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OPTIKINZY 250 microgrammes/35 microgrammes, comprimé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - OPTIKINZY 250 microgrammes/35 microgrammes, comprimé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

OPTIKINZY 250 microgrammes/ 35 microgrammes, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé bleu actif contient 250 microgrammes de norgestimate et35 microgrammes d’éthinylestradiol.

Excipient(s) à effet notoire : chaque comprimé bleu contient 89,357 mg delactose et chaque comprimé non pelliculé vert clair contient 81,850 mg delactose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé.

Comprimé rond, bleu, non pelliculé, de 6,4 mm, plats, à bords biseautésgravés « 146 » sur une face et sans inscription sur l’autre face.

Comprimé rond, vert clair, non pelliculé, plats, à bords biseautésgravés « 295 » sur une face et sans inscription sur l’autre face.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Contraception orale.

La décision de prescrire OPTIKINZY doit être prise en tenant compte desfacteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque dethrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à OPTIKINZYen comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voirrubriques 4.3 et 4.4).

4.2. Posologie et mode d'administration

Pour administration orale.

Posologie
Population pédiatrique

OPTIKINZY est contre-indiqué chez les filles qui n’ont pas atteintl’âge de la puberté – avant la ménarche (voir la section 4.3).

Adultes

Les comprimés doivent être pris dans l’ordre indiqué sur la plaquette,tous les jours à peu près à la même heure. La prise de comprimés estcontinue. Un comprimé est pris chaque jour pendant 28 jours consécutifs.Chaque plaquette est débutée après la prise du dernier comprimé de laplaquette précédente. Une hémorragie de privation survient généralement2–3 jours après le début de la prise des comprimés placébos et ne serapeut-être pas terminée avant de commencer la plaquette suivante.

Personnes âgées

L’utilisation de ce produit n’est pas indiquée chez les femmespost-ménopausées.

Mode d’administration
Début de traitement

Le premier comprimé doit être pris le 1er jour du cycle normal de la femme(c’est-à-dire le premier jour des règles).

Relais d’un autre contraceptif

Relais d’un autre contraceptif hormonal combiné (contraceptif oralcombiné (COC), anneau vaginal ou dispositif transdermique (patch)

La femme doit commencer à prendre OPTIKINZY le lendemain de la prise dudernier comprimé actif (le dernier comprimé contenant des substances actives)du COC précédent ou au plus tard le jour suivant la période habituelle sanscomprimé ou le jour suivant le dernier comprimé de placebo du COC précédent.Dans le cas de l’anneau vaginal ou du dispositif transdermique, la femme doitcommencer OPTIKINZY le jour de retrait et au plus tard le jour prévu pourl’application du nouveau dispositif ou du nouvel anneau.

Relais d’une contraception progestative seule (pilule microdosée, formeinjectable, implant) ou d’un dispositif intra-utérin (DIU) contenant unprogestatif

Le relais d’une contraception microdosée peut se faire à tout moment ducycle. Le relais d’un implant ou d’un DIU se fait le jour du retrait, et lerelais d’un contraceptif injectable se fait le jour prévu pour la nouvelleinjec­tion).Dans tous les cas, il est recommandé d’utiliser une méthodecomplé­mentaire de contraception non hormonale pendant les 7 premiers jours detraitement.

Administration post-partum

Les contraceptifs oraux estroprogestatifs peuvent être débutés 21 joursaprès un accouchement par voie basse à condition que la femme n’allaite pas,puisse se déplacer, et ne présente pas de complications puerpérales. Dans cecas, il ne sera pas nécessaire de prendre des mesures contraceptives­complémentaires. Si le traitement est commencé plus de 21 jours aprèsl’accouche­ment, il est recommandé d’utiliser une méthode complémentairede contraception de type mécanique pendant les 7 premiers jours detraitement.

Cependant, si des rapports sexuels ont déjà eu lieu, il convient des’assurer de l’absence de grossesse avant le début de prise de contraceptiforal estroprogestatif ou d’attendre les premières règles.

En cas d’allaitement : voir rubriques 4.3, 4.4 et 4.6.

Après une interruption de grossesse ou une fausse couche

Interruption de grossesse du premier trimestre

La femme peut commencer à prendre les comprimés d’OPTIKINZYim­médiatement. Dans ce cas, il ne sera pas nécessaire de prendre des mesurescontra­ceptives complémentaires.

Après un accouchement ou une interruption de grossesse du deuxièmetrimestre

Les contraceptifs oraux estroprogestatifs doivent être débutés entre le21eme et le 28eme jour après un accouchement ou une interruption de grossessedu deuxième trimestre. Si le traitement est commencé plus de 28 jours aprèsun accouchement ou une interruption de grossesse du deuxième trimestre, il estrecommandé d’utiliser une méthode complémentaire de contraception de typemécanique pendant les 7 premiers jours de traitement. Cependant, si desrapports sexuels ont déjà eu lieu, il convient de s’assurer de l’absencede grossesse avant le début de prise de contraceptif oral estroprogestatif oud’attendre les premières règles.

En cas d’allaitement : voir rubrique 4.6

Suppression des règles

Pour supprimer des règles, une nouvelle plaquette de OPTIKINZY doit êtrecommencée le lendemain de la fin des comprimés actifs de la plaquette en cours(la patiente ne prend pas les 7 comprimés vert clair placebos). La prise decomprimés devrait se poursuivre de la manière habituelle.

Pendant l'utilisation de la seconde plaquette, la patiente risque d'avoir despetites pertes ou un saignement, mais la protection contraceptive ne sera pasdiminuée à condition qu'il n'y ait pas d'oubli de comprimé.

La plaquette suivante de OPTIKINZY est débutée après les 7 jours decomprimés vert clair habituels, que les règles soient complètement terminéesou non.

