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NICORETTESKIN 15 mg/16 heures, dispositif transdermique - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - NICORETTESKIN 15 mg/16 heures, dispositif transdermique

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

NICORETTESKIN 15 mg/16 heures, dispositif transdermique

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Nicotine.....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...23,62 mg

Pour un dispositif transdermique de 13,5 cm2.

Un dispositif transdermique délivre 15 mg de nicotine pendant16 heures.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Dispositif transdermique.

Dispositif transdermique semi-transparent, beige, constitué d'une coucheexterne, d'une couche source de nicotine, d'une couche adhésive et d'unefeuille de protection détachable siliconée et aluminisée.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Ce médicament est indiqué dans le traitement de la dépendance tabagiqueafin de soulager les symptômes du sevrage nicotinique chez les sujets désireuxd'arrêter leur consommation de tabac.

4.2. Posologie et mode d'administration

Réservé à l'adulte et à l'enfant de plus de 15 ans.

Posologie

Ce médicament peut être utilisé en monothérapie ou en association avecles formes orales de substituts nicotiniques telles que les gommes à mâchermédicamen­teuses NICORETTE 2 mg, l'inhaleur NICORETTE 10 mg, les comprimés àsucer NICORETTE 2 mg, les comprimés sublinguaux NICORETTE MICROTAB 2 mg ouNICORETTESPRAY 1 mg/dose, solution pour pulvérisation buccale.

En cas d'association, il est conseillé aux patients de prendre un avismédical.

Les dispositifs transdermiques NICORETTESKIN sont disponibles sous troisdosages: 10 mg/16 heures, 15 mg/16 heures et 25 mg/16 heures.

Monothérapie

Le traitement imite les fluctuations de nicotine durant la journée chez lefumeur, sans administration de nicotine la nuit. L'administration de nicotine lajournée par le dispositif transdermique ne provoque pas les troubles du sommeilparfois constatés lors d'une administration de nicotine pendant la nuit.

· Il est recommandé aux fumeurs fortement dépendants (score au test deFagerström ≥ 7) de commencer avec le dispositif transdermique 25 mg/16heures. Un dispositif transdermique sera appliqué quotidiennement le matin etretiré le soir, pendant 8 semaines.

Une réduction des doses est ensuite initiée. Un dispositif transdermique de15 mg/16 heures est utilisé quotidiennement pendant 2 semaines, puis undispositif transdermique 10 mg/16 heures pendant également 2 semaines.

· Il est recommandé aux fumeurs moyennement dépendants (score au test deFagerström 5 et 6), de commencer par l'étape 2 avec le dispositiftran­sdermique 15 mg/16 heures.

o Si l'arrêt du tabac est obtenu la première semaine avec le dosage15 mg/16 heures, un dispositif transdermique sera appliqué quotidiennement lematin et retiré le soir, pendant 8 semaines puis un dispositif transdermiquede 10 mg/16 heures sera appliqué pendant 4 semaines.

o Si après 1–7 jours d'utilisation du dispositif transdermique 15 mg/16heures, les signes de manque persistent, il est recommandé d'utiliser undispositif transdermique 25 mg/16 heures et de poursuivre le traitement selonle schéma des patients fortement dépendants (voir « fumeurs fortementdépen­dants »).

· Il est recommandé aux fumeurs faiblement dépendants (score au test deFagerström 3 et 4) de commencer par l'étape 2 avec le dispositiftran­sdermique 15 mg/16 heures appliqué quotidiennement pendant 8 semaines etde poursuivre par un dispositif transdermique 10 mg/16 heures appliqué pendant4 semaines.

