Résumé des caractéristiques - OFLOXACINE CARELIDE 200 mg/40 ml, solution pour perfusion
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
OFLOXACINE CARELIDE 200 mg/40 ml, solution pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Ofloxacine..........................................................................................................................200 mg
Pour 40 ml de solution pour perfusion
Excipient(s) à effet notoire : sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution pour perfusion
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
OFLOXACINE CARELIDE 200 mg/40 ml, solution pour perfusion est indiqué chezl’adulte dans le traitement des infections suivantes (voir rubriques 4.4 et5.1). Une attention particulière doit être portée aux informationsdisponibles sur la résistance bactérienne à l’ofloxacine avant d'initier letraitement.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl'utilisation appropriée des antibactériens.
Chez l’adulte
· Pyélonéphrite aiguë et infections compliquées des voies urinaires
· Prostatite d’origine bactérienne, orchi-épididymite
· Pathologie inflammatoire pelvienne, en association à d’autresantibiotiques.
Pour les infections mentionnées ci-dessous, OFLOXACINE CARELIDE 200 mg/40ml, solution pour perfusion doit être utilisé uniquement lorsque lesantibiotiques habituellement recommandés pour le traitement de ces infections,sont jugés inappropriés :
· Cystite aiguë non compliquée
· Urétrite
· Infections ostéoarticulaires
· Infections compliquées de la peau et des tissus mous
· Sinusite aigue d’origine bactérienne
· Exacerbation aiguë de broncho-pneumopathie chronique obstructive, ycompris bronchite chronique
· Pneumonie communautaire.
Situations particulières
Traitement curatif de la maladie du charbon.
Au cours du traitement d'infections à Pseudomonas aeruginosa et àStaphylococcus aureus, l'émergence de mutants résistants a été décrite etpeut justifier l'association d'un autre antibiotique.
Une surveillance microbiologique à la recherche d'une telle résistance doitêtre envisagée en particulier en cas de suspicion d'échec.
L'emploi d'ofloxacine dans les infections graves, notamment bactériémiquesà Pseudomonas aeruginosa et Acinetobacter, est déconseillé.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieAdulte
Chez le sujet aux fonctions rénales normales
400 mg/jour répartis en deux perfusions espacées de 12 heures.
Cette posologie peut être augmentée jusqu'à 600 mg/jour chez les maladesde poids élevé et/ou en cas d'infections sévères notamment chezl'immunodéprimé ou en cas d'infection d'origine nosocomiale à germes à Gramnégatif multirésistants tels que Pseudomonas, Acinetobacter et Serratia. Pources derniers germes ainsi que pour Staphylococcus aureus, l'association à unautre antibiotique adapté au germe causal, est recommandée.
Situations particulières
Maladie du charbon: traitement curatif des personnes symptomatiques devantrecevoir un traitement parentéral, avec relais par voie orale dès que l'étatdu patient le permet: 800 mg/jour en deux perfusions suivis par voie orale par800 mg/jour en deux prises.
La durée du traitement est de 8 semaines.
Chez le sujet âgé
L’âge en lui-même n’impose pas une adaptation posologique del’ofloxacine. Cependant, il convient d'adapter la posologie au degré del'insuffisance rénale (voir rubrique 4.4 Allongement del’intervalle QT).
Chez le sujet insuffisant rénal
Il convient d'adapter la posologie au degré de l'insuffisance rénale enespaçant les doses:
· Insuffisance rénale légère ou modérée (clairance de la créatininesupérieure à 20 ml/min): une perfusion de 200 mg toutes les 24 heures.
· Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure ouégale à 20 ml/min): une perfusion de 200 mg toutes les 48 heures.
Il est conseillé de procéder à un contrôle des taux sériques du principeactif chez les insuffisants rénaux et les hémodialysés.
Chez le sujet insuffisant hépatique (par exemple, cirrhose avecascite)
Il est recommandé de ne pas dépasser la dose maximale journalière de400 mg d’ofloxacine en raison d’une possible diminution del’excrétion.
Mode d’administrationVoie injectable.
