Résumé des caractéristiques - OMEPRAZOLE SANDOZ CONSEIL 20 mg, gélule gastro-résistante
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
OMEPRAZOLE SANDOZ CONSEIL 20 mg, gélule gastro-résistante
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Oméprazole...........................................................................................................................20 mg
Pour une gélule gastro-résistante.
Excipient à effet notoire : chaque gélule gastro-résistante contientjusqu’à 39.9 mg de saccharose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule gastro-résistante.
Gélule avec une tête et un corps blancs contenant des granulésblanchâtres à beige clair.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
OMEPRAZOLE SANDOZ CONSEIL est indiqué dans le traitement des symptômes dureflux (par exemple brûlures, régurgitations acides) chez l’adulte.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieLa dose recommandée est de 20 mg une fois par jour pendant 14 jours.
Il peut être nécessaire de poursuivre le traitement pendant 2 ou 3 joursconsécutifs pour l’obtention d’une amélioration des symptômes.
La majorité des patients obtiennent un soulagement complet des brûluresd’estomac dans les 7 jours. Une fois la disparition complète des symptômes,le traitement doit être arrêté.
Population particulière
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisancerénale (voir rubrique 5.2)
Insuffisance hépatique
Les patients présentant une insuffisance hépatique doivent êtreconseillés par le médecin avant de prendre OMEPRAZOLE SANDOZ CONSEIL (voirrubrique 5.2).
Sujets âgés
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez le sujet âgé (voirrubrique 5.2)
Population pédiatrique
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez l’enfant et l’adolescentde moins de 18 ans.
Mode d’administrationIl est recommandé de prendre les gélules gastro-résistantes d’OMEPRAZOLESANDOZ CONSEIL le matin et de les avaler en entier avec un demi-verre d’eau.Les gélules ne doivent être ni mâchées ni croquées.
Chez les patients ayant des difficultés de déglutition
Les patients peuvent ouvrir les gélules et avaler le contenu avec undemi-verre d’eau ou après mélange avec un aliment légèrement acide commepar exemple : jus de fruit, compote de pomme ou eau non gazeuse.
On doit conseiller aux patients de prendre le mélange immédiatement (oudans les 30 minutes) et de toujours remuer le mélange juste avant de le boire,puis de rincer le verre avec un demi-verre d’eau et le boire.
Les patients peuvent également sucer la gélule et avaler les granulés avecun demi-verre d’eau. Les granulés gastro-résistants ne doivent pas êtremâchés.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active, aux dérivés benzimidazolés ou àl’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
L’oméprazole, comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons (IPP),ne doit pas être administré de façon concomitante avec le nelfinavir (voirrubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
En présence de tout symptôme alarmant (tels que perte de poids importanteet involontaire, vomissements répétés, dysphagie, hématémèse ou méléna)et en cas de suspicion ou de présence d’un ulcère gastrique,l’éventualité d’une lésion maligne doit être écartée car le traitementpeut atténuer les symptômes et retarder le diagnostic.
L’association concomitante d’atazanavir avec des inhibiteurs de la pompeà protons n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5). Si l’association del’atazanavir avec un inhibiteur de la pompe à protons est jugéeindispensable, une surveillance clinique étroite (ex : surveillance de lacharge virale) est recommandée, associée à une augmentation de la dose del’atazanavir à 400 mg avec 100 mg de ritonavir ; une dose maximale de20 mg d’oméprazole ne doit pas être dépassée.
L’oméprazole, comme tous les médicaments anti-sécrétoires gastriquesacides, peut réduire l’absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine), enraison de l’hypo – ou achlorhydrie. Ceci devra être pris en compte lorsd’un traitement au long cours chez les patients disposant de réservesréduites ou présentant des facteurs de risque de diminution de l’absorptionde la vitamine B12.
L’oméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Au début et à la fin d’untraitement avec l’oméprazole, le risque d’interactions avec les produitsmétabolisés par le CYP2C19 doit être envisagé. Une interaction entre leclopidogrel et l’oméprazole a été observée (voir rubrique 4.5). Lapertinence clinique de cette interaction est incertaine. Par précaution,l’utilisation concomitante d’oméprazole et de clopidogrel doit êtredéconseillée.
