Résumé des caractéristiques - NICORETTE MICROTAB CITRON 2 mg, comprimé sublingual
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
NICORETTE MICROTAB CITRON 2 mg, comprimé sublingual
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Un comprimé contient 2mg de nicotine (sous forme de nicotine bitartratedihydrate)
Excipient à effet notoire : Aspartam (0,68 mg par comprimé)
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé sublingual.
Comprimé rond et plat, de couleur blanche à blanc cassé, aux bordsbiseautés, portant la mention „N2“ gravée sur une face.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement de la dépendance tabagique en soulageant les symptômes dusevrage nicotinique, notamment les envies irrésistibles de fumer chez lessujets désireux d'arrêter leur consommation de tabac.
Une prise en charge adaptée favorise le taux de succès d'arrêtdu tabac.
4.2. Posologie et mode d'administration
Population pédiatrique
Chez les adolescents (de 12 à 17 ans), NICORETTE MICROTAB CITRON ne devraêtre utilisé qu’avec le conseil d’un professionnel de santé.
NICORETTE MICROTAB CITRON n’est pas recommandé chez les enfants de moinsde 12 ans car il n’existe pas de donnée de sécurité etd’efficacité.
Le patient doit complètement arrêter de fumer pendant le traitement parNICORETTE MICROTAB CITRON.
Adultes et sujets âgés :
NICORETTE MICROTAB CITRON doit être placé sous la langue, où il se dissoutlentement (environ 30 minutes).
Les comprimés ne doivent pas être avalés ni croqués.
La posologie initiale est individuelle et sera fonction de la dépendance dupatient à la nicotine.
Il est recommandé aux fumeurs peu dépendants (Test de Fagerström ou fumantmoins de 20 cigarettes par jour) d'utiliser les comprimés dosés à 2 mg.
Chez les fumeurs très dépendants (cf. Test de Fagerström ou fumant plus de20 cigarettes par jour) ou chez les patients ayant déjà échoué dans leurtentative d'arrêt du tabac avec les comprimés dosés à 2 mg, il estrecommandé d'utiliser les comprimés dosés à 4 mg.
La posologie initiale est de 1 comprimé toutes les 1 à 2 heures, 8 à12 comprimés par jour sont suffisants. Deux comprimés de 2 mg peuvent êtreutilisés à la place d'un comprimé de 4 mg.
Ne pas dépasser 30 comprimés sublinguaux à 2 mg par jour.
La durée du traitement est individuelle, mais est environ de 2 à 3 mois.La prise quotidienne de comprimés sera ensuite progressivement réduite. Letraitement sera arrêté quand la posologie est réduite à 1 à 2 compriméspar jour. Tous les comprimés non utilisés devront être conservés, car uneenvie irrépressible de fumer peut survenir subitement.
En général, il est recommandé de ne pas utiliser de façon régulièreNICORETTE MICROTAB CITRON au-delà de 6 mois. Quelques „ex-fumeurs“ peuventcependant nécessiter une durée de traitement plus longue pour éviter unerechute.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité à la nicotine ou à l'un des excipients mentionnés àla rubrique 6.1
· Enfant de moins de 12 ans
· Non-fumeurs
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Les bénéfices de l'arrêt du tabac sont plus importants que les risquesassociés à l’usage correct du traitement de substitutionnicotinique (TSN).
Une évaluation du rapport bénéfice/risque doit être faite par unprofessionnel de santé qualifié pour les patients présentant les pathologiessuivantes :
· Maladies cardio-vasculaires : les fumeurs dépendants présentant unantécédent récent d’infarctus du myocarde, d’angor instable ous’aggravant, notamment d’angor de Prinzmetal, d’arythmies cardiaquessévères, d’accident vasculaire cérébral et/ou souffrant d’hypertensionnon contrôlée doivent être encouragés à arrêter de fumer par des méthodesnon pharmacologiques (un programme d’accompagnement par exemple). En casd’échec, NICORETTE MICROTAB CITRON peut-être envisagé, cependant, en raisondu nombre limité de données relatives à la sécurité d’emploi dans cegroupe de patients, cela ne peut intervenir que sous surveillance médicaleétroite.