Réduction de l’efficacité

Lorsque OPTIKINZY est pris selon les instructions d'utilisation, l'apparitionde la grossesse est hautement improbable. Cependant, la fiabilité descontraceptifs oraux peut être réduite dans les circonstances suivantes :

Conduite à tenir en cas d’oubli d’un ou plusieurs comprimés

Si la femme prend un comprimé avec un retard de moins de 12 heures,l’ef­ficacité contraceptive n’est pas réduite. La femme doit prendre lecomprimé dès qu’elle y pense et les comprimés suivants seront pris commed’habitude.

Si elle prend un comprimé avec un retard de plus de 12 heures,l’ef­ficacité contraceptive peut être réduite. En effet, la priseininterrompue de comprimés bleus pendant 7 jours est requise pour obtenir uneinhibition correcte de l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.

Les conseils suivants seront donc donnés en pratique en cas d’oubli d’uncomprimé actif (bleu).

Semaine 1

La femme prendra le dernier comprimé oublié dès qu’elle y pense, mêmesi cela implique la prise de 2 comprimés en même temps. Les compriméssuivants devront être pris à l’heure habituelle. Elle devra aussi utilisersimul­tanément une contraception mécanique complémentaire (exemple, unpréservatif) pendant les 7 jours suivants. En cas de rapports sexuels au coursdes 7 jours qui précèdent, la possibilité d’une grossesse doit êtreenvisagée. Plus le nombre de comprimés oubliés est important ou plus la datede l’oubli est proche de la période de prise des comprimés placebos (vertclair) plus le risque de grossesse est important.

Semaine 2

La femme prendra le dernier comprimé oublié dès qu’elle y pense, mêmesi cela implique la prise de 2 comprimés en même temps. Les compriméssuivants devront être pris à l’heure habituelle. Si les comprimés ont étépris correctement les 7 jours qui précèdent le comprimé oublié, il ne serapas nécessaire de prendre des mesures contraceptives complémentaires­.Toutefois si plusieurs comprimés sont oubliés, il sera recommandé à la femmed’utiliser une autre méthode de contraception pendant 7 jours.

Semaine 3

Le risque d’efficacité réduite est maximal compte tenu de la proximitédes 7 jours de prise des comprimés placebos (vert clair). Toutefois, il estpossible d’empêcher la réduction de l’efficacité contraceptive enmodulant la prise de comprimés. Il ne sera donc pas nécessaire de prendre desmesures contraceptives complémentaires si l’on suit l’une des alternativesde prise ci-dessous, à condition que tous les comprimés aient été priscorrectement pendant les 7 jours qui précèdent le comprimé oublié.Toutefois, si cela n’est pas le cas, il sera recommandé à la femme de suivrela première des deux alternatives de prise et d’utiliser une méthodecontra­ceptive complémentaire pendant les 7 jours suivants.

1. La femme prendra le dernier comprimé oublié dès qu’elle y pense,même si cela implique la prise de 2 comprimés en même temps. Les compriméssuivants devront être pris à l’heure habituelle jusqu’à avoir terminéles comprimés bleus de la plaquette. Les sept comprimés vert clair (placebos)ne doivent pas être pris. La plaquette suivante doit être commencéeimmé­diatement après avoir pris le dernier comprimé bleu. L’apparitiond’une hémorragie de privation avant la fin des comprimés bleus de ladeuxième plaquette est peu probable mais des spottings (gouttes ou taches desang) ou des métrorragies sont possibles les jours de prise des comprimés.

2. Il pourra aussi être conseillé à la femme d’arrêter de prendre lescomprimés bleus de la plaquette en cours. Dans ce cas, elle devra prendre lescomprimés vert clair pendant 7 jours maximum, incluant le nombre de jours oùdes comprimés bleus ont été oubliés, puis elle commencera la plaquettesuivante.

Chez une femme ayant oublié de prendre un (des) comprimé(s), l’absenced’hé­morragie de privation durant la prise des comprimés placebos (vertclair) devra faire rechercher une éventuelle grossesse.

En cas de troubles gastro-intestinaux sévères (par exemple des vomissementsou une diarrhée), l’absorption d’un comprimé peut ne pas être complète ;des mesures contraceptives complémentaires doivent donc être prises. Si desvomissements se produisent dans les 3–4 heures suivant la prise d’uncomprimé bleu, un nouveau comprimé doit être pris en remplacement dès quepossible. Le nouveau comprimé doit être pris si possible dans les 12 heuresqui suivent l’heure habituelle de prise. Si plus de 12 heures se sontécoulées, les mêmes consignes que celles données pour les oublis decomprimés doivent s’appliquer (voir rubrique 4.2. « Conduire à tenir en casd’oubli d’un ou plusieurs comprimés »). Si la femme ne veut pas modifierle calendrier normal de prise des comprimés bleus, elle doit prendre le(s)comprimé(s) supplémentaire(s) à partir d’une autre plaquette.

4.3. Contre-indications

Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisésdans les situations suivantes :

· Hypersensibilité à la (aux) substance(s) active(s) ou à l’un desexcipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) :

o Thrombo-embolie veineuse – présence de TEV (patient traité par desanticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde[TVP] ou embolie pulmonaire [EP]).

o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolieveineuse, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y comprisune mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, undéficit en protéine C, un déficit en protéine S.

o Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée (voirrubrique 4.4).

o Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence demultiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4).

· Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA) :

o Thrombo-embolie artérielle – présence ou antécédents dethrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes(p. ex. angine de poitrine).

o Affection cérébrovasculaire – présence ou antécédents d’accidentvas­culaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémiquetran­sitoire [AIT]).

o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolieartérielle, telle qu’une hyperhomocysté­inémie ou la présenced’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulantlu­pique).

o Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux.

o Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence demultiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4) ou d’un facteur de risquesévère tel que :

§ diabète avec symptômes vasculaires.

§ hypertension artérielle sévère.

§ dyslipoprotéinémie sévère.

· Femmes qui allaitent dans les 6 semaines post-partum.

