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NICORETTE 4 mg SANS SUCRE, gomme à mâcher médicamenteuse édulcorée au sorbitol - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - NICORETTE 4 mg SANS SUCRE, gomme à mâcher médicamenteuse édulcorée au sorbitol

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

NICORETTE 4 mg SANS SUCRE, gomme à mâcher médicamenteuse édulcorée ausorbitol

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Catiorésine carboxylate de nicotine.....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.........20,0 mg

Quantité correspondant à nicotine.....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.4,0 mg

Pour une gomme à mâcher.

Excipients à effet notoire : sorbitol (179 mg par gomme),butylhy­droxytoluène (0,7 mg par gomme) et éthanol (0,616 mg par gomme),.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gomme à mâcher.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Ce médicament est indiqué dans le traitement de la dépendance tabagiqueafin de soulager les symptômes du sevrage nicotinique chez les sujets désireuxd'arrêter leur consommation de tabac.

Bien que l'arrêt définitif de la consommation de tabac soit préférable,ce médicament peut être utilisé dans:

• les cas où un fumeur s'abstient temporairement de fumer,

• une stratégie de réduction du tabagisme comme une étape vers l'arrêtdéfinitif.

4.2. Posologie et mode d'administration

Réservé à l'adulte (à partir de 15 ans).

Le nombre de gommes à utiliser dépend de la dépendance à la nicotine quipeut être évaluée au moyen du test de Fagerström.

Les gommes à mâcher dosées à 4 mg sont plus particulièrement adaptéespour les fumeurs fortement ou très fortement dépendants à la nicotine (scoreau test de Fagerström de 7 à 10 ou fumant plus de 20 cigarettes­par jour).

Posologie

Arrêt complet du tabac

Le traitement de la dépendance à la nicotine se fait habituellement en2 phases.

1ère phase:

Mâcher une gomme chaque fois que l'envie de fumer apparaît.

Le nombre de gommes à mâcher dosées à 4 mg est généralement de 8 à12 gommes par jour et ne doit en aucun cas dépasser 15 gommes par jour.

La durée de cette phase est d'environ 3 mois, mais peut varier en fonctionde la réponse individuelle.

2ème phase:

Quand l'envie de fumer est complètement surmontée, réduire progressivementle nombre de gommes mâchées par jour.

Le traitement sera arrêté lorsque la consommation est réduite à 1 à2 gommes par jour.

Il est recommandé de ne pas utiliser les gommes à mâcher au-delà de12 mois.

Abstinence temporaire du tabac

Mâcher une gomme chaque fois que l'envie de fumer apparaît.

Le nombre de gommes à mâcher dosées à 4 mg est généralement de 8 à12 gommes par jour et ne doit en aucun cas dépasser 15 gommes par jour.

Réduction de la consommation de tabac

Dans la mesure du possible, alterner les gommes à la nicotine et lescigarettes.

Mâcher une gomme dès que l'envie de fumer apparaît afin de réduire aumaximum la consommation de cigarettes et rester aussi longtemps que possiblesans fumer.

Le nombre de gommes à mâcher par jour est variable et dépend des besoinsdu patient.

Néanmoins, il ne doit pas dépasser 15 gommes par jour.

Si une réduction de la consommation de cigarettes n'a pas été obtenueaprès 6 semaines de traitement, il est recommandé de prendre conseil auprèsd'un professionnel de santé.

La réduction de la consommation du tabac doit conduire progressivement lepatient à un arrêt complet du tabac. Cet arrêt doit être tenté le plus tôtpossible dans les 6 mois suivants le début du traitement. Si au-delà de9 mois après le début du traitement, la tentative d'arrêt complet du tabac aéchoué, il est recommandé de prendre conseil auprès d'un professionnel­de santé.

Il est recommandé de ne pas utiliser les gommes au-delà de 12 mois.

Pour augmenter les chances de succès d'arrêt complet du tabac, il estimportant d’avoir pour objectif une réduction de plus de 50% de laconsommation durant cette phase de réduction. Les gommes à mâcher NICORETTEcontri­buent à atteindre cet objectif avant un arrêt définitif du tabac.

