La Pharmacia De Garde Ouvrir le menu principal

PREDNISOLONE SUBSTIPHARM 20 mg, comprimé orodispersible - résumé des caractéristiques

Contient la substance active :

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - PREDNISOLONE SUBSTIPHARM 20 mg, comprimé orodispersible

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PREDNISOLONE SUBSTIPHARM 20 mg, comprimé orodispersible

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Métasulfobenzoate sodique deprednisolone­.............­.............­.............­.............­.............­.....31,44 mg

Quantité correspondant àprednisolone­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.20,00 mg

Pour un comprimé orodispersible.

Excipients à effet notoire : aspartam (E951), sorbitol (E420), anhydridesulfureux (E220), butylhydroxyanisole (E320), butylhydroxytoluène (E321).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé orodispersible.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

AFFECTIONS OU MALADIES

<ul style=„margin-top:0cm“ type=„disc“><li­class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>COL­LAGENOSES-CONNECTIVITES</li></ul>

o poussées évolutives de maladies systémiques, notamment : lupusérythémateux disséminé, vascularite, polymyosite, sarcoïdosevis­cérale.

<ul type=„disc“><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>DER­MATOLOGIQUES</li><ul­style=„margin-top:0cm“ type=„circle“><li­class=„AmmCor­psTexte“ style=„color:blac­k“>dermatoses bulleusesauto-immunessévères, en particulier pemphigus et pemphigoïdebu­lleuse,</li></ul­></ul>

o formes graves des angiomes du nourrisson,

o certaines formes de lichen plan,

o certaines urticaires aiguës,

o formes graves de dermatoses neutrophiliques.

<ul type=„disc“><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>DI­GESTIVES</li><ul­style=„margin-top:0cm“ type=„circle“><li­class=„AmmCor­psTexte“ style=„color:blac­k“>poussées évolutivesde la rectocolitehé­morragique et de la maladie de Crohn,</li><li­class=„AmmCor­psTexte“ style=„color:blac­k“>hépatite chroniqueactive auto-immune(avec ou sans cirrhose),</li></u­l></ul>

o hépatite alcoolique aiguë sévère, histologiquement prouvée.

<ul type=„disc“><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>EN­DOCRINIENNES</li><ul­style=„margin-top:0cm“ type=„circle“><li­class=„AmmCor­psTexte“ style=„color:blac­k“>thyroïdite subaiguëde De Quervainsévère,</li>­</ul></ul>

o certaines hypercalcémies.

<ul type=„disc“><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>HE­MATOLOGIQUES</li><ul­style=„margin-top:0cm“ type=„circle“><li­class=„AmmCor­psTexte“ style=„color:blac­k“>purpurasthrom­bopéniques immunologiques­sévères,</li><li­class=„AmmCor­psTexte“ style=„color:blac­k“>anémies hémolytiquesauto-immunes,</li><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>en association avec diverseschimi­othérapies dansle traitement d'hémopathies maligneslymphoïdes,</li­></ul></ul>

o erythroblas­topénies chroniques acquises ou congénitales.

<ul type=„disc“><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>IN­FECTIEUSES</li><ul­style=„margin-top:0cm“ type=„circle“><li­class=„AmmCor­psTexte“ style=„color:blac­k“>péricardite­tuberculeuse et formes gravesde tuberculose mettant en jeu le pronosticvital,</li></u­l></ul>

o pneumopathie à Pneumocystis carinii avec hypoxie sévère.

<ul type=„disc“><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>NE­OPLASIQUES</li><ul­style=„margin-top:0cm“ type=„circle“><li­class=„AmmCor­psTexte“ style=„color:blac­k“>traitementan­ti-émétique au cours deschimiothéra­piesantinéopla­siques,</li></ul­></ul>

o poussée œdémateuse et inflammatoire associée aux traitementsan­tinéoplasiques (radio et chimiothérapie).