Ce médicament ne doit être administré que par voie veineuse en perfusionLENTE de 30 minutes pour 200 mg de solution d’ofloxacine à injecter
4.3. Contre-indications
Ce médicament ne doit jamais être utilisé :
· chez les patients ayant une hypersensibilité à l'ofloxacine, àd’autres quinolones ou à l’un des composants de ce médicament (voirrubrique 6.1)
· chez les patients épileptiques,
· chez les patients avec antécédents de tendinopathie liée àl’administration de quinolones,
· chez les enfants ou adolescents en période de croissance*,
· chez les femmes enceintes ou qui allaitent.
à partir des données observées en expérimentation animale, un risqued’atteinte du cartilage chez des êtres en croissance ne peut pas êtrecomplètement exclu.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
L’utilisation d’ofloxacine doit être évitée chez les patients ayantprésenté des effets indésirables graves lors de l’utilisation antérieurede médicaments contenant une quinolone ou une fluoroquinolone (voir rubrique4.8). Le traitement de ces patients par ofloxacine devra être instauréuniquement en l’absence d’alternative thérapeutique et après évaluationapprofondie du rapport bénéfice/risque (voir également rubrique 4.3).
Infections dues aux streptocoques et au pneumocoqueCompte tenu du niveau de sensibilité des streptocoques et du pneumocoque àl'ofloxacine, l’ofloxacine n’est pas le traitement de première intentiondes infections dues aux streptocoques et au pneumocoque.
Infections urinairesLa résistance de Escherichia coli aux fluoroquinolones (pathogène le plusfréquemment responsable des infections urinaires) varie au sein de l’UnionEuropéenne. Les prescripteurs doivent prendre en considération la prévalencelocale de la résistance d’Escherichia coli aux fluoroquinolones.
Infections de l'appareil génitalLes infections de l’appareil génital peuvent être dues à des souches deNeisseria gonorrhoeae résistantes aux fluoroquinolones.
HypersensibilitéDes réactions d’hypersensibilité et d’allergie ont été rapportéesavec les fluoroquinolones après la première administration. Des réactionsanaphylactiques et anaphylactoïdes peuvent mettre en jeu le pronostic vitalmême dès la première prise. Dans ces cas, l’ofloxacine doit êtreinterrompue et un traitement adapté (par exemple traitement du choc) doit êtremis en place.
Infections à Clostridium difficileUne diarrhée, particulièrement si elle est sévère, persistante et/ouhémorragique, survenant pendant ou jusqu’à 10 semaines après un traitementpar ofloxacine, peut être le signe d'une colite associée aux antibiotiques. Siune colite pseudo-membraneuse est suspectée, l’ofloxacine doit êtreimmédiatement interrompue.
Une antibiothérapie spécifique adaptée doit être initiée dans lesmeilleurs délais. L'utilisation de médicaments inhibant le péristaltisme estcontre-indiquée dans cette situation.
Patients prédisposés aux convulsionsComme avec d’autres quinolones, l’ofloxacine doit être utilisée avecgrande prudence chez les patients prédisposés aux crises convulsives.
Ces patients peuvent présenter des lésions pré-existantes du systèmenerveux central, et recevoir un traitement concomitant par le fenbufène, desanti-inflammatoires non stéroïdiens comparables ou des médicaments abaissantle seuil épileptogène comme la théophylline (voir rubrique 4.5).
En cas de crises convulsives, le traitement par ofloxacine doit êtreinterrompu.
Tendinites et rupture des tendonsDes tendinites et des ruptures de tendon (affectant particulièrement maispas uniquement le tendon d’Achille), parfois bilatérales, peuvent survenirdès les premières 48 heures du traitement par les quinolones etfluoroquinolones, et leur survenue a été rapportée jusqu’à plusieurs moisaprès l’arrêt du traitement. Le risque de tendinite et de rupture de tendonest augmenté chez les patients âgés, les patients présentant uneinsuffisance rénale, les patients ayant reçu des greffes d’organes solideset ceux traités simultanément par des corticoïdes. Par conséquent,l’utilisation concomitante de corticoïdes doit être évitée.
Dès les premiers signes de tendinite (par exemple gonflement douloureux,inflammation), le traitement par ofloxacine doit être interrompu et le recoursà un autre traitement doit être envisagé. Le ou les membres atteints doiventêtre traités de façon appropriée (par exemple immobilisation). Lescorticoïdes ne doivent pas être utilisés si des signes de tendinopathieapparaissent.
Si une tendinite est suspectée, le traitement par ofloxacine doit êtrearrêté immédiatement.
Un traitement approprié (par exemple immobilisation) doit être initié surle tendon atteint.
