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NEISVAC, suspension injectable en seringue préremplie. Vaccin méningococcique polyosidique du groupe C (conjugué, adsorbé) - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - NEISVAC, suspension injectable en seringue préremplie. Vaccin méningococcique polyosidique du groupe C (conjugué, adsorbé)

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

NEISVAC, suspension injectable en seringue préremplie

Vaccin méningococcique polyosidique du groupe C (conjugué, adsorbé)

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Une dose (0,5 ml) contient :

Polyoside (de-O-acétylaté) à Neisseria meningitidis, groupe C (soucheC11)..­........... 10 microgrammes

conjugué à de l'anatoxineté­tanique......­.............­.............­.............­..........10–20 microgrammes

adsorbé sur de l'hydroxyde d'aluminiumhy­draté........­.............­.............­.............­..0,5 mg Al3+

Excipient(s) à effet notoire :

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Suspension injectable en seringue préremplie.

Suspension semi-opaque blanche à blanc cassé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

NEISVAC est indiqué pour l’immunisation active des enfants à partir del'âge de 2 mois, des adolescents et des adultes pour la prévention desmaladies invasives dues à Neisseria meningitidis du sérogroupe C.

L’utilisation de NEISVAC doit suivre les recommandations officielles.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Primovaccination

Nourrissons âgés de 2 mois jusqu'à 4 mois :

Deux doses de 0,5 ml chacune, doivent être administrées avec un intervalled'au moins deux mois.

Nourrissons âgés de plus de 4 mois, enfants plus âgés, adolescents etadultes :

Une dose unique de 0,5 ml.

Doses de rappel

Chez les nourrissons primovaccinés âgés de moins de 12 mois, une dose derappel doit être administrée vers l'âge de 12–13 mois, en respectant unintervalle d'au moins 6 mois après la dernière injection de NEISVAC.

La nécessité de doses de rappel chez les personnes de 12 mois ou plus lorsde la primovaccination n’a pas encore été établie (voir rubrique 5.1).

Enfants de moins de 2 mois

La sécurité et l’efficacité de NEISVAC chez les nourrissons de moins de2 mois n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.

Mode d’administration

NEISVAC s'administre par injection intramusculaire, de préférence dans laface antérolatérale de la cuisse chez les nourrissons et dans la régiondeltoïdienne chez les enfants plus âgés, les adolescents et les adultes.

Chez les nourrissons âgés de 12 à 24 mois, le vaccin peut êtreadministré dans le deltoïde ou la face antérolatérale de la cuisse.

Le vaccin ne doit pas être administré par voie sous-cutanée ouintraveineuse (voir rubrique 4.4).

NEISVAC ne doit pas être mélangé à d'autres vaccins dans la mêmeseringue. Différents sites d'injection doivent être utilisés si plusieursvaccins sont administrés (voir rubrique 4.5).

Dans la mesure du possible, NEISVAC doit être utilisé tout au long de lasérie de vaccination.

Pour les instructions concernant la manipulation du vaccin avantadministra­tion, voir la rubrique 6.6.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1, y compris l'anatoxine tétanique.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Traçabilité

Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom etle numéro de lot du produit administré doivent être clairementenre­gistrés.

Avant la vaccination

Un traitement médical approprié ainsi que les dispositions nécessairesdoivent être disponibles immédiatement en cas de réaction anaphylactique quipourrait survenir dans de rares cas. C'est pour cette raison que l’individudoit rester sous surveillance pendant la durée appropriée aprèsvaccination.

NEISVAC NE DOIT EN AUCUN CAS ETRE INJECTE PAR VOIE INTRAVEINEUSE OU PAR VOIESOUS-CUTANEE.

Lors de l’utilisation du vaccin chez des personnes ayant des problèmes decoagulation (ex. thrombopénie) ou en association avec un traitementanti­coagulant, le rapport bénéfice-risque doit être évalué avec précautionen raison du risque de saignement ou d’hématome au niveau du pointd’injection.

Le risque potentiel d’apnée avec nécessité de surveillance respiratoirependant 48–72 h doit être soigneusement pris en compte lors del’administration des doses de primovaccination chez les grands prématurés(nés à 28 semaines de grossesse ou moins) et particulièrement chez ceuxayant des antécédents d’immaturité respiratoire.