HypomagnésémieDes cas d’hypomagnésémies sévères ont été rapportés chez despatients traités par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels quel'oméprazole pendant au moins trois mois, et dans la plupart des cas pendant unan. L’hypomagnésémie peut se manifester par des signes cliniques graves telsque fatigue, tétanie, bouffées délirantes, convulsions, sensationsvertigineuses, arythmie ventriculaire mais elle peut débuter de façoninsidieuse et passer inaperçue. Chez la plupart des patients,l’hypomagnésémie s’est améliorée après supplémentation en magnésiumet arrêt de l'IPP.
Chez les patients nécessitant un traitement prolongé ou en casd’association des IPP avec de la digoxine ou avec des médicaments pouvantinduire une hypomagnésémie (par exemple des diurétiques), un dosage du tauxde magnésium sanguin doit être envisagé par les professionnels de santéavant de commencer le traitement par l’IPP puis régulièrement pendant letraitement.
Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s’ils sont utilisésà fortes doses et sur une durée prolongée (> 1 an), peuvent augmentermodérément le risque de fracture de la hanche, du poignet et des vertèbres,principalement chez les patients âgés ou en présence d'autres facteurs derisque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteursde la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à40 %. Cette augmentation peut être en partie due à d’autres facteurs derisque. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être pris encharge conformément aux recommandations en vigueur, et recevoir un apportapproprié en vitamine D et en calcium.
Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas trèsoccasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zonescutanées exposées au soleil, et si elles s’accompagnent d’arthralgie, lepatient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doitenvisager d’arrêter OMEPRAZOLE SANDOZ CONSEIL. La survenue d’un LECS aprèstraitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque deLECS avec d’autres inhibiteurs de la pompe à protons.
Interférence avec les tests de laboratoireL’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec lestests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour évitercette interférence, le traitement par OMEPRAZOLE SANDOZ CONSEIL doit êtreinterrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique5.1). Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après lamesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours aprèsl’arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.
Les patients avec des symptômes d’indigestion ou de brûlures d’estomacse répétant sur le long terme doivent voir leur médecin à intervallesréguliers. Plus particulièrement, les patients âgés de plus de 55 ansprenant de manière quotidienne des médicaments OTC (« over-the counter »,non soumis à prescription médicale) contre l’indigestion ou les brûluresd’estomac doivent en informer leur pharmacien ou médecin.
Les patients doivent être informés qu’une consultation chez un médecinest nécessaire si :
· ils ont eu précédemment un ulcère gastrique ou ont subi une opérationgastro-intestinale,
· ils sont sous traitement symptomatique continu contre l’indigestion oules brûlures d’estomac depuis 4 semaines ou plus,
· ils ont une jaunisse ou une maladie hépatique grave,
· ils sont âgés de plus de 55 ans avec de nouveaux symptômes ou qui ontchangé récemment.
Les patients ne doivent pas prendre l’oméprazole comme traitementpréventif.
Un traitement par inhibiteurs de la pompe à protons pourrait légèrementaugmenter le risque d’infections gastro-intestinales, comme une infection parSalmonella et Campylobacter (voir rubrique 5.1) et possiblement par Clostridiumdifficile chez les patients hospitalisés.
OMEPRAZOLE SANDOZ CONSEIL contient du saccharose et du sodiumLes patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase(maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélulegastro-résistante, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sanssodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Effets de l’oméprazole sur la pharmacocinétique des autres substancesactives
Substances actives dont l’absorption est dépendante du pH
La diminution de l’acidité intragastrique au cours du traitement avecl’oméprazole peut diminuer ou augmenter l’absorption des substances activesdont l’absorption est dépendante du pH.
Nelfinavir, atazanavir
Les concentrations plasmatiques de l'atazanavir et du nelfinavir diminuent encas de co-administration avec l'oméprazole.
L'administration concomitante d'oméprazole avec le nelfinavir estcontre-indiquée (voir rubrique 4.3). L'administration concomitanted'oméprazole (40 mg une fois par jour) a entraîné une diminution del’exposition moyenne au nelfinavir de 40 % et une diminution del’exposition moyenne de son métabolite pharmacologiquement actif M8 de75–90 %. L’interaction pourrait également entraîner une inhibition duCYP2C19.