Fumeurs fortement dépendants

Fumeurs moyennement dépendants

Fumeurs faiblement dépendants

(test de Fagerström ≥ 7)

(test de Fagerström 5–6)

(test de Fagerström 3–4)

Etape 1

NICORETTESKIN 25 mg/16 heures

8 premières semaines

Etape 2

NICORETTESKIN 15 mg/16 heures

2 semaines suivantes

Etape 2

NICORETTESKIN 15 mg/16heures

8 premières semaines (NB: si le tabagisme persiste ou s'il y a une forteconsommation de formes orales de substituts, se reporter dès la premièresemaine sur l'étape 1 du schéma « fumeurs fortement dépendants »)

Etape 2

NICORETTESKIN 15 mg/16 heures

8 premières semaines

Etape 3

NICORETTESKIN 10 mg/16 heures

2 dernières semaines

Etape 3

NICORETTESKIN 10 mg/16 heures

4 semaines suivantes

Etape 3

NICORETTESKIN 10 mg/16 heures

4 semaines suivantes

Dans l'étude CEASE, étude multicentrique, randomisée, contrôlée versusplacebo, réalisée en double aveugle auprès de 3575 fumeurs fumant plus de14 cigarettes par jour (score moyen au test de Fagerström de 5,6 ± 2,1), ila été demontré un effet dose significatif avec des taux de succès à 1 ande 9,9 % (placebo), 12,7 % (patch 15 mg) et 15,7 % (patch 25 mg) (placebovs 15 mg, p < 0,05; 25 mg vs 15 mg, p < 0,03; 25 mg vs placebo, p <0,001). Le bénéfice d'utilisation de NICORETTESKIN 25 mg/16 heures, comparéà NICORETTESKIN 15 mg /16 heures, a été une augmentation de 23 %d'abstinence à 1 an.

L'ensemble du traitement doit durer au moins 3 mois.

La durée du traitement peut cependant varier en fonction de la réponseindivi­duelle.

Il est recommandé de ne pas utiliser les dispositifs transdermiques au-delàde 6 mois. Certains „ex-fumeurs“ peuvent cependant nécessiter une duréede traitement plus longue afin d'éviter la rechute.

En association :

Les fumeurs fortement dépendants qui, malgré une monothérapie bienconduite, continuent de ressentir des envies irrépressibles de fumer ou lespersonnes qui ont échoué en monothérapie peuvent associer les dispositifstran­sdermiques NICORETTESKIN avec une forme orale agissant plus rapidement surles symptômes du sevrage: les gommes à mâcher médicamenteuses NICORETTE2 mg, l'inhaleur NICORETTE 10 mg, les comprimés à sucer NICORETTE 2 mg, lescomprimés sublinguaux NICORETTE MICROTAB 2 mg ou NICORETTESPRAY 1 mg/dose,solution pour pulvérisation buccale.

L'association des dispositifs transdermiques avec les formes orales NICORETTEa donné des résultats supérieurs à ceux obtenus pour chacun des traitementspris séparément.

Les fumeurs doivent suivre les mêmes posologies recommandées pour ledispositif transdermique et pour la forme orale choisie qu’en monothérapie.Pour la posologie de la forme orale choisie, le fumeur doit se reporter àl’information produit de chaque forme orale.

En cas d’association, les fumeurs ne doivent utiliser qu’une forme oraleà la fois sur une période de 24 heures.

Mode d’administration

1. Se laver les mains avant d'appliquer le dispositif transdermique.

2. Ouvrir le sachet avec des ciseaux comme indiqué. Appliquer le dispositiftran­sdermique immédiatement après ouverture sur une surface de peau sèche,sans lésion cutanée et où la pilosité est rare (hanche, partie supérieuredu bras ou poitrine).

3. Retirer autant que possible une partie de la feuille en aluminium. Eviterle plus possible de toucher la surface collante du dispositif transdermique avecles doigts.

4. Appliquer la partie collante avec les doigts et retirer la partierestante de feuille aluminium.

5. Presser fermement le dispositif transdermique sur la peau avec lesdoigts.

6. Frotter fermement avec les doigts sur les bords pour que le dispositiftran­sdermique colle correctement.

Le dispositif transdermique doit être appliqué sur une partie saine de lapeau le matin au lever, et retiré le soir au coucher, soit environ 16 heuresplus tard.