En raison du bénéfice élevé de la vaccination chez les nourrissons,l’ad­ministration ne doit pas être suspendue ou reportée.

Comme pour tout vaccin, l’administration de NEISVAC doit être différéepour les personnes souffrant d’une maladie fébrile aiguë sévère.

Ce vaccin ne remplace pas la vaccination de routine contre le tétanos.

Il n’y a pas de données sur l’utilisation de NEISVAC chez les adultesâgés de 65 ans ou plus (voir rubrique 5.1).

Immunodéficience

Chez les individus immunodéprimés (par ex., en raison d'une maladiegénétique ou d'un traitement immunosuppresseur), ce vaccin peut ne pas induirela production de taux d'anticorps protecteurs après vaccination. Parconséquent, la vaccination peut ne pas entraîner une réponse en anticorpsprotec­teurs chez tous les sujets.

Les personnes présentant des déficits familiaux en complément (parexemple, des déficits en C5 ou C3) et les personnes recevant des traitementsinhibant l’activation terminale du complément (par exemple, éculizumab) ontun risque accru de maladie invasive due à Neisseria meningitidis du sérogroupeC, même s’ils développent des anticorps après la vaccination avecNEISVAC.

Les sujets présentant un déficit en fractions du complément et les sujetsprésentant une asplénie fonctionnelle ou anatomique pourraient développer uneréponse immunitaire aux vaccins méningococciques du groupe C conjugués ;cependant, le degré de protection qui serait acquis est inconnu.

Après la vaccination

NEISVAC ne protège que contre le sérogroupe C de Neisseria. Ce vaccin neprotège pas contre les autres sérogroupes de Neisseria meningitidis.

Comme pour tout vaccin, la vaccination avec NEISVAC peut ne pas protégertoutes les les personnes vaccinées.

En cas d'apparition de pétéchies, de purpura et/ou de symptômes de typeméningés tels que douleur/raideur de la nuque ou photophobie à la suite de lavaccination (voir rubrique 4.8), l'étiologie doit être scrupuleusemen­tétudiée. Il faut considérer à la fois les causes infectieuses etnon-infectieuses, et la vigilance clinique quant à la possibilité d’uneméningite co-accidentelle doit être maintenue.

Il n’existe pas de données sur l’utilisation du vaccin dans le contrôled’une épidémie.

Teneur en sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

NEISVAC ne doit pas être mélangé à d'autres vaccins dans la mêmeseringue. Des sites d’injection séparés doivent être utilisés si plusd’un vaccin est administré.

L'administration de NEISVAC en même temps (mais dans des sites d'injectionséparés) que des vaccins contenant les antigènes suivants n'a pas eud’effet cliniquement significatif sur la réponse immunologique à cesantigènes lors d'essais cliniques :

– diphtérique et tétanique (DT),

– coquelucheux à germes entiers,

– coquelucheux acellulaires (Ca),

– vaccins Haemophilus influenzae type b (Hib) conjugués,

– vaccin poliomyélitique inactivé (Polio),

– vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR),

– vaccin pneumococcique conjugué (7-, 10-, et 13-valents).

Des variations mineures des titres d’anticorps (Moyenne Géométrique destitres) ont été parfois observées entre les administrations concomitantes etséparées ; toutefois la signification clinique de ces observations n’a pasété établie.

Le taux de réponse immunitaire à NEISVAC, lorsqu’il est administré unmois après le vaccin tétanique, était de 95,7% comparé à 100% lorsque lesvaccins étaient administrés simultanément.

L’administration concomitante de NEISVAC (schéma à 2 doses adapté auxnourrissons) et DTCa-Polio-VHB-Hib en primovaccination en 3 doses chez lesnourrissons n’a pas montré d’interférence cliniquement pertinente dans lesréponses à chaque antigène contenu dans le vaccin hexavalent.

Dans diverses études menées avec différents vaccins, l’administrati­onconcomitante de vaccins conjugués méningococciques du sérogroupe C avec descombinaisons contenant des composants coquelucheux acellulaires (avec ou sansvirus poliomyélitiques inactivés, antigène de surface de l’hépatite B ouantigènes Hib conjugués) a montré des moyennes géométriques des titresd’anticorps sériques bactéricides utilisant du complément de lapin (ASBr)plus faibles comparativement aux administrations séparées ou auxco-administrations avec des vaccins coquelucheux à germes entiers. Lesproportions de sujets qui atteignent des titres d’ASBr d’au moins 1/8 ou1/128 ne sont pas touchées. Actuellement, les conséquences potentielles de cesobservations sur la durée de protection ne sont pas connues.