Patients insuffisants rénauxDu fait de l'excrétion essentiellement rénale de l'ofloxacine, la posologiedoit être adaptée chez les sujets présentant une altération de la fonctionrénale (voir rubrique 4.2).
Patients avec antécédents de troubles psychotiquesDes réactions psychotiques ont été rapportées chez des patients prenantdes fluoroquinolones dont l’ofloxacine. Dans certains cas, ces réactions ontévolué vers des idées suicidaires ou vers des attitudes de mise en danger dupatient lui-même incluant des tentatives de suicide parfois après une seuledose. Dans les situations où un patient développe ces réactions, l'ofloxacinedoit être arrêtée et des mesures appropriées doivent être instituées.
L’ofloxacine doit être utilisée avec précaution chez les patients auxantécédents de troubles psychotiques ou chez les patients ayant des troublespsychiatriques.
Patients insuffisants hépatiques / avec des altérations gravesdu foieL’ofloxacine doit être utilisée avec précaution chez les patientsprésentant une altération de la fonction hépatique car le traitement peutprovoquer des lésions du foie. Des cas d’hépatites fulminantes pouvantconduire à une insuffisance hépatique (y compris à issue fatale) ont étérapportés avec l’ofloxacine. Les patients doivent être avisés d’arrêterle traitement et de contacter leur médecin si des signes et des symptômes demaladie hépatique apparaissent tels qu’une anorexie, un ictère, unecoloration foncée des urines, un prurit ou un abdomen douloureux à lapalpation (voir rubrique 4.8).
Patients traités par antivitamine KCompte tenu de l’augmentation éventuelle des résultats de tests decoagulation (TP /INR) et/ou des saignements chez des patients traités par lalévofloxacine, en association avec des traitements antivitamine K (par exemplela warfarine), les tests de coagulation doivent être contrôlés lorsque cesmédicaments sont administrés de façon concomitante à l’ofloxacine (voirrubrique 4.5).
MyasthénieL'ofloxacine doit être utilisée avec prudence chez les patients atteints demyasthénie.
Prévention de la photosensibilitéEn raison du risque de photosensibilité, l'exposition au soleil et auxrayonnements ultraviolets doit être évitée pendant la durée du traitementpar ofloxacine.
Infections secondairesComme avec d’autres antibiotiques, l’utilisation d’ofloxacine, enparticulier pendant une période prolongée, peut favoriser la croissance desouches non sensibles. Une évaluation répétée de l’état du patient estessentielle. Si une infection secondaire se développe pendant le traitement,des mesures appropriées doivent être prises.
Une émergence de résistance ou une sélection de souches résistantes estpossible en particulier lors de traitements au long cours et/ou d'infectionsnosocomiales, notamment parmi les staphylocoques et les Pseudomonas.
Troubles cardiaquesLa prudence est recommandée lors d’un traitement par fluoroquinolones, ycompris l’ofloxacine, chez des patients présentant des facteurs de risquesconnus pour allonger l’intervalle QT tels que :
· un syndrome du QT long congénital,
· un traitement concomitant avec des médicaments connus pour allongerl’intervalle QT (par exemple, les anti-arythmiques de classe IA et III, lesantidépresseurs tricycliques, les macrolides, les antipsychotiques),
· un déséquilibre électrolytique non corrigé (par exemple,l’hypokaliémie, l’hypomagnésémie),
· des manifestations cardiaques (telles qu’une insuffisance cardiaque, uninfarctus du myocarde ou une bradycardie).
Les patients âgés et les femmes peuvent être plus sensibles auxtraitements allongeant l’intervalle QTc. Par conséquent, la prudence estrecommandée lors d’un traitement par fluoroquinolones, dont l’ofloxacine,dans ces populations (voir rubrique 4.2 chez le patient âgé, rubrique 4.5,rubrique 4.8 et rubrique 4.9).
Troubles de la visionEn cas d’altération de la vision ou de tout autre effet oculaire, unophtalmologue devrait être consulté immédiatement.
HypoglycémieComme avec toutes les quinolones, des cas d’hypoglycémie ont étérapportés généralement chez des patients diabétiques recevant un traitementconcomitant par un anti-diabétique oral (par exemple glibenclamide) ou parinsuline. Chez ces patients diabétiques, une surveillance attentive de laglycémie est recommandée (voir rubrique 4.8).