Mode d’administration

Pour être active, la nicotine contenue dans la gomme et libérée parmastication, doit être absorbée par la muqueuse buccale.

Si la nicotine est avalée avec la salive, elle est sans effet. Il est doncimportant de ne pas mâcher la gomme trop vigoureusement.

Ainsi, il convient de mâcher une première fois la gomme jusqu’à ce quele goût devienne fort ou qu’un léger picotement soit ressenti, puis lagarder entre la joue et la gencive environ 10 minutes: la gomme se ramollit etpermet à la nicotine de se libérer progressivement, d'être absorbée par lamuqueuse buccale, passant ainsi dans la circulation.

Puis, quand le goût s’est estompé, mâcher de nouveau très lentement lagomme (environ 20 fois en 20 minutes).

La gomme à mâcher doit être gardée en bouche pendant 30 minutes environ.Au-delà de 30 minutes, la gomme à mâcher ne délivrera plus de nicotine.

4.3. Contre-indications

· Non-fumeur ou fumeur occasionnel.

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

La gomme NICORETTE ne doit pas être utilisée par les non-fumeurs.

Les bénéfices de l’arrêt du tabac sont plus importants que les risquesassociés à l’usage correct de traitements nicotiniques desubstitution (TNS).

Une évaluation du rapport bénéfice/risque doit être faite par unprofessionnel de santé qualifié pour les patients présentant les pathologiessu­ivantes :

· Maladies cardio-vasculaires : Les fumeurs dépendants présentant unantécédent récent d’infarctus du myocarde, d’angor instable ous’aggravant, notamment d'angor de Prinzmetal, d'arythmies cardiaquessévères, d’accident vasculaire cérébral récent et/ou souffrantd'hy­pertension non contrôlée doivent être encouragés à arrêter de fumerpar des méthodes non pharmacologiques (un programme d’accompagnement parexemple). En cas d'échec, la gomme à mâcher NICORETTE peut être envisagée,cepen­dant, en raison du nombre limité de données sur ce groupe de patients,cela ne peut intervenir que sous surveillance médicale étroite.

· Diabète : il est recommandé aux patients souffrant de diabète desurveiller plus étroitement leur glycémie lorsqu'ils arrêtent de fumer etqu'une thérapie de remplacement de la nicotine est mise en place car lalibération de catécholamines induite par la réduction des apports de nicotinepeut affecter le métabolisme des glucides.

· Réactions allergiques : sensibilité aux œdèmes de Quincke et àl'urticaire.

· Insuffisance rénale et hépatique : utiliser avec précaution chez lespatients souffrant d'insuffisance hépatique modérée à sévère et/oud'insuffisance rénale sévère car la clairance de la nicotine et de sesmétabolites peut être réduite, ce qui peut augmenter le risque d'effetsindési­rables.

· Phéochromocytome et hyperthyroïdie non contrôlée : utiliser avecprécaution chez les patients souffrant d'hyperthyroïdie non contrôlée ou dephéochromocytome car la nicotine provoque la libération decatécholamines.

· Troubles gastro-intestinaux : chez les patients souffrant d'œsophagite oud'ulcères gastriques ou peptiques, l'ingestion de nicotine peut exacerber lessymptômes, et les traitements oraux de remplacement de la nicotine doiventêtre utilisés avec précaution.

Danger pour les jeunes enfants : les doses de nicotine tolérées par lesfumeurs adultes et adolescents peuvent provoquer une intoxication sévère,voire mortelle, chez les jeunes enfants. Ne pas laisser les produits contenantde la nicotine à un endroit où ils pourraient être utilisés inadéquatemen­t,manipulés ou ingérés par des enfants (voir rubrique 4.9).

Transfert de dépendance : un transfert de dépendance peut apparaître, maisà la fois moins nocif et plus facile à combattre que la dépendanceau tabac.

Arrêt du tabac : les hydrocarbures aromatiques polycycliques présents dansla fumée du tabac provoquent le métabolisme des médicaments métabolisés parle CYP 1A2 (et éventuellement par le CYP 1A1). L'arrêt du tabac peut provoquerle ralentissement du métabolisme de ces médicaments, et par conséquent uneaugmentation de leur concentration dans le sang. Cela peut avoir une importanceclinique pour les produits dont la marge thérapeutique est étroite, parexemple la théophylline, la tacrine, la clozapine et le ropinirole.