La co-administration d’un vaccin oral rotavirus (vaccin RotaTeq) avecNEISVAC chez des nourrissons âgés de 3 et 5 mois (habituellemen­tadministrée au même moment que le vaccin DTCa-Polio-Hib), suivie d’unetroisième dose de vaccin rotavirus chez les mêmes nourrissons âgésapproxima­tivement de 6 mois, a démontré que la réponse immunitaire des deuxvaccins n’était pas affectée. Cette co-administration présente un profil detolérance satisfaisant.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'y a pas de données concernant l'utilisation de ce vaccin chez la femmeenceinte. Les études de reproduction réalisées chez des rats femelles n’ontrévélé aucun signe d’altération de la fertilité féminine ou de dangerpour le fœtus dû à NEISVAC. Le risque potentiel pour les femmes enceintesn’est pas connu. Néanmoins, devant la gravité de la maladie méningococciquedu groupe C, la vaccination ne doit pas être suspendue en cas de risqued’exposition au méningocoque du groupe C.

Allaitement

On ne sait pas si NEISVAC est excrété dans le lait maternel. NEISVAC nedoit être utilisé pendant l’allaitement que lorsque les avantages possiblesl’em­portent sur les risques potentiels.

Fertilité

Les effets de NEISVAC sur la fertilité n’ont pas été établis.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Aucune étude sur les effets de NEISVAC sur l’aptitude à conduire desvéhicules et à utiliser des machines n’a été réalisée. Cependant,certains des effets de la rubrique 4.8 peuvent affecter temporairemen­tl’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Tableau résumé du profil de tolérance

Effets indésirables observés lors d’essais cliniques

Les effets indésirables suivants listés ci-dessous ont été identifiés aucours d’études cliniques conduites avec NEISVAC chez des nourrissons/je­unesenfants âgés de 2 mois à <18 mois (n=1266), chez des enfants âgés de3,5 ans à <18 ans (n=1911) et chez des adultes âgés de 18 à <65 ans(n=130).

La fréquence des effets indésirables rapportés durant ces étudescliniques est basée sur l’échelle suivante :

Très fréquent (≥1/10), Fréquent (≥1/100 à <1/10), Peu fréquent(≥1/1000 à <1/100), Rare (≥1/10000 à <1/1000).

Fréquence

Classe Système Organe (CSO)

Effets indésirables observés lors d’essais cliniques

Nourrissons/Jeunes enfants âgés de 2 mois à <18 mois

Enfants âgés de 3,5 ans à < 18 ans

Adultes âgés de 18 à <65 ans

Très fréquent

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Perte d’appétit

Affections du système nerveux

Pleurs

Sédation/Somnolence

Maux de tête

Maux de tête

Affections gastro-intestinales

Vomissement

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Irritabilité, Fatigue*, Fièvre

Réactions au niveau du point d’injection incluant douleur/sensi­bilité,gonfle­ment et érythème

Réactions au niveau du point d’injection incluant douleur/sensi­bilité,gonfle­ment et érythème

Réactions au niveau du point d’injection incluant douleur/sensi­bilité,gonfle­ment et érythème

Fréquent

Infections et infestations

Pharyngite/Rhinite

Pharyngite/Rhinite

 –

Affections psychiatriques

Agitation/Nervosité

Troubles du sommeil (problèmes d’endormissement)

 –

Affections du système nerveux

Sensations vertigineuses,

Sédation/Somnolence

 –

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Toux

Toux

 –

Affections gastro-intestinales

Diarrhée

Nausée, Douleur abdominale, Vomissement, Diarrhée

Vomissement

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash, Hyperhidrose

Prurit, Ecchymose, Dermatite

 –

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Douleur dans les extrémités

Myalgie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fièvre, Malaise, Fatigue

Malaise, Fièvre

Peu fréquent

Affections hématologiques et du système lymphatique

Lymphadénopathies

Lymphadénopath-ies

Affections du système immunitaire

Réactions d’hypersensibilité (y compris bronchospasme)

