Résumé des caractéristiques - PERINDOPRIL ARROW 8 mg, comprimé
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
PERINDOPRIL ARROW 8 mg, comprimé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé contient 8 mg de périndopril tert-butylamine équivalentà 6,676 mg de périndopril.
Excipient à effet notoire: 140 mg de lactose monohydraté
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé.
Comprimé blanc à blanchâtre, en bâtonnet, convexe, gravé « PI » trait« 8 » sur une face et ‘>’ sur l’autre.
Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Hypertension artérielleTraitement de l’hypertension.
Maladie coronaire stableRéduction du risque d'événements cardiaques chez les patients ayant unantécédent d'infarctus du myocarde et/ou de revascularisation.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieIl est recommandé de prendre PERINDOPRIL ARROW en une prise quotidienne lematin avant le repas.
La posologie doit être adaptée au profil du patient et à sa réponsetensionnelle (cf. rubrique 4.4).
Hypertension artérielle
PERINDOPRIL ARROW peut être utilisé en monothérapie ou en association avecd'autres médicaments antihypertenseurs.
La dose initiale recommandée est de 4 mg par jour en une prisematinale.
Les patients dont le système rénine-angiotensine-aldostérone est trèsstimulé (en particulier, une hypertension rénovasculaire, une déplétionhydrosodée, une décompensation cardiaque ou une hypertension sévère) peuventfaire l'objet d'une brusque chute tensionnelle après la première prise. Uneposologie initiale de 2 mg est recommandée chez ces patients et l'instaurationdu traitement se fera sous surveillance médicale.
La posologie peut être augmentée à 8 mg une fois par jour après un moisde traitement.
Une hypotension symptomatique peut apparaître après le début du traitementavec périndopril, en particulier chez des patients traités par diurétiques.Une attention particulière est recommandée chez ces patients pouvant fairel'objet d'une déplétion hydrosodée. Si possible, le traitement pardiurétique devra être interrompu 2 à 3 jours avant l'instauration dutraitement par périndopril (cf rubrique 4.4).
Chez les patients hypertendus pour lesquels le diurétique ne peut êtrearrêté, le traitement par PERINDOPRIL ARROW devra être instauré à la dosede 2 mg. La fonction rénale et la kaliémie devront être surveillées. Laposologie de PERINDOPRIL ARROW sera ensuite ajustée en fonction de la réponsetensionnelle. Si besoin, le traitement par diurétiques sera réintroduit.
Chez les sujets âgés, le traitement sera instauré à une posologie de2 mg puis il pourra être augmenté progressivement à 4 mg après un mois detraitement puis à 8 mg si nécessaire, suivant l'état de la fonction rénale(cf tableau ci-dessous).
Maladie coronaire stable
Le traitement par périndopril devra être instauré à la dose de 4 mg unefois par jour pendant deux semaines, puis augmenté à 8 mg une fois par jour,selon la fonction rénale et si la dose de 4 mg est bien tolérée. Lespatients âgés recevront 2 mg une fois par jour pendant une semaine, puis4 mg une fois par jour la semaine suivante, puis la dose sera augmentée à8 mg une fois par jour selon la fonction rénale (voir le tableau 1 :Adaptation posologique en cas d'insuffisance rénale). La posologie ne seraaugmentée que si la dose précédente est bien tolérée.
Adaptation posologique en cas d'insuffisance rénale
La posologie chez les insuffisants rénaux doit être ajustée en fonction dela clairance de la créatinine comme indiqué dans le tableau 1 ci-dessous.
Tableau 1 : Adaptation posologique en cas d'insuffisance rénale :
Clairance de la créatinine (ml/min) | Posologie recommandée |
Clcr >= 60 | 4 mg/jour |
30 < Clcr < 60 | 2 mg/jour |
15 < Clcr < 30 | 2 mg, 1 jour sur 2 |
Patients hémodialysés* Clcr < 15 | 2 mg les jours de dialyse |
* La clairance de dialyse du périndoprilate est de 70 ml/min. Pour lespatients hémodialysés, le médicament doit être pris après la dialyse.
Adaptation posologique en cas d'insuffisance hépatique
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients atteintsd'insuffisance hépatique (cf rubriques 4.4 et 5.2).
