Résumé des caractéristiques - MOMETASONE TEVA 50 microgrammes/dose, suspension pour pulvérisation nasale
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
MOMETASONE TEVA 50 microgrammes/dose, suspension pourpulvérisation nasale
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque pulvérisation (0,1 ml) délivre une dose de 50 microgrammes defuroate de mométasone (sous forme monohydratée). Le poids total d’unepulvérisation est de 100 mg.
Excipient à effet notoire :
Chaque pulvérisation (0,1 ml) contient 20 microgrammes de chlorure debenzalkonium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Suspension pour pulvérisation nasale.
Suspension opaque de couleur blanche à blanc cassé.
pH : entre 4,3 et 4,9.
Osmolalité : entre 270 et 330 mOsm/kg.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Le furoate de mométasone en suspension pour pulvérisation nasale estindiqué chez l’adulte et l’enfant de plus de 3 ans dans le traitement dessymptômes de la rhinite allergique saisonnière ou de la rhiniteperannuelle.
Le furoate de mométasone en suspension pour pulvérisation nasale estindiqué pour le traitement symptomatique de la polypose nasale chez l’adulteà partir de 18 ans.
4.2. Posologie et mode d'administration
Après amorçage initial de la pompe du flacon pulvérisateur, chaquepulvérisation délivre environ 100 mg de suspension de furoate de mométasone,équivalent à 50 microgrammes de furoate de mométasone sous formemonohydratée dans chaque narine.
PosologieRhinite saisonnière ou perannuelle
Adulte (y compris les sujets âgés) et enfants de 12 ans et plus : la dosehabituellement recommandée est de 2 pulvérisations(50 microgrammes/pulvérisation) dans chaque narine une fois par jour (soitune dose totale de 200 microgrammes). Lorsque les symptômes sont stabilisés,la posologie réduite à 1 pulvérisation par narine (soit une dose totale de100 microgrammes) peut être efficace en traitement d’entretien.
Si les symptômes ne sont pas suffisamment contrôlés, la posologie peutêtre augmentée à une dose journalière maximale de quatre pulvérisations parnarine (soit une dose totale de 400 microgrammes). Une réduction de laposologie est recommandée après stabilisation des symptômes.
Enfants âgés de 3 à 11 ans : la posologie usuelle recommandée estd’une pulvérisation (50 microgrammes/pulvérisation) dans chaque narineune fois par jour (soit une dose totale de 100 microgrammes).
Chez des patients présentant une rhinite allergique saisonnière, un effetclinique significatif a été observé dans les 12 heures suivant la premièredose de la suspension pour pulvérisation nasale de furoate de mométasone.Néanmoins, le plein bénéfice du traitement peut ne pas être atteint dans lespremières 48 heures. C’est pourquoi, le patient doit poursuivre la priserégulière du traitement pour obtenir le bénéfice thérapeutique complet.
Chez les patients ayant des antécédents de symptômes modérés àsévères de rhinite allergique saisonnière, le traitement par furoate demométasone en suspension pour pulvérisation nasale peut être initié quelquesjours avant le début prévisionnel de la saison des pollens.
Polypose nasale
La posologie initiale usuelle recommandée pour la polypose est de2 pulvérisations (50 microgrammes/pulvérisation) dans chaque narine unefois par jour (soit une dose journalière totale de 200 microgrammes). Si lessymptômes ne sont pas suffisamment contrôlés après 5 à 6 semaines detraitement, la posologie peut être augmentée à une dose journalière de2 pulvérisations dans chaque narine deux fois par jour (soit une dosejournalière totale de 400 microgrammes). La dose de maintien pourra êtreréduite à la dose minimale efficace. Si aucune amélioration des symptômesn’est observée après 5 à 6 semaines d’administration deux fois parjour, des traitements alternatifs doivent être envisagés.
Les études d’efficacité et tolérance sur le furoate de mométasone ensuspension pour pulvérisation nasale dans le traitement des polyposes nasalesont été conduites avec quatre mois de traitement.