Neuropathies périphériquesDes cas de polyneuropathies sensorielles ou sensitivo-motrices, se traduisantpar des paresthésies, des hypoesthésies, des dysesthésies ou une faiblessemusculaire, ont été rapportés chez des patients traités par des quinoloneset des fluoroquinolones. Afin de prévenir une évolution vers un étatpotentiellement irréversible, les patients traités par ofloxacine doiventêtre invités à contacter leur médecin avant de poursuivre le traitement sides symptômes de neuropathie tels que des douleurs, une sensation de brûlure,des picotements, un engourdissement ou une faiblesse musculaire apparaissent(voir rubrique 4.8).
Anévrisme et dissection aortiqueLes études épidémiologiques font état d'une augmentation du risqued'anévrisme aortique et de dissection aortique après la prise defluoroquinolones, en particulier chez les personnes âgées.
Par conséquent, les fluoroquinolones ne doivent être utilisées qu'aprèsune évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque et après avoir envisagéd'autres options thérapeutiques chez les patients ayant des antécédentsfamiliaux de maladie anévrismale, ou chez les patients ayant reçu undiagnostic d'anévrisme aortique et/ou de dissection aortique préexistant, ouprésentant d'autres facteurs de risque ou affections prédisposant àl'anévrisme aortique et à la dissection aortique (par exemple, le syndrome deMarfan, le syndrome vasculaire d'Ehlers-Danlos, l’artérite de Takayasu,l’artérite à cellules géantes, la maladie de Behçet, l’hypertension, uneathérosclérose connue).
En cas de douleurs abdominales, thoraciques ou dorsales soudaines, il doitêtre recommandé aux patients de contacter immédiatement un service d'urgencesmédicales.
Patients ayant un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénaseLes patients ayant un déficit enzymatique en glucose-6-phosphatedéshydrogénase latent ou diagnostiqué, peuvent être prédisposés à desréactions d’hémolyse s’ils sont traités par quinolones. L’ofloxacinedoit être administrée avec précaution chez ces patients.
Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 3,15 mg de sodiumpar ml de solution injectable soit 126 mg/poche (40 ml), en tenir compte chezles personnes suivant un régime hyposodé strict.
Effets indésirables graves, durables, invalidants et potentiellementirréversiblesDe très rares cas d’effets indésirables graves, persistants (durantplusieurs mois ou années), invalidants et potentiellement irréversibles,portant sur différents ’organes, parfois avec atteintes multiples(musculo-squelettiques, nerveux, psychiatriques et sensoriels), ont étérapportés chez des patients recevant des quinolones et des fluoroquinolones,indépendamment de leur âge et de facteurs de risque préexistants. Letraitement par ofloxacine doit être immédiatement interrompu dès les premierssignes ou symptômes d’un effet indésirable grave et les patients doiventêtre invités à contacter leur médecin pour un avis médical.
Interaction avec les tests de laboratoireLa recherche d’opiacés ou de porphyrines dans les urines peut donner desrésultats faussement positifs pendant un traitement par ofloxacine. Il peutêtre nécessaire de confirmer la présence d’opiacés ou de porphyrines pardes méthodes de détection plus spécifiques.
L'activité de l'ofloxacine sur Mycobacterium tuberculosis peut être denature à négativer la recherche de BK en particulier au cours de tuberculosespulmonaire ou ostéoarticulaire
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Théophylline, fenbufène ou anti-inflammatoires non stéroïdienscomparablesAucune interaction pharmacocinétique n’a été retrouvée entrel’ofloxacine et la théophylline au cours d’une étude clinique. Cependantune diminution prononcée du seuil épileptogène peut survenir lorsque lesquinolones sont administrées simultanément à la théophylline, desanti-inflammatoires non stéroïdiens ou à d’autres médicaments abaissant leseuil épileptogène.
Médicaments connus pour allonger l’intervalle QTComme avec d’autres fluoroquinolones, l’ofloxacine doit être utiliséeavec prudence chez des patients recevant des médicaments connus pour allongerl’intervalle QT (par exemple les anti-arythmiques de classe IA et III, lesantidépresseurs tricycliques, les macrolides, les antipsychotiques) (voirrubrique 4.4)
Antivitamine KUne augmentation des résultats de tests de coagulation (TP/INR) et/ou dessaignements, pouvant être sévères, a été observée chez des patientstraités avec la lévofloxacine en association avec des traitements antivitamineK (par exemple la warfarine. Les tests de coagulation doivent être contrôléschez les patients traités avec des antivitamine K (voir rubrique 4.4).