Population pédiatrique
L'efficacité et la sécurité d'emploi n'ont pas été établies chezl'enfant. De ce fait, l'utilisation chez l'enfant n'est pas recommandée.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité au périndopril, à l'un des excipients mentionnés àla rubrique 6.1 ou à un autre inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC).
· Antécédent d'angio-œdème lié à la prise d'un IEC.
· Angio-œdème héréditaire ou idiopathique.
· Deuxième et troisième trimestres de la grossesse (cf rubriques4.4 et 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Maladie coronaire stableSi un épisode d'angor instable (majeur ou non) se produit durant le premiermois de traitement par le périndopril, une évaluation approfondie du rapportbénéfice/risque devra être effectuée avant la poursuite du traitement.
HypotensionLes IEC peuvent provoquer une chute de la pression artérielle. L'hypotensionsymptomatique est rarement observée chez les patients hypertendus sanscomplication, mais se produit préférentiellement chez les patients ayant unedéplétion volémique c'est-à-dire traités par un diurétique, sous régimerestrictif en sel, sous dialyse, ayant des diarrhées ou vomissements, ou chezceux ayant une hypertension sévère rénine-dépendante (cf rubriques 4.5 et4.8). Une hypotension symptomatique a été observée chez les patients ayantune insuffisance cardiaque, avec ou sans insuffisance rénale associée. Elle seproduit préférentiellement chez les patients qui présentent un degrésévère d'insuffisance cardiaque, en rapport avec l'utilisation de fortes dosesde diurétiques de l'anse, une hyponatrémie ou une insuffisance rénalefonctionnelle.
L'instauration du traitement et l'adaptation posologique devront êtreréalisées sous stricte surveillance médicale chez les patients à haut risqued'hypotension symptomatique (cf rubriques 4.2 et 4.8). Les mêmes précautionss'appliquent aux patients souffrant d'ischémie cardiaque ou de maladiecérébrovasculaire chez lesquels une chute tensionnelle excessive peut conduireà un infarctus du myocarde ou à un accident vasculaire cérébral.
Si une hypotension se produit, le patient doit être placé en décubitusdorsal et, si nécessaire, recevoir une perfusion intraveineuse de chlorure desodium isotonique. Une hypotension transitoire n'est pas une contre-indicationà la poursuite du traitement, qui pourra être généralement poursuivi sansproblème une fois la pression artérielle remontée suite à l'augmentation dela volémie.
Une diminution supplémentaire de la pression artérielle peut se produireavec le périndopril chez certains patients en insuffisance cardiaquecongestive, ayant une pression artérielle normale ou basse. Cet effet attendune nécessite généralement pas l'arrêt du traitement. Si l'hypotensiondevient symptomatique, une diminution de la posologie ou l'arrêt dupérindopril peut être nécessaire.
Sténose des valves aortique et mitrale/cardiomyopathiehypertrophiqueComme avec les autres IEC, le périndopril doit être donné avec précautionchez les patients ayant une sténose de la valve mitrale ou une obstruction dudébit ventriculaire gauche (telle qu'une sténose aortique ou unecardiomyopathie hypertrophique.)
Insuffisance rénaleEn cas d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 60 ml/min)la posologie initiale de périndopril devra être ajustée en fonction de laclairance de la créatinine du patient (cf rubrique 4.2) et ensuite en fonctionde la réponse du patient au traitement. Un contrôle périodique de lakaliémie et de la créatinine fait partie des examens de routine chez cespatients (cf rubrique 4.8).
Une hypotension secondaire à l'instauration du traitement par IEC peutconduire à des troubles de la fonction rénale chez les patients eninsuffisance cardiaque. Dans de tels cas, une insuffisance rénale aiguë,généralement réversible, a été observée.
Des augmentations de l'urée sanguine et de la créatinine sérique,généralement réversibles à l'arrêt du traitement, ont été observées chezcertains patients ayant une sténose bilatérale des artères rénales ou unesténose de l'artère sur rein unique, traités par des IEC. Ceci a notammentété observé chez les insuffisants rénaux. Il existe un risque augmentéd'hypotension sévère et d'insuffisance rénale si une hypertensionrénovasculaire est aussi présente. Chez ces patients, le traitement doit êtreinstauré sous surveillance médicale stricte avec une posologie faible et uneaugmentation progressive de celle-ci. Le traitement par diurétiques étant unfacteur supplémentaire de risque, celui-ci doit être arrêté et la fonctionrénale surveillée pendant les premières semaines de traitement parpérindopril.
