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PHYSIOGINE 0,1 POUR CENT, crème vaginale - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - PHYSIOGINE 0,1 POUR CENT, crème vaginale

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PHYSIOGINE 0,1 POUR CENT, crème vaginale

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Estriol......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..0,10 g pour 100 g de crème vaginale

Excipients à effet notoire : alcool cétylique et alcool stéarylique

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Crème vaginale.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Affections vulvo-vaginales dues au déficit estrogénique de lapost-ménopause naturelle ou chirurgicale:

· Traitement des symptômes vaginaux liés à une déficience enœstrogènes :

o Traitement symptomatique de l'atrophie vaginale liée à une déficienceen œstrogènes chez la femme post-ménopausée

o Prurit vulvaire

o Dyspareunie

o Ulcérations.

4.2. Posologie et mode d'administration

PHYSIOGINE 0,1 POUR CENT, crème vaginale est un produit ne contenant quedes estrogènes qui peut être administré aux femmes avec ou sans utérus. Posologie

Une application de crème jusqu'à régression des symptômes pendant lespremières semaines (maximum 4 semaines), suivi d'une réduction progressive,jusqu'à atteindre une dose d'entretien ((par exemple, d'une application decrème deux jours par semaine).

La posologie doit être adaptée selon l'amélioration obtenue.

Des cures d'entretien peuvent être nécessaires.

· En cas d’oubli d’une dose: si la dose suivante est à moins de12 heures prendre la dose manquée immédiatement. Si la prochaine dose est àplus de 12 heures, attendre le moment de la prochaine dose et la prendre àl’heure habituelle. L’oubli d’une dose peut augmenter la survenue demétrorragie et des « spottings ».

Mode d’administration

La crème doit être appliquée le soir au coucher dans le vagin. Unapplicateur marqué d'un trait rouge permet l'application de 0,5 g de crème(soit 0,5 mg d'estriol). Cet applicateur doit être lavé à l'eau aprèschaque application.

Pour l’initiation et la poursuite du traitement des symptômes de laménopause, la plus petite dose efficace doit être utilisée pendant la duréela plus courte possible (voir aussi rubrique 4.4).

Pour les produits à base d'œstrogènes destinés à une applicationva­ginale, l'exposition systémique à l'œstriol reste proche des valeurs postménopausiques normales, lorsqu’elles sont administrées deux fois parsemaine. Il n'est pas recommandé d'ajouter un progestatif (voir rubrique4.4).In­structions d’emploi destinées à la patiente :

1. Dévissez le bouchon du tube, retournez-le et ouvrez le tube en perçantla cupule d’aluminium à l’aide de la pointe du bouchon.

2. Vissez l’embout de l’applicateur sur le tube. Assurez-vous que lepiston est complètement inséré dans le tube.

3. Pressez lentement sur le tube, de façon à remplir l’applicateur decrème jusqu’au trait où le piston s’arrête (à la bague rouge, voir lesflèches dans l’illustration ci-dessous).

4. Dévissez l’applicateur du tube; remettez le bouchon sur le tube.

5. Pour mettre la crème, allongez-vous et introduisez l’embout del’applicateur profondément dans le vagin.

6. Enfoncez lentement le piston de l’applicateur complètement jusqu’àce que l’applicateur soit vide.

7. Après emploi, retirer complètement le piston de l’applicateurau-delà du point de résistance et laver le piston et l’applicateur dans del’eau tiède savonneuse. Ne pas utiliser de détergent agressif. Bienrincer.

NE PLACEZ PAS L’APPLICATEUR DANS DE L’EAU CHAUDE OU BOUILLANTE.

8. L’applicateur peut être réassemblé en insérant le piston à fonddans le cylindre au-delà du point où une résistance est constatée.

