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NICORETTE INHALEUR 10 mg, cartouche pour inhalation buccale - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - NICORETTE INHALEUR 10 mg, cartouche pour inhalation buccale

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

NICORETTE INHALEUR 10 mg, cartouche pour inhalation buccale

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Nicotine.....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......10 mg

Pour une cartouche.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Cartouche pour inhalation buccale.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Ce médicament est indiqué dans le traitement de la dépendance tabagiqueafin de soulager les symptômes du sevrage nicotinique chez les sujets désireuxd'arrêter leur consommation de tabac.

Bien que l'arrêt définitif de la consommation de tabac soit préférable,ce médicament peut être utilisé dans :

· les cas où un fumeur s'abstient temporairement de fumer,

· une stratégie de réduction du tabagisme comme une étape vers l'arrêtdéfinitif.

4.2. Posologie et mode d'administration

Réservé à l’adulte (à partir de 15 ans).

La posologie sera adaptée à l'importance de la dépendance à la nicotinedu patient qui peut être évaluée au moyen du test de Fagerström.

Utiliser l'inhaleur chaque fois que l'envie de fumer apparaît.

La fréquence des aspirations (plus ou moins répétée) ainsi que leurintensité seront à adapter en fonction des besoins du patient. Si l’envien’est pas soulagée, augmenter la fréquence et/ou l’ampleur desbouffées.

Par conséquent, la durée d'utilisation d'une cartouche peut varier de20 minutes en une seule utilisation intensive et continue, et jusqu'à 4 fois20 minutes si l'utilisation est peu intensive et discontinue.

Chaque cartouche de 10 mg se substitue approximativement à 3–4cigarettes.

Après ouverture, toute cartouche doit être utilisée dans les 12 heurescar la quantité de nicotine diminue dès son ouverture par évaporation.

Posologie

Arrêt complet du tabac

Ce médicament peut être utilisé en monothérapie ou en association avecles dispositifs transdermiques NICORETTESKIN.

En cas d'association, il est conseillé aux patients de prendre un avisauprès d’un professionnel de santé.

Monothérapie

Le traitement de la dépendance à la nicotine se fait habituellement en2 phases.

1ère phase

Le nombre de cartouches à utiliser est fonction des besoins du patient. Ilest généralement de 6 à 12 par jour et ne doit en aucun cas dépasser12 cartouches par jour.

La durée de cette phase est d'environ 3 mois, mais peut varier en fonctionde la réponse individuelle.

2ème phase

Quand l'envie de fumer est complètement surmontée, réduire progressivementle nombre de cartouches par jour durant 6 à 8 semaines supplémentaires sinécessaire.

Il est recommandé de ne pas utiliser les cartouches au-delà de12 mois.

En association avec les dispositifs transdermiques NICORETTESKIN

Les fumeurs fortement dépendants qui, malgré une monothérapie bienconduite, continuent de ressentir des envies irrépressibles de fumer ou lespersonnes qui ont échoué en monothérapie peuvent associer NICORETTE INHALEUR10 mg, cartouche pour inhalation buccale avec une forme délivrant de lanicotine tout au long de la journée : les dispositifs transdermiques­NICORETTESKIN. L'association des dispositifs transdermiques avec l'inhaleurNICORETTE 10 mg a donné des résultats supérieurs à ceux obtenus pour chacundes traitements pris séparément.

Les fumeurs doivent suivre les mêmes posologies recommandées pour ledispositif transdermique et pour l’inhaleur qu’en monothérapie. Pour laposologie du dispositif transdermique, se reporter au Résumé desCaractéristiques du Produit (RCP) de ce médicament.

Abstinence temporaire du tabac

Le nombre de cartouches à utiliser par jour est variable et dépend de ladurée et du nombre de situations rencontrées par le patient imposant uneabstinence temporaire. Néanmoins, il ne doit pas dépasser 12 cartouches­par jour.

Réduction de la consommation du tabac

Dans la mesure du possible, alterner l'usage de l'inhaleur et lescigarettes.

Utiliser l'inhaleur dès que l'envie de fumer apparaît afin de réduire aumaximum la consommation de cigarettes et rester aussi longtemps que possiblesans fumer.

Le nombre de cartouches à utiliser par jour est variable et dépend desbesoins du patient. Néanmoins il ne doit pas dépasser 12 cartouches­par jour.

