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NICOTINE EG 21 mg/24 h, dispositif transdermique - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - NICOTINE EG 21 mg/24 h, dispositif transdermique

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

NICOTINE EG 21 mg/24 h, dispositif transdermique

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Nicotine.....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­....52,5 mg

Pour un dispositif transdermique de 30 cm².

Un dispositif transdermique délivre 21 mg de nicotine par 24 heures.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Dispositif transdermique.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Ce médicament est indiqué dans le traitement de la dépendance tabagiqueafin de soulager les symptômes du sevrage nicotinique chez les sujets désireuxd’arrêter leur consommation de tabac.

Le taux de réussite du sevrage tabagique est généralement améliorés’il est accompagné de conseils et d’un soutien.

L’arrêt définitif de la consommation de tabac est l’objectif final dutraitement.

Réservé à l’adulte et à l’adolescent de plus de 15 ans.

4.2. Posologie et mode d'administration

Réservé à l'adulte et l’adolescent de plus de 15 ans.

NICOTINE EG, dispositif transdermique ne doit pas être utilisé chez lesfumeurs de moins de 18 ans sans recommandation d’un professionnel­de santé.

Posologie

NICOTINE EG, dispositif transdermique est disponible sous 3 dosages :7 mg/24h, 14 mg/24 h, 21 mg/ 24 h.

Le dosage doit être choisi en fonction du degré de dépendance à lanicotine qui sera apprécié par le nombre de cigarettes consommées par jour oupar le test de Fagerström (test disponible dans la notice).

Ce médicament peut être utilisé en monothérapie ou en association avecd’autres formes orales de substituts nicotiniques.

En cas d’association, il est conseillé aux patients de prendre l’avisd’un professionnel de santé.

Monothérapie

Phase initiale

3 à 4 semaines

Suivi de traitement

3 à 4 semaines

Sevrage thérapeutique

3 à 4 semaines

Score de 5 ou plus au test de Fagerström

ou

Fumeurs de 20 cigarettes ou plus par jour

NICOTINE EG 21 mg/24 h, dispositif transdermique

NICOTINE EG 14 mg/24h, dispositif transdermique

ou

NICOTINE EG 21 mg/24 h*, dispositif transdermique

NICOTINE EG 7 mg/24 h, dispositif transdermique

ou

NICOTINE EG 14 mg/24 h, dispositif transdermique

puis

NICOTINE EG 7 mg/24 h, dispositif transdermique *

Score inférieur à 5 au test de Fagerström

ou

Fumeurs de moins de 20 cigarettes par jour

NICOTINE EG 14 mg/24 h, dispositif transdermique

ou

augmentation à NICOTINE EG 21 mg/24 h, dispositif transdermique *

NICOTINE EG 7 mg/24 h, dispositif transdermique

ou

NICOTINE EG 14 mg/24 h, dispositif transdermique

arrêt du traitement **

ou

NICOTINE EG 7 mg/24 h, dispositif transdermique

*selon les résultats sur les symptômes de sevrage.

en cas de résultats satisfaisants.

Le dosage du système transdermique devra être adapté à la réponseindivi­duelle :

– augmentation de la dose ou maintien de la plus forte dose si l'abstinenceta­bagique n'est pas complète ou si des symptômes de sevrage sontobservés,

– diminution en cas de suspicion de surdosage ou de résultatssatis­faisants.

La durée du traitement est d'environ 3 mois mais peut varier en fonction dela réponse individuelle. Il est recommandé de ne pas utiliser ce médicamentau-delà de 6 mois.

En association avec les formes orales de substituts nicotiniques

Les personnes qui, malgré une monothérapie bien conduite, continuent deressentir des envies irrépressibles de fumer ou les personnes qui ont échouéen monothérapie peuvent associer, sous surveillance médicale, NICOTINE EG,dispositif transdermique avec une forme orale de substitut nicotinique afind’agir plus rapidement sur les symptômes du sevrage.

