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OFLOXACINE MYLAN PHARMA 200 mg/40 ml, solution pour perfusion - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - OFLOXACINE MYLAN PHARMA 200 mg/40 ml, solution pour perfusion

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

OFLOXACINE MYLAN PHARMA 200 mg/40 ml, solution pour perfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Ofloxacine...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.200 mg

Pour 40 ml de solution pour perfusion.

Excipient(s) à effet notoire : ce médicament contient 3,1 mg de sodium parml de solution injectable soit 124 mg/poche (40 ml).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution pour perfusion.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

OFLOXACINE MYLAN PHARMA 200 mg/40 ml solution pour perfusion est indiquéchez l’adulte dans le traitement des infections bactériennes suivantes (voirrubriques 4.4 et 5.1). Une attention particulière doit être portée auxinformations disponibles sur la résistance bactérienne à l’ofloxacine avantd'initier le traitement.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl'u­tilisation appropriée des antibactériens.

Chez l’adulte

· Pyélonéphrite aigue et infections compliquées des voies urinaires.

· Prostatite d’origine bactérienne, orchi-épididymite.

· Pathologie inflammatoire pelvienne, en association à d’autresantibi­otiques.

Pour les infections mentionnées ci-dessous, Ofloxacine Mylan Pharma doitêtre utilisé uniquement lorsque les antibiotiques habituellement recommandéspour le traitement de ces infections, sont jugés inappropriés :

· Cystite aigue non compliquée.

· Urétrite.

· Infections ostéoarticulaires.

· Infections compliquées de la peau et des tissus mous.

· Sinusite aigue d’origine bactérienne.

· Exacerbation aigue de broncho-pneumopathie chronique obstructive, ycompris bronchite chronique.

· Pneumonie communautaire.

Situations particulières
Inhalation d’anthrax (charbon) : prophylaxie après exposition ettraitement curatif

Au cours du traitement d'infections à Pseudomonas aeruginosa et àStaphylococcus aureus, l'émergence de mutants résistants a été décrite etpeut justifier l'association d'un autre antibiotique. Une surveillancemi­crobiologique à la recherche d'une telle résistance doit être envisagée enparticulier en cas de suspicion d'échec.

L'emploi d'ofloxacine dans les infections graves, notamment bactériémiquesà Pseudomonas aeruginosa et Acinetobacter, est déconseillé.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Adultes

Chez le sujet aux fonctions rénales normales

Une dose journalière supérieure à 400 mg/jour doit être répartie endeux perfusions espacées de 12 heures. Une dose journalière inférieure à400 mg/jour peut être administrée en une seule perfusion, de préférence lematin. Cette posologie peut être augmentée jusqu'à 600 mg/jour chez lesmalades de poids élevé et/ou en cas d'infections sévères notamment chezl'immunodéprimé ou en cas d'infection d'origine nosocomiale à germes à Gramnégatif multirésistants tels que Pseudomonas, Acinetobacter et Serratia. Pources derniers germes ainsi que pour Staphylococcus aureus, l'association à unautre antibiotique adapté au germe causal, est recommandée.

Situations particulières

Maladie du charbon : traitement curatif des personnes symptomatiques devantrecevoir un traitement parentéral, avec relais par voie orale dès que l'étatdu patient le permet : 800 mg/jour en deux perfusions suivis par voie orale de800 mg/jour en deux prises.

La durée du traitement est de 8 semaines.

Chez le sujet âgé

L’âge en lui-même n’impose pas une adaptation posologique del’ofloxacine. Cependant, il convient d'adapter la posologie au degré del'insuffisance rénale (voir rubrique 4.4 Allongement del’intervalle QT).

Chez le sujet insuffisant rénal

Il convient d'adapter la posologie au degré de l'insuffisance rénale enespaçant les doses :

Clairance de la créatinine

Posologie quotidienne (mg*)

Nombre d’injection/jour

Intervalle de temps entre 2 injections (heures)

50 – 20 ml/min

100 – 200

1

24

< 20 ml/min

100

1

24

(y compris hémodialyse

Ou

ou dialyse péritonéale)

200

1

48

* Selon l’indication thérapeutique et l’intervalle de temps entre2 injections

Il est conseillé de procéder à un contrôle des taux sériques duprincipe actif chez les insuffisants rénaux et les hémodialysés.

S’il est impossible de mesurer la clairance de la créatinine, uneadaptation posologique sera effectuée selon la valeur de la clairance de lacréatinine calculée à l'aide de la formule de Cockcroft à partir d'un poidsrécent du sujet :

Chez l'homme :

Cl cr (ml/min) = poids (kg) x (140 – âge en année)

72 x créatininémie (mg/dl)

Ou

Cl cr (ml/min) = poids (kg) x (140 – âge en année)

0,814 x créatininémie (μmol/dl)

Chez la femme :

Cl cr (ml/min) = 0.85 x clairance de la créatinine de l'homme.

Chez le sujet insuffisant hépatique (par exemple, cirrhose avec ascite)

Il est recommandé de ne pas dépasser la dose maximale journalière de400 mg d’ofloxacine en raison d’une possible diminution del’excrétion.