Des augmentations souvent faibles et transitoires des taux d'urée sanguineet de créatinine sérique, surtout lorsque le périndopril était associé àun diurétique, ont été observées chez certains patients hypertendus sansantécédent de maladie rénovasculaire. Ceci concerne particulièrement lespatients ayant une insuffisance rénale préexistante. Une réduction de laposologie et/ou un arrêt du diurétique et/ou du périndopril peut êtrenécessaire.
Patients hémodialysésDes réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez les patientsdialysés avec des membranes de haute perméabilité, et traités concomitammentpar un IEC. Il conviendra d'utiliser un autre type de membrane de dialyse ou unagent antihypertenseur de classe différente chez ces patients.
Transplantation rénaleIl n'existe pas de données relatives à l'administration de périndoprilchez les patients ayant subi une transplantation rénale récente.
Hypersensibilité/angio-œdèmeDes angio-œdèmes de la face, des extrémités, des lèvres, des muqueuses,de la langue, de la glotte et/ou du larynx ont été rarement signalés chez lespatients traités par un IEC, périndopril inclus (cf rubrique 4.8). Ceci peutse produire à n'importe quel moment du traitement. Dans de tels cas, lepérindopril doit être arrêté immédiatement et le patient doit êtresurveillé jusqu'à disparition complète des symptômes. Lorsque l'œdèmen'intéresse que la face et les lèvres, l'évolution est en généralrégressive sans traitement, bien que des antihistaminiques aient étéutilisés pour soulager les symptômes.
L'angio-œdème associé à un œdème laryngé peut être fatal. Lorsqu'il ya atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner uneobstruction des voies aériennes, un traitement d'urgence doit être administrérapidement. Ce dernier peut inclure l'administration d'adrénaline et/ou ledégagement des voies aériennes. Le patient doit être maintenu soussurveillance médicale stricte jusqu'à disparition complète et durable dessymptômes.
Les IEC provoquent un taux plus élevé d'angio-œdème chez les patients derace noire.
Les patients ayant un antécédent d'angio-œdème non lié à la prise d'unIEC sont sujets à un risque accru de faire un angio-œdème sous IEC (cfrubrique 4.3).
Réactions anaphylactoïdes pendant une aphérèse des lipoprotéines debasse densité (LDL)Ont rarement été rapportées des réactions anaphylactoïdes menaçant lavie du patient chez ceux recevant des IEC pendant une aphérèse deslipoprotéines de basse densité avec adsorption sur du sulfate de dextran. Cesréactions peuvent être évitées en interrompant transitoirement le traitementpar l'IEC avant chaque aphérèse.
Réactions anaphylactoïdes lors de désensibilisationCertains patients sous IEC pendant un traitement de désensibilisation (parexemple avec du venin d'hyménoptère) ont eu des réactions anaphylactoïdes.Ces réactions ont pu être évitées chez ces patients en interrompanttransitoirement les IEC lors de la désensibilisation, mais elles sontréapparues lors de la reprise par inadvertance du traitement.
Insuffisance hépatiqueLes IEC ont été rarement associés à un syndrome commençant par unejaunisse cholestatique et pouvant conduire à une hépatite nécrosantefulminante et, parfois, à la mort. Le mécanisme de ce syndrome n'est pasélucidé. Les patients sous IEC qui développent une jaunisse ou quiprésentent une élévation marquée des enzymes hépatiques doivent arrêter letraitement par IEC et bénéficier d'une surveillance médicale appropriée (cfrubrique 4.8).
Neutropénie/agranulocytose/thrombocytopénie/anémieDes neutropénie/agranulocytose/thrombocytopénie et anémie ont étérapportées chez certains patients sous IEC. Chez les patients ayant unefonction rénale normale et sans autre facteur de risque, une neutropénie estrarement observée. Le périndopril doit être utilisé avec une extrêmeprécaution chez les patients atteints de maladies du collagène vasculaire,chez les patients sous immunosuppresseur, chez les patients traités parallopurinol ou procaïnamide, ou chez les patients présentant une associationde ces facteurs de risque, tout particulièrement en cas d'insuffisance rénalepréexistante. Certains de ces patients ont développé des infectionssérieuses, qui, dans quelques cas, n'ont pas répondu à un traitementantibiotique intensif. Si le périndopril est utilisé chez ces patients, unsuivi périodique du nombre de globules blancs est conseillé et les patientsdoivent être informés afin de signaler tout signe d'infection. Des apparitionssporadiques d’anémie hémolytique ont été rapportées chez des patientsavec un déficit congénital en G6-PDase.
