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NICORETTESPRAY 1 mg/dose, solution pour pulvérisation buccale - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - NICORETTESPRAY 1 mg/dose, solution pour pulvérisation buccale

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

NICORETTESPRAY 1 mg/dose, solution pour pulvérisation buccale

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Une pulvérisation délivre une dose de 0,07 ml de solution contenant 1 mgde nicotine.

1ml de solution contient 13.6mg de nicotine.

Excipients à effet notoire :

Ethanol 7,1 mg/pulvéri­sation

Propylène glycol 11 mg/pulvérisation

Butylhydroxytoluène 363 ng/pulvéri­sation

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution pour pulvérisation buccale

Solution limpide à légèrement opalescente, incolore à jaune clair.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Ce médicament est indiqué dans le traitement de la dépendance tabagiquechez l’adulte pour soulager les symptômes du sevrage nicotinique que l’onressent lorsqu’on arrête de fumer, notamment les envies irrésistibles defumer ou la réduction avant l’arrêt complet du tabac. L’arrêt définitifdu tabac est l’objectif ultime du traitement. NICORETTESPRAY doit depréférence être utilisé en association avec un programmed’ac­compagnement.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Un service de conseils et d’accompagnement améliorera les chances desuccès.

Adultes et patients âgés

Il est possible de prendre 4 pulvérisations maximum par heure. Ne pasdépasser 2 pulvérisations par prise. Ne pas dépasser 64 pulvérisati­ons(4 pulvéri­sations par heure, pendant 16 heures) par période de24 heures.

Arrêt complet du tabagisme

Pour les fumeurs désireux et prêts à arrêter de fumer immédiatement.

Les patients doivent arrêter complétement le tabac durant le traitementavec NICORETTESPRAY.

Le tableau ci-dessous indique le schéma posologique recommandé pour lepulvérisateur buccal pendant le traitement complet (Étape I) et pendant lapériode d’arrêt progressif du traitement (Étape II et Étape III).

Étape I : Semaines 1 à 6

Utiliser 1 ou 2 pulvérisations aux moments habituels de consommation detabac ou en cas d’envie irrésistible de fumer. Si l’envie persiste quelquesminutes après une pulvérisation, utiliser une deuxième pulvérisation. Si2 pulvérisations sont nécessaires, les doses ultérieures peuvent comporter2 pulvérisations consécutives.

La plupart des fumeurs doivent utiliser 1 ou 2 pulvérisations toutes les30 minutes à 1 heure.

Étape II : Semaines 7 à 9

Commencer à réduire le nombre quotidien de pulvérisations. À la fin de laSemaine 9, le nombre moyen de pulvérisations par jour doit être égal à laMOITIÉ de celui de l’Étape I.

Étape III : Semaines 10 à 12

Continuer à réduire le nombre quotidien de pulvérisations de manière àatteindre un nombre maximal de 4 pulvérisations par jour à la Semaine12. Lorsque les sujets n’utilisent plus que 2 à 4 pulvérisations parjour, ils peuvent arrêter d’utiliser le pulvérisateur buccal.

Exemple : en cas de consommation moyenne de 15 cigarettes par jour, ilconvient d’utiliser 1 à 2 pulvérisations au moins 15 fois par jour.

Pour s’abstenir de fumer après l’Étape III, les sujets peuventcontinuer à utiliser le pulvérisateur buccal lorsque l’envie de fumer estintense. En cas de besoin impérieux de fumer, utiliser une pulvérisation, avecune seconde pulvérisation si la première ne produit pas d’effet aprèsquelques minutes. Au cours de cette période, ne pas utiliser plus de quatrepulvéri­sations par jour.

Arrêt progressif grâce à une réduction progressive du tabagisme

Pour les fumeurs qui ne veulent pas ou ne sont pas prêts à arrêterimmédi­atement.

Le pulvérisateur buccal est utilisé entre les périodes de tabagisme afinde prolonger les intervalles sans fumer et dans le but de réduire le pluspossible la consommation de tabac. Les patients doivent être informés qu’unemauvaise utilisation du spray peut provoquer des effets indésirables.

