Résumé des caractéristiques - NUROFENCAPS 400 mg, capsule molle
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
NUROFENCAPS 400 mg, capsule molle
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Ibuprofène............................................................................................................................400,00 mg
Pour une capsule molle.
Excipients à effet notoire :
· Sorbitol (E420) 36,6 mg/capsule
· Ponceau 4R (E124) 0,79 mg/capsule
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Capsule molle.
Capsule molle de gélatine de forme ovale, translucide, rouge, avec un logo« NUROFEN » imprimé en blanc.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Ce médicament est indiqué chez les adultes et les adolescents de plus de40 kg (12 ans et plus) dans le traitement symptomatique de courte durée desdouleurs légères à modérées, telles que maux de tête, règlesdouloureuses, douleurs dentaires, douleurs liées à l’état grippal etfièvre.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieUtilisation à court terme seulement.
La survenue d’effets indésirables peut être minimisée parl’utilisation de la dose minimale efficace pendant la durée la plus courtepossible nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.4).
Réservé à l’adulte et à l’enfant et adolescent de plus de 40 kg(12 ans et plus).
La dose initiale est d’une capsule à 400 mg d’ibuprofène par priseavec un grand verre d’eau à renouveler si besoin au bout de 6 heures. Danstous les cas ne pas dépasser 3 capsules par jour soit 1200mg.
Adolescents
Chez l’adolescent, si le traitement doit être suivi pendant plus de3 jours ou si les symptômes s’aggravent, consultez un médecin.
Adultes
Si le traitement doit être suivi pendant plus de 3 jours en cas de fièvreet 4 jours en cas de douleurs ou si les symptômes s’aggravent, il estconseillé au patient de consulter un médecin.
Si le produit est pris peu de temps après un repas, l’action deNUROFENCAPS 400 mg, capsule molle peut être retardée. Dans ce cas, ne prenezpas plus de NUROFENCAPS 400 mg, capsule molle que la dose recommandée dans larubrique 4.2 (posologie) ou avant que l’intervalle d’administration correctne se soit écoulé.
Groupes particuliers de patients
Personnes âgées
Aucune adaptation particulière de la dose n’est nécessaire. Étant donnéle profil éventuel d’effets indésirables (voir rubrique 4.4), il estrecommandé de surveiller, en particulier, avec attention lespersonnes âgées.
Insuffisance rénale
Aucune réduction de dose n’est exigée chez les patients présentant unealtération légère à modérée de la fonction rénale (pour les patientsatteints d’insuffisance rénale sévère, voir rubrique 4.3).
Insuffisance hépatique (voir rubrique 5.2)
Aucune réduction de dose n’est exigée chez les patients présentant unealtération légère à modérée de la fonction hépatique (pour les patientsatteints d’anomalies fonctionnelles hépatiques sévères, voirrubrique 4.3).
Enfants et adolescents
Pour une utilisation chez les enfants et les adolescents, voirrubrique 4.3.
Mode d’administrationVoie orale. Les capsules ne doivent pas être mâchées.
Il est recommandé aux patients ayant une fragilité gastrique de prendreNUROFENCAPS 400 mg, capsule molle pendant les repas.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité connue à la substance active ou à l’un desexcipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Patients présentant des antécédents de réactions d’hypersensibilité(p.ex. bronchospasme, asthme, rhinite, œdème angioneurotique ou urticaire)associées à la prise d’acide. acétylsalicylique (AAS) ou d’autresanti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
· Patients présentant des antécédents d’hémorragie ou de perforationgastro-intestinale liés à un traitement antérieur par AINS.
· Patients présentant des antécédents d’ulcère/d’hémorragiegastro-duodénal(e) récurrent(e) ou en évolution (deux épisodes distincts ouplus d’ulcération ou d’hémorragie avérée).
· Patients atteints d’insuffisance hépatique sévère, d’insuffisancerénale sévère ou d’insuffisance cardiaque sévère (NYHA IV) (voirégalement la rubrique 4.4).
· Patients souffrant d’une hémorragie cérébro-vasculaire ou d’uneautre hémorragie en évolution.
· Patients souffrant de troubles de l’hématopoïèse.
· Patients souffrant d’une déshydratation sévère (provoquée par desvomissements, de la diarrhée ou un apport liquidien insuffisant).
· Dernier trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.6).
· Adolescents pesant moins de 40 kg ou enfants âgés de moins de12 ans.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
La survenue d’effets indésirables peut être minimisée parl’utilisation de la dose minimale efficace pendant la durée la plus courtepossible nécessaire au soulagement des symptômes (voir risquesgastro-intestinal et cardiovasculaire ci-dessous).
