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PRIMPERAN 0,1 %, solution buvable édulcorée au cyclamate de sodium et à la saccharine sodique - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - PRIMPERAN 0,1 %, solution buvable édulcorée au cyclamate de sodium et à la saccharine sodique

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PRIMPERAN 0,1 %, solution buvable édulcorée au cyclamate de sodium et àla saccharine sodique

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate demétocloprami­de...........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..0,105 g

Quantité correspondante en chlorhydrate de métoclopramide­anhydre......­.............­.............­..... 0,100 g

Pour 100 ml de solution buvable

Excipients à effet notoire : ce médicament contient du parahydroxyben­zoatede méthyle (E218), parahydroxybenzoate de propyle (E216).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution buvable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Population adulte

PRIMPERAN 0,1 %, solution buvable est indiqué chez l’adulte dans :

· la prévention des nausées et vomissements retardés induits par lesantimitotiques,

· la prévention des nausées et vomissements induits par uneradiothérapie,

· le traitement symptomatique des nausées et vomissements, incluant lesnausées et vomissements induits par une crise migraineuse. Dans les crisesmigraineuses, le métoclopramide peut être utilisé en association avec desanalgésiques oraux pour améliorer leur absorption.

Population pédiatrique

PRIMPERAN 0,1 % solution buvable est indiqué chez l’enfant âgé de 1 à18 ans dans :

· la prévention, en deuxième intention, des nausées et vomissementsre­tardés induits par les antimitotiques.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Toutes indications (adultes)

La dose recommandée est de 10 mg par prise, 1 à 3 fois par jour.

La dose journalière maximale recommandée est de 30 mg ou 0,5 mg/kg.

La durée de traitement maximale recommandée est de 5 jours.

Prévention des nausées et vomissements retardés induits par lesantimitotiques (enfants âgés de 1 à 18 ans)

La dose recommandée est de 0,1 à 0,15 mg/kg 1 à 3 fois par jour, parvoie orale. La dose journalière maximale est de 0,5 mg/kg.

Tableau de posologie

Age

Poids

Dose par prise

Fréquence

1–3 ans

10–14 kg

1 mg

Jusqu’à 3 fois par jour

3–5 ans

15–19 kg

2 mg

Jusqu’à 3 fois par jour

5–9 ans

20–29 kg

2,5 mg

Jusqu’à 3 fois par jour

9–18 ans

30–60 kg

5 mg

Jusqu’à 3 fois par jour

15–18 ans

Plus de 60 kg

10 mg

Jusqu’à 3 fois par jour

Mode d’administration :

La seringue doseuse pour administration orale fournie avec la solutionbuvable est graduée en mg et permet l’administration de la dose correcte demétoclopramide.

La correspondance de la dose avec le poids est détaillée dans le tableau deposologie.

La dose à administrer est obtenue en tirant le piston jusqu’à lagraduation correspondante en mg.

L’utilisation de la seringue pour administration orale est strictementréservée à l’administration de cette solution.

La seringue pour administration orale doit être rincée et séchée aprèschaque utilisation.

Elle ne doit pas être laissée dans le flacon après utilisation.

Pour la prévention des nausées et vomissements retardés induits par lesantimitotiques, la durée maximale de traitement est de 5 jours.

Fréquence d’administration :

Un intervalle minimal de 6 heures entre 2 administrations doit êtrerespecté, même en cas de vomissements ou de rejet de la dose (voirrubrique 4.4).

Populations particulières :

Sujet âgé

Chez les sujets âgés, une diminution de la dose doit être envisagée, entenant compte de la fonction rénale et hépatique et de la fragilité globalede l’état de santé.

Insuffisance rénale

Chez les patients présentant une insuffisance rénale au stade terminal(clairance de la créatinine ≤ 15 ml/min), la dose journalière doit êtrediminuée de 75 %.

Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère(clairance de la créatinine comprise entre 15 et 60 ml/min), la dose doitêtre diminuée de 50 % (voir rubrique 5.2).