L'administration concomitante d'oméprazole avec l’atazanavir n'est pasrecommandée (voir rubrique 4.4). L’oméprazole (40 mg en une prise par jour)administré en association avec l’atazanavir 300 mg associé au ritonavir100 mg, chez des volontaires sains, a entraîné une diminution de 75 % del’exposition à l’atazanavir. L’augmentation de la posologie del’atazanavir à 400 mg n’a pas compensé l’impact de l’oméprazole surl’exposition à l’atazanavir. L’association d’oméprazole (20 mg unefois par jour) avec l’atazanavir 400 mg/ritonavir 100 mg chez desvolontaires sains, a diminué approximativement de 30 % l’exposition àl’atazanavir en comparaison à l’exposition observée avec l’atazanavir300 mg/ ritonavir 100 mg une fois par jour administré seul.
Digoxine
Un traitement concomitant par oméprazole (20 mg par jour) et digoxine chezdes sujets sains augmente la biodisponibilité de la digoxine de 10 %. Latoxicité de la digoxine est rarement rapportée. Cependant, il faut êtreprudent chez les patients âgés lorsque l’oméprazole est administré à defortes doses. La surveillance thérapeutique de la digoxine doit alors êtrerenforcée.
Clopidogrel
Les résultats des études menées chez des sujets sains ont montré uneinteraction pharmacocinétique (PK)/ pharmacodynamique (PD) entre le clopidogrel(dose de charge de 300mg / suivie d’une dose d’entretien de 75mg par jour)et l’oméprazole (80 mg par jour par voie orale) entrainant une diminutionmoyenne de 46 % de l’exposition au métabolite actif du clopidogrel etentrainant une diminution de l’inhibition maximale de l’agrégationplaquettaire (induite par l’ADP) de 16 % en moyenne.
Des données contradictoires sur les conséquences cliniques d’uneinteraction PK/PD de l’oméprazole en termes d’événementscardiovasculaires majeurs ont été rapportées à la fois dans les étudesobservationnelles et cliniques. Par mesure de précaution, l’utilisationconcomitante d’oméprazole et de clopidogrel doit être déconseillée (voirrubrique 4.4).
Autres substances actives
L’absorption du posaconazole, de l’erlotinib, du kétoconazole et del’itraconazole est significativement diminuée et l’efficacité cliniquepeut donc être diminuée. L’association concomitante du posaconazole et del’erlotinib avec l’oméprazole doit être évitée.
Substances actives métabolisées par le CYP2C19
L’oméprazole est un inhibiteur modéré du CYP2C19, principal enzyme demétabolisation de l’oméprazole. De ce fait, lors d’une administrationconcomitante avec des substances actives métabolisées par le CYP2C19, lamétabolisation peut être diminuée et l’exposition systémique de cessubstances augmentée. Des exemples de tels médicaments sont la R-warfarine etles autres antivitamines K, le cilostazol, le diazépam et la phénytoïne.
Cilostazol
L’oméprazole administré à la dose de 40 mg à des sujets sains dans uneétude en cross-over, a augmenté la Cmax et l’ASC pour le cilostazol de 18 %et 26 % respectivement, et pour l’un de ses métabolites actifs de 29 % et69 % respectivement.
Phénytoïne
Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques dephénytoïne durant les deux premières semaines qui suivent l’initiationd’un traitement par oméprazole. Si un ajustement de dose de phénytoïne estréalisé, une surveillance et des ajustements de doses successifs peuvent êtrenécessaires jusqu’à la fin du traitement par oméprazole.
Mécanisme inconnu
Saquinavir
Il résulte de l'administration concomitante d'oméprazole avec dusaquinavir/ritonavir une augmentation des concentrations plasmatiquesd’environ 70 % pour le saquinavir, ceci associé à une bonne tolérance chezles patients infectés par le VIH.
