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PARACETAMOL CODEINE ARROW 400 mg/20 mg, comprimé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - PARACETAMOL CODEINE ARROW 400 mg/20 mg, comprimé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PARACETAMOL CODEINE ARROW 400 mg/20 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Paracétamol (RHODAPAP)...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­....400 mg

Phosphate de codéine hémihydraté..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­........20 mg

Pour un comprimé sécable.

Excipient à effet notoire : chaque comprimé contient 40 mg de lactosemonohydraté.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimésécable, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

PARACETAMOL CODEINE ARROW 400 mg/20 mg, comprimé sécable est indiqué chezles patients âgés de plus de 15 ans pour le traitement des douleurs aiguësd’intensité modérée qui ne peuvent pas être soulagées par d’autresantalgiques comme le paracétamol ou l’ibuprofène (seul).

4.2. Posologie et mode d'administration

Cette présentation est réservée à l’adulte et à l’adolescent àpartir de 15 ans.

Posologie

La posologie doit être adaptée à l'intensité de la douleur ; la plusfaible dose efficace doit généralement être utilisée, pour la durée la pluscourte possible. Cette dose peut être prise jusqu’à 4 fois par jour enrespectant un intervalle de 6 heures entre chaque prise.

La durée du traitement ne devra pas dépasser 3 jours et si la douleurn'est pas soulagée, il est recommandé aux patients/soignants de prendre l'avisd'un médecin.

Adultes

La posologie est de 1 comprimé, à renouveler si nécessaire au bout de6 heures, ou éventuellement 2 comprimés en cas de douleurs intenses sansdépasser 6 comprimés par jour.

Il n'est généralement pas nécessaire de dépasser 6 comprimés par jour.Cependant, en cas de douleurs plus intenses, cette posologie peut êtreaugmentée jusqu'à 8 comprimés par jour (posologie maximale).

Toutefois, la dose totale quotidienne maximale de paracétamol ne doit pasdépasser 4 g par jour ; la dose totale quotidienne maximale de codéine nedoit pas dépasser 240 mg.

Population pédiatrique

Enfants âgés de moins de 12 ans

La codéine ne doit pas être utilisée chez les enfants de moins de 12 ansà cause du risque de toxicité opioïde lié à la métabolisation variable etnon prédictive de la codéine en morphine (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Enfants âgés de 12 à 15 ans

PARACETAMOL CODEINE ARROW 400 mg/20 mg, comprimé sécable n’est pasindiqué chez les enfants de 12 à 15 ans.

Adolescents âgés de 15 à 18 ans

La dose quotidienne recommandée est :

· d'environ 60 mg/kg/jour de paracétamol à répartir en 4 prises, soitenviron 15 mg/kg toutes les 6 heures,

· d’environ 3 mg/kg/jour de codéine à répartir en 4 prises, soitenviron 0,5 à 1 mg/kg toutes les 6 heures.

Il est impératif de respecter les posologies définies en fonction du poidsde l’adolescent et donc de choisir une présentation adaptée :

· entre 31 à 50 kg : 1 comprimé par prise, à renouveler si besoin aubout de 6 heures minimum, sans dépasser 4 comprimés par jour.

· poids de Plus de 50 kg : 1 comprimé par prise, à renouveler si besoinau bout de 6 heures minimum, ou éventuellement 2 comprimés en cas de douleursévère, sans dépasser 6 comprimés par jour.

Populations particulières

Sujet âgé

La posologie initiale doit être diminuée de moitié par rapport à laposologie conseillée chez l'adulte, et pourra éventuellement être augmentéeen fonction de la tolérance et des besoins.

Insuffisance rénale

En cas d'insuffisance rénale, il existe un risque d’accumulation decodéine et de paracétamol. En conséquence :

· l'intervalle entre deux prises sera au minimum de 8 heures,

· une réduction de la dose doit être envisagée,

· chez l’enfant, une surveillance rapprochée doit être miseen place.

Autres

La dose totale quotidienne maximale de paracétamol ne doit pas excéder60 mg/kg/jour (sans dépasser 3 g/j) dans les situations suivantes:

· adultes de moins de 50 kg,

· insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,

· alcoolisme chronique,

· déshydratation,

· réserves basses en glutathion telles que par exemple malnutritionchro­nique, jeûne, amaigrissement récent…

Doses maximales recommandées

Attention : prendre en compte l’ensemble des médicaments pour éviter unsurdosage, y compris si ce sont des médicaments obtenus sans prescription (voirrubrique 4.4).