Le site d'application devra être changé chaque jour en évitant si possiblede replacer le dispositif transdermique au même endroit pendantquelqu­es jours.

Au cours de la manipulation, éviter le contact avec les yeux, le nez et selaver les mains après application.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Non-fumeur ou fumeur occasionnel.

· Affection cutanée pouvant gêner l'utilisation d'un dispositiftran­sdermique.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Pour garantir les meilleures chances de succès, l’utilisation de cemédicament doit s’accompagner d’un arrêt total de la consommationde ta­bac.

Le dispositif NICORETTESKIN ne doit pas être utilisé par lesnon-fumeurs.

· Les fumeurs dépendants présentant un antécédent récent d’infarctusdu myocarde, d’angor instable ou s’aggravant, notamment d'angor dePrinzmetal, d'arythmies cardiaques sévères, d’'hypertensions instables oud'accident vasculaire cérébral doivent être encouragés à arrêter de fumersans traitement de substitution (une aide psychologique par exemple). En casd'échec, le dispositif NICORETTESKIN peut être envisagé. Cependant, en raisondu nombre limité de données sur ce groupe de patients, cela ne peut intervenirque sous surveillance médicale étroite.

· Diabète : il est recommandé aux patients souffrant de diabète desurveiller plus étroitement leur glycémie lorsqu'ils arrêtent de fumer etqu'une thérapie de remplacement de la nicotine est mise en place car lalibération de catécholamines induite par la réduction des apports de nicotinepeut affecter le métabolisme des glucides.

· Réactions allergiques : sensibilité aux œdèmes de Quincke et àl'urticaire.

Une évaluation du rapport bénéfice/risque doit être faite par unprofessionnel de santé qualifié pour les patients présentant les pathologiessu­ivantes :

· Insuffisance rénale et hépatique : utiliser avec précaution chez lespatients souffrant d'insuffisance hépatique modérée à sévère et/oud'insuffisance rénale sévère car la clairance de la nicotine et de sesmétabolites peut être réduite, ce qui peut augmenter le risque d'effetsindési­rables.

· Phéochromocytome et hyperthyroïdie non contrôlée : utiliser avecprécaution chez les patients souffrant d'hyperthyroïdie non contrôlée ou dephéochromocytome car la nicotine provoque la libération decatécholamines.

· Troubles gastro-intestinaux : chez les patients souffrant d'œsophagite oud'ulcères gastriques ou peptiques, l'ingestion de nicotine peut exacerber lessymptômes, et les traitements oraux de remplacement de la nicotine doiventêtre utilisés avec précaution.

Danger pour les jeunes enfants : les doses de nicotine tolérées par lesfumeurs adultes et adolescents peuvent provoquer une intoxication sévère,voire mortelle, chez les jeunes enfants. Ne pas laisser les produits contenantde la nicotine à un endroit où ils pourraient être utilisés inadéquatemen­t,manipulés ou ingérés par des enfants (voir rubrique 4.9).

Transfert de dépendance : un transfert de dépendance peut apparaître, maisà la fois moins nocif et plus facile à combattre que la dépendanceau tabac.

Arrêt du tabac : les hydrocarbures aromatiques polycycliques présents dansla fumée du tabac provoquent le métabolisme des médicaments métabolisés parle CYP 1A2 (et éventuellement par le CYP 1A1). L'arrêt du tabac peut provoquerle ralentissement du métabolisme de ces médicaments, et par conséquent uneaugmentation de leur concentration dans le sang. Cela peut avoir une importanceclinique pour les produits dont la marge thérapeutique est étroite, parexemple la théophylline, la tacrine, la clozapine et le ropinirole.

Le dispositif doit être retiré avant de pratiquer une IRM pour prévenirles risques de brûlures.