La prudence est recommandée chez les patients présentant certainesaffections qui sont susceptibles de s’aggraver :
· lupus érythémateux disséminé et connectivite mixte, augmentation durisque de méningite aseptique (voir rubrique 4.8) ;
· trouble héréditaire du métabolisme de la porphyrine (par. ex. porphyrieintermittente aiguë) ;
· troubles gastro-intestinaux, maladies intestinales inflammatoireschroniques (rectocolite hémorragique, maladie de Crohn) (voir rubrique4.8) ;
· hypertension et/ou insuffisance cardiaque. (voir rubriques 4.3 et4.8) ;
· insuffisance rénale car les fonctions rénales peuvent se dégrader (voirrubriques 4.3 et 4.8) ;
· dysfonctionnement hépatique (voir rubriques 4.3 et 4.8) ;
· directement après une intervention chirurgicale importante;
· patients présentant des réactions allergiques à d'autres substances,car il existe également un risque accru de réactions allergiques avecl'utilisation de NUROFENCAPS 400 mg, capsule molle;
· chez les patients souffrant de rhume des foins, polype nasal ou detroubles respiratoires ; obstructifs chroniques car il existe un risque accruque des réactions allergiques se manifestent. Des crises d'asthme peuvent sedéclencher chez ces patients (appelé asthme analgésique). Œdème de Quinckeou urticaire.
Dissimulation des symptômes d’une infection sous-jacente
NUROFENCAPS 400 mg, capsule molle peut masquer les symptômes d’uneinfection, ce qui peut retarder la mise en place d’un traitement adéquat etainsi aggraver l’évolution de l’infection. C’est ce qui a été observédans le cas de la pneumonie communautaire d’origine bactérienne et descomplications bactériennes de la varicelle. Lorsque NUROFENCAPS 400 mg,capsule molle est administré pour soulager la fièvre ou la douleur liée àl’infection, il est conseillé de surveiller l’infection. En milieu nonhospitalier, le patient doit consulter un médecin si les symptômes persistentou s’ils s’aggravent.
Sécurité gastro-intestinale (GI)
L'association avec d'autres AINS, y compris des inhibiteurs spécifiques dela cyclooxygénase-2, augmente le risque de réactions indésirables (voirrubrique 4.5) et doit être évitée.
Sujets âgés
Chez les sujets âgés, il existe une fréquence supérieure d’effetsindésirables aux AINS, notamment des cas d'hémorragies et de perforationsgastro-intestinales qui peuvent être fatales (voir rubrique 4.2).
Saignements, ulcères et perforations gastro-intestinales (GI)
Des cas de saignements, d'ulcères ou de perforations gastro-intestinaux, quipeuvent être fatals, ont été rapportés avec tous les AINS, à tout moment dutraitement, avec ou sans symptômes d'avertissement ni d’antécédents detroubles gastro-intestinaux.
Lorsqu'un saignement ou un ulcère gastro-intestinal survient chez lespatients prenant de l'ibuprofène, le traitement doit être arrêté.
Le risque de saignement gastro-intestinal, d'ulcère ou de perforationaugmente avec des doses d'AINS croissantes et chez les patients ayant desantécédents d'ulcère, notamment compliqués par une hémorragie ou uneperforation (voir rubrique 4.3) ainsi que chez les sujets âgés. Ces patientsdoivent commencer le traitement au dosage le plus faible disponible. Untraitement combiné avec des agents protecteurs (par ex. le misoprostol ou lesinhibiteurs de la pompe à proton) devra être envisagé pour ces patients, maiségalement pour les patients nécessitant de l'acide acétylsalicylique àfaible dose en association, ou d'autres médicaments susceptibles d'augmenter lerisque gastro-intestinal (voir ci-dessous et rubrique 4.5).
Les patients ayant des antécédents de toxicité gastro-intestinale,notamment les sujets âgés, doivent signaler tous les symptômes abdominauxinhabituels (notamment en cas de saignement gastro-intestinal) etparticulièrement au stade initial du traitement.
La prudence est recommandée chez les patients suivant un traitement associéet qui pourrait augmenter le risque d'ulcère ou de saignement, tels que lescorticoïdes par voie orale, les anticoagulants tels que la warfarine, lesinhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les agentsantiplaquettaires tels que l'acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.5).
Les AINS devront être administrés avec précaution chez les patients ayantdes antécédents de troubles gastro-intestinaux (colite ulcéreuse, maladie deCrohn) car ces affections peuvent être exacerbées (voir rubrique 4.8).