La dose totale quotidienne maximale de codéine ne doit pas excéder240 mg.

La dose totale quotidienne maximale de paracétamol ne doit pas excéder(voir rubrique 4.9) :

· 80 mg/kg/jour chez l’adolescent de moins de 37 kg,

· 3 g par jour chez l’adolescent de 38 kg à 50 kg,

· 4 g par jour chez l'adulte et l’adolescent de plus de 50 kg.

Fréquence d'administration

Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations dedouleur :

· chez l’adulte et l’adolescent, elles doivent être espacées d’aumoins 6 heures.

Mode d’administration

Voie orale.

Les comprimés doivent être avalés tels quels avec un grandverre d'eau.

4.3. Contre-indications

· Enfant de moins de 12 ans.

· Hypersensibilité à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1.

Liées au paracétamol

· Hypersensibilité au paracétamol.

· Insuffisance hépatocellulaire sévère.

Liées à la codéine

· Hypersensibilité à la codéine.

· Chez les patients asthmatiques et insuffisants respiratoires, quel quesoit le degré de l'insuffisance respiratoire, en raison de l'effet dépresseurde la codéine sur les centres respiratoires.

· Au cours de l'allaitement (voir rubrique 4.6).

· Chez tous les patients de moins de 18 ans après amygdalectomie et/ouadénoïdectomie dans le cadre d’un syndrome d’apnée obstructive dusommeil, en raison de l’augmentation du risque d’évènement indésirablegrave pouvant mettre en jeu le pronostic vital (voir rubrique 4.4).

· Chez les patients connus pour être des métaboliseurs CYP2D6ultra-rapides (voir rubrique 4.4).

· En cas de prise concomitante d’oxybate de sodium (voirrubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales
Liées à l’association

Les douleurs par désafférentation (douleurs neurogènes) ne répondent pasà l'association codéine/ paracétamol.

Liées au paracétamol

Ce médicament contient du paracétamol pour éviter un risque desurdosage :

· vérifier l'absence de paracétamol dans la composition d'autresmédica­ments,

· respecter les doses maximales recommandées (voir rubrique 4.2).

Liées à la codéine

L'usage prolongé de codéine peut conduire à un état de dépendance.

La prise de ce médicament est déconseillée en association avec lesmorphiniques agonistes antagonistes, les morphiniques antagonistes partiels(voir rubrique 4.5).
Métabolisme CYP2D6

La codéine est métabolisée en morphine par l’enzyme hépatique CYP2D6,son métabolite actif. En cas de déficit ou d’absence de cette enzyme,l’effet analgésique attendu ne sera pas obtenu.

Il est estimé que jusqu’à 7% de la population caucasienne peut présenterce déficit.

Cependant, si le patient est un métaboliseur rapide ou ultra-rapide, il a unrisque augmenté, même à dose thérapeutique, de développer des effetsindésirables dus à la toxicité des opioïdes. Ces patients transforment lacodéine en morphine rapidement, en conséquence leur taux de morphine dans lesérum est plus élevé qu’attendu.

Les symptômes généraux de la toxicité des opioïdes incluent uneconfusion, une somnolence, une respiration superficielle, un myosis, desnausées, des vomissements, une constipation et un manque d’appétit. Dans lescas graves, les patients peuvent présenter des symptômes de dépressionres­piratoire et circulatoire, pouvant mettre en jeu le pronostic vital et êtredans de très rares cas fatals.

Les prévalences estimées des métaboliseurs ultra-rapides dans lesdifférentes populations sont résumées ci-dessous :

Population

Prévalence %

Africains/Ethi­opiens

29%

Afro-Américains

3,4% à 6,5%

Asiatiques

1,2% à 2%

Caucasiens

3,6% à 6,5%

Grecs

6,0%

Hongrois

1,9%

Européens du nord

1% – 2%

Risques concernant la prise concomitante d’alcool

La prise concomitante d’alcool est déconseillée car elle peut entraînerun risque accru de dépression du système nerveux central (voirrubrique 4.5).

Risque lié à l’utilisation concomitante de médicaments sédatifs telsque les benzodiazépines ou d’autres médicaments apparentés

L’utilisation concomitante de PARACETAMOL CODEINE ARROW 400 mg/20 mg,comprimé sécable et de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines oud’autres médicaments apparentés peut entraîner une sédation, unedépression respiratoire, un coma et un décès. En raison de ces risques, laprescription concomitante de ces médicaments sédatifs doit être réservéeaux patients pour lesquels aucune alternative thérapeutique n’estenvisageable.

