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OXYGENE MEDICINAL LIQUIDE LINDE HEALTHCARE, gaz pour inhalation, pour évaporateur fixe et pour récipient cryogénique fixe - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - OXYGENE MEDICINAL LIQUIDE LINDE HEALTHCARE, gaz pour inhalation, pour évaporateur fixe et pour récipient cryogénique fixe

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

OXYGENE MEDICINAL LIQUIDE LINDE HEALTHCARE, gaz pour inhalation, pourévaporateur fixe et pour récipient cryogénique fixe

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Oxygène………………­………....q.s (sous une pression inférieureou égale à 12 bar, de –180 à –150°C)

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gaz pour inhalation.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Correction des hypoxies d’étiologie diverses nécessitant uneoxygénothérapie normobare ou hyperbare,

· Alimentation des respirateurs en anesthésie-réanimation,

· Vecteur des médicaments pour inhalation administrés par nébuliseur,

· Traitement des crises d'algie vasculaire de la face.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La posologie est fonction de l'état clinique du patient.

L'oxygénothérapie a pour but, dans tous les cas de maintenir une pressionpartielle artérielle en oxygène (PaO2) supérieure à 60 mmHg (soit7,96 kPa) ou une saturation du sang artériel en oxygène supérieure ou égaleà 90 %.

Si l'oxygène est administré dilué à un autre gaz, sa concentration dansl'air inspiré (FiO2) minimale doit être de 21%, elle peut allerjusqu'à 100%.

· Oxygénothérapie normobare :

o en ventilation spontanée :

§ chez le patient insuffisant respiratoire chronique : l'oxygène doit êtreadministré à un faible débit de 0,5 à 2 litres/minute, à adapter enfonction de la gazométrie.

§ chez le patient en insuffisance respiratoire aiguë : l'oxygène doitêtre administré à un débit de 0,5 à 15 litres/minute, à adapter enfonction de la gazométrie.

§ dans le traitement des crises d'algie vasculaire de la face :

§ l'oxygène doit être administré à un débit de 7 à 10 litreslitres/mn, pendant 15 à 30 mn.

§ l'administration doit commencer dès le début de la crise.

o en ventilation assistée :

§ la FiO2 minimale est de 21 % et peut aller jusqu'à 100%.

§ Oxygénothérapie hyperbare :

§ la durée des séances en caisson hyperbare à une pression de 2 à3 atmosphères (soit 2,026 à 3,039 bar), est de 90 minutes à 2 heures.Ces séances peuvent être répétées 2 à 4 fois par jour en fonction del'indication et de l'état clinique du patient.

Population pédiatrique

Aucune donnée n’est disponible.

Mode d’administration

Voie inhalée.

· Oxygénothérapie normobare: elle consiste à faire respirer au patient unmélange gazeux plus riche en oxygène que l'air ambiant, soit avec une FiO2supérieure à 21 %, à une pression partielle d'oxygène comprise entre0,21 et 1 atmosphère (soit 0,213 à 1,013 bar).

o Chez les patients ne présentant pas de trouble de la ventilation :l'oxygène peut être administré en ventilation spontanée à l'aide delunettes nasales, d'une sonde nasopharyngée, d'un masque. Ceux-ci devront êtreadaptés au débit de l'oxygène.

o Chez les patients présentant des troubles de la ventilation ou lors d'uneanesthésie, l'oxygène est administré par ventilation assistée,

o Dans le traitement des crises d'algie vasculaire de la face :l'administration se fait en ventilation spontanée à l'aide d'un masquenaso-buccal.

· Oxygénothérapie hyperbare : elle consiste à faire respirer au patientde l'oxygène sous une pression partielle supérieure à 1 atmosphère (soit1,013 bar).

o L’oxygène est administré en caisson pressurisé ou chambre permettantune atmosphère en oxygène supérieure à 1 atmosphère (soit 1,013 bar).

4.3. Contre-indications

Sans objet.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mise en garde

Dans certaines hypoxies sévères la dose thérapeutique est proche du seuilde toxicité. Ainsi, une toxicité notamment pulmonaire et neurologique peutapparaître après 6 heures d'exposition à une concentration en oxygène(FiO2) de 100 %, ou après 24 heures d'exposition à une concentration enoxygène (FiO2) supérieure à 70 %. Les concentrations importantes doiventêtre utilisées le moins longtemps possible et contrôlées par l'analyse desgaz du sang artériel, en même temps que la concentration d'oxygène inhaléesera mesurée ; il conviendra de toujours utiliser la plus petite dose capablede maintenir la PaO2 à 50–60 mmHg (soit 5,65–7,96 kPa) et au-delà de24 heures d'exposition de veiller à maintenir, dans la mesure du possible, uneFiO2 inférieure à 45%.

