. Le critère d’évaluation primaire a été rempli chez80 % des patients traités par le budésonide, 44 % des patients traités parla mésalazine et 59,5 % des patients du groupe placebo (budésonide versusplacebo = 0,072). Selon une autre définition de la rémission clinique prenantégalement en compte la consistance des selles, à savoir une moyenne de <3 selles par jour et une moyenne de < 1 selle liquide par jour dans les7 jours précédant la dernière administration du médicament de l’étude,80 % des patients du groupe budésonide, 32,0 % des patients du groupemésalazine et 37,8 % des patients du groupe placebo ont obtenu une rémission(budé­sonide versus placebo : p < 0,0006). Le budésonide a été sûr etbien toléré. Aucun des événements indésirables survenus dans le groupebudésonide n’a été considéré comme étant lié au médicament.

Dans une autre étude, après randomisation, 14 patients ont reçu untraitement par 9 mg de budésonide par jour et 14 ont reçu un placebo. Lavariable d’efficacité primaire était l’obtention d’une réponseclinique, définie par une réduction à ≤ 50 % de l’activité de lamaladie par rapport au début d’étude, l’activité clinique de la maladieétant définie sur la base du nombre de selles au cours des 7 derniers jours.Une réponse clinique a été obtenue chez 57,1 % des patients du groupebudésonide et 21,4 % des patients du groupe placebo (p = 0,05). Le budésonidea été sûr et bien toléré. Aucune réaction indésirable grave aumédicament n’est survenue dans le groupe budésonide.

Étude clinique sur l’induction de la rémission dans le cadre de lacolite lymphocytaire

L’efficacité et la sécurité cliniques du budésonide pour l’inductionde la rémission dans le cadre de la colite lymphocytaire ont été évaluéesau cours d’une étude multicentrique, prospective, en double aveugle, avecdouble comparateur, randomisée, contrôlée contre placebo, chez des patientsatteints de colite lymphocytaire active.

Le critère d’évaluation primaire était le taux de rémission clinique,définie par un maximum de 21 selles, dont pas plus de 6 selles liquides aucours des 7 jours précédant la dernière visite.

Au total, 57 patients ont été randomisés (19 patients dans chacun desgroupes, le groupe budésonide, le groupe mésalazine et le groupe placebo) etont reçu au moins une dose du traitement de l’étude (budésonide : 9 mg1×/j ; mésalazine : 3 g 1×/j). La durée du traitement a été de8 semaines.

Lors de l’analyse confirmatoire, le nombre de patients ayant rempli lecritère d’évaluation primaire a été significativement plus élevé dans legroupe budésonide (78,9%) que dans le groupe placebo (42,1 %), montrant lasupériorité du budésonide par rapport au placebo (p = 0,010). Une rémissiona été obtenue chez 63,2 % des patients du groupe mésalazine (p = 0,097).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

En raison de l’enrobage spécifique de MIKICORT 9 mg, granulésgastro-résistants, on observe un temps de latence de 2 à 3 heures. Chez desvolontaires sains à jeun, les concentrations plasmatiques maximales moyennes debudésonide étaient de 2,2 ng/ml, 6 heures environ après une dose oraleunique de 9 mg de granulés gastro-résistants de budésonide.

Dans une étude portant sur une dose unique de 3 mg de granulésgastro-résistants de budésonide, il a été démontré que la priseconcomitante de nourriture pourrait retarder la libération des granules del’estomac d’environ 2 à 3 heures, ce qui prolonge la phase de latenced’environ 4 à 6 heures, sans variation des taux d’absorption.

Distribution

Le budésonide a un volume de distribution élevé (environ 3 l/kg). Laliaison aux protéines plasmatiques est d'environ 85–90%.

Biotransformation

Le budésonide est fortement métabolisé dans le foie (environ 90%) sousforme de métabolites dont l'activité glucocorticos­téroïdienne est faible.L'activité glucocorticoïde des principaux métabolites,6 β-hydroxybudésonide et 16 α-hydroxypredni­solone, représente moins de1% de celle du budésonide.