Population pédiatrique
Rhinite allergique saisonnière ou rhinite perannuelle
La sécurité d’emploi et l’efficacité du furoate de mométasone ensuspension pour pulvérisation nasale n’ont pas été étudiées chezl’enfant de moins de 3 ans.
Polypose nasale
La sécurité d’emploi et l’efficacité du furoate de mométasone ensuspension pour pulvérisation nasale n’ont pas été étudiées chezl’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans.
Mode d’administrationAvant administration de la première dose, bien agiter le flacon et exercer10 pressions sur la pompe jusqu’à obtenir une pulvérisation uniforme. Si ladernière utilisation du flacon pulvérisateur remonte à au moins 14 jours,réamorcer le flacon en appuyant 2 fois sur la pompe jusqu’à obtenir unepulvérisation uniforme avant de l’utiliser à nouveau.
Bien agiter le flacon avant chaque utilisation. Le flacon doit êtreéliminé quand le nombre de doses indiqué a été atteint, ou dans les 2 moissuivant la première utilisation.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité à la substance active, le furoate de mométasone, ou àl’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Infection localisée non traitée au niveau de la muqueuse nasale, telleque l’herpès.
· Antécédents récents de chirurgie nasale ou de traumatisme nasal,jusqu’à la cicatrisation, en raison du possible retard à la cicatrisationinduit par le corticoïde.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
ImmunosuppressionLe furoate de mométasone, suspension pour pulvérisation nasale doit êtreutilisé avec prudence, voire évité, en cas de tuberculose pulmonaire activeou latente, en cas d’infections virales systémiques, bactériennes oufongiques non traitées.
Les patients recevant des corticoïdes, qui sont potentiellementimmunodéprimés, doivent être avertis du risque d’exposition à certainesinfections (ex. : varicelle, rougeole) et de l’importance d’obtenir un avismédical si une telle exposition avait lieu.
Effets locaux au niveau des voies nasalesDans le cadre d’une étude menée auprès de patients souffrant d’unerhinite perannuelle, après 12 mois de traitement avec le furoate demométasone en suspension pour pulvérisation nasale, il n’a pas été mis enévidence d’atrophie de la muqueuse nasale, de plus le furoate de mométasonea eu tendance à ramener l’aspect de la muqueuse nasale à un état plusproche de l’aspect d’une muqueuse normale. Toutefois, les patients utilisantle furoate de mométasone en suspension pour pulvérisation nasale pendantplusieurs mois ou sur une plus longue durée doivent être examinésrégulièrement afin de détecter toute modification de la muqueuse nasale. Encas de survenue d’une infection fongique nasale ou pharyngée localisée,l’arrêt du traitement à base de furoate de mométasone en suspension pourpulvérisation nasale et le recours à une alternative thérapeutique serontenvisagés. La persistance d’une irritation rhinopharyngée peut nécessiterl’interruption du traitement par furoate de mométasone.
Le furoate de mométasone en suspension pour pulvérisation nasale n’estpas recommandé en cas de perforation de la cloison nasale (voirrubrique 4.8).
Dans le cadre des études cliniques, des cas d’épistaxis sont survenusavec une incidence plus importante qu’avec le placebo. L’épistaxis s’estgénéralement autolimitée et était d’intensité légère (voirrubrique 4.8).
Effets systémiques des corticoïdesDes effets systémiques des corticostéroïdes nasaux peuvent se produire, enparticulier avec des doses élevées prescrites pendant des périodesprolongées. Ces effets sont beaucoup moins susceptibles de se produire qu'avecles corticostéroïdes oraux et ils peuvent varier d'un patient à l'autre etd'une préparation corticostéroïdienne à l'autre. Les effets systémiquespotentiels peuvent comporter un syndrome de Cushing, des traits cushingoïdes,une suppression surrénalienne, un retard de croissance chez les enfants et lesadolescents, une cataracte, un glaucome et, plus rarement, une série d'effetspsychologiques ou comportementaux comportant une hyperactivité psychomotrice,des troubles du sommeil, de l'anxiété, de la dépression ou de l'agressivité(en particulier chez les enfants).