Après utilisation, il est recommandé de plier le dispositif transdermiquesur lui-même avant de le jeter.

Précautions d'emploi

En cas de réaction cutanée sévère ou persistante, il est recommandéd'arrêter le traitement et d'utiliser une autre forme pharmaceutique.

En cas d’association de NICORETTESKIN avec une forme orale, les mises engarde et précautions d’emploi sont celles de chaque traitement utiliséséparément.

Pour les mises en garde et précautions d’emploi des formes orales, seréférer au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de chaquemédicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Aucune interaction cliniquement significative n'a été établie aveccertitude entre la thérapie de remplacement de la nicotine et les autresmédicaments. Cependant, la nicotine pourrait augmenter les effetshémodyna­miques de l'adénosine, à savoir augmentation de la pressionartérielle et de la fréquence cardiaque, et également augmenter la réactiondouloureuse (douleur thoracique de type angine de poitrine) provoquée parl'administration d'adénosine (voir rubrique 4.4, Arrêt du tabac).

Associations à prendre en compte

+ Médicaments à risque lors du sevrage tabagique (clozapine, méthadone,ropi­nirole, théophylline)

Risque de surdosage lors du remplacement du tabac par le traitementsub­stitutif.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

1. Les études expérimentales effectuées dans plusieurs espèces n'ont pasmontré d'effet tératogène ou foetotoxique de la nicotine administrée àdébit continu, et cela à doses maternotoxiques. Dans les mêmes conditionsd'ad­ministration, une hypotrophie fœtale s'observe à doses encore plusélevées dans une seule espèce, la souris, mais pas chez le rat ou le lapin.En clinique, des observations en nombre encore limité ne montrent pas deretentissement délétère, maternel ou fœtal, de la nicotine utilisée dansl'indication du sevrage tabagique.

2. Le tabagisme chez la femme enceinte peut être à l'origine d'un retardde croissance intra-utérin, de mort fœtale in utero, d'une prématurité,d'une hypotrophie néonatale, qui semblent corrélés à l'importance del'imprégnation tabagique ainsi qu'à la période de la grossesse car ces effetss'observent lorsque l'imprégnation tabagique se poursuit pendant le 3èmetrimestre.

La nicotine apportée par les traitements de substitution n'est pasdépourvue d'effets délétères sur le fœtus, comme en témoigne leretentissement hémodynamique observé. On ne dispose cependant d'aucune étudeépidémio­logique précisant l'impact réel de la nicotine apportée par lestraitements de substitution sur le fœtus ou le nouveau-né.

Par conséquent,

· chez la femme enceinte, il convient de toujours recommander un arrêtcomplet de la consommation de tabac, sans traitement de substitution à lanicotine, car l’effet sur la circulation sanguine est dose-dépendant et quela nicotine passe au niveau du fœtus et affecte ses mouvements respiratoires etsa circulation.

· en cas d'échec face à une patiente fortement dépendante, le sevragetabagique par ce médicament est possible. En effet, le risque encouru pour lefœtus, en cas de poursuite du tabagisme durant la grossesse, estvraisembla­blement supérieur à celui attendu lors d'un traitement desubstitution nicotinique, puisque se surajoute avec le tabac l'exposition auxhydrocarbures polycycliques et à l'oxyde de carbone, et puisque l'exposition àla nicotine apportée par le traitement de substitution est inférieure ou n'estpas supérieure à celle liée à la consommation tabagique.

L'objectif est de parvenir à l'arrêt complet du tabac, voire destraitements de substitution, avant le 3ème trimestre de la grossesse. L'arrêtdu tabac, avec ou sans traitement de substitution, ne doit pas s'envisager defaçon isolée mais s'inscrire dans le cadre d'une prise en charge globale,prenant en compte le contexte psycho-social et les autres dépendanceséven­tuellement associées. Il peut être souhaitable de faire appel à uneconsultation spécialisée dans le sevrage tabagique.

