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PANTOPRAZOLE KRKA 40 mg, comprimé gastro-résistant - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - PANTOPRAZOLE KRKA 40 mg, comprimé gastro-résistant

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PANTOPRAZOLE KRKA 40 mg, comprimé gastro-résistant

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé gastro-résistant contient 40 mg de pantoprazole (sousforme de pantoprazole sodique sesquihydraté).

Excipient à effet notoire :

Chaque comprimé gastro-résistant de PANTOPRAZOLE KRKA 40 mg contient36 mg de sorbitol.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé gastro-résistant.

Comprimé brun jaune clair, ovale et légèrement biconvexe.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Adultes et adolescents de plus de 12 ans :

Œsophagite par reflux gastro-oesophagien.

Adultes :

Eradication de Helicobacter pylori (H. pylori) en association avec untraitement antibiotique approprié chez les patients présentant un ulcère duà H. pylori.

Ulcère gastrique ou duodénal.

Syndrome de Zollinger-Ellison et autres états hypersécrétoi­respathologiqu­es.

4.2. Posologie et mode d'administration

Les comprimés ne doivent pas être croqués ou écrasés. Ils doivent êtreavalés entiers avec un peu d'eau une heure avant un repas.

Posologie recommandée
Adultes et adolescents (12 ans et plus)

Oesophagite par reflux

Un comprimé de PANTOPRAZOLE KRKA par jour. Dans certains cas, la dose peutêtre doublée (soit 2 comprimés de PANTOPRAZOLE KRKA par jour), enparticulier en l’absence de réponse à un autre traitement. Une durée de4 semaines est généralement nécessaire dans le traitement de l’oesophagitepar reflux. Si cette durée n’est pas suffisante, la cicatrisation seragénéralement obtenue en poursuivant le traitement pendant 4 semainessup­plémentaires.

Adultes

Eradication de H. pylori en association avec deux antibiotiquesap­propriés

Chez les patients positifs à H. pylori présentant des ulcères gastroduodénaux, l’éradication du germe doit être obtenue par un traitement enassociation.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles locales(recom­mandations nationales par exemple) relatives aux résistancesbac­tériennes et à l’utilisation et à la prescription appropriées desagents antibactériens. En fonction du profil de résistance, les associationssu­ivantes peuvent être recommandées pour l’éradication de H. pylori :

a) un comprimé de PANTOPRAZOLE KRKA deux fois par jour.

+ amoxicilline 1 000 mg deux fois par jour

+ clarithromycine 500 mg deux fois par jour.

b) un comprimé de PANTOPRAZOLE KRKA deux fois par jour.

+ métronidazole 400 500 mg (ou tinidazole 500 mg) deux fois par jour

+ clarithromycine 250 500 mg deux fois par jour.

c) un comprimé de PANTOPRAZOLE KRKA deux fois par jour

+ amoxicilline 1 000 mg deux fois par jour

+ métronidazole 400 500 mg (ou tinidazole 500 mg) deux fois par jour

En cas de traitement associé pour l’éradication de l’infection à H.pylori, le second comprimé de PANTOPRAZOLE KRKA doit être pris une heure avantle dîner. En général, le traitement en association est administré pendant7 jours et il peut être prolongé de 7 jours, pour une durée totale de2 semaines au maximum. Si la poursuite du traitement par le pantoprazole estindiquée pour garantir la cicatrisation des ulcères, il convient d’envisagerla posologie recommandée dans le traitement des ulcères gastriques etduodénaux.

Si le traitement en association n’est pas une option, par exemple en cas derecherche négative de H. pylori, les recommandations posologiques ci dessouss’appliquent pour l’administration de PANTOPRAZOLE KRKA enmonothérapie.

Traitement des ulcères gastriques

Un comprimé de PANTOPRAZOLE KRKA par jour. Dans certains cas, la dose peutêtre doublée (soit 2 comprimés de PANTOPRAZOLE KRKA par jour), enparticulier en l’absence de réponse à un autre traitement. Une durée de4 semaines est généralement nécessaire dans le traitement des ulcèresgastriques. Si cette durée n’est pas suffisante, la cicatrisation seragénéralement obtenue en poursuivant le traitement pendant 4 semainessup­plémentaires.