Jetez l’applicateur lorsque le tube est vide. Chez les femmes quin’utilisent pas de THS ou chez les femmes qui changent de THS continucombiné, le traitement peut être débuté le jour souhaité. Chez les femmesqui changent de THS cyclique ou de THS continu séquentiel, le traitement doitdébuter une semaine après le cycle précédent.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédents de cancer dusein ;

· Tumeurs malignes œstrogéno-dépendantes connues ou suspectées (exemple:cancer de l'endomètre) ;

· Hémorragies génitales non diagnostiquées,

· Hyperplasie de l’endomètre non traitée ;

· Accident thromboembolique veineux idiopathique ancien ou en cours(thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire) ;

· Affections thrombophiliques connues (par exemple déficit en protéine C,en protéine S ou en antithrombine, voir rubrique 4.4) ;

· Maladie thromboembolique artérielle en évolution ou récente (parexemple angine de poitrine, infarctus du myocarde) ;

· Affection hépatique aiguë ou antécédents d’affection hépatique,aussi longtemps que les tests de la fonction hépatique restent anormaux ;

· Porphyrie ;

· Grossesse.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

· Dans l'indication du traitement des symptômes post-ménopause, letraitement hormonal substitutif (THS) ne doit être instauré que si cessymptômes altèrent la qualité de vie de la patiente. Comme avec tout produità base d'œstrogènes, une évaluation minutieuse de la balancebénéfi­ce/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peutêtre poursuivie tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.

· Les données concernant le risque associé aux THS dans le traitement dela ménopause prématurée sont limitées. Toutefois, en raison du faible niveaude risque absolu chez les femmes plus jeunes, la balance bénéfice/risque pources femmes pourrait être plus favorable que chez les femmes plus âgées.

Examen clinique/surve­illance

· Avant de débuter ou de recommencer un THS, il est indispensable derecueillir les antécédents médicaux personnels et familiaux de la patiente.Un examen clinique et gynécologique complet (avec examen mammaire et pelvien)doit être pratiqué, en tenant compte des antécédents médicaux de lapatiente ainsi que des contre-indications et des mises en garde concernant letraitement. Il est recommandé d'effectuer des examens médicaux réguliers,pendant toute la durée du traitement, dont la nature et la fréquence serontadaptées à chaque femme. Les femmes doivent être informées du typed'anomalies mammaires à signaler à leur médecin ou à leur infirmière (voir« Cancer du sein »). Il est recommandé, que ces examens médicaux, y comprisune mammographie, soient pratiqués selon les recommandations en vigueur, etadaptés à chaque patiente.

Conditions nécessitant une surveillance

· Si l'une des affections suivantes survient, est survenue précédemment,et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitementhormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affectionspouvant réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement par PHYSIOGINE0,1 POUR CENT, crème vaginale, en particulier :

o léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose;

o antécédent ou présence de facteurs de risque thromboemboliques (voirrubrique «Accidents thromboemboliques veineux» ci-dessous)

o facteurs de risque de tumeurs œstrogéno-dépendantes, par exemple: 1erdegré d'hérédité pour le cancer du sein;

o hypertension artérielle;

o troubles hépatiques (par exemple: adénome hépatique);

o diabète avec ou sans atteinte vasculaire;

o lithiase biliaire;

o migraines ou céphalées (sévères);

o lupus érythémateux disséminé (LED);

o antécédents d'hyperplasie endométriale (voir rubrique « hyperplasieen­dométriale »);

o épilepsie;

o asthme;

o otospongiose.

Arrêt immédiat du traitement

Le traitement doit être arrêté immédiatement, dans le cas où unecontre-indication est découverte, et dans les cas suivants:

· ictère ou altération de la fonction hépatique;

· augmentation significative de la pression artérielle;

· céphalée de type migraine inhabituelle;

· grossesse.

Hyperplasie de l’endomètre et carcinome

· Chez les femmes non hystérectomisées, le risque d’hyperplasie et decarcinome de l’endomètre est accru lorsque des œstrogènes systémiques sontadministrés seuls pendant des périodes prolongées.

· Pour les produits à base d'œstrogènes destinés à une applicationva­ginale, l'exposition systémique à l'œstriol reste proche des valeurs postménopausiques normales, lorsqu’elles sont administrées deux fois parsemaine. Il n'est pas recommandé d'ajouter un progestatif.

· La sécurité endométriale des œstrogènes administrés par voievaginale à long terme (plus d'un an) ou de façon répétée est incertaine.Par conséquent, en cas de traitement répété, il convient de revoir letraitement au moins une fois par an.

· Une stimulation œstrogénique non compensée peut entraîner unetransformation prémaligne ou maligne dans les foyers résiduelsd'en­dométriose. Par conséquent, la prudence est recommandée lors del'utilisation de ce produit chez les femmes hystérectomisées suite à uneendométriose, en particulier s’il est établi qu’elles présentent uneendométriose résiduelle.