<ul type=„disc“><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>NEP­HROLOGIQUES</li><ul­style=„margin-top:0cm“ type=„circle“><li­class=„AmmCor­psTexte“ style=„color:blac­k“>syndrome néphrotiqueà lésionsgloméru­laires minimes,</li><li­class=„AmmCor­psTexte“ style=„color:blac­k“>syndrome néphrotiquedes hyalinosesseg­mentaires et focales primitives,</li><li­class=„AmmCor­psTexte“ style=„color:blac­k“>stade III et IV de lanéphropathi­elupique,</li><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>sar­coïdose granulomateuse­intrarénale,</li><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>vas­cularites avec atteinterénale,</li></ul­></ul>

o glomérulonép­hrites extra-capillaires primitives.

<ul type=„disc“><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>NE­UROLOGIQUES</li><ul­style=„margin-top:0cm“ type=„circle“><li­class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>my­asthénie,</li><li­class=„AmmCor­psTexte“ style=„color:blac­k“>œdème cérébral decause tumorale,</li><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>po­lyradiculonévri­te chronique,idi­opathique,inflam­matoire,</li><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>spas­me infantile (syndrome de West) /syndrome deLennox-Gastaut,</li></ul>­</ul>

o sclérose en plaques en poussée, en relais d'une corticothérapi­eintraveineuse.

<ul type=„disc“><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>OP­HTALMOLOGIQUES</li><ul­style=„margin-top:0cm“ type=„circle“><li­class=„AmmCor­psTexte“ style=„color:blac­k“>uvéite antérieure etpostérieure sévère,</li><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>exop­htalmiesœdéma­teuses,</li></u­l></ul>

o certaines neuropathies optiques, en relais d'une corticothérapi­eintraveineuse (dans cette indication, la voie orale en première intention estdéconseillée).

<ul type=„disc“><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>OR­L</li><ul style=„margin-top:0cm“type=„cir­cle“><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>cer­taines otites séreuses,</li><li­class=„AmmCor­psTexte“ style=„color:blac­k“>polyposena­sosinusienne,</li><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>cer­taines sinusites aiguës ouchroniques,</li><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>rhi­nites allergiques saisonnières encurecourte,</li></u­l></ul>

o laryngite aiguë striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l'enfant.

<ul type=„disc“><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>RES­PIRATOIRES</li><ul­style=„margin-top:0cm“ type=„circle“><li­class=„AmmCor­psTexte“ style=„color:blac­k“>asthme persistant depréférence en curecourte en cas d'échec du traitement par voie inhalée àfortes doses,</li><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>exa­cerbations d'asthme, en particulierasthme aigugrave,</li><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>bron­chopneumopathie chronique obstructiveené­valuation de la réversibilité du syndrome obstructif,</li><li­class=„AmmCor­psTexte“ style=„color:blac­k“>sarcoïdose­évolutive,</li></ul­></ul>

o fibroses pulmonaires interstitielles diffuses.

<ul type=„disc“><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>RHU­MATOLOGIQUES</li><ul­style=„margin-top:0cm“ type=„circle“><li­class=„AmmCor­psTexte“ style=„color:blac­k“>polyarthri­terhumatoïde et certainespoly­arthrites,</li><li­class=„AmmCor­psTexte“ style=„color:blac­k“>pseudo polyarthriter­hizomélique etmaladie de Horton,</li><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>rhu­matisme articulaireai­gu,</li></ul></ul>

o névralgies cervico-brachiales sévères et rebelles.

<ul type=„disc“><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>TRAN­SPLANTATION D'ORGANE ET DE CELLULESSOUCHES­HEMATOPOIETIQU­ES ALLOGENIQUES</li><ul style=„margin-top:0cm“type=„cir­cle“><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>prop­hylaxie ou traitement du rejetdegreffe,</li><li class=„AmmCor­psTexte“style=„co­lor:black“>prop­hylaxie ou traitement de la réactiondu greffoncontre l'hôte.</li></ul><­/ul>

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

RESERVE A L’ADULTE ET A L’ENFANT DE PLUS DE 10 KG.