Mode d’administration

Voie injectable.

Ce médicament ne doit être administré que par voie veineuse en perfusionLENTE une à deux fois par jour. L’injection doit durer au moins 30 minutespour 200mg de solution d’ofloxacine, en particuliers lorsque l’ofloxacineest co-administrée avec des médicaments pouvant entraîner une diminution dela pression artérielle ou avec des barbituriques.

Après quelques jours de traitement, selon l’état du patient, il estpossible de passer d’un traitement par voie intraveineuse à un traitement parvoie orale tout en conservant le même dosage.

4.3. Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé :

· chez les patients ayant une hypersensibilité à l'ofloxacine, àd’autres quinolones ou à l’un des composants de ce médicament (voirrubrique 6.1),

· chez les patients épileptiques,

· chez les patients avec antécédents de tendinopathie liée àl’administration de quinolones,

· chez les enfants ou adolescents en période de croissance*,

· chez les femmes enceintes ou qui allaitent* (voir section 4.6).

*à partir des données observées en expérimentation animale, un risqued’atteinte du cartilage chez des êtres en croissance ne peut pas êtrecomplètemen­t exclu.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

L’utilisation d’ofloxacine doit être évitée chez les patients ayantprésenté des effets indésirables graves lors de l’utilisation antérieurede médicaments contenant une quinolone ou une fluoroquinolone (voir rubrique4.8). Le traitement de ces patients par ofloxacine devra être instauréuniquement en l’absence d’alternative thérapeutique et après évaluationappro­fondie du rapport bénéfice/risque (voir également rubrique 4.3).

Effets indésirables graves, durables, invalidants et potentiellemen­tirréversibles

De très rares cas d’effets indésirables graves, persistants (durantplusieurs mois ou années), invalidants et potentiellement irréversibles,por­tant sur différents ’organes, parfois avec atteintes multiples(musculo-squelettiques, nerveux, psychiatriques et sensoriels), ont étérapportés chez des patients recevant des quinolones et des fluoroquinolo­nes,indépendam­ment de leur âge et de facteurs de risque préexistants. Letraitement par ofloxacine doit être immédiatement interrompu dès les premierssignes ou symptômes d’un effet indésirable grave et les patients doiventêtre invités à contacter leur médecin pour un avis médical.

Risques de résistance

La prévalence des résistances acquises peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est utile de disposerd’infor­mations sur la prévalence de la résistance locale ; un diagnosticmicro­biologique avec isolement du pathogène et preuve de sa sensibilité doitêtre recherché, surtout pour le traitement d’infections sévères ou en casd’insuffisance de réponse au traitement.

Infections dues aux streptocoques et au pneumocoque

Compte tenu du niveau de sensibilité des streptocoques, et du pneumocoque àl’ofloxacine , l’ofloxacine n’est pas le traitement de première intentiondes infections dues aux streptocoques et au pneumocoque.

Les Staphylococcus aureus résistants à la méticilline (SARM) possèdentsouvent une co-résistance aux fluoroquinolones, dont l’ofloxacine. Enconséquence, l’ofloxacine est déconseillée dans le traitement desinfections à SARM connues ou suspectées à moins que les résultatsbacté­riologiques n’aient confirmé la sensibilité de la bactérie àl’ofloxacine (et que les antibiotiques habituellement recommandés dans letraitement des infections à SARM soient jugés inappropriés).

Infections à Escherichia coli urinaires

La résistance d’Escherichia coli aux fluoroquinolones (agent pathogène leplus fréquemment responsable des infections du tractus urinaire) varie au seinde l’Union Européenne. Les prescripteurs doivent prendre en considération laprévalence locale de la résistance d’Escherichia coli auxfluoroquino­lones.

Infections ostéoarticulaires

Pour les infections ostéoarticulaires, il faut considérer la nécessitéd’un traitement en association avec d’autres antibiotiques.

Réactions bulleuses graves

Des cas de réactions cutanées bulleuses graves telles que syndrome deSteven-Johnson ou syndrome de Lyell ont été rapportées avec l’ofloxacine(voir rubrique 4.8). Les patients doivent être informés de la nécessité decontacter immédiatement leur médecin avant de continuer le traitement si desréactions surviennent au niveau de la peau et/ou des muqueuses.

Infections à Neisseria gonorrhoeae

En raison de la résistance accrue à Neisseria gonorrhoeae, l’ofloxacinene doit pas être utilisée en traitement empirique en cas de suspiciond’in­fection gonococcique (infection uréthrale gonococcique, maladieinflam­matoire pelvienne et orchi-épididymite), sans que le pathogène n’aitété identifié et confirmé comme sensible à l’ofloxacine.

Si aucune amélioration clinique n’est obtenue après 3 jours detraitement, il faut reconsidérer le choix du traitement.

Maladie inflammatoire pelvienne

Pour les maladies inflammatoires pelviennes, l’ofloxacine ne doit êtreenvisagée qu’en association avec une couverture anaérobie.