 –

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Perte d’appétit

 –

Affections psychiatriques

Agitation/Nervosité

 –

Affections du système nerveux

Anomalies sensorielles (paresthésie, sensation de brûlure, hypoesthésie),Syn­cope, Pleurs, Convulsions

 –

Affections oculaires

Œdème de la paupière

 –

Affections vasculaires

Bouffées de chaleur

Bouffées de chaleur

 –

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Congestion nasale

 –

Affections gastro-intestinales

Douleur abdominale Dyspepsie

 –

Troubles de la peau et du tissu sous-cutané

Erythème

Hyperhidrose, Rash

 –

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Douleur dans les extrémités

Raideur musculo-squelettique (incluant une raideur au niveau du cou et uneraideur articulaire), Douleur au niveau du cou, Myalgie, Arthralgie, Douleur auniveau du dos

 –

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Œdème périphérique, Malaise, Frissons

Irritabilité, Asthénie, Œdème périphérique, Frissons

Syndrome pseudo-grippal

Rare

Affections du système immunitaire

Réactions d’hypersensibilité (y compris bronchospasme)

Affections oculaires

Œdème de la paupière

Affections vasculaires

Collapsus circulatoire

Collapsus circulatoire

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Ecchymose

Affections musculosquelet­tiques et du tissu conjonctif

Raideur musculo-squelettique (incluant une raideur du cou et une raideurarticulaire)

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Syndrome pseudo-grippal

<em>Pour les nourrissons et les jeunes enfants, voir Classe SystèmeOrgane « Affections du système nerveux »</em>

Dans une étude (n = 945) comparant deux schémas de primovaccination à uneseule dose (vaccination à l'âge de 4 mois ou à l'âge de 6 mois) avec unschéma de primovaccination à deux doses (vaccinations à l'âge de 2 mois età l'âge de 4 mois), les réactions locales et systémiques sont survenues àdes taux comparables dans les trois groupes étudiés, et étaientprinci­palement d’intensité légère. Deux effets indésirables, qui nefigurent pas dans le tableau des effets indésirables ci-dessus, ont étérapportés dans cette étude : une induration au site d'injection (53.0 %) etune dermatite (0.2 %).

Expérience rapportée dans le cadre de la surveillance aprèscommerci­alisation

Les effets indésirables suivants décrits dans le tableau ci-dessous ontété rapportés durant l’expérience post-AMM. Les fréquences de cesévénements ne sont pas connues car elles ne peuvent pas être estimées àpartir de données disponibles.

Classe Système Organe (CSO)

Effets indésirables

Affections hématologiques et du système lymphatique

Purpura thrombopénique idiopathique, Lymphadénopathies

Affections du système immunitaire

Anaphylaxie, angio-œdème (incluant œdème facial), Réactionsd’hy­persensibilité (y compris bronchospasme)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Perte d’appétit

Affections psychiatriques

Trouble du sommeil (incluant un sommeil altéré)

Affections du système nerveux

Convulsions fébriles, Convulsions, Méningisme, Episoded’hypotonie-hyporéactivité, Syncope, Sensations vertigineuses, Anomaliessenso­rielles (incluant paresthésie, sensation de brûlure, hypoesthésie),Hy­persomnie

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Apnée, Dyspnée, Sifflements, Congestion nasale

Troubles gastro-intestinaux

Nausées

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Syndrome de Stevens-Johnson, Erythème polymorphe, Pétéchies, Purpura,Urticaire, Eruptions cutanées, Erythème

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Raideurs musculo-squelettiques (incluant des raideurs au niveau du cou et desraideurs articulaires), Douleurs au niveau du cou, Douleurs dans lesextrémités

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Œdèmes périphériques, Asthénie, Fatigue, Frissons

*Incluant une éruption maculovésiculaire, une éruption vésiculaire, uneéruption maculopapulaire, une éruption papulaire, une éruption maculaire, desboutons de chaleur, une éruption érythémateuse, une éruption généralisée,une éruption avec prurit.

Réactions de classe

Une récidive d’un syndrome néphrotique a été rapportée en associationavec les vaccins conjugués méningococciques du groupe C chez les enfants.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Un surdosage avec ce vaccin est très improbable, car il est administré dansune seringue en dose unitaire par un professionnel de santé.