PREDNISOLONE SUBSTIPHARM 20 mg est adapté aux traitements d'attaque ou auxtraitements de courte durée nécessitant des doses moyennes ou fortes chezl'adulte et l'enfant de plus de 10 kg.

En traitement d'entretien et pour des posologies inférieures à 20 mg parjour, il existe des dosages plus appropriés.

Adultes

La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la sévérité del'affection, du pronostic, de la réponse du patient et de la tolérance autraitement.

Traitement d'attaque : 0,35 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 1 à4 comprimés par jour chez un adulte de 60 kg.

Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,75 à1,2 mg/­kg/jour. A titre indicatif : 2 à 4 comprimés par jour pour unadulte de 60 kg.

Des situations très exceptionnelles peuvent requérir des doses plusélevées.

Population pédiatrique

ENFANTS DE PLUS DE 10 KG

La posologie doit être adaptée à l'affection et au poids de l'enfant.

Traitement d'attaque : de 0,5 à 2 mg/kg/jour. A titre indicatif : ½ à2 comprimés pour un enfant de 20 kg.

La prescription de la corticothérapie à jour alterné (un jour sanscorticoïde et le deuxième jour avec une posologie double de la posologiequoti­dienne qui aurait été requise) s'utilise chez l'enfant pour tenter delimiter le retard de croissance. Ce schéma à jour alterné ne peut s'envisagerqu'après le contrôle de la maladie inflammatoire par les fortes doses decorticoïdes, et lorsqu'au cours de la décroissance aucun rebond n'estobservé.

EN GÉNÉRAL

Le traitement „à la dose d'attaque“ doit être poursuivi jusqu'aucontrôle durable de la maladie. En cas de traitement au long cours, ladécroissance doit être lente. L'obtention d'un sevrage est le but recherché.Le maintien d'une dose d'entretien (dose minimale efficace) est un compromisparfois nécessaire.

Pour un traitement prolongé et à fortes doses, les premières doses peuventêtre réparties en deux prises quotidiennes. Par la suite, la dose quotidiennepeut être administrée en prise unique de préférence le matin au coursdu repas.

ARRET DU TRAITEMENT

Le rythme du sevrage dépend principalement de la durée du traitement, de ladose de départ et de la maladie.

Le traitement entraîne une mise au repos des sécrétions d'ACTH et decortisol avec parfois une insuffisance surrénalienne durable. Lors du sevrage,l'arrêt doit se faire progressivement, par paliers, en raison du risque derechute : réduction de 10 % tous les 8 à 15 jours en moyenne.

Pour les cures courtes de moins de 10 jours, l'arrêt du traitement nenécessite pas de décroissance.

Lors de la décroissance des doses (cure prolongée) : à la posologie de5 à 7 mg d'équivalent prednisone, lorsque la maladie causale ne nécessiteplus de corticothérapie, il est souhaitable de remplacer le corticoïde desynthèse par 20 mg/jour d'hydrocortisone jusqu'à la reprise de la fonctioncorti­cotrope. Si une corticothérapie doit être maintenue à une doseinférieure à 5 mg d'équivalent prednisone par jour, il est possible d'yadjoindre une petite dose d'hydrocortisone pour atteindre un équivalentd'hy­drocortisone de 20 à 30 mg par jour. Lorsque le patient est seulementsous hydrocortisone, il est possible de tester l'axe corticotrope par des testsendocriniens. Ces tests n'éliminent pas à eux seuls, la possibilité desurvenue d'insuffisance surrénale au cours d'un stress.

Sous hydrocortisone ou même à distance de l'arrêt, le patient doit êtreprévenu de la nécessité d'augmenter la posologie habituelle ou de reprendreun traitement substitutif (par exemple 100 mg d'hydrocortisone enintramusculaire toutes les 6 à 8 heures) en cas de stress : interventionchi­rurgicale, traumatisme, infection.