Hypersensibilité

Des réactions d’hypersensibilité et d’allergie ont été rapportéesavec les fluoroquinolones après la première administration. Des réactionsanap­hylactiques et anaphylactoïdes peuvent mettre en jeu le pronostic vitalmême dès la première prise. Dans ces cas, l’ofloxacine doit êtreinterrompue et un traitement adapté (par exemple traitement du choc) doit êtremis en place.

Diarrhée associée à Clostridium difficile

Une diarrhée, particulièrement si elle est sévère, persistante et/ouhémorragique, survenant pendant ou jusqu’à 10 semaines après un traitementpar ofloxacine, peut être le signe d'une colite associée à Clostridiumdif­ficile (DACD). La sévérité de la DACD peut varier d’une forme légèrejusqu’à la mise en jeu du pronostic vital; la forme la plus sévère étantla colite pseudomembraneuse (voir rubrique 4.8). Par conséquent, il estimportant d’envisager ce diagnostic chez les patients qui développent unediarrhée grave pendant ou après le traitement par l’ofloxacine. Si une DACDest suspectée ou confirmée, l’ofloxacine doit être arrêtée immédiatementet un traitement approprié doit être instauré sans retard.

Les médicaments inhibant le péristaltisme sont contre-indiqués chez lespatients qui développent une diarrhée sévère.

Patients prédisposés aux convulsions

Les quinolones peuvent abaisser le seuil épileptogène et déclencher descrises convulsives. L’ofloxacine est contre-indiquée chez les patients ayantdes antécédents d’épilepsie (voir rubrique 4.3). Comme avec d’autresquinolones, l’ofloxacine doit être utilisée avec grande prudence chez lespatients prédisposés aux crises convulsives.

Ces patients peuvent présenter des lésions pré-existantes du systèmenerveux central, et recevoir un traitement concomitant par le fenbufène, desanti-inflammatoires non stéroïdiens comparables ou des médicaments abaissantle seuil épileptogène comme la théophylline (voir rubrique 4.5).

En cas de crises convulsives, le traitement par ofloxacine doit êtreinterrompu.

Tendinites et rupture des tendons

Des tendinites et des ruptures de tendon (affectant particulièrement maispas uniquement le tendon d’Achille), parfois bilatérales, peuvent survenirdès les premières 48 heures du traitement par les quinolones etfluoroquinolones, et leur survenue a été rapportée jusqu’à plusieurs moisaprès l’arrêt du traitement. Le risque de tendinite et de rupture de tendonest augmenté chez les patients âgés, les patients présentant uneinsuffisance rénale, les patients ayant reçu des greffes d’organes solideset ceux traités simultanément par des corticoïdes. Par conséquent,l’u­tilisation concomitante de corticoïdes doit être évitée.

Dès les premiers signes de tendinite (par exemple gonflement douloureux,in­flammation), le traitement par ofloxacine doit être interrompu et le recoursà un autre traitement doit être envisagé. Le ou les membres atteints doiventêtre traités de façon appropriée (par exemple immobilisation). Lescorticoïdes ne doivent pas être utilisés si des signes de tendinopathie­apparaissent.

Patients insuffisants rénaux

Du fait de l'excrétion essentiellement rénale de l'ofloxacine, la posologiedoit être adaptée chez les sujets présentant une altération de la fonctionrénale (voir rubrique 4.2).

Patients avec antécédents de troubles psychotiques

Des réactions psychotiques incluant des idées suicidaires et tentatives desuicides ont été rapportées chez des patients prenant des fluoroquinolo­nesdont l’ofloxacine, parfois seulement après une prise unique (voir rubrique4.8). Dans les situations où un patient développe ces réactions, letraitement par ofloxacine doit être arrêté immédiatement dès les premierssignes ou symptômes de ces réactions et il faut recommander aux patients decontacter leur médecin prescripteur pour avis. Un autre traitementanti­bactérien sans fluoroquinolone doit être envisagé et des mesuresappropriées doivent être instituées.

L’ofloxacine doit être utilisée avec précaution chez les patients ayantou ayant eu des troubles psychiatriques.

Patients insuffisants hépatiques/avec des altérations graves du foie

L’ofloxacine doit être utilisée avec précaution chez les patientsprésentant une altération de la fonction hépatique car le traitement peutprovoquer des lésions du foie. Des cas d’hépatites fulminantes pouvantconduire à une insuffisance hépatique (y compris à issue fatale) ont étérapportés avec l’ofloxacine.

Les patients doivent être avisés d’arrêter le traitement et de contacterleur médecin si des signes et des symptômes de maladie hépatique apparaissenttels qu’une anorexie, un ictère, une coloration foncée des urines, un pruritou un abdomen douloureux à la palpation (voir rubrique 4.8).

Patients traités par antivitamine K

Compte tenu de l’augmentation éventuelle des résultats de tests decoagulation (Temps de Quick/INR) et/ou des saignements chez des patientstraités par fluoroquinolone dont l’ofloxacine, en association avec destraitements antivitamine K (par exemple la warfarine), les tests de coagulationdoivent être contrôlés lorsque ces médicaments sont administrés de façonconcomitante à l’ofloxacine (voir rubrique 4.5).

