Résumé des caractéristiques - MOXIFLOXACINE SANDOZ 400 mg, comprimé pelliculé
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
MOXIFLOXACINE SANDOZ 400 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 400 mg de moxifloxacine (sous forme dechlorhydrate).
Excipient(s) à effet notoire :
Chaque comprimé pelliculé contient 4,6 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
Comprimé pelliculé ovale de couleur rose avec la gravure « 400 » surune face.
Dimension : environ 17,6 mm x 7,6 mm.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
MOXIFLOXACINE SANDOZ est indiquée chez les patients âgés de 18 ans etplus dans le traitement des infections bactériennes suivantes causées par desbactéries sensibles à la moxifloxacine (voir rubriques 4.4, 4.8 et 5.1). Lamoxifloxacine doit être utilisée lorsque les antibiotiques recommandés dansles traitements de ces infections, sont jugés inappropriés dans le traitementde l'infection :
· sinusites aiguës bactériennes (correctement diagnostiquées),
· exacerbation aiguë de broncho-pneumopathie chronique obstructive, ycompris bronchite chronique,
· pneumonies aigues communautaires (PAC), à l'exception des formessévères,
· infections gynécologiques hautes d'intensité légère à modérée(c'est-à-dire infections gynécologiques hautes, y compris salpingites etendométrites), non associées à un abcès tubo-ovarien ou pelvien.
MOXIFLOXACINE SANDOZ est déconseillée en monothérapie dans le traitementdes infections gynécologiques hautes d'intensité légère à modérée maisdoit être administrée en association avec un autre antibiotique approprié(par exemple une céphalosporine) en raison de l'augmentation du taux derésistance de Neisseria gonorrhoeae à la moxifloxacine, sauf si une tellerésistance peut être exclue (voir rubriques 4.4 et 5.1).
MOXIFLOXACINE SANDOZ peut aussi être utilisée en relais d'un traitementintraveineux initial de moxifloxacine chez les patients ayant montré uneamélioration de leur état dans les indications suivantes :
· pneumonies aigues communautaires,
· infections compliquées de la peau et des tissus mous.
MOXIFLOXACINE SANDOZ ne doit pas être utilisée en traitement initial despneumonies aiguës communautaires sévères ou de tous types d'infectionscompliquées de la peau et des tissus mous.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl'utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieAdultes
La dose recommandée est d’un comprimé pelliculé à 400 mg une foispar jour.
Insuffisant rénal ou hépatique
Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez le patient ayant uneinsuffisance rénale légère à sévère, et chez le patient en dialysechronique, c'est-à-dire sous hémodialyse ou sous dialyse péritonéalecontinue ambulatoire (voir rubrique 5.2 pour plus de détails).
Les données actuelles sont insuffisantes chez les patients insuffisantshépatiques (voir rubrique 4.3).
Autres populations particulières
Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez le sujet âgé et chezle patient de faible poids corporel.
Population pédiatrique
La moxifloxacine est contre-indiquée chez l'enfant et l'adolescent (âgé demoins de 18 ans). L'efficacité et la sécurité d'emploi de la moxifloxacinechez les enfants et les adolescents n'ont pas été établies (voirrubrique 4.3).
Mode d’administrationLe comprimé pelliculé doit être avalé entier avec une quantitésuffisante de liquide et peut être pris pendant ou en dehors des repas.
Durée d'administration
La durée recommandée du traitement par MOXIFLOXACINE SANDOZ est lasuivante :
Exacerbations aiguës de bronchite chronique | 5–10 jours |
Pneumonies aiguës communautaires | 10 jours |
Sinusites aiguës bactériennes | 7 jours |
Infections gynécologiques hautes d'intensité légère à modérée | 14 jours |
Les essais cliniques ont porté sur une durée maximale de traitement par lamoxifloxacine de 14 jours.
Traitement séquentiel (administration intraveineuse suivie suivi d’uneadministration orale)
Dans les études cliniques portant sur le traitement séquentiel, la plupartdes patients sont passés de la voie intraveineuse à la voie orale dans les4 jours (pneumonie aigue d’origine communautaire) ou 6 jours (infectionscompliquées de la peau et des tissus mous). La durée totale de traitementrecommandé par voie intraveineuse et par voie orale est de 7–14 jours pourles pneumonies aigues communautaires, et de 7–21 jours pour les infectionscompliquées de la peau et des tissus mous.
La dose recommandée (400 mg par jour) et les durées de traitement pourchaque indication ne doivent pas être dépassées.
4.3. Contre-indications
· hypersensibilité à la substance active, aux autres quinolones ou à l'undes excipients listés dans la rubrique 6.1,
· grossesse et allaitement (voir rubrique 4.6),
· patients âgés de moins de 18 ans,
· antécédents de tendinopathie associés à un traitement auxquinolones.
Lors d'investigations précliniques et d'études cliniques menées chezl'homme, des modifications de l'activité électro-physiologique cardiaque, sousforme d'un allongement de l'intervalle QT, ont été observées avec lamoxifloxacine. Pour ces raisons, la moxifloxacine est donc aussicontre-indiquée chez les patients présentant :
· un allongement congénital ou acquis de l'intervalle QT,
· des troubles hydro-électrolytiques, en particulier une hypokaliémie noncorrigée,
· une bradycardie cliniquement significative,
· une insuffisance cardiaque par réduction de la fraction d'éjectionventriculaire gauche cliniquement significative,
· des antécédents d'arythmies symptomatiques.
La moxifloxacine ne doit pas être utilisée en même temps que d'autresmolécules provoquant un allongement de l'intervalle QT (voir égalementrubrique 4.5).
Compte tenu de données cliniques limitées, la moxifloxacine est égalementcontre-indiquée chez les patients insuffisants hépatiques sévères (score deChild Pugh C) et chez les patients ayant un taux de transaminases 5 foissupérieur à la normale.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
L’utilisation de moxifloxacine doit être évitée chez les patients ayantprésenté des effets indésirables graves lors de l’utilisation antérieurede médicaments contenant une quinolone ou une fluoroquinolone (voir rubrique4.8). Le traitement de ces patients par moxifloxacine devra être instauréuniquement en l’absence d’alternative thérapeutique et après évaluationapprofondie du rapport bénéfice/risque (voir également rubrique 4.3).
Effets indésirables graves durables, invalidants et potentiellementirréversibles
De très rares cas d’effets indésirables graves, persistants (durantplusieurs mois ou années), invalidants et potentiellement irréversibles,portant sur différents organes, parfois avec atteintes multiples(musculo-squelettiques, nerveux, psychiatriques et sensoriels), ont étérapportés chez des patients recevant des quinolones et des fluoroquinolones,indépendamment de leur âge et de facteurs de risque préexistants. Letraitement par moxifloxacine doit être immédiatement interrompu dès lespremiers signes ou symptômes d’un effet indésirable grave et les patientsdoivent être invités à contacter leur médecin pour un avis médical.