Insuffisance hépatique

Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, la dosedoit être diminuée de 50 % (voir rubrique 5.2).

Population pédiatrique

Le métoclopramide est contre-indiqué chez l’enfant âgé de moins de unan (voir rubrique 4.3).

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Lorsque la stimulation de la motricité gastro-intestinale présente undanger : hémorragie gastro-intestinale, obstruction mécanique ou perforationdi­gestive.

· Chez les porteurs, connus ou suspectés, de phéochromocytome, en raisondu risque d’épisodes d’hypertension sévère.

· Antécédent connu de dyskinésie tardive aux neuroleptiques ou aumétoclopramide.

· Epilepsie (augmentation de la fréquence et de l'intensité descrises)

· Maladie de Parkinson.

· En association avec la lévodopa ou les agonistes dopaminergiques (voirrubrique 4.5).

· Antécédent connu de méthémoglobinémie avec le métoclopramide ou dedéficit en NADH cytochrome-b5 réductase.

· Chez l’enfant de moins de un an en raison du risque augmenté detroubles extrapyramidaux (voir rubrique 4.4).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Troubles neurologiques

Des troubles extrapyramidaux peuvent survenir, en particulier chez l’enfantet l’adulte jeune, et/ou quand des doses élevées sont utilisées. Cesréactions surviennent, en général, en début de traitement et peuventapparaître après une seule administration. En cas d’apparition de cessymptômes extrapyramidaux, il convient d’arrêter immédiatement lemétoclopramide. Ces effets sont, en général, complètement réversiblesaprès l’arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitementsym­ptomatique (benzodiazépines chez l’enfant, et/ou antiparkinsoni­ensanticholiner­giques chez l’adulte).

Un intervalle d’au moins six heures doit être respecté entre chaque prise(voir rubrique 4.2), même en cas de vomissements ou de rejet de la dose, afind’éviter un surdosage.

Le traitement prolongé par métoclopramide peut entraîner des dyskinésiestar­dives, potentiellement irréversibles en particulier chez le sujet âgé. Ladurée de traitement ne doit pas être supérieure à 3 mois en raison durisque de dyskinésie tardive (voir rubrique 4.8). En cas d’apparition designes cliniques de dyskinésie tardive, le traitement doit être arrêté.

Un syndrome malin des neuroleptiques a été décrit avec le métoclopramideen association avec des neuroleptiques ou en monothérapie (voir rubrique 4.8).Le métoclopramide doit être arrêté immédiatement en cas de survenue desymptômes de syndrome malin des neuroleptiques et un traitement approprié doitêtre mis en œuvre.

Une attention particulière sera portée chez les patients ayant despathologies neurologiques sous-jacentes et chez les patients traités pard’autres médicaments ayant une action centrale (voir rubrique 4.3).

Les symptômes de la maladie de Parkinson peuvent également être exacerbéspar le métoclopramide.

Méthémoglobinémie

Des cas de méthémoglobinémie, pouvant être dus à un déficit en NADHcytochrome-b5 réductase, ont été rapportés. Dans ce cas, le traitement doitêtre arrêté immédiatement et définitivement, et les mesures appropriéesdoivent être prises (tel que le traitement par le bleu de méthylène).

Troubles cardiaques

Des effets indésirables cardiovasculaires graves incluant des cas debradycardie sévère, de collapsus cardio-vasculaire, d’arrêt cardiaque etd’allongement de l’intervalle QT ont été rapportés lors del’administration de métoclopramide par voie injectable, en particulier parvoie intraveineuse (voir rubrique 4.8).

Le métoclopramide doit être administré avec précaution, en particulierpar voie intraveineuse chez les sujets âgés, les patients ayant des troublesde la conduction cardiaque (incluant un allongement de l’intervalle QT), lespatients présentant un déséquilibre de la balance électrolytique, unebradycardie et ceux prenant d’autres médicaments connus pour allongerl’inter­valle QT.