Tacrolimus
L’administration concomitante d’oméprazole augmente les concentrationssériques de tacrolimus. Une surveillance renforcée des concentrations dutacrolimus et de la fonction rénale (clairance de la créatinine) doit êtreréalisée ainsi qu’un ajustement du dosage du tacrolimus si nécessaire.
Méthotrexate
Une augmentation des concentrations de méthotrexate a été observée chezcertains patients en cas d’administration concomitante avec les inhibiteurs dela pompe à protons (IPP). Lors de l'administration de fortes doses deméthotrexate, un arrêt provisoire du traitement par oméprazole peut êtrenécessaire.
Effets des autres substances actives sur la pharmacocinétique del’oméprazole
Inhibiteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4
Comme l’oméprazole est métabolisé par CYP2C19 et CYP3A4, des substancesactives connues pour inhiber CYP2C19 ou CYP3A4 (telles que la clarithromycine etle voriconazole) peuvent conduire à une augmentation des taux sériquesd’oméprazole par diminution de sa métabolisation.
L’administration concomitante du voriconazole a plus que doublél’exposition à l’oméprazole. L’oméprazole à forte dose a été bientoléré, l’ajustement des doses d’oméprazole n’est généralement pasnécessaire. Cependant, un ajustement de dose peut être nécessaire chez lespatients souffrant d’une insuffisance hépatique sévère et si un traitementà long terme est indiqué.
Inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4
Des substances actives connues pour être inductrices du CYP2C19 ou du CYP3A4ou des deux (comme la rifampicine et le millepertuis) peuvent entraîner unediminution des concentrations plasmatiques d’oméprazole par augmentation desa métabolisation.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseLes résultats de trois études épidémiologiques prospectives (plus de1000 résultats d’expositions) indiquent qu’il n’y a aucun événementindésirable de l’oméprazole lors de la grossesse ou sur la santé dufœtus/nouveau-né. L’oméprazole peut être utilisé lors de lagrossesse.
AllaitementL’oméprazole est excrété dans le lait maternel, mais n’a probablementpas d’influence sur l’enfant s’il est utilisé à dose thérapeutique.
FertilitéDes études conduites chez l’animal avec un mélange racémiqued’oméprazole, administré par voie orale, n’indiquent pas d’effets sur lafertilité.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Il est peu probable qu’OMEPRAZOLE SANDOZ CONSEIL affecte l’aptitude àconduire des véhicules ou à utiliser des machines. Des effets indésirablestels qu’étourdissements et troubles visuels peuvent se produire (voirrubrique 4.8). Si cela est le cas, les patients ne doivent pas conduire devéhicules automobiles ou utiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Résumé du profil de sécuritéLes effets indésirables les plus fréquents (1–10 % des patients) sont lescéphalées, les douleurs abdominales, la constipation, la diarrhée, lesflatulences et les nausées/vomissements.
Tableau des effets indésirablesLes effets indésirables suivants ont été rapportés ou suspectés au coursdes essais cliniques de l’oméprazole et depuis sa mise sur le marché. Aucundes effets n’a été dose-dépendant. Les effets indésirables sont classéspar fréquence et par classe de système d’organes. La fréquence est définiepar la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à< 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à< 1/1000), très rare < 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peutêtre estimée sur la base des données disponibles).
