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PARACETAMOL SANDOZ 500 mg, comprimé effervescent - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - PARACETAMOL SANDOZ 500 mg, comprimé effervescent

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PARACETAMOL SANDOZ 500 mg, comprimé effervescent

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Paracétamol..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..........500,00 mg

Pour un comprimé effervescent.

Excipients à effet notoire : sorbitol (E420), sodium.

Ce médicament contient 209,6 mg de sodium par comprimé effervescent, cequi équivaut à 10,5 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandépar l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

Ce médicament contient 100 mg de sorbitol par comprimé effervescent.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé effervescent.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement symptomatique des douleurs d'intensité légère à modéréeet/ou des états fébriles.

4.2. Posologie et mode d'administration

Mode d'administration

Voie orale.

Laisser dissoudre complètement le comprimé dans un verre d'eau.

Posologie

Cette présentation est réservée à l'adulte et à l'enfant à partir de27 kg (soit à partir d'environ 8 ans).

Les doses recommandées sont de 10 à 15 mg/kg par prise et de 60 mg/kgpar jour. L’intervalle à respecter entre 2 prises dépend des symptômes etde la dose quotidienne maximale. Il ne doit pas être inférieur à6 heures.

Si les symptômes persistent au-delà de 3 jours, un médecin doit êtreconsulté.

Chez l'enfant, il est impératif de respecter les posologies définies enfonction du poids de l'enfant et donc de choisir une présentation adaptée. Lesâges approximatifs en fonction du poids sont donnés à titred'information.

· Pour les enfants ayant un poids de 27 à 32 kg (environ 8 à 11 ans),la posologie est de 1 comprimé à 500 mg par prise, à renouveler si besoinau bout de 6 heures, sans dépasser 3 comprimés par jour.

· Pour les enfants ayant un poids de 33 à 43 kg (environ 11 à 13 ans),la posologie est de 1 comprimé à 500 mg par prise, à renouveler si besoinau bout de 6 heures, sans dépasser 4 comprimés par jour.

· Pour les enfants ayant un poids de 43 à 50 kg (environ 13 à 15 ans),la posologie est de 1 à 2 comprimés à 500 mg par prise, à renouveler sibesoin au bout de 6 heures, sans dépasser 6 comprimés par jour.

· Pour les adultes et les adolescents dont le poids est supérieur à 50 kg(à partir d'environ 15 ans), la posologie usuelle est de 1 à 2 comprimésà 500 mg par prise, à renouveler en cas de besoin au bout de 6 heuresminimum.

Il n'est généralement pas nécessaire de dépasser 3 g de paracétamol parjour, soit 6 comprimés par jour. Cependant, chez l’adulte, en cas dedouleurs plus intenses, la posologie maximale peut être augmentée jusqu'à4 g par jour, soit 8 comprimés par jour.

Selon l’association spécifique et l’objectif thérapeutique du produit,des doses inférieures peuvent être conseillées.

Chez l’adulte souffrant de malnutrition ou ayant un poids corporelanorma­lement bas, il convient de calculer la posologie (dose par prise et parjour) selon son poids.

Doses maximales recommandées: voir rubrique 4.4.

Fréquence d'administration

Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de douleur oude fièvre :

· chez l'enfant, elles doivent être régulièrement espacées, y compris lanuit, d'au moins 6 heures,

· chez l'adulte, elles doivent être espacées de 6 heures minimum.

Insuffisance hépatique

Chez les insuffisants hépatiques ou chez les patients souffrant de lamaladie de Gilbert, la dose doit être réduite ou l’intervalle entre lesdoses allongé.

Insuffisance rénale

En cas d'insuffisance rénale et sauf avis médical, il est recommandé deréduire la dose et d’augmenter l’intervalle minimum entre 2 prises selonle tableau suivant :

Adultes :

Clairance de la créatinine

Dose

10–50 mL/min

500 mg toutes les 6 heures

<10 mL/min

500 mg toutes les 8 heures

La dose de paracétamol ne devra pas dépasser 3 g par jour, soit6 comprimés.