GlibenclamideL’ofloxacine peut provoquer une légère augmentation des concentrationssériques de glibenclamide si celui-ci est administré de façon concomitante.Il est par conséquent recommandé que les patients traités simultanément parl’ofloxacine fassent l’objet d’une surveillance particulièrementétroite.
Probénécide, cimétidine, furosémide et méthotrexateProbénécide entraine une diminution de 24% de la clairance totale del’ofloxacine et augmente l’ASC de 16%. Le mécanisme proposé est unecompétition ou une inhibition du transport actif de l’excrétion tubulairerénale. Des précautions doivent être prises lors de l’administrationconcomitante de l'ofloxacine avec d’autres médicaments qui affectent lasécrétion tubulaire rénale tel que probénécide, cimétidine, furosémide etméthotrexate.
Association à prendre en compte+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)
Possible majoration du risque de tendinopathie, voire rupture tendineuse(exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant unecorticothérapie prolongée.
+ Mycophénolate mofetil
Diminution des concentrations de l’acide mycophénolique d’environ untiers, avec risque potentiel de baisse d’efficacité.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INRDe nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ontété rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexteinfectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patientapparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaîtdifficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitementdans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classesd'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment desfluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certainescéphalosporines.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Sur la base de données limitée chez l’Homme, l’utilisation desfluoroquinolones au cours du premier trimestre de la grossesse n’a pas étéassociée à une augmentation des risques de malformations majeures oud’autres effets indésirables sur l’issue de la grossesse. Les études chezl’animal ont montré des lésions du cartilage articulaire chez les animauximmatures, mais pas d’effet tératogène. Par conséquent, l’ofloxacine nedoit pas être utilisée au cours de la grossesse (voir rubrique 4.3).
L’ofloxacine est excrétée dans le lait maternel en petites quantités.A cause du risque d’arthropathie et d’autres toxicités graves chezl’enfant allaité, l’allaitement doit être interrompu pendant le traitementavec l’ofloxacine (voir rubrique 4.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Des réactions (par exemple sensations vertigineuses/vertiges, somnolence,troubles visuels) peuvent altérer la capacité du patient à se concentrer età réagir, et par conséquent constituent un risque dans les situations où cescapacités sont d’une importance particulière (par exemple conduire unvéhicule ou utiliser une machine).
4.8. Effets indésirables
L’information ci-dessous est basée sur les données provenant des essaiscliniques et sur la longue expérience acquise après la mise sur lemarché.
Classe de système d’organe | Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) | Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) | Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) | Très rare (< 1/10 000) | Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles) |
Infections et infestations | Infections fongiques, Résistance bactérienne | – | – | – | – |
Affections hématologiques et du système lymphatique | – | – | Anémie, Anémie hémolytique, Leucopénie, Eosinophilie,Thrombocytopénie | Agranulocytose, Insuffisance médullaire, Pancytopénie | |
Affections du système immunitaire | – | – | Réaction anaphylactique <em>, Réaction anaphylactoïde</em>,Angiooedème* | Choc anaphylactique*, Choc anaphylactoïde* | – |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | – | – | Anorexie | – | Hypoglycémie chez les patients diabétiques traités par deshypoglycémiants*, Coma hypoglycémique, Hyperglycémie |
Affections psychiatriques | Agitation, Troubles du sommeil, Insomnie | Troubles psychotiques (par exemple hallucination), Anxiété, Etatconfusionnel, Cauchemars, Dépression | – | – | Troubles psychotiques et dépression mettant en danger le patient lui-même,notamment idées suicidaires ou tentatives de suicide*, Nervosité |
