Résumé des caractéristiques - MOMETASONE MYLAN 50 microgrammes/dose, suspension pour pulvérisation nasale
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
MOMETASONE MYLAN 50 microgrammes/dose, suspension pourpulvérisation nasale
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Furoate de mométasoneanhydre...........................................................................50 microgrammes
sous forme de furoate de mométasone monohydraté
Pour une dose délivrée
Excipient à effet notoire : ce médicament contient 0,20 mg de chlorure debenzalkonium par gramme.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Suspension pour pulvérisation nasale.
Suspension visqueuse de couleur blanche à blanc cassé.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
MOMETASONE MYLAN est indiqué chez les adultes et les enfants à partir de3 ans en traitement symptomatique de la rhinite allergique saisonnière ou dela rhinite perannuelle.
MOMETASONE MYLAN est indiqué dans le traitement de la polypose nasale chezles adultes à partir de 18 ans.
4.2. Posologie et mode d'administration
Une fois la pompe du pulvérisateur nasal amorcée, chaque pulvérisation deMOMETASONE MYLAN délivre environ 100 mg de suspension de furoate demométasone, contenant du furoate de mométasone monohydraté équivalant à50 microgrammes de furoate de mométasone.
PosologieRhinite allergique saisonnière ou perannuelle
Adultes (y compris les patients âgés) et enfants à partir de 12 ans : ladose habituellement recommandée est de deux pulvérisations(50 microgrammes/pulvérisation) dans chaque narine une fois par jour (soitune dose totale de 200 microgrammes). Lorsque les symptômes sont contrôlés,une réduction de la dose à une pulvérisation dans chaque narine (soit unedose totale de 100 microgrammes) peut être efficace en traitementd’entretien. Si les symptômes ne sont pas suffisamment contrôlés, laposologie peut être augmentée à une dose journalière maximale de quatrepulvérisations dans chaque narine une fois par jour (soit une dose totale de400 microgrammes). Il est recommandé de diminuer la posologie lorsque lessymptômes sont contrôlés.
Enfants âgés de 3 à 11 ans : la dose habituellement recommandée estd’une pulvérisation (50 microgrammes/pulvérisation) dans chaque narineune fois par jour (soit une dose totale de 100 microgrammes).
Chez certains patients présentant une rhinite allergique saisonnière, lespremiers effets cliniquement significatifs ont été observés dans les12 heures suivant la première dose de <Product Name>. Néanmoins, lebénéfice complet du traitement peut ne pas être atteint dans les premières48 heures. Aussi, le patient doit continuer à prendre régulièrement letraitement pour obtenir le bénéfice thérapeutique complet.
Un traitement par MOMETASONE MYLAN peut être initié quelques jours avant ledébut prévisionnel de la saison des pollens chez les patients ayant desantécédents de symptômes modérés à sévères de rhinite allergiquesaisonnière.
Polypose nasale
La dose initiale habituellement recommandée pour le traitement de lapolypose est de deux pulvérisations (50 microgrammes/pulvérisation) danschaque narine une fois par jour (soit une dose journalière totale de200 microgrammes). Si les symptômes ne sont pas suffisamment contrôlésaprès 5 à 6 semaines, la posologie journalière peut être augmentée àdeux pulvérisations dans chaque narine deux fois par jour (soit une dosejournalière totale de 400 microgrammes). La dose doit être ajustée à ladose la plus faible à laquelle un contrôle efficace des symptômes estmaintenu. En l’absence d’amélioration des symptômes après 5 à6 semaines d'administration deux fois par jour, le patient doit êtreréexaminé et la conduite thérapeutique réévaluée.
Les études d'efficacité et de sécurité du furoate de mométasone dans letraitement de la polypose nasale ont été menées sur une période dequatre mois.
Population pédiatrique
Rhinite allergique saisonnière et rhinite perannuelle
La sécurité et l’efficacité du furoate de mométasone chez les enfantsâgés de moins de 3 ans n’ont pas été établies.
Polypose nasale
La sécurité et l’efficacité du furoate de mométasone chez les enfantset les adolescents âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies.
Mode d’administrationAvant l’administration de la première dose, bien agiter le flacon puisamorcer la pompe par 10 pressions (jusqu’à l’obtention d’unepulvérisation uniforme). Si la pompe n’a pas été utilisée pendant14 jours ou plus, elle doit être réamorcée par 2 pressions jusqu’àobtention d’une pulvérisation uniforme, avant toute nouvelle utilisation.