S’il est décidé de prescrire PARACETAMOL CODEINE ARROW 400 mg/20 mg,comprimé sécable concomitamment avec des médicaments sédatifs, la doseefficace la plus faible doit être utilisée et la durée de traitement doitêtre aussi courte que possible.

Les signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation doiventêtre étroitement surveillés chez ces patients.

A cet égard, il est fortement recommandé d’informer les patients etleurs soignants afin qu’ils soient avertis de ces symptômes (voirrubrique 4.5).

Utilisation en post-opératoire chez les enfants

Des cas publiés dans la littérature ont montré que la codéine utiliséeen post-opératoire chez les enfants après une amygdalectomie et/ou uneadénoïdectomie dans le cadre d’un syndrome d’apnée obstructive dusommeil, entraine des effets indésirables rares mais pouvant mettre en jeu lepronostic vital voire entrainer le décès (voir rubrique 4.3). Tous ces enfantsavaient reçu de la codéine aux doses recommandées; cependant des élémentspermet­taient de mettre en évidence que ces enfants étaient des métaboliseursra­pides ou ultra-rapides de la codéine en morphine.

Enfants présentant une fonction respiratoire altérée

La codéine n’est pas recommandée chez les enfants pouvant présenter unefonction respiratoire altérée du fait de désordres neuromusculai­res,d’affecti­ons cardiaques ou respiratoires sévères, d’infections des voiesrespiratoires supérieures ou pulmonaires, de traumatismes multiples ou deprocédures chirurgicales longues.

Ces facteurs peuvent aggraver les symptômes de la toxicité de lamorphine.

Précautions d'emploi
Liées à l’association

Les douleurs par désafférentation (douleurs neurogènes) ne répondent pasà l’association codéine/paracé­tamol.

Liées au paracétamol

Le paracétamol est à utiliser avec précaution sans dépasser 3 g/jour encas de (voir rubrique 4.2) :

· poids < 50 kg,

· insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,

· insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine ≤ 30 ml/min(voir rubriques 4.2 et 5.2)),

· alcoolisme chronique,

· déshydratation (voir rubrique 4.2),

· réserves basses en glutathion telles que par exemple malnutritionchro­nique, jeûne, amaigrissement récent.

En cas de découverte d'une hépatite virale aiguë, il convient d'arrêterle traitement.

Liées à la codéine

En cas d'hypertension intracrânienne, la codéine risque d'augmenterl'im­portance de cette hypertension.

Chez le patient cholécystectomisé, la codéine peut provoquer un syndromedouloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, le plus souventassocié à des anomalies biologiques, évocateur d'un spasme du sphincterd'Oddi.

En cas de toux productive, la codéine peut entraver l'expectoration.

Sujet âgé

Diminuer la posologie initiale de moitié par rapport à la posologierecom­mandée chez l’adulte, et l’augmenter éventuellement par la suite enfonction de la tolérance et des besoins (voir rubrique 4.2).

Liées aux excipients

Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total enlactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladieshéré­ditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimésécable, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Interactions avec les examens paracliniques

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l'acide urique sanguin parla méthode à l'acide phosphotungstique.

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par laméthode à la glucose oxydase-peroxydase en cas de concentrations anormalementé­levées.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

LiéEs au paracétamol Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Anticoagulants oraux : antivitamines K

Risque d’augmentation de l’effet de l’antivitamine K et du risquehémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j)pendant au moins 4 jours.

Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologiede l’antivitamine K pendant le traitement par le paracétamol et aprèsson arrêt.

Liées à la codéine

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substancespeuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central etcontribuer à diminuer la vigilance. Il s’agit des dérivés morphiniques(a­nalgésiques, antitussifs et traitements de substitution), neuroleptiques,bar­bituriques, benzodiazépines, anxiolytiques autres que benzodiazépines(mé­probamate), hypnotiques, antidépresseurs sédatifs (amitriptyline,do­xépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), antihistaminiques H1sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène et thalidomide.

Associations contre-indiquées

+ Oxybate de sodium

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas desurdosage.

Associations déconseillées

+ Alcool (boisson ou excipient)

Majoration par l’alcool de l’effet sédatif de la codéine. L'altérationde la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules etl'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant del’alcool.