Une cigarette est remplacée par une dose (1–2 pulvérisations) et unetentative d'arrêt doit être faite dès que le fumeur se sent prêt et au plustard 12 semaines après le début du traitement. Si une réduction de laconsommation de cigarettes n'a pas été atteinte après 6 semaines detraitement, un professionnel de santé doit être consulté. Après avoirarrêté de fumer, réduisez progressivement le nombre de pulvérisations parjour. Lorsque les sujets ont réduit à 2 à 4 pulvérisations par jour,l’utilisation du pulvérisateur buccal doit être interrompue.

Il est déconseillé d’utiliser le pulvérisateur buccal au-delà de6 mois. Certains ex-fumeurs doivent utiliser le pulvérisateur buccal pendantplus de six mois afin d’éviter les rechutes. Garder un pulvérisateur buccalen réserve en cas d’envie soudaine et irrésistible de fumer.

Population pédiatrique

NICORETTESPRAY ne doit pas être administré aux sujets de moins de 18 anssans avis médical. Aucune donnée n’existe sur le traitement des adolescentsde moins de 18 ans avec NICORETTESPRAY.

Mode d'administration

Après amorçage de la pompe, ouvrir la bouche et placer l'embout dupulvérisateur aussi près que possible de celle-ci. Appuyer fermement sur lapartie supérieure du distributeur pour libérer une dose dans la bouche, enévitant les lèvres. Il est recommandé de ne pas inhaler lors de lapulvérisation afin que le produit n'entre pas dans les voies respiratoires.Pour de meilleurs résultats, éviter de déglutir pendant les quelques secondesqui suivent la pulvérisation.

S'abstenir de manger et de boire lors de la pulvérisation buccale.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la nicotine ou à l’un des excipients mentionnésà la rubrique 6.1.

· Enfants de moins de 18 ans.

· Personnes n’ayant jamais fumé.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

NICORETTESPRAY ne doit pas être utilisé par les non-fumeurs.

Les bénéfices de l’arrêt du tabac sont plus importants que les risquesassociés à l’usage correct du traitement de substitutionni­cotinique (TSN).

Une évaluation du rapport bénéfice/risque doit être faite par unprofessionnel de la santé qualifié pour les patients présentant lespathologies suivantes :

· Maladies cardio-vasculaires : les fumeurs dépendants présentant unantécédent récent d’infarctus du myocarde, d’angor instable ous’aggravant, notamment d’angor de Prinzmetal, d’arythmies cardiaquessévères, d’accident vasculaire cérébral et/ou souffrant d’hypertensionnon contrôlée doivent être encouragés à arrêter de fumer par des méthodesnon pharmacologiques (un programme d’accompagnement par exemple). En casd’échec, le pulvérisateur buccal peut être envisagé, cependant, en raisondu nombre limité de données relatives à la sécurité d’emploi dans cegroupe de patients, cela ne peut intervenir que sous surveillance médicaleétroite.

· Diabète : il est recommandé aux patients souffrant de diabète desurveiller plus étroitement leur glycémie lorsqu'ils arrêtent de fumer etqu'une thérapie de remplacement de la nicotine est mise en place car lalibération de catécholamines induite par la réduction des apports de nicotinepeut affecter le métabolisme des glucides.

· Réactions allergiques : sensibilité aux œdèmes de Quincke et àl'urticaire.

· Insuffisance rénale et hépatique : utiliser avec précaution chez lespatients souffrant d'insuffisance hépatique modérée à sévère et/oud'insuffisance rénale sévère car la clairance de la nicotine et de sesmétabolites peut être réduite, ce qui peut augmenter le risque d'effetsindési­rables.

· Phéochromocytome et hyperthyroïdie non contrôlée : utiliser avecprécaution chez les patients souffrant d'hyperthyroïdie non contrôlée ou dephéochromocytome car la nicotine provoque la libération decatécholamines.