Si une réduction de la consommation de cigarettes n'a pas été obtenueaprès 6 semaines de traitement, il est recommandé de prendre conseil auprèsd'un professionnel de santé. La réduction de la consommation de tabac doitconduire progressivement le patient à un arrêt complet du tabac. Cet arrêtdoit être tenté le plus tôt possible dans les 6 mois suivants le début dutraitement. Si au-delà de 9 mois après le début du traitement, la tentatived'arrêt complet du tabac a échoué, il est recommandé de prendre conseilauprès d'un professionnel de santé.

Il est recommandé de ne pas utiliser les cartouches au-delà de12 mois.

Mode d’administration

1. Sortir le dispositif, aligner les repères situés sur chacune des deuxparties du dispositif puis ouvrir.

2. Prélever une cartouche scellée de la plaquette, l'insérer dans ledispositif.

L'appuyer fermement dans la partie inférieure du dispositif jusqu'à ce quele film protecteur cède.

3. Replacer la partie supérieure du dispositif en alignant à nouveau lesrepères et appuyer en même temps sur la partie inférieure et la partiesupérieure pour ouvrir la cartouche à sa deuxième extrémité.

4. Tourner jusqu'à ce que les deux repères ne soient plus alignés. Ledispositif est alors verrouillé.

4.3. Contre-indications

· Non-fumeur ou fumeur occasionnel.

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

L’inhaleur NICORETTE ne doit pas être utilisé par les non-fumeurs.

En raison du mode d'administration, un avis médical ainsi qu'unesurveillance médicale est nécessaire en cas d'affection chronique de la gorgeet/ou d'asthme.

Les bénéfices de l’arrêt du tabac sont plus importants que les risquesassociés à l’usage correct des traitements nicotiniques desubstitution (TNS).

Une évaluation du rapport bénéfice/risque doit être faite par unprofessionnel de santé qualifié pour les patients présentant les pathologiessu­ivantes :

· Maladies cardio-vasculaires : Les fumeurs dépendants présentant unantécédent récent d’infarctus du myocarde, d’angor instable ous’aggravant, notamment d'angor de Prinzmetal, d'arythmies cardiaquessévères, d’accident vasculaire cérébral récent et/ou souffrantd'hy­pertension non contrôlée doivent être encouragés à arrêter de fumerpar des méthodes non pharmacologiques (un programme d’accompagnement parexemple) . En cas d'échec, l’inhaleur NICORETTE peut être envisagé,cependant, en raison du nombre limité de données sur ce groupe de patients,cela ne peut intervenir que sous surveillance médicale étroite.

· Diabète : il est recommandé aux patients souffrant de diabète desurveiller plus étroitement leur glycémie lorsqu'ils arrêtent de fumer etqu'une thérapie de remplacement de la nicotine est mise en place car lalibération de catécholamines induite par la réduction des apports de nicotinepeut affecter le métabolisme des glucides.

· Réactions allergiques : sensibilité aux œdèmes de Quincke et àl'urticaire.

· Insuffisance rénale et hépatique : utiliser avec précaution chez lespatients souffrant d'insuffisance hépatique modérée à sévère et/oud'insuffisance rénale sévère car la clairance de la nicotine et de sesmétabolites peut être réduite, ce qui peut augmenter le risque d'effetsindési­rables.

· Phéochromocytome et hyperthyroïdie non contrôlée : utiliser avecprécaution chez les patients souffrant d'hyperthyroïdie non contrôlée ou dephéochromocytome car la nicotine provoque la libération decatécholamines.

· Troubles gastro-intestinaux : chez les patients souffrant d'œsophagite oud'ulcères gastriques ou peptiques, l'ingestion de nicotine peut exacerber lessymptômes, et les traitements oraux de remplacement de la nicotine doiventêtre utilisés avec précaution.

Danger pour les jeunes enfants : les doses de nicotine tolérées par lesfumeurs adultes et adolescents peuvent provoquer une intoxication sévère,voire mortelle, chez les jeunes enfants. Ne pas laisser les produits contenantde la nicotine à un endroit où ils pourraient être utilisés inadéquatemen­t,manipulés ou ingérés par des enfants (voir rubrique 4.9).

Si un enfant avale, mâche ou suce une cartouche de nicotine (usagée commenon usagée), il existe un risque d’intoxication chez l’enfant.