Traitement initial

Le traitement devra débuter par NICOTINE EG 21 mg/24 h, dispositiftran­sdermique, qui sera appliqué quotidiennement sur la peau le matin etretiré puis remplacé le lendemain matin, associé si nécessaire à une formeorale de substitut nicotinique (dont le contenu en nicotine doit êtreinférieur ou égal à 2 mg). Utiliser une forme orale de substitutsnico­tiniques à chaque fois que l’envie impérieuse de fumer apparaît.

Généralement, 5 à 6 unités de prise procurent l’effet adéquat.

Ne pas utiliser plus de 24 formes orales dosées à 2 mg (ou moins) denicotine par jour.

Ce schéma posologique devra être utilisé pendant 6 à 12 semaines,période après laquelle un sevrage progressif des produits de substitutiondevra être initié.

Sevrage progressif des produits de substitution

Celui-ci devra être effectué de la façon suivante :

utiliser les patchs moins dosés, soit 14 mg/24 h pendant 3 à 6 semaines,puis 7 mg/24 h pendant 3 à 6 semaines tout en continuant à utiliser lemême nombre de forme orale de substituts nicotiniques qu’en début detraitement.

Ensuite, réduire le nombre de formes orales utilisées par jour, sansdépasser une durée totale de traitement de 12 mois.

Période

Dispositif transdermique

Forme orale de substitut nicotinique (contenu en nicotine £ 2 mg)

Traitement initial

Premières 6–12 semaines

Un patch 21 mg/24 h/jour

Ad libitum (généralement 5–6 unités de prise)

Sevrage progressif

3–6 semaines suivantes

Un patch 14 mg/24 h/jour

Continuer d’utiliser le nombre nécessaire

3–6 semaines suivantes

Un patch 7 mg/24 h/jour

Continuer d’utiliser le nombre nécessaire

Jusqu’à 12 mois

/

Réduire progressivement le nombre jusqu’à l’arrêt

Mode d’administration

Il est recommandé d'appliquer le dispositif après ouverture sur une surfacede peau sèche sans lésion cutanée et où la pilosité est rare (omoplate,hanche, face externe du bras…).

Un nouveau système sera appliqué toutes les 24 heures sur un sited'application différent du site précédent.

Le patch doit être plié en deux avec le côté collant vers l’intérieuravant d’être jeté (voir section 6.6).

Au cours de la manipulation, éviter le contact avec les yeux, le nez et selaver les mains après application.

4.3. Contre-indications

· Non-fumeur ou fumeur occasionnel,

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Affection cutanée pouvant gêner l’utilisation d’un dispositiftran­sdermique.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

· Pour garantir les meilleures chances de succès, l’utilisation de cemédicament doit s’accompagner d’un arrêt total de la consommationdu ta­bac.

· En cas d'infarctus récent du myocarde, d'angor instable ou s'aggravant (ycompris angor de Prinzmetal), des arythmies cardiaques sévères, d'hypertensio­nartérielle non contrôlée ou d'accident vasculaire cérébral récent, ilconvient de toujours recommander d'abord l'arrêt de la consommation de tabacsans aide pharmacologique mais avec un soutien psychologique. En cas d'échec,l'uti­lisation du dispositif transdermique NICOTINE EG, dispositif transdermiquepeut être envisagée ; cependant, les données de sécurité clinique chez cespatients étant limitées, l'initiation du traitement ne devra se faire que soussurveillance médicale stricte.

· En raison des effets pharmacologiques de la nicotine, certainespatho­logies nécessitent un avis médical ainsi qu’une surveillancemé­dicale :

o une hypertension artérielle sévère, un angor stable, maladiecérébro­vasculaire, artériopathie périphérique oblitérante, uneinsuffisance cardiaque,

o un diabète, une hyperthyroïdie ou un phéochromocytome,

o insuffisance hépatique et/ou rénale sévère,

o ulcère gastrique ou duodénal en évolution.

· La nicotine est une substance toxique.

Ne pas laisser ce médicament à la portée des enfants.

En effet, la dose thérapeutique destinée à l’adulte pourrait provoquerune intoxication grave voire mortelle chez l’enfant.