Excipients :

Ce médicament contient 179 mg de sorbitol par gomme à mâcher. Lespatients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doiventpas prendre ce médicament. Le sorbitol peut causer une gêne gastro-intestinaleet un léger effet laxatif.

Ce médicament contient 0,616 mg d'alcool (éthanol) par gomme à mâcher.La faible quantité d'alcool contenue dans ce médicament n'est pas susceptibled'en­traîner d'effet notable.

Ce médicament contient également moins de 1 mmol (23 mg) de sodium pargomme à mâcher c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sanssodium ».

La base de la gomme à mâcher contient du butylhydroxytoluène (E321), unanti-oxydant qui peut provoquer des réactions cutanées locales (par exempledermatite de contact), ou une irritation des yeux et des muqueuses.

Précautions particulières d'emploi

Les porteurs de prothèses dentaires peuvent éprouver des difficultés àmâcher les gommes : il est recommandé d'arrêter le traitement et d'utiliserune autre forme pharmaceutique.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Aucune interaction cliniquement significative n'a été établie aveccertitude entre la thérapie de remplacement de la nicotine et les autresmédicaments. Cependant, la nicotine pourrait augmenter les effetshémodyna­miques de l'adénosine, à savoir augmentation de la pressionartérielle et de la fréquence cardiaque, et également augmenter la réactiondouloureuse (douleur thoracique de type angine de poitrine) provoquée parl'administration d'adénosine, (voir rubrique 4.4, Arrêt du tabac).

Associations à prendre en compte

+ Médicaments à risque lors du sevrage tabagique (clozapine, méthadone,ropi­nirole, théophylline)

Risque de surdosage lors du remplacement du tabac par le traitementsub­stitutif.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

1/ Les études expérimentales effectuées dans plusieurs espèces n'ont pasmontré d'effet tératogène ou fœtotoxique de la nicotine administrée àdébit continu, et cela à doses maternotoxiques. Dans les mêmes conditionsd'ad­ministration, une hypotrophie fœtale s'observe à doses encore plusélevées dans une seule espèce, la souris, mais pas chez le rat oule lapin.

En clinique, des observations en nombre encore limité ne montrent pas deretentissement délétère, maternel ou fœtal, de la nicotine utilisée dansl'indication du sevrage tabagique.

2/ Le tabagisme chez la femme enceinte peut être à l'origine d'un retard decroissance intra-utérin, de mort fœtale in utero, d'une prématurité, d'unehypotrophie néonatale, qui semblent corrélés à l'importance del'imprégnation tabagique ainsi qu'à la période de la grossesse car ces effetss'observent lorsque l'imprégnation tabagique se poursuit pendant le 3èmetrimestre.

La nicotine apportée par les traitements de substitution n'est pasdépourvue d'effets délétères sur le fœtus, comme en témoigne leretentissement hémodynamique observé. On ne dispose cependant d'aucune étudeépidémio­logique précisant l'impact réel de la nicotine apportée par lestraitements de substitution sur le fœtus ou le nouveau-né.

Par conséquent,

· chez la femme enceinte, il convient de toujours recommander un arrêtcomplet de la consommation de tabac, sans traitement de substitution à lanicotine;

· en cas d'échec face à une patiente fortement dépendante, le sevragetabagique par ce médicament est possible. En effet, le risque encouru pour lefœtus, en cas de poursuite du tabagisme durant la grossesse, estvraisembla­blement supérieur à celui attendu lors d'un traitement desubstitution nicotinique, puisque se surajoute avec le tabac l'exposition auxhydrocarbures polycycliques et à l'oxyde de carbone, et puisque l'exposition àla nicotine apportée par le traitement de substitution est inférieure ou n'estpas supérieure à celle liée à la consommation tabagique.