Suite à l’administration de corticoïdes par voie intranasale, des casd’augmentation de la pression intraoculaire ont été signalés (voirrubrique 4.8).
Le passage d’un traitement prolongé sous corticostéroïdes systémiquesau traitement par furoate de mométasone en suspension pour pulvérisationnasale nécessite une attention toute particulière. L’interruption descorticostéroïdes systémiques chez ces patients peut entraîner uneinsuffisance surrénalienne pendant quelques mois, jusqu’à restauration de lafonction de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS). Si ces patientsprésentent des signes et des symptômes d’insuffisance surrénalienne ou dessymptômes de sevrage (ex. : des douleurs articulaires et/ou musculaires, de lalassitude et, initialement de la dépression), malgré le soulagement dessymptômes nasaux, l’administration systémique de corticoïdes doit êtrereprise et le recours à d’autres modes de traitement et à des mesuresadéquates sera nécessaire. Un tel passage peut également démasquer desaffections allergiques préexistantes telles qu'une conjonctivite allergique etun eczéma, précédemment inhibées par la corticothérapie systémique.
L’administration de doses plus élevées que celles recommandées peutentraîner une inhibition importante de la fonction surrénalienne. Si des dosesplus élevées que celles recommandées sont utilisées, alors unecorticothérapie systémique de supplémentation doit être envisagée lors despériodes de stress ou lorsqu’une intervention chirurgicale est prévue. Troubles visuels Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voiesystémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autresymptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examenophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'unglaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreusecentrale (CSCR), décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voiesystémique ou locale. Polypes nasauxLa sécurité et l’efficacité de la suspension pour pulvérisation nasalede furoate de mométasone n’ont pas été étudiées dans le traitement despolypes unilatéraux, des polypes associés à une mucoviscidose ou des polypesqui obstruent totalement les cavités nasales.
Les polypes unilatéraux dont l’aspect est inhabituel ou irrégulier, enparticulier en cas d’ulcère ou de saignement, doivent faire l’objet d’unexamen approfondi.
Effets sur la croissance dans la population pédiatriqueIl est recommandé de surveiller régulièrement la taille des enfants quireçoivent un traitement prolongé par corticostéroïdes nasaux. Si lacroissance est ralentie, le traitement doit être revu afin de réduire la dosede corticostéroïde nasal, en la ramenant si possible à la dose la plus faiblepermettant de maintenir un contrôle efficace des symptômes. En outre, il fautenvisager d'adresser le patient à un spécialiste pédiatrique
Symptômes autres que nasauxBien que le furoate de mométasone en suspension pour pulvérisation nasalepermette de contrôler les symptômes nasaux chez la plupart des patients,l’utilisation concomitante d’un traitement supplémentaire adéquat peutpermettre de soulager d’autres symptômes, notamment des symptômesoculaires.
Excipient(s)
Chlorure de benzalkonium
Le chlorure de benzalkonium peut provoquer des irritations ou un gonflementà l’intérieur du nez, surtout s’il est utilisé sur une longuepériode.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
(Voir rubrique 4.4 « Mises en garde spéciales et précautions d’emploi »concernant l’usage de corticostéroïdes systémiques.)
Une étude clinique d’interaction avec la loratadine a été réalisée.Aucune interaction n’a été observée.
En cas d’administration concomitante avec des inhibiteurs du CYP3A, ycompris des produits contenant du cobicistat, on peut s’attendre à uneaugmentation du risque d’effets secondaires systémiques. L’association doitêtre évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accrud’effets secondaires systémiques des corticostéroïdes; dans ce cas, lespatients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effetssecondaires systémiques des corticostéroïdes.