Précautions d'emploi

Chez le nourrisson nécessitant une FiO2 supérieure à 30%, la PaO2 doitêtre régulièrement contrôlée afin de ne pas dépasser 100 mmHg (soit13,3 kPa) en raison du risque d'apparition de fibroplasie rétrolentale.

· Oxygénothérapie hyperbare :

o afin d'éviter les risques de barotraumatismes dans les cavités du corpscontenant de l'air et qui sont en communication avec l'extérieur, lacompression et la décompression devront être lentes.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Sans objet.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Sans objet.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

· Chez l'insuffisant respiratoire chronique en particulier, possibilité desurvenue d'apnée par dépression respiratoire liée à la suppression soudainedu facteur stimulant hypoxique par la brusque augmentation de la pressionpartielle d'oxygène au niveau des chémorécepteurs carotidiens etaortique.

· L'inhalation de fortes concentrations d'oxygène peut être à l'originede microatélectasies résultant de la diminution d'azote dans les alvéoles etde l'effet de l'oxygène sur le surfactant. L'inhalation d'oxygène pur peutaugmenter les shunts intra-pulmonaires de 20 à 30 % par atélectasiese­condaires à la dénitrogénation des zones mal ventilées et parredistribution de la circulation pulmonaire par vasoconstriction secondaire àl'élévation de la PO2.

· L'oxygénothérapie hyperbare peut être à l'origine d'un barotraumatismepar hyperpression sur les parois des cavités closes, telles que l'oreilleinterne pouvant entraîner un risque de rupture de la membrane tympanique, lessinus, les poumons pouvant entraîner un risque de pneumothorax.

· Des crises convulsives ont été rapportées à la suite d'uneoxygénot­hérapie avec une concentration en oxygène (FiO2) de 100 % pendantplus de 6 heures en particulier en administration hyperbare.

· Des lésions pulmonaires peuvent survenir à la suite d'une administrationde concentrations d'oxygène (FiO2) supérieures à 80 %.

· Chez les nouveau-nés, en particulier les prématurés, exposés à deforte concentration d'oxygène (FiO2 > 40%; PaO2 supérieure à 80 mmHg(soit 10,64 kPa)) ou de façon prolongée (plus de 10 jours à une FiO2 >30%), risque de rétinopathie à type de fibroplasie rétrolentale apparaissantaprès 3 à 6 semaines, pouvant régresser ou au contraire entraîner undécollement rétinien, voire une cécité permanente.

· Les patients soumis à une oxygénothérapie hyperbare en caisson peuventêtre sujets à des crises de claustrophobie.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Conduite à tenir : diminution de la concentration d'oxygène inhalée ettraitement symptomatique

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : gaz médicaux, code ATC :V03AN01.

La fraction en oxygène de l'air ambiant est de l'ordre de 21 %.

L'oxygène est un élément indispensable à l'organisme, il intervient dansle métabolisme et catabolisme cellulaire et permet la production d'énergiesous forme d'ATP.

La variation de la pression partielle en oxygène du sang retentit sur lesystème cardiovasculaire, le système respiratoire, le métabolisme cellulaireet le système nerveux central.

La respiration d'oxygène sous une pression partielle supérieure à1 atmosphère (oxygénothérapie hyperbare) a pour but d'augmenter de façonimportante la quantité d'oxygène dissout dans le sang artérielappro­visionnant directement les cellules.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

L'oxygène administré par voie inhalée est absorbé par échangealvéolo­capillaire à raison de 250 ml d'air/minute chez un sujetau repos.

Il est présent dans le plasma sous forme dissoute et est transporté par leshématies sous forme d'oxyhémoglobine.

L'oxygène libéré au niveau tissulaire par l'oxyhémoglobine est ensuiteutilisé au niveau de la chaîne respiratoire des crêtes mitochondriales pourla synthèse d'ATP. A la suite de ces réactions catalysées par de nombreusesenzymes, il se retrouve sous forme de CO2et H2O.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Aucun.

6.2. Incompati­bilités

L'oxygène est un comburant, il permet puis accélère la combustion.