Réactions cutanées graves
Des formes sévères de réactions cutanées, dont certaines fatales, commeune dermatite exfoliative, un syndrome de Stevens-Johnson et une nécrolysetoxique épidermique ont été signalés dans quelques cas très rares enassociation avec l'utilisation d'AINS (voir rubrique 4.8). Il semblerait que lerisque de ces réactions pour les patients soit plus élevé en début detraitement, le début de la réaction survenant dans la majeure partie des cas,au cours du premier mois du traitement. Des cas de pustulose exanthématiqueaiguë généralisée (PEAG) ont été rapportés en lien avec des médicamentscontenant de l’ibuprofène. La prise de NUROFENCAPS 400 mg, capsule molledoit être arrêtée dès la première apparition de signes et symptômes deréactions cutanées graves telles que des éruptions cutanées, lésions desmuqueuses ou tout autre signe d'hypersensibilité.
Exceptionnellement, la varicelle peut être à l'origine de complicationsinfectieuses sévères de la peau et des tissus mous. Il est donc recommandéd'éviter d'utiliser NUROFENCAPS 400 mg, capsule molle en cas de varicelle.
Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires
La prudence est nécessaire (discussion avec le médecin ou le pharmacien)avant de commencer un traitement pour les patients ayant des antécédentsd'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque car des cas de rétentionhydrique, d'hypertension et d'œdème ont été signalés en association avec untraitement par AINS.
Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l’ibuprofène, enparticulier à dose élevée (2400 mg/jour) est susceptible d'être associéeà un risque légèrement accru d'événements thrombotiques artériels(infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple). Dansl'ensemble, les études épidémiologiques ne suggèrent pas que les faiblesdoses d'ibuprofène (par ex, £ 1200 mg/jour) soient associées à un risqueaccru d'événements thrombotiques artériels.
Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisancecardiaque congestive (NYHA II-III), une ischémie cardiaque établie, uneartériopathie périphérique et/ou une maladie cérébrovasculaire ne doiventêtre traités avec de l’ibuprofène qu'après un examen approfondi et lesdoses élevées (2400 mg/jour) doivent être évitées.
Un examen approfondi doit également être mis en œuvre avant l'instaurationd'un traitement à long terme des patients présentant des facteurs de risqued'événements cardiovasculaires (par ex., hypertension, hyperlipidémie,diabète, tabagisme), en particulier si des doses élevées (2400 mg/jour) sontnécessaires.
Autres remarques
Des réactions sévères d'hypersensibilité aiguë (comme un chocanaphylactique) ont été observées dans de très rares cas. Dès les premierssignes d'une réaction allergique après la prise/l'administration, letraitement avec NUROFENCAPS 400 mg, capsule molle doit être arrêté. Lepersonnel spécialisé doit prendre les mesures médicales requises au vu dessymptômes.
L’ibuprofène, la substance active de NUROFENCAPS 400 mg, capsule mollepeut temporairement inhiber la formation plaquettaire (agrégationthrombocytaire). Par conséquent il est recommandé de surveiller étroitementles patients ayant un dysfonctionnement de la coagulation.
Dans le cas d'une administration prolongée de NUROFENCAPS 400 mg, capsulemolle, un contrôle régulier du bilan hépatique et rénal et de la formulesanguine du patient sont nécessaires.
L'utilisation prolongée d'antalgique pour des maux de tête peut lesaggraver. Si cette situation est suspectée ou se produit, un avis médical doitêtre obtenu et le traitement doit être arrêté. Le diagnostic de céphaléesinduites par un abus médicamenteux devra être suspecté chez les patients quiont des céphalées fréquentes ou quotidiennes malgré (ou à cause de)l’utilisation régulière d’antalgiques contre les céphalées.
La prise habituelle d'antalgiques, notamment l’association de plusieursantalgiques, peut entraîner des lésions rénales permanentes et un risqued'insuffisance rénale (néphropathie analgésique). Ce risque peut s'accroîtreen cas de perte de sel et de déshydratation.
En cas de consommation concomitante d'alcool, les effets indésirables liésà la substance active, notamment ceux qui concernent le tractusgastro-intestinal ou le système nerveux central, peuvent être accrus lors del'utilisation d'AINS.
Il a été démontré que les médicaments qui inhibent la synthèse de lacyclooxygénase/la prostaglandine peuvent nuire à la fertilité féminine enagissant sur l'ovulation. Cet effet est réversible dès l'arrêt du traitement(voir rubrique 4.6).
