Résumé des caractéristiques - NEXPLANON 68 mg, implant pour usage sous-cutané
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
NEXPLANON 68 mg, implant pour usage sous-cutané
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
NEXPLANON est un implant flexible, purement progestatif, non biodégradable,radio-opaque, préchargé dans un applicateur stérile, jetable.
Etonogestrel.........................................................................................................................68 mg
Pour un implant.
Le taux de libération de l’étonogestrel est approximativement de 60˗70µg/jour en 5 à 6 semaines puis diminue pour atteindre approximativement35–45 µg/jour à la fin de la première année, environ 30– 40 µg/jour àla fin de la deuxième année et environ 25–30 µg/jour à la fin de latroisième année. La conception de l’applicateur permet une utilisation avecune seule main et facilite une insertion sous-cutanée correcte del’implant.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Implant pour usage sous-cutané.
Bâtonnet flexible, souple, blanc à blanc cassé, non biodégradable,radio-opaque, de 4 cm de long et 2 mm de diamètre.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Contraception.
La sécurité et l’efficacité ont été établies chez les femmes entre18 et 40 ans.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie1 implant, qui peut être laissé en place pendant 3 ans.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de NEXPLANON n’ont pas été étudiéeschez les adolescentes de moins de 18 ans.
Mode d’administrationToute grossesse doit être exclue avant l’insertion de NEXPLANON.
Il est fortement recommandé que NEXPLANON soit inséré et retiréuniquement par des professionnels de santé ayant été formés àl’utilisation de l’applicateur de NEXPLANON et aux techniques d’insertionet de retrait de l’implant NEXPLANON et le cas échéant, qu’une supervisionsoit demandée lors de l’insertion ou du retrait de l’implant.
Avant d’insérer l’implant, lire et suivre attentivement les instructionspour l'insertion et le retrait de l'implant dans la rubrique 4.2. « Commentinsérer NEXPLANON » et « Comment retirer NEXPLANON ».
Des vidéos illustrant l’insertion et le retrait de l’implant sontdisponibles en ligne <ahref=„http://www.nexplanonvideos.eu“>www.nexplanonvideos.eu Veuillezcontacter ORGANON France si vous avez des questions (tél. 01.57.77.32.00).
En cas de doute sur les étapes nécessaires pour insérer et/ou retirerNEXPLANON en toute sécurité, ne tentez pas la procédure de pose et/ou deretrait de l’implant.
Comment utiliser NEXPLANON
NEXPLANON est un contraceptif hormonal d’action prolongée. Un seul implantest inséré en sous-cutané et il peut être laissé en place pendant troisans. Ne pas retirer l’implant plus de trois ans après la date d’insertion.L’utilisatrice doit être informée qu’elle peut demander le retrait del’implant à n’importe quel moment. Les professionnels de santé habilitésà prescrire NEXPLANON devront envisager de remplacer l’implant plus tôt chezles femmes en surpoids (voir rubrique 4.4.). Après le retrait de l’implant,l’insertion immédiate d’un autre implant assurera la continuité de laprotection contraceptive. Si le souhait de la femme est de ne pas continuer avecNEXPLANON, une autre méthode contraceptive doit lui être conseillée pouréviter une grossesse.
L’étui de NEXPLANON contient une Carte d’Alerte Patiente destinée à lapatiente mentionnant le numéro de lot de l'implant. Il est demandé auprofessionnel de santé effectuant l'insertion de noter la date d'insertion, lebras où l'implant est inséré et le jour prévu du retrait sur la Carted’Alerte Patiente. Les patientes doivent être informées de conserver leurCarte d’Alerte Patiente dans un endroit sûr et de montrer leur carte lors detoute visite relative à l’usage de leur implant. La Carte d’Alerte Patientecontient également des instructions pour que la patiente palpe délicatement demanière occasionnelle l’implant afin d’être certaine qu’elle connaissesa localisation. Les patientes doivent être informées de contacter leurmédecin dès que possible si à tout moment elles ne sentent plus leur implantà la palpation. L’étui comprend également des étiquettes adhésivesdestinées au dossier médical mentionnant le numéro de lot. Cette informationdoit être incluse dans le dossier médical électronique de la patiente, siutilisé.
La réussite de l’utilisation et du retrait de NEXPLANON repose sur uneinsertion sous-cutanée de l’implant réalisée correctement et avecprécaution conformément aux instructions.
· Si l’implant n’est pas inséré conformément aux instructions, et pasle jour adapté, ceci peut entraîner une grossesse non désirée (voir rubrique4.2. « Comment insérer NEXPLANON » et rubrique « Quand insérerNEXPLANON »).
· Un implant inséré plus profondément qu’en sous-cutané (insertionprofonde) peut ne pas être palpable et la localisation et/ou le retrait peuventêtre difficiles (voir rubrique 4.2. « Comment retirer NEXPLANON » etrubrique 4.4).
L’implant NEXPLANON doit être inséré à la face interne du bras nondominant en sous-cutané, JUSTE SOUS LA PEAU. Le site d’insertion est enregard du triceps, à environ 8 à 10 cm de l’épicondyle médial del’humérus et 3 à 5 cm postérieur au (sous le) sillon (gouttière) quisépare le biceps du triceps. Cet emplacement est destiné à éviter lesprincipaux vaisseaux sanguins et nerfs se trouvant dans et autour du sillon(voir Figures 2a, 2b et 2c).
Immédiatement après l’insertion, la présence de l’implant doit êtrevérifiée par palpation. Si l’implant ne peut pas être palpé ou s’il y aun doute sur sa présence, voir rubrique 4.2. « Comment insérer NEXPLANON»,sous-rubrique « Si l’implant n’est pas palpable aprèsl’insertion ».
Quand insérer NEXPLANON
IMPORTANT : Exclure toute grossesse avant l’insertion de l’implant.
Le moment choisi pour l’insertion dépend de la situation contraceptiverécente de la femme, comme suit :
Absence préalable de contraception hormonale utilisée au cours du moisprécédent
L’implant doit être inséré entre le 1er jour (premier jour desmenstruations) et le 5ème jour du cycle menstruel, même si la femme saignetoujours.
Si l’insertion a lieu au moment recommandé, une contraceptioncomplémentaire n'est pas nécessaire. Si l’insertion a lieu à un autremoment que celui recommandé pour l’insertion, la patiente devra être avertiequ’elle doit utiliser une méthode contraceptive non hormonale pendant les7 jours suivant l’insertion. Si des rapports sexuels ont déjà eu lieu, unegrossesse devra être exclue.
Passage d’une méthode contraceptive hormonale à NEXPLANON
Relais d’un contraceptif hormonal combiné (ex : contraceptif oral combiné(COC), anneau vaginal ou patch transdermique)
L’implant doit être inséré de préférence le lendemain de la prise dudernier comprimé actif (le dernier comprimé contenant les substances actives)de son précédent contraceptif oral combiné ou le jour du retrait del’anneau vaginal ou du patch transdermique.
Au plus tard, l’implant doit être inséré le lendemain de l’intervallehabituel sans comprimé, sans anneau, sans patch ou de la prise de comprimésplacebo de son précédent contraceptif hormonal combiné, quand la prochaineprise/insertion/application aurait dû avoir lieu. Toutes les méthodescontraceptives (patch transdermique, anneau vaginal) peuvent ne pas êtrecommercialisées dans tous les pays.