Neuropathie périphérique

Des cas de polyneuropathies sensorielles ou sensitivo-motrices, se traduisantpar des paresthésies, des hypoesthésies, des dysesthésies ou une faiblessemuscu­laire, ont été rapportés chez des patients traités par des quinoloneset des fluoroquinolones. Afin de prévenir une évolution vers un étatpotentiellement irréversible, les patients traités par ofloxacine doiventêtre invités à contacter leur médecin avant de poursuivre le traitement sides symptômes de neuropathie tels que des douleurs, une sensation de brûlure,des picotements, un engourdissement ou une faiblesse musculaire apparaissent(voir rubrique 4.8).

Myasthénie

Les fluoroquinolones, dont l’ofloxacine, ont une activité de blocageneuromus­culaire et peuvent exacerber la faiblesse musculaire chez les patientsprésentant une myasthénie. Au cours du suivi post-commercialisation, deseffets indésirables graves incluant des décès et le recours à une assistanceres­piratoire ont été associés à la prise de fluoroquinolones chez despatients souffrant de myasthénie. L'ofloxacine est déconseillée chez lespatients ayant des antécédents connus de myasthénie.

Prévention de la photosensibilité

Des réactions de photosensibilité ont été rapportées avec l’ofloxacine(voir rubrique 4.8). Les patients doivent éviter de s’exposer inutilement àune lumière solaire forte ou à des rayons ultraviolets artificiels (lampes àbronzer, solarium), durant le traitement et dans les 48 heures suivantl’arrêt du traitement, pour éviter la photosensibili­sation.

Infections secondaires

Comme avec d’autres antibiotiques, l’utilisation d’ofloxacine, enparticulier pendant une période prolongée, peut favoriser la croissance desouches non sensibles. Une évaluation répétée de l’état du patient estessentielle. Si une infection secondaire se développe pendant le traitement,des mesures appropriées doivent être prises.

Une émergence de résistance ou une sélection de souches résistantes estpossible en particulier lors de traitements au long cours et/ou d'infectionsno­socomiales, notamment parmi les staphylocoques et les Pseudomonas.

Anévrisme et dissection aortiques, et régurgitation/in­compétence desvalves cardiaques

Les études épidémiologiques font état d'un risque accru d'anévrisme etde dissection aortiques, en particulier chez les personnes âgées, ainsi que derégurgitation de la valve aortique et la valve mitrale après la prise defluoroquinolones. Des cas d'anévrisme et de dissection aortiques, parfoiscompliqués par une rupture (y compris fatale), et derégurgitati­on/incompéten­ce de l'une des valves cardiaques ont étésignalés chez des patients recevant des fluoroquinolones (voirrubrique 4.8).

Par conséquent, les fluoroquinolones ne doivent être utilisées qu'aprèsune évaluation attentive des bénéfices potentiels et des risques encourus, etqu’après avoir envisagé d'autres options thérapeutiques en casd’antécédents familiaux confirmés d’anévrisme ou de valvulopathie­cardiaque congénitale, ou en cas d'anévrisme aortique et/ou de dissectionaortique ou encore de valvulopathie cardiaque préexistant(e) diagnostiqué(e),ou en présence d'autres facteurs de risque ou conditions prédisposant

– à la fois à l'anévrisme aortique ou la dissection aortique et à larégurgitati­on/l’incompéten­ce des valves cardiaques (par exemple, troublesdu tissu conjonctif tels que syndrome de Marfan ou syndrome d'Ehlers-Danlos,syndrome de Turner, maladie de Behçet, hypertension artérielle, polyarthriter­humatoïde), ou encore

– à l'anévrisme et la dissection aortiques (par ex. les troublesvasculaires tels que l'artérite de Takayasu ou l'artérite à cellules géantes[maladie de Horton], l'athérosclérose connue, ou le syndrome de Sjögren),ou encore

– à la régurgitation/l’in­compétence des valves cardiaques (par ex.endocardite infectieuse).

Le risque d'anévrisme et de dissection aortiques, ainsi que de rupture desvalves aortiques peut également être augmenté chez les patients traitéssimulta­nément par des corticostéroïdes systémiques.

En cas de douleurs abdominales, thoraciques ou dorsales soudaines, il doitêtre conseillé aux patients de consulter un médecin dans un serviced'urgence.

Il convient de conseiller aux patients de consulter immédiatement unmédecin en cas de dyspnée aiguë, d'apparition de nouvelles palpitationscar­diaques ou du développement d'un œdème de l'abdomen ou des membresinférieurs.

Allongement de l’intervalle QT

La prudence est recommandée lors d’un traitement par fluoroquinolones, ycompris l’ofloxacine, chez des patients présentant des facteurs de risquesconnus pour allonger l’intervalle QT tels que :

· un syndrome du QT long congénital,

· un traitement concomitant avec des médicaments connus pour allongerl’inter­valle QT (par exemple, les anti-arythmiques de classe IA et III, lesantidépresseurs tricycliques, les macrolides, les antipsychotiques),

· un déséquilibre électrolytique non corrigé (par exemple,l’hypo­kaliémie, l’hypomagnésémie),

· des manifestations cardiaques (telles qu’une insuffisance cardiaque, uninfarctus du myocarde ou une bradycardie).