En cas d'échec partiel ou complet du sevrage, la poursuite du traitement parun substitut nicotinique après le 6ème mois de grossesse ne peut s'envisagerqu'au cas par cas. Il convient de garder présent à l'esprit les effets propresde la nicotine, qui pourraient retentir sur le fœtus, notamment lorsqu'il estproche du terme.

Allaitement

La nicotine passe librement dans le lait maternel dans des quantités pouvantaffecter l’enfant même à des doses thérapeutiques.

NICORETTESKIN doit donc être évité pendant l’allaitement.

Lorsque le sevrage tabagique a échoué, l’utilisation des patchsNICORET­TESKIN, par une femme allaitante fumeuse devra seulement être initiéesur avis médical.

En cas de dépendance tabagique sévère, le recours à l’allaitementar­tificiel doit être envisagé chaque fois que possible.

Compte-tenu de la constance des concentrations avec cette forme desubstitution, l’utilisation des formes orales doit être préférée à celledes dispositifs transdermiques.

Fertilité

Chez les femmes, le tabagisme retarde les délais de conception, diminue lestaux de réussite de fécondation in-vitro, et augmente significativement lerisque d’infertilité.

Chez les hommes, le tabagisme réduit la production de spermatozoïdes,au­gmente le stress oxydatif, et l’altération de l’ADN. Les spermatozoïdesdes fumeurs ont des capacités de fécondation réduite.

La contribution spécifique de la nicotine sur ces effets chez l’êtrehumain n’est pas connue.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

NICORETTESKIN n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Effets liés à l’arrêt du tabac

Les sujets dont les habitudes de consommation de tabac sont modifiées, dequelque façon que ce soit, sont susceptibles de souffrir d'un syndrome desevrage nicotinique associé, qui comprend un ou plusieurs effets émotionnelsou cognitifs parmi les suivants : dysphorie ou humeur dépressive ; insomnie ;irritabilité, frustration ou colère ; anxiété ; problèmes de concentration,a­gitation ou impatience. Des effets physiques peuvent également se manifester :baisse de la fréquence cardiaque , augmentation de l'appétit ou prise depoids, étourdissements ou symptômes de présyncope, toux, constipation,ul­cération buccale, saignements gingivaux ou rhinopharyngite. De plus, lebesoin de nicotine associé à l'envie irrésistible de fumer est égalementreconnu comme étant un symptôme cliniquement significatif.

Effets indésirables

Ces effets sont principalement dose-dépendants et apparaissent au début dutraitement.

Des réactions allergiques (dont des symptômes d’anaphylaxie) surviennentrarement au cours de l’utilisation des dispositifs transdermiques­NICORETTESKIN.

Environ 20% des utilisateurs présentent des réactions cutanées localeslégères au cours des premières semaines de traitement.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors d’essaiscliniques et dans le cadre de la surveillance post-commercialisation et sontprésentés dans le tableau ci-dessous selon les classes de systèmesd’organes. Les fréquences sont présentées selon la conventionsui­vante :

Très fréquent ≥ 1/10

Fréquent ≥ 1/100 et < 1/10

Peu fréquent ≥ 1/1 000 et < 1/100

Rare ≥ 1/10 000 et < 1/1 000

Très rare < 1/10 000

Fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée sur la base des donnéesdisponibles)

Les effets indésirables sont classés par fréquence établie sur 1)l’incidence lors d’essais cliniques ou lors d’études épidémiologiques,si disponibles, ou 2) quand l’incidence ne peut être estimée la fréquenceest dite « indéterminée ».