Traitement des ulcères duodénaux

Un comprimé de PANTOPRAZOLE KRKA par jour. Dans certains cas, la dose peutêtre doublée (soit 2 comprimés de PANTOPRAZOLE KRKA par jour), enparticulier en l’absence de réponse à un autre traitement. Un ulcèreduodénal cicatrise généralement en deux semaines. Si une durée de traitementde 2 semaines n’est pas suffisante, la cicatrisation sera obtenue danspresque tous les cas en poursuivant le traitement pendant 2 semainessup­plémentaires.

Syndrome de Zollinger Ellison et autres états hypersécrétoi­respathologiqu­es

Dans le traitement au long cours du syndrome de Zollinger Ellison et desautres états hypersécrétoires pathologiques, la dose initiale doit être de80 mg par jour (2 comprimés de PANTOPRAZOLE KRKA 40 mg). La dose peutensuite être augmentée ou diminuée comme nécessaire en se basant sur lesdosages de la sécrétion d’acide gastrique. En cas de posologie supérieureà 80 mg par jour, la dose doit être fractionnée en deux prises par jour. Uneaugmentation temporaire de la dose au dessus de 160 mg de pantoprazole estpossible mais sa durée ne doit pas excéder la durée nécessaire pourcontrôler de façon adéquate la sécrétion acide.

La durée de traitement dans le syndrome de Zollinger Ellison et les autresétats hypersécrétoires pathologiques n’est pas limitée et doit êtreadaptée en fonction des besoins cliniques.

Populations particulières
Enfants de moins de 12 ans

PANTOPRAZOLE KRKA ne doit pas être utilisé chez les enfants en dessous de12 ans en raison des données limitées de sécurité et d'efficacité dans cegroupe d’âge.

Insuffisance hépatique

La dose quotidienne de pantoprazole ne doit pas excéder 20 mg (1 compriméde pantoprazole 20 mg) chez les patients présentant une insuffisancehé­patique sévère. PANTOPRAZOLE KRKA ne doit pas être administré entraitement associé pour l’éradication de H. pylori chez les patientsatteints d’insuffisance hépatique modérée à sévère car il n’existe pasactuellement de données sur l’efficacité et la sécurité de PANTOPRAZOLEKRKA dans le traitement en association chez ces patients (voirrubrique 4.4).

Insuffisance rénale

Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patientsprésentant une insuffisance rénale. PANTOPRAZOLE KRKA ne doit pas êtreadministré en traitement associé pour l’éradication de H. pylori chez lespatients atteints d’insuffisance rénale car il n’existe pas actuellement dedonnées sur l’efficacité et la sécurité de PANTOPRAZOLE KRKA dans letraitement en association chez ces patients.

Patients âgés

Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez lespatients âgés.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active, aux benzimidazolés substitués, ausorbitol ou à l’un des autres excipients, ou aux traitements associés.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Insuffisance hépatique

Les taux d’enzymes hépatiques doivent être contrôlés régulièrementchez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, notamment encas de traitement au long cours. Le traitement doit être arrêté en casd’élévation des enzymes hépatiques (voir rubrique 4.2).

Traitement combiné

Dans le cas des traitements combinés, les résumés des caractéristiques dechaque médicament doit être respecté.

En présence de symptômes alarmants

En présence de tout symptôme alarmant (par exemple perte de poidsimportante non intentionnelle, vomissements récurrents, dysphagie,héma­témèse, anémie ou melaena) et de présence ou de suspicion d’unulcère gastrique, la possibilité de cancer doit être écartée car letraitement par le pantoprazole peut soulager les symptômes et retarder lediagnostic.

Des investigations complémentaires doivent être envisagées si lessymptômes persistent malgré un traitement adéquat.

