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PENTACARINAT 300 mg, poudre pour aérosol et pour usage parentéral - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - PENTACARINAT 300 mg, poudre pour aérosol et pour usage parentéral

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PENTACARINAT 300 mg, poudre pour aérosol et pour usage parentéral

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Diiséthionate depentamidine­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....300 mg

Pour un flacon.

1 mg de diiséthionate de pentamidine correspond à 0,57 mg depentamidine base.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre pour aérosol et pour usage parentéral.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

PENTACARINAT en aérosol :

Prévention des infections à Pneumocystis jirovecii (précédemment nomméPneumocystis carinii) chez l'immunodéprimé, notamment chez les patientsinfectés par le VIH et à risque de pneumocystose, en cas d'intolérance ou decontre-indication au sulfaméthoxazole-triméthoprime.

D'éventuelles localisations extra-respiratoires de cette infection ne sontpas prévenues par les aérosols.

L'appareil de nébulisation de référence était le Respirgard II. Toutautre appareil ayant les mêmes caractéristiques (voir rubrique 4.2) peut êtreutilisé à condition que la granulométrie ait été validée avec une solutionde pentamidine.

PENTACARINAT par voie parentérale IM ou IV :

· Traitement des pneumopathies à Pneumocystis jirovecii en casd'intolérance ou de contre-indications au sulfaméthoxazole-triméthoprine.

· Leishmanioses viscérales et (ou) cutanées.

· Maladie du sommeil (traitement à la phase lymphaticosanguine)

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

PENTACARINAT en aérosol :

· Prophylaxie de la pneumopathie à Pneumocystis jirovecii: 300 mg une foispar mois.

PENTACARINAT par voie parentérale IM ou IV

· Pneumopathies à Pneumocystis jirovecii : 4 mg/kg de poids, depréférence en perfusion lente (supérieure à une heure) tous les jourspendant 14 jours.

· Leishmanioses :

o cutanée diffuse est-africaine et cutanéo-muqueuses sud-américaines (enparticulier à L. braziliensis et guyanensis) : 4 mg/kg de poids ;3 injections 1 jour sur 2 suffisent habituellement.

· Maladie du sommeil à la phase lymphaticosanguine: 4 mg/kg de poids unefois par jour pendant 7 jours.

Lors d'insuffisance rénale, il est conseillé de réduire les dosesunitaires de 30 à 50%.

Mode d’administration

PENTACARINAT en aérosol :

Les études de ce mode d'administration ont été effectuées et validéesavec le RESPIRGARD II (appareil pneumatique à usage unique, ne devant pas êtreréemployé), appareil servant de référence actuellement.

Ses caractéristiques sont les suivantes:

· Il comporte un embout buccal d'inhalation et un filtre expiratoire,

· Un diamètre massique moyen de 1,4 μm et une déviation géométriquestandard de 1,9 μm à l'embout buccal,

· Un recyclage des grosses particules dans le réservoir dunébulisateur,

· La nécessité d'introduire 6 ml d'eau pour préparations injectablesdans le flacon et d'agiter jusqu'à l'obtention d'une solution limpide.

Tout autre nébulisateur produisant des particules de diamètre massiquemédian compris entre 1 et 2 microns au niveau de l'embout buccal peut êtreutilisé à condition que ses différentes caractéristiques soient validéesavec une solution de diiséthionate de pentamidine. En cas d'emploi d'unappareil réutilisable, il convient de procéder à la stérilisation ou auchangement du réservoir et du circuit.

Quel que soit l'appareil utilisé :

· La totalité de la pentamidine doit être aérosolisée et inhalée parl'intermédiaire d'une pièce buccale. La nébulisation est arrêtée lorsqu'iln'y a plus d'aérosol émis, soit habituellement après 15 à 30 minutes.

· L'expiration doit toujours s'effectuer à travers le circuit expiratoirequi comprend un filtre.

En cas de suspension de la séance, il convient d'interrompre lefonctionnement de l'appareil.

· Les caractéristiques de fonctionnement de l'appareillage (débit de gazpour les nébuliseurs pneumatiques, fréquence de vibration du quartz pour lesnébuliseurs ultrasoniques) doivent être respectées.