· Carcinome de l’endomètre ou toute autre tumeur estrogéno-dépendanteconnue ou suspectée.

· Saignements vaginaux anormaux non diagnostiqués.

· Tabagisme de 15 cigarettes ou plus par jour chez les femmes de 35 ansou plus.

· Affection hépatique aigue ou chronique, incluant les hépatites (viralesou non virales) ou les cirrhoses graves, ou des antécédents d’affectionshé­patiques jusqu’à 3 mois après le retour à la normale des testsbiologiques de la fonction hépatique ; adénomes ou carcinomes hépatiques.

· Tumeur maligne connue ou suspectée du sein.

· Pancréatite ou antécédent de pancréatite si elle est associé à unehypertrigly­céridémie sévère.

· OPTIKINZY est contre-indiqué chez les filles qui n’ont pas atteintl’âge de la puberté – avant la ménarche.

OPTIKINZY est contre-indiqué lors de l’utilisation concomitante avec lesmédicaments contenant ombitsavir/pa­ritaprevir/ri­tonavir et dasabuvir ou lesmédicaments contenant glécaprévir/pi­brentasvir (voir rubrique 4.4 etrubrique 4.5).

Si la patiente présente pour la première fois l’une de ces situations aucours de l’utilisation de OPTIKINZY, les comprimés doivent être arrêtésimmédi­atement.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

Si la patiente présente l’un des troubles ou l’un des facteurs de risquementionnés ci-dessous, la pertinence du traitement par OPTIKINZY doit êtrediscutée avec elle.

En cas d’aggravation ou de survenue de l’un de ces troubles ou facteursde risque, la nécessité d’interrompre l’utilisation d’OPTIKINZY doitêtre discutée entre le médecin et la patiente.

Risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)

Le risque de TEV est augmenté chez les femmes qui utilisent un contraceptifhor­monal combiné (CHC) en comparaison aux femmes qui n’en utilisent pas. LesCHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate (incluant OPTIKINZY) ou de lanoréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible.La décisiond’utiliser OPTIKINZY doit être prise uniquement après concertation avec lapatiente afin de s’assurer qu’elle comprend le risque de TEV associé àOPTIKINZY, l’influence de ses facteurs de risque actuels sur ce risque et lefait que le risque de TEV est maximal pendant la première annéed’utilisation. Certaines données indiquent également une augmentation durisque lors de la reprise d’un CHC après une interruption de 4 semainesou plus.

Parmi les femmes qui n’utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes,environ 2 sur 10 000 dévelop­peront une TEV sur une période d’un an.Cependant, chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plusélevé, selon les facteurs de risque qu’elle présente (voir ci-dessous).

On estime que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant dulévonorgestrel, environ 61 développeront une TEV sur une périoded’un an.

Les données disponibles à ce jour suggèrent que le risque de TEV associéà l’utilisation de CHC contenant du norgestimate est similaire à celuiassocié à l’utilisation de CHC contenant du lévonorgestrel.

1 Point central de l’intervalle de 5–7 pour 10 000 années-femmes surla base d’un risque relatif, pour les CHC contenant du lévonorgestrel parrapport à la non-utilisation d’un CHC, d’environ 2,3 à 3,6

Ce nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant lagrossesse ou en période post-partum.

La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.

Nombre de cas de TEV pour 10 000 femmes sur une période d’un an

De façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chezdes utilisatrices de CHC dans d’autres vaisseaux sanguins, p. ex. les veineset artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes.

Facteurs de risque de TEV

Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez lesutilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d’autres facteursde risque sont présents, en particulier si ceux-ci sont multiples (voir letableau ci-dessous).

OPTIKINZY est contre-indiqué chez les femmes présentant de multiplesfacteurs de risque, ceux-ci les exposant à un risque élevé de thromboseveineuse (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteurde risque, il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à lasomme des risques associés à chaque facteur pris individuellement – dans cecas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Si le rapportbénéfi­ce/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit(voir rubrique 4.3).

Tableau : Facteurs de risque de TEV

Facteur de risque

Commentaire

Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²)

L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

Ceci est particulièrement important à prendre en compte si d’autresfacteurs de risque sont présents.

Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, touteintervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie outraumatisme majeur.

Remarque : l’immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens >4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, enparticulier chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque

Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l’utilisation de lapilule (au moins quatre semaines à l’avance en cas de chirurgie programmée)et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complèteremobi­lisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afind’éviter une grossesse non désirée.

Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si OPTIKINZY n’a pasété interrompu à l’avance.

Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ouchez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant50 ans)

En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra êtreadressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernantl’u­tilisation de CHC

Autres affections médicales associées à la TEV

Cancer, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique,maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolitehé­morragique) et drépanocytose

Âge

En particulier au-delà de 35 ans

Il n’existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les variceset les thrombophlébites superficielles dans l’apparition ou la progressiond’une thrombose veineuse.

L’augmentation du risque de thrombo-embolie pendant la grossesse, et enparticulier pendant les 6 semaines de la période puerpérale, doit être priseen compte (pour des informations concernant « Grossesse et allaitement », voirrubrique 4.6).

Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)

Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de cessymptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquerqu’elles utilisent un CHC.

Les symptômes de la thrombose veineuse profonde (TVP) peuvent inclure :

· gonflement unilatéral d’une jambe et/ou d’un pied ou le long d’uneveine de la jambe ;

· douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n’être ressentiequ’en position debout ou lors de la marche ;

· sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée dela jambe affectée.

Les symptômes de l’embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :

· apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’uneaccélération de la respiration ;

· toux soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie ;

· douleur thoracique aiguë ;

· étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;

· battements cardiaques rapides ou irréguliers.

Certains de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux ») ne sontpas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signesd’événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires,p­. ex.).

Les autres signes d’une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleursoudaine, gonflement et coloration légèrement bleutée d’uneextrémité.