Sujet âgé

Il n’est généralement pas nécessaire d’adapter la dose chez le sujetâgé. Toutefois, chez les sujets fragiles ou immobiles et chez ceux présentantune insuffisance rénale ou hépatique, il peut être nécessaire de diminuer ladose ou d’augmenter l’intervalle entre deux prises.

Autres situations cliniques

La dose journalière efficace la plus faible possible doit être envisagée,sans excéder 60 mg/kg/jour (sans dépasser 3 g/j) dans les conditionssui­vantes :

· adultes de moins de 50 kg,

· insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,

· alcoolisme chronique,

· malnutrition chronique,

· déshydratation.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Insuffisance hépatocellulaire sévère.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Afin d’éviter le risque de surdosage, il convient de prévenir le patientqu’il ne doit pas prendre en même temps d’autres produits contenant duparacétamol en raison du risque d’atteinte hépatique grave en cas desurdosage (voir rubrique 4.9).

Doses maximales recommandées :

· chez l'enfant de moins de 43 kg, la dose totale de paracétamol ne doitpas dépasser 60 mg/kg/jour (voir rubrique 4.9),

· chez l'enfant de 43 kg à 50 kg, la dose totale de paracétamol ne doitpas excéder 3 g par jour (voir rubrique 4.9),

· chez l'adulte et l'enfant de plus de 50 kg, LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOLNE DOIT PAS EXCEDER 4 GRAMMES PAR JOUR (voir rubrique 4.9).

Le paracétamol ne devrait pas être utilisé sans avis médical pendant plusde 3 jours dans le traitement de la douleur ou en cas de fièvre. En cas depersistance ou d’aggravation des symptômes, il convient de consulter unmédecin.

Le médicament ne doit être utilisé qu’avec une prudence particulière(a­justement de la posologie) et sous surveillance médicale, chez les patientsprésentant : une insuffisance hépatocellulaire, des niveaux de glutathionréduits par exemple chez les patients atteints de diabète sucré, du VIH, dusyndrome de Down, de tumeurs.

Une prudence particulière est nécessaire en cas d’administration deparacétamol aux patients insuffisants rénaux (clairance de la créatinineinfé­rieure à 50 ml/min) ou hépatiques (par exemple Syndrome de Gilbert,Maladie de Meulengracht) (voir rubrique 4.2) ou ayant un déficit de l’enzymeglucose-6-phosphate déshydrogénase.

La consommation d’alcool pendant le traitement par le paracétamol est àéviter en raison du risque d’atteinte hépatique (voir rubrique 4.5).

Précautions d'emploi

Le paracétamol est à utiliser avec précaution en cas de :

o poids < 50 kg,

o insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,

o insuffisance rénale (clairance de la créatinine ≤ 50 ml/min (voirrubriques 4.2 et 5.2)),

o alcoolisme chronique,

o malnutrition chronique (réserves basses en glutathion hépatique),

o déshydratation (voir rubrique 4.2).

Le paracétamol doit également être administré avec attention aux patientstraités par d’autres médicaments ayant un effet sur le foie (voirrubrique 4.5).

L’utilisation prolongée de n’importe quel antalgique pour le traitementd’une céphalée peut aggraver celle-ci. Les céphalées ne doivent pas êtretraitées par des doses élevées d’antalgiques.

En cas de forte fièvre, de signes d'infection secondaire ou de persistancedes symptômes, un médecin doit être consulté.

En général, sauf avis d’un médecin ou d’un dentiste, les médicamentscon­tenant du paracétamol ne doivent être que durant quelques jours et sansaugmentation de la dose.

En général, la consommation régulière d'analgésiques, en particuliersous forme de combinaison de différents agents analgésiques peut conduire àdes lésions rénales permanentes avec un risque d'insuffisance rénale(néphropathie analgésique).