PENTACARINAT par voie parentérale:

· Les injections doivent être effectuées chez le malade couché et àjeun. Avant l'emploi, dissoudre le contenu d'un flacon à l'aide de 6 ml d'eaupour préparations injectables et agiter jusqu’à l’obtention d’unesolution limpide.

· Pour la voie intramusculaire, administrer la dose en une seuleinjection.

· Pour la voie intraveineuse, diluer le produit reconstitué dans 50 à250 ml de solution injectable de glucose à 5 % ou de solution injectable dechlorure de sodium 0,9%. Administrer en perfusion lente d'une heure.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à l’un des composants.

Traitement par dronédarone, méquitazine ou torsadogènes (saufanti-parasitaires, neuroleptiques, méthédone).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Ce médicament est généralement déconseillé :

· Pendant la grossesse et l’allaitement (voir rubrique 4.6).

· En association avec les médicaments susceptibles de donner des torsadesde pointe (voir rubrique 4.5).

Ce médicament doit être utilisé avec précautions chez les patientsprésentant une atteinte hépatique et/ou rénale, une hypertension ou unehypotension, une hyperglycémie ou une hypoglycémie, une leucopénie, unethrombocytopénie ou une anémie.

Des cas de décès ont été rapportés chez des patients recevant duPENTACARINAT par voie intramusculaire ou par voie intraveineuse suite à unehypotension sévère, une hypoglycémie, une pancréatite aiguë ou desarythmies cardiaques. La pression artérielle de base doit être mesurée etl’administration de PENTACARINAT doit se faire chez le patient en positionallongée. La pression artérielle doit être étroitement contrôlée pendantl’admi­nistration du PENTACARINAT et à intervalles réguliers jusqu’à lafin du traitement.

PENTACARINAT peut entraîner un allongement de l’intervalle QT. En effet,des arythmies cardiaques évocatrices d’allongement de l’intervalle QT,telles que des torsades de pointes, ont été rapportées dans des cas isoléssuite à la prise de PENTACARINAT. Par conséquent, PENTACARINAT doit êtreutilisé avec précaution chez les patients présentant un risque d’effetproaryt­hmique connu, y compris les patients présentant un syndromed’allon­gement de l’espace QT ou une maladie cardiaque atteints de maladiecorona­rienne, insuffisance cardiaque, d’antécédents de trouble du rythmeventricu­laire, d’hypokaliémie non corrigée et/ou d’hypomagnésémie, debradycardie (< 50 bpm), ou lors de l’administration concomitante dePENTACARINAT avec d’autres médicaments allongeant l’intervalle QT.(voirrubrique 4.5.)

Le contrôle en continu de la fonction cardiaque est nécessaire sil’intervalle QTc excède 500 millisecondes pendant le traitement. Sil’intervalle QTc dépasse 550 millisecondes, un traitement alternatif devraêtre envisagé.

PENTACARINAT en aérosol :

PENTACARINAT inhalé ou nébulisé peut déclencher des bronchospasmes ou dela toux.

Les patients recevant du PENTACARINAT inhalé ou nébulisé doivent doncêtre étroitement surveillés en particulier chez les patients ayant desantécédents de tabagisme ou d'asthme (voir la rubrique 4.8).

L'inhalation d'un broncho-dilatateur avant ou pendant la séance d'aérosolpermet de traiter et (ou) d'éviter ces effets secondaires.

Le bénéfice d’un traitement par PENTACARINAT inhalé ou nébulisé chezles patients à haut risque de pneumothorax doit être pesé au regard desconséquences cliniques d’une telle manifestation.

PENTACARINAT par voie parentérale :

Examens à réaliser avant, pendant et après l’administration duPENTACARINAT par voie parentérale :

· Urémie, azotémie et créatininémie, une fois par jour durant letraitement ;

· Formule sanguine et numération plaquettaire, une fois par jour durant letraitement;

· Glycémie à jeun, chaque jour pendant le traitement, et à intervallesré­guliers après l’arrêt du traitement. L’hyperglycémie et le diabètesucré, précédés ou non d’hypoglycémie, peuvent être observés plusieursmois après l’arrêt du traitement.