Il existe un risque d’insuffisance rénale chez l’adolescentdéshydraté.
Ce médicament contient du sorbitol. Les patients souffrant d’uneintolérance au fructose (maladie héréditaire rare) ne doivent pas prendre cemédicament.
Ce médicament contient un agent colorant azoïque, le rouge ponceau 4R(E124) et peut provoquer des réactions allergiques.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Acide acétylsalicylique (faible dose)
L'administration concomitante d'ibuprofène et d'acide acétylsalicyliquen'est généralement pas recommandée en raison du potentiel accru d'effetsindésirables.
Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façoncompétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique surl'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Bien qu'ilexiste des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données auxsituations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofènerégulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effetcardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas êtreexclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable pourl'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique 5.1).
Autres AINS, y compris les inhibiteurs de la cyclooxygénase-2
L'administration simultanée de plusieurs AINS peut augmenter le risqued'ulcères et de saignements gastro-intestinaux dus à un effet synergique.L'utilisation d'ibuprofène en association avec d'autres AINS doit donc êtreévitée (voir rubrique 4.4).
Digoxine, phénytoïne et lithium
L'utilisation de NUROFENCAPS 400 mg, capsule molle en association avec despréparations de digoxine, phénytoïne ou de lithium peut augmenter laconcentration sérique de ces médicaments. Un contrôle de la concentrationsérique de lithium, de digoxine ou de phénytoïne n'est pas requis dans lecadre d'une utilisation correcte (au maximum : 4 jours).
Corticoïdes
Les corticoïdes, parce qu'ils peuvent augmenter le risque de réactionsindésirables, notamment sur le tractus gastro-intestinal (ulcères ousaignements gastro-intestinaux) (voir rubrique 4.3).
Agents antiplaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture de lasérotonine
Risque accru de saignement gastro-intestinal (voir rubrique 4.4).
Anticoagulants
Les AINS peuvent augmenter l'effet des anticoagulants, comme la warfarine(voir rubrique 4.4).
Probénécide et sulfinpyrazone
Les médicaments contenant du probénécide ou du sulfinpyrazone peuventretarder l'élimination de l'ibuprofène.
Diurétiques, inhibiteurs de l'ECA, bêtabloquants et antagonistes desrécepteurs de l'angiotensine II
Les AINS peuvent réduire l'effet des diurétiques et autres médicamentsantihypertenseurs. Chez certains patients dont les fonctions rénales sontfragilisées (par exemple chez les patients déshydratés ou les personnesâgées dont les fonctions rénales sont affaiblies) l'administration combinéed'un inhibiteur de l'ECA, de bêtabloquants ou d'antagonistes des récepteurs del'angiotensine II et d'agents qui inhibent la cyclooxygénase peut exacerber ladégradation des fonctions rénales, jusqu'à provoquer une insuffisance rénaleaiguë, habituellement réversible. Par conséquent, l'association devra êtreadministrée avec prudence, notamment chez les sujets âgés. Les patientsdoivent être hydratés de manière adéquate et les fonctions rénales devrontêtre contrôlées après le début du traitement combiné, puis régulièrementpar la suite.
Diurétiques épargneurs de potassium
L'administration combinée de NUROFENCAPS 400 mg, capsule molle et dediurétiques épargneurs de potassium peut entraîner une hyperkaliémie.
Méthotrexate
L'administration de NUROFENCAPS 400 mg, capsule molle dans les 24 heuresqui précèdent ou qui suivent l'administration de méthotrexate peut entraînerdes concentrations élevées de méthotrexate et une augmentation de satoxicité.
Ciclosporine
Le risque d'effet néfaste pour les reins lié à la ciclosporine est accrupar l'administration combinée de certains anti-inflammatoires nonstéroïdiens. Cet effet ne peut également pas être exclu pour une associationde ciclosporine et d'ibuprofène.
Tacrolimus
Le risque de néphrotoxicité est accru si les deux médicaments sontadministrés en association.
Zidovudine
Il existe des preuves d'un risque accru d'hémarthroses et d'hématomes chezdes hémophiles VIH positifs recevant un traitement associant la zidovudine etl’ibuprofène. Risque augmenté de toxicité hématologique lorsque des AINSsont pris avec la zidovudine.
Sulphonylurées
Les recherches cliniques ont montré des interactions entre lesanti-inflammatoires non stéroïdiens et les antidiabétiques (sulphonylurées).Bien que les interactions entre ibuprofène et sulphonylurées n'aient pas étédécrites à ce jour, une vérification de la teneur en glucose sanguin estrecommandée comme précaution en cas de prise combinée.