Le bénéfice d’un traitement par moxifloxacine, en particulier pour lesinfections peu sévères, doit être contrebalancé avec les informationscontenues dans la rubrique « Mises en garde spéciales et précautionsd’emploi ».
Allongement de l’intervalle QTc et états cliniques potentiellement reliésà l’allongement du QTc :
La moxifloxacine entraîne un allongement de l'intervalle QTc surl'électrocardiogramme de certains patients. L'analysed'électrocardiogrammes réalisés lors du programme de développementclinique montre sous moxifloxacine un allongement de l'intervalle QTc de 6 ms± 26 ms, soit 1,4 % comparé à la valeur basale.
L'intervalle QTc à l'état basal ayant tendance à être plus long chez lesfemmes que chez les hommes, celles-ci peuvent être plus sensibles auxmédicaments allongeant l'intervalle QTc. Les patients âgés peuvent égalementêtre plus sensibles aux effets des médicaments sur l'intervalle QT.
Les médicaments hypokaliémiants doivent être utilisés avec précautionchez les patients traités par moxifloxacine (voir aussi les rubriques4.3 et 4.5).
La moxifloxacine sera utilisée avec prudence chez les patients présentantdes conditions pro-arythmogènes (en particulier les femmes et les patientsâgés) telles qu'une ischémie aiguë myocardique ou un allongement del'intervalle QT en raison d’une augmentation du risque d'arythmieventriculaire (incluant les torsades de pointes) et d'arrêt cardiaque (voirrubrique 4.3). L'allongement de l'intervalle QT paraît dose-dépendant. Aussi,la dose recommandée ne devra pas être dépassée.
En cas de survenue d'arythmie cardiaque avec la moxifloxacine, le traitementdoit être arrêté et un ECG de contrôle effectué.
Hypersensibilité/réactions allergiques
Des réactions d'hypersensibilité et allergiques ont été rapportées dèsla première prise de fluoroquinolones, y compris la moxifloxacine. Desréactions anaphylactiques, y compris lors de la première prise, peuventconduire à un choc mettant en jeu le pronostic vital. En cas de signescliniques de réactions d’hypersensibilité sévères il convient d'arrêterimmédiatement le traitement par moxifloxacine et de mettre en route untraitement adapté (par exemple traitement du choc).
Troubles hépatiques sévères
Des cas d'hépatites fulminantes pouvant aboutir à une insuffisancehépatique mettant en jeu le pronostic vital ont été rapportés avec lamoxifloxacine (voir rubrique 4.8). Les patients doivent être invités àconsulter leur médecin avant de poursuivre le traitement si des symptômes oudes signes d'hépatite fulminante tels qu'une asthénie d'apparition rapideassociée à un ictère, des urines foncées, une tendance au saignement ou uneencéphalopathie hépatique, apparaissent.
Des tests de la fonction hépatique doivent être réalisés en casd'apparition de symptômes évoquant un dysfonctionnement hépatique.
Effets indésirables cutanés sévères
Des effets indésirables cutanés sévères, incluant la nécrolyseépidermique toxique (également connue sous le nom de syndrome de Lyell), lesyndrome de Stevens-Johnson et la Pustulose Exanthématique AiguëGénéralisée (PEAG), pouvant engager le pronostic vital voire être fatals,ont été rapportés avec la moxifloxacine (voir rubrique 4.8). Au moment de laprescription, les patients doivent être informés des signes et symptômes deréactions cutanées sévères et être étroitement surveillés. Si des signeset symptômes évocateurs de ces réactions apparaissent, la moxifloxacine doitêtre arrêtée immédiatement et un autre traitement doit être envisagé. Sile patient a développé une réaction grave telle qu’un syndrome de StevensJohnson, une nécrolyse épidermique toxique ou une Pustulose ExanthématiqueAiguë Généralisée (PEAG) lors de l'utilisation de moxifloxacine, letraitement par la moxifloxacine ne doit à aucun moment être repris chez cepatient.
Patients prédisposés aux convulsions
Les quinolones sont connues pour favoriser la survenue de convulsions. Lamoxifloxacine doit être utilisée avec précaution chez des patientsprésentant des troubles du système nerveux central ou en présence d’autresfacteurs de risque susceptibles de prédisposer à des convulsions ou d'abaisserle seuil épileptogène. En cas de convulsions, le traitement par moxifloxacinedoit être interrompu et des mesures appropriées doivent être misesen place.
Neuropathie périphérique
Des cas de polyneuropathies sensorielles ou sensitivo-motrices se traduisantpar des paresthésies, des hypoesthésies, des dysesthésies ou une faiblesseont été rapportés chez des patients traités par des quinolones et desfluoroquinolones dont la moxifloxacine. Afin de prévenir une évolution vers unétat irréversible, il doit être conseillé aux patients traités par lamoxifloxacine d’informer leur médecin avant toute poursuite du traitement encas de symptômes neuropathiques tels que douleurs, sensations de brûlure,picotements, engourdissements, ou faiblesse afin de prévenir une évolutionvers un état potentiellement irréversible (voir rubrique 4.8).
Réactions psychiatriques
Des réactions psychiatriques peuvent apparaître même après la premièreadministration de quinolones dont la moxifloxacine. Dans de très rares cas, lesréactions dépressives ou psychotiques ont conduit à des pensées suicidairesou des actes d’auto-agressivité tels que des tentatives de suicide (voirrubrique 4.8). Dans le cas où le patient présenterait ces réactions, letraitement doit être interrompu et des mesures appropriées mises en place. Laprudence est recommandée lorsque la moxifloxacine doit être utilisée chez despatients psychotiques ou ayant des antécédents de maladies psychiatriques.
Diarrhées et colites associées aux antibiotiques
Une diarrhée et une colite associées à l’antibiotique, y compris unecolite pseudo-membraneuse et une diarrhée à Clostridium difficile, ont étérapportées avec l’utilisation d’antibiotiques à large spectre, dont lamoxifloxacine ; les manifestations peuvent varier de la diarrhée légère à lacolite fatale. Par conséquent, il est important d’envisager ce diagnosticchez les patients développant une diarrhée sévère durant ou suite àl’utilisation de moxifloxacine. Si une diarrhée ou une colite associée àl’antibiotique est suspectée ou confirmée, le traitement antibiotique encours, y compris la moxifloxacine, doit être interrompu et des mesuresthérapeutiques adéquates doivent être mises en place immédiatement. De plus,des mesures appropriées de contrôle de l’infection doivent être prises afinde limiter le risque de transmission. Les médicaments inhibant lepéristaltisme sont contre-indiqués chez les patients qui développent unediarrhée sévère.