Administration concomitante d’atazanavir

L’administration concomitante d’atazanavir et d’inhibiteurs de la pompeà protons est déconseillée (voir rubrique 4.5). Si la coadministrati­ond’atazanavir avec un inhibiteur de la pompe à protons est jugéeindispensable, il est recommandé d’augmenter la dose d’atazanavir à400 mg plus 100 mg de ritonavir et une surveillance clinique étroite (chargevirale par exemple) s’impose. La dose de pantoprazole ne doit pas excéder20 mg par jour.

Effet sur l’absorption de la vitamine B12

Comme tous les antisécrétoires gastriques, le pantoprazole peut diminuerl’absor­ption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) du fait del’hypochlorhydrie ou de l’achlorhydrie. Cela doit être pris en compte chezles patients présentant des réserves corporelles réduites ou des facteurs derisque de diminution de l’absorption de la vitamine B12 lors d’un traitementau long cours, ou en cas d’observation des symptômes cliniquesrespec­tifs.

Traitement au long cours

Les patients doivent rester sous surveillance régulière en cas detraitement au long cours, en particulier lorsque la durée de traitement estsupérieure à un an.

Infections gastro-intestinales bactériennes

Comme tous les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), le pantoprazole estsusceptible d’augmenter le nombre de bactéries présentes normalement dansles voies digestives hautes. Le traitement par PANTOPRAZOLE KRKA peut entraînerune légère augmentation du risque d’infections gastro-intestinales causéespar des bactéries telles que Salmonella et Campylobacter.

Hypomagnésémie

Des cas d’hypomagnésémie sévère ont été rapportés chez des patientstraités par des IPP tel que le pantoprazole pendant au moins trois mois, etdans la plupart des cas pendant une année. Des manifestations sévères del'hypomagnésémie, telles que fatigue, tétanie, délire, convulsion, vertigeet arythmie ventriculaire, peuvent se produire, mais elles peuvent aussiapparaître de façon insidieuse et être négligées. Chez la plupart despatients affectés, l’hypomagnésémie s’est estompée grâce à unesupplémentation en magnésium et l'arrêt de l'IPP.

Chez les patients susceptibles de recevoir un traitement prolongé par IPP,ou qui prennent des IPP avec de la digoxine ou des médicaments qui peuventinduire une hypomagnésémie (par exemple des diurétiques), les professionnelsde soins de santé devraient envisager de mesurer la magnésémie avant decommencer le traitement par IPP et périodiquement pendant le traitement.

Fracture de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale

Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier utilisés à hautesdoses et sur de longues durées (> 1 an), peuvent augmenter légèrement lerisque de fracture de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale,prin­cipalement chez les personnes âgées ou en présence d'autres facteurs derisque reconnus. Les études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs dela pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10–40%.Une partie de cette augmentation peut être due à d’autres facteurs derisque. Les patients à risque d'ostéoporose doivent recevoir des soins selonles recommandations cliniques en vigueur, ainsi qu’un apport adéquat envitamine D et en calcium.

Excipient :

Ce médicament contient du sorbitol. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au fructose (maladiehérédi­taire rare).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Effet du pantoprazole sur l’absorption d’autres médicaments

Du fait de l’inhibition importante et durable de la sécrétion d’acidegastrique, le pantoprazole peut diminuer l’absorption des médicaments dont labiodisponibilité dépend du pH gastrique, par exemple certains antifongiquesazolés tels que le kétoconazole, l’itraconazole, le posaconazole, etd’autres médicaments tels que l’erlotinib.

Antirétroviraux (atazanavir)

La co-administration d’atazanavir et d’autres antirétroviraux dontl’absorption est pH-dépendante avec des inhibiteurs de la pompe à protonspeut entraîner une réduction substantielle de la biodisponibilité des agentsantirétro­viraux et diminuer leur efficacité. Par conséquent,l’ad­ministration concomitante d’atazanavir et d’inhibiteurs de la pompe àprotons est déconseillée (voir rubrique 4.4).

Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)

Bien qu’aucune interaction n’ait été observée lors del’administration concomitante de phenprocoumone ou de warfarine dans lesétudes de pharmacocinétique clinique, quelques cas isolés de modifications del’INR (International normalised ratio) lors d’un traitement concomitant ontété rapportés après la mise sur le marché. Par conséquent, la surveillancedu taux de prothrombine/INR est recommandée chez les patients recevant desanticoagulants coumariniques, au début et à l’arrêt du traitement par lepantoprazole ou en cas d’administration intermittente de celui-ci.

Autres études d’interactions

Le pantoprazole est fortement métabolisé dans le foie par le systèmeenzymatique du cytochrome P450. La principale voie métabolique est unedéméthylation par le CYP2C19 et les autres voies incluent une oxydation par leCYP3A4.

Les études d’interaction effectuées avec des médicaments qui sontégalement métabolisés par ces voies, tels que la carbamazépine, lediazépam, le glibenclamide, la nifédipine et un contraceptif oral contenant dulévonorgestrel et de l’éthinylestradiol, n’ont pas mis en évidenced’inte­ractions cliniquement significatives.

Les résultats d’une série d’études d’interactions démontrent que lepantoprazole n’a pas d’effet sur le métabolisme des substances activesmétabolisées par le CYP1A2 (par exemple caféine, théophylline), le CYP2C9(par exemple piroxicam, diclofénac, naproxène), le CYP2D6 (par exemplemétoprolol), le CYP2E1 (par exemple éthanol) et n’interfère pas avecl’absorption de la digoxine modulée par la glycoprotéine P.

Il n’a pas été observé d’interactions avec les antiacides administrésde façon concomitante.

Des études d’interactions ont également été réalisées en administrantle pantoprazole de façon concomitante avec les antibiotiques respectifs(cla­rithromycine, métronidazole, amoxicilline). Il n’a pas été mis enévidence d’interactions cliniquement pertinentes.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisationdu pantoprazole chez la femme enceinte. Des études effectuées chez l'animalont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Lerisque potentiel en clinique n’est pas connu. PANTOPRAZOLE KRKA ne doit pasêtre utilisé pendant la grossesse, à moins d'une nécessité absolue.

Allaitement

Les études animales ont mis en évidence l’excrétion de pantoprazole dansle lait. Une excrétion dans le lait maternel a été rapportée. Parconséquent, une décision doit être prise soit de poursuivre/d’in­terromprel’alla­itement soit de poursuivre/d’in­terrompre le traitement parPANTOPRAZOLE KRKA en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pourl’enfant au regard du bénéfice du traitement par PANTOPRAZOLE KRKA pourla femme.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Des réactions indésirables médicamenteuses du type étourdissements ettroubles de la vision peuvent survenir (voir rubrique 4.8). Dans ce cas, lespatients ne doivent pas conduire ou utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Environ 5% des patients peuvent présenter des effets indésirables. Leseffets les plus fréquemment rapportés sont des diarrhées et des céphalées,qui apparaissent chez environ 1% des patients.

Le tableau ci-dessous liste les effets indésirables rapportés avec lepantoprazole, classés par ordre de fréquence: très fréquent (³1/10);fréquent (³1/100, <1/10); peu fréquent (³1/1 000, £1/100); rare(³1/10 000, £1/1 000); très rare (<1/10 000); fréquence indéterminée(ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Il n’est pas possible de calculer une fréquence pour tous les effetsindésirables rapportés depuis la mise sur le marché: ils sont doncmentionnés avec une fréquence « indéterminée ».

Dans chaque groupe de fréquence, les effets sont présentés par ordredécroissant de gravité.

Tableau 1: Effets indésirables rapportés avec le pantoprazole au cours desessais cliniques et après la commercialisation

Fréquence

Classe

Système-organe

Peu fréquent

Rare

Très rare

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Thrombopénie; Leucopénie

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité (incluant réactions et choc anaphylactiques)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hyperlipidémie et augmentation des lipides (triglycérides, cholestérol);chan­gement de poids

Hyponatrémie, hypomagnésémie (voir rubrique 4.4)

Affections psychiatriques

Troubles du sommeil

Dépression (et aggravation)

Désorientation (et aggravation)