· Troubles gastro-intestinaux : chez les patients souffrant d'œsophagite oud'ulcères gastriques ou peptiques, la nicotine peut exacerber les symptômes,et les traitements oraux de substitution nicotinique doivent être utilisésavec précaution.

Population pédiatrique

Danger pour les enfants : les doses de nicotine tolérées par les fumeurspeuvent provoquer une intoxication sévère, voire mortelle, chez les enfants.Ne pas laisser les produits contenant de la nicotine à un endroit où ilspourraient être manipulés ou ingérés par des enfants (voirrubrique 4.9).

Transfert de dépendance : un transfert de dépendance peut apparaître, maisà la fois moins nocif et plus facile à combattre que la dépendanceau tabac.

Arrêt du tabac : les hydrocarbures aromatiques polycycliques présents dansla fumée du tabac provoquent le métabolisme des médicaments métabolisés parle CYP 1A2 (et éventuellement par le CYP 1A1). L'arrêt du tabac peut provoquerle ralentissement du métabolisme de ces médicaments, et par conséquent uneaugmentation de leur concentration dans le sang. Cela peut avoir une importanceclinique pour les produits dont la marge thérapeutique est étroite, parexemple la théophylline, la tacrine, la clozapine et le ropinirole.

Les concentrations plasmatiques d’autres médicaments métabolisés enpartie par le CYP1A2, par exemple l’imipramine, l’olanzapine, laclomipramine et la fluvoxamine, peuvent également augmenter lors de l’arrêtdu tabac, mais il y a un manque de données à ce sujet et la signification­clinique éventuelle de cet effet pour ces médicaments est inconnue. Lesdonnées limitées disponibles indiquent que le métabolisme de la flécaïnideet de la pentazocine pourrait également être induit par la consommationde ta­bac.

Excipients :

Ce médicament contient 7 mg d'alcool (éthanol) par pulvérisationé­quivalent à 97 mg/ml. La quantité en une pulvérisation de ce médicamentéquivaut à moins de 2 ml de bière ou 1 ml de vin. La faible quantitéd'alcool contenue dans ce médicament n'est pas susceptible d'entraîner d'effetnotable. Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium parpulvérisation, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».Ce médicament contient 11 mg de propylène glycol par pulvérisationé­quivalent à 150 mg/ml. En raison de la présence de butylhydroxyto­luène,NICORET­TESPRAY peut provoquer des réactions cutanées locales (par exempledermatite de contact), ou une irritation des yeux et des muqueuses

Ne pas vaporiser le contenu du pulvérisateur buccal dans les yeux.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Aucune interaction cliniquement significative n'a été établie aveccertitude entre la thérapie de substitution nicotinique et les autresmédicaments. Cependant, la nicotine pourrait augmenter les effetshémodyna­miques de l'adénosine, à savoir augmentation de la pressionartérielle et de la fréquence cardiaque, et également augmenter la réactiondouloureuse (douleur thoracique de type angine de poitrine) provoquée parl'administration d'adénosine, (voir rubrique 4.4, Arrêt du tabac).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer/contra­ception masculine et féminine

Contrairement aux effets néfastes bien connus du tabagisme sur la conceptionet la grossesse chez l’être humain, les effets de l’usage thérapeutique dela nicotine sont inconnus. Par conséquent, bien qu’à ce jour, aucunerecomman­dation spécifique relative à la nécessité d’une contraception­féminine n’ait été jugée nécessaire, la conduite à tenir la plusprudente pour les femmes envisageant une grossesse est à la fois de ne pasfumer et de ne pas utiliser de TSN.

Bien que le tabagisme puisse avoir des effets néfastes sur la fertilitémasculine, aucune preuve ne montre la nécessité de mesures de contraception­particulières au cours d’un TSN chez l’homme.