Patients atteints de myasthénie
La moxifloxacine doit être utilisée avec prudence chez les patientsatteints de myasthénie car une exacerbation des symptômes est possible.
Tendinites et rupture des tendons
Des tendinites et des ruptures de tendon (affectant particulièrement maispas uniquement le tendon d’Achille), parfois bilatérales, peuvent survenirdès les premières 48 heures du traitement par les quinolones etfluoroquinolones, et leur survenue a été rapportée jusqu’à plusieurs moisaprès l’arrêt du traitement. Le risque de tendinite et de rupture de tendonest augmenté chez les patients âgés, les patients présentant uneinsuffisance rénale, les patients ayant reçu des greffes d’organes solideset ceux traités simultanément par des corticoïdes. Par conséquent,l’utilisation concomitante de corticoïdes doit être évitée.
Dès les premiers signes de tendinite (par exemple gonflement douloureux,inflammation), le traitement par moxifloxacine doit être interrompu et lerecours à un autre traitement doit être envisagé. Le ou les membres atteintsdoivent être traités de façon appropriée (par exemple immobilisation). Lescorticoïdes ne doivent pas être utilisés si des signes de tendinopathieapparaissent.
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
Les patients âgés présentant des troubles de la fonction rénale doiventutiliser la moxifloxacine avec précaution s'ils ne peuvent s'hydratercorrectement car la déshydratation peut augmenter le risque d'insuffisancerénale.
Anévrisme aortique et dissection, et régurgitation/incompétence desvalves cardiaques
Les études épidémiologiques font état d'une augmentation du risqued'anévrisme aortique et de dissection aortique, en particulier chez lespersonnes âgées, ainsi que de régurgitation de la valve aortique et la valvemitrale après la prise de fluoroquinolones. Des cas d'anévrisme et dedissection aortiques, parfois compliqués par une rupture (y compris fatale), etde régurgitation/incompétence de l'une des valves cardiaques ont étésignalés chez des patients recevant des fluoroquinolones (voirrubrique 4.8).
Par conséquent, les fluoroquinolones ne doivent être utilisées qu'aprèsune évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque et après avoir envisagéd'autres options thérapeutiques chez les patients ayant des antécédentsfamiliaux de maladie anévrismale ou de valvulopathie cardiaque congénitale, ouchez les patients ayant reçu un diagnostic d'anévrisme aortique et/ou dedissection aortique ou encore de valvulopathie cardiaque préexistant(e), ouprésentant d'autres facteurs de risque ou affections prédisposant :
· à la fois à l'anévrisme aortique et à la dissection aortique et à larégurgitation/l’incompétence des valves cardiaques (par exemple, troublesdu tissu conjonctif tels que le syndrome de Marfan ou le syndromed'Ehlers-Danlos, le syndrome de Turner, la maladie de Behçet, l’hypertension,la polyarthrite rhumatoïde), ou encore
· à l'anévrisme et la dissection aortiques (par ex. les troublesvasculaires tels que l'artérite de Takayasu ou l'artérite à cellules géantes[maladie de Horton], l'athérosclérose connue, ou le syndrome de Sjögren),ou encore
· à la régurgitation/l’incompétence des valves cardiaques (par ex.endocardite infectieuse).
Le risque d'anévrisme et de dissection aortiques, ainsi que de rupture desvalves aortiques peut également être augmenté chez les patients traitéssimultanément par des corticostéroïdes systémiques.
En cas de douleurs abdominales, thoraciques ou dorsales soudaines, il doitêtre recommandé aux patients de contacter immédiatement un service d'urgencesmédicales.
Il convient de conseiller aux patients de consulter immédiatement unmédecin en cas de dyspnée aiguë, d'apparition de nouvelles palpitationscardiaques ou du développement d'un œdème de l'abdomen ou des membresinférieurs.
Troubles de la vision
En cas de survenue de troubles de la vision ou de toute autre manifestationoculaire, un ophtalmologiste doit être consulté immédiatement (voir rubriques4.7 et 4.8).
Troubles de la glycémie
Comme avec toutes les quinolones, des troubles de la glycémie, incluantl’hypoglycémie et l’hyperglycémie, ont été rapportés (voir rubrique4.8), généralement chez les patients diabétiques recevant un traitementconcomitant par un agent hypoglycémiant oral (par exemple le glibenclamide) oupar l’insuline. Des cas de coma hypoglycémique ont étés rapportés. Chezles patients diabétiques, une surveillance étroite de la glycémie estrecommandée.
Prévention des réactions de photosensibilité
Des réactions de photosensibilité ont été observées chez des patientstraités par quinolones. Cependant, les études ont montré que le risqued'induire une photosensibilité serait plus faible avec la moxifloxacine.Toutefois, les patients doivent être informés d'éviter l'exposition auxrayons UV ou une exposition solaire forte et/ou prolongée pendant leurtraitement par moxifloxacine.
Patients présentant un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase
Les patients ayant des antécédents familiaux ou un déficit acquis englucose-6-phosphate déshydrogénase sont prédisposés à la survenue deréaction hémolytique lors d'un traitement par quinolones. Ainsi, lamoxifloxacine doit donc être administrée avec prudence chez ce type depatients.
Patientes présentant une infection gynécologique haute
Un traitement par moxifloxacine comprimé pelliculé est déconseillé chezles patientes ayant une infection gynécologique haute compliquée (par exemple,associée à un abcès tubo-ovarien ou pelvien) pour laquelle un traitement parvoie intraveineuse est indiqué.
Les infections gynécologiques hautes peuvent être dues à des souches deNeisseria gonorrhoeae résistantes aux fluoroquinolones. Aussi, la moxifloxacineen traitement empirique doit être administrée en association avec un autreantibiotique approprié (par exemple une céphalosporine), sauf si unerésistance à la moxifloxacine peut être exclue. Si aucune améliorationclinique n'est observée après 3 jours de traitement, le traitement devraêtre réévalué.
Patients avec des infections compliquées de la peau et des tissus mousparticulières
L’efficacité clinique de la moxifloxacine par voie intraveineuse dans letraitement des infections sur brûlures sévères, des fasciites et desinfections du pied diabétique avec ostéomyélite n’a pas été établie.
Interférence avec les tests biologiques
Le traitement par moxifloxacine peut interférer avec la recherche deMycobacterium spp. en inhibant la croissance bactérienne, donnant desrésultats faussement négatifs dans les prélèvements de patients en cours detraitement par la moxifloxacine.
Patients avec infections à SARM
La moxifloxacine n’est pas recommandée dans le traitement des infectionsà Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM). En casd’infection suspectée ou confirmée à SARM, Un traitement avec unantibiotique approprié doit être débuté (voir rubrique 5.1).