Hallucinations: confusion (en particulier chez les patients prédisposés,ainsi qu’aggravation de ces symptômes lorsqu’ils étaientpréexis­tants)

Affections du système nerveux

Céphalées, étourdissements

Affections oculaires

Troubles de la vision, vision floue

Affections gastro-intestinales

Diarrhées; nausées, vomissements; distension abdominale et ballonnements;con­stipation; bouche sèche; douleurs abdominales et inconfort

Affections hépatobiliaires

Élévation des enzymes hépatiques (transaminases, g-GT)

Elévation de la bilirubine

Lésion hépato-cellulaire sévère; jaunisse; insuffisancehé­patocellulaire

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash/exanthème/é­ruption; prurit

Urticaire; angiœdème

Syndrome de Stevens Johnson, syndrome de Lyell, érythème polymorphe,pho­tosensibilité

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale (voirrubrique 4.4)

Arthralgie; myalgie

Affections du rein et des voies urinaires

Néphrite interstitielle

Affections des organes de reproduction et du sein

Gynécomastie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Asthénie, fatigue et malaise

Elévation de la température corporelle; œdème périphérique

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet: <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Les symptômes du surdosage chez l’homme ne sont pas connus.

Une exposition systémique atteignant 240 mg administrés par voie IV en2 minutes a été bien tolérée. Comme le pantoprazole est fortement lié auxprotéines, il n’est pas facilement dialysable.

En cas de surdosage avec des signes cliniques d’intoxication, aucuntraitement spécifique ne peut être recommandé à part un traitementsym­ptomatique classique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique: Inhibiteurs de la pompe à protons, codeATC: A02BC02

Mécanisme d’action

Le pantoprazole est un benzimidazolé substitué qui inhibe la sécrétiond’acide chlorhydrique dans l’estomac par blocage spécifique des pompes àprotons des cellules pariétales.

Le pantoprazole est converti en sa forme active dans l’environnement acidedes cellules pariétales, où il inhibe l’enzyme H+, K±ATPase,c’est-à-dire qu’il intervient au dernier stade de la production d’acidechlorhy­drique dans l’estomac. L’inhibition dépend de la dose et affecte lasécrétion acide basale et stimulée. Chez la plupart des patients, lessymptômes sont soulagés en 2 semaines. Comme avec les autres inhibiteurs dela pompe à protons et les inhibiteurs des récepteurs H2, le traitement par lepantoprazole diminue l’acidité dans l’estomac et donc augmente la gastrinepropor­tionnellement à la diminution de l’acidité. Cette augmentation de lagastrine est réversible. Puisque le pantoprazole se lie à l’enzyme après leniveau du récepteur cellulaire, il peut inhiber la sécrétion d’acidechlorhy­drique indépendamment de la stimulation exercée par d’autressubstances (acétylcholine, histamine, gastrine). L‘effet est le même que leproduit soit administré par voie orale ou intraveineuse.

Les valeurs de gastrine à jeun augmentent sous traitement par lepantoprazole. Dans la plupart des cas, lors d’une utilisation à court terme,elles ne dépassent pas la limite supérieure de la normale. Lors d’untraitement à long terme, les niveaux de gastrine doublent dans la plupart descas. Toutefois, l’augmentation n’est excessive que dans des cas isolés. Ilen résulte qu’une augmentation légère à modérée du nombre de cellulesendocrines spécifiques de l’estomac (ECL) est observée, dans une minoritéde cas, pendant un traitement à long terme (hyperplasie simple àadénomateuse).

Cependant, d’après les études réalisées jusqu’à présent, laformation de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de carcinoïdesgas­triques observée chez l’animal (voir rubrique 5.3) n’a pas étéobservée chez l’homme.