Fréquence et classe de système d’organes | Effet indésirable |
Affections hématologiques et du système lymphatique | |
Rare : | Leucopénie, thrombopénie |
Très rare : | Agranulocytose, pancytopénie |
Affections du système immunitaire | |
Rare : | Réactions d’hypersensibilité telles que fièvre, angiœdème etréaction/choc anaphylactique |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | |
Rare : | Hyponatrémie |
Fréquence indéterminée : | Hypomagnésémie. Une hypomagnésémie sévère peut entraîner unehypocalcémie. Une hypomagnésémie peut également être associée à unehypokaliémie. |
Affections psychiatriques | |
Peu fréquent : | Insomnie |
Rare : | Agitation, confusion, dépression |
Très rare : | Agressivité, hallucinations |
Affections du système nerveux | |
Fréquent : | Céphalées |
Peu fréquent : | Etourdissements, paresthésie, somnolence |
Rare : | Troubles du goût |
Affections oculaires | |
Rare : | Vision trouble |
Affections de l’oreille et du labyrinthe | |
Peu fréquent : | Vertiges |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | |
Rare : | Bronchospasme |
Affections gastro-intestinales | |
Fréquent : | Douleurs abdominales, constipation, diarrhée, flatulence,nausées/vomissements, polypes des glandes fundiques (bénins) |
Rare : | Sécheresse buccale, stomatite, candidose gastro-intestinale |
Fréquence indéterminée : | Colite microscopique |
Affections hépatobiliaires | |
Peu fréquent : | Augmentation des enzymes hépatiques |
Rare : | Hépatite avec ou sans ictère |
Très rare : | Insuffisance hépatique, encéphalopathie chez les patients ayant uneinsuffisance hépatique préexistante |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | |
Peu fréquent : | Dermatite, prurit, rash, urticaire |
Rare : | Alopécie, photosensibilité |
Très rare : | Erythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrose épidermiquetoxique |
Fréquence indéterminée | Lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4) |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | |
Peu fréquent | Fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres |
Rare : | Arthralgies, myalgies |
Très rare : | Faiblesses musculaires |
Affections du rein et des voies urinaires | |
Rare : | Néphrites interstitielles |
Affections des organes de reproduction et du sein | |
Très rare : | Gynécomastie |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | |
Peu fréquent : | Malaise, œdème périphérique |
Rare : | Augmentation de la sudation |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Il y a peu d’information disponible relative aux effets d’un surdosaged’oméprazole chez les humains. Dans la littérature, des doses allantjusqu’à 560 mg ont été décrites, et des administrations de doses uniquesorales d’oméprazole allant jusqu’à 2400 mg (120 fois la dose cliniqueusuelle recommandée) ont été rapportées de façon occasionnelle. Nausées,vomissements, étourdissements, douleurs abdominales, diarrhées et céphaléesont été rapportés. De même des cas d’apathie, de dépression et deconfusion ont été décrits dans des cas isolés.
Les symptômes décrits sont transitoires, et aucun effet grave n’a étérapporté. Le taux d’élimination est resté inchangé (cinétique de premierordre) avec l’augmentation des doses. Le traitement, s’il est nécessaire,est symptomatique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments pour les troubles liés àl’acidité, médicaments pour ulcère peptique et reflux gastro-oesophagien(RGO), inhibiteurs de la pompe à protons. Code ATC : A02BC1
Mécanisme d’actionL’oméprazole est un mélange racémique de deux énantiomères réduisantla sécrétion acide gastrique par un mécanisme d’actionspécifiquement ciblé.
C’est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons dans la cellulepariétale. Il agit rapidement et permet un contrôle de la sécrétion acidegastrique par une inhibition réversible, avec une prise journalière.
L’oméprazole est une base faible. Il est concentré et converti en formeactive dans l’environnement hautement acide des canalicules intracellulairesdes cellules pariétales, où il inhibe l’enzyme H+K± ATPase (la pompe àprotons). Cette étape finale du processus de formation de l’aciditégastrique est dépendante de la dose et entraîne une inhibition importante àla fois de la sécrétion acide basale et de la sécrétion acide stimulée,quel que soit le stimulus.
Effets pharmacodynamiquesTous les effets pharmacodynamiques observés peuvent être expliqués parl’effet de l’oméprazole sur la sécrétion acide.
Effets sur la sécrétion acide gastrique
Une prise orale d’oméprazole une fois par jour entraîne une inhibitionrapide et efficace de la sécrétion acide gastrique sur 24 heures avec unmaximum d’effet obtenu après 4 jours de traitement.
Avec l’oméprazole 20 mg, une diminution moyenne d’au moins 80 % del’acidité intragastrique sur 24 heures est alors maintenue chez les patientsayant un ulcère duodénal, avec une diminution moyenne de 70 % environ du picde débit acide après stimulation par la pentagastrine 24 heures aprèsla prise.
Une prise orale d’oméprazole 20 mg maintient un pH intragastrique ≥3 pendant en moyenne 17 heures sur une période de 24 heures chez lespatients ayant un ulcère duodénal.