Précautions particulières d’emploi

En cas de réaction cutanée sévère ou persistante, il est recommandéd’arrêter le traitement et d’utiliser une autre forme pharmaceutique (voirrubrique 4.8).

NICOTINE EG, dispositif transdermique contient de l’aluminium. Parconséquent, le patch doit être retiré avant la réalisation d’une IRM(Imagerie par Résonnance Magnétique).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Interactions liées au sevrage tabagique :

Le tabac peut, par un processus d'induction enzymatique due aux hydrocarburesa­romatiques, diminuer les concentrations sanguines de certains médicaments telsque la théophylline, la clozapine, la méthadone, le ropinirole.

L'arrêt, a fortiori brutal, du tabac, notamment à l'occasion de la prise dece médicament, peut entraîner une augmentation des concentrations de cesprincipes actifs liée à la réversibilité de l’effet d'inductionen­zymatique.

Pour les médicaments à marge thérapeutique étroite, comme lathéophylline, l'arrêt du tabac devra s'accompagner, outre l'ajustementpo­sologique, d'une surveillance étroite, clinique voire biologique, avecinformation du patient des risques de surdosage.

L’augmentation de l’absorption sous-cutanée de l’insuline qui seproduit à l’arrêt du tabac peut nécessiter une diminution de la dosed’insuline.

Par ses propriétés pharmacologiques spécifiques, cardiovascula­ires,neurologi­ques et endocriniennes, la nicotine peut, tout comme le tabac :

· entraîner une augmentation des concentrations de cortisol et decatécholamines,

· nécessiter un ajustement posologique de la nifédipine, desbêta-bloquants, de l'insuline,

· réduire les effets des diurétiques,

· ralentir la vitesse de cicatrisation des ulcères gastriques par lesantihistami­niques H2,

· augmenter l'incidence des effets indésirables des estroprogestatifs.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Chez la femme enceinte, il convient de toujours recommander un arrêt completde la consommation de tabac, sans traitement de substitution à la nicotine.

Le tabagisme chez la femme enceinte peut être à l'origine d'un retard decroissance intra-utérin, de mort fœtale in utero, d’une prématurité, d'unehypotrophie néonatale, qui semblent corrélés à l’importance del’imprégnation tabagique ainsi qu’à la période de la grossesse car ceseffets s’observent lorsque l’imprégnation tabagique se poursuit pendant le3ème trimestre.

Si le sevrage tabagique n’est pas obtenu chez les fumeuses enceintesfortement dépendantes, il est recommandé de consulter un professionnel desanté avant l’initiation d’un traitement de substitution nicotinique.

L’arrêt du tabac, avec ou sans traitement de substitution, ne doit pass’envisager de façon isolée mais s’inscrire dans le cadre d’une prise encharge globale, prenant en compte le contexte psycho-social et les autresdépendances éventuellement associées. Une consultation spécialisée dans lesevrage tabagique est donc conseillée.

La nicotine libérée par les traitements de substitution n’est pasdépourvue d‘effets délétères sur le foetus, comme en témoignent leseffets hémodynamiques observés au 3ème trimestre (par exemple modificationsde la fréquence cardiaque), qui peuvent retentir sur le fœtus prochedu terme.

Cependant, le risque encouru pour le fœtus est probablement plus faible quecelui lié à la poursuite du tabagisme puisque :

· les concentrations plasmatiques maximales de nicotine sont plus faiblesavec un traitement de substitution que celles obtenues avec la nicotineinhalée, et par conséquent, une exposition à la nicotine inférieure ou nonsupérieure à celle liée à la consommation tabagique.

· il n’y a pas d’exposition aux hydrocarbures polycycliques ni aumonoxyde de carbone.

Par conséquent, au-delà du 6ème mois de grossesse, le patch ne doit êtreutilisé que sous surveillance médicale chez les fumeuses enceintes n’ayantpas réussi à arrêter de fumer avant le 3ème trimestre.