Grossesse

Fumer pendant la grossesse entraîne des risques tels que le retard decroissance intra-utérin, l'accouchement prématuré ou une mortinatalité­.L'arrêt du tabac est l'action la plus efficace pour améliorer la santé de lafemme enceinte qui fume et de son bébé. Plus l'abstinence est précoce, plusles effets sont bénéfiques.

La nicotine passe dans le fœtus et affecte ses mouvements respiratoires etsa circulation. L'effet sur la circulation est dose-dépendant.

Par conséquent, il est systématiquement recommandé à la femme enceintequi fume d'arrêter complètement toute consommation de tabac sans thérapie deremplacement de la nicotine. Continuer à fumer pourrait entraîner un risqueplus grand pour le fœtus que l'utilisation des produits de remplacement de lanicotine au sein d'un programme d'arrêt du tabac encadré. L'utilisation deNICORETTESPRAY par la femme enceinte ne peut être mise en place qu'aprèsconseil auprès d'un professionnel de la santé.

Allaitement

La nicotine passe dans le lait maternel dans des quantités qui peuventaffecter l'enfant, même à des doses thérapeutiques. Par conséquent, éviterd'utiliser NICORETTESPRAY pendant l'allaitement. Si elle ne réussit pas àarrêter de fumer, la femme allaitante peut utiliser NICORETTESPRAY, maisuniquement après avoir pris conseil auprès d'un professionnel de santé. Dansce cas, prendre le produit juste après la tétée et laisser s’écouler leplus de temps possible (un intervalle de 2 heures est suggéré) entre unepulvérisation buccale et la tétée suivante.

Fertilité

Fumer augmente le risque d’infertilité chez la femme et chezl’homme.

Les études in vitro montrent que la nicotine peut avoir un effetdéfavorable sur la qualité des spermatozoïdes. Chez les rats l’altérationde la qualité des spermatozoïdes et la réduction de la fertilité ont étédémontrées.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

NICORETTESPRAY n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Effets de l’arrêt du tabac

Différents symptômes sont associés aux modifications des habitudes deconsommation de tabac, et ce quels que soient les moyens de sevrage utilisés.Il peut s’agir d’effets émotionnels ou cognitifs tels que dysphorie ouhumeur dépressive ; insomnie ; irritabilité, frustration ou colère ;anxiété ; problèmes de concentration ; agitation ou impatience. Il peutégalement s’agir d’effets physiques tels qu’une baisse de la fréquencecardiaque ; augmentation de l’appétit ou prise de poids ; étourdissements ousymptômes de présyncope ; toux ; constipation ; saignements gingivaux ouaphtes ; ou rhinopharyngite. De plus, et cela est cliniquement significatif, lebesoin de nicotine peut entraîner des envies irrésistibles de fumer.

NICORETTESPRAY peut entraîner des effets indésirables similaires à ceuxassociés à la nicotine prise par d’autres moyens, et ces effets sontprincipalement dose-dépendants. Des réactions allergiques de type œdème deQuincke, urticaire ou anaphylaxie peuvent apparaître chez les personnes qui ysont sujettes.

Les effets indésirables localisés au niveau de la zone d’administrati­onsont similaires à ceux observés avec les autres formes d’administrati­onorale. Au cours des premiers jours du traitement, une irritation de la bouche etde la gorge peut apparaître, et les hoquets sont particulièrement fréquents.La tolérance est normale lorsque l’utilisation se prolonge.

Les données recueillies quotidiennement sur des sujets ayant participé àdes essais cliniques indiquent que très souvent, les effets indésirablesap­paraissent durant les 2 à 3 premières semaines du traitement par lepulvérisateur buccal, avant de s’atténuer.

Les effets indésirables associés aux formulations nicotiniques buccales,identifiés dans le cadre des essais cliniques et après la mise sur le marchésont présentés ci-après. La catégorie de fréquence a été estiméed’après les essais cliniques pour les effets indésirables identifiés aprèsla mise sur le marché.

Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent(≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare(< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la basedes données disponibles) :

Classification par classe organe

Effets indésirables signalés

Affections du système immunitaire

Fréquent

Hypersensibilité

Fréquence indéterminée

Réactions allergiques, notamment œdème de Quincke et anaphylaxie

Affections psychiatriques

Peu fréquent

Rêves anormaux

Affections du système nerveux

Très fréquent

Céphalées

Fréquent

Dysgueusie, paresthésie

Affections oculaires

Fréquence indéterminée

Vision floue, larmoiement accru

Affections cardiaques

Peu fréquent

Palpitations, tachycardie

Fréquence indéterminée

Fibrillation auriculaire

Affections vasculaires

Peu fréquent

Bouffées de chaleur, hypertension artérielle

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très fréquent

Hoquets, irritation de la gorge

Fréquent

Toux

Peu fréquent

Bronchospasme, rhinorrhée, dysphonie, dyspnée, congestion nasale, douleursoro-pharyngées, éternuements, serrement de gorge

Affections gastro-intestinales

Très fréquent

Nausées

Fréquent

Douleurs abdominales, sécheresse de la bouche, diarrhée, dyspepsie,fla­tulence, hypersécrétion salivaire, stomatite, vomissements

Peu fréquent

Éructation, glossite, saignements des gencives, apparition de bulles etexfoliation au niveau de la muqueuse buccale, paresthésie au niveau de lacavité buccale

Rare

Dysphagie, hypoesthésie au niveau de la cavité buccale, haut-le-cœur

Fréquence indéterminée

Sécheresse de la gorge, gêne gastro-intestinale, douleurs au niveaudes lèvres

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent

Hyperhidrose, prurit, rash, urticaire

Fréquence indéterminée

Érythème

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquent

Sensation de brûlure, fatigue

Peu fréquent

Asthénie, gêne et douleur thoraciques, malaise

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Lorsque le pulvérisateur est utilisé conformément aux instructions, unsurdosage en nicotine peut apparaître chez les patients dont les apportsnicotiniques étaient préalablement faibles ou qui utilisent de façonconcomitante d'autres sources de nicotine.

Les symptômes du surdosage sont ceux d'une intoxication aiguë à lanicotine et comprennent : nausées, vomissements, hypersalivation, douleursabdomi­nales, diarrhée, sueurs, céphalées, étourdissements, la diminution del'acuité auditive et une faiblesse générale. A doses élevées, cessymptômes peuvent s'accompagner d'une hypotension, d'un pouls faible etirrégulier, d'une gêne respiratoire, d'une prostration, d'un collapsuscardi­ovasculaire et de convulsions.

Les doses de nicotine tolérées par les fumeurs adultes lors du traitementpeuvent provoquer une intoxication sévère, voire mortelle, chez les enfants.Toute suspicion d'intoxication à la nicotine chez un enfant constitue uneurgence médicale qui doit être traitée immédiatement.

Conduite à tenir en cas de surdosage

L'administration de nicotine doit être interrompue immédiatement et lepatient doit recevoir un traitement symptomatique. En cas d’ingestion d’unequantité excessive de nicotine, le charbon activé réduit l'absorptiongastro-intestinale de la nicotine.

Chez l'homme, on estime que la dose orale létale minimale aiguë de nicotineest de 40 à 60 mg.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Médicament utilisé dans la dépendance àla nicotine, code ATC : N07BA01

La nicotine est un agoniste des récepteurs de la nicotine dans le systèmepériphérique et nerveux central, et elle a des effets importants sur le SNC etl'appareil circulatoire.

L'arrêt brutal de la consommation de tabac après un usage régulier etprolongé entraîne un syndrome caractéristique qui se manifeste par lessymptômes du sevrage tabagique, notamment par des envies fortes (besoinimpérieux de fumer).

Les études cliniques ont montré que les produits de substitutionni­cotinique peuvent aider les fumeurs à s'abstenir de fumer en augmentant leurstaux sanguins de nicotine et en diminuant ces symptômes.