La réduction de la sécrétion acide et de l’acidité intragastrique apour conséquence la réduction/la normalisation de manière dose dépendante del’exposition acide de l’œsophage chez les patients ayant du refluxgastro-œsophagien. L’inhibition de la sécrétion acide est liée à l’airesous la courbe des concentrations plasmatiques de l’oméprazole (ASC), et nonà la concentration plasmatique réelle à un temps donné.
Aucun effet de tachyphylaxie n’a été observé lors de traitements paroméprazole.
Autres effets liés à l’inhibition de la sécrétion acide
Lors d’un traitement à long terme, des kystes glandulaires gastriques ontété observés avec une fréquence légèrement augmentée. Ces modificationssont une conséquence physiologique d’une inhibition prononcée de lasécrétion acide : elles sont bénignes et réversibles.
La diminution de l'acidité gastrique, quelle qu’en soit l’origine ycompris l’utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons, favorise ledéveloppement de bactéries intra-gastriques normalement présentes dans letractus gastro-intestinal. Un traitement entraînant la diminution del’acidité peut conduire à un risque légèrement augmenté d’infectionsgastro-intestinales, telles que les infections par Salmonella et Campylobacteret possiblement par Clostridium difficile chez les patients hospitalisés.
Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, laconcentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de lasécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminutionde l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avecles tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.
D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe àprotons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurerle taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgAqui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.
Une augmentation du nombre de cellules ECL en relation possible avecl’augmentation des concentrations sériques de la gastrine a été observéechez certains patients (à la fois des adultes et des enfants) traités au longcours avec l’oméprazole. Les résultats sont considérés comme étant noncliniquement significatifs.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionL’oméprazole et le magnésium d’oméprazole sont instables en milieuacide, et de ce fait l’administration orale se fait sous forme de granulésgastro-résistants en gélules.
L’absorption de l’oméprazole est rapide, avec un pic plasmatiquesurvenant environ 1 à 2 heures après la prise. L'absorption del’oméprazole se situe au niveau de l'intestin grêle et est habituellementtotale en 3 à 6 heures. La prise concomitante d’aliments n’influence pasla biodisponibilité.
La disponibilité systémique (biodisponibilité) d'une dose orale uniqued'oméprazole est d'environ 40 %. Après l’administration répétée de dosesquotidiennes uniques, la biodisponibilité s'élève jusqu'à environ 60 %.
DistributionLe volume de distribution apparent chez le sujet sain est d’environ0,3 L/kg de poids corporel. La liaison de l’oméprazole aux protéinesplasmatiques est de 97 %.
BiotransformationL’oméprazole est totalement métabolisé par le cytochrome P450 (CYP). Lamajeure partie de son métabolisme est dépendante du polymorphisme del’enzyme CYP2C19, responsable de la formation de l’hydroxy-oméprazole,principal métabolite plasmatique. La partie restante est dépendante d’uneautre isoforme spécifique, le CYP3A4, responsable de la formation de sulfoned’oméprazole. Du fait de la forte affinité de l’oméprazole pour leCYP2C19, il existe potentiellement une inhibition compétitive et desinteractions médicamenteuses métaboliques avec d’autres substrats duCYP2C19. En revanche, l’oméprazole n’a pas le potentiel d’inhiber lemétabolisme d’autres substrats du CYP3A4 du fait de sa faible affinité pourle CYP3A4.
De plus, l’oméprazole n’a pas d’effet inhibiteur sur les principalesenzymes CYP.
Environ 3 % de la population caucasienne et 15–20 % de la populationasiatique possèdent une enzyme CYP2C19 peu fonctionnelle et sont appelésmétaboliseurs lents. Chez ces individus, le métabolisme de l’oméprazole estprobablement principalement réalisé par le CYP3A4. Après des administrationsrépétées de doses journalières de 20 mg d’oméprazole, l’aire sous lacourbe (ASC) moyenne a été de 5 à 10 fois supérieure chez lesmétaboliseurs lents que chez les sujets ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle(métaboliseurs rapides). Les pics de concentrations plasmatiques moyensétaient également de 3 à 5 fois plus élevés. Ceci n’a pasd’implication sur la posologie quotidienne de l’oméprazole.