Population pédiatriqueLes études d’interactions n’ont été réalisées que chezl’adulte.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseIl n’existe pas de données, sinon des données limitées, concernantl'utilisation du furoate de mométasone chez la femme enceinte. Les étudesréalisées sur les animaux ont mis en évidence une toxicité sur lareproduction (voir rubrique 5.3). Comme avec d’autres corticostéroïdes parvoie nasale, le furoate de mométasone en suspension pour pulvérisation nasalene doit pas être utilisé chez la femme enceinte sauf si le bénéficepotentiel pour la mère justifie le risque potentiel pour la mère, le fœtus oule nourrisson. Le nourrisson dont la mère a reçu des corticostéroïdespendant la grossesse doit faire l’objet d’une surveillance attentive enraison des risques d’insuffisance surrénalienne.
AllaitementOn ne sait pas si le furoate de mométasone est excrété dans le laithumain. Comme avec les autres préparations à base de corticoïdesadministrées par voie nasale, une décision doit être prise soitd’interrompre l’allaitement, soit d’interrompre/de suspendre le traitementpar le furoate de mométasone en suspension pour pulvérisation nasale enprenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et lebénéfice du traitement pour la femme.
FertilitéIl n'existe pas de données cliniques concernant l'effet du furoate demométasone sur la fertilité. Des études réalisées sur les animaux ontmontré une toxicité sur la reproduction, mais n’ont montré aucun effet surla fertilité (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Le furoate de mométasone en suspension pour pulvérisation nasale n’aaucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire desvéhicules et à utiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Résumé du profil de sécuritéEn général, l'épistaxis a été autolimitée et de faible intensité, ets'est produit avec une incidence plus élevée qu'avec un placebo (5 %), maisavec une incidence comparable ou plus faible que celle observée avec lescorticostéroïdes nasaux actifs utilisés comme témoins (jusqu'à 15 %) selonles études cliniques menées chez des patients souffrant d’une rhiniteallergique. L’incidence de tous les autres effets a été comparable à celled'un placebo. Chez les patients traités pour une polypose nasale, l’incidenceglobale des effets indésirables était similaire à celle observée chez lespatients atteints de rhinite allergique.
Des effets systémiques suite à l’administration de corticoïdes par voienasale peuvent survenir, notamment lorsqu’ils sont prescrits à fortes doses,sur de longues périodes.
Liste tabulée des effets indésirablesLes effets indésirables liés au traitement (≥ 1 %) rapportés au coursdes études cliniques chez des patients présentant une rhinite allergique ouune polypose nasale, et les effets indésirables signalés suite à lacommercialisation du produit – quelle que soit l’indication – sontprésentés dans le tableau 1. Les effets indésirables sont listés par classede systèmes d’organes MedDRA. Au sein de chaque classe de systèmesd’organes, les effets indésirables sont classés par fréquence. Lesfréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent(≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100). La fréquencedes effets indésirables signalés suite à la commercialisation du produit estconsidérée comme « indéterminée », c’est-à-dire qu’elle ne peut êtredéterminée sur la base des données disponibles.
Tableau 1 : effets indésirables liés au traitement, classés par classe desystèmes d’organes et par fréquence | |||
Très fréquent | Fréquent | Fréquence indéterminée | |
Infections et infestations | Pharyngite Infection des voies respiratoires supérieures | ||
Affections du système immunitaire | Hypersensibilité, y compris des réactions anaphylactiques, angio-œdème,bronchospasme et dyspnée | ||
Affections du système nerveux | Maux de tête | ||
Affections oculaires | Glaucome Augmentation de la pression intraoculaire Cataractes Vision floue (voir rubrique 4.4) | ||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Épistaxis* | Épistaxis Brûlure nasale Irritation nasale Ulcération nasale | Perforation de la cloison nasale |
Affections gastrointestinales | Irritation de la gorge* | Altérations du goût et de l’odorat |
* effet rapporté dans le traitement de la polypose nasale (deux dosespar jour)
effet rapporté à une fréquence indéterminée dans le traitement de lapolypose nasale (deux doses par jour)
Population pédiatrique
Chez l’enfant, l’incidence des événements indésirables rapportés aucours des études cliniques avec le furoate de mométasone, tels que épistaxis(6 %), céphalées (3 %), irritation de la muqueuse nasale (2 %) etéternuements (2 %), est similaire à celle rapportée avec le placebo.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
SymptômesL’inhalation ou l’administration par voie orale de doses excessives decorticoïdes peut conduire à une inhibition de l'axehypothalamo-hypophyso-surrénalien.