Insuffisance rénale et hépatique

En cas d’insuffisance rénale ou hépatique sévère, il est recommandé dediminuer la posologie (voir rubrique 4.2).

Excipients à effet notoire :

Ce médicament contient du parahydroxybenzoate de méthyle et de propyle etpeut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose,c'est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations contre-indiquées

Antagonisme réciproque entre les agonistes dopaminergiques ou la lévodopaet le métoclopramide (voir rubrique 4.3).

Associations déconseillées

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif du métoclopramide.

Associations à prendre en compte

En raison de l’effet prokinétique du métoclopramide, l’absorption decertains médicaments peut être modifiée.

Anticholinergiques et dérivés morphiniques

Antagonisme réciproque entre les anticholinergiques et dérivésmorphiniques et le métoclopramide sur la motricité digestive.

Dépresseurs du système nerveux central (dérivés morphiniques,an­xiolytiques, antihistaminiques sédatifs H1, antidépresseurs sédatifs,barbi­turiques, clonidine et apparentés)

Addition des effets sédatifs des dépresseurs du système nerveux central etdu métoclopramide.

Neuroleptiques

Risque d’addition des effets sur la survenue de troublesextra­pyramidaux.

Médicaments sérotoninergiques

Augmentation du risque de syndrome sérotoninergique en cas d’associationavec les médicaments sérotoninergiques tels que les ISRS.

Digoxine

Le métoclopramide peut diminuer la biodisponibilité de la digoxine. Unesurveillance étroite des concentrations plasmatiques de la digoxine estnécessaire.

Ciclosporine

Le métoclopramide augmente la biodisponibilité de la ciclosporine (Cmaxaugmentée de 46 % et exposition systémique augmentée de 22 %). Unesurveillance étroite des concentrations plasmatiques de la ciclosporine estnécessaire. La conséquence clinique est incertaine.

Mivacurium et suxaméthonium

L’injection de métoclopramide peut prolonger la durée du blocageneuromus­culaire, par inhibition de la cholinestérase plasmatique.

Inhibiteurs puissants du CYP2D6

Augmentation des paramètres d’exposition au métoclopramide en casd’association avec les inhibiteurs puissants du CYP2D6 tels que la fluoxétineet la paroxétine. Bien que la pertinence clinique soit inconnue, unesurveillance des effets indésirables est requise.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Un nombre important de données chez la femme enceinte (plus de1000 grossesses) n’a mis en évidence aucun effet malformatif, nifoetotoxique. Le métoclopramide peut être utilisé au cours de la grossesse sinécessaire. Pour des raisons pharmacologiques (par analogie avec d’autresneuro­leptiques), si le métoclopramide est administré en fin de grossesse, unsyndrome extrapyramidal néonatal ne peut être exclu. Le métoclopramide doitêtre évité en fin de grossesse. S’il est utilisé, une surveillance dunouveau-né doit être mise en œuvre.

Allaitement

Le métoclopramide passe faiblement dans le lait maternel. Des effetsindésirables chez le nouveau-né allaité ne peuvent être exclus. Parconséquent, le métoclopramide n’est pas recommandé pendant l’allaitement.Une interruption du traitement pendant l’allaitement doit être envisagé.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Le métoclopramide peut entraîner une somnolence, des étourdissements, unedyskinésie et des dystonies qui peuvent affecter la vision et égalementinterférer avec la capacité à conduire des véhicules et à utiliser desmachines.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables sont listés par système-organe. Les effetsindésirables ont été classés par ordre de fréquence en utilisant laconvention suivante : très fréquent (³1/10) ; fréquent (³1/100 à <1/10); peu fréquent (³1/1000 à <1/100) ; rare (³1/10000 à <1/1000) ; trèsrare (<1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur labase des données disponibles).

