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NALOXONE MYLAN 0,4 mg/1 ml, solution injectable en ampoule - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - NALOXONE MYLAN 0,4 mg/1 ml, solution injectable en ampoule

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

NALOXONE MYLAN 0,4 mg/1 ml, solution injectable en ampoule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate de naloxone anhydre......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...0,4 mg

Pour une ampoule de 1 ml

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule,c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

1) Traitement des dépressions respiratoires secondaires auxmorphinomi­métiques en fin d'interventions chirurgicales à but thérapeutiqueou diagnostique.

2) Diagnostic différentiel des comas toxiques.

3) Traitement des intoxications secondaires à des morphinomimétiques.

4) Confirmation de la non dépendance aux opiacés chez le toxicomane sevrédepuis suffisamment longtemps (cf rubrique 4.4) comme préalable éventuel à lamise en route d'un traitement par un antagoniste morphinique de longue duréed'action (cf naltrexone).

4.2. Posologie et mode d'administration

Adultes et enfants de plus de 3 ans.

En anesthésie

NALOXONE MYLAN 0,4 mg/1 ml sera administrée en I.V. à raison de 1 à2 µg/kg. En pratique, ces doses peuvent être obtenues grâce à la méthodede dilution : 1 ml de naloxone (1 ampoule) additionné de 9 ml de solutéphysiologique donne une solution dosée à 0,04 mg/ml. Cette dose lève ladépression respiratoire tout en conservant un niveau d'analgésie correct ; desréinjections de doses identiques sont faites si nécessaire à quelques minutesd'intervalle jusqu'à l'obtention de l'effet recherché. Des réinjectionsul­térieures et l'usage de la perfusion peuvent prolonger encore l'action etéviter notamment les risques de dépression respiratoire et deremorphinisations secondaires.

En réanimation

· Dans le diagnostic différentiel des comas toxiques :

On injecte à trois reprises à cinq minutes d'intervalle, une ampoule deNALOXONE MYLAN 0,4 mg/1 ml par voie I.V. Des réinjections plus importantespeuvent être faites jusqu'à une dose totale de 10 mg de naloxone. Dans cecas, s'il n'y a pas de modification clinique, il ne s'agit pas d'uneintoxication morphinique.

· Dans le traitement des intoxications aux morphinomimétiques:

Les doses sont extrêmement variables d'une intoxication à l'autre. Lanaloxone est injectée par voie I.V. et des réinjections sont pratiquées sinécessaire jusqu'à normalisation des paramètres.

Une dose initiale de 0,4 à 2 mg de naloxone peut être administrée parvoie I.V. L'administration se fera par doses progressives de 0,1 mg jusqu'àl'obtention d'une ventilation respiratoire suffisante. Si l'amélioration­clinique est jugée insuffisante, on renouvellera la dose initiale à desintervalles de 2 à 3 minutes. Le produit peut être utilisé en perfusion :2 mg de NALOXONE MYLAN 0,4 mg/1 ml (5 ampoules) seront dilués dans 500 mlde soluté injectable (la stabilité de cette dilution est de 24 heures). Lanaloxone est compatible avec les solutés massifs habituellement utilisés :solutés de chlorure de sodium à 0,9 %, dextrose à 5 %.

Le débit de perfusion sera adapté à la réponse clinique souhaitée.

Si la voie I.V. n'est pas possible, la naloxone sera utilisée par voie I.M.ou S.C.

Confirmation de la non-dépendance aux opiacés chez le toxicomane sevré(cf.rubrique 4.4)

· Injection intraveineuse de 0,2 mg de naloxone,

· En l'absence de réaction après 2 à 3 minutes, une nouvelle injectionde 0,6 mg de naloxone peut être faite,

· Une surveillance médicale du sujet pendant la demi-heure qui suit estnécessaire pour détecter l'apparition d'un syndrome de sevrage (larmoiement,rhi­norrhée, bâillements, crampes abdominales, nausées ou vomissementspilo-érections, mydriase…)

· S’il persiste un doute quant à l'état d'intoxication, il est possiblede faire une nouvelle injection de 1,6 mg de naloxone.

En l'absence de signe de sevrage on peut débuter l'administration dutraitement par le chlorhydrate de naltrexone (NALOREX).

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Chez les sujets en état de dépendance aux opiacés, la levée brutale etcomplète des effets morphiniques peut provoquer un syndrome de sevrage. Lanaloxone sera donc administrée à des doses progressives, (voir rubrique 4.2).L'évaluation éventuelle de la non dépendance aux opiacés chez le toxicomanesevré pour lequel on envisage un traitement par un antagoniste morphinique delongue durée d'action (cf. naltrexone) ne doit être effectuée :

· qu'après une période d'arrêt suffisante du morphinique (de l'ordre de5 à 7 jours pour l'héroïne et d'au moins 10 jours pour la méthadone)

· qu'après que l'on ait vérifié l'absence d'élimination de substancesmor­phiniques dans les urines du malade.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule,c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

La prise de ce médicament est déconseillée avec des boissons alcooliséesou des médicaments contenant de l'alcool.

Précaution d'emploi

· La naloxone doit être administrée avec prudence chez les maladesatteints d'affections cardiovasculaires graves. La brutale réversion des effetshémodyna­miques des morphinomimétiques peut entraîner une hypertensionar­térielle et une tachycardie.