Si l’occlusion se produit dans l’œil, les symptômes peuvent débutersous la forme d’une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte dela vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut survenir presqueimmédi­atement.

Risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)

Des études épidémiologiques ont montré une association entrel’utilisation de CHC et l’augmentation du risque de thrombo-embolieartérielle (infarctus du myocarde) ou d’accident cérébrovasculaire (p. ex.accident ischémique transitoire, AVC). Les événements thrombo-emboliquesartériels peuvent être fatals.

Facteurs de risque de TEA

Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d’accidentcéré­brovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence defacteurs de risque (voir le tableau). OPTIKINZY est contre-indiqué chez lesfemmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs derisque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle(voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque,il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à la somme desrisques associés à chaque facteur pris individuellement – dans ce cas, lerisque global doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque estjugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).

Tableau : Facteurs de risque de TEA

Facteur de risque

Commentaire

Âge

En particulier au-delà de 35 ans

Tabagisme

Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitentutiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux femmes de plus de35 ans qui continuent de fumer d’utiliser une méthode de contraception­différente.

Hypertension artérielle

Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2)

L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

Ceci est particulièrement important à prendre en compte chez les femmesprésentant d’autres facteurs de risque.

Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrieou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant50 ans)

En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra êtreadressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernantl’u­tilisation de CHC.

Migraine

L’accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors del’utilisation d’un CHC (qui peut être le prodrome d’un événementcéré­brovasculaire) peut constituer un motif d’arrêt immédiat du CHC.

Autres affections médicales associées à des événements indésirablesvas­culaires

Diabète, hyperhomocysté­inémie, valvulopathie cardiaque et fibrillationau­riculaire, dyslipoprotéinémie et lupus érythémateux disséminé

Symptômes de TEA

Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de cessymptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquerqu’elles utilisent un CHC.

Les symptômes d’un accident cérébrovasculaire peuvent inclure :

· apparition soudaine d’un engourdissement ou d’une faiblesse du visage,d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps ;

· apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensationsver­tigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ;

· apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou àcomprendre ;

· apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deuxyeux ;

· céphalée soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue ;

· perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.

Des symptômes temporaires suggèrent qu’il s’agit d’un accidentischémique transitoire (AIT).

Les symptômes de l’infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :

· douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation d’oppression oud’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;

· sensation de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras,l’estomac ;

· sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;

· transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;

· faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;

· battements cardiaques rapides ou irréguliers.

Tumeurs

Certaines études épidémiologiques suggèrent que les COC pourraient êtreassociés à une augmentation du risque de cancer du col de l’utérus chez lesutilisatrices de COC à long terme (> 5 ans). Il n’est cependant pasétabli si ces pathologies sont dues à d’autres facteurs comme lecomportement sexuel et le papillomavirus humain (HPV).

Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu’il existeune légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chezles femmes sous contraception orale. Cette majoration du risque disparaîtprogres­sivement au cours des 10 années qui suivent l’arrêt du COC.

Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombreplus élevé de cancers diagnostiqués chez les utilisatrices habituelles ounouvelles utilisatrices de COC reste faible par rapport au risque global decancer du sein.

Ces études ne permettent pas d’établir une relation de causalité. Lescancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices ont tendances à êtremoins évolués cliniquement par rapport à ceux diagnostiqués chez des femmesn’en ayant jamais utilisé. Il est possible que, chez les utilisatrices deCOC, cette augmentation du risque soit due à un diagnostic plus précoce ducancer du sein, aux effets biologiques de cette contraception ou àl’association des deux.

Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares casencore, des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez lesutilisatrices de COC.

Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à des hémorragiesintra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Chez les femmes sous COC,la survenue de douleurs de la partie supérieure de l’abdomen,d’au­gmentation du volume du foie ou de signes d’hémorragie intra-abdominaledoit faire évoquer une tumeur hépatique.

L’utilisation de COC plus fortement dosés (50 µg éthinylestradi­ol)diminue le risque de cancer de l’endomètre et de l’ovaire. Ceci demande àêtre confirmé avec les COC plus faiblement dosés.

Autres pathologies

L’efficacité contraceptive peut être réduite chez les femmes pesant90 kg ou plus.

Chez les femmes atteintes d’hypertrigly­céridémie ou ayant desantécédents familiaux d’hypertrigly­céridémie, un risque accru depancréatite peut survenir en cas d’utilisation d’un COC.

Une augmentation modérée de la pression artérielle a été observée chezde nombreuses femmes sous COC mais elle était rarement cliniquementsig­nificative. Une interruption immédiate du COC n’est justifiée que dansces rares cas. La persistance de chiffres tensionnels élevés ou le noncontrôle des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur chez unefemme hypertendue prenant un COC doit faire interrompre celui-ci. Le COC pourraéventue­llement être repris après normalisation des chiffres tensionnels parun traitement antihypertenseur.

La survenue ou l’aggravation des pathologies suivantes a été observée aucours de la grossesse ou chez des femmes prenant des COC, bien que laresponsabilité des COC n’ait pu être établie : ictère et/ou prurit dû àune cholestase, lithiase biliaire, porphyrie, lupus érythémateux disséminé,syndrome hémolytico-urémique, chorée de Sydenham, herpès gravidique,hy­poacousie par otosclérose.

Les œstrogènes exogènes peuvent déclencher ou aggraver les symptômesd’un angio-oedème héréditaire ou acquis.

La survenue d’anomalie hépatiques aiguës ou chroniques peut nécessiterl’arrêt du COC jusqu’à la normalisation des paramètres hépatiques. Larécidive d’un ictère cholestatique et/ou d’un prurit liés à unecholestase survenue au cours d’une grossesse précédente ou de la priseantérieure d’hormones stéroïdiennes doit faire arrêter le COC.