Système Organe

Fréquence

Effets indésirables

Affections du système immunitaire

Peu fréquent

Hypersensibilité

Metoclopramide et réactions allergiques, rapport du30 septembre 1997

Fréquence indéterminée

Réaction anaphylactique (incluant le choc anaphylactique) en particulieravec la voie intraveineuse 

CO Metoclopramide et choc anaphylactique en particulier après usage par voieintraveineuse, Patricia Fitas, 06 septembre 2013

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquence indéterminée

Méthémoglobinémie, pouvant être due à un déficit de la NADHcytochrome-b5 réductase, en particulier chez le nouveau-né (voirrubrique 4.4)

Sulfhémoglobinémie, essentiellement lors de l'administration concomitantede fortes doses de médicaments libérateurs de sulfate

Affections cardiaques

Peu fréquent

Bradycardie, en particulier avec la voie intraveineuse

Fréquence indéterminée

Arrêt cardiaque, survenant rapidement après l’administration par voieinjectable, et pouvant faire suite à une bradycardie (voir rubrique4.4); blocauriculo-ventriculaire, pause sinusale en particulier avec la voie intraveineuse; allongement de l’intervalle QT à l’électrocardi­ogramme ; Torsades dePointes

Affections endocriniennes*

Peu fréquent

Aménorrhée, Hyperprolactinémie

Rare

Galactorrhée

Fréquence indéterminée

Gynécomastie

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Diarrhée

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquent

Asthénie

Affections du système nerveux

Très fréquent

Somnolence

Fréquent

Troubles extrapyramidaux (en particulier chez les enfants et les jeunesadultes et/ou lorsque la dose conseillée est dépassée, y compris aprèsadministration d’une dose unique) (voir rubrique 4.4), syndrome parkinsonien,a­kathisie

Peu fréquent

Dystonie (y compris troubles de la vision et crise oculogyre), dyskinésie,troubles de la conscience

Rare

Convulsion en particulier chez les patients épileptiques

Fréquence indéterminée

Dyskinésie tardive pouvant être persistante, au cours ou après untraitement prolongé, en particulier chez les sujets âgés (voir rubrique 4.4),syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique 4.4)

Affections psychiatriques

Fréquent

Dépression avec symptômes légers à sévères incluant l’apparitiond’idées suicidaires

Peu fréquent

Hallucination

Rare

Etat confusionnel

Affections vasculaires

Fréquent

Hypotension, en particulier avec la voie intraveineuse

Fréquence indéterminée

Augmentation transitoire de la pression artérielle

Choc, syncope après utilisation de la forme injectable. Crise hypertensivechez les patients ayant un phéochromocytome (voir rubrique 4.3)

* Affections endocriniennes pendant un traitement prolongé en relation avecune hyperprolactinémie (aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie).

Les effets suivants, parfois associés, surviennent plus fréquemment lors del’utilisation de doses élevées :

· Symptômes extrapyramidaux : dystonie aiguë et dyskinésie, syndromeparkin­sonien, akathisie, y compris après l’administration d’une dose uniquedu médicament, en particulier chez les enfants et les jeunes adultes (voirrubrique 4.4).

· Somnolence, troubles de la conscience, confusion, hallucination.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes

Des symptômes extrapyramidaux, une somnolence, des troubles de laconscience, une confusion, des hallucinations, une crise hypertensive, voire unarrêt cardio-respiratoire peuvent survenir.

Conduite à tenir :

En cas de symptômes extra-pyramidaux liés ou non à un surdosage, letraitement est uniquement symptomatique (benzodiazépines chez l'enfant, et/ouantiparkin­soniens anticholinergiques chez l'adulte).

Un traitement symptomatique et une surveillance continue des fonctionscardi­ovasculaire et respiratoire doivent être mis en œuvre en fonction del'état clinique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : STIMULANT DE LA MOTRICITE INTESTINALE, codeATC : A03FA01

(A : voies digestives et métabolisme).

Le métoclopramide est un neuroleptique antagoniste de la dopamine. Ilprévient les vomissements par blocage des sites dopaminergiques.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Le métoclopramide est rapidement absorbé du tractus digestif. Labiodisponibilité est généralement de 80 %, toutefois il existe unevariabilité inter-individuelle liée à un effet de premier passagehépatique.