Les patients âgés et les femmes peuvent être plus sensibles auxtraitements allongeant l’intervalle QTc. Par conséquent, la prudence estrecommandée lors d’un traitement par fluoroquinolones, dont l’ofloxacine,dans ces populations (voir rubrique 4.2, rubrique 4.5, rubrique 4.8 etrubrique 4.9).

Dysglycémie

Comme avec toutes les quinolones, des troubles de la glycémie, incluant àla fois hypoglycémie et hyperglycémie, ont été rapportés, survenant plusfréquemment chez les personnes âgées, généralement chez des patientsdiabétiques recevant un traitement concomitant par hypoglycémiant oral (parexemple glibenclamide) ou par insuline.

Des cas de coma hypoglycémique ont été rapportés. Chez les patientsdiabé­tiques, une surveillance étroite de la glycémie est recommandée (voirrubrique 4.8).

Le traitement par OFLOXACINE MYLAN PHARMA 200 mg/40 ml, solution pourperfusion doit être interrompu immédiatement si un patient signale destroubles de la glycémie et un autre traitement antibactérien sansfluoroquinolone doit être envisagé.

Patients ayant un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase

Les patients ayant un déficit enzymatique en glucose-6-phosphatedéshy­drogénase latent ou diagnostiqué, peuvent être prédisposés à desréactions d’hémolyse s’ils sont traités par quinolones. Par conséquent,si l’ofloxacine doit être utilisée chez ces patients, il convient desurveiller la survenue potentielle d’une hémolyse.

Troubles de la vision

En cas de survenue de troubles de la vision ou de toute autre manifestationo­culaire, un ophtalmologiste doit être consulté immédiatement (voir rubriques4.7 et 4­.8).

Patients avec des désordres héréditaires rares

Les patients ayant des désordres héréditaires rares d’intolérance augalactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.

Interférence avec les tests de laboratoire

La recherche d’opiacés ou de porphyrines dans les urines peut donner desrésultats faussement positifs pendant un traitement par ofloxacine. Il peutêtre nécessaire de confirmer la présence d’opiacés ou de porphyrines pardes méthodes de détection plus spécifiques.

L'activité de l'ofloxacine sur Mycobacterium tuberculosis peut être denature à négativer la recherche de BK en particulier au cours de tuberculosespul­monaire ou ostéoarticulaire.

Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 3,1 mg de sodiumpar ml de solution injectable soit 124 mg/poche (40 ml), ce qui équivaut à6,2 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de2 g de sodium par adulte.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Théophylline, fenbufène ou anti-inflammatoires non stéroïdienscom­parables

Aucune interaction pharmacocinétique n’a été retrouvée entrel’ofloxacine et la théophylline au cours d’une étude clinique. Cependantune diminution prononcée du seuil épileptogène peut survenir lorsque lesquinolones sont administrées simultanément à la théophylline, desanti-inflammatoires non stéroïdiens ou à d’autres médicaments abaissant leseuil épileptogène.

Médicaments connus pour allonger l’intervalle QT

Comme avec d’autres fluoroquinolones, l’ofloxacine doit être utiliséeavec prudence chez des patients recevant des médicaments connus pour allongerl’inter­valle QT (par exemple, les anti-arythmiques de classe IA et III, lesantidépresseurs tricycliques, les macrolides, les antipsychotiques) (voirrubrique 4.4 Allongement de l’intervalle QT).

Antivitamines K

Une augmentation des tests de la coagulation (PT/INR) et/ou des saignementspouvant être sévères, ont été rapportés chez les patients traités parofloxacine en association avec les AVK (par exemple warfarine). Contrôle plusfréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamineK pendant le traitement par la fluoroquinolone et après son arrêt (voirrubrique 4.4).

Glibenclamide

L’ofloxacine peut provoquer une légère augmentation des concentration­ssériques de glibenclamide si celui-ci est administré de façon concomitante.Il est par conséquent recommandé que les patients traités simultanément parl’ofloxacine fassent l’objet d’une surveillance particulièremen­tétroite.

Probénécide, cimétidine, furosémide ou méthotrexate

Le probénécide abaisse la clairance totale de l’ofloxacine de 24% etaugmente l’Aire Sous la Courbe de 16%. Le mécanisme invoqué est unecompétition ou une inhibition pour le transport actif dans le cadre del’excrétion tubulaire rénale.

La prudence est recommandée lorsque l’ofloxacine est administréesi­multanément à d’autres médicaments qui affectent la sécrétion tubulairerénale (notamment probénécide, cimétidine, furosémide ou méthotrexate) enparticulier en cas de traitement à forte dose.

Associations à prendre en compte

+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse(ex­ceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant unecorticothérapie prolongée.

+ Mycophénolate mofétil

Diminution des concentrations de l’acide mycophénolique d’environ untiers, avec risque potentiel de baisse d’efficacité.