· Diabète : il est recommandé aux patients souffrant de diabète desurveiller plus étroitement leur glycémie lorsqu'ils arrêtent de fumer etqu'une thérapie de remplacement de la nicotine est mise en place car lalibération de catécholamines induite par la réduction des apports de nicotinepeut affecter le métabolisme des glucides.
· Réactions allergiques : sensibilité aux œdèmes de Quincke et àl'urticaire.
· Insuffisance rénale et hépatique : utiliser avec précaution chez lespatients souffrant d'insuffisance hépatique modérée à sévère et/oud'insuffisance rénale sévère car la clairance de la nicotine et de sesmétabolites peut être réduite, ce qui peut augmenter le risque d'effetsindésirables.
· Phéochromocytome et hyperthyroïdie non contrôlée : utiliser avecprécaution chez les patients souffrant d'hyperthyroïdie non contrôlée ou dephéochromocytome car la nicotine provoque la libération decatécholamines.
· Troubles gastro-intestinaux : chez les patients souffrant d'œsophagite oud'ulcères gastriques ou peptiques, la nicotine peut exacerber les symptômes,et les traitements oraux de substitution nicotinique doivent être utilisésavec précaution.
Population pédiatriqueDanger pour les enfants : Les doses de nicotine tolérées par les fumeurspeuvent provoquer une intoxication sévère, voire mortelle, chez les enfants Nepas laisser les produits contenant de la nicotine à un endroit où ilspourraient être manipulés ou ingérés par des enfants (voirrubrique 4.9).
Transfert de dépendance : Un transfert de dépendance peut apparaître, maisà la fois moins nocif et plus facile à combattre que la dépendanceau tabac.
Arrêt du tabac : Les hydrocarbures aromatiques polycycliques présents dansla fumée du tabac provoquent le métabolisme des médicaments métabolisés parle CYP 1A2. L'arrêt du tabac peut provoquer le ralentissement du métabolismede ces médicaments, et par conséquent une augmentation de leur concentrationdans le sang. Cela peut avoir une importance clinique pour les produits dont lamarge thérapeutique est étroite, par exemple la théophylline, la tacrine, laclozapine et le ropinirole. Les concentrations plasmatiques d’autresmédicaments métabolisés en partie par le CYP1A2, par exemple l’imipramine,l’olanzapine, la clomipramine et la fluvoxamine, peuvent également augmenterlors de l’arrêt du tabac, mais on manque de données à ce sujet et on ignorela portée clinique éventuelle de cet effet pour ces médicaments. Les donnéeslimitées disponibles indiquent que le métabolisme de la flécaïnide et de lapentazocine pourrait également être induit par la consommation de tabac.
NICORETTE MICROTAB CITRON contient de l'aspartame, une source dephénylalanine. Cela peut être nocif pour les patients présentant unephénylcétonurie.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Aucune interaction cliniquement significative n'a été établie aveccertitude entre la thérapie de substitution nicotinique et d'autresmédicaments. Cependant, la nicotine pourrait augmenter les effetshémodynamiques de l'adénosine, à savoir augmentation de la pressionartérielle et de la fréquence cardiaque, et également augmenter la réactiondouloureuse (douleur thoracique de type angine de poitrine) provoquée parl'administration d'adénosine.
Pour plus d'informations sur la modification du métabolisme de certainsmédicaments lors de l'arrêt du tabac, voir rubrique 4.4.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer / Contraception masculine et féminine
Contrairement aux effets néfastes bien connus du tabagisme sur la conceptionet la grossesse chez l’être humain, les effets de l’usage thérapeutique dela nicotine sont inconnus.
Par conséquent, bien qu’à ce jour aucune recommandation spécifiquerelative à la nécessité d’une contraception féminine n’ait été jugéenécessaire, la conduite à tenir la plus prudente pour les femmes envisageantune grossesse est à la fois de ne pas fumer et de ne pas utiliser de TSN.
Bien que le tabagisme puisse avoir des effets néfastes sur la fertilitémasculine, aucune preuve ne montre la nécessité de mesures de contraceptionparticulières au cours d’un TSN chez l’homme.
GrossesseLe tabagisme pendant la grossesse est associé à des risques tels que retardde croissance intra-utérin, naissance prématurée ou mort-né. L'arrêt dutabac est la seule manière efficace d'améliorer la santé de la mère et cellede l'enfant. Plus l'abstinence sera précoce et meilleur sera le résultat.