Transfert de dépendance : un transfert de dépendance peut apparaître, maisà la fois moins nocif et plus facile à combattre que la dépendanceau tabac.

Arrêt du tabac : les hydrocarbures aromatiques polycycliques présents dansla fumée du tabac provoquent le métabolisme des médicaments métabolisés parle CYP 1A2 (et éventuellement par le CYP 1A1). L'arrêt du tabac peut provoquerle ralentissement du métabolisme de ces médicaments, et par conséquent uneaugmentation de leur concentration dans le sang. Cela peut avoir une importanceclinique pour les produits dont la marge thérapeutique est étroite, parexemple la théophylline, la tacrine, la clozapine et le ropinirole.

Les mises en garde et précautions particulières d'emploi de l'associationdu dispositif transdermique NICORETTESKIN avec l’inhaleur NICORETTE 10 mgsont celles de chaque traitement utilisé seul (cf. le RCP de NICORETTESKIN,dis­positif transdermique).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Aucune interaction cliniquement significative n'a été établie aveccertitude entre la thérapie de remplacement de la nicotine et les autresmédicaments. Cependant, la nicotine pourrait augmenter les effetshémodyna­miques de l'adénosine, à savoir augmentation de la pressionartérielle et de la fréquence cardiaque, et également augmenter la réactiondouloureuse (douleur thoracique de type angine de poitrine) provoquée parl'administration d'adénosine (voir rubrique 4.4, « Arrêt du tabac »).

Associations à prendre en compte

+ Médicaments à risque lors du sevrage tabagique (clozapine, méthadone,ropi­nirole, théophylline)

Risque de surdosage lors du remplacement du tabac par le traitementsub­stitutif.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

1. Les études expérimentales effectuées dans plusieurs espèces n'ont pasmontré d'effet tératogène ou foetotoxique de la nicotine administrée àdébit continu, et cela à doses maternotoxiques. Dans les mêmes conditionsd'ad­ministration, une hypotrophie fœtale s'observe à doses encore plusélevées dans une seule espèce, la souris, mais pas chez le rat ou le lapin.En clinique, des observations en nombre encore limité ne montrent pas deretentissement délétère, maternel ou fœtal, de la nicotine utilisée dansl'indication du sevrage tabagique.

2. Le tabagisme chez la femme enceinte peut être à l'origine d'un retardde croissance intra-utérin, de mort fœtale in utero, d'une prématurité,d'une hypotrophie néonatale, qui semblent corrélés à l'importance del'imprégnation tabagique ainsi qu'à la période de la grossesse car ces effetss'observent lorsque l'imprégnation tabagique se poursuit pendant le 3èmetrimestre.

La nicotine apportée par les traitements de substitution n'est pasdépourvue d'effets délétères sur le fœtus, comme en témoigne leretentissement hémodynamique observé. On ne dispose cependant d'aucune étudeépidémio­logique précisant l'impact réel de la nicotine apportée par lestraitements de substitution sur le fœtus ou le nouveau-né.

Par conséquent,

· chez la femme enceinte, il convient de toujours recommander un arrêtcomplet de la consommation de tabac, sans traitement de substitution à lanicotine, car l’effet sur la circulation sanguine est dose-dépendant et lanicotine passe au niveau du fœtus et affecte ses mouvements respiratoires et sacirculation.

· en cas d'échec face à une patiente fortement dépendante, le sevragetabagique par ce médicament est possible. En effet, le risque encouru pour lefœtus, en cas de poursuite du tabagisme durant la grossesse, estvraisembla­blement supérieur à celui attendu lors d'un traitement desubstitution nicotinique, puisque se surajoute avec le tabac l'exposition auxhydrocarbures polycycliques et à l'oxyde de carbone, et puisque l'exposition àla nicotine apportée par le traitement de substitution est inférieure ou n'estpas supérieure à celle liée à la consommation tabagique.

L'objectif est de parvenir à l'arrêt complet du tabac, voire destraitements de substitution, avant le 3ème trimestre de la grossesse. L'arrêtdu tabac, avec ou sans traitement de substitution, ne doit pas s'envisager defaçon isolée mais s'inscrire dans le cadre d'une prise en charge globale,prenant en compte le contexte psycho-social et les autres dépendanceséven­tuellement associées. Il peut être souhaitable de faire appel à uneconsultation spécialisée dans le sevrage tabagique.