Les COC peuvent avoir un effet sur la résistance périphérique àl’insuline et la tolérance au glucose ; il n’est cependant pas obligatoirede modifier le traitement chez des diabétiques utilisant un CHC faiblementdosé (contenant moins de 0,05 mg d’éthinylestra­diol). Les femmesdiabétiques doivent cependant être étroitement surveillées, en particulierlors de l’instauration d’un COC.

Des cas d’aggravation de dépression endogène, d’épilepsie, de maladiede Crohn et de rectocolite hémorragique ont été observés sous COC.

L’état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bienconnus liés à l’utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.8).La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu decomportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes decontacter leur médecin en cas de changements d’humeur et de symptômesdépres­sifs, y compris peu de temps après le début du traitement.

Un chloasma peut survenir, en particulier chez les femmes ayant desantécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition auchloasma sous COC doivent éviter de s’exposer au soleil ou aux rayonsultra-violets.

Augmentation des ALAT

Lors des études cliniques réalisées chez des patientes traitées pour uneinfection par le virus de l’hépatite C (VHC) par des médicaments contenantombi­tasvir/parita­previr/ritona­vir et dasabuvir avec ou sans ribavirine, lasurvenue d’élévations des transaminases (ALAT) de plus de 5 fois la limitesupérieure de la normale (LSN) étaient significativement plus fréquentes chezles femmes utilisant des médicaments contenant de l’éthinylestradiol telsque les contraceptifs hormonaux combinés (CHCs). De plus, également chez lespatients traités par glécaprévir/pi­brentasvir, des élévations des ALATont été observées chez les femmes utilisant des médicaments contenant del'éthinyles­tradiol, tels que les CHCs. (voir sections 4.3 et 4.5).

Consultation/ examen médical

Avant l’instauration ou la reprise d’un traitement par OPTIKINZY, unerecherche complète des antécédents médicaux (y compris les antécédentsfa­miliaux) doit être effectuée et la présence d’une grossesse doit êtreexclue. La pression artérielle doit être mesurée et un examen physique doitêtre réalisé, en ayant à l’esprit les contre-indications (voir rubrique4.3) et les mises en garde (voir rubrique 4.4). Il est important d’attirerl’at­tention des patientes sur les informations relatives à la thromboseveineuse et artérielle, y compris le risque associé à OPTIKINZY comparé àcelui associé aux autres CHC, les symptômes de la TEV et de la TEA, lesfacteurs de risque connus et la conduite à tenir en cas de suspicion dethrombose.

Il doit également être indiqué aux patientes de lire attentivement lanotice et de suivre les conseils fournis. La fréquence et la nature des examensdoivent être définies sur la base des recommandations en vigueur et adaptéesà chaque patiente.

Les patientes doivent être averties que les contraceptifs hormonaux neprotègent pas contre l’infection par le VIH (SIDA) et les autres maladiessexue­llement transmissibles.

Diminution de l’efficacité

L’efficacité des COC peut être réduite en cas d’oubli de comprimés(voir rubrique 4.2), de troubles gastro-intestinaux, (voir rubrique 4.2) ou deprise concomitante d’autres médicaments (voir rubrique 4.5).

Troubles du cycle

Des saignements irréguliers (« spottings » ou métrorragies) peuventsurvenir sous COC en particulier au cours des premiers mois. Ces saignementsirré­guliers seront considérés comme significatifs s’ils persistent aprèsenviron 3 cycles.

Si les saignements irréguliers persistent ou surviennent après des cyclesréguliers, une recherche étiologique non hormonale doit alors être effectuée; des examens diagnostiques appropriés doivent être pratiqués afind’exclure une tumeur maligne ou une grossesse. Ces examens peuvent comporterun curetage.

Chez certaines femmes, les hémorragies de privation peuvent ne pas survenirau cours de l’intervalle libre. Si le COC a été pris tel que décrit dans larubrique 4.2, il est peu probable que la femme soit enceinte. Cependant, si leCOC n’a pas été pris correctement avant l’absence de la premièrehémorragie de privation ou si deux hémorragies de privation successives ne seproduisent pas, il convient de s’assurer de l’absence de grossesse avant depoursuivre le COC.

Chez certaines femmes, il peut exister une aménorrhée ou uneoligoménorrhée après arrêt de la contraception hormonale, en particulierlorsque la femme présentait avant le début du traitement une tellecondition.

Les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericumper­foratum) ne doivent pas être utilisées pendant la prise de l’association­Norgestimate/ Ethinylestradiol (voir rubrique 4.5)

Excipients

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patientes présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéré­ditaires rares).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Effets d'autres médicaments sur l’association norgestimate250 microgrammes et éthinylestradiol 35 microgrammes.

Des interactions peuvent se produire avec un médicament qui induit desenzymes microsomales qui peuvent entraîner une clairance accrue des hormonessexuelles et qui, entre les contraceptifs oraux et d'autres médicaments, peutentraîner des saignements et/ ou un échec contraceptif.

Conduite à tenir

L'induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours detraitement. L'induction enzymatique maximale est généralement observée aprèsquelques semaines. Après l’arrêt de la pharmacothérapie, l'inductionen­zymatique peut être maintenue pendant environ 4 semaines.

Traitement à court terme

Les femmes traitées avec des médicaments inducteurs d'enzymes devraientutiliser temporairement une méthode barrière ou une autre méthode decontraception en plus du COC. La méthode barrière doit être utilisée pendanttout le traitement médicamenteux concomitant et pendant 28 jours aprèsson arrêt.

Traitement à long terme

Chez les femmes ayant un traitement à long terme avec des substances activesinductrices d'enzymes, une autre méthode de contraception sûre et nonhormonale est recommandée.

Les interactions suivantes ont été rapportées dans la littérature.

Substances qui augmentent la clairance des COC (efficacité diminuée des COCpar induction enzymatique), par exemple: métabolisme hépatique Barbituriques,bo­sentan, carbamazépine, phénytoïne, primidone, rifampicine et médicamentcontre le VIH tels que ritonavir, névirapine et éfavirenz et éventuellemen­tfelbamate, griseofulvine, oxcarbazépine, topiramate et produits à base deplantes, le millepertuis (Hypericum perforatum).