Antibiotiques quinolones
Les données animales indiquent que les AINS peuvent augmenter le risque deconvulsions lorsqu’ils sont associés à la prise d’antibiotiquesquinolones. Les patients prenant des AINS et des quinolones peuvent présenterun risque plus élevé de développer des convulsions.
Mifépristone
Les AINS ne doivent pas être pris 8 à 12 jours après la prise demifépristone car ils peuvent réduire l’effet de la mifépristone.
Les inhibiteurs du cytochrome CYP2C9
L’administration d’ibuprofène en association aux inhibiteurs ducytochrome CYP2C9 peut augmenter l’exposition à l’ibuprofène (substrat duCYP2C9). Dans une étude avec le voriconazole et le fluconazole (inhibiteursCYP2C9), une augmentation de l’exposition de l’ibuprofène S+ d’environ80 à 100% a été montrée. Une réduction des doses d’ibuprofène doitêtre prise en considération lorsque les inhibiteurs du cytochrome CYP2C9 sontadministrés concomitamment, particulièrement lorsque de fortes dosesd’ibuprofène sont administrées en association avec le voriconazole ou lefluconazole.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseL'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut avoir des effetsindésirables sur la grossesse et/ou le développement de l'embryon/du fœtus.Les données tirées des études épidémiologiques évoquent un risque accru defausse couche, de malformation cardiaque et de laparoschisis aprèsl'utilisation d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au début dela grossesse. Le risque absolu de malformation cardiaque a augmenté de moins de1% à approximativement 1,5%. Il semblerait que le risque augmente avec ledosage et la durée du traitement.
Chez les animaux, il a été démontré que l'administration d'un inhibiteurde la synthèse des prostaglandines entraîne une perte accrue avant et aprèsl'implantation ainsi qu'une mortalité embryo-fœtale. De plus, une augmentationdes incidences de diverses malformations, y compris cardiovasculaires, a étérapportée chez les animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse desprostaglandines pendant la période organogénétique.
Au cours du premier et du second trimestre de la grossesse, l'ibuprofène nedoit pas être administré, sauf nécessité manifeste. Si l'ibuprofène estutilisé chez une femme qui cherche à tomber enceinte, ou pendant le premier etle second trimestre de la grossesse, la dose devra rester aussi faible quepossible et la durée du traitement aussi courte que possible.
Au cours du troisième trimestre de la grossesse, tous les inhibiteurs de lasynthèse des prostaglandines peuvent exposer :
· Le fœtus à :
o une toxicité cardio-pulmonaire (avec une fermeture prématurée du canalartériel et une hypertension artérielle pulmonaire) ;
o un dysfonctionnement rénal, pouvant évoluer vers une insuffisancerénale avec oligo-hydramnios.
· La mère et le nouveau-né, à la fin de la grossesse, à :
o une prolongation possible du temps de saignement, un effet anti-agrégantplaquettaire susceptible de survenir même à de très faibles doses ;
o inhibition des contractions utérines rallongeant la durée dutravail.
Par conséquent, l'ibuprofène est contre-indiqué pendant le troisièmetrimestre de la grossesse.
AllaitementL'ibuprofène et ses métabolites peuvent passer, à de faiblesconcentrations, dans le lait maternel. Aucun effet nocif n'est connu chezl'enfant, il n'est donc pas nécessaire d'interrompre l'allaitement en cas detraitement de courte durée à la dose recommandée pour des douleurs et/ou dela fièvre.
FertilitéIl existe des preuves que les médicaments qui inhibent les cyclooxygénases/ la synthèse des prostaglandines peuvent avoir une incidence sur la fertilitéféminine par un effet sur l’ovulation. Cet effet est réversible àl’arrêt du traitement (voir rubrique 4.4).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Les patients qui ressentent des étourdissements, une somnolence, desvertiges ou des troubles visuels lors de la prise d’ibuprofène doiventéviter de conduire ou d’utiliser des machines. La prise unique oul’utilisation pendant une courte durée d’ibuprofène ne justifie pasl’adoption de précautions spéciales. Ceci s'applique plutôt à plus grandeéchelle en association avec l'alcool.
4.8. Effets indésirables
La liste des effets indésirables suivants comprend tous les effetsindésirables connus à ce jour des suites d'un traitement à l'ibuprofène,ainsi que ceux rapportés dans le cadre d'un traitement de longue durée et àforte dose chez les patients souffrant de rhumatismes. Les fréquencesconstatées, qui dépassent les signalements très rares, font référence àl'utilisation à court terme de doses quotidiennes jusqu'à 1200 mg maximumd'ibuprofène sous forme orale et de 1800 mg maximum en suppositoires.