Après une utilisation permanente, non conforme, de fortes dosesd'analgé­siques, l’arrêt brutal peut entrainer des maux de tête, de lafatigue, des douleurs musculaires, de la nervosité et des symptômesvégé­tatifs. Les symptômes de sevrage s’atténuent en quelques jours.

En attendant, les analgésiques ne devront pas être réutilisés et unenouvelle administration ne pourra se faire sans avis médical.

Chez un enfant traité par 60 mg/kg/jour de paracétamol, l'association d'unautre antipyrétique n'est justifiée qu'en cas d'inefficacité.

En cas de découverte d’une hépatite virale aiguë, il convientd’arrêter le traitement.

Ce médicament contient 209,6 mg de sodium par comprimé, ce qui équivautà 10,5 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMSde 2 g de sodium par adulte.

Ce médicament contient du sorbitol. Les patients présentant uneintolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre cemédicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

Anticoagulants oraux

L’effet anticoagulant de la warfarine et d’autres coumarines peut êtreaugmenté par l’utilisation régulière et prolongée de paracétamolen­traînant un risque d’hémorragie accru. L’utilisation occasionnelle deparacétamol n’a pas d’effet significatif.

Contrôle régulier de l'INR.

Adaptation éventuelle de la posologie de l'anticoagulant oral pendant letraitement par le paracétamol et après son arrêt.

Associations à prendre en compte

Substances hépatotoxiques (ex. phénytoïne, phénobarbital, carbamazépine,ri­fampicine, isoniazide)

L’administration concomitante de substances hépatotoxiques peut augmenterle risque d’accumulation et donc de surdosage en paracétamol. Le risqued’hépato­toxicité du paracétamol peut être augmenté par des médicamentsin­ducteurs d’enzymes hépatiques microsomales, tels que les barbituriques, lesanti-épileptiques (ex. phénytoïne, phénobarbital, carbamazépine) et lestraitements antituberculeux (rifampicine, isoniazide).

Alcool

L’hépatotoxicité du paracétamol peut être aggravée par l’ingestionchro­nique ou excessive d’alcool (voir rubrique 4.4).

Chloramphénicol

La demi-vie d’élimination du chloramphénicol peut être prolongée parl’administration concomitante du paracétamol.

Cholestyramine

L’absorption du paracétamol peut être réduite lors de l’administrati­onsimultanée de la cholestyramine, mais cette réduction est faible si lacholestyramine est administrée une heure plus tard.

Dompéridone

Le dompéridone peut accélérer l’absorption du paracétamol.

Métoclopramide

Le métoclopramide accélère l’absorption du paracétamol et augmente sesconcentrations plasmatiques maximales.

Probénécide

Le probénécide perturbe le métabolisme du paracétamol. Chez des patientssous traitement par probénécide, la dose du paracétamol doit êtrediminuée.

Zidovudine

L’utilisation régulière du paracétamol en même temps que le zidovudinepeut entraîner une neutropénie et augmenter le risque d’atteintehépa­tique.

Interactions avec les examens paracliniques

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par laméthode à la glucose oxydase-peroxydase en cas de concentrations anormalementé­levées.

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l'acide urique sanguin parla méthode à l'acide phosphotungstique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Une vaste quantité de données portant sur les femmes enceintes démontrentl’absence de toute malformation ou de toute toxicité fœtale/néonatale.

Les études épidémiologiques consacrées au neurodéveloppement des enfantsexposés au paracétamol in utero produisent des résultats non concluants. Sicela s’avère nécessaire d’un point de vue clinique, le paracétamol peutêtre utilisé pendant la grossesse ; cependant, il devra être utilisé à ladose efficace la plus faible, pendant la durée la plus courte possible et à lafréquence la plus réduite possible.

Allaitement

Le paracétamol est excrété dans le lait maternel, mais dans des quantitésclini­quement non significatives.