· Surveillance hépatique, notamment de la bilirubine, des phosphatasesal­calines et des transaminases (ASAT, ALAT). Si les paramètres hépatiques sontnormaux en début de traitement et le restent pendant toute la durée dutraitement, la surveillance hépatique sera hebdomadaire. En cas d’élévationdes paramètres hépatiques au début du traitement ou/et en cas d’élévationdes paramètres hépatiques pendant le traitement, la surveillance continuera àêtre hebdomadaire, sauf si le patient reçoit d’autres agentshépatoto­xiques, où il conviendra alors de faire une surveillance hépatiquetous les 3 à 5 jours.

· Calcémie une fois par semaine, magnésémie deux fois par semaine ;

· Electrocardio­grammes à intervalles réguliers ;

· Surveillance de la fonction rénale (analyse d’urines et bilanélectrolytique sanguin) une fois par jour pendant le traitement. En casd'insuffisance rénale, il est conseillé de réduire de 30 à 50 % les dosesunitaires.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certainnombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L’hypokaliémie (Voir rubrique« médicaments hypokaliémiants ») est un facteur favorisant, de même que labradycardie (Voir rubrique « médicaments bradycardisants ») ou un allongementpré­existant de l’intervalle QT, congénital ou acquis.

Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe Iaet III, certains neuroleptiques.

Pour le dolasétron, l’érythromycine, la spiramycine et la vincamine,seules les formes administrées par voie intraveineuses sont concernées parcette interaction.

L’utilisation d’un médicament torsadogène avec un autre médicamenttor­sadogène est contre-indiquée en règle générale.

Toutefois, la méthadone, ainsi que certaines sous-classes, font exception àcette règle :

· Des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) sontseulement déconseillés avec des autres torsadogènes ;

· Les neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes sontégalement déconseillés, et non contre-indiqués, avec les autrestorsadogènes.

Médicaments néphrotoxiques

L’utilisation conjointe de médicaments ayant une toxicité rénale propreaugmente le risque de néphrotoxicité. Si une telle association estnécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale.

Les médicaments concernés sont représentés notamment par les produits decontraste iodés, les aminosides, les organoplatines, les méthotrexate àfortes doses, certains antiviraux tels que la pentamidine, le foscarnet, les «ciclovirs », la ciclosporine ou le tacrolimus.

Associations contre-indiquées

+ Dronédarone

· Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsadede pointes.

+ Méquitazine

· Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsadede pointes.

+ Citalopram

· Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsadesde pointes.

+ Escitalopram

· Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsadesde pointes.

+ Torsadogènes (sauf antiparasitaires, neuroleptiques, méthadone)

· Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsadesde pointes.

Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

· Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsadesde pointes.

· Si cela est possible, interrompre l’un des deux traitements. Sil’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT etsurveillance ECG monitorée.

+ Méthadone

· Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsadesde pointes.

+ Neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes

· Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsadesde pointes.

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

+ Didanosine

· Risque majoré de survenue de pancréatite par addition d’effetsindési­rables.

· Surveillance de l’amylasémie. Ne pas associer si l’amylasémie est àla limite supérieure de la normale.

+ Foscarnet

· Risque d’hypocalcémie sévère.

· Surveillance de la calcémie et supplémentation si nécessaire.

+ Stavudine

· Risque majoré de survenue de neuropathies périphériques par additiond’effets indésirables.

· Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en débutd’association.

+ Zalcitabine

· Risque accru de neuropathies périphériques par addition d’effetsindési­rables.

· Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en débutd’association.

+ Azithromycine, clarithromycine, roxithromycine

· Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsadesde pointes.

· Surveillance clinique et éléctrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque, bradycardisants

· Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsadesde pointes.

· Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

+ Hypokaliemiants

· Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsadesde pointes.

· Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliserune surveillance clinique, électrolytique et électrocardio­graphique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

En raison de résultats d'études chez l'animal suggérant unefœtotoxicité, le traitement par PENTACARINAT est déconseillé chez la femmeenceinte, sauf si son utilisation s'avère indispensable.

Des cas de fausse couche au cours du premier trimestre de grossesse ont étérapportés lors de la prise prophylactique de PENTACARINAT administré paraérosol.

Allaitement

PENTACARINAT est contre-indiqué chez la femme qui allaite sauf si sonutilisation s’avère indispensable.

