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PROGESTERONE RETARD PHARLON 500 mg/2 ml, solution injectable IM en ampoule - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - PROGESTERONE RETARD PHARLON 500 mg/2 ml, solution injectable IM en ampoule

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PROGESTERONE RETARD PHARLON 500 mg/2 ml, solution injectable IM enampoule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Caproated'hydro­xyprogestérone­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..........500,0 mg

Pour une ampoule de 2 ml.

Excipients à effet notoire : benzoate de benzyle 0.5177 g/ml

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable IM en ampoule.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Indications gynécologiques lorsque la voie parentérale estindispensable

· Troubles liés à une insuffisance en progestérone (dysménorrhées,i­rrégularités menstruelles, syndrome prémenstruel, mastodynies…).

· Stérilité par insuffisance lutéale.

· Cycle artificiel en association avec un oestrogène.

Indications obstétricales

· Menace d'avortement ou prévention d’avortement à répétition parinsuffisance lutéale prouvée.

· Menace d'accouchement prématuré en rapport avec une hypermotilité­utérine.

4.2. Posologie et mode d'administration

RESERVE A L’ADULTE.

Il est conseillé d'utiliser pour l'injection une seringue en verre.Cependant, compte tenu des études de compatibilité effectuées avec cettespécialité, il est possible d'utiliser une seringue en polypropylène. Dans cecas, l'injection doit suivre immédiatement le remplissage de la seringue.L’in­jection doit toujours se faire en intramusculaire profonde, trèslentement, et de préférence au niveau de la fesse ou de la partie hautedu bras.

Dans les indications gynécologiques lorsque la voie parentérale estindispensable :

· Troubles liés à une insuffisance en progestérone (dysménorrhées,i­rrégularités menstruelles, syndrome prémenstruel, mastodynies…).

· Stérilité par insuffisance lutéale.

· Cycle artificiel en association avec un oestrogène.

250 mg en injection I.M. profonde, le 16ème jour du cycle (10 jours aprèsle début de l’imprégnation estrogénique, en cas de cycle artificiel).

NB : Ce traitement n’est pas contraceptif.

Dans les indications obstétricales :

· Menace d'avortement : dès le début des symptômes, 500 mg en injectionI.M. profonde chaque jour, puis tous les 2 jours jusqu'à sédation des signesaigus. Par la suite, administration d’une injection I.M. profonde par semaine,sous surveillance échographique.

· En cas de rechute, reprise immédiate du traitement à la posologieanté­rieurement efficace.

· Prévention d’avortements à répétition par insuffisance lutéaleprouvée : dès le diagnostic de grossesse établi, une ampoule à 500 mg eninjection I.M. profonde par semaine ; le traitement sera poursuivi dans tous lescas un mois après la période critique et au moins jusqu'à la 20ème semainede gestation.

· Menace d'accouchement prématuré, en rapport avec une hypermotilité­utérine : 500 à 1000 mg par semaine ou tous les 2 jours.

4.3. Contre-indications

La Progestérone Retard Pharlon ne doit pas être utilisée en présence del’une des conditions listées ci-dessous.

En cas de survenue de l’une de ces pathologies lors de la prise de laProgestérone Retard Pharlon, interrompre immédiatement le traitement :

· maladie veineuse thromboembolique ;

· présence ou antécédent de pathologie artérielle et cardiovasculaire(ex : cardiopathie ischémique dont infarctus du myocarde, accidentcérébro­vasculaire) ;

· diabète de type II avec complications vasculaires ;

· affection hépatique sévère ou antécédent d’affection hépatique, enl’absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques ;

· présence de tumeur hépatique ou antécédent (bénigne oumaligne) ;

· tumeur maligne hormono-dépendante connue ou suspectée ;

· hypersensibilité à la (aux) substance(s) active(s) ou à l’un desexcipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde :

· L’utilisation de ce médicament doit être réservée aux cas où lasécrétion du corps jaune est insuffisante.

En effet, plus de la moitié des avortements spontanés précoces sont dus àdes anomalies chromosomiques et l’emploi de ce traitement ne ferait queretarder l’expulsion d’un œuf mort.

· En cas d’administration prolongée, il est nécessaire de vérifier lebon déroulement de la grossesse au moyen de tests immunologiques et examensappropriés.

· Après échec d’un traitement d’un avortement imminent, suivi d’uncuretage, un saignement peut survenir 8–14 jours plus tard dans des casisolés. Ceci est dû à l’effet persistant de la Progestérone Retard Pharlonqui disparait progressivement.

· L’utilisation de ce médicament est déconseillée à partir de la36ème semaine de grossesse, en raison de la possibilité d’aménorrhée ou demétrorragies du post-partum.

Si une des conditions mentionnées ci-après survient ou s’aggrave, uneanalyse du rapport bénéfice/risque doit être faite avant de débuter ou depoursuivre la Progestérone Retard Pharlon.

Troubles circulatoires :

D’après des études épidémiologiques, l’utilisation­d’estrogène/pro­gestatif par voie orale augmente l’incidence de maladiesthrom­boemboliques. Ainsi, une possible augmentation du risque thromboemboliquene peut être totalement écartée avec la Progestérone Retard Pharlon, enparticulier en cas d’antécédents thromboemboliques.