L'utilisation concomitante avec les médicaments contenant ombitasvir/pa­ritaprevir/ ritonavir et dasabuvir, avec ou sans ribavirine, ou glécaprévir/pi­brentasvir peut augmenter le risque d'élévation de l'ALAT (voir les sections4.3 et 4­.4).

Par conséquent, les utilisatrices d’OPTIKINZY doivent passer à une autreméthode de contraception (par exemple, la contraception à base de progestatifou les méthodes non hormonales) avant de commencer le traitement avec ceschéma thérapeutique combiné. OPTIKINZY peut être redémarré 2 semainesaprès la fin du traitement avec ce schéma thérapeutique combiné.

Substances à effet variable sur l'élimination des COC

Lorsqu'ils sont co-administrés avec des COC, de nombreuses associationsd'in­hibiteurs de la protéase du VIH et d'inhibiteurs non nucléosidiques de latranscriptase inverse, y compris des combinaisons avec des inhibiteurs du VHC,peuvent augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques d'œstrogène oude progestatif. L'effet net de ces changements peut être cliniquement pertinentdans certains cas. Par exemple : Interférence avec la circulationentéro-hépatique

Ritonavir, névirapine.

Par conséquent, les informations de prescription de médicamentscon­comitants contre le VIH/ VHC devraient être évaluées pour identifier lesinteractions potentielles et toutes les recommandations associées. En cas dedoute, une méthode contraceptive barrière supplémentaire devrait êtreutilisée par les femmes sur un inhibiteur de la protéase ou un inhibiteur nonnucléosidique de la transcriptase inverse.

Médicaments qui affectent l'absorption

Des médicaments qui augmentent la motilité gastro-intestinale, par ex. lemétoclopramide, peuvent réduire l'absorption des hormones.

Le traitement par le charbon activé compromettra l'absorption des hormonesstéroïdes.

Changements dans les niveaux plasmatiques de médicaments administréscon­jointement pouvant avoir une importance clinique:

Les contraceptifs hormonaux combinés peuvent également affecter lapharmacocinétique de certains autres médicaments s'ils sont utilisés demanière concomitante.

Médicaments dont les niveaux plasmatiques peuvent être augmentés (enraison de l'inhibition du CYP). Les exemples comprennent :

· ciclosporine

· prednisolone

· théophylline

Les médicaments dont les taux plasmatiques peuvent être diminués (enraison de l'induction de la glucuronidation). Les exemples comprennent:

· lamotrigine

Tests de laboratoire

L'utilisation de stéroïdes contraceptifs peut influencer les résultats decertains tests de laboratoire, y compris les paramètres biochimiques de lafonction hépatique, thyroïdienne, surrénale et rénale, des taux plasmatiquesde protéines (de transport), par ex. les globules de liaison auxcorticostéroïdes et les fractions lipidiques/ lipoprotéiques, les paramètresdu métabolisme des glucides et les paramètres de la coagulation et de lafibrinolyse. Les changements restent généralement dans les normes dulaboratoire.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Non indiqué pendant la grossesse. Confirmer la grossesse suspectée avantd'interrompre le traitement.

Le risque accru de TEV pendant la période post-partum devrait être pris encompte lors du redémarrage de OPTIKINZY (voir rubriques 4.2 et 4.4).

Allaitement

Les stéroïdes contraceptifs et/ ou leurs métabolites peuvent êtreexcrétés dans le lait maternel. L'utilisation des COC est contre-indiquéepour les mères qui allaitent moins de 6 semaines post-partum (voir la section4.3) et peut être utilisée uniquement sur décision médicale pour les mèresqui allaitent entre 6 semaines et 6 mois post-partum (voir lasection 4.4).

Il est déconseillé aux mères qui allaitent d’utiliser une pilulecombinée puisque celle-ci diminue la quantité de lait excrétée ; il estplutôt conseillé d’utiliser une pilule progestative seule.

Fertilité

Le norgestimate, seul et en association avec l'éthinylestradiol, est unmédicament anti-ovulant efficace. Après l'arrêt du traitement contraceptiforal, la patiente devra retarder la grossesse jusqu'à ce qu'au moins un cyclespontané normal ait eu lieu afin de pouvoir dater la grossesse. Une autreméthode contraceptive devra être utilisée pendant cette période.

L’association du norgestimate et de l'éthinylestradiol entraîne unesuppression de la fertilité dépendante de la dose, une diminution del'efficacité de l'implantation et de la taille de la portée et uneaugmentation de la résorption fœtale chez les rats femelles à tous lesniveaux de dose. Il est modérément puissant dans le test progestatif standardin vivo qui mesure la prolifération de l'endomètre chez les lapins et bloqueefficacement l'ovulation chez les rats, les hamsters et les lapins.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Aucune étude sur les effets sur la capacité de conduire et d'utiliser desmachines n'a été effectuée. Aucun effet sur la capacité de conduire etd'utiliser des machines n'a été observé chez les utilisateurs de COC.

4.8. Effets indésirables

Description des effets indésirables sélectionnés

Un risque accru d'événements thrombotiques et thrombo-emboliques veineux etartériels, y compris l'infarctus du myocarde, l'accident vasculaire cérébral,les attaques ischémiques transitoires, la thrombose veineuse et l'emboliepulmonaire a été observé chez les femmes utilisant des CHC, comme décritplus en détail dans la rubrique 4.4.

Certains évènements indésirables (EI) qui ont été associés à uneutilisation de contraceptifs oraux peuvent nécessiter une attention médicaleimmédiate et/ ou l’arrêt de l'utilisation de contraceptifs oraux. Ces EIcomprennent: l'infarctus du myocarde, la thrombose veineuse profonde, l'emboliepulmo­naire, les accidents vasculaires cérébraux, la thrombose de la veinerétinienne, le nouveau déclenchement de la migraine, le cancer du sein, lesadénomes des tumeurs hépatiques, l'hypertension artérielle, l'angio-œdème,l'urticaire et l'hypersensibilité.