Si l’insertion a lieu au moment recommandé, une contraceptioncomplémentaire n'est pas nécessaire. Si l’insertion a lieu à un autremoment que celui recommandé pour l’insertion, la patiente devra être avertiequ’elle doit utiliser une méthode contraceptive non hormonale pendant les7 jours suivant l’insertion. Si des rapports sexuels ont déjà eu lieu, unegrossesse devra être exclue.
Relais d’une méthode purement progestative (ex : pilule progestative,injection, implant ou système intra-utérin (SIU) libérant un progestatif)
Comme plusieurs types de méthodes purement progestatives existent,l’insertion de l’implant doit se faire comme suit :
· Contraceptifs injectables : insérer l’implant le jour prévu pourl’injection suivante.
· Pilule progestative : la femme peut passer de la pilule purementprogestative à NEXPLANON n’importe quel jour du mois. L’implant doit êtreinséré dans les 24 heures suivant la prise du dernier comprimé.
· Implant/Système intra-utérin (SIU) : insérer l’implant le jour duretrait du précédent implant ou du SIU.
Si l’insertion a lieu au moment recommandé, une contraceptioncomplémentaire n'est pas nécessaire. Si l’insertion a lieu à un autremoment que celui recommandé pour l’insertion, la patiente devra être avertiequ’elle doit utiliser une méthode contraceptive non hormonale pendant les7 jours suivant l’insertion. Si des rapports sexuels ont déjà eu lieu, unegrossesse devra être exclue.
Après un avortement ou une fausse couche
· Premier trimestre : l’implant devra être inséré dans les cinq jourssuivant l’avortement ou la fausse couche du premier trimestre.
· Deuxième trimestre : insérer l’implant entre le 21ème et le 28èmejour suivant l’avortement ou la fausse couche du deuxième trimestre.
Si l’insertion a lieu au moment recommandé, une contraceptioncomplémentaire n'est pas nécessaire. Si l’insertion a lieu à un autremoment que celui recommandé pour l’insertion, la patiente devra être avertiequ’elle doit utiliser une méthode contraceptive non hormonale pendant les7 jours suivant l’insertion. Si des rapports sexuels ont déjà eu lieu, unegrossesse devra être exclue.
Post-partum
· Sans allaitement : l’implant devra être inséré entre le 21ème et le28ème jour après l’accouchement. Si l’insertion a lieu au momentrecommandé, une contraception complémentaire n'est pas nécessaire. Sil’implant est inséré plus de 28 jours après l’accouchement, la patientedevra être avertie qu’elle doit utiliser une méthode contraceptive nonhormonale pendant les 7 jours suivant l’insertion. Si des rapports sexuelsont déjà eu lieu, une grossesse devra être exclue.
· Avec allaitement : l’implant devra être inséré après la 4èmesemaine suivant l’accouchement (voir rubrique 4.6.). La patiente devra êtreavertie qu’elle doit utiliser une méthode contraceptive non hormonale pendantles 7 jours suivant l’insertion. Si des rapports sexuels ont déjà eu lieu,une grossesse devra être exclue.
Comment insérer NEXPLANON
La réussite de l’utilisation et du retrait de NEXPLANON repose sur uneinsertion sous-cutanée de l’implant dans le bras non dominant réaliséecorrectement et avec précaution conformément aux instructions. Leprofessionnel de santé ayant effectué l'insertion ainsi que la patientedoivent être capables de palper l’implant sous la peau de la femme aprèsinsertion.
L’implant doit être inséré à la face interne du bras non dominant ensous-cutané, juste sous la peau.
· Un implant inséré plus profondément qu’en sous-cutané (insertionprofonde) peut ne pas être palpable et la localisation et/ou le retrait peuventêtre difficiles (voir rubrique 4.2. « Comment retirer NEXPLANON » etrubrique 4.4).
· Si l’implant est inséré profondément, une lésion nerveuse ouvasculaire peut se produire. Des insertions profondes ou incorrectes ont étéassociées à une paresthésie (due à une lésion nerveuse) et à une migrationde l’implant (due à une insertion dans le muscle ou dans le fascia), et dansde rares cas, à une insertion intravasculaire.
L’insertion de NEXPLANON doit être effectuée dans des conditionsd’asepsie et uniquement par un professionnel de santé habilité à prescrireNEXPLANON et familiarisé avec la technique. L’insertion de l’implant doitêtre réalisée uniquement avec l’applicateur préchargé.
Procédure d’insertionPour s’assurer que l’implant est inséré juste sous la peau, leprofessionnel de santé doit se placer de manière à voir le mouvement del’aiguille en regardant l’applicateur par le côté et non par le dessus dubras. Par cette vue de côté, le site d’insertion et le mouvement del’aiguille juste sous la peau pourront être bien visualisés.
À des fins d’illustration, les figures représentent la face interne dubras gauche.
· Demandez à la patiente de s’allonger sur le dos sur la table d’examenavec son bras non dominant plié au niveau du coude et tourné versl’extérieur, ainsi, sa main est placée sous la tête (ou le plus prèspossible) (Figure 1). | |
· Identifiez le site d’insertion, qui se situe à la face interne du brasnon dominant. Le site d’insertion est en regard du triceps, à environ 8 à10 cm de l’épicondyle médial de l’humérus et 3 à 5 cm postérieur au(sous le) sillon (gouttière) qui sépare le biceps du triceps (Figures 2a, 2bet 2c). Cet emplacement est destiné à éviter les principaux vaisseauxsanguins et nerfs se trouvant dans et autour du sillon. S’il n’est paspossible d’insérer l’implant à cet endroit (par exemple, chez une femmeavec des bras minces), il devra de toute façon être inséré en arrière etaussi loin que possible du sillon. | |
· Faites deux repères avec un marqueur chirurgical : un premier point, pourrepérer l’endroit où l’implant sera inséré, et un second point, à5 centimètres au-dessus (en direction de l’épaule) du premier repère(Figure 2a et 2b). Ce second repère (guide de marquage) servira plus tard deguide pour la direction pendant l’insertion. |
Figure 2a P, proximal (en direction de l’épaule) D, distal (en direction du coude) | Figure 2b |
Figure 2c
Coupe transversale du bras gauche,
vu du coude
Médial (face interne du bras)
Latéral (face externe du bras)
· Après avoir marqué le bras, confirmez que le site est correctementlocalisé à la face interne du bras.
· Nettoyez la peau depuis le site d’insertion jusqu’au guide de marquageavec une solution antiseptique.
· Anesthésiez la zone d’insertion (par exemple, avec un anesthésique enspray ou en injectant 2 ml de lidocaïne à 1 % juste sous la peau le long dutunnel d’insertion prévu).
· Sortez de son emballage l’applicateur NEXPLANON préchargé stérilejetable contenant l’implant. L’applicateur ne doit pas être utilisé s’ily a un doute sur la stérilité.