Bien agiter le flacon avant chaque utilisation. Le flacon doit être jetéune fois le nombre de pulvérisations mentionné sur le flacon atteint ou dansles 2 mois qui suivent la première utilisation.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active, le furoate de mométasone, ou àl’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
MOMETASONE MYLAN ne doit pas être utilisé en cas d’infection locale nontraitée au niveau de la muqueuse nasale, telle que l’herpès simplex.
En raison de l’action inhibitrice des corticoïdes sur la cicatrisation,les patients ayant récemment subi une chirurgie ou un traumatisme au niveau dunez ne doivent pas utiliser de corticoïde nasal avant la cicatrisation.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
ImmunosuppressionMOMETASONE MYLAN doit être utilisé avec prudence, ou même être évité,chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire active ou latente, oud’infections non traitées fongiques, bactériennes ou systémiquesvirales.
Les patients traités par des corticoïdes, potentiellement immunodéprimés,doivent être avertis des risques en cas d’exposition à certaines infections(ex. : varicelle, rougeole) et de l’importance d’obtenir un avis médical siune telle exposition survient.
Effets locaux sur la muqueuse nasaleLors d’une étude clinique menée chez des patients atteints de rhiniteperannuelle, aucun signe d’atrophie de la muqueuse nasale n’a été mis enévidence après 12 mois de traitement par le furoate de mométasone. De plus,le furoate de mométasone a eu tendance à ramener l’aspect de la muqueusenasale à un état plus proche de l’aspect d’une muqueuse normale.Néanmoins, les patients utilisant MOMETASONE MYLAN pendant plusieurs mois,voire davantage, doivent être examinés régulièrement afin de détecterd’éventuelles modifications de la muqueuse nasale. En cas de survenue d’uneinfection fongique locale nasale ou pharyngée, l’arrêt du traitement parMOMETASONE MYLAN ou un traitement approprié peuvent être nécessaires. Uneirritation nasopharyngée persistante peut nécessiter l’interruption dutraitement par MOMETASONE MYLAN.
Il n’est pas recommandé d’utiliser MOMETASONE MYLAN en cas deperforation de la cloison nasale (voir rubrique 4.8).
Dans les études cliniques, des cas d’épistaxis ont été rapportés avecune incidence supérieure au placebo. L’épistaxis était en généralspontanément résolutive et d’intensité légère (voir rubrique 4.8).
MOMETASONE MYLAN contient 0,20 mg de chlorure de benzalkonium par gramme,équivalent à 0,02 mg par dose délivrée. Le chlorure de benzalkonium peutprovoquer une irritation nasale ou un gonflement à l’intérieur du nez,notamment si utilisé pendant une longue période.
Effets systémiques des corticoïdesDes effets systémiques peuvent apparaitre avec les corticoïdes par voienasale, en particulier lorsqu’ils sont prescrits à forte dose pendant despériodes prolongées. Le risque de survenue de ces effets est bien plus faiblequ’avec les corticoïdes par voie orale et peut varier d’un patient àl’autre et en fonction des différentes préparations de corticoïdes. Leseffets systémiques potentiels peuvent inclure syndrome de Cushing, symptômescushingoïdes, inhibition de la fonction surrénalienne, retard de croissancechez les enfants et les adolescents, cataracte, glaucome et plus rarement diverstroubles psychologiques ou comportementaux incluant hyperactivitépsychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (enparticulier chez les enfants).
Suite à l’administration de corticoïdes par voie intranasale, des casd’augmentation de la pression intraoculaire ont été rapportés (voirrubrique 4.8).
Les patients qui passent d’une corticothérapie systémique au long coursà un traitement par MOMETASONE MYLAN doivent être surveillés avec attention.L’arrêt des corticoïdes systémiques chez ces patients peut entrainer uneinsuffisance surrénale pendant quelques mois jusqu’à restauration de lafonction de l’axe HHS. Si ces patients présentent des signes et dessymptômes d’insuffisance surrénale ou des symptômes liés au sevragecorticoïde (par exemple : douleurs articulaires et/ou musculaires, lassitude etinitialement de la dépression), malgré le soulagement des symptômes nasaux,la corticothérapie systémique doit être reprise, et d’autres modalitésthérapeutiques ainsi que des mesures adaptées doivent être mises en place.Une telle situation peut également démasquer des états allergiquespréexistants tels qu’une conjonctivite allergique et de l’eczéma quiétaient jusque-là contrôlés par la corticothérapie systémique.