· Si des saignements ou des « spotting » surviennent à tout momentpendant le traitement, il faut en rechercher la cause, ce qui peut nécessiterune biopsie de l’endomètre afin d’exclure toute affection endométrialema­ligne.

Afin de prévenir la stimulation de l'endomètre, la dose journalière nedoit pas dépasser 1 application (0,5 mg d'œstriol) et ne doit pas êtreutilisée pendant plus que 4 semaines (maximum). Une étude épidémiologique amontré qu'un traitement prolongé avec de faibles doses d'œstriol administrépar voie orale pouvait augmenter le risque de cancer de l'endomètre. Ce risqueaugmentait avec la durée du traitement et disparaissait un an après la fin dutraitement. L'augmentation de ce risque concernait principalement des tumeursmoins invasives et très différenciées. Un risque de cancer de l'endomètren’a pas été observé après l’administration d’œstriol par voievaginale.

Les risques suivants ont été associés à un THS systémique ets'appliquent dans une moindre mesure aux produits à base d'œstrogènesdes­tinés à une application vaginale dont l'exposition systémique auxœstrogènes reste dans les valeurs normales en post ménopause lorsqu’ilssont administrés 2 fois par semaine. Cependant, les risques doivent être prisen compte dans le cas d'une utilisation au long cours ou répétée de cesproduits.

Cancer du sein

· Les données épidémiologiques issues d’une importante méta-analysesuggèrent l’absence d’augmentation du risque de cancer du sein chez lesfemmes n’ayant aucun antécédent de cancer du sein et prenant desoestrogènes par voie vaginale à faible dose. Il n’a pas été établi si lesoestrogènes par voie vaginale à faible dose favorisent la récidive du cancerdu sein.

· Le THS, en particulier le traitement combiné œstrogène-progestatif,au­gmente la densité des clichés de mammographie, ce qui peut gêner ladétection radiographique des cancers du sein. Des études cliniques ont montréque la probabilité de densité sur la mammographie était plus faible chez lessujets traités avec de l'œstriol que chez les sujets traités par d'autresœstrogènes.

· On ignore si PHYSIOGINE 0,1 POUR CENT, crème vaginale comporte le mêmerisque. Dans plusieurs études cas-témoins, on a constaté que l'œstrioln'était pas associé à un risque accru de cancer du sein, contrairement àd'autres œstrogènes. Cependant, les implications cliniques de ces résultatssont encore inconnues. Il est donc important que le risque d'être diagnostiquéavec un cancer du sein soit discuté avec la patiente et comparé aux avantagesreconnus du THS.

Cancer de l’ovaire

· Le cancer de l’ovaire est beaucoup plus rare que le cancer du sein.

· Les données épidémiologiques provenant d'une importante méta-analysesuggèrent une légère augmentation du risque chez les femmes prenant un THSsystémique par œstrogènes seuls, qui apparaît dans les cinq ans suivant ledébut de l'utilisation du produit et diminue progressivement après l'arrêt dutraitement.

Accidents thrombo-emboliques veineux

· Les THS systémique sont associés à un risque accru de 1,3 à 3 foisplus élevé d’accidents thromboemboliques veineux (TEV), c’est-à-dire, lathrombose veineuse ou l’embolie pulmonaire. Le risque de TEV est accru pendantla première année d’utilisation (voir rubrique 4.8).

· Les patientes souffrant d’états thrombophiliques connus ont un risqueaccru de TEV et la prise d’un THS peut augmenter ce risque. La prise d’unTHS est donc contre-indiquée chez ces patientes (voir rubrique 4.3).

· Les facteurs de risque généralement reconnus pour le TEV comprennentl’u­tilisation d’œstrogènes, un âge avancé, une chirurgie majeure, uneimmobilisation prolongée, l’obésité (IMC> 30 kg/m2), une grossesse /post-partum, un lupus érythémateux systémique et un cancer. Il n’y a pas deconsensus sur le rôle possible des varices dans les TEV.

· Comme chez tous les patients postopératoires, des mesures prophylactiqu­esdoivent être envisagées pour prévenir la survenue de TEV après unechirurgie. Si une immobilisation prolongée doit suivre une chirurgieprogram­mée, il est recommandé d’arrêter temporairement le THS 4 à6 semaines avant l’intervention. Le traitement ne doit être reprisqu’après mobilisation complète de la patiente.