Prise en chargeEn raison de la biodisponibilité systémique < 1 % du furoate demométasone en suspension pour pulvérisation nasale, il est peu probablequ’un surdosage nécessite d’autres mesures que la simple observation,suivie par l’instauration de la dose prescrite appropriée.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Décongestionnants et autres préparationsnasales à usage topique – Corticoïdes, code ATC : R01A D09.
Mécanisme d’actionLe furoate de mométasone est un glucocorticostéroïde qui exerce un effetanti-inflammatoire topique avec un moindre retentissement systémique.
Le mécanisme d’action concernant les effets antiallergiques etanti-inflammatoires du furoate de mométasone réside probablement en majeurepartie dans sa capacité à inhiber la libération des médiateurs desréactions allergiques. Le furoate de mométasone inhibe significativement lalibération des leucotriènes par les leucocytes des patients allergiques.
En culture cellulaire, le furoate de mométasone a très fortement inhibé lasynthèse et la libération de l’IL-1, de l’IL-5, de l’IL-6 et du TNFα ;c’est également un puissant inhibiteur de la production des leucotriènes. Lefuroate de mométasone est par ailleurs un inhibiteur très puissant de laproduction des cytokines Th2, de l’IL-4 et de l’IL-5 par les lymphocytes TCD4+ humains.
Effets pharmacodynamiquesDans les études utilisant un test de provocation antigénique nasal, lefuroate de mométasone en pulvérisation nasale a présenté une activitéanti-inflammatoire sur les réponses allergiques précoces et tardives. Ceteffet correspondait à une diminution, par rapport au placebo, de l’activitéhistaminique et des éosinophiles, et par la diminution par rapport aux valeursde base, des éosinophiles, des neutrophiles et des protéines d’adhésion auxcellules épithéliales.
Chez 28 % des patients présentant une rhinite allergique saisonnière, uneffet clinique significatif a été observé dans les 12 heures suivant lapremière dose de la suspension pour pulvérisation nasale de furoate demométasone. Le délai médian (50 % de la population étudiée) pour obtenirle soulagement a été de 35,9 heures.
Population pédiatriqueDans un essai clinique contrôlé versus placebo, aucun retard de croissancen’a été observé chez les patients pédiatriques (n = 49/groupe) recevantune dose de 100 microgrammes de furoate de mométasone en suspension pourpulvérisation nasale par jour pendant un an.
Les données de tolérance et l’efficacité du furoate de mométasone ensuspension pour pulvérisation nasale chez les enfants âgés de 3 à 5 anssont limitées ; une posologie adaptée n’a pu être établie. Dans une étudeconduite chez 48 enfants âgés de 3 à 5 ans recevant 50, 100 ou200 microgrammes de furoate de mométasone par voie nasale par jour pendant14 jours, aucune différence significative n’a été observée par rapport auplacebo en ce qui concerne la variation moyenne du cortisol plasmatique aprèsun test de stimulation à l’ACTH (test au tétracosactide).
L’agence européenne des médicaments a annulé l’obligation de soumettreles résultats des études réalisées avec le furoate de mométasone ensuspension pour pulvérisation nasale au sein de tous les sous-groupesd’enfants souffrant de rhinite allergique saisonnière ou d’une rhiniteperannuelle (voir rubrique 4.2 pour des informations sur l’utilisation dumédicament chez les enfants)
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionLe furoate de mométasone administré en pulvérisation nasale aqueuse a unebiodisponibilité systémique < 1 % dans le plasma avec une méthode dedosage sensible ayant une limite de quantification basse de 0,25 pg/ml.
DistributionNon applicable, dans la mesure où le mométasone est peu absorbé par voienasale.
BiotransformationLa faible quantité qui pourrait être déglutie et absorbée subit un effetde premier passage hépatique important.
EliminationLe furoate de mométasone absorbé est largement métabolisé et lesmétabolites sont excrétés dans l’urine et dans la bile.