Soulagement des envies irrésistibles de fumer

Par rapport à une gomme à mâcher ou à un comprimé à sucer contenant dela nicotine, la nicotine est absorbée plus rapidement lorsqu'elle provient d'unpulvérisateur buccal (voir rubrique 5.2).

Dans une étude croisée en ouvert portant sur l'envie de fumer aprèsadministration d'une dose individuelle chez 200 fumeurs sains, on a observéque 60 secondes après l'administration, deux pulvérisations de 1 mgréduisaient les envies de fumer bien plus qu'un comprimé à sucer contenant4 mg de nicotine, et qu'une différence entre ces deux formulations persistaitpendant 10 minutes.

Dans une autre étude croisée, en ouvert et en dose unique, portant sur61 fumeurs sains, on a observé que 2 pulvérisations de 1 mg réduisaientl’envie de fumer de manière significative par rapport au produit deréférence, dès 30 secondes après l’administration dans la populationcible, incluant le sous-groupe de sujets ayant évalué leur envie de fumercomme sévère à la baseline. De plus, 53/58 (91 %) et 45/58 (78 %) dessujets ont atteint une réduction de 25 % et 50 % respectivement, des enviesirrésistibles de fumer au cours de la période étudiée (i.e 2h).

Arrêt du tabac

Deux études d’efficacité, contrôlées versus placebo ont étéréalisées. Dans la première étude, 83/318 des participants (26.1 %)utilisant le spray buccal ont réussi à arrêter de fumer à 6 semainescomparé à 26/161 (16.1 %) dans le groupe placebo. Aux semaines 24 et 52,respectivement 50/318 (15.7%) et 44/318 (13.8%) des sujets du groupe utilisantle spray buccal et respectivement 11/161 (6.8 %) et 9/161 (5.6 %) des sujetsdu groupe placebo, ont réussi à arrêter de fumer. Dans la seconde étude,30/597 (5.0 %) des participants utilisant le spray buccal ont réussi àarrêter de fumer à 6 semaines, comparé à 15/601 (2.5 %) dans le groupeplacebo.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Les différences en termes de mode d’administration ont des effetsimportants sur la vitesse et le taux d’absorption.

Les propriétés pharmacocinétiques du pulvérisateur buccal ont étéexaminées dans 4 études. Ces études portaient sur 141 sujets.

Absorption

Une concentration maximale de 5,3 ng/ml est atteinte 13 minutes aprèsl'adminis­tration d'une dose de 2 mg. La comparaison de l'AUC au cours des10 premières minutes qui suivent l'administration indique que la concentrationes­timée après utilisation du pulvérisateur buccal à une dose de 1 et 2 mgdépasse celles estimées après utilisation d'une gomme ou d’un comprimé àsucer à la nicotine à une dose de 4 mg (0,48 et 0,64 h*ng/ml versus0,33 et 0,33 h*ng/ml).

Les valeurs estimées de l’AUC indiquent que la biodisponibilité de lanicotine administrée par pulvérisateur buccal est similaire à celle d'unegomme à mâcher ou d'un comprimé à sucer à la nicotine. La valeur mesuréede l’AUC était de 14,0 h*ng/ml pour le pulvérisateur buccal 2 mg, àcomparer avec 23,0 h*ng/ml et 26,7 h*ng/ml pour la gomme à mâcher à lanicotine 4 mg et la tablette à la nicotine 4 mg, respectivement.

Les concentrations plasmatiques moyennes de nicotine mesurées à l'étatd'équilibre après administration de la dose maximale (à savoir,2 pulvé­risations du pulvérisateur buccal 1 mg toutes les 30 minutes) sontde l'ordre de 28,8 ng/ml, à comparer à 23,3 ng/ml pour la gomme à mâcherà la nicotine 4 mg (1 gomme par heure) et 25,5 ng/ml pour le comprimé àsucer à la nicotine 4 mg (1 comprimé à sucer par heure).

Distribution

Le volume de distribution après administration intraveineuse de nicotine estd'environ 2 à 3 l/kg.