Allaitement

La nicotine passe dans le lait maternel en quantité qui pourrait avoir uneincidence sur l’enfant, même aux doses thérapeutiques. Les produits desubstitution nicotinique, de même que le tabagisme, doivent donc être évitésdurant l’allaitement.

Si l’arrêt du tabac n’est pas obtenu, l’utilisation des formes oralesdoit être préférée à celle des dispositifs transdermiques. L’utilisationdu patch durant l’allaitement ne doit être initiée que sur avismédical.

Fertilité

Chez l’animal, il a été démontré que la nicotine pouvait altérer lafertilité (voir section 5.3).

Chez l’Homme, le tabagisme diminue la fertilité de l’homme et de lafemme, la contribution spécifique de la nicotine dans la survenue de ces effetsn’étant pas connue.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Il n’y a aucune preuve de l’existence d’un risque associé autraitement par NICOTINE EG, dispositif transdermique à la dose recommandéelors de la conduite de véhicules ou de l’utilisation de machines.

4.8. Effets indésirables

En principe, NICOTINE GLAXOSMITHKLINE SANTÉ GRAND PUBLIC, dispositiftran­sdermique peut provoquer des effets indésirables similaires à ceuxassociés à la nicotine délivrée par le tabac.

Les effets indésirables sont classés selon leur fréquence. Les fréquencessont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à< 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à< 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peutêtre estimée sur la base des données disponibles).

Pour chaque fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordredécroissant de gravité.

SYSTEME DE CLASSES ORGANES

(Classification MedDRA)

Très Fréquents

(³ 1/10)

Fréquents

(³ 1/100 à < 1/10)

Moins fréquents

(³ 1/1000 à < 1/100)

Rare

(³ 1/10,000 à < 1/1000)

Indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Affections du système immunitaire

Réactions allergiques telles qu’urticaire, éruption cutanée et prurit ;angioedème

Affections psychiatriques*

Agitation,

Anxiété,

Nervosité,

Insomnie,

rêves anormaux

troubles de l’attention,

somnolence, labilité émotionnelle,

irritabilité,

humeur dépressive,

état confusionnel

Affections du système nerveux

étourdissement, céphalée

Paresthésie

Affections cardiaques

palpitations

Affections gastro-intestinales

nausée

vomissements

Affections musculo-squelettiques et systémiques

myalgie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

réaction au site d’application

* Ces symptômes peuvent également être attribués au sevrage tabagique etpeuvent être en lien avec une substitution insuffisante de nicotine.

Les paresthésies peuvent s’étendre au-delà du site d'application dupatch. Ces effets sont en grande majorité modérés et régressentspon­tanément et rapidement après retrait du patch.

Description des effets indésirables :

Les réactions cutanées aux sites d'application sont les effetsindésirables les plus fréquemment observés au cours des essais cliniques :elles ont conduit à un arrêt prématuré du traitement par le patchtransdermique chez environ 4% des participants à ces essais cliniques. Cesréactions incluent des sensations de brûlure au site d'application, œdème,érythème, irritation, prurit, éruption cutanée, urticaire et vésicules. Laplupart des réactions cutanées se sont résolues dans les 48 heures, maisdans les cas les plus sévères, l’érythème et l’infiltration ontpersisté pendant une à trois semaines. Le délai d’apparition des réactionscutanées importantes est de 3 et 8 semaines après le début dutraitement.

Les effets suivants « infections des voies respiratoires supérieures ettoux », rapportés comme effets indésirables peuvent être liés à unebronchite chronique induite par une longue période de tabagisme.

Une augmentation de l'apparition d'aphtes buccaux peut survenir aprèsl'arrêt du tabac. La relation de causalité n'est pas clairement établie.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes

Un surdosage avec NICOTINE EG, dispositif transdermique peut se produire siplusieurs patchs sont appliqués en même temps.

En cas de surdosage, des symptômes semblables à ceux d’une forteconsommation de tabac peuvent être observés.