En cas d'échec partiel ou complet du sevrage, la poursuite du traitement parun substitut nicotinique après le 6ème mois de grossesse ne peut s'envisagerqu'au cas par cas. Il convient de garder présent à l'esprit les effets propresde la nicotine, qui pourraient retentir sur le fœtus, notamment lorsqu'il estproche du terme.

Allaitement

La nicotine passe librement dans le lait maternel dans des quantités pouvantaffecter l’enfant même à des doses thérapeutiques. NICORETTE INHALEUR doitdonc être évité pendant l’allaitement. Lorsque le sevrage tabagique aéchoué, l’utilisation de NICORETTE INHALEUR par une femme allaitante fumeusedevra seulement être initiée sur avis médical.

En cas de dépendance tabagique sévère, le recours à l'allaitementar­tificiel doit être envisagé chaque fois que possible.

En cas d'utilisation, prendre la ou les cartouches pour inhalation justeaprès la tétée et ne pas en prendre pendant les deux heures qui précèdentla tétée suivante.

Fertilité

Chez les femmes, le tabagisme retarde les délais de conception, diminue lestaux de réussite de fécondation in vitro, et augmente significativement lerisque d’infertilité.

Chez les hommes, le tabagisme réduit la production de spermatozoïdes,au­gmente le stress oxydatif, et l’altération de l’ADN. Les spermatozoïdesdes fumeurs ont des capacités de fécondation réduite.

La contribution spécifique de la nicotine sur ces effets chez l’êtrehumain n’est pas connue.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

NICORETTE INHALEUR 10 mg n’a aucun d’effet ou un effet négligeable surl’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Effets liés à l’arrêt du tabac

Les sujets dont les habitudes de consommation de tabac sont modifiées, dequelque façon que ce soit, sont susceptibles de souffrir d’un syndrome desevrage nicotinique associé, qui comprend un ou plusieurs effets émotionnelsou cognitifs parmi les suivants : dysphorie ou humeur dépressive ; insomnie ;irritabilité, frustration ou colère ; anxiété ; problèmes de concentration,a­gitation ou impatience. Des effets physiques peuvent également se manifestertels que baisse de la fréquence cardiaque, augmentation de l’appétit ouprise de poids, étourdissements ou symptômes de présyncope, toux,constipation, ulcération buccale, saignements gingivaux et rhinopharyngite. Deplus, le besoin de nicotine associé à l’envie irrésistible de fumer estégalement reconnu comme étant un symptôme cliniquement significatif.

Effets indésirables

Les cartouches de nicotine peuvent entraîner des effets indésirablessi­milaires à la nicotine administrée par d'autres modes ; ces effets sontprincipalement dose-dépendants et apparaissent au début du traitement.

Une irritation de la bouche et de la gorge peut survenir, cependant laplupart des sujets s’y adaptent à l’usage.

Des réactions allergiques (dont des symptômes d’anaphylaxie) surviennentrarement au cours de l’utilisation de NICORETTE. Environ 40% des utilisateurspré­sentent des réactions locales légères telles que toux et irritation de labouche et de la gorge.

La sécurité de la nicotine lors d’essais cliniques est basée sur desdonnées issues de méta-analyse fondée sur des essais cliniques randomiséssur le traitement du sevrage tabagique.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors d’essaiscliniques et dans le cadre de la surveillance post-commercialisation avec lesformes orales à base de nicotine et sont présentés dans le tableau ci-dessousselon la classe de systèmes d’organes. Les fréquences sont présentéesselon la convention suivante :

Très fréquent ≥ 1/10

Fréquent ≥ 1/100 et < 1/10

Peu fréquent ≥ 1/1 000 et < 1/100

Rare ≥ 1/10 000 et < 1/1 000

Très rare < 1/10 000

Fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée sur la base des donnéesdisponibles)

Les effets indésirables sont classés par fréquence établie sur 1)l’incidence lors d’essais cliniques ou lors d’études épidémiologiques,si disponibles, ou 2) quand l’incidence ne peut être estimée la fréquenceest dite « indéterminée ».