A doses thérapeutiques, l'administration de ce médicament pendantl'alla­itement n’est pas contre-indiquée selon les données actuellementdis­ponibles.

Fertilité

En raison du mécanisme d’action potentiel sur les cyclo-oxygénase et lasynthèse de prostaglandines, le paracétamol pourrait altérer la fertilitéchez la femme, par un effet sur l’ovulation réversible à l’arrêt dutraitement.

Des effets sur la fertilité des mâles ont été observés dans une étudechez l'animal. La pertinence de ces effets chez l'homme n'est pas connue.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Ce médicament n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable surl’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables sont listés ci-dessous par classe de systèmesd’organes et par groupe de fréquence. Les groupes de fréquence sont définiscomme suit : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peufréquent (≥1/1 000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; trèsrare (<1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur labase des données disponibles).

Affections hématologiques et du système lymphatique

· Très rare : thrombopénie, agranulocytose, leucopénie, neutropénie,pan­cytopénie.

Affections du système immunitaire

· Rare : hypersensibilité, œdème de Quincke,

· Fréquence indéterminée : choc anaphylactique.

La survenue de ces réactions impose l'arrêt définitif de ce médicament etdes médicaments apparentés.

Affections hépatobiliaires

· Rare : élévation des enzymes hépatiques.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

· Rare : rash, prurit, érythème, urticaire.

· Très rare : cas de réactions cutanées sévères.

· Fréquence indéterminée : syndrome de Stevens Jonhson, syndromede Lyell.

La survenue de ces réactions impose l’arrêt définitif de ce médicamentet des médicaments apparentés.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits et de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Le risque d'une intoxication grave peut être particulièrement élevé chezles sujets âgés, chez les jeunes enfants, chez les patients avec une atteintehépatique, en cas d'alcoolisme chronique, chez les patients souffrant demalnutrition chronique et chez les patients traités par des médicamentsin­ducteurs d’enzyme. Dans ces cas, l'intoxication peut être mortelle.

Symptômes

Les symptômes d’un surdosage en paracétamol observés dans les premières24 heures sont la pâleur, les nausées, les vomissements et l’anorexie. Desdouleurs abdominales peuvent constituer le premier signe d’une atteintehépatique, qui autrement ne se manifeste en général qu’après 24 à48 heures voire même 4 à 6 jours après un surdosage en paracétamol.L’at­teinte hépatique est généralement au maximum 72 à 96 heures aprèsingestion de paracétamol.

Un surdosage provoque une cytolyse hépatique susceptible d'aboutir à unenécrose complète et irréversible. Cette nécrose peut se traduire par uneinsuffisance hépatocellulaire, des anomalies du métabolisme du glucose, uneacidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu'au coma et àla mort.

Une insuffisance rénale aiguë avec une nécrose tubulaire aiguë peut sedévelopper même en l’absence d’atteinte hépatique grave.

Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, dela lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux deprothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l'ingestion.

Des cas d’arythmies cardiaques et de pancréatites ont étérapportés.

Un surdosage en paracétamol, y compris sous la forme d’une dose totaleélevée atteinte au bout d’une longue période de traitement peut provoquerune néphropathie analgésique avec insuffisance hépatique irréversible.

Il convient de prévenir le patient que l’utilisation concomitanted’au­tres produits contenant du paracétamol doit être évitée.

Conduite d'urgence

· Transfert immédiat en milieu hospitalier.

· Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial deparacétamol.

· Evacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique.

· Le traitement du surdosage comprend classiquement l'administration aussiprécoce que possible de l'antidote N-acétylcystéine par voie I.V. ou voieorale si possible avant la dixième heure. L’administration de cet antidote,d’un éventuel lavage gastrique et/ ou de la méthionine par voie oralepeuvent s’avérer bénéfiques jusqu’à au moins 48 heures après lesurdosage.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : AUTRES ANALGESIQUES ET ANTIPYRETIQUES, CodeATC : N02BE01.