· Chez les femmes n’ayant pas d’antécédents personnels de TEV, maisavec un parent au premier degré ayant des antécédents de thrombose présentéà un jeune âge, le dépistage peut être proposé après un rappel attentif deses limites (seule une partie des anomalies thromboemboliques peuvent êtredépistée). Si un défaut thrombophilique autre que la thrombose estidentifiée chez les membres de la famille ou si le défaut est « sévère »(par exemple déficit en protéine C, en protéine S, en antithrombine ou unecombinaison de ces défauts), les THS sont contre-indiqués.

· Les femmes ayant déjà un traitement anticoagulant chronique exigent unexamen attentif de la balance bénéfice/risque avant de commencer letraitement.

· Si un TEV se développe après l'initiation du traitement, il fautimmédiatement arrêter le traitement. Les patientes doivent être informéesqu'elles doivent contacter leur médecin immédiatement si elles remarquent lessymptômes éventuels d'un TEV (en particulier gonflement douloureux d'un membreinférieur, douleur thoracique soudaine ou dyspnée).

Maladie des artères coronaires (AVC)

· Les données des études contrôlées n’ont montré aucune augmentationde risque de survenue de maladie coronarienne chez les femmes hystérectomisé­esprenant un THS par œstrogènes seuls.

Accident vasculaire cérébral ischémique

· Les traitements systémiques exclusivement à base d'œstrogènes sontassociés à un risque d'accident ischémique pouvant être multiplié par1,5. Le risque relatif ne varie pas avec l'âge ou la durée écoulée depuisla ménopause. Toutefois, le risque initial d'accident vasculaire cérébralétant de base fortement dépendant de l'âge, le risque global d'accidentvas­culaire cérébral chez les femmes qui utilisent un THS augmentera avecl'âge (voir rubrique 4.8).

Autres précautions d’emploi

· Les œstrogènes peuvent provoquer une rétention de liquides. Lespatientes présentant une insuffisance cardiaque ou rénale doivent, parconséquent, être surveillées de près.

· Les femmes présentant une hypertriglycé­ridémie préexistante doiventêtre surveillées de près pendant le traitement substitutif œstrogénique ouhormonal, en effet de rares cas avec une élévation importante des tauxplasmatiques de triglycérides entraînant une pancréatite ont étéobservés.

· Les œstrogènes augmentent la globuline liée à la thyroïde (TBG), cequi conduit à une augmentation de l’hormone thyroïdienne totale circulante,mesurée par le taux d’iode lié aux protéines (PBI), le taux de T4 (parcolonne ou par radio-immunodosage) ou le taux de T3 (par radio-immunodosage)­.L’absorption de T3 sur la résine est diminuée, reflétant une TBG élevée.Les concentrations de T3 libre et de T4 libre sont inchangées. D’autresprotéines de liaison peuvent avoir un taux sérique élevé, comme la globulineliée aux corticoïdes (CBG), la protéine liée aux hormones sexuelles (SHBG),ce qui entraîne une augmentation du taux des corticostéroïdes circulants etdu taux des stéroïdes sexuels. Les concentrations d’hormones actives libressont inchangées. D’autres taux de protéines plasmatiques peuvent êtreaugmentés (angiotensine, alpha-I-antitrypsine, céruloplasmine).

· L’utilisation d’un THS n’améliore pas la fonction cognitive. Ilexiste des données concernant une augmentation du risque de démence chez lesfemmes après l’âge de 65 ans, qui ont commencé à prendre un THS combinéen continu ou un THS par œstrogènes seuls.

· L’utilisation d’œstriol induit une faible diminution de FSH et LH.L’influence de l’œstriol sur les autres résultats des tests endocriniensde laboratoire est inconnue.

· Au cours d'essais cliniques menés sur le schéma thérapeutique combinéombitasvir hydraté/parita­prévir hydraté/ritonavir, avec ou sans dasabuvir,les augmentations du taux d'ALAT dépassant par plus de cinq fois la limitenormale supérieure étaient significativement plus fréquentes chez les femmesqui recevaient des médicaments contenant de l'éthinylestradiol. D'autre part,les femmes qui utilisaient une autre forme d'œstrogène que l'éthinylestra­diol(par exemple, œstradiol, œstriol ou œstrogènes conjugués) présentaient uneaugmentation du taux d'ALAT comparable à celles qui ne prenaient aucunœstrogène. Cependant, en raison du nombre limité de sujets qui utilisent cesautres formes d'œstrogène, la prudence est de mise lorsqu'elles sontadministrées en combinaison avec le schéma thérapeutique combiné ombitasvirhydra­té/paritaprévir hydraté/ritonavir avec ou sans dasabuvir (voirrubrique 4.5). Une tension mammaire persistante ou la production excessive deglaire cervicale sont les signes d’une posologie trop élevée.