Des méthodes alternatives non hormonales de contraception doivent êtreutilisées pendant toute la période de réalisation des tests diagnostiques etde mise en place des mesures thérapeutiques appropriées.

Sur la base des données de sécurité combinées provenant de 5 essaiscliniques, l'EI le plus fréquemment signalé (˃ 10%) était le mal de tête(27,9%). L'EI le plus fréquemment rapporté (˃ 10%) identifié depuis la misesur le marché était la diarrhée (11,8%).

Les EI les plus communément rapportés (˃ 10%) dans le premier cycle detraitement dans les essais cliniques étaient: dysménorrhée (40,4%); nausées(29,1%); métrorragie (26,3%); trouble gastro-intestinal [signalé commenausées ou vomissements] (24,6%) et règles anormales (16,9%). L'incidence deces EI a été la plus élevée dans le cycle 1 et a diminué avec le temps àl'exception de la dysménorrhée. La plus forte incidence de vomissement s'estproduite au cycle 12 (11,8%).

Les 5 essais cliniques (2 essais randomisés contrôlés actifs et3 essais ouverts non contrôlés), qui ont été utilisés pour évaluer lasécurité de l’association Norgestimate / Ethinylestradiol, comprenaient1 891 fem­mes en bonne santé en âge de procréer. Dans 3 essais, les sujetsont été suivis pendant une période allant jusqu’à 24 cycles et dans les2 autres essais jusqu'à 12 cycles. Une étude additionnelle non contrôlée(n = 8 331) a signalé des EI par cycle de traitement pendant une périodeallant jusqu'à 24 cycles. Comme la fréquence des EI varie en fonction ducycle de traitement, l'incidence du cycle le plus élevé a été utilisée pourattribuer l'EI à une catégorie de fréquence.

Le tableau ci-dessous présente tous les EI qui ont été rapportés avecl'utilisation de l’association Norgestimate/ Ethinylestradiol dans des essaiscliniques ou après la commercialisation avec des comprimés associantnorges­timate et éthinylestradiol.

Les catégories de fréquence affichées utilisent la convention suivante:très fréquent (> 1/10); commun (> 1/100 à < 1/10); peu commun (>1/1000 à < 1/100); rare (> 1/10 000 à < 1/1 000); très rare (<1/10 000); et indéterminé (ne peut pas être estimé à partir des donnéesdisponi­bles).

Infections et infestations

Fréquent

Infection urinaire, infection vaginale

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes)

Peu fréquent

Dysplasie cervicale

Rare

Kyste mammaire

Fréquence indéterminée

Adénome hépatique, cancer du sein, tumeur bénigne du sein, hyperplasieno­dulaire focale, fibroadénome du sein

Affections du système immunitaire

Fréquent

Hypersensibilité

Fréquence indéterminée

Aggravation des symptômes d’un angio-œdème héréditaire ou acquis

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent

Rétention hydrique

Peu fréquent

Augmentation et diminution de l’appétit, modification du poids

Rare

Troubles de l’appétit

Fréquence indéterminée

Dyslipidémie

Affections psychiatriques

Fréquent

Modification de l’humeur, dépression, nervosité, insomnie

Peu fréquent

Anxiété, modifications de la libido

Rare

Perte de libido

Affections du système nerveux

Très fréquent

Céphalées

Fréquent

Migraines, étourdissement

Peu fréquent

Syncope, paresthésie

Fréquence indéterminée

Accident cérébrovasculaire, convulsion

Affections oculaires

Peu fréquent

Gène visuelle, sécheresse oculaire

Fréquence indéterminée

Intolérance aux lentilles de contact, thrombose veineuse rétinienne*

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Rare

Vertige

Affections cardiaques

Peu fréquent

Palpitations

Rare

Tachycardie

Fréquence indéterminée

Infarctus du myocarde

Affections vasculaires

Peu fréquent

Thrombose, hypertension, bouffées de chaleur

Fréquence indéterminée

Thromboses veineuses profondes*

Rare

Thrombo-embolie veineuse

Thrombo-embolie artérielle

Affections respiratoires, thoraciques, médiastinales

Peu fréquent

Dyspnée

Fréquence indéterminée

Embolie pulmonaire*

Affections gastro-intestinales

Très fréquent

Troubles gastro-intestinaux, vomissement, diarrhée, nausée

Fréquent

Douleurs gastro-intestinales, douleurs abdominales, distension abdominale,con­stipation, flatulence

Rare

Pancréatite

Affections hépatobiliaires

Rare

Hépatite

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent

Acné, rash

Peu fréquent

Alopécie, hirsutisme, urticaire, prurit, érythème, décolorationcutanée

Rare

Hyperhidrose, réaction de photosensibilité

Fréquence indéterminée

Angio-oedème, érythème noueux, sueurs nocturnes

Affections musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs

Fréquent

Spasmes musculaires, douleurs dans les extrémités, douleur au dos

Peu fréquent

Myalgie

Affections des organes de reproduction et du sein

Très fréquent

Dysménorrhée, métrorragie, hémorragies de privation anormales

Fréquent

Aménorrhée, pertes génitales, douleur mammaire

Peu fréquent

Ecoulement mammaire, gonflement mammaire, kystes ovariens, sécheressevul­vovaginale

Rare

Pertes vaginales

Fréquence indéterminée

Suppression de la lactation

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquent

Douleur à la poitrine, œdème, asthénie

Investigations

Fréquent

Augmentation du poids

Peu fréquent

Diminution du poids

* Non vu dans les essais cliniques, la fréquence ne peut pas être estimée.Voir la section 4.4 pour la fréquence en fonction des taux de déclarationstandard pour les contraceptifs hormonaux combinés similaires.