+ Morphiniques agonistes-antagonistes : buprénorphine, nalbuphine,

Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs,avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.

+ Morphiniques antagonistes partiels (naltrexone, nalméfène)

Risque de diminution de l’effet antalgique.

Associations à prendre en compte

+ Autres médicaments sédatifs

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+ Autres analgésiques morphiniques agonistes (alfentanil, dihydrocodéine,fen­tanyl, hydromorphone, morphine, oxycodone, péthidine, rémifentanil,su­fentanil, tapentadol, tramadol)

Risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas desurdosage.

+ Antitussifs morphine-like (dextrométhorphane, noscapine, pholcodine),an­titussifs morphiniques vrais (codéine, éthylmorphine)

Risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas desurdosage.

+ Méthadone

Risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas desurdosage.

+ Benzodiazépines ou substances apparentées

Risque majoré de sédation et de dépression respiratoire pouvant entraînercoma et décès, notamment chez le sujet âgé. Il convient de limiter autantque possible les doses et la durée de l’association.

+ Barbituriques

Risque majoré de sédation et de dépression respiratoire pouvant entraînercoma et décès, notamment chez le sujet âgé. Il convient de limiter autantque possible les doses et la durée de l’association.

+ Médicaments atropiniques

Risque important d’akinésie colique, avec constipation sévère.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L'utilisation ponctuelle de ce médicament peut être envisagée au cours dela grossesse, si besoin, quel que soit le terme, à la dose efficace la plusfaible, pendant la durée la plus courte et le moins fréquemment possible. Sonutilisation chronique doit être évitée.

En cas d'administration en fin de grossesse, tenir compte des propriétésmorphino-mimétiques de ce médicament (risque théorique de dépressionres­piratoire chez le nouveau-né après de fortes doses avant l'accouchemen­t,risque de syndrome de sevrage en cas d'administration chronique en fin degrossesse).

Lié au paracétamol

En clinique les études épidémiologiques portant sur un nombre important degrossesses n’ont pas mis en évidence d’effet malformatif ou fœtotoxiquelié à l’utilisation du paracétamol aux posologies usuelles. Les étudesépidémi­ologiques consacrées au neurodéveloppement des enfants exposés auparacétamol in utero produisent des résultats non concluants.

Lié à la codéine

En clinique, bien que quelques études cas-témoin mettent en évidence uneaugmentation du risque de survenue de malformations cardiaques, la plupart desétudes épidémiologiques écartent un risque malformatif.

Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effettératogène.

Allaitement

Ce médicament est contre-indiqué pendant l'allaitement (voirrubrique 4.3).

Le paracétamol et la codéine passent dans le lait maternel.

La conduite à tenir au cours de l’allaitement est conditionnée par laprésence de codéine.

A des doses thérapeutiques normales, la codéine et son métabolite actifpeuvent être présents dans le lait maternel à des doses très faibles et ilest peu probable qu'elle entraîne des effets indésirables chez l'enfantallaité. Cependant, si la patiente est un métaboliseur CYP2D6 ultra-rapide,une quantité importante du métabolite actif, la morphine, peut être présentedans le sang maternel ainsi que dans le lait maternel. Dans de très rares cas,ces taux élevés peuvent entrainer des symptômes de toxicité opioïde chezl'enfant (somnolence, difficulté de succion, pauses voire dépressionsres­piratoires et hypotonie) qui peuvent être fatals.

Fertilité
Lié au paracétamol

En raison du mécanisme d’action potentiel sur les cyclo-oxygénase et lasynthèse de prostaglandines, le paracétamol pourrait altérer la fertilitéchez la femme, par un effet sur l’ovulation réversible à l’arrêt dutraitement.

Des effets sur la fertilité des mâles ont été observés dans une étudechez l'animal. La pertinence de ces effets chez l'homme n'est pas connue.

Lié à la codéine

Il n’y a pas de données chez l’animal concernant la fertilité mâle etfemelle.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et lesutilisateurs de machines, sur les risques de somnolence dus à la présence decodéine.

4.8. Effets indésirables

L’évaluation des effets indésirables est basée sur les fréquencessui­vantes :

Très fréquent (³ 1/10)

Fréquent (³ 1/100 à < 1/10)

Peu fréquent (³ 1/1 000 à < 1/100)

Rare (³ 1/10 000 à < 1/1 000)

Très rare (< 1/10 000)

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles)

LIES AU PARACETAMOL

Affections du système immunitaire

· Rare : réactions d'hypersensibilité à type de choc anaphylactiqu­e,œdème de Quincke. Leur survenue impose l'arrêt définitif de ce médicamentet des médicaments apparentés.