Distribution

Le métoclopramide est largement distribué dans les tissus. Le volume dedistribution est de 2,2 à 3,4 l/kg. Il se fixe peu aux protéinesplas­matiques. Il passe à travers le placenta et dans le lait.

Biotransformation

Le métoclopramide est peu métabolisé.

Élimination

Le métoclopramide est principalement éliminé dans les urines sous formelibre ou sulfoconjuguée.

La demi-vie d'élimination est de 5 à 6 heures. Elle augmente en casd'insuffisance rénale ou hépatique.

Insuffisance rénale :

La clairance du métoclopramide est diminuée jusqu’à 70 % chez lespatients présentant une insuffisance rénale sévère, alors que la demi-vied’élimination plasmatique est augmentée (environ 10 heures pour uneclairance de la créatinine de 10–50 ml/minute et de 15 heures pour uneclairance de la créatinine < 10 ml/minute).

Insuffisance hépatique :

Une accumulation du métoclopramide a été observée chez les patientsprésentant une cirrhose hépatique, associée à une diminution de 50 %de laclairance plasmatique.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Hydroxyéthylce­llulose, cyclamate de sodium, saccharine sodique,parahy­droxybenzoate de méthyle (E 218), parahydroxybenzoate de propyle (E 216),acide citrique monohydraté, arôme abricot-orange (extrait hydro-alcoolosoluble d'essences d'orange et de citron, vanilline, aldéhyde benzoïque,ionones, alcool benzylique, linalol, isoamyle caproate, éthyle caproate,éthanol, propylèneglycol), eau purifiée.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

30 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver le flacon dans l'emballage extérieur, à l'abri de lalumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

125 ml ou 200 ml en flacon (en verre brun de type III) fermé par unbouchon sécurité-enfant avec seringue pour administration orale graduée enmilligrammes et portant la mention « Métoclopramide 1 mg/ ml ».

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas de précautions particulières d’élimination.

Pour ouvrir le flacon, il faut tourner le bouchon sécurité-enfant enappuyant dessus.

Le flacon doit être refermé après chaque utilisation.

Ce médicament s’administre par voie orale avec une seringue pouradministration orale en polyéthylene/po­lystyrène, graduée en milligramme(mg) avec mention de 1 mg – 2 mg – 2,5 mg – 5 mg – 7,5 mg –10 mg. Elle porte la mention « Metoclopramide 1 mg/ml ».

La dose à administrer pour une prise est obtenue en tirant le pistonjusqu’à la graduation correspondante à la dose prescrite. La dose se lit auniveau de la collerette de la seringue pour administration orale. Un trait debutée est disposé sur la partie haute du corps de la seringue pouradministration orale, afin de bloquer les deux éléments et éviter qu’ils nese séparent lors de l’utilisation de la seringue pour administration orale.Le trait de butée ne sert pas à la mesure de la dose.

Par exemple : pour prélever la dose à administrer de 2 mg, tirer le pistonjusqu’à ce que la graduation 2 mg inscrite sur le piston atteigne lacollerette de la seringue pour administration o­rale.

Après utilisation, refermer le flacon de la solution buvable. La seringue nedoit pas rester tremper dans le flacon. La seringue pour administration oraledoit être rincée avec de l’eau puis séchée après chaque utilisation. Puisranger immédiatement la seringue pour administration orale dans sa boîte dansun endroit inaccessible aux enfants. Ne jamais séparer la seringue pouradministration orale des autres éléments de conditionnement du médicament(flacon, boîte, notice).

L’usage de la seringue pour administration orale est strictement réservéà l’administration de PRIMPERAN 0,1%, solution buvable.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANOFI-AVENTIS FRANCE

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 322 029 7 3 : 125 ml en flacon (verre brun) muni d’un bouchonsécurité-enfant et une seringue pour administration o­rale.

· 34009 308 614 3 1 : 200 ml en flacon (verre brun) muni d’un bouchonsécurité-enfant et une seringue pour administration o­rale.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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