RaceLes IEC provoquent un plus grand taux d'angio-œdème chez les patients derace noire. De même que pour les autres IEC, le périndopril peut être moinsefficace sur la diminution de la pression artérielle chez les patients de racenoire, en raison de la possibilité d'une plus grande prévalence de faiblestaux de rénine dans ce type de population.
TouxUne toux a été rapportée avec l'utilisation des IEC. D'une façoncaractéristique, la toux est non productive, persistante et disparaît àl'arrêt du traitement. La toux induite par les IEC devra faire partie dudiagnostic différentiel de la toux.
Intervention chirurgicale/anesthésieChez les patients devant subir une intervention chirurgicale majeure ou uneanesthésie par des agents provoquant une hypotension, le périndopril peutbloquer la production de l'angiotensine II secondaire à la libération derénine. Le traitement doit être interrompu un jour avant l'intervention. Siune hypotension se produit et qu'elle est attribuée à ce mécanisme, elle peutêtre corrigée par une augmentation de la volémie.
HyperkaliémieDes augmentations de la kaliémie ont été observées chez certains patientstraités par IEC, périndopril inclus. Les patients présentant un risqued'hyperkaliémie sont les insuffisants rénaux, les diabétiques noncontrôlés, ou les patients utilisant concomitamment des diurétiquesépargneurs de potassium, des suppléments potassiques ou des substitutscontenant des sels potassiques ; ou des patients prenant d'autres médicamentsqui augmentent la kaliémie (comme l'héparine). Si l'utilisation concomitantedes agents mentionnés ci-dessus est considérée comme appropriée, un suivirégulier de la kaliémie est recommandé.
Patients diabétiquesChez les patients diabétiques traités par des antidiabétiques oraux ou parl'insuline, le contrôle de la glycémie doit être étroitement surveillépendant le premier mois de traitement par l'IEC (cf rubrique 4.5 :Antidiabétiques).
LithiumL'association du lithium et du périndopril n'est généralement pasrecommandée (cf Interactions).
Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments en potassium ousubstituts contenant des sels de potassiumL'association de périndopril et de diurétiques épargneurs de potassium, desuppléments potassiques ou de substituts contenant des sels de potassium n'estgénéralement pas recommandée (cf rubrique 4.5).
GrossesseLes IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins quele traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandéaux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitementantihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établipendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IECdoit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatifsera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).
Présence de lactoseCe médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
DiurétiquesLes patients sous diurétiques, et particulièrement ceux ayant unedéplétion hydrosodée, peuvent présenter une forte hypotension après ledébut du traitement par un IEC. L'effet hypotenseur peut être diminué eninterrompant le diurétique, en augmentant la volémie ou la prise de sel avantd'instaurer le traitement par de faibles doses de périndopril.
Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments en potassium ousubstituts contenant des sels de potassiumBien que la kaliémie reste habituellement dans les normes, unehyperkaliémie peut se produire chez certains patients traités par lepérindopril. Les diurétiques épargneurs de potassium (comme laspironolactone, le triamtérène et l'amiloride), les suppléments potassiqueset les substituts contenant des sels de potassium peuvent conduire à uneaugmentation significative de la kaliémie. De ce fait, l'association dupérindopril avec les médicaments mentionnés ci-dessus n'est pas recommandée(cf rubrique 4.4). Si une utilisation concomitante est indiquée en casd'hypokaliémie démontrée, ces médicaments doivent être utilisés avecprécaution et un contrôle périodique de la kaliémie doit êtreeffectué.
LithiumDes augmentations réversibles des concentrations sériques du lithium etdonc de sa toxicité ont été rapportées pendant l'administration concomitantede lithium avec des IEC. L'utilisation simultanée de diurétiques thiazidiquespeut augmenter le risque de toxicité du lithium et accroître ce risque déjàaugmenté par la prise d'IEC. L'utilisation du périndopril avec le lithiumn'est pas recommandée, mais si l'association s'avère nécessaire, un suiviattentif des taux de lithiémie devra être réalisé (cf rubrique 4.4).
