Résumé des caractéristiques - PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E, émulsion pour perfusion
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E, émulsion pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
L'émulsion pour perfusion intraveineuse prête à l'emploi contient, aprèsle mélange des contenus des compartiments :
Provenant du compartiment supérieur gauche (solution de glucose)
Dans 1000 ml | Poche de 1250 ml | Poche de 1875 ml | Poche de 2500 ml | |
Glucose monohydraté | 70,4 g | 88,0 g | 132,0 g | 176,0 g |
équivalent glucose | 64,0 g | 80,0 g | 120,0 g | 160,0 g |
Phosphate monosodique dihydraté | 0,936 g | 1,170 g | 1,755 g | 2,340 g |
Acétate de zinc dihydraté | 5,28 mg | 6,600 mg | 9,900 mg | 13,20 mg |
Provenant du compartiment supérieur droit (émulsion lipidique)
Dans 1000 ml | Poche de 1250 ml | Poche de 1875 ml | Poche de 2500 ml | |
Huile de soja raffinée | 20,0 g | 25,0 g | 37,5 g | 50,0 g |
Triglycérides à chaîne moyenne | 20,0 g | 25,0 g | 37,5 g | 50,0 g |
Provenant du compartiment inférieur (solution d'acides aminés)
Dans 1000 ml | Poche de 1250 ml | Poche de 1875 ml | Poche de 2500 ml | |
Isoleucine | 1,87 g | 2,34 g | 3,51 g | 4,68 g |
Leucine | 2,50 g | 3,13 g | 4,70 g | 6,26 g |
Chlorhydrate de lysine | 2,27 g | 2,84 g | 4,26 g | 5,68 g |
équivalent lysine | 1,81 g | 2,26 g | 3,39 g | 4,52 g |
Méthionine | 1,57 g | 1,96 g | 2,94 g | 3,92 g |
Phénylalanine | 2,81 g | 3,51 g | 5,27 g | 7,02 g |
Thréonine | 1,46 g | 1,82 g | 2,73 g | 3,64 g |
Tryptophane | 0,46 g | 0,57 g | 0,86 g | 1,14 g |
Valine | 2,08 g | 2,60 g | 3,90 g | 5,20 g |
Arginine | 2,16 g | 2,70 g | 4,05 g | 5,40 g |
Chlorhydrate d'histidine monohydraté | 1,35 g | 1,69 g | 2,54 g | 3,38 g |
équivalent histidine | 1,00 g | 1,25 g | 1,88 g | 2,50 g |
Alanine | 3,88 g | 4,85 g | 7,28 g | 9,70 g |
Acide aspartique | 1,20 g | 1,50 g | 2,25 g | 3,00 g |
Acide glutamique | 2,80 g | 3,50 g | 5,25 g | 7,00 g |
Glycine | 1,32 g | 1,65 g | 2,48 g | 3,30 g |
Proline | 2,72 g | 3,40 g | 5,10 g | 6,80 g |
Sérine | 2,40 g | 3,00 g | 4,50 g | 6,00 g |
Hydroxyde de sodium | 0,640 g | 0,800 g | 1,200 g | 1,600 g |
Chlorure de sodium | 0,865 g | 1,081 g | 1,622 g | 2,162 g |
Acétate de sodium trihydraté | 0,435 g | 0,544 g | 0,816 g | 1,088 g |
Acétate de potassium | 2,354 g | 2,943 g | 4,415 g | 5,886 g |
Acétate de magnésium tétrahydraté | 0,515 g | 0,644 g | 0,966 g | 1,288 g |
Chlorure de calcium dihydraté | 0,353 g | 0,441 g | 0,662 g | 0,882 g |
Dans 1000 ml | Poche de 1250 ml | Poche de 1875 ml | Poche de 2500 ml | |
Teneurs en acides aminés (g) | 32 | 40 | 60 | 80 |
Teneur en azote (g) | 4,6 | 5,7 | 8,6 | 11,4 |
Teneur en glucides (g) | 64 | 80 | 120 | 160 |
Teneur en lipides (g) | 40 | 50 | 75 | 100 |
Electrolytes (mmol) | Dans 1000 ml | Poche de 1250 ml | Poche de 1875 ml | Poche de 2500 ml |
Sodium | 40 | 50 | 75 | 100 |
Potassium | 24 | 30 | 45 | 60 |
Magnésium | 2,4 | 3,0 | 4,5 | 6,0 |
Calcium | 2,4 | 3,0 | 4,5 | 6,0 |
Zinc | 0,024 | 0,03 | 0,045 | 0,06 |
Chlorure | 38 | 48 | 72 | 96 |
Acétate | 32 | 40 | 60 | 80 |
Phosphate | 6,0 | 7,5 | 11,25 | 15,0 |
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Emulsion pour perfusion.