Classe de systèmes d’organes

Catégories de fréquence

Terminologie

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée

Réaction anaphylactique

Fréquent

Hypersensibilité

Affections psychiatriques

Peu fréquent

Rêves anormaux

Affections du système nerveux

Peu fréquent

Vertiges

Fréquent

Dysgueusie

Très fréquent

Céphalées

Fréquent

Paresthésie

Peu fréquent

Troubles du sommeil

Affections oculaires

Fréquence indéterminée

Vision floue

Fréquence indéterminée

Larmoiement accru

Affections cardiaques

Peu fréquent

Palpitations

Peu fréquent

Tachycardie

Rare

Fibrillation atriale réversible

Affections vasculaires

Peu fréquent

Flush

Peu fréquent

Hypertension

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquent

Bronchospasme

Très fréquent

Toux

Peu fréquent

Dysphonie

Peu fréquent

Dyspnée

Très fréquent

Hoquets

Fréquent

Irritation de la bouche

Fréquent

Congestion nasale

Peu fréquent

Douleur oropharyngée

Fréquent

Sinusite

Peu fréquent

Eternuements

Très fréquent

Irritation de la gorge

Peu fréquent

Sensation de gorge serrée

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Douleur abdominale

Fréquent

Diarrhée

Fréquent

Sécheresse buccale

Fréquence indéterminée

Sécheresse de la gorge

Fréquent

Dyspepsie

Rare

Dysphagie

Peu fréquent

Eructation

Fréquent

Flatulence

Fréquence indéterminée

Inconfort gastro-intestinal

Peu fréquent

Glossite

Rare

Hypoesthésie orale

Peu fréquent

Aphte et exfoliations de la muqueuse buccale

Fréquence indéterminée

Douleur des lèvres

Très fréquent

Nausée

Peu fréquent

Paresthésie de la cavité buccale

Fréquent

Hypersécrétion salivaire

Fréquent

Maux d’estomac

Fréquent

Stomatite

Fréquent

Vomissement

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquence indéterminée

Angiœdeme

Fréquence indéterminée

Erythème

Peu fréquent

Hyperhidrose

Peu fréquent

Prurit

Peu fréquent

Rash

Peu fréquent

Urticaire

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquent

Fatigue

Peu fréquent

Asthénie

Peu fréquent

Douleur et gêne thoracique

Peu fréquent

Malaise

Fréquent

Sensation de brulure

Les effets indésirables pouvant apparaître lors de l'utilisation del'association (NICORETTESKIN dispositif transdermique et NICORETTE INHALEUR) nediffèrent de ceux de chaque traitement seul qu'en termes d'effets indésirableslocaux liés aux formes pharmaceutiques. La fréquence de ces effetsindésirables est comparable à celle mentionnée dans le RCP de chaquespécialité respective.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Un surdosage en nicotine peut apparaître si le patient traité avait aupréalable de très faibles apports nicotiniques ou s'il utilise de façonconcomitante d'autres traitements pour le sevrage tabagique à base denicotine.

La toxicité aiguë ou chronique de la nicotine chez l’homme dépendessenti­ellement du mode et de la voie d’administration. Cette toxicitédépend aussi de la tolérance du patient à la nicotine qui peut êtredifférente entre fumeurs et non-fumeurs. La dose létale minimale de lanicotine serait de 40 à 60 mg chez l’adulte. Les doses de nicotinetolérées par les sujets fumeurs lors du traitement peuvent entraîner uneintoxication aiguë pouvant être fatale chez les jeunes enfants. Toutesuspicion d’intoxication à la nicotine chez un enfant doit être considéréecomme une urgence médicale et traitée immédiatement.

Les symptômes de surdosage sont ceux d'une intoxication aiguë à lanicotine incluant nausées, vomissements, hypersalivation, douleurs abdominales,di­arrhée, sueurs, céphalées, étourdissement, diminution de l'acuitéauditive et faiblesse générale. A doses élevées, peuvent apparaître unehypotension, un pouls faible et irrégulier, une gêne respiratoire, uneprostration, un collapsus cardiovasculaire et des convulsions.

Conduite à tenir en cas de surdosage:

L'administration de nicotine doit être interrompue immédiatement et untraitement symptomatique sera instauré. Ventilation assistée etoxygénothérapie seront entreprises si nécessaires.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : MEDICAMENTS UTILISES DANS LA DEPENDANCEA LA NICOTINE, code ATC : N07BA01.

La nicotine est un agoniste des récepteurs nicotiniques del’acétylcholine présents dans le système nerveux central et dans lesystème verveux périphérique.