Les symptômes de surdosage sont ceux d’une intoxication aiguë à lanicotine incluant nausées, hypersalivation, douleurs abdominales, diarrhée,sueurs, céphalées, étourdissement, diminution de l’acuité auditive etfaiblesse générale. A doses élevées, peuvent apparaître une hypotension,un pouls faible et irrégulier, une gêne respiratoire, une prostration, uncollapsus cardiovasculaire et des convulsions.

Population pédiatrique

Suite à un surdosage, l’évolution des symptômes peut être rapide enparticulier chez l’enfant.

Les doses de nicotine tolérées par les sujets fumeurs lors du traitementpeuvent entraîner une intoxication aiguë pouvant être fatale chez les jeunesenfants.

En cas de suspicion d’intoxication chez l’enfant, consulterimmé­diatement un médecin.

Conduite à tenir en cas de surdosage :

L’administration de nicotine doit être interrompue immédiatement et untraitement symptomatique sera instauré. Surveiller les signes vitaux.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : MEDICAMENTS UTILISES DANS LA DEPENDANCEA LA NICOTINE

Code ATC : N07BA01

La nicotine, alcaloïde principal des produits dérivés du tabac, substancenaturelle agissant sur le système nerveux autonome, est un agoniste desrécepteurs nicotiniques des systèmes nerveux central et périphérique.Con­sommée via le tabac, la nicotine induit une dépendance.

L’arrêt brutal de la consommation de tabac après un usage journalier etprolongé entraîne un syndrome de sevrage comprenant au moins quatre dessymptômes suivants : dysphorie ou humeur dépressive, insomnie, irritabilité,sen­timents de frustration ou de colère, anxiété, difficulté deconcentration, agitation ou impatience, ralentissement du rythme cardiaque,augmen­tation de l’appétit, augmentation du poids. La sensation du besoinimpérieux de nicotine est considérée comme un symptôme clinique à partentière du syndrome de sevrage.

Les études cliniques ont montré que les produits de substitutionsni­cotiniques peuvent aider les fumeurs à s’abstenir de fumer ou à réduireleur consommation de tabac en diminuant les symptômes de sevrage.

Les effets néfastes de la poursuite de l’intoxication tabagique chez lespatients coronariens et/ou des patients ayant des antécédents d’accidentvas­culaire cérébral ont été clairement démontrés. Des études réaliséeschez ces patients ont démontré l’absence d’effet délétère dessubstituts nicotiniques.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Après application transdermique, la nicotine est directement absorbée àtravers la peau vers la circulation systémique.

L’application unique de NICOTINE EG, dispositif transdermique chez lefumeur sain, ayant arrêté de fumer, montre que l’absorption s’effectuepro­gressivement et que les premiers taux détectables de nicotine sontretrouvés 1 à 2 heures après l’application. Puis, une élévationprogres­sive des concentrations plasmatiques aboutit à un plateau atteint entre8 à 10 heures après l’application.

Après retrait du système, les concentrations plasmatiques de nicotine sontplus lentes à décroître que ce que laisserait prévoir la demi-vieplasmatique d’élimination de la nicotine (après administration intraveineuse: 2 heures).

L’existence probable d’un dépôt cutané explique qu’environ 10 % dela nicotine atteignant la circulation sanguine proviennent de la peau aprèsretrait du système. La biodisponibilité absolue du système, comparée à laperfusion intraveineuse de nicotine, est d’environ 77 %.

Les aires sous la courbe (0–24 heures) augmentent proportionnellement à ladose de nicotine délivrée par les systèmes NICOTINE EG, dispositiftran­sdermique 7 mg, 14 mg et 21 mg par 24 h. Après application répétéedes systèmes de 14 mg/24 h et 21 mg/24 h, les concentrations plasmatiquesmo­yennes à l’état d’équilibre varient respectivement de 7,1 à12,0 ng/ml et de 10,3 à 17,7 ng/ml.

Distribution

Le volume de distribution de la nicotine après administration I.V. estimportant, se situant entre 2–3 l/kg et la demi-vie est approximativement de2 heures.