Avec les réactions indésirables suivantes du médicament, il faut tenircompte du fait qu'elles dépendent en grande partie de la dose administrée etvarient d'un patient à un autre.
Les réactions indésirables les plus couramment observées touchent auxfonctions gastro-intestinales. L'ulcère gastroduodénal, la perforation ou lesaignement gastro-intestinal, parfois fatals, peuvent survenir,particulièrement chez les patients âgés (voir rubrique 4.4).
Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie,douleurs abdominales, melæna, hématémèse, stomatite ulcéreuse, exacerbationd'une colite et d'une maladie de Crohn (voir rubrique 4.4) ont été rapportésaprès l'administration. Avec une fréquence moindre, des cas de gastrites ontété observés. Plus particulièrement, le risque d'hémorragiegastro-intestinale dépend du dosage et de la durée de l'utilisation.
Des cas d'œdèmes, d'hypertension et d'insuffisance cardiaque ont étésignalés en association avec un traitement par AINS.
Les essais cliniques suggèrent que l'utilisation d'ibuprofène, notamment àforte dose (2400 mg quotidiens) peut être associée à une faible augmentationdu risque de thrombose artérielle (infarctus du myocarde ou accidencevasculaire cérébral) (voir rubrique 4.4).
Des réactions d’hypersensibilité ont été rapportées et qui consistenten :
· réactions allergiques non spécifiques et anaphylaxie ;
· réactivité de l’appareil respiratoire par exemple asthme, asthmeaggravé, bronchospasme, dyspnée ;
· réactions cutanées diverses tels que le prurit, l’urticaire,l’angiœdème et plus rarement dermatoses bulleuses et exfoliatives (y comprisles nécroses épidermiques et les érythèmes multiformes).
Le patient doit être informé de prévenir son médecin immédiatement etd’arrêter de prendre NUROFENCAPS 400 mg, capsule molle s’il présente lessymptômes décrits ci-dessus.
Notez que dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés par ordre décroissant de gravité.
· Très fréquent (≥ 1/10)
· Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)
· Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)
· Rare (≥ 1/10 000 à < 1/ 1 000)
· Très rare (< 1/10 000)
· Inconnu (impossible à estimer d'après les données disponibles).
Infections et infestations
Très rare : une exacerbation d'inflammations associées à une infection(par ex. développement d'une fasciite nécrosante) coïncidant avecl'utilisation d'anti-inflammatoires non-stéroïdiens, a été décrite. Ellepeut être associée au mécanisme d'action des anti-inflammatoires nonstéroïdiens.
Si des signes d'infections surviennent ou s'aggravent pendant l'utilisationde NUROFENCAPS 400 mg, capsule molle, le patient devra consulter un médecinsans délai. Il conviendra alors de rechercher les éventuelles indications pourun traitement anti-infectieux/ antibiotique.
Les symptômes d'une méningite aseptique avec raideur de la nuque,céphalées, nausées, vomissements, fièvre ou troubles de la conscience ontété observés chez les patients sous ibuprofène. Les patients souffrant detroubles auto-immuns (lupus érythémateux disséminé ou connectivite mixte)semblent présenter des prédispositions.
Troubles sanguins et du système lymphatique
Très rare : troubles de l'hématopoïèse (anémie, leucopénie,thrombocytopénie, pancytopénie, agranulocytose). Les premiers signes peuventêtre : de la fièvre, des maux de gorge, des plaies superficielles àl'intérieur de la bouche, des symptômes grippaux, une lassitude extrême, dessaignements du nez et cutanés. Dans de tels cas, le patient doit être informéd’arrêter le traitement immédiatement, d’éviter toute automédicationavec des antalgiques ou des antipyrétiques et de consulter un médecin.
Une vérification de la formule sanguine devra être effectuéerégulièrement dans le cadre d'un traitement à long terme.
Troubles du système immunitaire (hypersensibilité)
Peu fréquent : réactions allergiques avec urticaire et prurit, ainsi quedes crises d'asthme (éventuellement accompagnées d'une chute de la tensionartérielle).
Très rare : réactions d'hypersensibilité générales sévères. Ellespeuvent se présenter sous la forme d'un œdème facial, d'un gonflement de lalangue, du larynx, une dyspnée, une tachycardie, une chute de la tensionartérielle (anaphylaxie, angioedème ou choc sévère). Exacerbation d’unasthme et bronchospasme.