L'arrêt brutal de la consommation de tabac après un usage journalier etprolongé entraîne un syndrome de sevrage comprenant au moins quatre dessymptômes suivants : dysphorie ou humeur dépressive, insomnie, irritabilité,sen­timents de frustration ou de colère, anxiété, difficulté deconcentration, agitation ou impatience, ralentissement du rythme cardiaque,augmen­tation de l'appétit, augmentation du poids. La sensation du besoinimpérieux de nicotine est considérée comme un symptôme clinique à partentière du syndrome de sevrage.

Les études cliniques ont montré que les produits de substitutionni­cotinique peuvent aider les fumeurs à s'abstenir de fumer ou à réduire leurconsommation de tabac en diminuant les symptômes de sevrage.

Les effets néfastes de la poursuite de l'intoxication tabagique chez lespatients coronariens et/ou des patients ayant des antécédents d'accidentvas­culaire cérébral ont été clairement démontrés. Des études réaliséeschez ces patients ont démontré l'absence d'effet délétère des substitutsnico­tiniques.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

La majorité de la nicotine libérée lors de l'inhalation se dépose sur lamuqueuse buccale où elle est absorbée.

La libération de nicotine à partir de cartouche est dépendante de latempérature et conduit à une augmentation de la quantité disponible d'environ29 % à 30°C et de 48 % à 40°C, par rapport à une utilisation àtempérature ambiante à 20°C.

A une température de 20°C, une bouffée de 50 ml contient environ 15 µgde nicotine.

L'absorption de nicotine au niveau de la muqueuse buccale est lente et neproduit pas les pics plasmatiques rapides et élevés observés lors de laconsommation d'une cigarette.

Les concentrations plasmatiques de nicotine mesurées à l'état d'équilibresont de l'ordre de 25 ng/ml lors d'une utilisation de ce dispositif dans lesconditions expérimentales suivantes : après des inhalations de 5 secondesrépétées toutes les 15 secondes durant 20 minutes par heure et pendant12 heures à température ambiante.

Dans ces conditions d'utilisation, la quantité de nicotine libérée de lacartouche pendant 20 minutes d'utilisation est estimée à environ 40 % de laquantité contenue dans la cartouche, soit 4 mg de nicotine et dont 50 % sontabsorbés, soit 2 mg.

Dans les essais cliniques, les taux plasmatiques de nicotine mesurés chezles patients lors d'une utilisation à volonté étaient compris entre 6 et8 ng/ml, ce qui correspond à environ 1/3 des concentrations mesurées lors dela consommation de cigarettes chez les mêmes patients.

Distribution

Le volume de distribution de la nicotine après administration I.V. estd'environ 2 à 3 L/kg.

La liaison de la nicotine aux protéines plasmatiques est inférieure à5 %, les modifications de la liaison de la nicotine causées par la priseéventuelle de médicaments concomitants ou l'altération des protéinesplas­matiques due à des états pathologiques, n'auront vraisemblablement pasd'effet significatif sur la cinétique de la nicotine.

Biotransformation

La principale voie d'élimination de la nicotine est hépatique. Deux voiesmarginales d’élimination, le cerveau et les poumons participent également aumétabolisme de la nicotine. Plus de 20 métabolites de la nicotine ont étéidentifiés. Ils sont tous considérés comme moins actifs que le composéparent.

La cotinine, principal métabolite de la nicotine dans le plasma, a unedemi-vie de 14 à 20 heures.

Elimination

La clairance plasmatique moyenne de la nicotine est d’environ 66,6 à90,0 litres par heure et la demi-vie d’élimination est d’environ 2 à3 heures.

Les principaux métabolites urinaires de la nicotine sont la cotinine(10–12 % de la dose) et la trans-3-hydroxycotinine (28–37 % de la dose).Environ 10–15 % de la nicotine est éliminée inchangée dans les urines. Cetaux peut augmenter jusqu’à 23% en cas de filtration glomérulaire importanteou d’acidification des urines (pH <5).

La cinétique de la nicotine ne diffère pas chez l'homme ou chezla femme.