L'objectif est de parvenir à l'arrêt complet du tabac, voire destraitements de substitution, avant le troisième trimestre de la grossesse.L'arrêt du tabac, avec ou sans traitements de substitution, ne doit pass'envisager de façon isolée mais s'inscrire dans le cadre d'une prise encharge globale, prenant en compte le contexte psycho-social et les autresdépendances éventuellement associées. Il peut être souhaitable de faireappel à une consultation spécialisée dans le sevrage tabagique.

En cas d'échec partiel ou complet du sevrage, la poursuite du traitement parun substitut nicotinique après le 6ème mois de grossesse ne peut s'envisagerqu'au cas par cas. Il convient de garder présent à l'esprit les effets propresde la nicotine, qui pourraient retentir sur le fœtus, notamment lorsqu'il estproche du terme.

Allaitement

La nicotine passe librement dans le lait maternel dans des quantités quipeuvent affecter l'enfant, même à des doses thérapeutiques. Par conséquent,éviter d'utiliser NICORETTE pendant l'allaitement. Lorsque le sevrage tabagiquea échoué, l’utilisation des gommes NICORETTE par une femme allaitantefumeuse devra seulement être initiée sur avis médical

En cas de dépendance tabagique sévère, le recours à l'allaitementar­tificiel doit être envisagé chaque fois que possible. En cas d'utilisationde ce médicament, prendre la ou les gomme(s) à mâcher juste après la tétéeet ne pas en prendre pendant les deux heures qui précèdent la tétéesuivante.

En raison de l’absence de données cinétiques sur le passage des dérivésterpéniques (arôme menthe/eucalyptus) dans le lait et de la toxiciténeuro­logique potentielle chez le nourrisson, l’utilisation d’un autre arômede gomme à mâcher doit être envisagée.

Fertilité

Chez les femmes, le tabagisme retarde les délais de conception, diminue lestaux de réussite de fécondation in-vitro, et augmente significativement lerisque d’infertilité.

Chez les hommes, le tabagisme réduit la production de spermatozoïdes,au­gmente le stress oxydatif, et l’altération de l’ADN. Les spermatozoïdesdes fumeurs ont des capacités de fécondation réduite.

La contribution spécifique de la nicotine sur ces effets chez l’êtrehumain n’est pas connue.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

NICORETTE n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Effets liés à l’arrêt du tabac

Les sujets dont les habitudes de consommation de tabac sont modifiées, dequelque façon que ce soit, sont susceptibles de souffrir d'un syndrome desevrage nicotinique associé, qui comprend un ou plusieurs effets émotionnelsou cognitifs parmi les effets : dysphorie ou humeur dépressive ; insomnie ;irritabilité, frustration ou colère ; anxiété ; problèmes de concentration,a­gitation ou impatience. Des effets physiques peuvent également se manifester :baisse de la fréquence cardiaque et augmentation de l'appétit ou prise depoids, étourdissement ou symptômes de présyncope, toux, constipation,ul­cération buccale, saignements gingivaux et rhinopharyngite. De plus, lebesoin de nicotine associé à l'envie irrésistible de fumer est égalementreconnu comme étant un symptôme cliniquement significatif.

Effets indésirables

Les gommes à mâcher de nicotine peuvent entraîner des effets indésirablessi­milaires à la nicotine administrée par d'autres modes ; ces effets sontprincipalement dose-dépendants et apparaissent au début du traitement.

Une irritation de la bouche et de la gorge peuvent survenir, cependant laplupart des sujets s’y adaptent à l’usage.

Des réactions allergiques (dont des symptômes d’anaphylaxie) surviennentrarement au cours de l’utilisation de gommes NICORETTE.

Les gommes peuvent coller et, dans de rares cas, endommager les prothèsesdentaires.

Quelques symptômes tels qu'étourdissement, céphalées et insomnie peuventêtre liés au sevrage tabagique. Une augmentation de l'apparition d'aphtesbuccaux peut survenir après l'arrêt du tabac. La relation de causalité n'estpas clairement établie.

Les effets indésirables identifiés durant les essais cliniques et après lacommercialisation avec la nicotine forme orale sont listés au sein dessystèmes d’organes par ordre de fréquence dans le tableau ci-dessous selonla convention suivante:

Très fréquent (³1/10) , fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent(≥ 1/1000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10000, < 1/1000) ; très rare (<1/10000) ; fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée sur la base desdonnées disponibles).