Problème particulier du déséquilibre de l'INR

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ontété rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexteinfectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patientapparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaîtdifficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitementdans la survenue du déséquilibre de l'INR.

Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : ils'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, ducotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Sur la base de données limitées chez l’Homme, l’utilisation desfluoroquinolones au cours du premier trimestre de la grossesse n’a pas étéassociée à une augmentation des risques de malformations majeures oud’autres effets indésirables sur l’issue de la grossesse. Les études chezl’animal ont montré des lésions du cartilage articulaire chez les animauximmatures, mais pas d’effet tératogène. Par conséquent, l’ofloxacine nedoit pas être utilisée au cours de la grossesse (voir rubrique 4.3).

Allaitement

L’ofloxacine est excrétée dans le lait maternel en petites quantités.A cause du risque d’arthropathie et d’autres toxicités graves chezl’enfant allaité, l’allaitement doit être interrompu pendant le traitementavec l’ofloxacine (voir rubrique 4.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Des réactions (par exemple sensations vertigineuses/ver­tiges, somnolence,troubles visuels) peuvent altérer la capacité du patient à se concentrer età réagir, et par conséquent constituent un risque dans les situations où cescapacités sont d’une importance particulière (par exemple conduire unvéhicule ou utiliser une machine).

4.8. Effets indésirables

L’information ci-dessous est basée sur les données provenant des essaiscliniques et sur la longue expérience acquise après la mise sur lemarché.

Classe de systèmes d'organes

Fréquent

(≥ 1/100 à < 1/10)

Peu fréquent

(≥ 1/1 000 à < 1/100)

Rare

(≥ 1/10 000 à < 1/1 000)

Très rare

(< 1/10 000)

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles)

Infections et infestations

Infections fongiques, Résistance bactérienne

Affections hématologiques et du système lymphatique

Anémie,

Anémie hémolytique, Leucopénie, Eosinophilie, Thrombocytopénie

Agranulocytose, Insuffisance médullaire Pancytopénie

Affections du système immunitaire

Réaction anaphylactique*, Réaction anaphylactoïde*, Angioœdème*

Choc anaphylactique*, Choc anaphylactoïde*

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Anorexie,

Coma hypoglycémique (voir rubrique 4.4)

Hypoglycémie chez les patients diabétiques traités par deshypoglycémiants* (rubrique 4.4), Hyperglycémie,

Affections psychiatriques

Agitation, Troubles du sommeil, Insomnie

Troubles psychotiques (par exemple hallucination), Anxiété,

Etat confusionnel, Cauchemars, Dépression,

Délire,

Troubles de la mémoire.

Troubles psychotiques et dépression mettant en danger le patient lui-même,notamment idées suicidaires ou tentatives de suicide* (rubrique 4.4)

Nervosité

Affections du système nerveux

Sensations vertigineuses, Céphalées

Somnolence, Paresthésies, Dysgueusie, Parosmie

Neuropathie sensorielle périphérique*, Neuropathie sensitivomotri­cepériphériqu­e*, Convulsions, Symptômes extra-pyramidaux ou autres troubles dela coordination musculaire

Tremblement, Dyskinésie, Syncope, Agueusie,

Hypertension intracrânienne bégnine (pseudotumor cerebri)

Affections oculaires

Irritation oculaire

Troubles visuels

Uvéite

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Vertiges

Acouphènes,

Perte de l’audition

Difficultés auditives

Affections cardiaques<em></em>

Tachycardie

Arythmies ventriculaires, Torsades de pointes (événements observésmajori­tairement chez des patients présentant des facteurs de risquesd’allon­gement de l’intervalle QT), Allongement de l’intervalle QTconfirmé par l’ECG (voir rubriques 4.4 et 4.9).

Affections vasculaires

Phlébites

Hypotension

Pendant la perfusion d’ofloxacine, survenue possible de tachycardie etd’hypotension. Dans de très rares cas, chute de la tension artériellepouvant être sévère

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Toux, Rhinopharyngite

Dyspnée, Bronchospasme

Pneumonie allergique, Dyspnée sévère

Affections gastro- intestinales

Douleurs abdominales, Diarrhée, Nausées, Vomissements

Entérocolites, parfois hémorragiques

Colites pseudomembraneuses*

Dyspepsie, Flatulence, Constipation, Pancréatite

Affections hépatobiliaires

Elévation des enzymes hépatiques (ALAT, ASAT, LDH, gamma-GT et/ouphosphatases alcalines), Augmentation de la bilirubine sanguine

Ictère cholestatique

Hépatite pouvant être sévère *

Des cas de lésions hépatiques graves, notamment des cas d'insuffisance­hépatique aiguë, parfois mortelle, ont été signalés avec l’ofloxacineprin­cipalement chez des patients souffrant d’affections hépatiquessous-jacentes <em></em>

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Prurit,

Rash

Urticaire, Bouffées de chaleur, Hyperhidrose, Eruption pustuleuse

Erythème polymorphe, Nécrolyse épidermique bulleuse,

Réaction de photosensibili­sation, Eruption médicamenteuse, Purpuravasculaire, Vascularite, pouvant conduire exceptionnellement à une nécrosecutanée