Population pédiatrique
L'utilisation de la moxifloxacine est contre-indiquée chez les enfants etadolescents âgés de moins de 18 ans (voir rubrique 4.3) en raison d'effetsindésirables observés sur le cartilage de jeunes animaux (voirrubrique 5.3).
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimépelliculé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Interactions avec des médicaments
Un effet additif sur l’allongement de l’intervalle QT ne peut être exclulors de l’administration conjointe de moxifloxacine et d’autres médicamentspouvant allonger l’intervalle QTc. Cet effet peut entrainer une augmentationdu risque d’arythmie ventriculaire, notamment des torsades de pointes. Aussil’administration simultanée de moxifloxacine et de l’un des médicamentssuivants est contre-indiquée (voir aussi rubrique 4.3) :
· antiarythmiques de classe IA (exemple : quinidine, hydroquinidine,disopyramide),
· antiarythmiques de classe III (exemple : amiodarone, sotalol, dofétilide,ibutilide),
· antipsychotiques (exemple : phénothiazines, pimozide, sertindole,halopéridol, sultopride),
· antidépresseurs tricycliques,
· certains antimicrobiens (saquinavir, sparfloxacine, érythromycine IV,pentamidine, antipaludiques particulièrement halofantrine),
· certains antihistaminiques (terfénadine, astémizole, mizolastine),
· autres (cisapride, vincamine IV, bépridil, diphémanil).
La moxifloxacine doit être utilisée avec prudence chez les patientstraités par des médicaments pouvant provoquer une hypokaliémie (par exemplediurétiques de l’anse et diurétiques thiazidiques, laxatifs et lavements àfortes doses, corticoïdes, amphotéricine B) ou induire une bradycardiecliniquement significative.
Un intervalle d'environ six heures doit être respecté entrel'administration de moxifloxacine et la prise de spécialités contenant descations bivalents ou trivalents (exemple : antiacides à base de magnésium oud'aluminium, comprimés de didanosine, sucralfate et spécialités contenant dufer ou du zinc).
L'administration concomitante de charbon avec un comprimé de moxifloxacinedosé à 400 mg conduit à une réduction marquée de l'absorption et unebiodisponibilité systémique réduite de plus de 80 % de la moxifloxacine.L'utilisation concomitante de ces deux médicaments est à éviter (sauf dans lecas d'un surdosage, voir rubrique 4.9).
Après administration répétée chez le volontaire sain, la moxifloxacineaugmente la Cmax de la digoxine d'environ 30 % sans conséquence sur l'AUC nisur la concentration résiduelle. Aussi, aucune précaution d'emploi n'estnécessaire lors d'une administration conjointe de moxifloxacine et dedigoxine.
Lors d'études menées chez les patients diabétiques, l'administrationconcomitante de moxifloxacine orale et de glibenclamide a conduit à unediminution d'environ 21 % des Cmax de glibenclamide.
L'association de glibenclamide et de moxifloxacine peut théoriquementprovoquer une hyperglycémie légère et transitoire. Cependant, lesmodifications pharmacocinétiques du glibenclamide observées n'ont pas eu detraduction pharmacodynamique (glycémie, insulinémie). Aucune interactioncliniquement significative n'a donc été constatée entre la moxifloxacine etle glibenclamide.
Modifications de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ontété rapportés chez des patients recevant des antibiotiques, notamment desfluoroquinolones, des macrolides, des tétracyclines, du cotrimoxazole etcertaines céphalosporines. Le contexte infectieux et inflammatoire, l'âge etl'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans cescirconstances, il apparaît difficile de faire la part de la maladie infectieuseet du traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR (internationalnormalised ratio). Aussi, il sera prudent d'effectuer un contrôle plusfréquent de l'INR et si nécessaire, d'adapter la posologie de l'anticoagulantoral. Les études cliniques n'ont montré aucune interaction avec lesmédicaments suivants : ranitidine, probénécide, contraceptifs oraux,suppléments calciques, morphine administrée par voie parentérale,théophylline, ciclosporine ou itraconazole.
Des études d'interaction in vitro avec le cytochrome P-450 ont confirméces données. Au vu des résultats, une interaction métabolique via lecytochrome P-450 est improbable.
Interaction avec l'alimentation
Il n'existe pas d'interaction cliniquement pertinente entre la moxifloxacineet l'alimentation, produits laitiers inclus.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseLa sécurité d'emploi de la moxifloxacine chez la femme enceinte n'a pasété évaluée. Des études réalisées chez l'animal ont montré une toxicitésur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l'homme n'estpas connu.
En raison du risque de lésions du cartilage des articulations de soutien desanimaux immatures par les fluoroquinolones et des lésions articulairesréversibles décrites chez les enfants recevant des fluoroquinolones, lamoxifloxacine ne doit pas être utilisée chez la femme enceinte (voirrubrique 4.3).
AllaitementIl n’y a pas de donnée disponible chez la femme qui allaite. D’aprèsles données précliniques, de faibles quantités de moxifloxacine sontexcrétées dans le lait maternel. En l’absence de donnée clinique et enraison du risque de lésions du cartilage des articulations de soutien par lesfluoroquinolones observé chez des animaux immatures, l’allaitement estcontre-indiqué pendant un traitement par moxifloxacine (voirrubrique 4.3).
FertilitéLes études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d'effetsdélétères sur la fertilité (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser desmachines n'ont pas été étudiés. Cependant, les fluoroquinolones dont lamoxifloxacine, peuvent avoir une incidence sur l'aptitude à conduire desvéhicules ou à utiliser des machines en raison de manifestations neurologiques(exemple : sensations vertigineuses, perte de vision soudaine et transitoire,voir rubrique 4.8) ou de brèves pertes de connaissance (syncope, voir rubrique4.8). Les patients doivent être informés de ces risques potentiels et doiventconnaître leurs réactions à ce médicament avant de conduire un véhicule oud'utiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Les évènements indésirables observés dans les essais cliniques et issusde rapports post-commercialisation avec la moxifloxacine administrée à raisonde 400 mg (administration par voie orale, traitement séquentiel), sonténumérés ci-dessous classés selon les catégories de fréquence :
Hormis les nausées et les diarrhées, tous les événements indésirablesont été observés à une fréquence inférieure à 3 %.
Dans chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sontprésentés par ordre décroissant de gravité. Les fréquences sont définiesainsi :
· fréquent (≥ 1/100 à < 1/10),
· peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100),
· rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000),
· très rare (< 1/10 000),
· indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles).