Solutions de glucose et d'acides aminés: solutions limpides, d'incolores àjaune paille.
Emulsion lipidique: émulsion huile dans eau, d’apparence blanclaiteux.
Dans 1000 ml | Poche de 1250 ml | Poche de 1875 ml | Poche de 2500 ml | |
Energie sous forme de lipides [kJ (kcal)] | 1590 (380) | 1990 (475) | 2985 (715) | 3980 (950) |
Energie sous forme de glucides [kJ (kcal)] | 1075 (255) | 1340 (320) | 2010 (480) | 2680 (640) |
Energie sous forme d'acides aminés [(kJ (kcal)] | 535 (130) | 670 (160) | 1005 (240) | 1340 (320) |
Energie non protéique [kJ (kcal)] | 2665 (635) | 3330 (795) | 4995 (1195) | 6660 (1590) |
Energie totale [kJ (kcal)] | 3200 (765) | 4000 (955) | 6000 (1435) | 8000 (1910) |
Osmolalité [mOsm/kg] | 950 | 950 | 950 | 950 |
Osmolarité théorique [mOsm/l] | 840 | 840 | 840 | 840 |
pH | 5,0–6,0 | 5,0–6,0 | 5,0–6,0 | 5,0–6,0 |
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Apport d’énergie, d’acides gras essentiels, ainsi que d’acidesaminés, d’électrolytes et de liquides, pour la nutrition parentérale chezles patients en situation de catabolisme léger à modérément sévèrelorsqu’une nutrition orale ou entérale est impossible, insuffisante oucontre-indiquée.
PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E est indiqué chez l’adulte, lesadolescents et les enfants de plus de deux ans.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieLa dose doit être adaptée aux besoins individuels des patients.
Il est recommandé d'administrer PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E demanière continue. Une augmentation progressive de la vitesse de perfusion aucours des 30 premières minutes jusqu'à la vitesse de perfusion souhaitéepermet d'éviter d'éventuelles complications.
Adolescents âgés de plus de 14 ans et adultes
La dose journalière maximale est de 40 ml/kg de poids corporel, soit :
· 1,28 g d'acides aminés/kg de poids corporel et par jour,
· 2,56 g de glucose/kg de poids corporel et par jour,
· 1,6 g de lipides/kg de poids corporel et par jour.
La vitesse de perfusion maximale est de 2,5 ml/kg de poids corporel parheure, soit :
· 0,08 g d'acides aminés/kg de poids corporel et par heure,
· 0,16 g de glucose/kg de poids corporel et par heure,
· 0,1 g de lipides/kg de poids corporel et par heure.
Pour un patient pesant 70 kg, cela correspond à une vitesse de perfusionmaximale de 175 ml par heure. La quantité administrée est alors de5,6 g/heure d’acides aminés, de 11,2 g de glucose par heure et de 7 g delipides par heure.
Population pédiatrique
Nouveau-nés, nourrissons et jeunes enfants âgés de moins dedeux ans
PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E est contre-indiqué chez les nouveau-nés,les nourrissons et les enfants de moins de 2 ans (voir rubrique 4.3).
Enfants âgés de 2 ans à 13 ans
Les recommandations sur les doses à administrer sont basées sur un ensemblede conditions. La posologie doit être adaptée individuellement selon l'âge,le stade de développement et la maladie. Pour le calcul de la posologie, lestade d'hydratation du patient pédiatrique doit être pris en compte.
Pour les enfants, il peut être nécessaire de commencer le traitementnutritionnel avec la moitié de la dose cible. La posologie doit êtreaugmentée par paliers, selon la capacité métabolique individuelle, jusqu’àla dose maximum.
Posologie journalière chez l'enfant âgé de 2 à 4 ans: 45 ml/kg depoids corporel, soit:
· 1,44 g d'acides aminés/kg de poids corporel et par jour,
· 2,88 g de glucose/kg de poids corporel et par jour,
· 1,8 g de lipides/kg de poids corporel et par jour.
Posologie journalière chez l'enfant âgé de 5 à 13 ans: 30 ml/kg depoids corporel, soit:
· 0,96 g d'acides aminés/kg de poids corporel et par jour,
· 1,92 g de glucose/kg de poids corporel et par jour,
· 1,2 g de lipides/kg de poids corporel et par jour.