Mode d’administration

Voie orale.

Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone :5 mg de prednisolone.

Si la dose calculée en fonction du poids est inférieure à 5 mg par jour,il existe un dosage plus approprié.

Le comprimé orodispersible est un comprimé qui se délite rapidement dansla bouche grâce à la salive.

Mettre le comprimé orodispersible dans la bouche, laisser fondre, avaler etboire un verre d'eau.

Chez l'enfant de moins de 6 ans, le comprimé pourra être délité aupréalable dans un peu d'eau, puis avalé.

Ne pas croquer le comprimé pour éviter le risque d'amertume.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est généralement contre-indiqué dans les situationssuivantes (il n'existe toutefois aucune contre-indication absolue pour unecorticothérapie d'indication vitale) :

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· tout état infectieux, à l'exclusion des indications spécifiées (voirrubrique 4.1),

· certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès,varice­lle, zona),

· états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,

· vaccins vivants,

· phénylcétonurie (en raison de la présence d’aspartam).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

En cas d'ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n'est pascontre-indiquée si un traitement anti-ulcéreux est associé.

En cas d'antécédent ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite,avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.

La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complicationsin­fectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. Lasurvenue d'une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujetsvenant d'une zone d'endémie (régions tropicale, subtropicale, sud de l'Europe)doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateursys­tématique avant la corticothérapie.

Les signes évolutifs d'une infection peuvent être masqués par lacorticothérapie.

Il importe, avant la mise en route du traitement, d'écarter toutepossibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, encours de traitement, l'apparition de pathologies infectieuses.

En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique anti-tuberculeuxest nécessaire, s'il existe des séquelles radiologiques importantes et si l'onne peut s'assurer qu'un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine aété donné.

L'emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièremen­tadaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses(risque de perforation), anastomoses intestinales récentes, insuffisancerénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave.

Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l'apparition detendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ce risque estaugmenté lors de la co-prescription avec des fluoroquinolones et chez lespatients dialysés avec hyperparathyroïdis­me secondaire ou ayant subi unetransplantation rénale.

Ce médicament est déconseillé en association avec des dosesanti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.5).

Troubles visuels : des troubles visuels peuvent apparaitre lors d’unecorticot­hérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue oud’apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d’unecorticot­hérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notammentd’une cataracte, d’un glaucome, ou d’une lésion plus rare telle qu’unechorioré­tinopathie séreuse centrale, décrits avec l’administration decorticostéroïdes par voie systémique ou locale.

La survenue de crises liées à la présence d’un phéochromocytome, etpouvant être fatales a été rapportée après administration de corticoïdes.Les corticoïdes ne doivent être administrés aux patients chez qui unphéochromocytome est suspecté ou identifié, qu’après une évaluationappro­priée du rapport bénéfice/risque (voir rubrique 4.8).

Ce médicament contient de l’aspartam. Il n’existe aucune donnéeclinique ou non clinique concernant l’utilisation de l’aspartam chez lesenfants âgés de moins de 12 semaines.

Précautions particulières d'emploi

En cas de traitement par corticoïdes au long cours

Un régime pauvre en sucres d'absorption rapide et hyperprotidique doit êtreassocié, en raison de l'effet hyperglycémiant et du catabolisme protidiqueavec négativation du bilan azoté.

Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d'uneélévation éventuelle de la pression artérielle. L'apport sodé sera réduitpour des posologies quotidiennes supérieures à 15 ou 20 mg d'équivalentpred­nisone et modéré dans les traitements au long cours à doses faibles.

La supplémentation potassique n'est justifiée que pour des traitements àfortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque detroubles du rythme ou d'association à un traitement hypokaliémiant.

Le patient doit avoir systématiquement un apport en calcium etvitamine D.

Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète et l'hypertensio­nartérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peutentraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise encharge.

Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelleou de rougeole.

L'attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant unprincipe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lorsdes contrôles antidopages.

Crise rénale sclérodermique

Des précautions s’imposent pour les patients souffrant de sclérosesystémique, car une incidence accrue de crise rénale sclérodermiqu­e(susceptible d’être fatale) accompagnée d’hypertension et d’unediminution du débit urinaire a été signalée en cas d’administrati­ond’une dose journalière de 15 mg ou plus de prednisolone. La pressionsanguine et la fonction rénale (créatinine S) doivent dès lors êtrevérifiées régulièrement. En cas de suspicion de crise rénale, la pressionsanguine doit être minutieusement contrôlée.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments hypokaliémiants

L'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythmecardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité decertains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments quipeuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombred'interac­tions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés,des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et del'amphotéricine B (voie IV).

Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)

+ Vaccins vivants atténués

A l'exception des voies inhalées et locales, et pour des posologiessupé­rieures à 10 mg/j d’équivalent-prednisone (ou > 2 mg/kg/j chezl’enfant ou > 20 mg/j chez l’enfant de plus de 10 kg) pendant plus dedeux semaines et pour les « bolus » de corticoïdes : risque de maladievaccinale généralisée éventuellement mortelle.

Les vaccins vivants atténués sont contre-indiqués même pendant les3 mois suivant l'arrêt de la corticothérapie.

Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)

+ Acide acétylsalicylique

Majoration du risque hémorragique.

Association déconseillée avec des doses anti-inflammatoires d'acideacétyl­salicylique (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour).

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Anticoagulants oraux

Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme del'anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation.

Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive,fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à10 jours.

Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : le caséchéant contrôle biologique au 8e jour, puis tous les 15 jours pendant lacorticothérapie et après son arrêt.

+ Autres hypokaliémiants

Risque majoré d'hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie avec, si besoin,correction.

+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques

Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité descorticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur :les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisonienstraités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.

Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie descorticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.

+ Digoxine

Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Corrigerauparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique,élec­trolytique et électrocardio­graphique.

+ Isoniazide

Décrit pour la prednisolone : diminution des concentrations plasmatiques del'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique del'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes. Surveillance cliniqueet biologique.

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser unesurveillance clinique, électrolytique et électrocardio­graphique.

+ Rifampicine

Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité descorticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par la rifampicine: les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisonienstraités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.

Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie descorticoïdes pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

+ Inhibiteurs du CYP3A

Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, ycompris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effetssecondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si lesbénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiquesdes corticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés envue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques descorticosté­roïdes.

Associations à prendre en compte

+ Fluoroquinolones

Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse(ex­ceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant unecorticothérapie prolongée.

+ Acide acétylsalicylique

Majoration du risque hémorragique.

A prendre en compte avec des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥500 mg par prise et/ou < 3 g par jour).

+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens

Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale.

+ Ciclosporine

Augmentation des effets de la prednisolone : aspect cushingoïde, réductionde la tolérance aux glucides (diminution de la clairance de laprednisolone).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogènevariable selon les espèces.

Dans l'espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, lesétudes épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à laprise de corticoïdes lors du premier trimestre.

Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de lagrossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Uneinsuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée aprèscorticot­hérapie à doses élevées.

Il est justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids,diurèse) et biologique du nouveau-né.

En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant lagrossesse si besoin.

Allaitement

En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique,l'a­llaitement est déconseillé.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Ils sont surtout à craindre à doses importantes ou lors d'un traitementprolongé sur plusieurs mois.

· Désordres hydroélectroly­tiques : hypokaliémie, alcalose métabolique,ré­tention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaqueconges­tive.

· Troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène,inertie de la sécrétion d'ACTH, atrophie corticosurréna­lienne parfoisdéfinitive, diminution de la tolérance au glucose, révélation d'un diabètelatent, retard de croissance chez l'enfant, irrégularités menstruelles,sur­venue de crises liées à la présence de phéochromocytome (effet classe descorticosté­roïdes – Voir rubrique 4.4).