Classe de systèmes organes (MedDRA) | Fréquent | Peu fréquent | Rare | Très rare | Indéterminée |
Infections et infestations | Surinfections bactériennes ou fongiques dues à un micro-organismerésistant telles que candidoses orales ou vaginales | ||||
Affections hématologiques et du système lymphatique | Anémie Leucopénie Neutropénie Thrombopénie Thrombocytémie Eosinophilie sanguine Diminution du taux de prothrombine /augmentation de l’INR | Augmentation du taux de prothrombine / diminution de l’INR Agranulocytose Pancytopénie | |||
Affections du système immunitaire | Réactions allergiques (voir rubrique 4.4) | Réactions anaphylactiques dont très rare choc pouvant mettre en jeu lepronostic vital (voir rubrique 4.4) Œdème allergique / angioedème (y compris œdème laryngé pouvant mettreen jeu le pronostic vital) (voir rubrique 4.4) | |||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Hyperlipidémie | Hyperglycémie Hyperuricémie | Hypoglycémie Coma hypoglycémique (voir rubrique 4.4) | ||
Affections psychiatriques* | Réactions d’anxiété Hyperactivité psychomotrice/agitation | Instabilité émotionnelle Dépression (dans de très rares cas pouvant aboutir à des actesd’auto-agressivité, tels que idées/pensées suicidaires ou tentatives desuicide, voir rubrique 4.4) Hallucinations Délire | Dépersonnalisation Réactions psychotiques (pouvant aboutir à des actes d’auto-agressivitétels que idées/pensées suicidaires ou tentatives de suicide, voirrubrique 4.4) | ||
Troubles endocriniens | Syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique (SIADH) | ||||
Affections du système nerveux* | Céphalées Sensations vertigineuses | Par- et Dysesthésies Troubles du goût (y compris perte du goût dans de très rares cas) Confusion et désorientation Troubles du sommeil (particulièrement insomnie) Tremblements Vertiges Somnolence | Hypoesthésies Troubles de l’odorat (y compris perte de l’odorat) Rêves anormaux Troubles de la coordination (y compris troubles de la marche en particulierdus aux étourdissements ou aux vertiges) Convulsions (y compris grand mal) (voir rubrique 4.4) Troubles de l’attention Troubles de la parole Amnésie Neuropathie périphérique et polyneuropathie | Hyperesthésies | |
Affections oculaires* | Troubles visuels y compris diplopie et vision floue (en particulier au coursde réactions du SNC (voir rubrique 4.4) | Perte de vision transitoire (en particulier au cours de réactionsneurologiques (voir rubriques 4.4 et 4.7). | |||
Affections de l’oreille et du labyrinthe* | Acouphènes Troubles de l’audition y compris surdité (généralement réversible) | ||||
Affections cardiaques | Allongement de l’intervalle QT chez des patients hypokaliémiques (voirrubriques 4.3 et 4.4) | Allongement de l’intervalle QT (voir rubrique 4.4) Palpitations Tachycardie Fibrillation auriculaire Angor | Tachyarythmies ventriculaires Syncope (ex : brèves pertes de connaissance) | Arythmies cardiaques (non spécifiées) Torsade de Pointes (voir rubrique 4.4) Arrêt cardiaque (voir rubrique 4.4) | |
Affections vasculaires | Vasodilatation | Hypertension Hypotension | Vascularite | ||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Dyspnée (y compris asthme) | ||||
Affections gastro-intestinales | Nausées Vomissements Douleurs gastro-intestinales et abdominales Diarrhée | Diminution de l’appétit et de la prise alimentaire Constipation Dyspepsie Flatulence Gastrite Augmentation de l’amylasémie | Dysphagie Stomatites Colites associées aux antibiotiques (y compris colite pseudomembraneuseassociée dans de très rares cas à des complications mettant en jeu lepronostic vital) (voir rubrique 4.4) | ||
Affections hépatobiliaires | Augmentation des transaminases | Altération de la fonction hépatique (dont augmentation des LDH) Augmentation de la bilirubine Augmentation de la gamma-glutamyl-transférase Augmentation des phosphatases alcalines | Ictère Hépatite (essentiellement cholestatique) | Hépatite fulminante pouvant aboutir à une insuffisance hépatique menaçantle pronostic vital (parfois fatale) (voir rubrique 4.4) | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Prurit Rash Urticaire Sècheresse cutanée | Réactions cutanées bulleuses de type Syndrome de Stevens-Johnson ouSyndrome de Lyell (pouvant menacer le pronostic vital, voir rubrique 4.4) | Pustulose Exanthématique Aiguë Généralisée (PEAG) | ||
Affections musculo-squelettiques et systémiques* | Arthralgies Myalgies | Tendinites (voir rubrique 4.4) Crampes musculaires Fasciculations Faiblesse musculaire | Rupture des tendons (voir rubrique 4.4) Arthrite Rigidité musculaire Exacerbation des symptômes de myasthénie grave (voir rubrique 4.4) | Rhabdomyolyse | |
Affections du rein et des voies urinaires | Déshydratation | Altération de la fonction rénale (dont augmentation de la créatinine et del’urée) Insuffisance rénale (voir rubrique 4.4.) | |||
Troubles généraux et anomalies au site d’administration* | Sensation de mal-être (essentiellement asthénie ou fatigue) Douleurs (incluant douleurs dorsales, thoraciques, pelviennes et desextrémités) Sudation | Œdème |
* De très rares cas d’effets indésirables graves, persistants (durantplusieurs mois ou années), invalidants et potentiellement irréversibles,affectant des systèmes d’organes sensoriels divers, parfois multiples(notamment des effets de type tendinite, rupture de tendon, arthralgie, douleurdes extrémités, troubles de la marche, neuropathies associées à desparesthésies, dépression, fatigue, troubles de la mémoire, troubles dusommeil et troubles de l’audition, de la vue, du goût et de l’odorat), ontété rapportés en association avec l’utilisation de quinolones et defluoroquinolones, parfois indépendamment des facteurs de risque préexistants(voir rubrique 4.4).
** Des cas d'anévrisme et de dissection aortiques, parfois compliqués parune rupture (y compris fatale), et de régurgitation/incompétence de l'unedes valves cardiaques ont été signalés chez des patients recevant desfluoroquinolones (voir rubrique 4.4).
Les effets secondaires suivants ont été rapportés dans de très rares casau cours d’un traitement avec d’autres fluoroquinolones. Ils sont doncsusceptibles de survenir également au cours d’un traitement avec lamoxifloxacine : hypernatrémie, hypercalcémie, anémie hémolytique, réactionsde photosensibilité (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Aucune mesure spécifique n'est recommandée lors d'un surdosage accidentel.En cas de surdosage, un traitement symptomatique doit être mis en place. Lasurveillance de l’ECG doit être effectuée, en raison de la possibilité del’allongement de l’intervalle QT. L'administration simultanée de charbon etd'une dose orale de 400 mg de moxifloxacine réduira la biodisponibilitéplasmatique de celle-ci de plus de 80 %. L'utilisation précoce de charbon peuts'avérer utile pour prévenir l'augmentation excessive des taux plasmatiques demoxifloxacine en cas de surdosage par voie orale.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antibiotiques de la famille desfluoroquinolones, code ATC : J01MA14.