La vitesse de perfusion maximale est de 2,5 ml/kg de poids corporel parheure, soit:
· 0,08 g d'acides aminés/kg de poids corporel et par heure,
· 0,16 g de glucose/kg de poids corporel et par heure,
· 0,1 g de lipides/kg de poids corporel et par heure.
Dû aux apports individuels nécessaires chez les patients pédiatriques,PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E peut ne pas couvrir suffisamment les besoinsen énergie totale et en liquides. Dans ces cas, des glucides et/ou des lipideset/ou des liquides doivent être apportés en addition, comme appropriés.
Patients atteints d’insuffisance rénale/hépatique
Les doses doivent être ajustées individuellement chez les patients atteintsd’insuffisance hépatique ou rénale (voir rubrique 4.4).
Durée du traitementLa durée du traitement pour les indications spécifiées ne doit pasdépasser 7 jours. En cas d’administration de PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N4,6/E, il est nécessaire d’assurer une quantité adéquate enoligo-éléments et en vitamines.
Durée de la perfusion pour une poche uniqueLa durée de perfusion recommandée pour une poche de nutrition parentéraleest de 24 h maximum.
Mode d’administrationVoie intraveineuse. Pour perfusion veineuse périphérique ou centrale.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité aux substances actives, aux protéines d’œuf,d’arachide ou de soja ou à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1,
· Anomalies congénitales du métabolisme des acides aminés,
· Hypertriglycéridémie sévère (≥ 1 000 mg/dL ou 11,4 mmol/L),
· Coagulopathie sévère,
· Hyperglycémie ne répondant pas à des doses d'insuline allant jusqu'à6 unités d'insuline/heure,
· Acidose,
· Cholestase intrahépatique,
· Insuffisance hépatique sévère,
· Insuffisance rénale sévère en l’absence de traitement de substitutionrénale,
· Aggravation d’une diathèse hémorragique,
· Accidents thromboemboliques aigus, embolie lipidique.
En raison de sa composition, PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E, ne doit pasêtre utilisé chez les nouveau-nés, les nourrissons et les jeunes enfantsâgés de moins de 2 ans.
Les contre-indications générales de la nutrition parentéralecomprennent :
· Etat circulatoire instable avec menace pour le pronostic vital (états decollapsus et de choc),
· Infarctus cardiaque et accident vasculaire cérébral enphase aiguë,
· Etat métabolique instable (par exemple syndrome post-agression sévère,coma d’origine indéterminée),
· Apport cellulaire en oxygène insuffisant,
· Perturbations de l’équilibre hydro-électrolytique,
· Œdème pulmonaire aigu,
· Insuffisance cardiaque décompensée.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
La prudence est de rigueur en cas d’élévation de l’osmolaritésérique.
Les perturbations de l’équilibre hydrique, électrolytique ouacido-basique, doivent être corrigées avant le début de la perfusion.
Une perfusion trop rapide peut conduire à une surcharge hydrique avec desconcentrations sériques en électrolytes pathologiques, une hyperhydratation etun œdème pulmonaire.
Tout signe ou symptôme de réaction anaphylactique (tels que fièvre,frissons, éruption cutanée ou dyspnée) doit conduire à l'arrêt immédiat dela perfusion.
La concentration sérique en triglycérides doit être contrôlée lors de laperfusion de PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E.
En fonction de la situation métabolique du patient, unehypertriglycéridémie occasionnelle peut survenir. Si la concentrationplasmatique en triglycérides dépasse 4,6 mmol/l (400 mg/dl) au cours del'administration de lipides, il est recommandé de réduire la vitesse deperfusion. La perfusion doit être interrompue si la concentration plasmatiqueen triglycérides dépasse 11,4 mmol/l (1 000 mg/dl) car ces taux ont étéassociés à des cas de pancréatite aiguë.
Patients présentant des troubles du métabolisme lipidiquePERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E doit être administré avec prudence chezles patients présentant des perturbations du métabolisme lipidique avecaugmentation des triglycérides sériques, notamment en cas d’insuffisancerénale, de diabète, de pancréatite, d’altération de la fonctionhépatique, d’hypothyroïdie (avec hypertriglycéridémie), de sepsis et desyndrome métabolique. En cas d’administration de PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N4,6/E chez des patients présentant ces affections, une surveillance plusfréquente des triglycérides sériques est nécessaire pour s’assurer del’élimination des triglycérides et du maintien de taux de triglycéridesstables inférieurs à 11,4 mmol/l (1 000 mg/dl).