Élimination

La demi-vie d'élimination moyenne est de 3 à 4 heures. Labiodisponibilité systémique chez les volontaires sains ainsi que chez lespatients à jeun souffrant de maladies inflammatoires de l’intestin estd'environ 9–13%. La clairance du budésonide est d’environ10–15 l/min

Le budésonide n’est pas éliminé par voie rénale, ou uniquement enquantités insignifiantes.

Populations spécifiques de patients (affections hépatiques)

Une proportion notable du budésonide est métabolisée dans le foie.L'exposition systémique au budésonide peut augmenter chez les patientsatteints d'insuffisance hépatique en raison de la diminution du métabolisme dubudésonide par le CYP3A4. Cela dépend du type et de la sévérité del'affection hépatique.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données précliniques fournies par les études de toxicité aiguë,subchronique et chronique menées sur le budésonide ont révélé des atrophiesdu thymus et du cortex surrénalien et une baisse notamment des lymphocytes. Ceseffets étaient moins prononcés ou de même ampleur que ceux observés avecd'autres glucocorticoïdes. Comme avec d'autres glucocorticoïdes, et selon ladose et la durée et la pathologie, ces effets stéroïdiens pourraientégalement être applicables chez l’Homme.

Le budésonide n’a pas d’effet mutagène dans un certain nombre d'essaisin vitro et in vivo.

Une légère élévation du nombre de foyers hépatiques basophiles a étéobservée lors d'études chroniques chez le rat avec le budésonide. Des étudesde carcinogénicité ont révélé une plus grande incidence de néoplasmeshépa­tocellulaires primaires, d'astrocytomes (chez les rats mâles) et detumeurs mammaires (rats femelles). Ces tumeurs sont probablement dues àl'action des récepteurs stéroïdiens spécifiques, à l'augmentation de lacharge métabolique sur le foie et aux effets anaboliques. Ces effets sontégalement connus par des études menées sur d'autres glucocorticoïdes chez lerat, et représentent donc un effet de classe chez ces espèces.

Le budésonide n’a eu aucun effet sur la fertilité chez les rats. Chezl’animal gravide, le budésonide, comme d’autres glucocorticoïdes, aprovoqué des morts fœtales et des anomalies du développement fœtal(diminution de la taille des portées, retard de croissance intra-utérine desfœtus et anomalies squelettiques). Il a été signalé que certainsgluco­corticoïdes provoquent des fentes palatines chez l’animal. Cependant, lapertinence de ces résultats n’a pas encore été établie chez l’homme(voir également rubrique 4.6).

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

· Copolymère ammonio-méthacrylate (type A) (Eudragit RL),

· copolymère ammonio-méthacrylate (type B) (Eudragit RS),

· acide citrique anhydre (pour l’ajustement du pH),

· lactose monohydraté,

· arôme de citron,

· stéarate de magnésium,

· copolymère de méthacrylate de méthyle-acide méthacrylique (1:1)(Eudragit L 100),

· copolymère de méthacrylate de méthyle-acide méthacrylique (1:2)(Eudragit S 100),

· povidone K25,

· sucralose,

· sphères de sucre (composées d’amidon de maïs et de saccharose),

· sorbitol (E420),

· talc,

· citrate de triéthyle,

· gomme de xanthane.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

4 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Sachet en feuille de polyester/alu­minium/polyét­hylène

Tailles du conditionnement : 15, 20, 30, 50, 60 sachets.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRES MAYOLY SPINDLER

6 AVENUE DE L’EUROPE – BP51

78401 CHATOU CEDEX – FRANCE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 300 717 4 8 : Sachet (polyester/alu­minium/polyét­hylène).Boîte de 15.

· 34009 300 717 5 5 : Sachet (polyester/alu­minium/polyét­hylène).Boîte de 20.

· 34009 300 717 6 2 : Sachet (polyester/alu­minium/polyét­hylène).Boîte de 30.

· 34009 300 717 7 9 : Sachet (polyester/alu­minium/polyét­hylène).Boîte de 50.

· 34009 300 717 9 3 : Sachet (polyester/alu­minium/polyét­hylène).Boîte de 60.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Médicament soumis à prescription médicale.

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