Mécanisme d’actionLa moxifloxacine est active in vitro sur un grand nombre de bactéries àGram négatif et à Gram positif.
L’activité bactéricide de la moxifloxacine résulte de l’inhibition destopoisomérases II (ADN gyrase) et topoisomérase IV nécessaires à laréplication, à la transcription et à la réparation de l’ADNbactérien.
Il semble que le groupement C8-méthoxy contribue à renforcer l’activitéet à exercer une moindre sélection de mutants résistants chez les bactériesà Gram positif comparativement à ce qui est observé sur le groupement C8-H.La présence du volumineux substituant bicyclo-amine en position C-7 empêcheun efflux actif associé aux gènes norA ou pmrA observés chez certainesbactéries à Gram positif.
Les études pharmacodynamiques montrent que l'activité bactéricide de lamoxifloxacine est concentration-dépendante. Les concentrations minimalesbactéricides (CMB) sont voisines des concentrations minimalesinhibitrices (CMI).
Effet sur la flore intestinale humaine
Après administration orale de moxifloxacine chez des volontaires, lesmodifications suivantes de la flore intestinale ont été observées :diminution d'Escherichia coli, Bacillus sp., Enterococcus sp. et Klebsiella sp.,ainsi que des anaérobies Bacteroides vulgatus, Bifidobacterium sp., Eubacteriumsp. et Peptostreptococcus sp. ; augmentation de Bacteroides fragilis. Le retourà la normale se fait en deux semaines.
Mécanisme de résistance
Les mécanismes de résistance inactivant les pénicillines, lescéphalosporines, les aminosides, les macrolides, et les tétracyclinesn’interfèrent pas avec l’activité antibactérienne de la moxifloxacine.Les autres mécanismes de résistance comme ceux affectant la perméabilitémembranaire (fréquents, par exemple, pour Pseudomonas aeruginosa) et lesmécanismes d'efflux, peuvent également altérer la sensibilité de cesbactéries à la moxifloxacine.
La résistance in vitro à la moxifloxacine se développe lentement, parmutations successives entraînant des modifications des sites cibles destopoisomérase II, ADN gyrase et topoisomérase IV. La moxifloxacine est peuaffectée par les mécanismes d’efflux actifs des microorganismes à Grampositif.
Une résistance croisée est observée avec d'autres fluoroquinolones.Toutefois, comme chez certaines espèces bactériennes à Gram positif, lamoxifloxacine inhibe avec la même activité les topoisomérases II et IV ; cesespèces peuvent être résistantes à d’autres quinolones mais restersensibles à la moxifloxacine.
Sensibilité in vitro
Concentrations critiques de l’EUCAST et méthode de diffusion des disquespour la moxifloxacine (table v.8.0 en vigueur depuis le 01 janvier2018) :
Microorganismes | Sensible | Résistant |
S. aureus | £ 0.25 mg/L ≥ 25 mm | > 0,25 mg/L < 25 mm |
Staphylocoques à coagulase négative | ≤ 0.25 mg/L ≥ 28 mm | > 0.25 mg/L < 28 mm |
S. pneumoniae | £ 0.5 mg/L ≥ 22 mm | > 0.5 mg/L < 22 mm |
Groupes de Streptocoques A, B, C, G | £ 0.5 mg/L ≥ 19 mm | > 0,5 mg/L < 19 mm |
H. influenzae | £ 0.125 mg/L ≥ 28 mm | > 0.125 mg/L < 28 mm |
M. catarrhalis | £ 0.25 mg/L ≥ 26 mm | > 0.25 mg/L < 26 mm |
Entérobactéries | ≤ 0.25 mg/L ≥ 22 mm | > 0.25 mg/L < 22 mm |
Concentrations critiques non liées à l’espèce <em></em> | ≤ 0.25 mg/L | > 0.25 mg/L |
Les concentrations critiques sont utilisées uniquement lorsqu’il n’y apas de concentrations critiques liées à l’espèce ou autre recommandations(un tiret ou une note) dans le tableau des espèces spécifiques. |
Sensibilité microbiologique
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces et il est donc utile de disposerd'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d'infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitabled’obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l’intérêt dumédicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveaude prévalence de la résistance locale.
Classes |
Espèces habituellement sensibles |
Aérobies à Gram positif |
Gardnerella vaginalis Staphylococcus aureus* (méticilline-sensible) Streptococcus agalactiae (Groupe B) Groupe de Streptococcus milleri* (S. anginosus, S. constellatus et S.intermedius) Streptococcus pneumoniae* Streptococcus pyogenes* (Groupe A) Groupe de Streptococcus viridans (S. viridans, S. mutans, S. mitis, S.sanguinis, S. salivarius, S. thermophilus) |
Aérobies à Gram négatif |
Acinetobacter baumanii Haemophilus influenzae* Haemophilus parainfluenzae* Legionella pneumophila Moraxella (Branhamella) catarrhalis* |
Anaérobies |
Fusobacterium spp. Prevotella spp. |
Autres Chlamydophila (Chlamydia) pneumoniae* Chlamydia trachomatis* Coxiella burnetii Mycoplasma genitalium Mycoplasma hominis Mycoplasma pneumoniae* |
Espèces inconstamment sensibles |
(Résistance acquise >10 %) |
Aérobies à Gram positif |
Enterococcus faecalis* Enterococcus faecium* Staphylococcus aureus (méticilline-résistant)+ |
Aérobies à Gram négatif |
Enterobacter cloacae* Klebsiella pneumonia*# Escherichia coli<em>#</em> Klebsiella oxytoca Neisseria gonorrhoeae*+ Proteus mirabilis* Anaérobies Bacteroides fragilis* |
Peptostreptococcus spp.<em></em> |
Espèces naturellement résistantes |
Aérobies à Gram négatif |
Pseudomonas aeruginosa |
Activité démontrée de façon satisfaisante sur les souches sensibles dansles indications cliniques approuvées au cours des études cliniques. # Souches productrices de BLSE (Bêta-lactamases à spectre étendu)habituellement résistantes aux fluoroquinolones. + Prévalence de la résistance bactérienne > 50 % dans un ouplusieurs pays. |
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et biodisponibilitéAprès administration orale, l'absorption de la moxifloxacine est rapide etpratiquement totale. La biodisponibilité absolue est de l'ordre de 91 %.