Fertilité

Il n’y a pas de données disponibles concernant les effets de PENTACARINATsur la fertilité chez l’animal ou chez l’homme.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules etles utilisateurs de machines, sur les risques de sensations vertigineusesat­tachés à l’emploi de ce médicament.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables ayant un lien de causalité possible sontprésentés par classe d’organes et par fréquence : Très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥ 1/100, ‹ 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000, ‹ 1/100); rare (≥ 1/10 000, ‹ 1/1000) ; très rare (‹ 1/10 000) ; fréquenceindé­terminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

PENTACARINAT par voie parentérale :

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquents : leucopénie, thrombocytopénie, anémie.

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée : réactions d’hypersensibilité incluantréactions anaphylactiques, choc anaphylactique, angioedème.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très fréquents : azotémie.

Fréquents : hypoglycémie, hyperglycémie, hyperkaliémie, hypocalcémie,hy­pomagnésémie, des cas de diabète mellitus précédés ou nond’hypoglycémie sont survenus jusqu’à plusieurs mois après l’arrêt dutraitement.

Affections du système nerveux

Fréquents : syncope, vertiges.

Fréquence indéterminée : Après administration par voie IV de lapentamidine, des cas de paresthésies des extrémités et des hypoesthésies­faciales et péri-orales ont été rapportées chez l’enfant et l’adulte.Ces cas sont survenus pendant ou juste après la perfusion IV et se sontarrêtés après la fin ou à l’interruption de la perfusion.

Affections cardiaques

Rares : allongement de l’intervalle QT, arythmies cardiaques.

Fréquence indéterminée : torsades de pointes bradycardie.

Affections vasculaires

Fréquents : hypotension, bouffées congestives.

Affections gastro-intestinales

Fréquents : nausées, vomissements, trouble du goût.

Rares : pancréatite.

Affections hépatobiliaires

Fréquents : anomalies des enzymes et des fonctions hépatiques.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquents : rash.

Fréquence indéterminée : Syndrome de Stevens-Johnson.

Affections du rein et des voies urinaires

Très fréquents : insuffisance rénale aiguë, hématurie macroscopique.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Très fréquents : réactions locales allant de l’inconfort à la douleurau point d’induration, abcès et nécrose musculaire.

Fréquence indéterminée : des cas de rhabdomyolyse ont été rapportés àla suite d’administrations intramusculaires.

PENTACARINAT en aérosol:

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée : Réaction d’hypersensibilité incluantréactions anaphylactiques et choc anaphylactique, angiœdème.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquence indéterminée : hypoglycémie.

Affections du système nerveux

Fréquence indéterminée : étourdissements.

Affections cardiaques

Fréquence indéterminée : bradycardie

Affections vasculaires

Fréquence indéterminées : hypotension.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquents : réactions locales allant de la toux et l’essoufflement, à larespiration asthmatiforme, aux bronchospasmes, particulièrement chez lespatients avec un antécédent tabagique ou asthmatique. L’inhalation d’unbronchodi­latateur avant ou pendant la séance d’aérosol permet de traiteret/ou d’éviter ces effets secondaires.

Rares : pneumonie éosinophilique.

Fréquence indéterminée : pneumothorax chez les patients présentant desantécédents de pneumonie à Pneumocystis jirovecii.

Affections gastro-intestinales

Fréquents : trouble du goût, nausées.

Fréquence indéterminée : pancréatite aiguë.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquence indéterminée : rash.

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquence indéterminée : insuffisance rénale.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquence indéterminée : fièvre, anorexie, fatigue.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Des cas de troubles du rythme, notamment torsades de pointe, ont étérapportés à la suite d’un surdosage avec PENTACARINAT.

En cas de surdosage accidentel par voie IV ou IM ou de perfusion trop rapide,il paraît raisonnable de craindre une majoration des effets indésirables, enparticulier : hypotension, hypoglycémie, altération de la fonctionrénale.

Le traitement est symptomatique (il n’existe aucun antidote).

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Antileishmaniens et trypanocides, Code ATC:P01CX01.

Le diiséthionate de pentamidine est un dérivé organique de synthèse douéde propriétés trypanocides sur Trypanosoma gambiense et rhodesiense. Il estégalement actif sur les leishmanies et sur le Pneumocystis jirovecii.

Le mode d'action de la pentamidine n'est pas complètement élucidé. Sonaction trypanocide semble s'effectuer, soit par inhibition de la synthèse del'ADN par blocage de la thymidine-synthétase, soit par fixation sur l'ARN detransfert.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Après administration par voie parentérale de 4 mg/kg de diiséthionate depentamidine:

Chez le sujet aux fonctions rénales normales :

· Les pics de concentration sanguine observés respectivement à la fin dela perfusion et moins d'une heure après injection IM s'élèvent à environ500 ng/ml après administration IV et 200 ng/ml après administration IM.