La nicotine passe la barrière placentaire et agit sur le systèmecardio-vasculaire et les mouvements thoraciques du fœtus. Les effets sur lesystème circulatoire sont dose-dépendants.
Par conséquent, chez la femme enceinte, il convient de toujours recommanderun arrêt complet de la consommation de tabac sans traitement de substitution àla nicotine. Cependant, le risque encouru pour le fœtus en cas de poursuite dutabagisme durant la grossesse, est bien supérieur à celui attendu lors d'untraitement de substitution nicotinique contrôlé dans le cadre d'une prise encharge globale. Par conséquent, en cas de grossesse, l'utilisation descomprimés sublinguaux ne sera envisagée que sur le conseil d’unprofessionnel de santé.
AllaitementLa nicotine passe facilement dans le lait maternel. Les taux de nicotineatteints peuvent, même aux doses thérapeutiques, avoir un retentissement chezle nourrisson. Par conséquent, ce traitement doit être évité durantl'allaitement.
Cependant, en cas d'échec de l'arrêt du tabac, les comprimés sublinguauxne doivent être utilisés chez les femmes qui allaitent que sur avis d’unprofessionnel de santé. En cas d'utilisation d'un traitement de substitutionnicotinique pendant l'allaitement, les comprimés sublinguaux doivent être prisjuste après l'allaitement et pas pendant les deux heures le précédant.
FertilitéLe tabagisme augmente le risque d'infertilité féminine et masculine. Il aété montré, dans des études in-vitro, que la nicotine peut avoir un effetindésirable sur la qualité du sperme chez l’homme. Chez les rats, unealtération de la qualité du sperme et une réduction de la fertilité a étédémontré.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
NICORETTE MICROTAB CITRON n’a aucun effet ou un effet négligeable surl'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Effets liés à l’arrêt du tabacDifférents symptômes sont associés aux modifications des habitudes deconsommation de tabac, et ce quels que soient les moyens de sevrage utilisés.Il peut s’agir d’effets émotionnels ou cognitifs tels que dysphorie ouhumeur dépressive ; insomnie ; irritabilité, frustration ou colère ;anxiété ; problèmes de concentration ; et agitation ou impatience. Il peutégalement s’agir d’effets physiques tels qu’une baisse de la fréquencecardiaque ; augmentation de l’appétit ou prise de poids ; étourdissements ousymptômes de présyncope ; toux ; constipation ; saignements gingivaux ouaphtes ; ou rhinopharyngite. De plus, et cela est cliniquement significatif, lebesoin de nicotine peut entraîner des envies irrésistibles de fumer.
NICORETTE MICROTAB CITRON peut entraîner des effets indésirables similairesà ceux observés avec la nicotine administrée par d'autres modes, ces effetssont dose-dépendants.
La plupart des effets indésirables rapportés apparaissent dans les 3 ou4 premières semaines après le début du traitement. Dans les premiers joursdu traitement, une irritation de la bouche ou de la gorge peuvent apparaître.La plupart des patients s'habituent rapidement à ces effets aprèsquelques jours.
Les réactions allergiques (dont les symptômes d'anaphylaxie) surviennentrarement au cours du traitement avec NICORETTE MICROTAB CITRON.
Les effets indésirables associés aux formulations de nicotine oralesidentifiées durant les essais cliniques et après la mise sur le marché sontprésentés ci-dessous. La catégorie de fréquence a été estimée d’aprèsles essais cliniques pour les effets indésirables identifiés après la misesur le marché.
Très fréquents (≥ 1/10); fréquents (≥ 1/100, < 1/10); peufréquents (≥ 1/1000, < 1/100); rares (≥ 1/10 000, < 1/1000); trèsrares (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée àpartir des données disponibles).