Ce médicament contient de l'alcool cétylique et de l'alcool stéarylique etpeut provoquer des réactions cutanées locales (par exemple eczéma).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Du fait de l'administration par voie vaginale et de l'absorption systémiqueminimale, des interactions médicamenteuses cliniquement pertinentes avecPHYSIOGINE 0,1 POUR CENT, crème vaginale, sont peu probables. Cependant, lapossibilité d'interactions avec d'autres traitements locaux administrés parvoie vaginale doit être prise en compte.

Les interactions suivantes ont été décrites avec les contraceptifs orauxcombinés et pourraient s’avérer pertinentes pour PHYSIOGINE 0,1 POUR CENT,crème vaginale. Le métabolisme des œstrogènes (et des progestatifs) peut être augmentépar l’utilisation simultanée d’inducteurs enzymatiques, notamment lesenzymes du cytochrome P450, comme les anticonvulsivants (comme lephénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine) et les anti-infectieux (parexemple, la rifampicine, la rifabutine, la névirapine, et l’éfavirenz).

Le ritonavir et le nelfinavir, bien que connus comme des inhibiteursen­zymatiques puissants, se comportent comme des inducteurs quand ils sontutilisés de façon concomitante avec des hormones stéroïdiennes.

Les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericumper­foratum) peuvent induire le métabolisme des œstrogènes.

Cliniquement, une augmentation du métabolisme des œstrogènes et desprogestatifs peut conduire à un effet diminué et à des modifications duprofil de saignement utérin.

Après administration vaginale, l'effet de premier passage dans le foie estévité et donc, l’application d’estrogènes par cette voie est moinsaffectée par les inducteurs enzymatiques, que dans le cas de leuradministration par voie orale.

Au cours d'essais cliniques menés sur le schéma thérapeutique combinéombitasvir hydraté/parita­prévir hydraté/ritonavir, avec ou sans dasabuvir,les augmentations du taux d'ALAT dépassant par plus de cinq fois la limitenormale supérieure étaient significativement plus fréquentes chez les femmesqui recevaient des médicaments contenant de l'éthinylestradiol. D'autre part,les femmes qui utilisaient une autre forme d'œstrogène que l'éthinylestra­diol(par exemple, œstradiol, œstriol ou œstrogènes conjugués) présentaient uneaugmentation du taux d'ALAT comparable à celles qui ne prenaient aucunœstrogène.

Cependant, en raison du nombre limité de sujets qui utilisent ces autresformes d'œstrogènes, la prudence est de mise lorsqu'elles sont administréesen combinaison avec le schéma thérapeutique combiné ombitasvirhydra­té/paritaprévir hydraté/ritonavir avec ou sans dasabuvir (voirrubrique 4.4)

Association déconseillé

· Spermicides il est probable que les traitements vaginaux locaux puissentinactiver une contraception locale avec un spermicide.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Ce médicament n'est pas indiqué pendant la grossesse. Si une grossessedébute, pendant le traitement avec PHYSIOGINE 0,1 POUR CENT, crème vaginale,le traitement doit être arrêté immédiatement.

En clinique, à la différence du diéthylstilbestrol, les résultats denombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter à ce jour, unrisque malformatif des estrogènes seuls ou en association en début degrossesse. En cas de prise accidentelle au cours d'une grossesse, interrompre letraitement sans autre mesure.

Allaitement

PHYSIOGINE 0,1 POUR CENT, crème vaginale, n'a pas d'indication au cours del'allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Comme tous les produits destinés à être appliqués sur les muqueuses,PHY­SIOGINE 0,1 POUR CENT, crème vaginale peut dans de rares cas entraîner uneirritation ou un prurit en début de traitement.

Une mastodynie peut éventuellement apparaître de façon transitoire endébut de traitement.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés dans la littératureet pendant la surveillance post-marketing.