Troubles psychiatriques
Très rare : réactions psychotiques, dépression.
Troubles du système nerveux
Peu fréquent : troubles du système nerveux central tels que : maux detête, étourdissements, insomnie, agitation, irritabilité ou fatigue.
Troubles oculaires
Peu fréquent : troubles visuels.
Troubles de l'audition
Rare : acouphènes, troubles de l’audition.
Troubles cardiaques
Très rare : palpitations, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde.
Troubles vasculaires
Très rare : hypertension artérielle, vascularite.
Troubles gastro-intestinaux
Fréquent : des douleurs gastro-intestinales telles que dyspepsie, pyrosis,douleurs abdominales, nausées, vomissements, flatulences, diarrhée,constipation, légères pertes de sang gastro-intestinales susceptibles decauser une anémie dans des cas exceptionnels.
Peu fréquent : ulcères gastro-intestinaux, potentiellement accompagnésd’une hémorragie et d’une perforation. Stomatite ulcéreuse, poussée decolite et de la maladie de Crohn (voir rubrique 4.4), gastrite.
Très rare : œsophagite, pancréatite, formation d’une sténoseintestinale à type de « diaphragme ». Le patient doit être informéd’arrêter le médicament et de consulter immédiatement un médecin si desdouleurs sévères dans la partie abdominale haute ou des melaenas ou unehématémèse apparaissent.
Troubles hépato-biliaires
Très rare : dysfonctionnement hépatique, lésion hépatique, notamment dansle cadre d'un traitement à long terme, insuffisance hépatique,hépatite aiguë.
Affections de la peau et troubles du tissu sous-cutané
Peu fréquent : diverses éruptions cutanées
Très rare : réactions bulleuses, y compris syndrome de Stevens-Johnson etnécrolyse toxique épidermique (syndrome de Lyell), alopécie. Dans de rarescas, des infections cutanées sévères et des complications des tissus mouspeuvent survenir au cours d'une varicelle (voir également « Infections etinfestations »).
Inconnu : Réaction d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilieet symptômes systémiques (DRESS ou syndrome d’hypersensibilité),pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG). Réactions dephotosensibilité.
Troubles rénaux et urinaires
Rare : lésions du tissu rénal (nécrose papillaire) et élévation desconcentrations d'acide urique dans le sang peuvent rarement se produire.Elévation des concentrations d’urée dans le sang.
Très rare : formation d'œdèmes, notamment chez les patients souffrantd'hypertension artérielle ou d'insuffisance rénale, syndrome néphrotique,néphrite interstitielle, susceptible d'être accompagnés d'une insuffisancerénale aiguë. Les fonctions rénales devront donc être contrôléesrégulièrement.
Investigations
Rare : diminution des taux d’hémoglobine.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr .
4.9. Surdosage
Chez les adolescents et les adultes, l’effet dose-réponse n’est pas biendéfini. La demi-vie en cas de surdosage est de 1,5 à 3 heures.
Symptômes de surdosage
La plupart des patients qui ont ingérés des quantités importantes d’AINSne développeront pas plus que des nausées, vomissements, douleursépigastriques, ou plus rarement des diarrhées. Des acouphènes, des maux detête et des saignements gastro-intestinaux sont possibles. En casd’intoxication plus sévère, la toxicité se manifeste au niveau du systèmenerveux central par des étourdissements, de la somnolence, parfois uneexcitation, un trouble de l’orientation ou un coma. Le patient peut parfoisdévelopper des convulsions. En cas d’intoxication sévère, une acidosemétabolique peut apparaître et l’INR/temps de prothrombine peut êtreprolongé probablement en raison d’une interférence avec les facteurs decoagulation. Une insuffisance rénale aigue, et une lésion hépatique peuventsurvenir. Une exacerbation de l’asthme est possible chez les asthmatiques.
Prise en charge en cas de surdosage
La prise en charge doit être symptomatique et supportive et inclut uneventilation et un suivi des fonctions cardiaques et des fonctions vitalesjusqu’à normalisation.
Dans l'heure qui suit l'ingestion d'une quantité potentiellement toxique, onpourra procéder à l'administration de charbon actif. Les convulsionsfréquentes ou prolongées doivent être traitées par injection intraveineusede diazépam ou de lorazépam. L’asthme sera pris en charge par desbronchodilatateurs. Il n’existe aucun antidote spécifique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : anti-inflammatoires et antirhumatismaux,non stéroïdiens ; dérivé de l’acide propionique, code ATC : M01AE01
NUROFENCAPS 400 mg, capsule molle est un anti-inflammatoire non stéroïdien(AINS) qui a démontré son efficacité par inhibition de la synthèse desprostaglandines dans les modèles standard d'inflammation expérimentale chezl'animal. Chez l'homme, l'ibuprofène agit sur les douleurs inflammatoires, lesœdèmes et la fièvre. De plus, l'ibuprofène inhibe de manière réversiblel'agrégation des plaquettes induite par l'ADP et le collagène.
Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façoncompétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique surl'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Des étudespharmacodynamiques montrent que quand des doses uniques d'ibuprofène 400 mgont été prises dans les 8 h qui précèdent ou dans les 30 min suivantl'administration d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg),une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation duthromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire se produit. Bien qu'il existe desincertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situationscliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à longterme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles dosesd'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquementpertinent n'est considéré comme probable en cas d'utilisation occasionnelled'ibuprofène (voir rubrique 4.5).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L’ibuprofène par voie orale est partiellement absorbé par l’estomac etcomplètement absorbé par l’intestin grêle.
Après métabolisation hépatique (hydroxylation, carboxylation,conjugaison), les métabolites pharmacologiquement inactifs sont complètementéliminés majoritairement par voie rénale (90 %) mais aussi par voiebiliaire. La demi-vie d’élimination chez les individus sains et les personnesatteintes de maladies hépatiques ou rénales est de 1,8 à 3,5 heures. Letaux de fixation aux protéines plasmatiques est d’environ 99 %.
La concentration plasmatique maximale après administration orale d’uneforme pharmaceutique à libération normale (comprimé) est atteinte au boutd’une à 2 heures. L’ibuprofène est rapidement absorbé par le tubedigestif après administration par voie orale. Dans une étude depharmacocinétique (R07–1009), le pic moyen de la concentration plasmatique(Tmax moyen) après un repas pour une forme conventionnelle d’ibuprofèneacide en comprimé (Nurofen comprimé) était de 90 minutes comparé à40 minutes pour NUROFENCAPS (capsule molle). L’ibuprofène est détecté dansle plasma après plus de 8 heures suivant la prise de NUROFENCAPS 400 mg,capsule molle.
5.3. Données de sécurité préclinique
La toxicité sous-chronique et chronique de l'ibuprofène lors desexpérimentations animales a été observée principalement sous forme delésions et d'ulcérations du tractus gastro-intestinal. L'ibuprofène n'amanifesté aucun potentiel mutagène in vitro et in vivo, ni aucun effetcarcinogène chez le rat et la souris. L'ibuprofène entraîne une inhibition del'ovulation chez les lapins ainsi que des troubles de l'implantation chezplusieurs espèces animales (lapin, rat, souris). Des études expérimentalesont démontré que l'ibuprofène passe la barrière placentaire, car pour desdoses maternelles toxiques, une incidence accrue de malformations a étéobservée (par ex. communication interventriculaire).
Au cours d’études animales il a été constaté que l’utilisationd’AINS, connus pour leur action inhibitrice de la synthèse deprostaglandines, peut augmenter l’incidence de dystocie et de parturitionretardée.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Contenu : Macrogol 600, hydroxyde de potassium, eau purifiée.
Enveloppe de la capsule : gélatine, sorbitol liquide (E420), rougeponceau – 4R (E124)
Encre d’impression de l’enveloppe de la capsule : dioxyde de titane(E171), propylène glycol, hypromellose (E464).
Adjuvant de fabrication : triglycérides (à chaîne moyenne),lécithine (E322)
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. A conserver dansl’emballage extérieur d'origine, à l’abri de l’humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Les capsules sont contenues dans des plaquettes thermoformées constituéesd'une barquette opaque de couleur blanche (PVC/PVDC/Aluminium). Les plaquettesthermoformées sont placées dans une boîte en carton.
Boîtes de 2, 4, 6, 8, 10, 12 capsules molles.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à laréglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE
38 RUE VICTOR BASCH
91300 MASSY
FRANCE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 221 334 9 2 : 2 capsules molles sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/ Aluminium)
· 34009 221 335 5 3 : 4 capsules molles sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/ Aluminium)
· 34009 221 336 1 4 : 6 capsules molles sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/ Aluminium)
· 34009 221 337 8 2 : 8 capsules molles sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/ Aluminium)
· 34009 221 338 4 3 : 10 capsules molles sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/ Aluminium)
· 34009 221 339 0 4 : 12 capsules molles sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/ Aluminium)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament non soumis à prescription médicale.
Retour en haut de la page