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), y compris l'aspirine >=3 g/jourL’administration d'AINS peut réduire l'effet antihypertenseur des IEC. Deplus, les AINS et les IEC exercent un effet additif sur l'augmentation de lakaliémie pouvant conduire à une détérioration de la fonction rénale. Ceseffets sont généralement réversibles. Rarement, une insuffisance rénaleaiguë peut se produire, essentiellement chez les patients ayant une fonctionrénale altérée comme les sujets âgés ou déshydratés.
Antihypertenseurs et vasodilatateursL'utilisation concomitante de ces agents peut augmenter les effetshypotenseurs du périndopril. L'utilisation concomitante de nitroglycérine etd'autres dérivés nitrés, ou autres vasodilatateurs, peut diminuer la pressionartérielle.
AntidiabétiquesDes études épidémiologiques ont suggéré que l'utilisation concomitanted'IEC et d'antidiabétiques (insuline, hypoglycémiants oraux) peut provoquerune majoration de l'effet hypoglycémiant avec un risque d'hypoglycémie. Cephénomène semble s'être produit préférentiellement au cours des premièressemaines lors d'association de traitements et chez les patients présentant uneinsuffisance rénale.
Acide acétylsalicylique, thrombolytiques, bêtabloquants,dérivés nitrésLe périndopril peut être utilisé en association avec l'acideacétylsalicylique (utilisé comme thrombolytique), les thrombolytiques, lesbêtabloquants et/ou les dérivés nitrés.
Antidépresseurs tricycliques/antipsychotiques/anesthésiquesL'utilisation concomitante de certains anesthésiques, antidépresseurstricycliques et antipsychotiques avec les IEC peut conduire à une accentuationde la diminution de la pression artérielle (cf rubrique 4.4).
SympathomimétiquesLes sympathomimétiques peuvent réduire les effets antihypertenseursdes IEC.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseL’utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de lagrossesse (voir rubrique 4.4). L’utilisation des IEC est contre-indiquée aux2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque demalformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse nepermettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque demalformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement parIEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes quienvisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour unmédicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. Encas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêtéimmédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L’exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesseest connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonctionrénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et unetoxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension,hyperkaliémie). ( voir rubrique 5.3). En cas d’exposition à un IEC à partirdu 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d’effectuer uneéchographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de lavoûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent êtresurveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4)
AllaitementEn raison de l’absence d’information sur l’utilisation du périndoprilau cours de l’allaitement, PERINDOPRIL ARROW 8 mg, comprimé estdéconseillé. Il est préférable d’utiliser d’autres traitements ayant unprofil de sécurité bien établi pendant l’allaitement, particulièrementchez le nouveau-né ou le prématuré.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs devéhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque desensation de vertiges ou de fatigue.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été observés pendant le traitementpar périndopril et sont classés en fonction de leur fréquence.
Très fréquent (> 1/10) ;
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ;
Peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100) ;
Rare (≥ 1/10 000, < 1/1000) ;
Très rare (< 1/10 000), incluant les cas isolés.
Troubles psychiatriquesPeu fréquent : troubles de l'humeur ou du sommeil.
Troubles du système nerveuxFréquent : céphalée, étourdissement, vertige, paresthésie.
Très rarement : confusion.
Troubles oculairesFréquent : troubles visuels.
Troubles auditifsFréquent : acouphène.
Troubles cardiovasculairesFréquent : hypotension et effets liés à l'hypotension.
Très rare : arythmie, angine de poitrine, infarctus du myocarde et AVC,éventuellement consécutifs à une forte hypotension chez les patients àrisque (cf rubrique 4.4).
Fréquence indéterminée : phénomène de Raynaud.
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinauxFréquent : toux, dyspnée.
Peu fréquent : bronchospasme.
Très rare : pneumonie éosinophile, rhinite.
Troubles gastro-intestinauxFréquent : nausée, vomissement, douleur abdominale, dysgueusie, dyspepsie,diarrhée, constipation.
Peu fréquent : sécheresse buccale.
Très rare : pancréatite.
Troubles hépatobiliairesTrès rare : hépatite cytolytique ou cholestatique (cf rubrique 4.4).
Affections cutanées et tissulairesFréquent : rash, prurit.
Peu fréquent : angio-œdème de la face, des extrémités, des lèvres, desmuqueuses, de la langue, de la glotte et/ou du larynx, urticaire (cfrubrique 4.4).
Très rare : érythème multiforme.