Classe de systèmes d’organes

Catégories de fréquence

Terminologie

Affections cardiaques

Peu fréquent

Palpitations

Peu fréquent

Tachycardie

Très rare

Fibrillation atriale réversible

Affections gastro-intestinales

Fréquence indéterminée

Inconfort gastro-intestinal

Fréquent

Nausée

Fréquent

Vomissements

Fréquent

Troubles digestifs

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Peu fréquent

Asthénie

Peu fréquent

Douleur et gêne thoracique

Peu fréquent

Malaise

Peu fréquent

Réactions au site d’application

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée

Réaction anaphylactique

Peu fréquent

Hypersensibilité

Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

Peu fréquent

Myalgie

Peu fréquent

Fatigue

Affections psychiatriques

Peu fréquent

Rêves anormaux

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquent

Dyspnée

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquence indéterminée

Angioœdeme

Fréquent

Erythème

Peu fréquent

Hyperhidrose

Fréquent

Rash

Fréquent

Urticaire

Très fréquent

Prurit

Affections vasculaires

Peu fréquent

Flush

Peu fréquent

Hypertension

Affections du système nerveux

Fréquent

Céphalées

Peu fréquent

Paresthésie*

Fréquent

Etourdissements

* Pouvant diffuser au-delà du site d’application. Cet effet est en grandemajorité modéré et régresse spontanément et rapidement après retrait dudispositif.

Cependant, certains symptômes, notamment des étourdissements, descéphalées et une insomnie peuvent être associés au syndrome du sevragetabagique. Une augmentation de la fréquence d'aphtes buccaux peut êtreobservée après l'arrêt du tabagisme, mais la relation de causalité n'est pasclairement établie.

Les effets indésirables survenant lors de l’association de NICORETTESKINavec une forme orale de substitut nicotinique ne diffèrent de ceux de chaquetraitement seul qu’en termes d’effets indésirables locaux liés aux formespharmace­utiques. La fréquence de ces effets indésirables est comparable àcelle mentionnée dans le RCP de chaque spécialité respective.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Un surdosage en nicotine peut apparaître si le patient traité avait aupréalable de très faibles apports nicotiniques ou s'il utilise de façonconcomitante d'autres traitements pour le sevrage tabagique à base denicotine.

La toxicité aiguë ou chronique de la nicotine chez l’homme dépendessenti­ellement du mode et de la voie d’administration.

Cette toxicité dépend aussi de la tolérance du patient à la nicotine quipeut être différente entre fumeurs et non-fumeurs.

La dose létale minimale de la nicotine serait de 40 à 60 mg chezl’adulte.

Les doses de nicotine tolérées par les sujets fumeurs lors du traitementpeuvent entraîner une intoxication aiguë pouvant être fatale chez les jeunesenfants. Toute suspicion d’intoxication à la nicotine chez un enfant doitêtre considérée comme une urgence médicale et traitée immédiatement.

Les symptômes de surdosage sont ceux d'une intoxication aiguë à lanicotine incluant nausées, vomissements, hyper salivation, douleursabdomi­nales, diarrhée, sueurs, céphalées, étourdissement, diminution del'acuité auditive et faiblesse générale. A doses élevées, peuventapparaître une hypotension, un pouls faible et irrégulier, une gênerespiratoire, une prostration, un collapsus cardiovasculaire et desconvulsions.

Conduite à tenir en cas de surdosage :

L'administration de nicotine doit être interrompue immédiatement et untraitement symptomatique sera instauré.

Retirer le patch et rincer le site d’application avec de l’eau.

Ventilation assistée et oxygénothérapie seront entreprises sinécessaire.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : MEDICAMENTS UTILISES DANS LA DEPENDANCEA LA NICOTINE, code ATC : N07BA01.

La nicotine est un agoniste des récepteurs nicotiniques del’acétylcholine dans le système nerveux central et le système nerveuxpériphé­rique.

L'arrêt brutal de la consommation de tabac après un usage journalier etprolongé entraîne un syndrome de sevrage comprenant au moins quatre dessymptômes suivants : dysphorie ou humeur dépressive, insomnie, irritabilité,sen­timent de frustration ou de colère, anxiété, difficulté de concentration,a­gitation ou impatience, ralentissement du rythme cardiaque, augmentation del'appétit, augmentation du poids. La sensation du besoin impérieux de nicotineest considérée comme un symptôme clinique à part entière du syndrome desevrage.