· Tenez l’applicateur juste au-dessus de l’aiguille au niveau de la zonestriée. Retirez le capuchon protecteur transparent de l’aiguille en lefaisant glisser horizontalement, dans le sens de la flèche (Figure 3). Si lecapuchon ne se retire pas facilement, l’applicateur ne doit pas êtreutilisé. Vous devez voir l’implant blanc en regardant dans la pointe del’aiguille. Ne touchez pas la manette coulissante violette avant d’avoirentièrement inséré l’aiguille sous la peau, car cela rétracteraitl’aiguille et libérerait prématurément l’implant de l’applicateur. · Si la manette coulissante violette est libérée prématurément,recommencez la procédure d’insertion avec un nouvel applicateur. | |
Figure 3 | |
· Avec votre main libre, tendez la peau autour du site d’insertion vers lecoude (Figure 4). | |
Figure 4 | |
· L’implant doit être inséré en sous-cutané, juste sous la peau (voirrubrique 4.4). Pour s’assurer que l’implant est inséré juste sous la peau, vous devezvous placer de manière à voir le mouvement de l’aiguille en regardantl’applicateur par le côté et non par le dessus du bras. Par cette vue decôté, vous pouvez clairement voir le site d’insertion et le mouvement del’aiguille juste sous la peau (Figure 6). · Piquez la peau avec la pointe de l’aiguille légèrement inclinée selonun angle inférieur à 30° (Figure 5a). | |
Figure 5a | |
· Insérez l’aiguille jusqu’à ce que le biseau (ouverture inclinée dela pointe) soit juste sous la peau (et pas plus loin) (Figure 5b). Si vous avezinséré l’aiguille plus en profondeur que le biseau, retirez l’aiguillejusqu’à ce que seul le biseau soit sous la peau. | |
Figure 5b | |
· Abaissez l’applicateur en position presque horizontale. Pour faciliterle positionnement sous-cutané, soulevez la peau avec l’aiguille, tout en lafaisant glisser sur toute sa longueur (Figure 6). Vous pouvez ressentir unelégère résistance mais n’exercez pas de force excessive. Si l’aiguillen’est pas entièrement insérée, l’implant ne sera pas correctementinséré. Si la pointe de l’aiguille sort de la peau avant que l’aiguille soitentièrement insérée, l’aiguille doit être retirée et replacée ensous-cutané pour terminer la procédure d’insertion. | |
Figure 6 |
· Maintenez l’applicateur dans la même position avec l’aiguilleinsérée sur toute sa longueur (Figure 7). Si nécessaire, vous pouvez utiliservotre main libre pour immobiliser l’applicateur. | |
Figure 7 | |
· Déverrouillez la manette coulissante violette en la poussant légèrementvers le bas (Figure 8a). Déplacez la manette coulissante complètement enarrière jusqu’à la butée. Ne déplacez pas () l’applicateur pendant que vous déplacez la manettecoulissante violette (Figure 8b). L’implant est maintenant dans sa positionsous-cutanée finale et l’aiguille est verrouillée dans le corps del’applicateur. L’applicateur peut maintenant être retiré (Figure 8c). | |
Figure 8a | |
Figure 8b | |
Si l’applicateur n’est pas maintenu dans la même position au cours de laprocédure d’insertion ou si la manette coulissante violette n’est pascomplètement tirée en arrière jusqu’à la butée, l’implant ne sera pascorrectement inséré et il pourrait sortir du site d’insertion. Si l’implant sort du site d’insertion, retirez l’implant et effectuezune nouvelle procédure d’insertion au niveau du même site d’insertion enutilisant un nouvel applicateur. Ne renfoncez pas l’implant ressorti dansl’incision. · Appliquez un petit pansement adhésif sur le site d’insertion | Figure 8c |
· Vérifiez toujours la présence de l’implant dans le bras de la patientepar palpation immédiatement après l’insertion. En palpant les deuxextrémités de l’implant, vous devez pouvoir confirmer la présence dubâtonnet de 4 cm (Figure 9). Voir rubrique ci-dessous « Si l’implantn’est pas palpable après l’insertion ». | |
Figure 9 | |
· Demandez à la patiente de palper elle-même l’implant. · Appliquez une compresse stérile avec un bandage compressif pour minimiserle risque d’ecchymose. La patiente peut retirer le bandage compressif au boutde 24 heures et le petit pansement adhésif au bout de 3 à 5 jours. · Complétez la Carte d’Alerte Patiente et remettez-la à la patiente enlui demandant de la conserver. Complétez également les étiquettes adhésiveset collez-les dans le dossier médical de la patiente. Si des dossiers médicauxélectroniques sont utilisés, les informations figurant sur l’étiquetteadhésive doivent être enregistrées. · L’applicateur est à usage unique et doit être correctement éliminé,conformément aux réglementations nationales d’élimination des déchetsbiologiques. |
Si l’implant n’est pas palpable après l’insertion
Si vous ne pouvez pas palper l’implant ou si vous doutez de sa présence,l’implant peut ne pas avoir été inséré ou il peut avoir été inséréprofondément :
· Vérifiez l’applicateur. L’aiguille doit être complètementrétractée et seul le bout violet de l’obturateur doit être visible.
· Utilisez d’autres méthodes pour confirmer sa présence. Etant donné lanature radio-opaque de l’implant, les méthodes de localisation adaptées sontla radiographie bidimensionnelle et la tomodensitométrie (TDM).L’échographie avec sonde linéaire à haute fréquence (10 MHz ou plus) oul’imagerie par résonance magnétique (IRM) peuvent être utilisées. Sil’implant ne peut pas être trouvé avec ces méthodes d’imagerie, il estrecommandé de vérifier la présence de l’implant en mesurant le tauxd’étonogestrel dans un échantillon de sang prélevé chez la patiente. Dansce cas, contactez ORGANON France qui vous communiquera le protocoleapproprié.
· La patiente doit utiliser une méthode contraceptive non hormonale tantque la présence de l’implant n’est pas confirmée.
· Les implants insérés trop profondément doivent être localisés etretirés dès que possible pour éviter tout risque de migration (voirrubrique 4.4).
Comment retirer NEXPLANON
Le retrait de l’implant doit être effectué uniquement dans des conditionsd’asepsie et par un professionnel de santé familiarisé avec la technique deretrait. Si vous n’êtes pas familiarisé avec la technique de retrait,contactez ORGANON France pour plus d’informations.
Avant de débuter la procédure de retrait, le professionnel de santéeffectuant le retrait doit localiser l’implant. Vérifiez la localisationexacte de l’implant dans le bras par palpation.
Si l’implant n’est pas palpable, consultez la Carte d’Alerte Patienteou le dossier médical pour vérifier le bras porteur de l’implant. Sil’implant ne peut pas être palpé, il pourrait être localisé en profondeurou avoir migré. Envisagez qu’il puisse se situer à proximité de vaisseauxet de nerfs. Le retrait des implants non palpables doit uniquement êtreeffectué par un professionnel de santé ayant l’expérience du retrait desimplants insérés profondément et familiarisé avec la localisation del’implant et l’anatomie du bras. Contactez ORGANON France pour plusd’informations.
Voir la rubrique ci-dessous « Localisation et retrait d’un implant nonpalpable » si l’implant ne peut pas être palpé.
Procédure de retrait d’un implant palpable
À des fins d’illustration, les figures représentent la face interne dubras gauche.