Troubles musculaires, du tissu conjonctif et osseuxFréquent : crampes musculaires.
Troubles rénaux et urinairesPeu fréquent : insuffisance rénale.
Très rare : insuffisance rénale aiguë.
Troubles du système reproducteurPeu fréquent : impuissance.
Troubles générauxFréquent : asthénie.
Peu fréquent : transpiration.
Troubles sanguins et du système lymphatiqueUne diminution de l'hémoglobine et de l'hématocrite, une thrombocytopénie,leucopénie/neutropénie, et des cas d'agranulocytose ou de pancytopénie, onttrès rarement été rapportés. Chez les patients ayant un déficit congénitalen G6P-DH, de très rares cas d'anémie hémolytique ont été rapportés (cfrubrique 4.4).
Examens biologiquesDes augmentations d'urémie et de créatininémie plasmatiques, unehyperkaliémie réversible à l'arrêt du traitement peuvent se produire, enparticulier en présence d'insuffisance rénale, d'insuffisance cardiaquesévère et d'hypertension rénovasculaire. Une élévation des enzymeshépatiques et de la bilirubinémie a rarement été rapportée.
Essais cliniquesPendant la période de randomisation de l'étude Europa, seuls les effetsindésirables graves ont été collectés. Peu de patients ont présenté deseffets indésirables graves : 16 (0,3 %) des 6 122 patients sous périndoprilet 12 (0,2 %) des 6 107 patients sous placebo. Chez les patients traités parle périndopril, une hypotension a été observée chez 6 patients, unangio-œdème chez 3 patients et un arrêt cardiaque chez 1 patient. L'arrêtdu traitement en raison d'une toux, d'une hypotension ou d'une autreintolérance a été observé chez plus de patients sous périndopril que sousplacebo, respectivement 6 % (n = 366) versus 2,1 % (n = 129).
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Peu de données sont disponibles en cas de surdosage chez l'homme. Lessymptômes associés à un surdosage peuvent comprendre une hypotension, un choccirculatoire, des troubles électrolytiques, une insuffisance rénale, unehyperventilation, une tachycardie, des palpitations, une bradycardie, desvertiges, de l'anxiété et de la toux.
Le traitement recommandé en cas de surdosage est la perfusion intraveineused'une solution isotonique de chlorure de sodium. Si une hypotension se produit,le patient devra être placé en décubitus. Si possible, une perfusionintraveineuse d'angiotensine II et/ou de catécholamines peut aussi êtreréalisée. Le périndopril peut être retiré de la circulation générale parhémodialyse (cf rubrique 4.4). Un pacemaker est indiqué lors d'une bradycardierésistante au traitement. Les signes cliniques vitaux, les concentrationssériques en électrolytes et en créatinine doivent être continuellementcontrôlés.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : inhibiteur de l’enzyme de conversion(IEC) non associé, code ATC : C09AA04.
Le périndopril est un inhibiteur de l'enzyme qui transforme l'angiotensine len angiotensine II (enzyme de conversion de l'angiotensine ECA).
Cette enzyme de conversion, ou kinase, est une exopeptidase qui permet laconversion de l'angiotensine l en angiotensine II vasoconstrictrice provoquantla dégradation de la bradykinine vasodilatatrice en un heptapeptide inactif.L'inhibition de l'ECA induit une diminution de l'angiotensine II dans le plasma,conduisant à une augmentation de l'activité plasmatique de la rénine (parinhibition du rétrocontrôle négatif de la libération de rénine) et à unediminution de la sécrétion d'aldostérone. Comme l'ECA inactive labradykinine, l'inhibition de l'ECA conduit aussi à une augmentation del'activité des systèmes kallikréine-kinine locaux et circulants (et parconséquent aussi à une activation du système prostaglandines). Ce mécanismepeut contribuer à l'action hypotensive des IEC et est partiellement responsablede certains de leurs effets indésirables (comme la toux).
Le périndopril agit par l'intermédiaire de son métabolite actif, lepérindoprilate. Les autres métabolites ne présentent pas d'inhibition del'ECA in vitro.
HypertensionLe périndopril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle :légère, modérée, sévère ; on observe une réduction des pressionssystolique et diastolique, à la fois en décubitus et en orthostatisme.
Le périndopril réduit les résistances périphériques vasculaires,conduisant à une diminution de la pression artérielle. Par conséquent, ledébit sanguin périphérique augmente, sans effet sur la fréquencecardiaque.