5.3. Données de sécurité préclinique
Aucun effet toxicologique spécifique lié à une exposition au furoate demométasone n’a été mis en évidence. Tous les effets observés sontcaractéristiques de cette classe de médicaments et correspondent à uneexacerbation de l’activité pharmacodynamique des glucocorticoïdes.
Les études précliniques montrent que le furoate de mométasone estdépourvu d’effets androgènes, antiandrogènes, œstrogéniques etantiœstrogéniques. Cependant, comme avec les autres glucocorticoïdes, sur lesmodèles expérimentaux animaux, l’administration par voie orale de fortesdoses de 56 mg/kg/jour et de 280 mg/kg/jour exerce une certaine actionanti-utérotrophique et un retard de l’ouverture du vagin.
Comme d’autres glucocorticoïdes, le furoate de mométasone présente unpotentiel clastogène in vitro à des concentrations élevées. Toutefois, aucuneffet mutagène n’est attendu aux doses thérapeutiques préconisées.
Dans les études sur la fonction de reproduction, l’injection sous-cutanéede furoate de mométasone à la dose de 15 microgrammes/kg a entraîné uneprolongation de la gestation et des complications lors du travail avec uneréduction de la survie et du poids de la progéniture ou une prise de poids. Iln’y a pas eu d’effet sur la fertilité.
Comme d’autres glucocorticoïdes, le furoate de mométasone esttératogène chez les rongeurs et les lapins. Les effets observés ont été lasurvenue de hernies ombilicales chez le rat, de fentes palatines chez la souriset d’agénésies de la vésicule biliaire, de hernies ombilicales et unfléchissement des pattes avant chez le lapin. Ont également été observéschez le rat, le lapin et la souris une baisse de la prise de poids chez lesmères, un retentissement sur la croissance des fœtus (poids fœtal inférieurà la normale et/ou retard de l’ossification), de même qu’une diminution dela survie de la progéniture chez la souris.
Le potentiel cancérogène du furoate de mométasone en inhalation (aérosoldélivré par un flacon pressurisé avec un gaz propulseur CFC et untensioactif) à des concentrations allant de 0,25 à 2,0 microgrammes/l aété étudié pendant 24 mois chez la souris et le rat. Les effetscaractéristiques des glucocorticoïdes, incluant l’apparition de plusieurslésions non néoplasiques, ont été observés. Il n’a pas été possibled’établir de relation dose-réponse statistiquement significative pour aucunedes tumeurs étudiées.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Cellulose microcristalline et carmellose sodique (Avicel C – 591),glycérol, citrate de sodium dihydraté, acide citrique monohydraté,polysorbate 80, chlorure de benzalkonium, eau pour préparationsinjectables.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans.
Après ouverture : à utiliser dans les 8 semaines.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. Ne pascongeler.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
60 doses en flacon blanc (PEHD) de polyéthylène de haute densité de 10 gavec une pompe pour pulvérisation en polypropylène. Boîte de 1.
120 doses en flacon blanc (PEHD) de polyéthylène de haute densité de18 g avec une pompe pour pulvérisation en polypropylène. Boîte de 1.
140 doses en flacon blanc (PEHD) de polyéthylène de haute densité de18 g avec une pompe pour pulvérisation en polypropylène. Boîte de 1, 2,et 3.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
TEVA SANTE
100–110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
FRANCE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 276 377 1 1 : 60 doses en flacon (PEHD) avec pompe pourpulvérisation. Boîte de 1.
· 34009 279 395 0 1 : 120 doses en flacon (PEHD) avec pompe pourpulvérisation. Boîte de 1.
· 34009 276 378 8 9 : 140 doses en flacon (PEHD) avec pompe pourpulvérisation. Boîte de 1.
· 34009 585 825 9 2 :140 doses en flacon (PEHD) avec pompe pourpulvérisation. Boîte de 2.
· 34009 585 826 5 3 : 140 doses en flacon (PEHD) avec pompe pourpulvérisation. Boîte de 3.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
Liste I.
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