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PADERYL 0,1 POUR CENT, sirop - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - PADERYL 0,1 POUR CENT, sirop

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PADERYL 0,1 POUR CENT, sirop

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Phosphate de codéinehémihy­draté........­.............­.............­.............­.............­.............­............0,1460 g

Quantité correspondante encodéine....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..0,1075 g

Pour 100 ml de sirop.

Une cuillère à soupe (15 ml) contient 16 mg de codéine, 9,5 g desaccharose et 0,24 g d'éthanol.

Titre alcoolique (V/V) : 2 %.

Excipients à effet notoire : éthanol, saccharose, parahydroxybenzoate deméthyle sodique (E219), parahydroxybenzoate de propyle sodique (E217), rougecochenille A (E124).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Sirop.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement symptomatique des toux non productives gênantes chezl'adulte.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

RESERVE A L'ADULTE.

1 cuillère à soupe (15 ml) contient 16 mg de codéine.

Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité auxhoraires où survient la toux.

En l'absence d'autre prise médicamenteuse apportant de la codéine ou toutautre antitussif central, la dose quotidienne de codéine à ne pas dépasserest de 120 mg chez l'adulte.

La posologie usuelle est de :

Chez l'adulte :

1 à 2 cuillères à soupe (15 à 30 ml), à renouveler au bout de6 heures en cas de besoin, sans dépasser 8 cuillères à soupe par jour.

Chez le sujet âgé ou en cas d'insuffisance hépatique :

La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologieconseillée chez l'adulte, et pourra éventuellement être augmentée enfonction de la tolérance et des besoins.

Population pédiatrique
Enfants âgés de moins de 12 ans :

PADERYL est contre-indiqué chez les enfants âgés de moins de 12 ans (voirrubrique 4.3).

Enfants âgés de 12 à 18 ans :

L’utilisation de PADERYL n’est pas recommandée chez les enfants âgésde 12 à 18 ans dont la fonction respiratoire est altérée (voirrubrique 4.4).

Les prises devront être espacées de 6 heures au minimum.

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité (allergie) à la substance active ou à l’un desexcipients mentionnés à la rubrique 6.1.

Ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de :

· Insuffisance respiratoire

· Toux de l'asthmatique

· Association avec les agonistes-antagonistes morphiniques: nalbuphine,bu­prénorphine, pentazocine

· Allaitement,

· Enfants âgés de moins de 12 ans, en raison d’un risque accrud’effets indésirables graves pouvant engager le pronostic vital,

· Patients connus comme étant des métaboliseurs ultrarapides des substratsdu CYP2D6.

Ce médicament est généralement déconseillé en association avec l'alcool(voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

ATTENTION : LE TITRE ALCOOLIQUE DE CE MEDICAMENT EST DE 2° SOIT 235 mgD'ALCOOL PAR CUILLERE A SOUPE.

Ce médicament contient 2 % de vol d'éthanol (alcool), c.-à-d. jusqu’ à235 mg par dose, ce qui équivaut à 6 ml de bière, 3 ml de vin par dose.Dangereux en cas d'utilisation chez les sujets alcooliques. A prendre en comptechez les femmes enceintes ou allaitant, les enfants et les groupes à hautrisque tels que les insuffisants hépatiques ou les épileptiques.

Ce médicament contient 9,5 g de saccharose par dose. Ceci doit être prisen compte chez les patients diabétiques.

Ce médicament est contre-indiqué chez les patients présentant uneintolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et dugalactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditairesrares).

Ce médicament contient du parahydroxybenzoate de méthyle sodique (E219) etdu parahydroxybenzoate de propyle sodique (E217) et peut provoquer desréactions allergiques (éventuellement retardées).

Ce médicament contient un agent colorant azoïque : rouge cochenille A(E124) et peut provoquer des réactions allergiques.

Un traitement prolongé à forte dose peut conduire à un état dedépendance.

Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défensebroncho-pulmonaire, sont à respecter.

Il est illogique d'associer un expectorant ou mucolytique à unantitussif.

Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher lescauses de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, onne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de lasituation clinique.

Chez le patient cholécystectomisé, la codéine peut provoquer un syndromedouloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, le plus souventassocié à des anomalies biologiques, évocateur d’un spasme du sphincterd’Oddi (voir rubrique 4.8).

Précautions d'emploi

Prudence en cas d'hypertension intracrânienne qui pourrait êtremajorée.

La prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenant del'alcool (voir rubrique 4.5) pendant le traitement est déconseillée.

Métabolisme par le CYP2D6

La codéine est métabolisée en morphine, son métabolite actif, par lecytochrome CYP2D6 au niveau hépatique. En cas de déficit ou d’absence totalede cette enzyme, l'effet thérapeutique attendu ne sera pas obtenu. On estimeque jusqu’à 7 % de la population caucasienne pourrait présenter cedéficit. Toutefois, si le patient est un métaboliseur important ouultrarapide, le risque de survenue d'effets secondaires liés à la toxicitédes opiacés est accru, même aux doses habituellement prescrites. Chez cespatients, le métabolisme de la codéine en morphine est plus rapide, ce quientraîne des taux sériques de morphine plus élevés.