La pharmacocinétique est linéaire pour des doses uniques allant de 50 à800 mg, et jusqu'à 600 mg, une fois par jour pendant 10 jours. Aprèsadministration d'une dose orale de 400 mg, le pic de concentration de 3,1 mg/Lest atteint dans les 0,5 à 4 heures suivant l'administration. Lesconcentrations plasmatiques maximales et minimales à l'état d'équilibre(400 mg une fois par jour) sont respectivement de 3,2 et 0,6 mg/L. A l'étatd'équilibre, l'exposition entre deux administrations est approximativement30 % plus élevée qu'après la 1ère dose.
DistributionLa moxifloxacine est distribuée rapidement dans les compartimentsextravasculaires ; après une dose de 400 mg, l'AUC est de 35 mg.h/L. Levolume de distribution à l'état d'équilibre (Vss) est approximativement de2 L/kg. Les expérimentations in vitro et ex vivo ont montré une liaison auxprotéines plasmatiques de l'ordre de 40 à 42 %, indépendante de laconcentration. La moxifloxacine est essentiellement liée à l'albuminesérique.
Au pic, les concentrations suivantes (moyenne géométrique) ont étéobservées après administration orale d'une dose unique de 400 mg :
Tissu | Concentration | Rapport site/plasma |
Plasma | 3,1 mg/L | – |
Salive | 3,6 mg/L | 0,75–1,3 |
Liquide de bulle | 1,6 1 mg/L | 1,7 1 |
Muqueuse bronchique | 5,4 mg/kg | 1,7–2,1 |
Macrophages alvéolaires | 56,7 mg/kg | 18,6–70,0 |
Liquide alvéolaire | 20,7 mg/L | 5–7 |
Sinus maxillaire | 7,5 mg/kg | 2,0 |
Sinus ethmoïdal | 8,2 mg/kg | 2,1 |
Polypes nasaux | 9,1 mg/kg | 2,6 |
Liquide interstitiel | 1,0 2 mg/L | 0,8–1,4 2,3 |
Appareil génital féminin* | 10,2 4 mg/kg | 1,72 4 |
* Administration intraveineuse d’une dose unique de 400 mg
1 10 h après administration
2 concentration de la fraction non liée
3 de 3 à 36 heures après administration
4 à la fin de la perfusion
BiotransformationLa moxifloxacine subit une biotransformation de Phase II et est excrétéepar les voies rénale et biliaire/fécale à l'état inchangé mais égalementsous la forme de deux métabolites, l'un sulfoconjugué (M1) et l'autreglucuroconjugué (M2). M1 et M2 sont les seuls métabolites significatifs pourl'homme et tous deux sont microbiologiquement inactifs.
Dans le cadre d'études in vitro et d'études cliniques de Phase I, il n'apas été constaté d'interaction pharmacocinétique d'ordre métabolique avecd'autres médicaments subissant une biotransformation de Phase I impliquant lesenzymes du cytochrome P450. Il n'y a pas d'élément en faveur d'un métabolismeoxydatif.
ÉliminationLa moxifloxacine est éliminée du plasma avec une demi-vie terminale moyennede l'ordre de 12 heures. La clairance corporelle totale apparente moyenneaprès administration d'une dose de 400 mg est comprise entre 179 et246 ml/min. La clairance rénale se situe entre 24 et 53 ml/min, suggérantune réabsorption tubulaire rénale partielle du produit.
Après administration d'une dose de 400 mg, la fraction de la doseadministrée retrouvée sous forme de métabolites excrétés dans l'urine(environ 19 % sous forme inchangée, environ 2,5 % pour M1 et environ 14 %pour M2) et dans les fèces (environ 25 % sous forme inchangée, environ 36 %pour M1 et aucune trace pour M2) est approximativement de 96 %.
L'administration concomitante de ranitidine et de probénécide n'a pasmodifié la clairance rénale de la moxifloxacine.
Personnes âgées et patients de faible poids corporel
Chez les personnes ayant un faible poids corporel (telles que les femmes)ainsi que chez les personnes âgées, des concentrations plasmatiques plusélevées ont été observées.
Patients insuffisants rénaux
Les propriétés pharmacocinétiques de la moxifloxacine ne sont passignificativement différentes chez les patients insuffisants rénaux (clairancede la créatinine > 20 ml/min/1,73 m²). Lorsque la fonction rénalediminue, les concentrations du métabolite M2 (glucuroconjugué) augmentent d'unfacteur 2.5 (clairance de la créatinine < 30 ml/min/1,73 m²).
Patients insuffisants hépatiques
Sur la base d'études pharmacocinétiques menées chez les patientsinsuffisants hépatiques (stades A et B de Child-Pugh), il est impossible dedéterminer s'il y a ou non une différence entre ces patients et lesvolontaires sains. L'insuffisance hépatique s'accompagne d'une expositionplasmatique de M1 supérieure alors que l'exposition de la molécule mère estcomparable à celle observée chez les volontaires sains. L'expérience cliniqueest limitée chez les patients insuffisants hépatiques.
5.3. Données de sécurité préclinique
Des effets sur le système hématopoïétique (légère diminution du nombred'érythrocytes et de plaquettes) ont été observés chez le rat et le singe.Comme avec les autres quinolones, une hépatotoxicité (augmentation des enzymeshépatiques et dégénérescence vacuolaire) a été constatée chez le rat, lesinge et le chien. Chez le singe, une toxicité du système nerveux central(convulsions) a été observée. Ces effets n'ont été mis en évidencequ'après administration de doses élevées de moxifloxacine ou à la suite d'untraitement prolongé.
La moxifloxacine est génotoxique comme d'autres quinolones sur des tests invitro utilisant bactéries ou cellules de mammifères. Puisque ces effetspeuvent être expliqués par une interaction avec la gyrase dans la bactérie et-à forte concentration- par une interaction avec la topoisomérase II dans lacellule de mammifère, une génotoxicité peut être attendue à uneconcentration-seuil. Les tests in vivo n'ont pas mis en évidence degénotoxicité en dépit de l'utilisation de très fortes doses demoxifloxacine. Par conséquent, il semble exister une marge de sécuritésuffisante en thérapeutique humaine. La moxifloxacine n'a pas montré depotentiel carcinogène sur un essai d'initiation/promotion effectué chezle rat.
De nombreuses quinolones sont photoréactives et peuvent induire des effetsphototoxiques, photomutagènes et photocarcinogènes. En revanche, lamoxifloxacine est dénuée de propriétés phototoxiques et photogénotoxiquessur des études in vitro et in vivo alors que dans ces mêmes conditionsd'autres quinolones ont induit des effets. Sous les mêmes conditions d’autresquinolones induisent des effets.