· Demandez à la patiente de s’allonger sur le dos sur la table. Le brasdoit être placé avec le coude plié et la main sous la tête (ou le plus prèspossible) (Voir Figure 10) | |
· Localisez l’implant par palpation. Appuyez sur l’extrémité del’implant la plus proche de l’épaule (Figure 11) pour l’immobiliser ; unrenflement devrait apparaître indiquant l’extrémité de l’implant la plusproche du coude. Si l’extrémité n’apparaît pas, le retrait de l’implantpourrait être difficile et il devra être effectué par un professionnel desanté familiarisé avec le retrait des implants profonds. Contactez ORGANONFrance pour plus d’informations. · Marquez l’extrémité distale (l’extrémité la plus proche du coude),par exemple, avec un marqueur chirurgical. · Nettoyez le site avec une solution antiseptique. | Figure 11 P, proximal (en direction de l’épaule) ; D, distal (en direction du coude) |
· Anesthésiez le site, par exemple, avec 0,5 à 1 ml de lidocaïne à1 % à l’endroit de l’incision (Figure 12). Veillez à injecterl’anesthésique local sous l’implant pour que l’implant reste près de lasurface de la peau. L’injection d’un anesthésique local au-dessus del’implant peut rendre le retrait plus difficile. | |
Figure 12 | |
· Appuyez sur l’extrémité de l’implant la plus proche de l’épaule(Figure 13) pour l’immobiliser tout au long de la procédure de retrait. Enpartant au-dessus de l’extrémité de l’implant la plus proche du coude,faire une incision longitudinale (parallèle à l’implant) de 2 mm vers lecoude. Veillez à ne pas couper l’extrémité de l’implant. | |
Figure 13 | |
· L’extrémité de l’implant doit sortir de l’incision. Si ce n’estpas le cas, poussez doucement l’implant vers l’incision jusqu’à ce quel’extrémité soit visible. Saisissez l’implant avec une pince et sipossible, retirez l’implant (Figure 14). Si nécessaire, retirez doucement letissu adhérent de l’extrémité de l’implant par dissection mousse. Sil’extrémité de l’implant n’est pas exposée après la dissection mousse,pratiquez une incision dans la gaine tissulaire et ensuite retirez l’implantavec une pince (Figures 15 et 16). | |
Figure 14 |
Figure 15 | Figure 16 |
· Si l’extrémité de l’implant n’est pas visible au niveau del’incision, insérez doucement une pince (de préférence une pince mosquitocourbe, avec les extrémités dirigées vers le haut) superficiellement dansl’incision (Figure 17). · Saisissez délicatement l’implant puis, tournez la pince avec votreautre main (Figure 18). · Avec une seconde pince, disséquez soigneusement le tissu autour del’implant et saisissez l’implant (Figure 19). L’implant peut alors êtreretiré. · Si l’implant ne peut pas être saisi, arrêtez la procédure de retraitet orientez la patiente vers un professionnel de santé familiarisé avec lesretraits complexes ou contactez ORGANON France. |
Figure 17 | Figure 18 | Figure 19 |
· Vérifiez que la totalité du bâtonnet, qui mesure 4 cm de long, a étéretiré en le mesurant. Des cas d’implants cassés dans le bras des patientesont été rapportés. Dans certains cas, une difficulté de retrait del’implant cassé a été signalée. Si un implant incomplet (moins de 4 cm)est retiré, le morceau restant devra être retiré en suivant les instructionsde cette rubrique. · Si la femme souhaite continuer à utiliser NEXPLANON, un nouvel implantpeut être inséré immédiatement après le retrait du précédent implant enutilisant la même incision à condition que la localisation du site soitcorrecte (voir rubrique 4.2 « Comment remplacer NEXPLANON »). · Après avoir retiré l’implant, fermez l’incision avec un pansementadhésif stérile. · Appliquez une compresse stérile avec un bandage compressif pour minimiserle risque d’ecchymose. La patiente peut retirer le bandage compressif au boutde 24 heures et le pansement adhésif stérile au bout de 3 à 5 jours. |
Localisation et retrait d’un implant non palpable
Il y a eu des rapports occasionnels de migration de l’implant ;habituellement il s’agit d’un mouvement mineur par rapport à la positioninitiale (voir aussi rubrique 4.4.) mais cela peut conduire à un implant nonpalpable à l’endroit où il avait été placé. Un implant qui a étéinséré profondément ou qui a migré peut ne pas être palpable et c’estpourquoi des procédures d’imagerie, telles que décrites ci-dessous, peuvents’avérer nécessaires pour la localisation.
Un implant non palpable doit toujours être localisé avant d’essayer de leretirer. Etant donné la nature radio-opaque de l’implant, les méthodesadaptées pour la localisation comprennent la radiographie bidimensionnelle etla tomodensitométrie (TDM), L’échographie avec sonde linéaire à hautefréquence (10 MHz ou plus) ou l’imagerie par résonance magnétique (IRM)peuvent être utilisées. Une fois l’implant localisé dans le bras,l’implant doit être retiré par un professionnel de santé ayantl’expérience du retrait des implants insérés profondément et familiariséavec l’anatomie du bras. L’utilisation du guidage échographique pendant leretrait doit être envisagée.
Si l’implant ne peut pas être trouvé dans le bras après des tentativesexhaustives de localisation, envisagez d’appliquer les techniques d’imagerieau niveau du thorax, car des cas extrêmement rares de migration dans lesystème vasculaire pulmonaire ont été rapportés. Si l’implant estlocalisé dans le thorax, des interventions chirurgicales ou endovasculairespeuvent être nécessaires pour le retrait ; des professionnels de santéfamiliarisés avec l’anatomie thoracique doivent être consultés.
Si, à tout moment, ces méthodes d’imagerie échouent à localiserl’implant, la détermination du taux sanguin d’étonogestrel peut êtreutilisée pour vérifier la présence de l’implant. Veuillez contacter ORGANONFrance pour plus de conseils.
Si l’implant a migré dans le bras, le retrait peut nécessiter uneintervention chirurgicale mineure avec une incision plus grande ou uneintervention chirurgicale en salle d’opération. Le retrait d’implantsinsérés profondément doit être effectué avec précaution afin d’aider àéviter toute lésion des structures nerveuses ou vasculaires profondes dansle bras.
Les implants non palpables et insérés profondément doivent être retiréspar un professionnel de santé familiarisé avec l’anatomie du bras et leretrait des implants insérés profondément.
Une chirurgie exploratoire sans connaissance de la localisation exacte del’implant est fortement déconseillée.
Veuillez contacter ORGANON France pour plus de conseils.
Comment remplacer NEXPLANON
Un remplacement immédiat peut être réalisé après le retrait duprécédent implant et la procédure est semblable à la procédured’insertion décrite dans la rubrique 4.2 « Comment insérerNEXPLANON ».
Le nouvel implant peut être inséré dans le même bras et par l’incisioneffectuée pour retirer le précédent implant à condition que la localisationdu site soit correcte, c’est-à-dire 8 à 10 cm de l’épicondyle médialde l’humérus et 3 à 5 cm postérieur au (sous le) sillon (voir rubrique4.2 « Comment insérer NEXPLANON »). Si la même incision est utilisée pourinsérer le nouvel implant, anesthésiez le site d’insertion en injectant unanesthésique, par exemple 2 ml de lidocaïne à 1 %, juste sous la peau àpartir de l’incision de retrait et le long du « canal d’insertion » etsuivez les étapes suivantes des instructions d’insertion.
4.3. Contre-indications
· Accident thromboembolique veineux évolutif.
· Tumeurs malignes, connues ou suspectées, sensibles aux stéroïdessexuels.
· Présence ou antécédent de tumeurs du foie (bénigne ou maligne).
· Présence ou antécédent d’affection hépatique sévère tant que lesparamètres de la fonction hépatique ne se sont pas normalisés.
· Hémorragies génitales non diagnostiquées.