Les symptômes de la toxicité des opiacés comprennent : confusion mentale,somnolence, polypnée (respiration superficielle), myosis, nausées,vomis­sements, constipation et perte d’appétit. Dans les cas sévères, ilpeut survenir une défaillance circulatoire et respiratoire, pouvant engager lepronostic vital, avec une issue fatale rapportée dans de très rares cas.

Les estimations de la prévalence des métaboliseurs ultrarapides dansdifférentes populations sont résumées ci-dessous :

Population

% de prévalence

Africain/Ethiopien

29%

Afro-américain

3,4% à 6,5%

Asiatique

1,2% à 2%

Caucasien

3,6% à 6,5%

Grec

6,0%

Hongrois

1,9%

Européen du Nord

1% à 2%

Enfants dont la fonction respiratoire est altérée

L’utilisation de la codéine n’est pas recommandée chez les enfants dontla fonction respiratoire est altérée, y compris en cas de déficitneuromus­culaire, d’affections cardiaques ou respiratoires sévères,d’infec­tions des voies aériennes supérieures ou des poumons, depolytraumatisme ou d’interventions chirurgicales lourdes. Ces facteurs peuventaggraver les symptômes liés à la toxicité de la morphine.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations contre-indiquées

+ Agonistes-antagonistes morphiniques

Nalbuphine, buprénorphine, pentazocine.

Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs,avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.

Associations déconseillées

+ Alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antitussifs centraux.L'al­tération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhiculeset l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

Associations à prendre en compte

+ Autres dépresseurs du SNC

Dérivés morphiniques (analgésiques et traitements de substitution),ben­zodiazépines, anxiolytiques autres que benzodiazépines, carbamates,cap­todiame, étifoxine, hypnotiques, neuroleptiques, antihistaminiques H1sédatifs, antidépresseurs sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène,tha­lidomide.

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peutrendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+ Barbituriques, benzodiazépines, morphiniques (analgésiques et traitementde substitution)

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas desurdosage.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effettératogène de la codéine.

En clinique, les résultats des études épidémiologiques menées sur deseffectifs restreints de femmes semblent exclure un effet malformatif particulierde la codéine.

En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sontsusceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique decodéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origined'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

En conséquence, l'utilisation ponctuelle de la codéine ne doit êtreenvisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.

Allaitement

PADERYL est contre-indiqué pendant l’allaitement (voir rubrique 4.3).

Aux doses thérapeutiques habituelles, la codéine et son métabolique actifpassent très faiblement dans le lait maternel, ce qui a priori, n'expose pas lenourrisson allaité au risque de survenue d'effets indésirables. Toutefois, sila femme qui allaite est un métaboliseur ultrarapide des substrats du CYP2D6,des taux plus élevés du métabolite actif, la morphine, peuvent êtreprésents dans le lait maternel ce qui peut, dans de très rares cas, entraînerdes effets des opiacés qui peuvent être fatals pour le nourrissonallaité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et lesutilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi dece médicament.

4.8. Effets indésirables

Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables de la codéine sontcomparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares etmodérés.

· Possibilité de constipation, somnolence, états vertigineux, nausées,vomis­sements.

· Rarement : bronchospasme, réactions cutanées allergiques, dépressionres­piratoire (voir rubrique 4.3).

· Syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique,é­vocateur d’un spasme du sphincter d’Oddi, survenant particulièrement chezles sujets cholécystectomisés (voir rubrique 4.4).

· Pancréatite

Aux doses supra-thérapeutiques : il existe un risque de dépendance et desyndrome de sevrage à l'arrêt brutal, qui peut être observé chezl'utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Signes chez l'adulte :

· dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée),

· somnolence, rash, vomissements,

· prurit,

· ataxie.

Signes chez l'enfant (seuil toxique: 2 mg/kg en prise unique) :

· bradypnée, pauses respiratoires,

· myosis,

· convulsions,

· flush et œdème du visage,

· éruption urticarienne, collapsus,

· rétention d'urine.

Traitement

· assistance respiratoire,

· naloxone en cas d'intoxication massive.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTITUSSIF OPIACE, code ATC : R. systèmerespira­toire.

Codéine : alcaloïde de l’opium ; antitussif d'action centrale, ayant uneffet dépresseur sur les centres respiratoires.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Codéine par voie orale :

· Le temps d'obtention du pic de concentration plasmatique est de l'ordred'une heure.

· Métabolisme hépatique.

· Environ 10 % de la codéine est déméthylée et transformée en morphinedans l'organisme.

· Demi-vie plasmatique de l'ordre de 3 heures (chez l'adulte).

· Traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.

5.3. Données de sécurité préclinique

Non renseignée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Solution de saccharose (exprimé en saccharose), acide citrique monohydraté,pa­rahydroxybenzo­ate de méthyle sodique (E219), parahydroxybenzoate de propylesodique (E217), extrait concentré pour sirop de baume de tolu, glycérol, rougecochenille A (E124), éthanol, eau purifiée.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

150 ml en flacon (verre jaune de type III), bouchon sécurité-enfant(polyét­hylène) avec joint (polyéthylène).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pour ouvrir le flacon, il faut tourner le bouchon sécurité-enfant enappuyant.

Le flacon doit être refermé après chaque utilisation.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SUBSTIPHARM

24 RUE ERLANGER

75016 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 307 760 6 3 : 150 ml en flacon (verre jaune).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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