En cas d’hyperlipidémies combinées et en cas de syndrome métabolique,les taux de triglycérides réagissent au glucose, aux lipides et à lasuralimentation. La dose doit être ajustée en conséquence. Les autres sourcesde lipides et de glucose doivent être évaluées et surveillées, ainsi que lesmédicaments interférant avec leur métabolisme.
La présence d’une hypertriglycéridémie 12 heures aprèsl’administration de lipides indique également une perturbation dumétabolisme lipidique.
Comme pour toute solution contenant des glucides, l’administration dePERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E peut entraîner une hyperglycémie. Laglycémie doit donc être surveillée. En cas d'hyperglycémie, la vitesse deperfusion doit être diminuée ou de l’insuline doit être administrée. Sid’autres solutions intraveineuses de glucose sont administrées au patient defaçon concomitante, la quantité supplémentaire de glucose administrée doitêtre prise en compte.
L’interruption de la perfusion de l’émulsion peut être indiquée si laglycémie dépasse 14 mmol/l (250 mg/dl) en cours d’administration.
La réalimentation ou la réplétion des patients sous-alimentés oudéplétés peut entraîner une hypokaliémie, une hypophosphatémie et unehypomagnésie. Un apport complémentaire adéquat en électrolytes en fonctiondes déviations par rapport aux valeurs normales est nécessaire.
Des contrôles de la concentration sérique en électrolytes, del’équilibre hydrique, de l’équilibre acido-basique, de la numération dela formule sanguine, de la coagulation et des fonctions hépatique et rénalesont nécessaires.
Une substitution en électrolytes, en vitamines et en oligo-éléments peuts’avérer nécessaire.
Comme PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E contient du zinc, du magnésium, ducalcium et du phosphate, la prudence est de rigueur en cas d’administrationconcomitante de solutions contenant ces substances.
PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E est une préparation de compositioncomplexe, il est donc fortement conseillé de ne pas lui adjoindre d’autressolutions (dont la compatibilité n’a pas été démontrée ; voirrubrique 6.2).
Les médicaments ajoutés peuvent augmenter l’osmolarité globale del’émulsion ; il convient de le prendre en compte en cas d’administrationpar voie périphérique et de surveiller le site d’injection.
PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E ne doit pas être administré en mêmetemps que du sang dans la même ligne de perfusion, en raison du risque depseudo-agglutination (voir également rubrique 4.5).
Comme pour toute solution intraveineuse, en particulier celles destinées àla nutrition parentérale, la perfusion de PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/Edoit être effectuée dans des conditions d’asepsie strictes.
L’administration de la perfusion dans une veine périphérique peutprovoquer une thrombophlébite. Le site de perfusion doit être surveilléquotidiennement afin de détecter tout signe de thrombophlébite.
Patients âgés
En principe, les doses utilisées sont identiques à celles des adultes, maisil convient d’être prudent chez les patients souffrant de maladiesadditionnelles, telles qu’une insuffisance cardiaque ou une insuffisancerénale, qui peuvent fréquemment être associées à un âge avancé.
Patients atteints de diabète ou dont la fonction cardiaque ou rénale estaltérée
Comme toute solution pour perfusion de grand volume, PERINUTRIFLEX LIPIDE G64/N 4,6/E doit être administré avec prudence chez les patients dont lafonction cardiaque ou rénale est altérée.
L’expérience de l’utilisation de PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E chezles patients diabétiques ou présentant une insuffisance rénale est à ce jourlimitée.
Interférences avec les analyses de laboratoireLa teneur en lipides est susceptible d’interférer avec certaines analysesde laboratoire (par exemple bilirubine, lactate déshydrogénase, saturation enoxygène) si le prélèvement sanguin a été effectué avant que les lipidesn’aient été suffisamment éliminés de la circulation sanguine.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Certains médicaments, comme l'insuline, sont susceptibles d’interféreravec le système de lipases de l’organisme. Cependant, ce type d'interactionssemble n'avoir qu'une importance clinique limitée.
L’administration d’héparine aux doses cliniques induit une libérationtransitoire de lipoprotéine lipase dans la circulation pouvant se traduired’abord par une augmentation de la lipolyse plasmatique suivie d’unediminution transitoire de la clairance des triglycérides.
L'huile de soja a une teneur naturelle en vitamine K1. Elle peut de ce faitinterférer avec l'effet thérapeutique des dérivés de la coumarine qui doitêtre étroitement surveillé chez les patients traités par cesmédicaments.