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientslistés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
En présence de l’une des conditions ou de l’un des facteurs de risquementionnés ci-dessous, la balance bénéfice/risque de l’utilisation d’unprogestatif doit être évaluée individuellement et discutée avec la patienteavant qu’elle ne décide d’utiliser NEXPLANON. En cas d’aggravation,d’exacerbation ou de première apparition d’une de ces conditions, la femmedoit contacter un médecin ou le professionnel de santé qui lui a prescritNEXPLANON. Celui-ci doit alors décider de l’arrêt éventuel del’utilisation de NEXPLANON.
Cancer du sein :Le risque de cancer du sein augmente généralement avec l’âge. Pendantl’utilisation de contraceptifs oraux (combinés) [CO], le risque de diagnosticd’un cancer du sein est légèrement augmenté. L’augmentation de ce risquedisparaît progressivement au cours des 10 ans suivant l’arrêt del’utilisation de CO et n’est pas liée à la durée d’utilisation, mais àl’âge de la femme au moment de l’utilisation du CO. Le nombre attendu decas diagnostiqués pour 10 000 femmes qui utilisent des CO combinés(jusqu’à 10 ans après l’arrêt) comparativement à celles ne les ayantjamais utilisés pendant la même période a été calculé pour les groupesd’âge respectifs comme étant : 4,5/4 (16‑19 ans), 17,5/16 (20‑24 ans),48,7/44 (25‑29 ans), 110/100 (30‑34 ans), 180/160 (35‑39 ans) et 260/230(40‑44 ans). Le risque chez les utilisatrices de méthodes contraceptivesuniquement progestatives est peut-être du même ordre que celui associé aux COcombinés. Cependant, pour ces méthodes, la preuve est moins concluante.Comparativement au risque de cancer du sein au cours d’une vie,l’augmentation du risque associé aux CO est faible. Les cas de cancers dusein diagnostiqués chez les utilisatrices de CO tendent à être moins avancésque chez les non‑utilisatrices de CO. L’augmentation du risque observé chezles utilisatrices de CO peut être liée à un diagnostic plus précoce, auxeffets biologiques des CO ou à l’association des deux.
Troubles hépatiques :En cas de troubles hépatiques aigus ou chroniques, la femme doit êtreadressée à un spécialiste pour examen et conseils.
Evènements thrombotiques et vasculaires :Des études épidémiologiques ont associé l’utilisation des contraceptifsoraux combinés (estrogène + progestatif) à une augmentation de l’incidenced’accidents thromboemboliques veineux (TEV, thrombose veineuse profonde etembolie pulmonaire) et d’accidents thromboemboliques artériels (TEA,infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral ischémique). Lapertinence clinique de ces résultats pour l’étonogestrel (le métaboliteactif du désogestrel), utilisé comme contraceptif purement progestatif enl’absence d’un composant estrogénique, n’est pas connue.
Des données épidémiologiques limitées ne suggèrent pas d’augmentationdu risque de TEV ou de TEA chez les femmes utilisant l’implant ; cependant,des TEV et des TEA ont été rapportés depuis la commercialisation chez lesfemmes utilisant des implants à l’étonogestrel.
Il est recommandé d’évaluer les facteurs de risque connus pour augmenterle risque de TEV et de TEA. Les femmes ayant des antécédents d’accidentsthromboemboliques doivent être averties de la possibilité d’une récidive.L’implant doit être retiré en cas de thrombose. Le retrait de l’implantdoit aussi être considéré en cas d’immobilisation de longue durée liée àune intervention chirurgicale ou à une maladie.
Pression artérielle élevée :Si une hypertension artérielle prolongée se développe pendantl’utilisation de NEXPLANON, ou si une augmentation significative de lapression artérielle ne répond pas convenablement à une thérapeutiqueantihypertensive, l’utilisation de NEXPLANON doit être arrêtée.
Effet sur le métabolisme des glucides :L’utilisation de contraceptifs contenant des progestatifs peut avoir uneffet sur la résistance périphérique à l’insuline et sur la tolérance auglucose. Par conséquent, les femmes diabétiques doivent être attentivementsuivies au cours des premiers mois d’utilisation de NEXPLANON.
Chloasma :Un chloasma peut occasionnellement apparaître, notamment chez les femmesayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant desprédispositions au chloasma doivent éviter de s’exposer au soleil ou auxultraviolets au cours de l’utilisation de NEXPLANON.
Poids corporel :L’effet contraceptif de NEXPLANON est lié aux concentrations plasmatiquesd’étonogestrel, qui sont inversement proportionnelles au poids corporel, etqui diminuent avec le temps après l’insertion. L’expérience clinique chezles femmes en surpoids au cours de la 3ème année d’utilisation est limitée.Il ne peut donc être exclu que l’effet contraceptif chez ces femmes au coursde la 3ème année d’utilisation puisse être inférieur à celui observéchez les femmes de poids normal. Les professionnels de santé habilités àprescrire NEXPLANON doivent donc envisager de remplacer plus tôt l’implantchez les femmes en surpoids.
Complications d’insertion :Des cas de migration de l’implant dans le bras depuis le site d’insertionont été rapportés, pouvant être liés à une insertion profonde (voirrubrique 4.2. « Comment insérer NEXPLANON ») ou à des pressions extérieures(ex : manipulation de l’implant ou sports de contact). Depuis lacommercialisation, de rares cas d’implants localisés dans les vaisseaux dubras et dans l’artère pulmonaire ont également été rapportés, pouvantêtre liés à des insertions profondes ou une insertion intravasculaire. Dansles cas où l’implant a migré dans le bras depuis le site d’insertion, lalocalisation de l’implant peut être rendue plus difficile et le retrait peutnécessiter une intervention chirurgicale mineure avec une incision plus largeou une intervention chirurgicale dans une salle d’opération. Dans les cas oùl’implant a migré dans l’artère pulmonaire, une interventionendovasculaire ou chirurgicale peut être nécessaire pour le retrait (voirrubrique 4.2. « Comment retirer NEXPLANON »). Si, à tout moment, l’implantne peut être palpé, il doit être localisé et le retrait est recommandé dèsque médicalement approprié. Si l’implant n’est pas retiré, son effetcontraceptif et le risque d’effets indésirables liés au progestatif pourrontpersister au-delà de la durée désirée par la femme.
Une expulsion peut survenir en particulier si l’implant n’a pas étéinséré conformément aux instructions données à la rubrique 4.2. « Commentinsérer NEXPLANON », ou à la suite d’une réaction inflammatoirelocale.
Kystes ovariens :Avec tous les contraceptifs hormonaux faiblement dosés, le développementfolliculaire persiste et occasionnellement un follicule peut continuer àcroître dépassant la taille qu’il atteindrait au cours d’un cycle normal.En général, ces follicules hypertrophiés disparaissent spontanément. Ilssont souvent asymptomatiques ; dans certains cas, ils sont associés à delégères douleurs abdominales. Ils nécessitent rarement une interventionchirurgicale.
Grossesses extra-utérines :Avec les pilules uniquement progestatives traditionnelles, la protectionvis-à-vis des grossesses extra‑utérines n’est pas aussi bonne qu’avecles CO combinés, en raison de la survenue fréquente d’ovulations au cours deleur utilisation. Bien que NEXPLANON inhibe l’ovulation, une grossesseextra‑utérine doit être envisagée au cours d’un diagnostic différentielsi la femme présente une aménorrhée ou des douleurs abdominales.