Affections du système nerveux | Sensations vertigineuses, Céphalées | Somnolence, Paresthésies, Dysgueusie, Parosmie | Neuropathie sensorielle périphérique*, Neuropathie sensitivomotricepériphérique*, Convulsions, Symptômes extra-pyramidaux ou autres troubles dela coordination musculaire | Tremblement Dyskinésie Agueusie Syncope | |
Affections oculaires | – | Irritation oculaire | Troubles visuels | – | Uvéite |
Affections de l'oreille et du labyrinthe | – | Vertiges | – | Acouphènes, Perte de l’audition | Troubles de l’audition |
Affections cardiaques | – | – | Tachycardie | – | Arythmies ventriculaires, Torsades de pointes (événements observésmajoritairement chez des patients présentant des facteurs de risquesd’allongement de l’intervalle QT), Allongement de l’intervalle QTconfirmé par l’ECG (voir rubriques 4.4 et 4.9). |
Affections vasculaires | Phlébites | – | Hypotension | – | Pendant la perfusion d’ofloxacine, survenue possible de tachycardie etd’hypotension. Dans de très rares cas, chute de la tension artériellepouvant être sévère |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | – | Toux, Rhino-pharyngite | Dyspnée, Bronchospasme | – | Pneumonie allergique, Dyspnée sévère |
Affections gastro- intestinales | – | Douleurs abdominales, Diarrhée, Nausées, Vomissements | Entérocolites, parfois hémorragiques | Colites pseudomembraneuses* | Dyspepsie Flatulence, Constipation, Pancréatite |
Affections hépatobiliaires | – | – | Elévation des enzymes hépatiques (ALAT, ASAT, LDH, gamma-GT et/ouphosphatases alcalines), Augmentation de la bilirubine sanguine | Ictère cholestatique | Hépatite pouvant être sévère <em>, Des cas de lésions hépatiquesgraves, notamment des cas d’insuffisance hépatique aiguë, parfois mortelle,ont été signalés avec l’ofloxacine, principalement chez des patientssouffrant d’affections hépatiques sous-jacentes</em> |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | – | Prurit, Rash | Urticaire, Bouffées de chaleur, Hyperhidrose, Eruption pustuleuse | Erythème polymorphe, Nécrolyse épidermique bulleuse, Réaction dephotosensibilisation*, Eruption médicamenteuse, Purpura vasculaire,Vascularite, pouvant conduire exceptionnellement à une nécrose cutanée | Syndrome de Stevens-Johnson, Pustulose exanthématique aiguë généralisée,Eruption médicamenteuse, Syndrome de Lyell, Stomatite , Dermatite exfoliative |
Affections musculo- squelettiques et systémiques et affectionsosseuses | – | – | Tendinites | Arthralgies, Myalgies, Rupture tendineuse (par exemple, tendon d’Achille)qui peut survenir dans les 48 heures après le début du traitement et peutêtre bilatérale | Rhabdomyolyse et/ou myopathie, Faiblesse musculaire, Déchirure musculaire,Rupture musculaire, Possible aggravation de myasthénie*, Rupture du ligament,Arthrite |
Affections du rein et des voies urinaires | – | – | Augmentation de la créatinine sérique | Insuffisance rénale aiguë | Néphrite interstitielle aiguë |
Affections congénitales, familiales et génétiques | – | – | – | – | Crises de porphyrie chez les patients atteints de porphyrie |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Réactions au site de perfusion (douleur, rougeur) | – | – | – | Asthénie, Douleurs (dos, buste et extrémités), Pyrexie |
* voir rubrique 4.4.
** De très rares cas d’effets indésirables graves, persistants (durantplusieurs mois ou années), invalidants et potentiellement irréversibles,affectant des systèmes d’organes sensoriels divers, parfois multiples(notamment des effets de type tendinite, rupture de tendon, arthralgie, douleurdes extrémités, troubles de la marche, neuropathies associées à desparesthésies, dépression, fatigue, troubles de la mémoire, troubles dusommeil et troubles de l’audition, de la vue, du goût et de l’odorat), ontété rapportés en association avec l’utilisation de quinolones et defluoroquinolones, parfois indépendamment des facteurs de risque préexistants(voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
L'analyse du recueil des cas de surdosage chez l'homme montre que le plussouvent il s'agit de patients âgés et que la cause de surdosage est dans 1/3des cas, l'absence d'adaptation de la dose à la fonction rénale.
Les signes les plus fréquents observés suite à un surdosage d'ofloxacinesont des symptômes du système nerveux central tels qu’une confusion, dessensations vertigineuses, des troubles de la conscience et des crisesconvulsives, ainsi que des réactions gastro-intestinales telles que desnausées et des érosions de la muqueuse gastrique.
En cas de surdosage, un traitement symptomatique doit être misen place.