Le risque de complications thromboemboliques veineuses augmente :

· en cas d'antécédents familiaux (accident thromboembolique veineux chezun frère, une sœur ou chez un parent relativement jeune) ;

· avec l'âge ;

· en cas d’obésité ;

· en cas d'immobilisation prolongée ;

· en cas d'intervention chirurgicale majeure ;

· en cas de traumatisme important.

En cas de survenue ou de suspicion d’un événement thromboemboli­queartériel ou veineux, le traitement doit être interrompu.

Tumeurs :

Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares casencore, des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez desutilisatrices de substances hormonales semblables à celle contenue dans laProgestérone Retard Pharlon. Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit àdes hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital.

Autres pathologies :

Une diminution de la tolérance aux hydrates de carbone a été observéependant la grossesse chez certaines femmes ayant reçu des injectionsheb­domadaires de 250 mg de caproate d’hydroxyproges­térone, justifiant ledépistage de diabète gestationnel chez les femmes recevant ce traitement.

Un chloasma peut survenir, en particulier chez les femmes ayant desantécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition auchloasma sous contraceptifs oraux doivent éviter de s'exposer au soleil ou auxrayons ultra-violets.

Les patientes ayant une tendance à la dépression doivent être surveilléeset la prise d’hydroxyproges­térone stoppée si une dépression survient.

Des réactions immédiates (envie de tousser, dyspnée paroxystique,dé­tresse respiratoire) pendant ou après l’injection, peuvent se produire etêtre évitées par une injection lente.

Ce médicament contient 1035,4 mg de benzoate de benzyle dans chaqueampoule, ce qui équivaut à 517,7 mg/ml. Le benzoate de benzyle peut augmenterle risque d’ictère (jaunissement de la peau et des yeux) chez lesnouveau-nés (jusqu'à 4 semaines).

Les résultats de certains tests biologiques peuvent également êtreinfluencés par l’utilisation de progestatifs.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations déconseillées

+ Inducteurs enzymatiques :

Anticonvulsivants (carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital,phé­nytoïne, fosphénytoïne, primidone), griséofulvine, rifabutine,ri­fampicine, névirapine, efavirenz et millepertuis.

Diminution de l’efficacité du progestatif.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettentd’é­carter, à ce jour, un risque malformatif (urogénital ou autre) desprogestatifs administrés au début de la grossesse alors que celle-ci n’estpas connue.

Les risques portant sur la différenciation sexuelle du foetus (enparticulier féminin), risques décrits avec d’anciens progestatifs trèsandrogéno­mimétiques, n’ont pas lieu d’être extrapolés aux progestatifsré­cents, nettement moins androgénomimétiques (comme celui qui est utilisédans cette spécialité).

Allaitement

La prise de ce médicament est déconseillée pendant l’allaitement, enraison du passage du caproate d’hydroxyproges­térone dans le laitmaternel.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Concernant les effets indésirables graves chez les utilisatrices deprogestatifs, consulter également la rubrique 4.4.

Les données sont issues de l’expérience post-marketing, de fait iln’est pas possible d’estimer avec précision la fréquence de survenue deces évènements :

Affections du système immunitaire

· Réaction allergique (ex : rash, urticaire, œdème)

· Réaction anaphylactoïde ou réaction immédiate à type de : envie detousser, dyspnée paroxystique, détresse respiratoire (voir rubrique 4.4)

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

· Réaction au site d’injection (ex : rougeur, gonflement, douleur).

· Œdème

Affections gastro-intestinales

· Diarrhée

Affections des organes de reproduction et du sein

· Troubles du cycle (métrorragies, spotting…)

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

En cas de surdosage, un traitement symptomatique devra être instauré.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : PROGESTATIFS, code ATC : G. Systèmegénito urinaire et hormones sexuelles

La 17a hydroxyprogestérone possède les propriétés lutéomimétique etgestagène de la progestérone du corps jaune ovarien. Elle assure latransformation sécrétoire de l'endomètre, favorisant la nidation.

Elle n'a pas chez la femme d'effet androgène, corticoïde ouoestrogène.

Elle possède une activité anti-estrogénique.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Le principal métabolite est le prégnanetriol et la biotransforma­tionn'induit pas la formation de prégnanediol.

Le principe actif est totalement biodisponible. La substance est présentedans le plasma dès la 2ème heure pour atteindre un maximum le 2ème jour(180 ng/ml – 420 nmol/l).

La résorption est lente. Le taux plasmatique est suffisant pour maintenirl'activité thérapeutique pendant 7 jours au moins.

L'élimination se fait de manière prépondérante par les fèces (57%). Lecaproate d'hydroxyproges­térone est éliminé en totalité sous forme demétabolites en 30 jours.

5.3. Données de sécurité préclinique

Non renseigné.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Benzoate de benzyle, huile de ricin raffinée,.

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’étude de compatibilité, ce médicament ne doit pas êtremélangé avec d’autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

5 ans.

Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Ampoule bouteille (verre incolore type I) autocassable de 2 ml. Boîte de1 et de 3.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BAYER HEALTHCARE

220 AVENUE DE LA RECHERCHE

59120 LOOS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 308 660 5 4 : 2 ml en ampoule; boîte de 1.

· 34009 308 659 7 2 : 2 ml en ampoule; boîte de 3.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

Date de première autorisation : 18 février 1997

Date de dernier renouvellement : 18 février 2012

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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