Populations spécifiques

Insuffisance rénale

Une diminution progressive de la clairance totale et non-rénale de lanicotine est observée en fonction de la sévérité de l’insuffisance­rénale. Chez les sujets insuffisants rénaux sévères, la clairance de lanicotine est en moyenne réduite de 50 % comparativement aux sujetsnormo-rénaux. Chez les sujets hémodialysés, une surexposition systémiquetrès marquée en nicotine est observée. En effet, les concentration­splasmatiques en nicotine sont multipliées par 4 à 5 (voir rubrique 4.4).

Insuffisance hépatique

Chez les fumeurs présentant une insuffisance hépatique légère (scoreChild-Pugh 5), les propriétés pharmacocinétiques de la nicotine ne sont pasaffectées. Cependant chez les fumeurs présentant une insuffisance hépatiquemodérée (score Child-Pugh 7), les clairances totales et non rénales sontréduites de 40–50% en moyenne, ce qui se traduit par une expositionsys­témique doublée en nicotine chez ces sujets.

Il n’y a pas de donnée chez les fumeurs présentant une insuffisancehé­patique sévère (score de Child-Pugh supérieur à 7).

Sujets âgés

Chez les sujets âgés entre 65 et 76 ans, une diminution statistiquemen­tsignificative de la clairance totale (-23%), du volume de distribution àl’état stationnaire (-17%) de la nicotine et de la clairance rénale de lacotinine (-18%) a été observée comparativement aux adultes plus jeunes.Cependant, l’augmentation de l’exposition systémique en nicotine qui enrésulte est modérée (entre 20 et 25%).

5.3. Données de sécurité préclinique

Les essais de génotoxicité in vitro sur la nicotine ont principalemen­tproduit des résultats négatifs. Des résultats contradictoires existent dansles essais aux concentrations élevées de nicotine.

Les essais de génotoxicité in vivo ont donné des résultats négatifs.

Les expériences sur les animaux indiquent que l'exposition à la nicotineentraîne un poids réduit à la naissance, une diminution de la taille desportées et une baisse du taux de survie de la progéniture.

Les résultats des essais de carcinogénèse ne montrent pas clairementd'effet oncogène de la nicotine.

Les études chez le rongeur ont mis en évidence une diminution de lafertilité chez les mâles et les femelles après exposition à la nicotine.Toutefois une réversibilité a été observée après l'arrêt dutraitement

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lévomenthol, tampon poreux (PE-HD).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

Après ouverture, toute cartouche doit être utilisée dans les 12 heurescar la quantité de nicotine diminue dès son ouverture par évaporation.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

La décoloration possible du conditionnement primaire n'a pas d'influence surla qualité (et donc l'efficacité) du produit.

Pour les conditions de conservation du médicament après premièreouverture, voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

· Tampon en cartouche (copolymère d'acrylate de méthyle et d'acrylonitri­leBAREX 210/Aluminium), boîte de 6 + 1 dispositif (polypropylène),

· Tampon en cartouche (copolymère d'acrylate de méthyle et d'acrylonitri­leBAREX 210/Aluminium), boîte de 18 + 1 dispositif (polypropylène),

· Tampon en cartouche (copolymère d'acrylate de méthyle et d'acrylonitri­leBAREX 210/Aluminium), boîte de 42 + 1 dispositif (polypropylène).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Sortir le dispositif et l'ouvrir. Prélever une cartouche scellée de laplaquette, l'insérer dans le dispositif et fermer ce dernier. Le réassemblagedu dispositif provoque l'ouverture des deux extrémités de la cartouche.

Après utilisation, retirer la cartouche et la jeter hors de la portée desenfants. Conserver le dispositif pour inhalation en vue d'une utilisationul­térieure.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

JOHNSON & JOHNSON SANTE BEAUTE FRANCE

1 RUE CAMILLE DESMOULINS

92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· CIP 34009 348 389 0 3 : tampon en cartouche (copolymère d'acrylate deméthyle et d'acrylonitrile BAREX 210/Aluminium), boîte de 6 + 1 dispositif(po­lypropylène).

· CIP 34009 348 391 5 3 : tampon en cartouche (copolymère d'acrylate deméthyle et d'acrylonitrile BAREX 210/Aluminium), boîte de 18 + 1 dispositif(po­lypropylène).

· CIP 34009 348 392 1 4 : tampon en cartouche (copolymère d'acrylate deméthyle et d'acrylonitrile BAREX 210/Aluminium), boîte de 42 + 1 dispositif(po­lypropylène).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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