L’influence d’un traitement à long terme par le pantoprazole de plusd’un an sur les paramètres endocriniens de la thyroïde ne peut pas êtreexclue au vu des résultats obtenus lors des études animales.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Le pantoprazole est rapidement absorbé et la concentration plasmatiquemaximale est atteinte même après administration d’une seule dose orale de20 mg. En moyenne, les concentrations sériques maximales, soit1–1,5 µg/ml, sont atteintes 2 à 2,5 heures après administration; cesvaleurs restent constantes après administrations répétées. Lapharmacocinétique ne varie pas après administration unique ou répétée. Dansla plage de doses de 10 à 80 mg, la cinétique plasmatique du pantoprazoleest linéaire après administration orale comme après administratio­nintraveineuse.

La biodisponibilité absolue du comprimé est d’environ 77%. La priseconcomitante de nourriture n’a pas d’influence sur l’ASC, la concentration­sérique maximale et donc sur la biodisponibilité. Seule la variabilité dutemps de latence est augmentée en cas de prise simultanée de nourriture.

Distribution

Le pantoprazole est lié aux protéines sériques à environ 98 %. Le volumede distribution est d’environ 0,15 l/kg.

Elimination

La substance est presque exclusivement métabolisée dans le foie. La voiemétabolique principale est une déméthylation par CYP2C19 suivie d’unesulfocon­jugaison, l’autre voie métabolique incluant une oxydation par CYP3A4.La demi-vie terminale est d’environ 1 heure et la clairance est d’environ0,1l/h/kg. Quelques rares sujets ont présenté une élimination retardée.Comme la liaison du pantoprazole aux pompes à protons des cellules pariétalesest spécifique, la demi-vie d’élimination n’est pas corrélée à la pluslongue durée d’action (inhibition de la sécrétion acide).

L'élimination rénale représente la principale voie d’excrétion (environ80 %) des métabolites du pantoprazole; le reste est excrété dans les fèces.Le principal métabolite dans le sérum comme dans l’urine est ledesméthylpan­toprazole, conjugué au sulfate. La demi-vie du métaboliteprincipal (environ 1,5 heure) n’est pas plus longue que celle dupantoprazole.

Caractéristiques chez certains patients/groupes spécifiquesde su­jets

Environ 3 % de la population européenne présente un déficit en isoenzymeCYP2C19 fonctionnelle et sont appelés des métaboliseurs lents. Chez cessujets, le métabolisme du pantoprazole est probablement catalyséessen­tiellement par le CYP3A4. Après administration d’une dose unique de40 mg de pantoprazole, l’ASC (aire sous la courbe concentration plasmatiquetemps) moyenne a été près de 6 fois plus élevée chez les métaboliseurslents que chez les sujets ayant une isoenzyme CYP2C19 fonctionnelle(mé­taboliseurs rapides). Les concentrations plasmatiques maximales moyennes ontété augmentées d’environ 60 %. Ces observations n’ont pasd’implications sur la posologie du pantoprazole.

Aucune réduction de la dose n’est recommandée lorsque le pantoprazole estadministré chez des patients présentant une insuffisance rénale (y comprischez les patients sous dialyse). Comme chez les sujets sains, la demi-vie dupantoprazole est courte. De très faibles quantités de pantoprazole seulementsont dialysées. Bien que la demi-vie du principal métabolite soit modérémentprolongée (2 à 3 h), l’excrétion reste rapide et il ne se produit doncpas d’accumulation.

Bien que chez les patients atteints de cirrhose du foie (classes A et B dansla classification de Child), la demi-vie atteigne entre 3 et 6 heures, et bienque les valeurs d’ASC aient augmenté d’un facteur de 3 à 5, laconcentration sérique maximale n’a augmenté que légèrement, d’un facteurde 1,3, comparativement aux sujets sains.

La légère augmentation de l’ASC et de la Cmax chez les volontaires âgéscomparativement aux sujets plus jeunes n’est pas non plus cliniquementper­tinente.