La liaison aux protéines plasmatiques de la nicotine est inférieure à5 %. Par conséquent, la modification de la fixation de la nicotine auxprotéines plasmatiques par interaction médicamenteuse ou par altération desprotéines plasmatiques suite à une affection n'a a priori pas d'effetsimportants sur les paramètres cinétiques de la nicotine.

Métabolisme

Le métabolisme est principalement hépatique, bien que le rein et le poumonparticipent également au métabolisme de la nicotine. Plus de 20 métabolitesde la nicotine ont été identifiés, tous étant considérés comme étantmoins actifs que le composé parent.

Le principal métabolite plasmatique de la nicotine, la cotinine, a unedemi-vie de 15 à 20 heures et sa concentration peut être 10 foissupérieure à celle de la nicotine.

Elimination

La clairance plasmatique moyenne de la nicotine est de 70 l/h et sa demi-vieest de 2 à 3 heures.

Les principaux métabolites excrétés dans les urines sont la cotinine(12 % de la dose) et la trans-3-hydroxy-cotinine (37 % de la dose). Environ10 % de la nicotine sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. Cetaux peut augmenter jusqu'à 30 % en cas de débit élevé et d'acidificationdes urines (pH < 5).

Linéarité/non-linéarité

La relation entre l'AUC et la dose d'une part, et la Cmax et la dose d'autrepart, est quasiment linéaire, comme on peut l'observer lorsque des dosesindividuelles de 1, 2, 3 et 4 pulvérisations du pulvérisateur buccal 1 mgsont administrées.

Insuffisance rénale

La sévérité progressive de l'insuffisance rénale s'accompagne d'uneclairance totale réduite de la nicotine. La clairance de la nicotine était enmoyenne réduite de 50 % chez les sujets souffrant d'insuffisance rénalesévère. Des taux supérieurs de nicotine ont été observés chez les fumeurshémodi­alysés.

Insuffisance hépatique

Les propriétés pharmacocinétiques de la nicotine ne sont pas affectéeschez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (score deChild-Pugh 5) et sont réduites de 40 à 50 % chez les patients présentantune insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh 7). Aucune donnéen'est disponible pour les sujets dont le score de Child-Pugh est > 7.

Patients âgés

Une réduction mineure de la clairance totale de la nicotine, ne nécessitantpas d'adapter la posologie, a été démontrée chez les patientsâgés sains.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les essais de génotoxicité in vitro sur la nicotine ont principalemen­tproduit des résultats négatifs. Des résultats contradictoires existent dansles essais aux concentrations élevées de nicotine.

Les essais de génotoxicité in vivo ont donné des résultats négatifs.

Les expériences sur les animaux indiquent que l'exposition à la nicotineentraîne un poids réduit à la naissance, une diminution de la taille desportées et une baisse du taux de survie de la progéniture.

Les résultats des essais de carcinogénèse ne montrent pas clairementd'effet oncogène de la nicotine.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Propylèneglycol (E1520), éthanol anhydre, trométamol, poloxamère 407,glycérol (E422), bicarbonate de sodium, lévomenthol, arôme menthe, arômerafraîchis­sant, sucralose, acésulfame potassique, butylhydroxytoluène (E321),acide chlorhydrique (pour l’ajustement du pH), eau purifiée.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

30 mois

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

13,2 ml de solution en flacon en PET.

Un flacon contient 150 doses de 1 mg.

Le flacon est placé dans un distributeur muni d’une pompe pourpulvérisation mécanique avec un actionneur. Le distributeur est équipé d'unsystème de sécurité enfant.

Présentations

1 × 1 distributeur, 2 × 1 distributeurs.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

JOHNSON & JOHNSON SANTE BEAUTE FRANCE

1 RUE CAMILLE DESMOULINS

92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 224 105 0 0 : 13,2 ml de solution (150 doses) en flacon (PET)contenu dans 1 distributeur ; boîte de 1

· 34009 224 106 7 8 : 13,2 ml de solution (150 doses) en flacon (PET)contenu dans 1 distributeur ; boîte de 2

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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