Le degré d'incompatibilité des matériaux avec l'oxygène dépend desconditions de pression de mise en œuvre du gaz. Néanmoins, les risquesd'inflam­mation les plus importants en présence d'oxygène concernent les corpscombustibles, notamment les corps gras (huiles, lubrifiants) et les corpsorganiques (tissus, bois, papiers, matières plastiques…) qui peuvents'enflammer au contact de l'oxygène soit spontanément soit sous l'effet d'uneétincelle, d'une flamme ou d'un point d'ignition.

6.3. Durée de conservation

6 mois

6.4. Précautions particulières de conservation

Les évaporateurs fixes et les récipients cryogéniques fixes doivent êtreinstallés à l'air libre dans une zone propre, sans matières inflammables,ré­servée au stockage des gaz à usage médical et fermant à clef.

Il ne faut jamais faire de feux nus, ni fumer, ni graisser. Aucunstationnement ne doit avoir lieu sur l'aire de dépotage. Les risques provoquéspar une suroxygénation de l'atmosphère ou des vêtements lors des transfertsdoivent être surveillés et maîtrisés.

Les évaporateurs fixes et les récipients cryogéniques fixes doivent êtreprotégés des risques de chocs, notamment les organes de remplissage, devidange et de sécurité (clinquants, soupapes, manomètres), des sources dechaleur ou d'ignition, de températures de 50°C et plus, des matièrescombus­tibles.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Evaporateur fixe composé d'un réservoir intérieur en acier résilientà –196°C, d'une enveloppe et d'une interparoi constituée d'un isolantthermique sous vide.

Récipient cryogénique fixe composé d'un réservoir intérieur en acierrésilient à –196°C, d'une enveloppe et d'une interparoi constituée d'unisolant thermique sous vide.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pour éviter tout incident, respecter impérativement les consignessuivan­tes :

· ventiler si possible le lieu d'utilisation,

· vérifier le bon état du matériel avant utilisation,

· effectuer toute manipulation sur des récipients d'oxygène liquide enportant des gants propres adaptés à cet usage et des lunettes deprotection,

· ne jamais toucher les parties froides ou givrées du matériel,

· en cas de brûlure cryogénique, rincer à grande eau,

· utiliser des raccords spécifiques de l'oxygène,

· si les vêtements sont saturés en oxygène, s'éloigner de la sourced'oxygène liquide et des endroits présentant des risques d'inflammation, etretirer ses vêtements,

· ne pas utiliser de raccord intermédiaire qui permettrait de raccorderdeux dispositifs qui ne s'emboîtent pas,

· prévoir des dispositifs de sécurité contre les surpressions, sur chaqueportion de circuit d'oxygène liquide dans laquelle du liquide risque d'êtreemprisonné entre deux vannes,

· utiliser des flexibles de raccordement aux prises murales munis d'emboutsspéci­fiques de l'oxygène,

NE PAS FUMER

NE PAS APPROCHER D'UNE FLAMME

NE PAS GRAISSER

· notamment a) ne jamais introduire ce gaz dans un appareil pouvant êtresuspecté de contenir des corps combustibles, et spécialement des corps gras,b) ne jamais nettoyer avec des produits combustibles, et spécialement des corpsgras, les appareils contenant ce gaz, les robinets, les joints, les garnitures,les dispositifs de fermetures et les soupapes,

· manipuler le matériel avec des mains propres, exemptes de graisse,

· ne pas enduire de corps gras (vaseline, pommades,…) le visage despatients,

· ne pas utiliser de générateur d'aérosol (laque, désodorisants,…), desolvant (alcool, essence,…) sur le matériel ni à sa proximité,

· en cas de fuite, fermer le robinet ou la vanne d'alimentation du circuitprésentant un défaut d'étanchéité, et vérifier la mise en service dusecours.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LINDE FRANCE

LES JARDINS DE LOU

BATIMENT 5

70 AVENUE TONY GARNIER

CS 70021

69304 LYON CEDEX 07

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 343 943–2 ou 34009 353 943 2 3 : Oxygène médical liquide pourrécipient cryogénique fixe, par fraction de 100 L (soit 85,4 m3 de gaz souspression de 1 bar à 15°C).

· 560 583–1560 583 1 0 : Oxygène médical liquide pour évaporateurfixe, par fraction de 100 L (soit 85,4 m3 de gaz sous pression de 1 barà 15°C).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

10 juin 1997 / 10 juin 2007

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

Avril 2021

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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