Affections de la peau et des tissus sous-cutanés

· Très rares : des réactions cutanées graves ont été rapportées.

· Rare : érythème, urticaire, rash cutané ont été rapportés. Leursurvenue impose l’arrêt définitif de ce médicament et des médicamentsap­parentés.

· Fréquence indéterminée : érythème pigmenté fixe.

Affections hématologiques et du système lymphatique

· Très rares : thrombopénie, leucopénie et neutropénie.

Affections hépatobiliaires

· Fréquence indéterminée : transaminases augmentées.

LIES A LA CODEINE

Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables de la codéine sontcomparables à ceux des autres opiacés mais ils sont plus rares etmodérés.

Affections gastro-intestinales

· Fréquence indéterminée : constipation, nausées, vomissements.

Affections hépatobiliaires

· Fréquence indéterminée : pancréatite, syndrome douloureux abdominalaigu de type biliaire ou pancréatique, évocateur d'un spasme du sphincterd'Oddi, survenant particulièrement chez les patients cholécystectomisés.

Affections du système nerveux

· Fréquence indéterminée : sédation, euphorie, dysphorie, somnolence,états vertigineux.

Affections du système immunitaire

· Fréquence indéterminée : réactions d’hypersensibilité (prurit,urticaire et rash).

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

· Fréquence indéterminée : bronchospasme, dépression respiratoire (voirrubrique 4.3).

Affections oculaires :

· Fréquence indéterminée : myosis.

Affections rénales et urinaires :

· Fréquence indéterminée : rétention urinaire.

Il existe un risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l'arrêtbrutal, qui peut être observé chez l'utilisateur et chez le nouveau-né demère intoxiquée à la codéine (voir rubrique 4.6).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet: <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

Surdosage au paracétamol

Le risque d'une intoxication grave (surdosage thérapeutique ou intoxicationac­cidentelle) peut être particulièrement élevé chez les sujets âgés, chezles jeunes enfants, chez les patients avec une atteinte hépatique, en casd'alcoolisme chronique, chez les patients souffrant de malnutrition chronique.Dans ces cas, l'intoxication peut être mortelle.

Symptômes

Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissentgé­néralement dans les 24 premières heures.

Un surdosage de paracétamol peut provoquer une cytolyse hépatiquesuscep­tible d’entraîner une insuffisance hépatocellulaire, une acidosemétabolique, une encéphalopathie, un coma et le décès.

En cas de surdosage aigu, il peut être observé dans les 12 à 48 heuresune augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-déshydrogénase,de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine.

Des cas d’insuffisance rénale aiguë ont été observés dans un contextede surdosage au paracétamol. Conduite d'urgence

· Arrêter le traitement.

· Transfert immédiat en milieu hospitalier.

· Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial deparacétamol. Ce dosage sera à interpréter en fonction du délai entrel’heure supposée de la prise et l’heure de prélèvement.

· Evacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique.

· Le traitement du surdosage comprend classiquement l'administration aussiprécoce que possible de l'antidote N-acétylcystéine par voie I.V. ou voieorale si possible avant la dixième heure.

· Traitement symptomatique.

Surdosage en codéine
Signes chez l'adulte

· Dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, ralentissemen­trespiratoire), somnolence, rash, vomissements, prurit, ataxie, œdèmepulmonaire (plus rare).

Signes chez l'enfant (seuil toxique: 2 mg/kg en prise unique)

· Ralentissement de la fréquence respiratoire, pauses respiratoires,my­osis, convulsions, signes d'histaminoli­bération: „bouffissure duvisage“, éruption urticarienne, collapsus, rétention urinaire.

Conduite d'urgence

· Arrêter le traitement.

· Assistance respiratoire.

· Administration de naloxone.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : opioïdes en association avec desanalgésiques non opioïdes-codéine et paracétamol, code ATC : N02AJ06.

· Paracétamol : antalgique, antipyrétique. Le paracétamol a un mécanismed’action central et périphérique

· Phosphate de codéine : antalgique central.