Classe de systèmes d’organes

Fréquence

Effets indésirables

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

Rétention hydrique

Rétention liquidienne

Affections gastro-intestinales

Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

Nausées

Affections des organes de reproduction et du sein

Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

Sensibilité mammaire, inconfort ou douleur dans les seins

Saignements post-ménopausiques

Sécrétions cervicales

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

Irritation et prurit local

Fréquence indéterminée

Symptômes pseudo-grippaux

Ces effets indésirables sont généralement transitoires mais ils peuventégalement indiquer l’utilisation d’une posologie trop élevée.

Effets de classe associés aux THS systémiques

Les risques suivants ont été associés au THS systémique et s'appliquentdans une moindre mesure aux produits à base d'œstrogènes destinés à uneapplication vaginale (PHYSIOGINE 0,1 POUR CENT, crème vaginale) dontl'exposition systémique à l'œstriol reste dans les valeurs normales en postménopause lorsqu'ils sont administrés deux fois par semaine.

Cancer de l’ovaire

L'utilisation d'un THS systémique a été associée à un risquelégèrement accru de cancer de l’ovaire (voir rubrique 4.4).

Une méta-analyse portant sur 52 études épidémiologiques a signalé unrisque accru de cancer de l’ovaire chez les femmes prenant actuellement un THSpar rapport aux femmes n'en ayant jamais pris (RR 1,43 ; IC à 95 % :1,31–1,56). Pour les femmes âgées de 50 à 54 ans recevant un THS pendant5 ans, cela entraîne environ 1 cas supplémentaire pour2 000 uti­lisatrices. Chez les femmes âgées de 50 à 54 ans qui neprennent pas de THS, un diagnostic de cancer de l’ovaire sera posé chezenviron 2 femmes sur 2 000 sur une période de cinq ans.

Risque d’accidents thromboemboliques veineux

Les THS systémique sont associés à un risque accru de 1,3 à 3 fois plusélevé d’évènements thromboemboliques veineux (TEV), comme la thromboseveineuse ou l’embolie pulmonaire. Le risque de TEV est accru pendant lapremière année d’utilisation (voir rubrique 4.4).

Etude WHI – Risque augmenté de TEV après 5 ans de prise

Age (années)

Incidence pour 1000 patientes prenant un placebo pendant plus de 5 ans

Risque relatif et IC95%

Cas supplémentaires pour 1000 patientes ayant pris un THS

Œstrogènes seuls per os*

50–59

7

1.2 (0.6–2.4)

1 (-3–10)

<em>Etude chez les femmes hystérectomisé­es</em>

Risque d’AVC ischémique

Les THS systémique sont associés à une augmentation du risque relatifd’AVC ischémique d’environ 1,5 fois. Le risque d’AVC hémorragiquen’est pas augmenté par la prise de THS.

Ce risque relatif ne dépend pas de l’âge ou de la durée de traitement,mais comme le risque de référence est fortement lié à l’âge, le risqueglobal d’AVC ischémique chez les femmes qui prennent un THS augmente avecl’âge (voir rubrique 4.4).

Etudes combinées WHI – Risque supplémentaire d’AVC ischémique pourune durée de traitement de plus de 5 ans

Age (années)

Incidence pour 1000 patientes prenant un placebo pendant plus de 5 ans

Risque relatif et IC95%

Cas supplémentaires pour 1000 patientes ayant pris un THS

50–59

8

1.3 (1.1–1.6)

3 (1–5)

*Aucune différence n’a été faite entre les AVC ischémique ethémorragique

D'autres réactions indésirables ont été rapportées en association avecle traitement systémique à base d’œstrogènes/de progestatifs

Thromboembolie veineuse (c.-à-d.: thrombose veineuse profonde pelvienne oudes membres inférieurs et embolie pulmonaire) est plus fréquente chez lesfemmes sous THS que chez les non-utilisatrices. En l’absence de données on nesait pas si PHYSIOGINE 0,1 POUR CENT, crème vaginale est différent à cetégard. Pour des informations complémentaires, voir rubriques 4.3“Contre-indications“ et 4.4 « Mises en garde spéciales et précautionsd’em­ploi »;

Tumeurs bénignes et malignes dépendantes des œstrogènes, par ex. cancerde l'endomètre. (Pour plus d'informations, voir sections 4.3 et 4.4.

Infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral;

Affections biliaires;

Troubles cutanés et sous cutanés: chloasma, érythème polymorphe,érythème noueux, purpura vasculaire;

Démence probable (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

La toxicité aiguë de l'estriol chez l'animal est très faible. La survenuede symptômes toxiques n'est donc pas attendue, même si plusieurs comprimésont été pris simultanément. Dans le cas d'un surdosage aigu, des nausées,vomis­sements et saignements génitaux chez la femme peuvent survenir. Aucunantidote spécifique n'est connu. Si nécessaire, un traitement symptomatiquepeut être administré.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Estrogène naturel – Traitement hormonalsubstitutif des carences estrogéniques, code ATC : G : systèmegénito-urinaire et hormones sexuelles.

Mécanisme d’action

PHYSIOGINE 0,1 POUR CENT, crème vaginale contiennent de l’estriol, unehormone féminine naturelle. Contrairement aux autres œstrogènes, l'œstriolagit rapidement. Il se substitue à la perte de production d'œstrogènes. Encas d'atrophie vaginale, l'œstriol administré par voie vaginale favorise lanormalisation de l'épithélium urogénital et aide à restaurer la microflorenormale et le pH physiologique du vagin.

Traitement des symptômes vaginaux liés à une déficience en œstrogènes :les œstrogènes appliqués par voie vaginale permettent le traitementsym­ptomatique de l'atrophie vaginale liée à une déficience en œstrogèneschez les femmes postménopausées.

Efficacité et sécurité cliniques

· Un soulagement des symptômes de ménopause était obtenu pendant lespremières semaines du traitement

· Des saignements vaginaux n’ont été que rarement signalés après letraitement par PHYSIOGINE 0,1 POUR CENT, crème vaginale.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

L’estriol administré localement sous forme de PHYSIOGINE est très bienabsorbé comme en témoigne l’élévation rapide des taux sériquesd’estriol.

Distribution

La concentration plasmatique est maximale 1 à 2 heures aprèsl’application puis décroît pour revenir aux valeurs de base en 24 heures.Après administration vaginale de 0,5 mg d’estriol la Cmax est environ100 ng/ml, la Cmin environ 25 ng/ml et la Cmoyenne environ 70 ng/ml. Après3 semaines d’administration journalière de 0,5 mg d’estriol par voievaginale, la Cmoyenne a diminué jusqu’à 40 pg/ml.

Dans une étude clinique, les taux plasmatiques médians mesurés 12 heuresaprès administration, suite à une exposition de 12 semaines de crèmed'œstriol, étaient de 8,5 pg / ml (intervalle interquartile [IQR],3,3–24,3). Après une exposition médiane de 21 mois (IQR, 9,2–38,4) àraison de 3 administrations par semaine, les taux sériques médians d'œstrioldans le groupe chronique étaient de 5,5 pg/ml (IQR, 1,9–10,2).

Biotransformation

L’estriol se lie presque en totalité (90 %) à l’albumine plasmatique.Con­trairement à d’autres estrogènes, l’estriol se lie très peu à la SHBG(sex hormone binding globulin). Le métabolisme de l’estriol consisteessen­tiellement en conjugaison et déconjugaison au cours du cycleentéro-hépatique.

Élimination

L’estriol, qui est un produit final de dégradation métabolique, estessentiellement excrété dans les urines sous forme conjuguée après24 heures. Une petite partie (2 % environ) est excrétée dans les fèces,principa­lement sous forme d’estriol non conjugué.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Eutanol G, palmitate de cétyle, glycérol, alcool cétylique, alcoolstéarylique, polysorbate 60, acide lactique, stéarate de sorbitan,chlor­hydrate de chlorhexidine, hydroxyde de sodium, eau purifiée.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas +25°C. Ne pascongeler.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

15 g en tube (aluminium verni) avec applicateur (styrène acrylonitrile)muni d'une bague (polyéthylène).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Aspen Pharma Trading Limited

3016 Lake Drive

Citywest Business Campus

Dublin 24

Irlande

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 329 691 7 3 : 15 g en tube (aluminium verni) avec applicateur(styrène acrylonitrile) muni d’une bague (polyéthylène)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

Date de première autorisation:09 juin 1987

Date de dernier renouvellement:

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

23 Septembre 2020

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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