Les études cliniques ont montré que les produits de substitutionni­cotinique peuvent aider les fumeurs à s'abstenir de fumer ou à réduire leurconsommation de tabac en diminuant les symptômes de sevrage.

Les effets néfastes de la poursuite de l'intoxication tabagique chez lespatients coronariens et/ou des patients ayant des antécédents d'accidentvas­culaire cérébral ont été clairement démontrés. Des études réaliséeschez ces patients ont démontré l'absence d'effet délétère des substitutsnico­tiniques.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Il est exprimé sur tous les dispositifs transdermiques, la quantité moyennede nicotine libérée sur 16 heures.

La nicotine est libérée par le dispositif transdermique et absorbée àtravers la peau. La vasodilatation liée à une température ambiante élevéeet à l’exercice physique entraîne une augmentation de l’absorption, tandisque la vasoconstriction liée aux médicaments vasoconstricteurs entraîne unediminution de l’absorption.

Les pics moyens de concentrations plasmatiques calculées sont compris dansles mêmes fourchettes de valeurs que celles effectivement mesurées, à savoir11 ng/ml pour le patch de 10 mg et 24 ng/ml pour celui de 25 mg.L'inter­polation donne une valeur de 15 ng/ml pour le patch de 15 mg.

La concentration plasmatique maximale est atteinte environ 9 heures (tmax)après administration de la dose. Le pic plasmatique est atteint dansl'après-midi ou la soirée lorsque le risque de rechute est leplus élevé.

Les concentrations plasmatiques de nicotine sont proportionnelles aux troisdosages des patchs.

En cas de dosage multiple (c’est-à-dire un dispositif transdermique portépendant 16 heures toutes les 24 heures), il n'y a pas d'accumulation denicotine dans le corps, car l’application pendant 16 heures permet à laconcentration plasmatique de nicotine de retourner à la valeur de base avant leprochain intervalle de dose.

La biodisponibilité de la nicotine absorbée est proche de 100%.

Distribution

Le volume de distribution de la nicotine après administration I.V. estd'environ 2 à 3 L/kg.

La liaison de la nicotine aux protéines plasmatiques est inférieure à5 %, les modifications de la liaison de la nicotine causées par la priseéventuelle de médicaments concomitants ou l'altération des protéinesplas­matiques due à des états pathologiques, n'auront vraisemblablement pasd'effet significatif sur la cinétique de la nicotine.

Biotransformation

La principale voie d'élimination de la nicotine est hépatique. Deux voiesmarginales d’élimination, le cerveau et les poumons participent également aumétabolisme de la nicotine. Plus de 20 métabolites de la nicotine ont étéidentifiés. Ils sont tous considérés comme moins actifs que le composéparent.

La cotinine, principal métabolite de la nicotine dans le plasma, a unedemi-vie de 14 à 20 heures.

Elimination

La clairance plasmatique moyenne est d’environ 66,6 à 90,0 litres parheure et la demi-vie d’élimination est d’environ 2 à 3 heures.

Les principaux métabolites urinaires de la nicotine sont la cotinine(10–12 % de la dose) et la trans-3-hydroxycotinine (28–37 % de la dose).Environ 10–15 % de la nicotine est éliminée inchangée dans les urines. Cetaux peut augmenter jusqu’à 23% en cas de filtration glomérulaire importanteou d’acidification des urines (pH <5).