Doses multiples : dans une étude clinique conduite chez des nourrissons,40 su­jets ont reçu trois doses de NEISVAC à l'âge de 2 mois, 3 mois et4 mois, et une quatrième dose à l'âge de 12–14 mois. Les quatre doses devaccin ont toutes été bien tolérées, sans événement indésirable graveassocié au vaccin.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : vaccin anti-méningococcique, code ATC :J07AH07.

Mécanisme d’action

Les anticorps anti-méningococciques capsulaires protègent contre lesmaladies à méningocoques par une activité bactéricide médiée par lecomplément. NEISVAC induit la production d’anticorps bactéricides dirigéscontre le polysaccharide de Neisseria meningitidis du groupe C mesuré par desdosages ASBr.

Immunogénicité

Aucun essai clinique d'efficacité n’a été réalisé.

Le dosage ASBr mentionné dans le texte ci-après a utilisé lasouche C11.

Nourrissons

Une étude clinique (n = 786) a évalué la réponse immunitaire d’une doseunique de NEISVAC administrée à l'âge de 4 mois ou à l'âge de 6 mois, parrapport à deux doses de NEISVAC administrées à l'âge de 2 mois et de4 mois. Les nourrissons ont tous reçu une dose de rappel à l'âge de12–13 mois.

Proportion des sujets avec des titres d'anticorps séroprotecteurs

Calendrier

Après la primovaccination (ASBr ≥ 8)<em></em>

IC 90%

Avant rappel (ASBr ≥ 8)

IC 90%

Après rappel (ASBr ≥ 128)

IC 90%

Dose unique

à l'âge de 4 mois

99.6 %

98.3 – 100.0

78.9 %

73.4 – 82.2

98.9 %

97.1 – 99.7

Dose unique

à l'âge de 6 mois

99.2 %

97.6 – 99.9

90.7 %

87.2 – 93.5

99.6 %

98.2 – 100.0

Deux doses

à l'âge de 2 et 4 mois

99.6 %

98.1 – 100.0

67.8 %

62.5 – 72.7

99.6 %

98.1 – 100.0

*Prélèvement sanguin un mois après la vaccination

Prélèvement sanguin immédiatement avant la dose de rappel

Jeunes enfants

Dans une étude évaluant la réponse immunitaire d’une dose unique deNEISVAC, 100 % des jeunes enfants ont eu un titre ASBr ≥ 1:8 après lavaccination.

Enfants entre 3,5 ans et 6 ans

Dans une étude évaluant la réponse immunitaire d’une dose unique deNEISVAC, 98,6 % des enfants ont eu un titre ASBr ≥ 1:8 après lavaccination.

Adolescents de 13 à 17 ans et chez les adultes

Dans une étude évaluant la réponse immunitaire d’une dose unique deNEISVAC, 100 % des adolescents ont eu un titre ASBr ≥ 1:8 après lavaccination.

Dans une étude clinique chez des adultes de 18 à 64 ans, 95,6 % dessujets non précédemment vaccinés et 97,1 % des sujets déjà vaccinés avecun vaccin méningococcique du groupe C polysosidique ont présenté des titresASBr ≥ 1:8 après 1 seule dose de NEISVAC.

Surveillance après commercialisation suite à une campagne de vaccination auRoyaume-Uni

Dans le programme de vaccination généralisée au Royaume Uni (utilisanttrois vaccins méningococciques de sérogroupe C conjugués en proportionsva­riables) couvrant la période depuis le début de la vaccination fin1999 jusqu’à mars 2004, les estimations de l’efficacité du vaccindémontraient la nécessité d’une dose de rappel à la suite de laprimovaccination (3 doses administrées à 2, 3 et 4 mois). Au cours del’année suivant la fin de la primovaccination, l’efficacité du vaccin dansla cohorte de nourrissons a été estimée à 93 % (IC 95% : 67–99).Cependant, plus d’un an après la fin de la primovaccination, une baisse de laprotection a été clairement mise en évidence.

Jusqu’en 2007, pour les cohortes âgées de 1 à 18 ans ayant reçu uneseule dose de vaccin méningococcique du groupe C conjugué lors du programmeinitial de vaccination de rattrapage au Royaume–Uni, les estimations globalesd’effi­cacité sur le terrain variaient de 83 % à 100 %. Les données nemontrent pas de baisse significative de l’efficacité sur le terrain pour cescohortes lorsque l’on compare les périodes post-vaccinales inférieure à unan et supérieure ou égale à un an.