Affections du système immunitaire | |
Fréquent | Hypersensibilité |
Fréquence indéterminée | Réaction anaphylactique |
Affections psychiatriques | |
Peu fréquent | Rêves anormaux |
Affections du système nerveux | |
Très fréquent | Céphalée |
Fréquent | Dysgueusie, paresthésie |
Affections oculaires | |
Fréquence inconnue | Vision floue, larmoiement accru |
Affections cardiaques | |
Peu fréquent | Palpitations, tachycardie, fibrillation auriculaire |
Troubles vasculaires | |
Peu fréquent | flush, hypertension artérielle |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | |
Très fréquent | Toux, hoquet, irritation de la gorge |
Peu fréquent | Bronchospasme, rhinorrhée, dysphonie, dyspnée, congestion nasale, douleuroropharyngée, éternuement, serrement de la gorge |
Affections gastro-intestinales | |
Très fréquent | Nausées |
Fréquent | Douleur abdominale, sécheresse buccale, diarrhées, dyspepsie, flatulences,hypersécrétion salivaire, stomatite, vomissements |
Peu fréquent | Éructations, saignement des gencives, glossite, vésication et exfoliationde la muqueuse orale, paresthésie buccale |
Rare | Dysphagie, hypoesthésie buccale, haut-le-cœur |
Fréquence inconnue | Sécheresse de la gorge, inconfort gastro-intestinal, douleur au niveaudes lèvres |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | |
Peu fréquent | Hyperhidrose, prurit, rash, urticaire |
Fréquence inconnue | Angiœdème, érythème |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | |
Fréquent | Sensation de brûlure, fatigue |
Peu fréquent | Asthénie, gêne et douleur thoraciques, malaise |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.ansm.sante.fr“>www.ansm.sante.fr.
4.9. Surdosage
Des symptômes de surdosage à la nicotine peuvent apparaître chez lespatients traités préalablement avec de très faibles apports nicotiniques ous'ils utilisent de façon concomitante d'autres traitements pour le sevragetabagique.
Les symptômes de surdosage sont ceux d'une intoxication aiguë à lanicotine incluant nausées, vomissement, hypersalivation, douleurs abdominales,diarrhées, sueurs, céphalées, étourdissements, troubles de l'audition etfaiblesse générale. A doses élevées, ces symptômes peuvent êtreaccompagnés d'une hypotension, un pouls faible et irrégulier, une gênerespiratoire, une prostration, un collapsus cardiovasculaire et desconvulsions.
Les doses de nicotine tolérées par les sujets fumeurs adultes lors dutraitement peuvent entraîner une intoxication aiguë et pouvant être fatalechez les enfants. Toute suspicion d'intoxication à la nicotine chez un enfantdoit être considérée comme une urgence médicale et traitéeimmédiatement.
Conduite à tenir en cas de surdosage : l'administration de nicotine doitêtre interrompue immédiatement et un traitement symptomatique serainstauré.
En cas d'ingestion d'une quantité excessive de nicotine, le charbon activéréduit l'absorption gastro-intestinale de la nicotine.
La dose minimale létale de nicotine administrée par voie orale chez l'hommeest de l'ordre de 40 à 60 mg.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicament utilisé dans la dépendance àla nicotine, code ATC : N07BA01.
La nicotine est un agoniste des récepteurs nicotiniques du système nerveuxcentral et périphérique et entraîne des effets cardiovasculaires et deseffets au niveau du système nerveux central.
L'arrêt brutal de la consommation de tabac après un usage journalier etprolongé entraîne un syndrome de sevrage comprenant au moins quatre dessymptômes suivants : dysphorie ou humeur dépressive, insomnie, irritabilité,sentiment de frustration ou de colère, anxiété, difficulté de concentration,agitation ou impatience, ralentissement du rythme cardiaque, augmentation del'appétit ou prise de poids. Le besoin impérieux de nicotine est un élémentimportant du syndrome de sevrage après l'arrêt du tabac.
Les études cliniques ont montré que les produits de substitutionnicotinique peuvent aider les fumeurs à s'abstenir de fumer en diminuant lessymptômes de sevrage.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La quantité de nicotine absorbée à partir d'un comprimé de NICORETTEMICROTAB CITRON dépend de la quantité de nicotine libérée dans la cavitébuccale et de celle qui est déglutie.
La majeure partie de la nicotine libérée à partir d'un comprimésublingual est absorbée au niveau de la muqueuse buccale. La biodisponibilitéabsolue de la nicotine par voie sublinguale est d'environ 50%. Labiodisponibilité de la nicotine déglutie est plus faible en raison de l'effetde premier passage. L'intensité et la précocité des pics plasmatiques denicotine observés après avoir fumé ont rarement été retrouvées aprèsadministration de NICORETTE MICROTAB CITRON.