Les solutions contenant du potassium, telles que PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N4,6/E, doivent être utilisées avec prudence chez les patients recevant desmédicaments qui augmentent la concentration sérique en potassium, tels que lesdiurétiques d’épargne potassique (le triamtérène, l’amiloride, laspironolactone), les inhibiteurs de l’ECA (par exemple le captopril,l’énalapril), les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (parexemple le losartan, le valsartan), la ciclosporine et le tacrolimus.
Les corticostéroïdes et l’ACTH sont associés à une rétention sodiqueet hydrique.
PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E ne doit pas être administré en mêmetemps que du sang dans la même ligne de perfusion en raison du risque depseudo-agglutination (voir également rubrique 4.4).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseIl n’existe pas de données ou il existe des données limitées surl’utilisation de PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E chez la femme enceinte.
Les études effectuées chez l’animal sont insuffisantes pour permettre deconclure sur la toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Une nutritionparentérale peut s’avérer nécessaire pendant la grossesse. PERINUTRIFLEXLIPIDE G 64/N 4,6/E ne doit être utilisé chez la femme enceinte qu’aprèsune évaluation soigneuse.
AllaitementLes composants/métabolites de PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E sontexcrétés dans le lait maternel mais aucun effet sur lesnouveau-nés/nourrissons allaités ne sont attendus à des dosesthérapeutiques. Néanmoins, l’allaitement est déconseillé chez les mèresrecevant une nutrition parentérale.
FertilitéAucune donnée n’est disponible en lien avec l’utilisation dePERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E n’a aucun effet ou qu’un effetnégligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines.
4.8. Effets indésirables
Dans le cadre d’une utilisation correcte, en termes de surveillance de laposologie et de respect des restrictions et des instructions de sécurité, lasurvenue d’effets indésirables reste possible. La liste suivante comprend uncertain nombre de réactions systémiques pouvant être associées àl’utilisation de PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E, la plupart d’entre-euxsont rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000).
Les effets indésirables sont classés par fréquence, selon la conventionsuivante :
Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)
Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)
Très rare (< 1/10 000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles)
Affections hématologiques et du système lymphatiqueRare : Hypercoagulation
Fréquence indéterminée : Leucopénie, thrombopénie
Affections du système immunitaireRare : Réactions allergiques (p. ex., réactions anaphylactiques, éruptionsdermiques, œdème laryngé, buccal et facial)
Troubles du métabolisme et de la nutritionTrès rare : Hyperlipidémie, hyperglycémie, acidose métabolique Lafréquence de ces effets indésirables dépend de la dose et peut être plusélevée dans des conditions de surdosage absolu ou relatif en lipides.
Affections du système nerveuxRare : Céphalées, somnolence
Affections vasculairesRare : Hypertension ou hypotension, bouffées congestives
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinalesRare : Dyspnée, cyanose
Affections gastro-intestinalesPeu fréquent : Nausées, vomissements
Troubles du métabolisme et de la nutritionPeu fréquent : Perte d’appétit
Affections hépatobiliairesFréquence indéterminée : Cholestase
Affections de la peau et du tissu sous-cutanéRare : Érythème, sudation
Affections musculo-squelettiques et systémiquesRare : Douleurs dorsales, osseuses, thoraciques ou lombaires.
Troubles généraux et anomalies au site d’administrationFréquent : Une irritation veineuse, une phlébite ou une thrombophlébitepeuvent survenir au bout de quelques jours.
Rare : Élévation de la température corporelle, sensation de froid,frissons
Très rare : Syndrome de surcharge graisseuse (voir détails ci-dessous)
Si des signes d’irritation de la paroi veineuse, de phlébite ou dethrombophlébite apparaissent, un changement de site de perfusion doit êtreconsidéré.
Si des effets indésirables surviennent, la perfusion doit êtreinterrompue.
Si le taux de triglycérides augmente au-delà de 11,4 mmol/l(1 000 mg/dl) pendant la perfusion, la perfusion doit être interrompue. Encas de taux supérieurs à 4,6 mmol/l (400 mg/dl), la perfusion peut êtrepoursuivie à dose réduite (voir rubrique 4.4).
Si la perfusion est redémarrée, le patient doit faire l’objet d’unesurveillance attentive, en particulier au début de la reprise, et lestriglycérides sériques doivent être déterminés fréquemment.
Informations sur des effets indésirables particuliersLes nausées, les vomissements et le manque d’appétit sont des symptômesfréquemment liés à des affections constituant des indications pour lanutrition parentérale et peuvent en même temps être associés à la nutritionparentérale elle-même.