Surveillance après commercialisation suite à une campagne de vaccinationaux Pays-Bas

En septembre 2002, les Pays-Bas ont mis en place une vaccination de routineméningo­coccique de groupe C chez les nourrissons âgés de 14 mois. De plus,entre juin et novembre 2002, une campagne de rattrapage a été menée chez les1 à 18 ans. Cette campagne de rattrapage a couvert près de 3 millions desujets (94% de couverture vaccinale). La surveillance épidémiologique desinfections à méningocoque C aux Pays-Bas, où NEISVAC a été utilisé defaçon exclusive dans les programmes de vaccination, a relevé que l’incidencedes infections à méningocoque du groupe C a nettement diminué.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Non applicable.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie, de pyrogénicité, de toxicologie en administration unique etrépétée, et des fonctions de reproduction et de développement, n’ont pasrévélé de risque particulier pour l’homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Chlorure de sodium, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé à d'autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

42 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.

Conserver la seringue dans l’emballage extérieur à l’abri de lalumière.

Pendant la durée de conservation indiquée de 42 mois, le produit peutêtre conservé à température ambiante (jusqu’à 25°C) pendant une périodeunique maximale de 9 mois. Durant cette période, le produit peut êtrereplacé au réfrigérateur entre 2 et 8°C. S’il est conservé àtempérature ambiante, (jusqu’à 25°C), la date de début d’utilisation etla date de péremption révisée de 9 mois doivent être indiquées surl’emballage du produit. La date de péremption révisée pour la conservationà température ambiante ne doit pas dépasser la date de péremption fixée enconformité avec la durée de conservation de 42 mois.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

NEISVAC se présente comme une suspension de 0,5 ml en seringue préremplie(verre de type I) munie d’un opercule (caoutchouc bromobutyle) et d’unbouchon piston (caoutchouc bromobutyle) en boîtes de 1, 10 ou 20.

Chaque seringue préremplie est conditionnée dans un blister. L’ouverturedu blister scellé est volontaire et permet d’éviter la condensation une foisle vaccin amené à température ambiante préalablement à son administration­.Ouvrir le blister en enlevant l’opercule pour retirer la seringue. Ne pasfaire passer la seringue à travers le blister.

La boîte de 1 peut inclure jusqu’à 2 aiguilles de tailles différentes.Toutes les aiguilles sont stériles et à usage unique. Le conditionnemen­tprimaire est sans latex.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pendant la conservation, un dépôt blanc et un surnageant transparentpeuvent être observés. Le vaccin doit être bien agité avant administrationde façon à obtenir une suspension homogène et doit être inspecté afin dedétecter la présence de particules étrangères et une décoloration. Ne pasadministrer si des particules ou une décoloration sont observées et contacterle laboratoire Pfizer.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

Il est recommandé d’utiliser la plus petite des aiguilles (0,50X16mm) quipeut être incluse dans les conditionnements unitaires, pour la vaccination desenfants et d’utiliser la plus grosse des aiguilles (0,60X25 mm) pour lavaccination des adultes.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PFIZER HOLDING FRANCE

23 – 25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE

75014 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 362 768 5 7 : 0,5 ml de suspension en seringue préremplie (verrede type I) munie d’un opercule (caoutchouc bromobutyle) et d’un bouchonpiston (caoutchouc bromobutyle). Boîte de 1.

· 34009 362 769 1 8 : 0,5 ml de suspension en seringue préremplie (verrede type I) munie d’un opercule (caoutchouc bromobutyle) et d’un bouchonpiston (caoutchouc bromobutyle). Boîte de 10.

· 34009 362 771 6 8 : 0,5 ml de suspension en seringue préremplie (verrede type I) munie d’un opercule (caoutchouc bromobutyle) et d’un bouchonpiston (caoutchouc bromobutyle). Boîte de 20.

· 34009 362 773 9 7 : 0,5 ml de suspension en seringue préremplie (verrede type I) munie d’un opercule (caoutchouc bromobutyle) et d’un bouchonpiston (caoutchouc bromobutyle) + 2 aiguilles. Boîte de 1.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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