Troubles psychiatriques :L’état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bienconnus liés à l’utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.8).La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu decomportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes decontacter leur médecin en cas de changements d’humeur et de symptômesdépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.
Autres événements :Les événements suivants ont été rapportés à la fois lors d’unegrossesse et lors de l’utilisation de stéroïdes sexuels, maisl’imputabilité de ces manifestations à l’utilisation de progestatifs n’apas été démontrée : ictère et/ou prurit lié à une cholestase ; formationde lithiase biliaire ; porphyrie ; lupus érythémateux disséminé ; syndromehémolytique et urémique ; chorée de Sydenham ; herpès gestationnel ; perted’audition liée à une otosclérose et angiœdème (héréditaire).
Examen / consultation médical(e)Avant l’insertion ou la réinsertion de NEXPLANON, un interrogatoiremédical complet (incluant les antécédents médicaux familiaux) doit êtrefait et une grossesse doit être exclue. La pression artérielle doit êtremesurée et un examen physique doit être réalisé, avec recherche descontre-indications (voir rubrique 4.3.) et des mises en garde (voir rubrique4.4.). Il est recommandé que la femme revienne pour un contrôle médical troismois après l’insertion de NEXPLANON. Au cours de ce contrôle, leprofessionnel de santé devra mesurer la pression artérielle et vérifier si lafemme a des questions, des plaintes ou si des effets indésirables sont apparus.La fréquence et la nature des examens médicaux réguliers futurs doivent êtreadaptées à chaque femme, en fonction de l’avis médical. L’implant doitêtre palpé à chaque visite de contrôle. La patiente doit être informée decontacter son médecin dès que possible si elle ne sent plus son implant à lapalpation à tout moment entre chaque visite de contrôle.
Les femmes seront informées que NEXPLANON ne protège pas du VIH (SIDA) nides autres infections sexuellement transmissibles.
Diminution de l’efficacité avec des traitements concomitantsL’efficacité de NEXPLANON peut être réduite lors de l’utilisation detraitements concomitants qui diminuent la concentration plasmatique del’étonogestrel (voir rubrique 4.5.).
Changements du profil de saignement vaginalPendant l’utilisation de NEXPLANON, il est probable que les femmesobservent des changements de leur profil de saignement vaginal qui serontimprédictibles. Ceux-ci peuvent inclure l’apparition de saignements vaginauxirréguliers (absents, moins fréquents, plus fréquents ou continus) et deschangements de l’intensité des saignements (réduits ou augmentés) ou deleur durée. Des aménorrhées ont été rapportées chez environ 1 femme sur5 tandis que chez d’autres femmes (1 femme sur 5), il a été rapporté dessaignements fréquents et/ou prolongés. Chez beaucoup de femmes, le profil desaignement observé au cours des trois premiers mois est généralementprédictif du futur profil de saignement.
Une information, des conseils et l’utilisation d’un calendrier dessaignements peuvent améliorer l’adhésion de la femme à son profil desaignement. L’évaluation des saignements vaginaux doit être faite au cas parcas et peut inclure un examen visant à éliminer une pathologie gynécologiqueou une grossesse.
Implant cassé ou pliéin situDes cas d’implants cassés ou pliés qui peuvent être dus à des pressionsextérieures exercées dans le bras des patientes ont été rapportés. Des casde migration dans le bras d'un fragment d'implant cassé ont également étérapportés. Sur la base des données in vitro, lorsque l’implant est cassé ouplié, le taux de diffusion de l’étonogestrel peut être légèrementaugmenté.
Il n’est pas attendu d’effet cliniquement significatif avec cechangement.
Cependant, lorsque l’implant est cassé, il doit être retiré, et il estimportant de l’enlever dans son intégralité. Se référer à la rubrique4.2 concernant les procédures de retrait de l’implant (à la fois palpableou non palpable).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Note : Les informations concernant les médicaments prescrits en associationavec NEXPLANON doivent être consultées afin d’identifier les interactionséventuelles.
Effets d’autres médicaments sur NEXPLANONDes interactions peuvent se produire avec des médicaments inducteurs desenzymes microsomales, ce qui peut conduire à une augmentation de la clairancedes hormones sexuelles et peut entraîner des hémorragies de privation et/ou unéchec de l’effet contraceptif.
Conduite à tenir
L’induction enzymatique peut être observée après seulement quelquesjours de traitement. L’induction enzymatique maximale est généralementobservée en quelques semaines. Après l’arrêt du traitement, l’inductionenzymatique peut perdurer pendant environ 4 semaines.
Les femmes traitées par des médicaments inducteurs des enzymes hépatiquesou des produits à base de plantes doivent être averties que l’efficacité deNEXPLANON peut être réduite. Le retrait de l’implant n’est pasnécessaire, mais il est conseillé aux femmes d’utiliser une méthodecontraceptive non hormonale supplémentaire pendant la durée du traitementconcomitant et pendant 28 jours après l’arrêt de celui-ci afin d’obtenirune protection maximale.
Les interactions suivantes ont été rapportées dans la littérature(principalement avec les contraceptifs combinés mais occasionnellement aussiavec les contraceptifs purement progestatifs, y compris NEXPLANON) :
Substances augmentant la clairance des contraceptifs hormonaux (diminution del’efficacité des contraceptifs hormonaux par induction enzymatique), parex :
Barbituriques, bosentan, carbamazépine, phénytoïne, primidone, rifampicineet traitements anti-VIH/VHC tels que le ritonavir, l’éfavirenz, lebocéprévir, la névirapine et potentiellement aussi le felbamate, lagriséofulvine, l’oxcarbazépine, le topiramate et les produits contenant dumillepertuis (Hypericum perforatum).
Substances ayant des effets variables sur la clairance des contraceptifshormonaux
Lors de l’administration concomitante avec des contraceptifs hormonaux, denombreuses associations d’inhibiteurs de la protéase du VIH etd’inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse, y compris desassociations avec des inhibiteurs du VHC, peuvent augmenter ou diminuer lesconcentrations plasmatiques des progestatifs, y compris l’étonogestrel. Danscertains cas, l’impact de ces modifications peut être cliniquementsignificatif.
Par conséquent, le résumé des caractéristiques du produit des traitementsconcomitants VIH/VHC doit être consulté afin d’identifier les interactionspotentielles ainsi que toute recommandation s’y rapportant. En cas de doute,les femmes traitées par un inhibiteur de la protéase ou par un inhibiteur nonnucléosidique de la transcriptase inverse doivent utiliser une méthodecontraceptive barrière supplémentaire.
Substances diminuant la clairance des contraceptifs hormonaux (inhibiteursenzymatiques)
L’administration concomitante d’inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par ex.kétoconazole, itraconazole, clarithromycine) ou modérés (par ex. fluconazole,diltiazem, érythromycine) peut augmenter les concentrations sériques desprogestatifs, y compris l’étonogestrel.
Effets de NEXPLANON sur d’autres médicamentsLes contraceptifs hormonaux peuvent influer sur le métabolisme de certainesautres substances actives. Par conséquent, les concentrations plasmatiques ettissulaires peuvent être soit augmentées (ex : ciclosporine), soit diminuées(ex : lamotrigine).