· La naloxone ayant une durée d'action assez courte, (30 minutes enmoyenne par voie I.V.), le malade doit faire l'objet d'une surveillancegé­nérale attentive jusqu'à ce que tout risque de remorphinisation ait étéécarté. Cette surveillance est également nécessaire en raison de la survenueéventuelle de dépression respiratoire secondaire dans le cas où lemorphinomimétique a une durée d'action supérieure à celle de la naloxone.Dans ce cas, l'utilisation de la perfusion permet de prolonger l'action duproduit.

· Les meilleurs critères de surveillance sont la fréquence respiratoire,la ventilation/minute appréciée par la spirométrie, la pCO2 et le diamètrepupillaire : ce dernier, en particulier, est un bon témoin clinique de l'actionde la naloxone.

· Lorsque la réponse clinique est en faveur d'une intoxication par lesmorphinomi­métiques, ne pas oublier la possibilité de prise conjointe d'autresmédicaments ou toxiques (alcool, benzodiazépines, barbituriques).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substancespeuvent additionner leurs effets dépresseurs du système central et contribuerà diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques,an­titussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, desbarbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que lesbenzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, desantidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine,tri­mipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertense­urscentraux, du baclofène et du thalidomide.

Associations déconseillées

(voir rubrique 4.4)

+ Consommation d'alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altérationde la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules etl'utilisation de machines. Eviter la prise de boissons alcoolisées et demédicaments contenant de l'alcool.

Associations à prendre en compte

+ Barbituriques

Risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas desurdosage.

+ Benzodiazépines et apparentés

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas desurdosage.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Chez l'animal, le résultat des études n'a pas mis en évidence d'effettératogène. Dans l'espèce humaine, le risque n'est pas connu. Parconséquent, par mesure de prudence, le produit ne sera administré aux femmesenceintes qu'en cas de nécessité absolue.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les patients qui reçoivent de la naloxone pour traiter les effets desopiacés doivent être avertis de ne pas conduire d'automobiles ou de machineset de ne pas entreprendre d'activités demandant une attention particulière ouune aptitude physique spécifique pendant au moins 24 heures, jusqu'à ce queles effets des opiacés aient été annulés.

4.8. Effets indésirables

Des frissons, une hyperventilation, des vomissements, une agitation, uneanxiété ont été quelquefois signalés : ils correspondent à l'utilisationde doses trop fortes de naloxone chez des sujets ayant reçu desmorphinomi­métiques.

A de très fortes doses, des cas d'hypertension artérielle et d'œdèmepulmonaire ont été rapportés lors de l'utilisation de naloxone en find'intervention chirurgicale, chez des patients présentant le plus souvent desantécédents cardio-vasculaires ou recevant des médicaments ayant des effetscardio-vasculaires indésirables.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

En cas de surdosage, en anesthésie, on observe une réapparition de ladouleur avec agitation et excitation du système neurovégétatif.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTAGONISTE DES MORPHINIQUES, code ATC :V03AB15.

Antagoniste pur et spécifique des morphinomimetiques sans effet agoniste ;lorsqu'il est injecté à des sujets ayant reçu des morphinomimétiques, lanaloxone antagonise leurs effets (dépression respiratoire, myosis, analgésie).Son action dépend de la dose, de la puissance du morphinomimétique àantagoniser et de l'intervalle séparant les injections des deux produits. Parcontre, quand il est administré seul, il est dépourvu de propriétésphar­macologiques propres.

La naloxone est sans effet sur la dépression respiratoire d'origine nonopiacée.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Après injection en I.V., la naloxone subit une dégradation rapide : on neretrouve dans le plasma que de faibles quantités de naloxone nonmétabolisée.

· La dégradation de la naloxone s'effectue selon un cycleentéro-hépatique : une désalkylation avec réduction du groupe 6 ceto et uneglycurocon­jugaison donnent naissance à différents métabolites dont, enparticulier, le 2-naloxone-glycuronide.

· L'élimination de la naloxone et de ses métabolites est urinaire (70 %en 72 heures).

· Le délai d'action varie d’une demi à deux minutes aprèsadministration I.V. à trois minutes après administration I.M. ou S.C.

· La demi-vie plasmatique est de 45 à 90 minutes.

· La durée d'action par voie I.V. est de 20 à 30 minutes environ.

· Par voie I.M. ou S.C., elle est de 2H30 à 3H

· La diffusion de la naloxone au niveau cérébral est bonne : auxconcentrations sériques maximales (soit quinze minutes après injection), lesconcentrations cérébrales sont une fois et demie plus élevées que lesconcentrations plasmatiques.

· La naloxone franchit la barrière placentaire.

5.3. Données de sécurité préclinique

Non renseignée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Chlorure de sodium, acide chlorhydrique concentré, eau pour préparationsin­jectables.

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments exceptés ceux précisés à larubrique 4.2.

6.3. Durée de conservation

36 mois.

Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Solution injectable ; ampoule (verre) de 1 ml. Boîtes de 1, 5 ou10 ampoules.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MYLAN S.A.S

117 ALLEE DES PARCS

69800 SAINT PRIEST

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· CIP 336 928–9 : 1 ml en ampoule (verre). Boîte de 1.

· CIP 336 929–5 : 1 ml en ampoule (verre). Boîte de 5.

· CIP 563 071–1 : 1 ml en ampoule (verre). Boîte de 10.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

A compléter ultérieurement par le titulaire.

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

A compléter ultérieurement par le titulaire.

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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