Le débit sanguin rénal augmente, en règle générale, avec un débit defiltration glomérulaire (DFG) restant habituellement inchangé.
L'activité antihypertensive est maximale entre 4 et 6 heures après uneprise unique et se maintient pendant au moins 24 heures : le ratio vallée/picest de l'ordre de 87–100 %.
La diminution de la pression artérielle se produit rapidement. Chez lespatients répondeurs, la normalisation tensionnelle intervient durant le premiermois de traitement, et se maintient sans échappement.
L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un effet rebond sur la pressionartérielle.
Le périndopril réduit l'hypertrophie ventriculaire gauche.
Chez l'homme, les propriétés vasodilatatrices du périndopril ont étéconfirmées. Il améliore l'élasticité des gros troncs artériels et diminuele ratio média/lumen des petites artères.
L'association à un diurétique thiazidique produit une synergie additive.L'association d'un IEC et d'un thiazidique diminue aussi le risqued'hypokaliémie induit par le traitement diurétique.
Patients atteints d'une maladie coronaire stableL'étude clinique EUROPA, multicentrique, internationale, randomisée, endouble aveugle, contrôlée versus placebo, a duré 4 ans.
Douze mille deux cent dix-huit (12 218) patients âgés de plus de 18 ansont été randomisés sous périndopril 8 mg (n = 6110) ou sous placebo (n= 6108).
Les patients de l'étude présentaient une maladie coronaire sans signeclinique d'insuffisance cardiaque. Au total, 90 % des patients avaient unantécédent d'infarctus du myocarde et/ou un antécédent de revascularisationcoronaire. La plupart des patients recevaient le traitement étudié en plus deleur thérapie usuelle incluant des antiagrégants plaquettaires, deshypolipémiants et des bêtabloquants.
Le critère principal d'efficacité était un critère combiné associant lamortalité cardiovasculaire, l'infarctus du myocarde non fatal et/ou l'arrêtcardiaque récupéré. Le traitement par le périndopril à la dose de 8 mg unefois par jour a abouti à une réduction absolue significative du critèreprincipal de 1,9 % (réduction du risque relatif de 20 %, IC 95 % [9,4 ;28,6] – p < 0,001).
Par rapport au placebo, une réduction absolue de 2,2 %, correspondant àune RRR de 22,4 % (IC 95 % [12,0 ; 31,6] – p < 0,001) du critèreprincipal, a été observée chez les patients ayant un antécédent d'infarctusdu myocarde et/ou de revascularisation.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration orale, l'absorption du périndopril est rapide et lepic de concentration est atteint en 1 heure. La biodisponibilité est de 65 à70 %.
Environ 20 % de la quantité totale de périndopril absorbé sonttransformés en périndoprilate, le métabolite actif. En plus dupérindoprilate actif, le périndopril produit 5 métabolites, tous inactifs.La demi-vie plasmatique du périndopril est de 1 heure. Le pic de concentrationplasmatique du périndoprilate est atteint en 3 à 4 heures.
La prise d'aliment diminuant la transformation du périndopril enpérindoprilate, et donc sa biodisponibilité, PERINDOPRIL ARROW doit êtreadministré par voie orale, en une prise quotidienne unique le matin avantle repas.
Le périndoprilate est éliminé dans l'urine et la demi-vie de la fractionlibre est d'environ 3 à 5 heures. La dissociation du périndoprilate lié àl'enzyme de conversion conduit à une élimination « efficace » en 25 heures,permettant d'obtenir un état d'équilibre en 4 jours. Après administrationrépétée, aucune accumulation de périndopril n'est observée.
L'élimination du périndoprilate est diminuée chez le sujet âgé, ainsique chez les insuffisants cardiaques et rénaux.
Une adaptation posologique en cas d'insuffisance rénale est souhaitable enfonction du degré de cette insuffisance (clairance de la créatinine).
La clairance de dialyse du périndoprilate est de 70 ml/min.
Les cinétiques de périndopril sont modifiées chez les cirrhotiques : laclairance hépatique de la molécule mère est réduite de moitié. Cependant,la quantité de périndoprilate formée n'est pas réduite et, par conséquent,aucune adaptation posologique n'est nécessaire (cf rubriques 4.2 et 4.4).