Syndrome de Stevens-Johnson, Pustulose exanthématique aiguë généralisée,E­ruption médicamenteuse, Syndrome de Lyell

Stomatite Dermatite exfoliative

Affections musculo- squelettiques** et systémiques et affectionsosseuses

Tendinites

Arthralgies,

Myalgies,

Rupture tendineuse (par exemple, tendon d’Achille) qui peut survenir dansles 48 heures après le début du traitement et peut être bilatérale

Rhabdomyolyse et/ou myopathie, Faiblesse musculaire, Déchirure musculaire,Rupture musculaire Possible aggravation de myasthénie (voir rubrique 4.4),Rupture des ligaments,

Arthrite

Affections du rein et des voies urinaires

Augmentation de la créatinine sérique

Insuffisance rénale aiguë

Néphrite interstitielle aiguë

Affections congénitales, familiales et génétiques

Crises de porphyrie chez les patients atteints de porphyrie

Troubles généraux et anomalies au sited'adminis­tration

Réactions au site de perfusion (douleur, rougeur)

Fatique,

Fièvre,

Douleurs (notamment douleurs dans le dos, la poitrine et lesextrémités)

*voir rubrique 4.4

De très rares cas d’ effets indésirables graves, persistants (durantplusieurs mois ou années), invalidants et potentiellement irréversibles,af­fectant des systèmes d’organes sensoriels divers, parfois multiples(notamment des effets de type tendinite, rupture de tendon, arthralgie, douleurdes extrémités, troubles de la marche, neuropathies associées à desparesthésies, dépression, fatigue, troubles de la mémoire, troubles dusommeil et troubles de l’audition, de la vue, du goût et de l’odorat), ontété rapportés en association avec l’utilisation de quinolones et defluoroquinolones, parfois indépendamment des facteurs de risque préexistants(voir rubrique 4.4).

*** Des cas d'anévrisme et de dissection aortiques, parfois compliqués parune rupture (y compris fatale), et de régurgitation/in­compétence de l'unedes valves cardiaques ont été signalés chez des patients recevant desfluoroquinolones (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr..

4.9. Surdosage

L'analyse du recueil des cas de surdosage chez l'homme montre que le plussouvent il s'agit de patients âgés et que la cause de surdosage est dans 1/3des cas, l'absence d'adaptation de la dose à la fonction rénale.

Les signes les plus fréquents observés suite à un surdosage d'ofloxacinesont des symptômes du système nerveux central tels qu’une confusion, dessensations vertigineuses, des troubles de la conscience et des crisesconvulsives, des allongements de l’intervalle QT ainsi que des réactionsgastro-intestinales telles que des nausées et des érosions de la muqueusegastrique.

Des effets sur le SNC, incluant état confusionnel, convulsion, hallucinationet tremblement ont été rapportés depuis la commercialisation dumédicament.

En cas de surdosage, un traitement symptomatique doit être misen place.

Il est utile de connaître la fonction rénale (créatininémie) pour jugerdes possibilités d'élimination du produit. Il est recommandé d'éviter unsurmenage musculo-tendineux pendant les jours suivants et de reprendre ensuiteprogres­sivement l'activité physique habituelle. Une fraction de l’ofloxacinepeut être éliminée du corps par hémodialyse. La dialyse péritonéale et ladialyse péritonéale continue ambulatoire, ne sont pas efficaces pour éliminerl'oflo­xacine. Il n'existe pas d'antidote spécifique.

Un suivi électrocardio­graphique (ECG) doit être effectué en raison de lapossibilité d’allongement de l’intervalle QT.

Des antiacides peuvent être utilisés pour protéger la muqueusegastrique.

Une surveillance clinique neurologique doit être effectuée.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : fluoroquinolone, code ATC : J01MA01.

L'ofloxacine est un antibiotique de synthèse appartenant à la famille desquinolones, du groupe des fluoroquinolones.

Mécanisme d’action

Son activité est fortement bactéricide par inhibition de l'ADN-gyrasebactérienne empêchant la synthèse de l'ADN chromosomique bactérien.

Concentrations critiques

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes.

Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) critiques établies parl’European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing (EUCAST) sontprésentées ci-dessous.

Concentrations critiques établies par l’EUCAST pour l’ofloxacine(2012­.01.01, v.2.0)

Organismes

Sensible (S) (mg/l)

Résistant ® (mg/l)

Enterobacteriaceae

≤ 0.5

> 1

Staphylococcus spp.

≤ 1

> 1

Streptococcus pneumoniae

≤ 0.12

> 4

Haemophilus influenzae

≤ 0.5

> 0.5

Moraxella catarrhalis

≤ 0.5

> 0.5

Neisseria gonorrhoeae

≤ 0.12

> 0.25

Concentrations critiques non liées à l’espèce*

≤ 0.5

> 1

* Les concentrations critiques non liées aux espèces ont étédéterminées principalement sur la base des données PK/PD et sontindépendantes de la distribution des CMI d‘espèces spécifiques. Elless’appliquent uniquement aux espèces pour lesquelles aucune concentration­critique propre à l’espèce n’a été définie et non à celles pourlesquelles un test de sensibilité n’est pas recommandé.