Populations spécifiques

Insuffisance rénale

Une diminution progressive de la clairance totale et non-rénale de lanicotine est observée en fonction de la sévérité de l’insuffisance­rénale. Chez les sujets insuffisants rénaux sévères, la clairance de lanicotine est en moyenne réduite de 50 % comparativement aux sujetsnormo-rénaux. Chez les sujets hémodialysés, une surexposition systémiquetrès marquée en nicotine est observée. En effet, les concentration­splasmatiques en nicotine sont multipliées par 4 à 5 (voir rubrique 4.4).

Insuffisance hépatique

Chez les fumeurs présentant une insuffisance hépatique légère (scoreChild-Pugh 5), les propriétés pharmacocinétiques de la nicotine ne sont pasaffectées. Cependant chez les fumeurs présentant une insuffisance hépatiquemodérée (score Child-Pugh 7), les clairances totales et non rénales sontréduites de 40–50% en moyenne, ce qui se traduit par une expositionsys­témique doublée en nicotine chez ces sujets.

Il n’y a pas de donnée chez les fumeurs présentant une insuffisancehé­patique sévère (score de Child-Pugh supérieur à 7).

Sujets âgés

Chez les sujets âgés entre 65 et 76 ans, une diminution statistiquemen­tsignificative de la clairance totale (-23%), du volume de distribution àl’état stationnaire (-17%) de la nicotine et de la clairance rénale de lacotinine (-18%) a été observée comparativement aux adultes plus jeunes.Cependant, l’augmentation de l’exposition systémique en nicotine qui enrésulte est modérée (entre 20 et 25%).

5.3. Données de sécurité préclinique

Les essais de génotoxicité in vitro sur la nicotine ont principalemen­tproduit des résultats négatifs. Des résultats contradictoires existent dansles essais aux concentrations élevées de nicotine.

Les essais de génotoxicité in vivo ont donné des résultats négatifs.

Les expériences sur les animaux indiquent que l'exposition à la nicotineentraîne un poids réduit à la naissance, une diminution de la taille desportées et une baisse du taux de survie de la progéniture.

Les résultats des essais de carcinogénèse ne montrent pas clairementd'effet oncogène de la nicotine.

Les études chez le rongeur ont mis en évidence une diminution de lafertilité chez les mâles et les femelles après exposition à la nicotine.Toutefois une réversibilité a été observée après l’arrêt dutraitement.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Triglycérides à chaîne moyenne, copolymère basique de méthacrylate debutyle, pellicule de téréphtalate de polyéthylène (PET).

Matrice Acrylate

Solution adhésive de copolymère acrylique, hydroxyde de potassium,cros­carmellose sodique, acétylacétonate d’aluminium.

Feuille de protection détachable

Pellicule de téréphthalate de polyéthylène (PET) aluminisée sur 1 faceet siliconée sur les 2 faces.

Chaque dispositif transdermique est emballé dans un sachet-dose laminéthermoscellé constitué soit de papier, de PET, d’aluminium et d’uncopolymère acrylonitrile, soit de papier, de PET, d’aluminium et decopolymère cyclo-oléfine coextrudé.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Dispositif transdermique en sachet (Papier/PET/A­luminium/Copo­lymèreacryloni­trile ou copolymère cyclo-oléfine coextrudé) ; boîte de 7,14 ou 28.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

JOHNSON & JOHNSON SANTE BEAUTE FRANCE

1 RUE CAMILLE DESMOULINS

92130 ISSY LES MOULINEAUX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· CIP 34009 396 506 3 0 : dispositif transdermique en sachet(Papier/PET/A­luminium/ Copolymère acrylonitrile ou copolymère cyclo-oléfinecoextrudé). Boîte de 7.

· CIP 34009 396 508 6 9 : dispositif transdermique en sachet(Papier/PET/A­luminium/ Copolymère acrylonitrile ou copolymère cyclo-oléfinecoextrudé). Boîte de 14.

· CIP 34009 396 509 2 0 : dispositif transdermique en sachet(Papier/PET/A­luminium/ Copolymère acrylonitrile ou copolymère cyclo-oléfinecoextrudé). Boîte de 28.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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