Il est utile de connaître la fonction rénale (créatininémie) pour jugerdes possibilités d'élimination du produit. Il est recommandé d'éviter unsurmenage musculo-tendineux pendant les jours suivants et de reprendre ensuiteprogressivement l'activité physique habituelle. L'hémodialyse, incluant ladialyse péritonéale et la dialyse péritonéale continue ambulatoire, n'estpas efficace pour éliminer l'ofloxacine. Il n'existe pas d'antidotespécifique.
Un suivi électrocardiographique (ECG) doit être effectué en raison de lapossibilité d’allongement de l’intervalle QT.
Une surveillance clinique neurologique doit être effectuée.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : fluoroquinolone, code ATC : J01MA01.
Mécanisme d’action
Son activité est fortement bactéricide par inhibition de l'ADN-gyrasebactérienne empêchant la synthèse de l'ADN chromosomique bactérien.
Concentrations critiquesLes concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes.
Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) critiques établies parl’European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing (EUCAST) sontprésentées ci-dessous.
Concentrations critiques établies par l’EUCAST pour l’ofloxacine(2012.01.01, v.2.0) | ||
Organismes | Sensible (S) (mg/l) | Résistant ® (mg/l) |
Enterobacteriaceae | ≤ 0.5 | > 1 |
Staphylococcus spp. | ≤ 1 | > 1 |
Streptococcus pneumoniae | ≤ 0.12 | > 4 |
Haemophilus influenzae | ≤ 0.5 | > 0.5 |
Moraxella catarrhalis | ≤ 0.5 | > 0.5 |
Neisseria gonorrhoeae | ≤ 0.12 | > 0.25 |
Concentrations critiques non liées à l’espèce* | ≤ 0.5 | > 1 |
* Les concentrations critiques non liées aux espèces ont étédéterminées principalement sur la base des données PK/PD et sontindépendantes de la distribution des CMI d‘espèces spécifiques. Elles’appliquent uniquement aux espèces pour lesquelles aucune concentrationcritique propre à l’espèce n’a été définie et non à celles pourlesquelles un test de sensibilité n’est pas recommandé. |
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d’infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitabled’obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l’intérêt dumédicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveaude prévalence de la résistance locale.
Classification des espèces en fonction de la sensibilité àl’ofloxacine :
CLASSES |
ESPÈCES HABITUELLEMENT SENSIBLES |
Aérobies à Gram positif |
Bacillus anthracis (1) |
Corynébactéries ($) |
Staphylococcus méticilline-sensible |
Streptococcus ($) |
Aérobies à Gram négatif |
Bordetella pertussis |
Campylobacter |
Francisella tularensis |
Haemophilus influenzae |
Legionella |
Moraxella catarrhalis (Branhamella catarrhalis) |
Morganella morganii |
Neisseria |
Pasteurella |
Proteus vulgaris |
Salmonella |
Shigella |
Vibrio |
Yersinia dont Yersinia pestis |
Anaérobies |
Mobiluncus |
Propionibacterium acnes |
Autres |
Chlamydiae ($) |
Mycoplasma hominis |
Mycoplasma pneumoniae ($) |
Ureaplasma urealyticum ($) |
CLASSES |
ESPECES INCONSTAMMENT SENSIBLES (résistance acquise > 10%) |
Aérobies à Gram positif |
Staphylococcus méticilline-résistant (2) |
Aérobies à Gram négatif |
Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) (+) |
Citrobacter freundii |
Enterobacter cloacae |
Escherichia coli |
Klebsiella oxytoca |
Klebsiella pneumoniae |
Proteus mirabilis |
Providencia (+) |
Pseudomonas aeruginosa (+) |
Serratia |
ESPÈCES NATURELLEMENT RÉSISTANTES |
Aérobies à Gram positif |
Enterococcus spp. |
Listeria monocytogenes |
Nocardia asteroides |
Anaérobies |
à l’exception de Mobiluncus et Propionibacterium acnes |
($) Espèce naturellement intermédiaire en l’absence de mécanisme derésistance
(+) La prévalence de la résistance bactérienne est ≥ 50 % enFrance.
(1) Bacillus anthracis : aucune étude animale d’infection expérimentaledans la maladie du charbon n’a été réalisée.
(2) La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 20 à50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieuhospitalier.