Tests biologiquesLes données obtenues avec les CO combinés ont montré que les stéroïdescontraceptifs peuvent influencer les résultats de certains tests biologiques,dont les paramètres biochimiques hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens etrénaux, les taux sériques de protéines (porteuses), comme la globuline seliant aux corticostéroïdes (corticosteroid binding globulin) et les fractionslipidiques/lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme des hydrates decarbone et les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse. Lesmodifications restent généralement dans les valeurs normales. Il n’est pasétabli si ceci s’applique aussi aux contraceptifs purement progestatifs.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseNEXPLANON n’est pas indiqué pendant la grossesse. Si une grossessesurvient au cours de l’utilisation de NEXPLANON, l’implant doit êtreretiré. Les études chez l’animal ont montré que des doses très élevéesde substances progestatives peuvent causer une masculinisation des fœtusféminins. De vastes études épidémiologiques n’ont mis en évidence nid’augmentation du risque de malformations chez les enfants nés de femmesayant utilisé des CO avant leur grossesse, ni d’effet tératogène lors del’utilisation de CO par inadvertance au cours de la grossesse. Bien que celasoit probablement le cas pour tous les CO, il n’est pas démontré qu’il ensoit de même pour NEXPLANON.
Les données de pharmacovigilance de différents médicaments contenant del’étonogestrel et du désogestrel (l’étonogestrel est un métabolite dudésogestrel) n’indiquent pas non plus de risque augmenté.
AllaitementDes données cliniques indiquent que NEXPLANON ne modifie pas la productionou la qualité (concentrations en protéines, lactose ou lipides) du laitmaternel. Cependant, de faibles quantités d’étonogestrel sont excrétéesdans le lait maternel. En se basant sur une ingestion moyenne quotidienne delait de 150 ml/kg, la dose moyenne d’étonogestrel reçue par l’enfant estestimée à 27 ng/kg/jour après un mois. Ceci correspond approximativement à2,2 % de la dose quotidienne maternelle moyenne ajustée au poids etapproximativement à 0,2 % de la dose maternelle quotidienne estimée en valeurabsolue. Par la suite, la concentration en étonogestrel dans le lait diminueavec le temps pendant la période d’allaitement.
Des données à long terme, limitées, sont disponibles chez 38 enfants,dont les mères ont commencé à utiliser l’implant entre la 4ème et la 8èmesemaine après l’accouchement. Ils ont été allaités pendant une périodemoyenne de 14 mois et un suivi a été effectué jusqu’à l’âge de36 mois. L’évaluation de la croissance, du développement physique etpsychomoteur n’a montré aucune différence par rapport aux enfants allaitésdont les mères avaient un DIU (n = 33). Néanmoins, le développement et lacroissance de l’enfant devront être suivis avec précaution. En se basant surles données disponibles, NEXPLANON peut être utilisé pendant l’allaitementet doit être inséré après la 4ème semaine suivant l’accouchement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Compte-tenu du profil pharmacodynamique, NEXPLANON n’a aucun effet ouqu’un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et àutiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Pendant l’utilisation de NEXPLANON, il est probable que les femmesobservent des changements de leur profil de saignement vaginal qui serontimprédictibles. Ceux‑ci peuvent inclure l’apparition de saignementsvaginaux irréguliers (absents, moins fréquents, plus fréquents ou continus)et des changements de l’intensité des saignements (réduits ou augmentés) oude leur durée. Des aménorrhées ont été rapportées chez environ 1 femmesur 5 tandis que chez d’autres femmes (1 femme sur 5), il a été rapportédes saignements fréquents et/ou prolongés. Occasionnellement, des saignementsabondants ont été rapportés. Lors des essais cliniques, les changements duprofil de saignement ont été la raison la plus fréquente d’arrêt dutraitement (environ 11 %). Chez beaucoup de femmes, le profil de saignementobservé au cours des trois premiers mois est généralement prédictif du futurprofil de saignement.
Les effets indésirables rapportés au cours des essais cliniques etpossiblement liés à l’utilisation de NEXPLANON ont été listés dans letableau ci-dessous :
Classe de systèmes d’organes | Réactions indésirables en terme MedDRA1 | ||
Très fréquent (≥1/10) | Fréquent (≥1/100 à <1/10) | Peu fréquent (≥1/1000 à <1/100) | |
Infections et infestations | Infection vaginale | Pharyngite, rhinite, infection des voies urinaires | |
Affections du système immunitaire | Hypersensibilité | ||
Affections du métabolisme et de la nutrition | Augmentation de l’appétit | ||
Affections psychiatriques | Instabilité émotionnelle, humeur dépressive, nervosité, diminution dela libido | Anxiété, insomnie | |
Affections du système nerveux | Céphalées | Etourdissements | Migraine, somnolence |
Affections vasculaires | Bouffées de chaleur | ||
Affections gastro‑intestinales | Douleur abdominale, nausée, flatulences | Vomissements, constipation, diarrhée | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Acné | Alopécie | Hypertrichose, rash, prurit |
Affections musculo‑squelettiques et systémiques | Dorsalgies, arthralgies, myalgies, douleurs musculo-squelettiques | ||
Affections du rein et des voies urinaires | Dysurie | ||
Affections des organes de reproduction et du sein | Tensions mammaires, mastodynie, règles irrégulières | Dysménorrhée, kyste ovarien | Pertes vaginales, gêne vulvovaginale, galactorrhée, augmentation du volumedes seins, prurit génital |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Douleur au site d’insertion, réaction au site d’insertion, fatigue,symptômes pseudo‑grippaux, douleur | Pyrexie, œdème | |
Investigations | Prise de poids | Perte de poids |
1 les termes MedDRA (version 10.1) les plus appropriés pour décrirecertaines réactions indésirables ont été repris. Les synonymes et lesconditions apparentées ne sont pas mentionnés mais doivent aussi être pris encompte.
Au cours de la surveillance post-commercialisation, une augmentation de lapression artérielle cliniquement significative a été observée dans de rarescas. Des cas de séborrhée ont aussi été rapportés. Des réactionsanaphylactiques, une urticaire, un angio-œdème, une aggravation d'unangio‑œdème et/ou une aggravation d’un œdème angioneurotiquehéréditaire peuvent survenir. L’insertion ou le retrait de l’implantpeuvent entraîner des ecchymoses, incluant un hématome dans certains cas, unelégère irritation locale, des douleurs ou des démangeaisons.
Une fibrose au site d'insertion peut se produire, une cicatrice peut seformer ou un abcès peut se développer. Des paresthésies ou des sensationspseudo‑paresthésiques peuvent survenir. Une expulsion ou une migration del’implant y compris, rarement, dans la paroi thoracique, ont étérapportées. Dans de rares cas, des implants ont été trouvés dans le systèmevasculaire y compris l’artère pulmonaire.
Dans certains cas d’implants trouvés dans l’artère pulmonaire, unedouleur thoracique et/ou des troubles respiratoires (tels que dyspnée, toux,hémoptysie) ont été rapportées ; d’autres cas ont été rapportés commeasymptomatiques (voir rubrique 4.4.). Si les instructions ne sont pas suivies(voir rubrique 4.2.), des insertions incorrectes, des difficultés delocalisation et de retrait de l’implant peuvent se produire. Une interventionchirurgicale peut être nécessaire pour le retrait de l’implant.
Dans de rare cas, des grossesses extra-utérines ont été rapportées (voirrubrique 4.4.).