Enfant

Après administration de doses orales uniques de 20 ou de 40 mg depantoprazole à des enfants de 5–16 ans, l’ASC et la Cmax étaient comprisesdans la plage des valeurs correspondantes pour l’adulte. Après administrationde doses intraveineuses uniques de 0,8 ou 1,6 mg/kg de pantoprazole à desenfants de 2–16 ans, on n’a observé aucune association significative entrela clairance du pantoprazole et l’âge ou le poids. L’ASC et le volume dedistribution correspondaient aux données observées chez l’adulte.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données précliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée etgénotoxicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

Au cours des études de carcinogénicité de 2 ans chez le rat, desnéoplasies neuro-endocriniennes ont été détectées. De plus, des papillomesspi­nocellulaires ont été détectés dans le pré-estomac de rats. Lemécanisme qui mène à la formation de carcinoïdes gastriques par lesbenzimidazolés substitués a été étudié avec soin, avec pour conclusionqu’il s’agit d’une réaction secondaire à l’élévation massive desniveaux de gastrine sériques qui survient chez le rat en cas de traitementchronique à haute dose.

Au cours des études de deux ans réalisées sur des rongeurs, un nombreaccru de tumeurs hépatiques ont été détectées chez le rat et chez la sourisfemelle; cette observation a été interprétée comme étant due aumétabolisme hépatique élevé du pantoprazole.

Une légère augmentation des modifications néoplasiques de la thyroïde aété observée dans le groupe des rats ayant reçu la dose la plus élevée(200 mg/kg). L’apparition de ces néoplasies est associée aux modificationsin­duites par le pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine dans le foiedu rat. Comme la dose thérapeutique chez l’homme est faible, aucun effetnuisible affectant les glandes thyroïdes n’est attendu.

Au cours des études animales sur la reproduction, des signes defoetotoxicité légère ont été observés aux doses supérieures à 5 mg/kg.Les études menées n’ont révélé ni incidence sur la fertilité ni effetstératogènes. La pénétration du placenta a été étudiée chez le rat; elles’est révélé augmenter parallèlement à l’avancement de la gestation. Ilen résulte que la concentration de pantoprazole augmente chez le fœtus peuavant la naissance.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau du comprimé :

Mannitol, crospovidone (type B), carbonate de sodium anhydre, sorbitol(E420), stéarate de calcium.

Pelliculage du comprimé :

Hypromellose, povidone (K25), dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune(E172), propylène glycol, copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylated'éthyle, laurylsulfate de sodium, polysorbate 80, macrogol 6000, talc.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

5 ans.

Flacon PEHD : la durée de conservation après ouverture est de 3 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

Plaquettes : A conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri del'humidité.

Flacon PEHD : Conserver le conditionnement primaire soigneusement fermé àl'abri de l'humidité.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

7, 10, 14, 15, 28, 30, 56, 60, 84, 100, 100×1, 112 ou 140 comprimésgastro-résistants sous plaquettes (film OPA/Aluminium/PVC /Aluminium)

Flacon PEHD fermé par un bouchon de sécurité contenant un gel de silicedessiccant de 250 comprimés gastro-résistants.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à laréglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Krka, dd, Novo mesto

Smarjeska cesta 6

8501 Novo Mesto

SLOVENIE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 392 573 8 9 : 7 comprimés sous plaquette(OPA/A­luminium/PVC/A­luminium).

· 34009 224 527 2 2 : 10 comprimés sous plaquette(OPA/A­luminium/PVC/A­luminium).

· 34009 392 574 4 0 : 14 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC/A­luminium).

· 34009 392 575 0 1 : 15 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC/A­luminium).

· 34009 392 576 7 9 : 28 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC/A­luminium).

· 34009 392 577 3 0 : 30 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC/A­luminium).

· 34009 574 680 4 0 : 56 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC/A­luminium).

· 34009 574 681 0 1 : 60 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC/A­luminium).

· 34009 574 682 7 9 : 84 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC/A­luminium).

· 34009 574 683 3 0 : 100 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC/A­luminium).

· 34009 574 685 6 9 : 112 comprimés sous une plaquette(OPA/A­luminium/PVC/A­luminium).

· 34009 574 686 2 0 : 140 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC/A­luminium).

· 34009 574 687 9 8 : 100 comprimés sous une plaquette(OPA/A­luminium/PVC/ Aluminium).

· 34009 574 688 5 9 : Flacon en PEHD de 250 comprimés.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[A compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[A compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II

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