Interactions

Les saignements et/ ou l'échec contraceptif peuvent résulter desinteractions d'autres médicaments (inducteurs enzymatiques) avec descontraceptifs oraux (voir la section 4.5).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet :<ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Aucun cas de surdosage n'a mis en évidence de problèmes graves de santé.Les symptômes pouvant survenir sont: nausées, vomissements et saignementsva­ginaux. Il n’existe pas d’antidote et le traitement doit être purementsympto­matique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Progestatifs et œstrogènes enassociations fixes, code ATC : G03AA11.

OPTIKINZY agit par inhibition des gonadotrophines grâce aux actionsœstrogé­niques et progestatives de l'éthinylestradiol et du norgestimate. Leprincipal mécanisme d'action est l'inhibition de l'ovulation, mais lesmodifications au niveau de la glaire cervicale, de la motilité des trompes deFallope et de l'endomètre peuvent également contribuer à l'efficacité duproduit.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Le norgestimate et l’éthinylestradiol sont absorbés rapidement aprèsadministration orale. Après une administration unique ou multiple (troiscycles) de Norgestimate/ Ethinylestradiol, les concentrations sériques denorgestimate restent inférieures à la limite de quantification desmétabolites (0,1 ng / mL) du norgestimate, la norelgestromine et lenorgestrel, se trouvent dans des concentrations mesurables en circulation,at­teignant des niveaux sériques maximaux environ 1,5 heure après la dose.L'augmentation de la Cmax et de l'ASC pour la norelgestromine estproportionnelle à la dose après administration de 0,180 à 0,250 mg denorgestimate. Les concentrations sériques d'éthinylestradiol sont mesurablesdans les 0,5 h suivant l'administration, atteignant des niveaux de pointeenviron 1,2 heure après la dose.

Distribution

La norelgestromine et le norgestrel sont fortement liés (> 97%) auxprotéines sériques. La norelgestromine est liée à l'albumine mais pas à laSHBG, tandis que le norgestrel est lié principalement au SHBG et, dans unemoindre mesure, à l'albumine. L'éthinylestradiol est fortement lié àl'albumine sérique.

Des études ont montré que le manque de liaison de la norelgestromine à laSHBG est unique par rapport à d'autres progestatifs dans les contraceptifsoraux et joue un rôle clé dans l'amélioration de son activité biologique. Enrevanche, le norgestrel formé du norgestimate est largement lié à SHBG, cequi limite son activité biologique.

Biotransformation

Le norgestimate est rapidement métabolisé par des mécanismes de premierpassage (intestinal et/ ou hépatique) en norelgestromine (concentration­ssériques maximales observées dans les 2 heures) et en norgestrel, tous deuxprogestatifs pharmacologiquement actifs. L'éthinylestradiol est métabolisépar divers métabolites hydroxylés et leurs conjugués glucuronide etsulfate.

Élimination

La norelgestromine et le norgestrel et l'éthinylestradiol sont ensuitemétabolisés et leurs métabolites sont éliminés par voie rénale et fécale.Les valeurs de demi-vie d'élimination à l'état stationnaire étaient de10 à 15 heures pour l'éthinylestradiol, 24,9 heures pour la norelgestromineet 45 heures pour le norgestrel. Après l'administration de 14C-norgestimate,47% de la radioactivité administrée a été éliminée dans l'urine et 37%dans les fèces.

Pharmacocinétique à l'état stable

Après l'administration de 0,250 mg de norgestimate/ 0, 035 mgd'éthiny­lestradiol, l'ASC0–24h moyen à l'état d'équilibre, basé sur destaux sériques non liés à SHBG, était de 18,1 h ng / mL pour lanorelgestromine et 3,64 h ng / mL pour le norgestrel. L'ASC pour le norgestrelsuite à l'administration de 0,250 mg de norgestimate/ 0, 035 mgd'éthiny­lestradiol, correspond à l'exposition après une dose delévonorgestrel d'environ 30 microgrammes en association avecl'éthinyles­tradiol.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études non cliniques ne révèlent aucun risque particulier pour leshumains en plus de ceux déjà mentionnés dans d'autres sections du RCP. Entreautres, ces études ont inclus des études de toxicité, de génotoxicité, decancérogénicité et de toxicité pour la reproduction à dose unique etrépétée menées avec l’association du norgestimate et del'éthinyles­tradiol.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Comprimés bleus :

Lactose anhydre, lactose monohydraté, povidone K-25, dl-α-tocophérol,ce­llulose microcristalline, croscarmellose sodique, amidon prégélatinisé(a­midon 1500), stéarate de magnésium, laque aluminique de carmin d’indigo(E132).

Comprimés vert clair :

Lactose anhydre, amidon prégélatinisé, cellulose microcristalli­ne,croscarmello­se sodique, oxyde de fer jaune, laque aluminique FD & C bleun°1, stéarate de magnésium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver dans l’emballage d’origine afin de protéger le produit de lalumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Plaquettes PVC/PVDC/Aluminium de 28 comprimés. Chaque plaquette estemballée dans un sachet en aluminium tri-laminé.

Boites de 28, 84, 168, 364 comprimés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Sans objet.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRES MAJORELLE

6 RUE DE COPERNIC

75016 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 333 7 8 : 21 comprimés bleus et 7 comprimés vert clair(PVC/PVDC/­Aluminium). Boite de 1 plaquette.

· 34009 301 333 8 5 : 21 comprimés bleus et 7 comprimés vert clair(PVC/PVDC/­Aluminium). Boite de 3 plaquettes.

· 34009 301 334 0 8 : 21 comprimés bleus et 7 comprimés vert clair(PVC/PVDC/­Aluminium). Boite de 6 plaquettes.

· 34009 550 495 6 2 : 21 comprimés bleus et 7 comprimés vert clair(PVC/PVDC/­Aluminium). Boite de 13 plaquettes.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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