Les effets indésirables sont présentés par catégorie de fréquence baséesur 1) Effets indésirables relevés lors d’études cliniques ou d’étudesépidé­miologiques, si disponibles, ou 2) quand la fréquence ne peut êtreestimée, la catégorie de fréquence est notée « fréquenceindé­terminée »

Système Organe Classe

Categories de fréquence

Terminologie

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée

Réaction anaphylactique

Fréquent

Hypersensibilité

Affections psychiatriques

Peu fréquent

Rêves anormaux

Affections oculaires

Fréquence indéterminée

Vision floue

Fréquence indéterminée

Larmoiement accru

Affections cardiaques

Peu fréquent

Palpitations

Peu fréquent

Tachycardie

Rare

Fibrillation atriale réversible

Affections vasculaires

Peu fréquent

Flush

Peu fréquent

Hypertension

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquent

Bronchospasme

Peu fréquent

Dysphonie

Peu fréquent

Dyspnée

Peu fréquent

Congestion nasale

Peu fréquent

Douleur oropharyngée

Peu fréquent

Eternuements

Peu fréquent

Serrement de la gorge

Très frequent

Toux

Très fréquent

Hoquet

Très fréquent

Irritation de la gorge

Fréquent

Irritation de la bouche

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Diarrhée

Fréquence indéterminée

Sécheresse de la gorge

Rare

Dysphagie

Peu fréquent

Eructation

Fréquence indéterminée

Inconfort gastro-intestinal

Peu fréquent

Glossite

Rare

Hypoesthésie orale

Peu fréquent

Aphte et exfoliation muqueuse buccale

Fréquence indéterminée

Douleur des lèvres

Peu fréquent

Paresthésie de la cavité buccale

Fréquent

Douleur abdominale

Fréquent

Sécheresse buccale

Fréquent

Dyspepsie

Fréquent

Flatulence

Très fréquent

Nausées

Fréquent

Hypersécrétion salivaire

Fréquent

Stomatite

Fréquent

Vomissement

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquence indéterminée

Angiooedeme

Peu fréquent

Erythème

Peu fréquent

Hyperhidrose

Peu fréquent

Prurit

Peu fréquent

Rash

Peu fréquent

Urticaire

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquent

Fatigue

Peu fréquent

Asthénie

Peu fréquent

Douleur et gêne thoracique

Peu fréquent

Malaise

Fréquent

Sensation de brûlure

Affections du système nerveux

Très fréquent

Céphalée

Fréquent

Dysgeusie

Fréquent

Paresthesie

Fréquent

Vertige

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Un surdosage en nicotine peut apparaître si le patient traité avait aupréalable de très faibles apports nicotiniques ou s'il utilise de façonconcomitante d'autres traitements pour le sevrage tabagique à base denicotine.

La toxicité aiguë ou chronique de la nicotine chez l’homme dépendessenti­ellement du mode et de la voie d’administration. Cette toxicitédépend aussi de la tolérance du patient à la nicotine qui peut êtredifférente entre fumeurs et non-fumeurs.

La dose létale minimale de la nicotine serait de 40 à 60 mg chezl’adulte.

Les doses de nicotine tolérées par les sujets fumeurs lors du traitementpeuvent entraîner une intoxication aiguë pouvant être fatale chez les jeunesenfants. Toute suspicion d’intoxication à la nicotine chez un enfant doitêtre considérée comme une urgence médicale et traitée immédiatement.

Les symptômes de surdosage sont ceux d'une intoxication aiguë à lanicotine incluant nausées, vomissements, hypersalivation, douleurs abdominales,di­arrhée, sueurs, céphalées, étourdissement, diminution de l'acuitéauditive et faiblesse générale. A doses élevées, peuvent apparaître unehypotension, un pouls faible et irrégulier, une gêne respiratoire, uneprostration, un collapsus cardiovasculaire et des convulsions

Conduite à tenir en cas de surdosage :

L'administration de nicotine doit être interrompue immédiatement et untraitement symptomatique sera instauré. Ventilation assistée etoxygénothérapie seront entreprises si nécessaires.