Mycobactéries :L’ofloxacine a in vitro une activité modérée sur certaines espèces demycobactéries : Mycobacterium tuberculosis, Mycobacterium fortuitum, moindresur Mycobacterium kansasii et encore moindre sur Mycobacterium avium
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Chez le sujet aux fonctions rénales normalesDistribution
· La demi-vie d'élimination est d'environ 5 heures.
· Les concentrations plasmatiques maximales (en fin de perfusion) etminimales (à la 12ème heure) à l'état d'équilibre après 200 mg enperfusion de 30 minutes, sont respectivement de 5 à 6 mg/l et de 0,3 à0,5 mg/l.
· A raison de deux administrations quotidiennes, l'état d'équilibre estatteint après la 3ème perfusion.
· Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est faible, environ10 %.
· Le volume apparent de distribution est élevé: environ 1,5 l/kg.
· L'ofloxacine présente une forte affinité tissulaire, les taux dans lestissus étant supérieurs aux concentrations sériques notamment au niveau duparenchyme pulmonaire, des glandes salivaires, de la muqueuse oropharyngée, dela peau, du muscle, de l'os, du parenchyme rénal, de la prostate, desganglions, des tissus de la sphère gynécologique, ainsi que dans la salive etle mucus bronchique. Dans le LCR et l'œil, les concentrations sont égalesrespectivement à 50 % et à 30 % des concentrations sériques.
Elimination
· La biotransformation est très faible (moins de 5 % de métabolitesretrouvés dans les urines).
· L'excrétion est essentiellement rénale (80 % de la dose administréesont retrouvés dans les urines sous forme inchangée).
Chez le sujet âgé :Après une prise unique de 200 mg, la demi-vie est allongée sansmodification importante de la concentration sérique maximale.
Chez le sujet insuffisant rénal :La demi-vie est allongée et les clairances totale et rénale sont diminuéesen fonction du degré de l'atteinte rénale.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Chlorure de sodium, acide chlorhydrique 1M, eau pour préparationsinjectables, acide chlorhydrique concentré.
6.2. Incompatibilités
Ce médicament ne doit pas être mélangé à l’héparine en raison d’unrisque de précipitation.
6.3. Durée de conservation
2 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
Avant ouverture du suremballage : Pas de précautions particulières deconservation.
Après ouverture du suremballage : Le produit doit être utiliséimmédiatement.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
40 ml de solution pour perfusion en poche (polyoléfine) COSINUS dans unsuremballage protégé par un étui opaque. Boîtes de 1 et de 50.
40 ml de solution pour perfusion poche (polyoléfine) COSINUSPVC-Perf +matériel de perfusion intégré (PVC/DEHP), dans un suremballage protégé parun étui opaque.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Vérifier que l’étui opaque est intact. Utiliser immédiatement aprèsouverture du suremballage.
Vérifier que la solution est limpide.
Vérifier l’ouverture de l’anneau de suspension.
Vérifier que la poche ne présente pas de fuite, éliminer toute pocheendommagée ou partiellement utilisée ou dont l’anneau de suspension neserait pas ouvert.
Ne pas utiliser de prise d’air, ne pas connecter en série.
Poche sans système de perfusion COSINUS· Oter le produit de son étui opaque
· Retirer la poche du suremballage
· Enlever le protecteur du site de perfusion
· Connecter le perfuseur à la poche
Poche avec système clos de perfusion COSINUSPVC-Perf· Oter le produit de son étui opaque
· Retirer la poche du suremballage
· Déplacer le régulateur de débit de quelques cm avant de procéder auclampage de la tubulure
· Rompre l’ouvre-circuit en pliant franchement la tubulure d’un côtépuis de l’autre (Clic-Clac)
· Remplir la chambre compte-gouttes
· Déclamper la tubulure et purger la ligne de perfusion
· Reclamper la tubulure
· Connecter le système au patient.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
CARELIDE
RUE MICHEL RAILLARD
59420 MOUVAUX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 566 774 3 6 : 40 ml en poche COSINUS (polyoléfine)suremballée
· 34009 550 552 4 2: 40 ml en poche COSINUS (polyoléfine) suremballée.Boîte de 50.
· 34009 566 776 6 5 : 40 ml en système clos COSINUSPVC-Perf suremballé: poche (polyoléfine) + matériel de perfusion (PVC plastifié au DEHP)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Réservé à l’usage hospitalier
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