L’administration de doses supérieures à celles recommandées peutentrainer une inhibition de la fonction surrénalienne cliniquementsignificative. Si des doses supérieures à celles recommandées sontutilisées, une supplémentation par corticoïdes systémiques doit êtreenvisagée pendant les périodes de stress ou lors d’une chirurgieélective.
Polypes nasauxLa sécurité et l’efficacité du furoate de mométasone n’ont pas étéétudiées dans le traitement des polypes unilatéraux, des polypes associés àune mucoviscidose ou des polypes obstruant totalement les cavités nasales.
Les polypes unilatéraux dont l’aspect est inhabituel ou irrégulier, enparticulier en cas d’ulcération ou de saignement, doivent faire l’objetd’investigations approfondies.
Effet sur la croissance dans la population pédiatriqueIl est recommandé de suivre régulièrement la taille des enfants recevantune corticothérapie prolongée par voie nasale. En cas de ralentissement de lacroissance, le traitement doit être réévalué afin de réduire, si possible,la dose de corticoïdes par voie nasale à la dose minimale efficace. De plus,il faut envisager d’adresser le patient à un pédiatre.
Symptômes extra-nasauxBien que l’administration de MOMETASONE MYLAN permette de contrôler lessymptômes nasaux chez la plupart des patients, un traitement supplémentaireapproprié peut permettre de soulager d’autres symptômes, en particulier lessymptômes oculaires.
Troubles visuelsDes troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voiesystémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autresymptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examenophtalmologique est requis à la recherche de troubles visuels notamment d'unecataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'unechoriorétinopathie séreuse centrale (CRSC), décrits avec l'administration decorticostéroïdes par voie systémique ou locale.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Une étude clinique sur les interactions avec la loratadine a étéréalisée. Aucune interaction n’a été observée.
Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, ycompris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effetssecondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si lesbénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiquesdes corticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés envue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques descorticostéroïdes.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseIl n’existe pas ou peu de données sur l'utilisation du furoate demométasone chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal ontmis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Commeles autres corticoïdes par voie nasale, MOMETASONE MYLAN ne doit pas êtreutilisé pendant la grossesse à moins que le bénéfice potentiel pour la mèrene justifie le risque éventuel pour la mère, le fœtus ou le nourrisson. Lesnourrissons nés de mères ayant reçu des corticoïdes pendant la grossessedoivent être étroitement surveillés en raison du risque d’insuffisancesurrénale.
AllaitementIl n’y a pas de données disponibles concernant le passage du furoate demométasone dans le lait maternel. Comme avec les autres corticoïdes par voienasale, une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement soitd’interrompre/de s’abstenir du traitement avec MOMETASONE MYLAN en prenanten compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard dubénéfice du traitement pour la femme.
FertilitéIl n’existe pas de données cliniques concernant l’effet du furoate demométasone sur la fertilité. Des études conduites chez l’animal ont montréune toxicité sur la reproduction, mais aucun effet sur la fertilité (voirrubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Inconnu.
4.8. Effets indésirables
Résumé du profil de sécuritéAu vu des données issues des études cliniques conduites dans la rhiniteallergique, les épistaxis rapportées étaient en général spontanémentrésolutives et d’intensité légère, et l’incidence des cas étaitsupérieure à celle observée avec le placebo (5%), mais comparable ouinférieure à celle observée avec les corticoïdes par voie nasale utilisésdans le groupe contrôle (jusqu’à 15%). L’incidence de tous les autreseffets indésirables était comparable à celle observée avec le placebo. Chezles patients traités pour une polypose nasale, l’incidence globale des effetsindésirables était similaire à celle observée chez les patients atteints derhinite allergique.
Des effets systémiques peuvent apparaitre avec les corticoïdes par voienasale, en particulier lorsqu’ils sont prescrits à forte dose pendant despériodes prolongées.
Tableau récapitulatif des effets indésirablesLes effets indésirables liés au traitement (≥ 1%) rapportés au cours desétudes cliniques chez des patients atteints de rhinite allergique ou depolypose nasale et ceux rapportés depuis la commercialisation quelle que soitl’indication sont présentés dans le Tableau 1. Les effets indésirablessont listés selon les principales classes de systèmes d’organes MedDRA. Ausein de chaque classe de systèmes d'organes, les effets indésirables sontclassés par fréquence. Les fréquences ont été définies comme suit : trèsfréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥1/1000 à < 1/100). La fréquence des effets indésirables rapportés depuisla commercialisation est considérée comme « indéterminée (ne peut êtreestimée sur la base des données disponibles) ».