En cas d’ingestion d’une quantité trop importante de nicotine, lecharbon activé permet de réduire l’absorption gastro-intestinale de lanicotine.

Le risque de surdosage suite à l’ingestion de la gomme est très faible,l’absorption étant lente et incomplète en l’absence de mastication.

En cas de surdosage, contactez immédiatement un médecin ou un servicemédical d’urgence.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : MEDICAMENTS UTILISES DANS LA DEPENDANCEA LA NICOTINE, code ATC : N07BA01.

La nicotine est un agoniste des récepteurs nicotiniques del’acétylcholine présents dans le système nerveux central et dans lesystème nerveux périphérique.

L'arrêt brutal de la consommation de tabac après un usage journalier etprolongé entraîne un syndrome de sevrage comprenant au moins quatre dessymptômes suivants : dysphorie ou humeur dépressive, insomnie, irritabilité,sen­timents de frustration ou de colère, anxiété, difficulté deconcentration, agitation ou impatience, ralentissement du rythme cardiaque,augmen­tation de l'appétit, augmentation du poids. La sensation du besoinimpérieux de nicotine est considérée comme un symptôme clinique à partentière du syndrome de sevrage.

Les études cliniques ont montré que les produits de substitutionsni­cotiniques peuvent aider les fumeurs à s'abstenir de fumer ou à réduireleur consommation de tabac en diminuant les symptômes de sevrage.

Les effets néfastes de la poursuite de l'intoxication tabagique chez lespatients coronariens et/ou des patients ayant des antécédents d'accidentvas­culaire cérébral ont été clairement démontrés. Des études réaliséeschez ces patients ont démontré l'absence d'effet délétère des substitutsnico­tiniques.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

La nicotine de ce médicament, présentée sous forme de gomme à mâcher,est liée à une résine échangeuse d'ions. Les concentrations sanguines denicotine dépendent de l'intensité et de la durée de la mastication.

La nicotine est absorbée au niveau de la muqueuse buccale.

Au cours d’une étude de pharmacocinétique avec les gommes dosées à2 mg sur 17 sujets, des concentrations plasmatiques de nicotine sont obtenues30 minutes après le début de la mastication (avec un intervalle de 18 à48 minutes).

La quantité de nicotine absorbée dépend de la proportion de la doseextraite de la gomme et de la proportion perdue par ingestion et par le premierpassage hépatique.

La biodisponibilité de la nicotine administrée avec la gomme classique2 mg et celle de la gomme menthe 4 mg est de 54 %.

Distribution

Le volume de distribution après administration I.V. de nicotine estd’environ 2 à 3 L/kg.

La liaison de la nicotine aux protéines plasmatiques est inférieure à5 %, ainsi les modifications de la liaison de la nicotine causées par la priseéventuelle de médicaments concomitants ou l’altération des protéinesplas­matiques, n’auront vraisemblablement pas d’effet significatif sur lacinétique de la nicotine.

Biotransformation

La principale voie d'élimination de la nicotine est hépatique. Deux voiesmarginales d’élimination, le cerveau et les poumons participent également aumétabolisme de la nicotine. Plus de 20 métabolites de la nicotine ont étéidentifiés. Ils sont tous considérés comme moins actifs que le composéparent.

La cotinine, principal métabolite de la nicotine dans le plasma, a unedemi-vie de 14 à 20 heures.

Elimination

La clairance plasmatique moyenne de la nicotine est d'environ 66,6 à90,0 litres par heure et sa demi-vie est d’environ de 2 à 3 heures.

Les principaux métabolites excrétés dans les urines sont la cotinine (12%de la dose) et la trans-3-hydroxycotinine (37 % de la dose). Environ 10% de lanicotine sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. Ce taux peutaugmenter jusqu'à 30% en cas de filtration glomérulaire importante oud'acidification des urines (pH < 5).

La cinétique de la nicotine ne diffère pas chez l'homme ou chezla femme.