5.3. Données de sécurité préclinique
Dans les études de toxicité chronique avec administration orale (chez lerat et le singe), l'organe cible est le rein, où des dommages réversibles ontété observés.
Aucun effet mutagène n'a été observé lors des études in vitro ouin vivo.
Les études sur la toxicité de la reproduction (chez le rat, la souris, lelapin et le singe) n'ont montré aucun signe d'embryotoxicité ou detératogénicité. Cependant, il a été montré que les IEC, par effet declasse, ont induit des effets indésirables sur les derniers stades dedéveloppement du fœtus. Chez les rongeurs et les lapins ces effets ont conduità une mort fœtale et des malformations congénitales (lésions rénales) ainsiqu’une augmentation de la mortalité péri- et post-natale.
Aucune carcinogénicité n'a été observée lors des études à long termechez les rats et les souris.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, silice colloïdale anhydre,stéarate de magnésium.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C, dans leconditionnement d’origine.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
7, 10, 14, 15, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 100, 112, 120 et 500 comprimésen plaquette thermoformée Aluminium/Aluminium.
7, 10, 14, 15, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 100, 112, 120 et 500 comprimésen plaquette thermoformée Aluminium/Aluminium suremballée dans un sachetcontenant un dessicant.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à laréglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ARROW GENERIQUES
26, avenue Tony Garnier
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 386 254–1 ou 34009 386 254 1 7 : 7 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium
· 386 255–8 ou 34009 386 255 8 5 : 10 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium
· 386 256–4 ou 34009 386 256 4 6 : 14 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium
· 386 257–0 ou 34009 386 257 0 7 : 15 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium
· 386 258–7 ou 34009 386 258 7 5 : 20 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium
· 386 259–3 ou 34009 386 259 3 6 : 28 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium
· 386 260–1 ou 34009 386 260 1 8 : 30 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium
· 386 261–8 ou 34009 386 261 8 6 : 50 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium
· 386 262–4 ou 34009 386 262 4 7 : 56 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium
· 386 263–0 ou 34009 386 263 0 8 : 60 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium
· 386 264–7 ou 34009 386 264 7 6 : 90 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium
· 386 265–3 ou 34009 386 265 3 7 : 7 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium suremballée dans un sachet contenant undessicant
· 386 267–6 ou 34009 386 267 6 6 : 10 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium suremballée dans un sachet contenant undessicant
· 386 268–2 ou 34009 386 268 2 7 : 14 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium suremballée dans un sachet contenant undessicant
· 386 269–9 ou 34009 386 269 9 5 : 15 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium suremballée dans un sachet contenant undessicant
· 386 270–7 ou 34009 386 270 7 7 : 20 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium suremballée dans un sachet contenant undessicant
· 386 271–3 ou 34009 386 271 3 8 : 28 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium suremballée dans un sachet contenant undessicant
· 386 273–6 ou 34009 386 273 6 7 : 30 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium suremballée dans un sachet contenant undessicant
· 386 274–2 ou 34009 386 274 2 8 : 50 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium suremballée dans un sachet contenant undessicant
· 386 275–9 ou 34009 386 275 9 6 : 56 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium suremballée dans un sachet contenant undessicant
· 386 276–5 ou 34009 386 276 5 7 : 60 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium suremballée dans un sachet contenant undessicant
· 386 277–1 ou 34009 386 277 1 8 : 90 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium suremballée dans un sachet contenant undessicant
· 572 981–7 ou 34009 572 981 7 3 : 100 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium
· 572 982–3 ou 34009 572 982 3 4 : 112 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium
· 572 984–6 ou 34009 572 984 6 3 : 120 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium
· 572 985–2 ou 34009 572 985 2 4 : 500 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium
· 572 986–9 ou 34009 572 986 9 2 : 100 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium suremballée dans un sachet contenant undessicant
· 572 987–5 ou 34009 572 987 5 3 : 112 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium
suremballée dans un sachet contenant un dessicant
· 572 988–1 ou 34009 572 988 1 4 : 120 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium suremballée dans un sachet contenant undessicant
· 572 989–8 ou 34009 572 989 8 2 : 500 comprimés en plaquettethermoformée Aluminium/Aluminium suremballée dans un sachet contenant undessicant
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
A compléter ultérieurement par le titulaire.
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
A compléter ultérieurement par le titulaire.
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
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