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd’infor­mations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d’infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitabled’ob­tenir un avis spécialisé principalement lorsque l’intérêt dumédicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveaude prévalence de la résistance locale.

Classification des espèces en fonction de la sensibilité àl’ofloxacine :

Classes

ESPÈCES HABITUELLEMENT SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Bacillus anthracis (1)

Corynébactéries ($)

Staphylococcus méticilline-sensible

Streptococcus ($)

Aérobies à Gram négatif

Bordetella pertussis

Campylobacter

Francisella tularensis

Haemophilus influenzae

Legionella

Moraxella catarrhalis (Branhamella catarrhalis)

Morganella morganii

Neisseria

Pasteurella

Proteus vulgaris

Salmonella

Shigella

Vibrio

Yersinia dont Yersinia pestis

Anaérobies

Mobiluncus

Propionibacterium acnes

Autres

Chlamydiae ($)

Mycoplasma hominis

Mycoplasma pneumoniae ($)

Ureaplasma urealyticum ($)

ESPECES INCONSTAMMENT SENSIBLES

(résistance acquise > 10%)

Aérobies à Gram positif

Staphylococcus méticilline-résistant (2)

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) (+)

Citrobacter freundii

Enterobacter cloacae

Escherichia coli

Klebsiella oxytoca

Klebsiella pneumoniae

Proteus mirabilis

Providencia (+)

Pseudomonas aeruginosa (+)

Serratia

ESPÈCES NATURELLEMENT RÉSISTANTES

Aérobies à Gram positif

Enterococcus spp.

Listeria monocytogenes

Nocardia asteroides

Anaérobies

à l’exception de Mobiluncus et Propionibacterium acnes

($) Espèce naturellement intermédiaire en l’absence de mécanisme derésistance.

(+) La prévalence de la résistance bactérienne est $ 50 % en France.

(1) Bacillus anthracis : aucune étude animale d’infection expérimentaledans la maladie du charbon n’a été réalisée.

(2) La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 20 à50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieuhospitalier.

Mycobactéries :

L’ofloxacine a in vitro une activité modérée sur certaines espèces demycobactéries : Mycobacterium tuberculosis, Mycobacterium fortuitum, moindresur Mycobacterium kansasii et encore moindre sur Mycobacterium a­vium.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Chez le sujet aux fonctions rénales normales

Distribution

· La demi-vie d'élimination est d'environ 5 heures.

· Les concentrations plasmatiques maximales (en fin de perfusion) etminimales (à la 12ème heure) à l'état d'équilibre après 200 mg enperfusion de 30 minutes, sont respectivement de 5 à 6 mg/l et de 0,3 à0,5 mg/l.

· A raison de deux administrations quotidiennes, l'état d'équilibre estatteint après la 3ème perfusion.

· Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est faible, environ10 %.

· Le volume apparent de distribution est élevé : environ 1,5 l/kg.

· L'ofloxacine présente une forte affinité tissulaire, les taux dans lestissus étant supérieurs aux concentrations sériques notamment au niveau duparenchyme pulmonaire, des glandes salivaires, de la muqueuse oropharyngée, dela peau, du muscle, de l'os, du parenchyme rénal, de la prostate, desganglions, des tissus de la sphère gynécologique, ainsi que dans la salive etle mucus bronchique. Dans le LCR et l'œil, les concentrations sont égalesrespecti­vement à 50 % et à 30 % des concentrations sériques.

Élimination

· La biostransformation est très faible (moins de 5 % de métabolitesre­trouvés dans les urines).

· L'excrétion est essentiellement rénale (80 % de la dose administréesont retrouvés dans les urines sous forme inchangée).

Chez le sujet âgé :

Après une prise unique de 200 mg, la demi-vie est allongée sansmodification importante de la concentration sérique maximale.

Chez le sujet insuffisant rénal :

La demi-vie est allongée et les clairances totale et rénale sont diminuéesen fonction du degré de l'atteinte rénale.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Chlorure de sodium, acide chlorhydrique, eau pour préparationsin­jectables.

6.2. Incompati­bilités

Ce médicament ne doit pas être mélangé à l'héparine en raison d'unrisque de précipitation.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Avant ouverture : à conserver à une température ne dépassantpas 25°C.

Après ouverture : une utilisation immédiate est recommandée.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

40 ml de solution pour perfusion en poche (PVC) dans un suremballage en filmmétal PET/film noir PE (Triplex black metal). Boîte de 10 ou 20.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MYLAN SAS

117 ALLEE DES PARCS

69800 SAINT-PRIEST

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 563 966 9 6 : 40 ml en poche (PVC) suremballée; boîtede 10.

· 34009 563 967 5 7 : 40 ml en poche (PVC) suremballée; boîtede 20.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

A compléter ultérieurement par le titulaire

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

A compléter ultérieurement par le titulaire

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Réservé à l'usage hospitalier.

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