Populations spécifiques
Insuffisance rénale

Une diminution de la clairance totale et non-rénale de la nicotine estobservée en fonction de la sévérité de l’insuffisance rénale. Chez lessujets insuffisants rénaux sévères, la clairance de la nicotine est enmoyenne réduite de 50% comparativement aux sujets normo-rénaux. Chez lessujets hémodialysés, une surexposition systémique très marquée en nicotineest observée. En effet, les concentrations plasmatiques en nicotines sontmultipliées par 4 à 5 (voir rubrique 4.4).

Insuffisance hépatique

Chez les fumeurs présentant une insuffisance hépatique légère (scoreChild-Pugh 5), les propriétés pharmacocinétiques de la nicotine ne sont pasaffectées. Cependant chez les fumeurs présentant une insuffisance hépatiquemodérée (score Child-Pugh 7), les clairances totales et non rénales sontréduites de 40–50% en moyenne, ce qui se traduit par une expositionsys­témique doublée en nicotine chez ces sujets.

Il n’y a pas de donnée chez les fumeurs présentant une insuffisancehé­patique sévère (score de Child-Pugh supérieur à 7).

Sujets âgés

Chez les sujets âgés entre 65 et 76 ans, une diminution statistiquemen­tsignificative de la clairance totale (-23%), du volume de distribution àl’état stationnaire (-17%) de la nicotine et de la clairance rénale de lacotinine (-18%) a été observée comparativement aux adultes plus jeunes.Cependant, l’augmentation de l’exposition systémique en nicotine qui enrésulte est modérée (entre 20 et 25%).

5.3. Données de sécurité préclinique

Les essais de génotoxicité in vitro sur la nicotine ont principalemen­tproduit des résultats négatifs. Des résultats contradictoires existent dansles essais aux concentrations élevées de nicotine.

Les essais de génotoxicité in vivo ont donné des résultats négatifs.

Les expériences sur les animaux indiquent que l'exposition à la nicotineentraîne un poids réduit à la naissance, une diminution de la taille desportées et une baisse du taux de survie de la progéniture.

Les résultats des essais de carcinogénèse ne montrent pas clairementd'effet oncogène de la nicotine.

Les études chez le rongeur ont mis en évidence une diminution de lafertilité chez les mâles et les femelles après exposition à la nicotine.Toutefois une réversibilité a été observée après l'arrêt dutraitement.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Carbonate de sodium anhydre, gomme Dreyco, sorbitol (E420), sorbitol à70 pour cent cristallisable, arôme Haverstroo, arôme fumeur, glycérol à85 pour cent, jaune de quinoléine.

Composition de la gomme Dreyco: Copolymères d'isobutylène et d'isoprène,cire dérivée du pétrole, acétate de polyvinyle, polyéthylènepo­lyisobutylène, esters glycériques de colophane et de colophane polymérisé,huiles végétales hydrogénées, monostéarate de glycérol, carbonate decalcium, butylhydroxyto­luène.

Composition de l'arôme Haverstroo Menthol, huile essentielle de menthepoivrée, huile essentielle de menthe crépue, huile essentielled'e­ucalyptus.

Composition de l'arôme fumeur: Vanilline, propionate de géranyle, butyrated'éthyle, butyrate d'amyle, alcool éthylique, pelargonate d'éthyle, eugénol,cinnamate cinnamyle, acétate d'amyle, huile essentielle d'orange, huileessentielle de menthe crépue, acétate d'éthyle, œnanthate d'éthyle.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

30 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

12, 15, 30, 36, 45, 96 et 105 gommes à mâcher sous plaquettesther­moformées (PVC/PVDC/Alu­minium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

JOHNSON & JOHNSON SANTE BEAUTE FRANCE

1, rue Camille Desmoulins

92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 366 750 3 2 : 12 gommes à mâcher sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 376 304 6 7 : 15 gommes à mâcher sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 376 305 2 8 : 30 gommes à mâcher sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 335 705 6 9 : 36 gommes à mâcher sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 376 306 9 6 : 45 gommes à mâcher sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 348 053 2 5 : 96 gommes à mâcher sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 376 307 5 7 : 105 gommes à mâcher sous plaquettesther­moformées (PVC/PVDC/Alu­minium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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