Tableau 1 : Effets indésirables liés au traitement rapportés par classe desystèmes d'organes et par fréquence | |||
Très fréquent | Fréquent | Fréquence indéterminée | |
Infections et infestations | Pharyngite Infection des voies respiratoires supérieures† | ||
Troubles du système immunitaire | Hypersensibilité incluant réactions anaphylactiques, œdème de Quincke,bronchospasme et dyspnée | ||
Troubles du système nerveux | Céphalées | ||
Troubles oculaires | Glaucome Augmentation de la pression intraoculaire Cataractes Vision floue (voir également la rubrique 4.4) | ||
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux | Épistaxis* | Épistaxis Brûlure nasale Irritation nasale Ulcération nasale | Perforation de la cloison nasale |
Troubles gastro-intestinaux | Irritation de la gorge* | Dysgueusie et troubles de l’odorat |
* rapporté dans le traitement de la polypose nasale avec une posologie dedeux prises par jour
† rapporté à une fréquence indéterminée dans le traitement de lapolypose nasale avec une posologie de deux prises par jour
Population pédiatriqueChez les enfants, l’incidence des effets indésirables rapportés au coursdes études cliniques, épistaxis (6%), céphalées (3%), irritation nasale (2%)et éternuements (2%) par exemple, était comparable à celle observée avec leplacebo.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
SymptômesL’inhalation ou l’administration orale de doses excessives decorticoïdes peut conduire à l’inhibition de la fonction de l’axehypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA).
Prise en chargeDans la mesure où la biodisponibilité systémique de MOMETASONE MYLAN est< 1%, il est peu probable qu’un surdosage nécessite un traitement autreque la surveillance, suivie par l’instauration de la dose prescriteappropriée.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Décongestionnants et autres préparationsnasales à usage topique, code ATC : R01AD09.
Mécanisme d’actionLe furoate de mométasone est un glucocorticoïde à usage topique qui exerceun effet anti-inflammatoire local à des doses sans effet systémique.
Il est probable qu’une grande partie du mécanisme des effetsantiallergiques et anti-inflammatoires du furoate de mométasone réside dans sacapacité à inhiber la libération des médiateurs des réactions allergiques.Le furoate de mométasone inhibe de façon significative la libération desleucotriènes par les leucocytes extraits de patients allergiques. En culturecellulaire, le furoate de mométasone exerce une forte inhibition de lasynthèse et de la libération d’IL-1, IL-5, IL-6 et TNFα ; il exerceégalement une forte inhibition de la production de leucotriènes. De plus, ilexerce une inhibition très forte de la production de cytokines Th2, IL-4 etIL-5, par les lymphocytes T CD4+ humains.
Effets pharmacodynamiquesDans les études utilisant un test de provocation nasale allergénique, uneaction anti-inflammatoire du furoate de mométasone a été mise en évidenceaux phases précoce et tardive de la réponse allergique. Cette activité aété démontrée par l’observation d’une diminution (par rapport auplacebo) de l’activité de l’histamine et des éosinophiles, ainsi qu’unediminution (par rapport à la valeur initiale) des éosinophiles, desneutrophiles et des protéines d’adhésion des cellules épithéliales.
Chez 28% des patients présentant une rhinite allergique saisonnière, unpremier effet clinique significatif a été observé dans les 12 heures suivantla première dose de furoate de mométasone. Le délai médian (50% despatients) pour obtenir un premier soulagement a été de 35,9 heures.
Population pédiatriqueLors d’une étude clinique contrôlée contre placebo chez des patientspédiatriques (n=49 sujets par groupe), le furoate de mométasone a étéadministré à la dose de 100 microgrammes par jour pendant un an. Il n’a pasété rapporté de ralentissement de la croissance.
Les données disponibles sur la sécurité et l’efficacité du furoate demométasone dans la population pédiatrique âgée de 3 à 5 ans sontlimitées et la posologie adaptée n’a pas pu être établie. Dans une étudeportant sur 48 enfants âgés de 3 à 5 ans recevant 50, 100 ou200 microgrammes/jour de furoate de mométasone par voie intranasale pendant14 jours, il n’a pas été observé de différence significative par rapportau placebo en terme de variation moyenne du taux de cortisol plasmatique enréponse au test de stimulation par le tétracosactide.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionLe furoate de mométasone administré en pulvérisation nasale aqueuse a unebiodisponibilité systémique < 1% dans le plasma avec une méthode de dosagesensible ayant une limite de quantification basse de 0,25 pg/mL.