· La demi-vie d'élimination est plus longue après administration IM(environ 9,4 heures) qu'après perfusion IV (environ 6,2 heures).

· Le volume apparent de distribution, à l'état d'équilibre, est 3 foissupérieur après perfusion veineuse (environ égal à 2700 l) qu'aprèsadminis­tration IM (environ égal à 820 l).

Chez l'insuffisant rénal: du fait de la diminution de la clairancecorporelle du produit, on observe une accumulation avec augmentation de lademi-vie des Cmin et du volume de distribution.

Après administration par aérosol de 4 mg/kg de diiséthionate depentamidine :

Les paramètres cinétiques de la pentamidine présentent des différencessig­nificatives avec ceux que l'on observe après administration­parentérale.

· Concentration plasmatique: Le pic de concentration plasmatique, aprèsaérosol, s'observe avant la fin de la première heure et s'élève à 14 ±12 ng/ml, soit approximativement 10 % et 5 % des concentrations observéesaprès administration par voie IM et par voie IV.

Après traitement répété tous les jours pendant 21 jours, il n'y apratiquement pas d'accumulation plasmatique, le pic s'élevant à 20,2 ±21,4 ng/ml et le Tmax se situant aux alentours du 5e jour.

· Concentration dans le liquide de lavage bronchoalvéola­ire (LBA):

Après administration par aérosol, les concentrations retrouvées dans leLBA sont beaucoup plus importantes que celles que l'on observe aprèsadministration parentérale.

Elles sont 10 fois supérieures dans le surnageant (23,2 ± 7,35 versus2,64 ± 0,73) et 80 fois supérieures dans le sédiment (705 ± 242 versus9,34 ± 1,­74).

Les données obtenues chez les malades atteints de SIDA suggèrent que lademi-vie de la pentamidine dans le LBA est supérieure à 10 ou 14 jours etpourrait même atteindre jusqu'à 30 jours et plus.

· Aucun des paramètres de la fonction respiratoire n'a tendance às'aggraver, même après un traitement prophylactique à long terme par lesaérosols de pentamidine, quels qu'en soient le rythme et la posologie. Lacapacité de diffusion pulmonaire mesurée pour la DLCO n'est pas changée.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Sans objet.

6.2. Incompati­bilités

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments àl’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

6.3. Durée de conservation

Avant ouverture : 5 ans.

Après reconstitution de la solution :

· Pour l’administration par voie inhalée: la solution reconstituée doitêtre utilisée dans les 24 heures et doit être conservée à une températurecomprise entre + 2°C et + 8°C.

· Pour l'administration intramusculaire et intraveineuse, la solutionrecon­stituée et/ou diluée doit être utilisée immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitutionet/ou dilution, voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

300 mg en flacon (verre).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Après reconstitution avec de l’eau Pour Préparation Injectable (PPI), lasolution de pentamidine ne doit pas être mélangée avec une solution autre quel’eau pour préparation injectable, une solution intraveineuse de glucose etune solution de chlorure de sodium 0,9 %.

Pour l’administration inhalée et parentérale reconstituer la poudre avec6 ml d’eau Pour Préparation Injectable.

Pour la voie intramusculaire, administrer la dose en une seule injection.

Pour l’administration intraveineuse, diluer le produit reconstitué avec50 à 250 ml de solution injectable de glucose à 5% ou de solution dechlorure de sodium 0,9%.

La solution prête à l’emploi doit être inspectée visuellement à larecherche d’éventuelles particules avant administration. Les solutionsrecon­stituées et/ou diluées contenant des particules visibles ou présentantune apparence trouble doivent être jetées.

Pour l’utilisation d’aérosols uniquement : l’inhalation de ce produitdoit se faire dans une pièce bien ventilée et des précautions doivent êtreprises pour éviter l’exposition du personnel soignant (voir la section4.2 pour les modalités de reconstitution).

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANOFI-AVENTIS FRANCE

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 332 289 1 0 : 300 mg en flacon (verre)

· 34009 331 464 4 3 : 300 mg en flacon (verre), boite de 5.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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