A de fortes concentrations, la moxifloxacine inhibe le courant potassique «IKr » intervenant dans la repolarisation de la cellule myocardique et peut, parconséquent, entraîner un allongement de l'intervalle QT. Chez le chien, lesétudes toxicologiques réalisées avec une dose ≥ 90 mg/kg administrée parvoie orale donnant des concentrations plasmatiques ≥ à 16 mg/L, ont montréun allongement de l'intervalle QT, mais pas d'arythmie. Ce n'est qu'à des dosescumulées administrées par voie intraveineuse supérieures à 50 fois la doseadministrée chez l'homme (> 300 mg/kg) et conduisant à des concentrationsplasmatiques ≥ 200 mg/L (plus de 40 fois le niveau thérapeutique) que lamoxifloxacine a entraîné des arythmies ventriculaires réversibles chezle chien.
Les quinolones sont connues pour provoquer des lésions du cartilage desprincipales articulations diarthrodiales chez l'animal immature. La plus faibledose orale de moxifloxacine entraînant une arthrotoxicité chez le jeune chienreprésente quatre fois la dose thérapeutique maximale recommandée de 400 mg(pour un poids corporel de 50 kg) exprimée en mg/kg, avec des concentrationsplasmatiques deux à trois fois supérieures à celles obtenues à la dosethérapeutique maximale.
Les tests de toxicité chez le rat et le singe (administrations répétéesjusqu'à 6 mois) n'ont pas mis en évidence de risque de toxicité oculaire.Chez le chien, des doses élevées administrées par voie orale (≥ 60 mg/kg)donnant des concentrations plasmatiques à ≥ 20 mg/L ont provoqué desmodifications de l'électrorétinogramme et, dans quelques cas isolés, uneatrophie rétinienne.
D'après les études de reproduction menées chez le rat, le lapin et lesinge, la moxifloxacine franchit la barrière placentaire. Les étudesréalisées chez le rat (p.o. et IV) et le singe (p.o.) n'ont pas mis enévidence de tératogénicité ni de troubles de la fertilité.
Une incidence légèrement augmentée des malformations vertébrales etcostales a été observée chez les fœtus de lapins mais uniquement à une dose(20 mg/kg en IV) qui était associée à une toxicité maternelle sévère.Chez le singe et le lapin, il a été observé à des concentrationsplasmatiques thérapeutiques humaines, une augmentation de l'incidence desavortements.
Chez le rat, on a constaté une diminution du poids fœtal, unefoetolétalité, un léger allongement de la durée de la gestation et uneactivité spontanée accrue chez quelques nouveau-nés des deux sexes, à desdoses de l'ordre de 63 fois la dose maximale recommandée exprimée en mg/kg,équivalentes aux concentrations plasmatiques thérapeutiques.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Noyau : cellulose microcristalline, amidon de maïs, carboxyméthylamidonsodique (type A), silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.
Pelliculage : hypromellose, cellulose microcristalline, stéarate de macrogolType I, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge (E172), acide carminique(E120).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
Flacon : après 1ère ouverture : 1 an.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
4, 5, 7, 10, 14, 20, 25, 50, 70, 80 ou 100 comprimés pelliculés sousplaquette (PP/Aluminium).
4, 5, 7, 10, 14, 20, 25, 50, 70, 80 ou 100 comprimés pelliculés sousplaquette (PVC/PVDC-Aluminium).
Flacon PEHD avec bouchon à vis PEHD de 4, 5, 7, 10, 14, 25, 50, 70, 80 ou100 comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
SANDOZ
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92300 LEVALLOIS-PERRET
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 220 829 4 3 : 4 comprimés pelliculés sous plaquette(PP/Aluminium)
· 34009 220 830 2 5 : 5 comprimés pelliculés sous plaquette(PP/Aluminium)
· 34009 220 831 9 3 : 7 comprimés pelliculés sous plaquette(PP/Aluminium)
· 34009 220 832 5 4 : 10 comprimés pelliculés sous plaquette(PP/Aluminium)
· 34009 220 833 1 5 : 14 comprimés pelliculés sous plaquette(PP/Aluminium)
· 34009 586 842 4 1 : 20 comprimés pelliculés sous plaquette(PP/Aluminium)
· 34009 581 946 6 5 : 25 comprimés pelliculés sous plaquette(PP/Aluminium)
· 34009 581 947 2 6 : 50 comprimés pelliculés sous plaquette(PP/Aluminium)
· 34009 581 948 9 4 : 70 comprimés pelliculés sous plaquette(PP/Aluminium)
· 34009 581 949 5 5 : 80 comprimés pelliculés sous plaquette(PP/Aluminium)
· 34009 581 950 3 7 : 100 comprimés pelliculés sous plaquette(PP/Aluminium)
· 34009 220 834 8 3 : 4 comprimés pelliculés sous plaquette(PVC/PVDC-Aluminium)
· 34009 220 835 4 4 : 5 comprimés pelliculés sous plaquette(PVC/PVDC-Aluminium)
· 34009 220 836 0 5 : 7 comprimés pelliculés sous plaquette(PVC/PVDC-Aluminium)
· 34009 220 837 7 3 : 10 comprimés pelliculés sous plaquette(PVC/PVDC-Aluminium)
· 34009 220 838 3 4 : 14 comprimés pelliculés sous plaquette(PVC/PVDC-Aluminium)
· 34009 586 841 8 0 : 20 comprimés pelliculés sous plaquette(PVC/PVDC-Aluminium)
· 34009 581 952 6 6 : 25 comprimés pelliculés sous plaquette(PVC/PVDC-Aluminium)
· 34009 581 953 2 7 : 50 comprimés pelliculés sous plaquette(PVC/PVDC-Aluminium)
· 34009 581 954 9 5 : 70 comprimés pelliculés sous plaquette(PVC/PVDC-Aluminium)
· 34009 581 955 5 6 : 80 comprimés pelliculés sous plaquette(PVC/PVDC-Aluminium)
· 34009 581 956 1 7 : 100 comprimés pelliculés sous plaquette(PVC/PVDC-Aluminium)
· 34009 220 840 8 4 : Flacon PEHD de 4 comprimés pelliculés
· 34009 220 841 4 5 : Flacon PEHD de 5 comprimés pelliculés
· 34009 220 842 0 6 : Flacon PEHD de 7 comprimés pelliculés
· 34009 220 843 7 4 : Flacon PEHD de 10 comprimés pelliculés
· 34009 220 844 3 5 : Flacon PEHD de 14 comprimés pelliculés
· 34009 581 957 8 5 : Flacon PEHD de 25 comprimés pelliculés
· 34009 581 958 4 6 : Flacon PEHD de 50 comprimés pelliculés
· 34009 581 959 0 7 : Flacon PEHD de 70 comprimés pelliculés
· 34009 581 960 9 6 : Flacon PEHD de 80 comprimés pelliculés
· 34009 581 961 5 7 : Flacon PEHD de 100 comprimés pelliculés
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
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