Les concentrations plasmatiques de nicotine atteintes à l'état d'équilibreaprès 10 prises espacées d'une heure d'un comprimé sublingual sont del'ordre de 10 ng/ml. Après une utilisation ad libitum, la concentrationplasmatique de nicotine est d'environ 8 ng/ml ce qui correspondapproximativement à la moitié du taux de nicotine observé chez les fumeursfaiblement ou moyennement dépendants.
Il est observé une légère déviation de la linéarité des AUC inf. etCmax lorsque des doses uniques de 1, 2 ou 3 comprimés sont administrées.Cette déviation peut s'expliquer par le fait que lors de l'administration dedoses élevées de nicotine, une plus grande fraction est déglutie et subitdonc un effet de premier passage.
Le volume de distribution après administration I.V. de nicotine est de 2 à3 l/kg.
La fixation aux protéines plasmatiques est inférieure à 5%. Parconséquent, la modification de la fixation de la nicotine aux protéinesplasmatiques par interaction médicamenteuse ou par altération des protéinesplasmatiques, n'a a priori pas de retentissement sur les paramètres cinétiquesde la nicotine.
Le métabolisme est principalement hépatique. La clairance plasmatiquemoyenne est d'environ 70 litres par heure et la demi-vie est approximativementde 2 heures. La nicotine est également métabolisée au niveau des reins etdes poumons. Plus de vingt métabolites de la nicotine ont été identifiés,ils sont tous considérés comme moins actifs que la nicotine.
Le principal métabolite plasmatique de la nicotine, la cotinine, a unedemi-vie de 15 à 20 heures et sa concentration atteint des taux 10 foissupérieurs à celle de la nicotine.
Les principaux métabolites excrétés dans les urines sont la cotinine (15%de la dose) et la trans-3-hydroxycotinine (45% de la dose). Environ 10 % de lanicotine sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. Ce taux peutaugmenter jusqu'à 30 % en cas de filtration glomérulaire importante oud'acidification des urines (pH < 5).
Insuffisance rénale
Une augmentation de la sévérité de l'insuffisance rénale est associée àune diminution de la clairance totale de la nicotine. La clairance à lanicotine a été réduite d'environ 50% chez les patients souffrantd'insuffisance rénale sévère. Des taux de nicotine élevés ont étéobservés chez des patients fumeurs hémodialysés.
Insuffisance hépatique
Les paramètres pharmacocinétiques de la nicotine ne sont pas affectés chezles patients cirrhotiques avec une insuffisance hépatique légère (score deChild-pugh: 5), ils diminuent de 40 à 50% chez les patients cirrhotiques ayantune insuffisance hépatique modérée (score de Child-pugh: 7). Il n'y a pas dedonnées disponibles pour les patients avec un score > 7.
5.3. Données de sécurité préclinique
La nicotine a été positive dans certains tests de génotoxicité in vitro,mais des résultats négatifs ont également été observés avec les mêmessystèmes de tests. La nicotine a été négative dans les tests in vivo.
Les études animales ont montré que la nicotine induit des pertespost-implantatoires et ralentit le développement fœtal.
Les résultats des études de carcinogénicité n'ont pas apportéd'arguments probants d'un effet cancérogène de la nicotine.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Mannitol, cellulose microcristalline, povidone 90, méthylcellulose,cellulose microcristalline silicifiée, stéarate de magnésium, arôme citron(contenant de la maltodextrine), aspartam (E951), arôme sucré (contenant de lamaltodextrine).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium) de 10 comprimés.
Boîte de 20, 30, 90, 100 ou 150 comprimés sublinguaux avec étui.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
JOHNSON & JOHNSON SANTE BEAUTE FRANCE
1 RUE CAMILLE DESMOULINS
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 379 866 5 6 : 20 comprimés sous plaquettes thermoformées(Aluminium/Aluminium) avec étui.
· 34009 379 867 1 7 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées(Aluminium/Aluminium) avec étui.
· 34009 379 868 8 5 : 90 comprimés sous plaquettes thermoformées(Aluminium/Aluminium) avec étui.
· 34009 379 869 4 6 : 100 comprimés sous plaquettes thermoformées(Aluminium/Aluminium) avec étui.
· 34009 379 870 2 8 : 150 comprimés sous plaquettes thermoformées(Aluminium/Aluminium) avec étui.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament non soumis à prescription médicale.
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