DistributionSans objet, dans la mesure où l’absorption de la mométasone administréepar voie nasale est très faible.
BiotransformationLa faible quantité de furoate de mométasone qui peut être avalée etabsorbée subit un important effet de premier passage hépatique.
ÉliminationLe furoate de mométasone absorbé est largement métabolisé et sesmétabolites sont éliminés dans l’urine et la bile.
5.3. Données de sécurité préclinique
Aucun effet toxicologique lié à une exposition spécifique au furoate demométasone n’a été démontré. Tous les effets observés sontcaractéristiques de cette classe de produits et correspondent à uneexacerbation des effets pharmacologiques des glucocorticoïdes.
Les études précliniques montrent que le furoate de mométasone estdépourvu d’activité androgénique, anti-androgénique, œstrogénique ouanti-œstrogénique. Cependant, comme les autres glucocorticoïdes, il exerce,sur les modèles animaux, une certaine activité anti-utérotrophique et retardel’ouverture vaginale lors de l’administration par voie orale de fortes dosesde 56 mg/kg/jour et de 280 mg/kg/jour.
Comme les autres glucocorticoïdes, le furoate de mométasone a montré invitro, un potentiel clastogène à concentrations élevées. Cependant, iln’est pas attendu d’effet mutagène aux doses thérapeutiquesrecommandées.
Dans les études sur la fonction de reproduction, l’injection sous-cutanéede furoate de mométasone, à la dose de 15 microgrammes/kg, a entrainé unallongement de la gestation ainsi qu’un travail plus long et difficile avecune réduction de la survie et du poids ou de l’évolution du poids de laprogéniture. Il n’y a pas eu d’effet sur la fertilité.
Comme les autres glucocorticoïdes, le furoate de mométasone esttératogène chez les rongeurs et les lapins. Les effets observés ont étél’apparition de hernies ombilicales chez le rat, de fentes palatines chez lasouris et d’agénésies de la vésicule biliaire, de hernies ombilicales et deflexions des pattes avant chez les lapins. Il a également été observé unebaisse de la prise de poids chez les mères, des effets sur la croissancefœtale (poids fœtal plus faible et/ou retard d’ossification) chez les rats,les lapins et les souris, de même qu’une diminution de la survie de laprogéniture chez les souris.
Le potentiel cancérogène du furoate de mométasone inhalé (en flaconpressurisé avec gaz propulseur CFC et agent tensioactif) à des concentrationscomprises entre 0,25 et 2,0 microgrammes/L a été étudié pendant 24 moischez la souris et le rat. Les effets caractéristiques des glucocorticoïdes,incluant l’apparition de plusieurs lésions non néoplasiques, ont étéobservés. Il n’a pas été possible d’établir de relation dose-réponsestatistiquement significative pour aucun des types tumoraux étudiés.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Solution de chlorure de benzalkonium
Glycérol
Polysorbate 80
Cellulose microcristalline et carmellose sodique
Acide citrique monohydraté
Citrate de sodium
Eau purifiée
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans.
A utiliser dans les 2 mois après la première utilisation.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
MOMETASONE MYLAN est disponible en flacon blanc en polyéthylène hautedensité contenant 10 g (60 doses), 16 g (120 doses) ou 18 g (140 doses)de produit, fourni avec une pompe doseuse pour pulvérisation et sur laquelleest monté un applicateur nasal avec capuchon.
Conditionnements :
10 g et 16 g : 1 flacon
18 g : 1, 2 ou 3 flacons
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
MYLAN SAS
117 ALLEE DES PARCS
69800 SAINT PRIEST
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 511 7 4 : Flacon (PEHD) contenant 10 g (60 doses), avecpompe doseuse et applicateur nasal. Boîte de 1.
· 34009 301 511 8 1 : Flacon (PEHD) contenant 16 g (120 doses), avecpompe doseuse et applicateur nasal. Boîte de 1.
· 34009 301 511 9 8 : Flacon (PEHD) contenant 18 g (140 doses), avecpompe doseuse et applicateur nasal. Boîte de 1.
· 34009 550 564 0 9 : Flacon (PEHD) contenant 18 g (140 doses), avecpompe doseuse et applicateur nasal. Boîte de 2.
· 34009 550 564 1 6 : Flacon (PEHD) contenant 18 g (140 doses), avecpompe doseuse et applicateur nasal. Boîte de 3.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
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