N : SYSTEME NERVEUX CENTRAL.

Le paracétamol a un mécanisme d'action central et périphérique.

Le paracétamol a des effets antalgiques et antipyrétiques ainsi que detrès faibles effets anti-inflammatoires. Son mécanisme d’action n’a pasété entièrement clarifié.

Une forte inhibition de la synthèse des prostaglandines au niveau dusystème nerveux central a été démontrée, la synthèse des prostaglandinesau niveau périphérique n’étant que faiblement inhibée.

En outre, le paracétamol inhibe l’effet de pyrogènes endogènes sur lecentre hypothalamique de thermorégulation. Il ne modifie ni la fonctionplaqu­ettaire ni l’hémostase.

Une étude clinique des comprimés effervescents de paracétamol dosés à500 mg a permis d'observer chez 50 % des patients l'obtention d'une analgésieen 20 minutes, soit plus rapidement qu'avec une forme sèche.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

L'absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Lesconcentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 90 minutes aprèsingestion, selon la forme pharmaceutique administrée. La biodisponibili­tésystémique dépend de la dose administrée et varie entre 70 et 90 %.

Distribution

Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Lesconcentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaisonaux protéines plasmatiques est faible (jusqu’à 10 %) à des concentration­sthérapeutiqu­es habituelles mais peut augmenter en cas de surdosage.

Biotransformation

Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison (environ 55 %) et lasulfoconjugaison (environ 35 %), les métabolites formés étant inactifs surle plan pharmacologique. Cette dernière voie est rapidement saturable auxposologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalyséepar le cytochrome P-450, est la N-hydroxylation, entraînant la formation d'unintermédiaire réactif (le N-acétyl benzoquinone imine). Dans les conditionsnormales d'utilisation du paracétamol, ce métabolite toxique, ainsi qu’unautre, le p-aminophénol, sont rapidement détoxifiés par le glutathion réduitet éliminés dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l'acidemercap­turique. En revanche, lors d'intoxications massives, les quantités de cesmétabolites toxiques sont augmentées.

Elimination

L'élimination est essentiellement urinaire. En général, au moins 90 % dela dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sousforme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moinsde 5 % est éliminé sous forme inchangée.

La demi-vie d'élimination varie de 1,5 à 2,5 heures.

Elle est augmentée en cas d’atteinte hépatique ou rénale, en cas desurdosage, ainsi que chez le nouveau-né.

L’effet maximal et la durée moyenne d’action (4–6 heures) sontapproxima­tivement corrélés avec la concentration plasmatique.

Variations physiopathologiques

· La demi-vie d’élimination est augmentée en cas d’atteinte hépatiqueou rénale, en cas de surdosage, ainsi que chez le nouveau-né.

· Insuffisance rénale : en cas d'insuffisance rénale sévère (clairancede la créatinine inférieure à 10 ml/min), l'élimination du paracétamol etde ses métabolites est retardée.

· Sujet âgé : la capacité de conjugaison n'est pas modifiée.

5.3. Données de sécurité préclinique

Aucune étude conventionnelle s’appuyant sur les normes actuellementadmises pour évaluer la toxicité pour la reproduction et le développementn’est disponible.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Acide citrique anhydre, bicarbonate de sodium, sorbitol (E420), povidone K30,saccharine sodique, carbonate de sodium anhydre, macrogol 6000.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

8, 16 ou 100 comprimés sous films (Aluminium/PE).

16 comprimés en tube (Polypropylène) avec bouchon déshydratant.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANDOZ

49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

92300 LEVALLOIS-PERRET

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 268 859 0 8 : 8 comprimés sous film (Aluminium/PE)

· 34009 268 860 9 7 : 16 comprimés sous films (Aluminium/PE)

· 34009 268 861 5 8 : 16 comprimés en tube (Polypropylène)

· 34009 584 146 0 2 : 100 comprimés sous films (Aluminium/PE)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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