Syndrome de surcharge graisseuseUne diminution de la capacité à éliminer les triglycérides peutentraîner un «syndrome de surcharge graisseuse», qui peut également êtreinduit par surdosage. Les signes possibles d’une surcharge métaboliquedoivent être surveillés. L’origine peut être soit génétique (différencesindividuelles au niveau du métabolisme) soit due à une perturbation dumétabolisme des lipides en raison d‘antécédents ou de pathologies en coursd’évolution. Ce syndrome peut également apparaître lors d’unehypertriglycéridémie sévère, même à la vitesse de perfusionrecommandée, ou en cas de modification brutale de l’état clinique dupatient, en particulier en cas d’insuffisance rénale ou d’infection. Lesyndrome de surcharge graisseuse se caractérise par une hyperlipidémie, de lafièvre, une infiltration graisseuse, une hépatomégalie avec ou sans ictère,une splénomégalie, une anémie, une leucopénie, une thrombopénie, destroubles de la coagulation, une hémolyse et une réticulocytose, des résultatsanormaux aux tests de fonction hépatique, voire un coma. Les symptômes sontgénéralement réversibles si la perfusion d’émulsion graisseuse estinterrompue. En cas de survenue de signes de syndrome de surcharge graisseuse,il convient d’arrêter immédiatement la perfusion de PERINUTRIFLEX LIPIDE G64/N 4,6/E.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.ansm.sante.fr“>www.ansm.sante.fr.
4.9. Surdosage
Symptômes de surdosage hydrique et électrolytique
Hyperhydratation, déséquilibre électrolytique et œdème pulmonaire.
Symptômes de surdosage d’acides aminés
Pertes rénales d'acides aminés avec déséquilibre consécutif des acidesaminés, nausées, vomissements et frissons.
Symptômes de surdosage de glucose
Hyperglycémie, glycosurie, déshydratation, hyperosmolarité, comahyperglycémique et hyperosmolaire.
Symptômes de surdosage lipidique
Voir rubrique 4.8.
Traitement
L’arrêt immédiat de la perfusion est indiqué en cas de surdosage. Lesautres mesures thérapeutiques dépendront des symptômes spécifiques et deleur gravité. Lors de la reprise de la perfusion après diminution dessymptômes, il est recommandé d’augmenter progressivement la vitesse deperfusion en effectuant des contrôles fréquents.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : solutions pour nutrition parentérale,associations, code ATC : B05BA10.
Mécanisme d’actionL’objectif de la nutrition parentérale est d'apporter tous les nutrimentset l’énergie nécessaires à la croissance et/ou à la régénération destissus, ainsi qu’au maintien de l’ensemble des fonctions del’organisme.
Les acides aminés sont donc importants puisque certains d’entre eux sontdes certains d'entre eux sont des composants essentiels pour la synthèseprotéique. L'administration simultanée de sources d'énergie (glucideslipides) est nécessaire afin de réserver les acides aminés à larégénération des tissus et à l’anabolisme et afin d’éviter leurutilisation comme source d’énergie.
Le glucose est métabolisé de façon uniforme dans l'organisme. Certainstissus et organes, comme le système nerveux central, la moelle osseuse, lesglobules rouges, les épithéliums tubulaires, n’utilisent que le glucosecomme source énergétique. Le glucose est de plus utilisé comme élémentstructurel de plusieurs substances cellulaires.
En raison de leur haute densité énergétique, les lipides représentent uneforme efficace de source d'énergie. Les triglycérides à longue chaîneapportent à l’organisme des acides gras essentiels pour la synthèse decertains composants cellulaires. A cet effet, l'émulsion lipidique contientdes triglycérides à chaîne moyenne et à chaîne longue (dérivés del’huile de soja).
Les triglycérides à chaîne moyenne sont plus rapidement hydrolysés,éliminés de la circulation et complètement oxydés, par comparaison avec lestriglycérides à chaîne longue. Ils sont le substrat énergétiqueprivilégié, en particulier lorsqu’un trouble de la dégradation et/ou del’utilisation des triglycérides à longue chaîne est présent, p. ex. en casde déficit en lipoprotéine lipase et/ou de déficit en cofacteurs de lalipoprotéine lipase.
Les acides gras insaturés sont uniquement fournis par les triglycérides àchaîne longue qui servent prioritairement à la prévention et au traitement dedéficiences en acides gras essentiels.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionPERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E est perfusé par voie intraveineuse. Tousles substrats sont par conséquent immédiatement disponibles pour lemétabolisme.