La codéine est un antalgique à faible action centrale. Elle exerce soneffet grâce à son action sur les récepteurs opioïdes µ bien que sonaffinité pour ces récepteurs soit faible. Son effet analgésique est dû à saconversion en morphine. La codéine, en particulier lorsqu' elle est associéeà d'autres antalgiques comme le paracétamol a montré son efficacité dans letraitement des douleurs aiguës nociceptives.

L'association de paracétamol et de phosphate de codéine possède uneactivité antalgique supérieure à celle de ses composants pris isolément,avec un effet plus prolongé dans le temps.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Le paracétamol, la codéine et ses sels ont une absorption et une cinétiquesuper­posables qui ne sont pas modifiées lorsqu’ils sont associés.

LIEES AU PARACETAMOL Absorption

L'absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Lesconcentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes aprèsingestion.

Distribution

Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Lesconcentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaisonaux protéines plasmatiques est faible.

Biotransformation

Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et lasulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologiessupé­rieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par lecytochrome P 450, est la formation d'un intermédiaire réactif (le N-acétylbenzoquinone imine), qui dans les conditions normales d'utilisation, estrapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urinesaprès conjugaison à la cystéine et à l'acide mercaptopurique. En revanche,lors d'intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique estaugmentée.

Elimination

L'élimination est essentiellement urinaire. 90% de la dose ingérée estéliminée par le rein en 24 heures, principalement sous formeglycurocon­juguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %).

Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée.

La demi-vie d'élimination est d'environ 2 heures.

Variations physiopathologiques
Insuffisance rénale

En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinineinfé­rieure à 30 ml/min), l'élimination du paracétamol et de sesmétabolites est retardée.

Sujet âgé

La capacité de conjugaison n'est pas modifiée.

LIEES A LA CODEINE

Après ingestion orale, la codéine est bien absorbée et sabiodisponibilité relative par rapport à la voie intramusculaire est de 40 –70 %. Les concentrations plasmatiques atteignent leur pic en 1 heure puisdiminuent avec une demi-vie de 2 à 4 heures.

La codéine est principalement métabolisée par glucuronidation encodéine-6-glucuronide. Les voies mineures de métabolisation incluent :

· l’O-déméthylation entrainant la formation de morphine

· la N-déméthylation entrainant la formation de norcodéine

Ces 2 voies aboutissant à la formation de normorphine.

· La morphine et la norcodéine sont ensuite transformées en dérivésglucuro­conjugués.

· La codéine non modifiée et ses métabolites sont principalemen­texcrétés par voie urinaire en 48 heures (84.4 +/-15.9%).

Les pourcentages de la dose administrée (produit libre + conjugué)retrouvée dans les urines sont les suivants : environ 10% de norcodéine,50–70% de codéine. Près de 25 à 30% de la codéine administrée se lie auxprotéines plasmatiques.

· La O-déméthylation de la codéine en morphine est catalysée par lecytochrome P450 isozyme 2D6 (CYP2D6). Celui-ci montre un polymorphisme­génétique pouvant affecter l’efficacité et la toxicité de la codéine.

Ce polymorphisme aboutit à des phénotypes de métaboliseurs ultra-rapides,rapides ou lents.

5.3. Données de sécurité préclinique

Aucune étude animale n’est disponible concernant l’association deparacétamol et de codéine.

Liées au paracétamol

Les études précliniques de génotoxicité, de toxicité à dose répétée,de reprotoxicité et de cancérogenèse n'ont pas montré de risque particulierpour l'homme aux doses thérapeutiques.

Aucune étude conventionnelle s’appuyant sur les normes actuellementadmises pour évaluer la toxicité pour la reproduction et le développementn’est disponible.

A forte dose, des effets sur le rein, la fertilité et des malformations ontété observés chez l’animal ; à des doses hépatotoxiques, un potentielcancé­rogène a été mis en évidence.

Liées à la codéine

Les études précliniques de génotoxicité, de toxicité à dose répétée,de reprotoxicité et de cancérogenèse n'ont pas montré de risque particulierpour l'homme aux doses thérapeutiques.

A dose maternotoxique, une toxicité fœtale a été observée chezl’animal.

Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effettératogène.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Povidone K30, amidon de maïs, croscarmellose sodique, lactose monohydraté,sté­arate de magnésium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

16 ou 100 comprimés sécables sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ARROW GENERIQUES

26 avenue Tony Garnier

69007 Lyon

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 357 700 7 3 : 16 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium).

· 34009 563 380 4 7 : 100 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

A compléter ultérieurement par le titulaire.

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

A compléter ultérieurement par le titulaire.

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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