Chez les femmes utilisant des contraceptifs (oraux combinés), un certainnombre d’effets indésirables (graves) ont été rapportés. Ils comprennent :des accidents thromboemboliques veineux, des accidents thromboemboliquesartériels, des tumeurs hormono‑dépendantes (ex : tumeurs hépatiques, cancerdu sein) et des chloasmas, plusieurs d’entre eux sont détaillés dans larubrique 4.4.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Un implant doit toujours être retiré avant d’en insérer un nouveau.Aucune donnée n’est disponible sur un surdosage avec l’étonogestrel. Iln’a pas été rapporté d’effet délétère grave lié à un surdosage avecles contraceptifs en général.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Contraceptif hormonal à usage systémique,progestatifs, code ATC : G03AC08.
Mécanisme d’actionL’implant NEXPLANON est un implant non biodégradable, radio-opaque,contenant de l’étonogestrel destiné à un usage sous-cutané, préchargédans un applicateur stérile, jetable. L’étonogestrel est le métabolitebiologiquement actif du désogestrel, un progestatif largement utilisé dans lesCO. Sa structure est dérivée de la 19‑nortestostérone et il se lie avec unehaute affinité aux récepteurs de la progestérone dans les organes cibles.L’effet contraceptif de l’étonogestrel est principalement dû à uneinhibition de l’ovulation. Il n’a pas été observé d’ovulation durantles deux premières années d’utilisation de l’implant et rarement durant latroisième année. En plus de l’inhibition de l’ovulation, l’étonogestrelentraîne aussi des modifications de la glaire cervicale, qui gênent le passagedes spermatozoïdes.
Efficacité et sécurité cliniqueLes essais cliniques ont été conduits chez des femmes entre 18 et 40 ans.Bien qu’aucune comparaison directe n’ait été faite, l’efficacitécontraceptive est au moins comparable à celle des CO combinés. Lors desétudes cliniques, aucune grossesse n’a été observé pour les35 057 cycles d’exposition ; l’indice de Pearl étudié est de 0,00(intervalle de confiance à 95 % : 0,00 – 0,14). Cependant, il faut savoirqu’en pratique aucune méthode ne peut être considérée comme efficace à100 %. Ce taux élevé d’efficacité contraceptive est obtenu, entre autres,parce que l’action contraceptive de NEXPLANON est indépendante del’observance d’un traitement par la femme elle-même. L’actioncontraceptive de l’étonogestrel est réversible, ce qui se manifeste par unretour rapide à un cycle menstruel normal après le retrait de l’implant.Bien que l’étonogestrel inhibe l’ovulation, l’activité ovarienne n’estpas complètement supprimée. Les concentrations moyennes en estradiol restentsupérieures au taux observé en phase folliculaire précoce. Dans une étudesur 2 ans, au cours de laquelle la densité minérale osseuse de44 utilisatrices a été comparée à celle d’un groupe témoin de 29 femmesutilisant un DIU, aucun effet indésirable relatif à la masse osseuse n’aété observé. Aucun effet cliniquement significatif sur le métabolisme deslipides n’a été observé. L’utilisation de contraceptifs contenant unprogestatif peut avoir un effet sur la résistance à l’insuline et latolérance au glucose. Des essais cliniques additionnels ont indiqué que lesutilisatrices de NEXPLANON auraient souvent des menstruations moins douloureuses(dysménorrhées).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionAprès l’insertion de l’implant, l’étonogestrel est rapidementabsorbé dans la circulation. Les concentrations permettant l’inhibition del’ovulation sont atteintes en 1 jour. Les concentrations sériques maximales(entre 472 et 1270 pg/ml) sont atteintes en 1 à 13 jours. Le taux delibération de l’implant diminue avec le temps. En conséquence, lesconcentrations sériques diminuent rapidement au cours des premiers mois. A lafin de la première année, une concentration moyenne d’approximativement200 pg/ml (entre 150‑261 pg/ml) est observée, celle-ci diminue lentementjusqu’à 156 pg/ml (entre 111‑202 pg/ml) à la fin de la troisième année.Les variations observées dans les concentrations sériques peuvent être, enpartie, attribuées aux différences de poids corporel.
DistributionL’étonogestrel est lié à 95,5‑99 % aux protéines sériques,principalement à l’albumine et avec une importance moindre à la protéineporteuse des stéroïdes sexuels (SHBG). Le volume central de distribution et levolume total de distribution sont respectivement de 27 L et de 220 L, et ilsne se modifient quasiment pas au cours de l’utilisation de NEXPLANON.
BiotransformationL’étonogestrel subit une hydroxylation et une réduction. Les métabolitessont conjugués aux sulphates et aux glucuronides. Des études sur l’animalmontrent que la circulation entérohépatique ne contribue probablement pas àl’activité progestative de l’étonogestrel.
ÉliminationAprès une administration intraveineuse d’étonogestrel, la demi‑vied’élimination moyenne est approximativement de 25 heures et la clairancesérique est approximativement de 7,5 L/heure. La clairance et la demi‑vied’élimination restent constantes pendant la période de traitement.L’excrétion de l’étonogestrel et de ses métabolites, sous forme destéroïdes libres ou sous forme conjuguée, est urinaire ou fécale (avec unratio de 1,5/1). Après insertion chez une femme qui allaite, l’étonogestrelest excrété dans le lait maternel avec un ratio lait/sérum de 0,44/0,50 aucours des quatre premiers mois. Chez la femme qui allaite, la dose moyenned’étonogestrel ingérée par l’enfant est d’environ 0,2 % de la dosematernelle quotidienne estimée en valeur absolue (2,2 % lorsque les valeurssont normalisées par kg de poids corporel). Les concentrations diminuent defaçon progressive et statistiquement significative au cours du temps.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études de toxicologie n’ont pas révélé d’effets autres que ceuxqui peuvent être expliqués par les propriétés hormonales del’étonogestrel, sans tenir compte de la voie d’administration.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
ImplantNoyau :
· copolymère éthylène / acétate de vinyle (28 % d’acétate de vinyle,43 mg)
· sulphate de baryum (15 mg)
· stéarate de magnésium (0,1 mg).
Enveloppe :
Copolymère éthylène / acétate de vinyle (15 % d’acétate de vinyle,15 mg).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
5 ans.
NEXPLANON ne doit pas être inséré après la date de péremptionmentionnée sur le conditionnement extérieur.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de conditions particulières deconservation.
A conserver dans le conditionnement primaire d’origine.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
La plaquette thermoformée contient un implant (4 cm de long et 2 mm dediamètre) qui est préchargé dans l’aiguille en acier inoxydable d’unapplicateur stérile, prêt à l’emploi, jetable. L’applicateur contenantl’implant est conditionné sous plaquette thermoformée en polyéthylènetéréphtalate glycol (PETG) transparent scellée avec un opercule enpolyéthylène haute densité (PEHD). Le contenu de la plaquette thermoforméeest stérile à moins que le conditionnement soit endommagé ou ouvert.
Boîte de 1 ou de 5 implants.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Voir rubrique 4.2.
L’applicateur est à usage unique.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ORGANON France
106 BOULEVARD HAUSSMANN
75008 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 351 544 3 9 : 1 implant préchargé dans l’aiguille (acierinoxydable) d’un applicateur (acrylonitrile butadiène styrène) sousplaquette thermoformée (polyéthylène téréphtalate glycol). Boîte de1 implant.
· 34009 587 005 9 0 : 1 implant préchargé dans l’aiguille (acierinoxydable) d’un applicateur (acrylonitrile butadiène styrène) sousplaquette thermoformée (polyéthylène téréphtalate glycol). Boîte de5 implants
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
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