DistributionLa dose, la vitesse de perfusion, la situation métabolique et les facteursindividuels du patient (niveau de jeûne) sont déterminants pour laconcentration maximale en triglycérides atteinte. Lorsque le produit estutilisé conformément aux instructions, dans le respect des recommandationsposologiques, les concentrations en triglycérides ne dépassent généralementpas 4.6 mmol/l (400 mg/dl).
Les acides gras à chaîne moyenne ont une faible affinité pourl’albumine. Les expérimentations effectuées chez l’animal en administrantdes émulsions pures de triglycérides à chaîne moyenne ont montré que lesacides gras à chaîne moyenne peuvent franchir la barrièrehémato-encéphalique en cas de surdosage. Aucun effet indésirable n’a étéobservé avec une émulsion mixte de triglycérides à chaîne moyenne et detriglycérides à chaîne longue, tant que les triglycérides à chaîne longueexercent un effet inhibiteur sur l’hydrolyse des triglycérides à chaînemoyenne. Par conséquent, les effets toxiques sur le cerveau peuvent êtreexclus après administration de PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E.
Les acides aminés sont incorporés dans une variété de protéines dedifférents organes du corps. De plus, chaque acide aminé est maintenu sousforme d’acide aminé libre dans le sang et au sein des cellules.
Etant donné que le glucose est soluble dans l’eau, il est distribué parle sang dans tout le corps. La solution de glucose est d’abord distribuéedans l’espace intravasculaire et elle est ensuite intégrée dans l’espaceintracellulaire.
Aucune donnée n’est disponible sur le transport des composants à traversla barrière placentaire.
BiotransformationLes acides aminés qui n’entrent pas dans la synthèse des protéines sontmétabolisés de la manière suivante. Le groupe amine est séparé du squelettecarboné par transamination. La chaîne carbonée est soit oxydée directementen CO2, soit utilisée comme substrat pour la néoglucogenèse dans le foie. Legroupe amine est également métabolisé en urée dans le foie.
Le glucose est métabolisé en CO2 et H2O via les voies métaboliquesconnues. Une partie du glucose est utilisée pour la synthèse lipidique.
Après perfusion, les triglycérides sont hydrolysés en glycérol et acidesgras, qui sont incorporés dans des voies physiologiques pour la productiond’énergie, la synthèse de molécules biologiques actives, lanéoglucogenèse et la resynthèse des lipides.
ÉliminationLes acides aminés ne sont excrétés qu’en faible quantité, inchangésdans l’urine.
Le glucose en excès est excrété dans l’urine seulement si le seuil deréabsorption rénale du glucose est atteint.
Les triglycérides d’huile de soja ainsi que les triglycérides à chaînemoyenne sont entièrement métabolisés en CO2 et H2O. De petites quantités delipides sont perdues par desquamation des cellules de la peau et d’autresmembranes épithéliales. Il n’y a pratiquement pas d’excrétionrénale.
5.3. Données de sécurité préclinique
Aucune étude préclinique n’a été réalisée avec PERINUTRIFLEX LIPIDE G64/N 4,6/E.
Aucun effet toxique des mélanges de nutriments administrés en tant quetraitement de substitution n’est attendu aux doses recommandées.
Toxicité sur la reproductionDes phyto-œstrogènes tels que le ß-sitostérol peuvent être trouvés dansdifférentes huiles végétales, en particulier dans l’huile de soja. Unealtération de la fertilité a été observée chez le rat et le lapin aprèsadministration sous-cutanée et intra-vaginale de ß-sitostérol. Cependant,selon l’état actuel des connaissances, les effets observés chez l’animalsemblent dépourvus de signification en ce qui concerne l’utilisationclinique.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Acide citrique monohydraté (pour l’ajustement du pH), glycérol,lécithine d'œuf, oléate de sodium, eau pour préparations injectables.
6.2. Incompatibilités
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments dontla compatibilité n’a pas été documentée. Voir rubrique 6.6.
PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E ne doit pas être administré en mêmetemps que du sang ; voir rubrique 4.4.
6.3. Durée de conservation
Non ouvert :
2 ans
Après retrait de l’emballage protecteur et après mélange des contenusde la poche
La stabilité physico-chimique après reconstitution du mélange d’acidesaminés, de glucose et de lipides a été démontrée pendant 7 jours à unetempérature comprise entre +2°C et +8°C ainsi que pendant 2 jourssupplémentaires à +25°C.