· Troubles musculosquelet­tiques : atrophie musculaire précédée par unefaiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose,frac­tures pathologiques en particulier tassements vertébraux, ostéonécrosea­septique des têtes fémorales.

· Quelques cas de ruptures tendineuses ont été décrits de manièreexcepti­onnelle, en particulier en coprescription avec les fluoroquinolones.

· Troubles digestifs : ulcères gastroduodénaux, ulcération du grêle,perforations et hémorragies digestives; des pancréatites aiguës ont étésignalées, surtout chez l'enfant.

· Troubles cutanés : atrophie cutanée, acné, purpura, ecchymose,hyper­trichose, retard de cicatrisation.

· Troubles neuropsychiques :

o fréquemment : euphorie, insomnie, excitation ;

o rarement : accès d'allure maniaque, états confusionnels ouconfuso-oniriques, convulsions (voie générale ou intrathécale) ;

o état dépressif à l'arrêt du traitement.

· Troubles oculaires : vision floue, certaines formes de glaucome et decataracte, choriorétinopat­hies.

· Crise rénale sclérodermique :

o fréquence indéterminée : le nombre d’occurrences d’une criserénale sclérodermique varie parmi les différentes sous-populations. Le risquele plus élevé a été observé chez les patients souffrant de sclérosesystémique diffuse. Le risque le plus faible a été observé chez les patientsatteints de sclérose systémique limitée (2%) et de sclérose systémiquejuvé­nile (1%).

· Affections cardiaques :

o fréquence indéterminée : bradycardie.

Après administration de doses élevées.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Sans objet.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Glucocorticoïdes, code ATC : H02AB06.

(H : Hormones systémiques non sexuelles)

Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont deshormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluantcette spécialité sont utilisés principalement pour leur effetanti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leureffet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui del'hydrocortisone.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Le pic de concentration plasmatique est atteint par voie orale en5 heures.

Distribution

La demi-vie plasmatique est comprise entre 2,5 et 3,5 heures.

Biotransformation

Le métabolisme est hépatique.

Élimination

L'élimination est urinaire et biliaire.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Cellulose microcristalline, crospovidone, stéarate de magnésium, aspartam(E951), silice hydrophobe colloïdale, arôme orange-pamplemousse.

Composition de l'arôme orange-pamplemousse : maltodextrine (source deglucose), gomme arabique, sorbitol (E420), anhydride sulfureux (E220),butylhy­droxyanisole (E320), butylhydroxytoluène (E321), limonène,alpha-pinène, sabinène, myrcène, décanal et linalol.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20, 28 et 30 comprimés orodispersibles sous plaquettes(PVC/A­luminium-Polyamide/Alu­minium).

20, 28 et 30 comprimés orodispersibles sous plaquettes(PVC/PE/P­VDC/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SUBSTIPHARM

24 RUE ERLANGER

75016 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 391 065–9 ou 34009 391 065 9 5 : 20 comprimés orodispersibles sousplaquettes (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 391 066–5 ou 34009 391 066 5 6 : 28 comprimés orodispersibles sousplaquettes (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 391 067–1 ou 34009 391 067 1 7 : 30 comprimés orodispersibles sousplaquettes (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 395 984–9 ou 34009 395 984 9 9 : 20 comprimés orodispersibles sousplaquettes (PVC/Aluminium-Polyamide/Alu­minium).

· 395 985–5 ou 34009 395 985 5 0 : 28 comprimés orodispersibles sousplaquettes (PVC/Aluminium-Polyamide/Alu­minium).

· 395 986–1 ou 34009 395 986 1 1 : 30 comprimés orodispersibles sousplaquettes (PVC/Aluminium-Polyamide/Alu­minium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Retour en haut de la page