ÉliminationLa demi-vie d’élimination plasmatique de l’oméprazole esthabituellement inférieure à 1 heure après une administration quotidienneunique et répétée. L’oméprazole est éliminé complètement du plasmaentre 2 administrations sans tendance à l’accumulation pour uneadministration quotidienne. Près de 80 % de l’administration d’une doseorale d’oméprazole est excrété sous forme de métabolites dans les urines,le reste dans les fèces, provenant principalement de la sécrétionbiliaire.
Linéarité / Non linéaritéL’aire sous la courbe d’oméprazole (ASC) augmente avec desadministrations répétées. Cette augmentation est dose-dépendante et résulteen une relation non linéaire dose – ASC après administrations répétées.Cet effet temps- et dose-dépendant est dû à une diminution du premier passagehépatique et de la clairance systémique, probablement lié à une inhibitionde l’enzyme CYP2C19 par l’oméprazole et/ou ses métabolites (ex :sulfone).
Il n’a pas été mis en évidence d’effet sur la sécrétion acidegastrique par les métabolites de l’oméprazole.
Populations particulièresInsuffisance hépatique
Le métabolisme de l’oméprazole des patients présentant une insuffisancehépatique est altéré, entraînant une augmentation de l’aire sous lacourbe. L’oméprazole ne montre pas de tendance à l’accumulation avec uneseule prise par jour.
Insuffisance rénale
La pharmacocinétique de l’oméprazole, incluant la biodisponibilitésystémique et le taux d’élimination n’est pas modifiée chez les patientsprésentant une insuffisance rénale.
Sujets âgés
Le métabolisme de l’oméprazole est légèrement réduit chez le sujetâgé (75–79 ans).
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études chez le rat traité à long terme avec de l’oméprazole ontmontré une hyperplasie des cellules ECL gastriques et des tumeurs carcinoïdes.Ces modifications sont le résultat d’une hypergastrinémie prolongée,secondaire à l’inhibition acide. Des observations similaires ont été faitesaprès traitement avec des antagonistes du récepteur H2, des inhibiteurs de lapompe à protons, et après fundectomie partielle. De ce fait, ces changementsne résultent pas d’un effet direct d’une quelconque substance activeindividuelle.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Contenu de la gélule
Sphères de sucre (contient du saccharose et de l’amidon de maïs),hypromellose, laurylsulfate de sodium, oxyde de magnésium lourd, povidone K25,talc, acide méthacrylique – copolymère d’acrylate d’éthyle 1 :1(dispersion 30 %), citrate de triéthyle.
Enveloppe de la gélule
Gélatine, dioxyde de titane (E 171).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans
Pour le flacon en PEHD :
Durée de conservation après première ouverture : 100 jours.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. Conserver le flaconsoigneusement fermé à l’abri de la lumière et de l’humidité.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Pour la plaquette :
A conserver dans l'emballage extérieur d’origine à l’abri de lalumière et de l’humidité.
Pour le flacon en PEHD
Conserver le flacon soigneusement fermé à l’abri de la lumière et del’humidité.
Pour les précautions de conservation après ouverture, voir larubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
7 et 14 gélules gastro-résistantes sous plaquettes(Aluminium/Aluminium).
7, 10 et 14 gélules gastro-résistantes en flacon blanc (PEHD) muni d’unbouchon à vis (PP) avec fermeture sécurité-enfant ou avec une bagued’inviolabilité et contenant un dessiccant (capsule de gel de silice).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
SANDOZ
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92300 LEVALLOIS-PERRET
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 224 213 8 4 : 7 gélules sous plaquette(Aluminium/Aluminium).
· 34009 224 214 4 5 : 14 gélules sous plaquettes(Aluminium/Aluminium).
· 34009 224 215 0 6 : 7 gélules en flacon (PEHD) avec un bouchon à vis(polypropylène) et une sécurité enfant et contenant un dessiccant.
· 34009 224 216 7 4 : 14 gélules en flacon (PEHD) avec un bouchon à vis(polypropylène) et une sécurité enfant et contenant un dessiccant.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament non soumis à prescription médicale.
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