La fixation aux protéines plasmatiques est inférieure à 5%. Parconséquent, la modification de la fixation de la nicotine aux protéinesplas­matiques par interaction médicamenteuse ou par altération des protéinesplas­matiques, n’a a priori pas de retentissement sur les paramètresciné­tiques de la nicotine.

La nicotine traverse la barrière hémato-encéphalique, le placenta et seretrouve dans le lait maternel.

Biotransformation

Le métabolisme est principalement hépatique.

Plus de 20 métabolites de la nicotine ont été identifiés, ils sont tousconsidérés comme moins actifs que la nicotine. Le principal métaboliteplas­matique de la nicotine, la cotinine, a une demi-vie de 15 à 20 heures etsa concentration atteint des taux 10 fois supérieurs à ceux de lanicotine.

La nicotine est également métabolisée au niveau des reins et despoumons.

Élimination

La clairance plasmatique moyenne est d’environ 70 litres par heure.

Les principaux métabolites excrétés dans les urines sont la cotinine (15%de la dose) et la trans-3-hydroxycotinine (45% de la dose). Environ 10 % de lanicotine sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. Ce taux peutaugmenter jusqu’à 30% en cas de filtration glomérulaire importante oud’acidification des urines (pH<5).

Populations particulières : Insuffisance rénale

L’aggravation de l’insuffisance rénale est associée à une diminutionde la clairance totale de la nicotine. La clairance de la nicotine a étéréduite d’environ 50% chez les patients souffrant d’insuffisance rénalesévère. Des taux de nicotine élevés ont été observés chez des patientsfumeurs hémodyalisés.

Insuffisance hépatique

Etant donné que la nicotine est fortement métabolisée et que sa clairancesystémique totale est dépendante du flux sanguin hépatique, une influencepoten­tielle de l’insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique de lanicotine (clairance réduite) doit être anticipée.

Personne âgée

Une faible diminution de la clairance totale de la nicotine a étéconstatée chez des sujets âgés sains ne justifiant cependant pas unajustement posologique.

5.3. Données de sécurité préclinique

Certains tests de génotoxicité de la nicotine in vitro se sont avéréspositifs mais il existe également des résultats négatifs obtenus avec lesmêmes modèles. La nicotine présente des résultats négatifs dans les testsin vivo.

Des expérimentations chez l'animal ont montré que la nicotine provoque uneperte post-implantatoire et diminue la croissance du fœtus.

Les résultats des tests de cancérogenèse n'ont pas fourni de preuve claired'un effet cancérigène de la nicotine.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Copolymère de méthacrylates alcalin (Eudragit E 100)

Enveloppe externe :

Film polyester aluminisé

Couche de la matrice :

Duro-Tak 387–2516

Miglyol 812

Eudragit E 100

Support non tissé :

Papier 26 g/m²

Couche adhésive :

Duro-Tak 387–2516

Miglyol 812

Feuille de protection détachable :

Film polyester aluminé siliconé

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25º C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Dispositif transdermique en sachet(Papier/A­luminium/Poly­amide/Polyacry­lonitrile).

Boîte de 7, 14, 21 et 28.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Il est recommandé de plier le dispositif transdermique sur lui-même avantde le jeter.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

GLAXOSMITHKLINE SANTE GRAND PUBLIC

23 RUE FRANCOIS JACOB

92500 RUEIL-MALMAISON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 383 806 3 7 : dispositif transdermique en sachet(Papier/A­luminium/Poly­amide/Polyacry­lonitrile) ; boîte de 7.

· 34009 383 808 6 6 : dispositif transdermique en sachet(Papier/A­luminium/Poly­amide/Polyacry­lonitrile) ; boîte de 14.

· 34009 383 809 2 7 : dispositif transdermique en sachet(Papier/A­luminium/Poly­amide/Polyacry­lonitrile) ; boîte de 21.

· 34009 383 810 0 9 : dispositif transdermique en sachet(Papier/A­luminium/Poly­amide/Polyacry­lonitrile) ; boîte de 28.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale

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