Après ajout d’additifs compatibles
D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utiliséimmédiatement après ajout des additifs. S’il n’est pas utiliséimmédiatement après l’ajout des additifs, les durées et conditions deconservation avant utilisation sont sous la responsabilité del’utilisateur.
Après première ouverture (perforation du site de perfusion)
Le mélange doit être utilisé immédiatement après ouverture duconditionnement.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.
Ne pas congeler. En cas de congélation accidentelle, éliminerla poche.
A conserver dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
PERINUTRIFLEX LIPIDE G 64/N 4,6/E est fourni dans des poches souplesmulticompartiments en polyamide/polypropylène contenant :
· 1250 ml (500 ml de solution d'acides aminés + 250 ml d'émulsionlipidique + 500 ml de solution de glucose) ;
· 1875 ml (750 ml de solution d'acides aminés + 375 ml d'émulsionlipidique + 750 ml de solution de glucose) ;
· 2500 ml (1000 ml de solution d'acides aminés + 500 ml d'émulsionlipidique + 1000 ml de solution de glucose).
La poche multicompartiments est conditionnée dans un emballage protecteur.Un absorbeur d’oxygène est placé entre la poche et l’emballage ; le sachetconstitué d’un matériau inerte contient de la poudre de fer.
Le compartiment supérieur gauche contient une solution de glucose, lecompartiment supérieur droit contient une émulsion lipidique et lecompartiment inférieur contient une solution d’acides aminés.
Les deux compartiments supérieurs peuvent être raccordés au compartimentinférieur en ouvrant le joint intermédiaire (joint pelable).
La conception de la poche permet le mélange des acides aminés, du glucose,des lipides et des électrolytes dans un même compartiment. L'ouverture dujoint pelable permet un mélange stérile et la formation d'une émulsion.
Les différentes tailles de conditionnements sont présentées dans desboîtes en cartons de cinq poches.
Présentations : 5 × 1250 mL, 5 × 1 875 mL et 5 × 2 500 mL.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
Les médicaments de nutrition parentérale doivent être visuellementinspectés avant utilisation afin de vérifier l’absence de détérioration,de changement de coloration et d’instabilité de l’émulsion
Ne pas utiliser les poches en cas de détérioration. L’emballageprotecteur, le conditionnement primaire (poche) et les joints pelables entre lescompartiments doivent être intacts. Utiliser uniquement si les solutionsd’acides aminés et de glucose sont limpides et incolores à jaune paille, etsi l’émulsion lipidique forme un liquide homogène d’apparence blanclaiteux. Ne pas utiliser si les solutions contiennent des particules. Aprèsmélange des trois compartiments, ne pas utiliser si l’émulsion présente unchangement de coloration ou des signes de séparation de phase (gouttesd’huile, film huileux). Cesser immédiatement la perfusion en cas dechangement de coloration ou de signes de séparation de phase.
Préparation de l’émulsion mélangée :
Retirer la poche de son emballage protecteur et procéder comme suit :
· Placer la poche sur une surface rigide et plane,
· Mélanger le glucose avec les acides aminés en pressant le compartimentsupérieur gauche contre le joint pelable, puis ajouter l’émulsion lipidiqueen pressant le compartiment supérieur droit contre le joint pelable,
· Mélanger soigneusement le contenu de la poche.
Le mélange est une émulsion d'huile dans l’eau d’apparence homogèneblanc laiteux.
Préparation en vue de la perfusion :
L’émulsion doit être systématiquement ramenée à température ambianteavant la perfusion.
· Plier la poche et la suspendre à la potence pour perfusion par la bouclede suspension centrale,
· Retirer le capuchon protecteur du site de perfusion et procéder à laperfusion selon la technique standard.
À usage unique strict
Le conditionnement et les résidus de produit inutilisés doivent êtreéliminés après utilisation.
Ne pas reconnecter les poches partiellement utilisées.
Si des filtres sont utilisés, ils doivent être perméables aux lipides(taille des pores ≥ 1,2 µm).
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
B. BRAUN MELSUNGEN AG
CARL-BRAUN STRASSE 1
34209 MELSUNGEN
ALLEMAGNE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 382 873–9 ou 34009 382 873 9 4 : 1250 ml en poche à3 compartiments (Polyamide/Polypropylène) ; boîte de 5
· 382 874–5 ou 34009 382 874 5 5 : 1875 ml en poche à3 compartiments (Polyamide/Polypropylène) ; boîte de 5
· 382 875–1 ou 34009 382 875 1 6 : 2500 ml en poche à3 compartiments (Polyamide/Polypropylène) ; boîte de 5
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
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