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PROSTINE E2 1 mg/3 g, gel vaginal - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - PROSTINE E2 1 mg/3 g, gel vaginal

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PROSTINE E2 1 mg/3 g, gel vaginal

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Dinoprostone.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....1 mg

Pour une seringue pré-remplie.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gel vaginal.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Induction du travail à terme ou à proximité du terme, quand les conditionscer­vicales sont favorables ou peu favorables à une induction standard dutravail.

Dans cette indication, l'utilisation de la dinoprostone pour maturer le colavant l'induction standard, améliore le déroulement du déclenchement et dutravail obstétrical.

4.2. Posologie et mode d'administration

Ce médicament est réservé à un usage exclusivement hospitalier.

L'utilisation de ce médicament est réservée aux professionnels de santéqualifiés et aux hôpitaux et cliniques dotés d'unités obstétricales­spécialisées et équipés d'installations pour une surveillance continue.

La dose recommandée ne doit pas être dépassée et l'intervalled'ad­ministration ne doit pas être raccourci car cela augmente le risqued'hyper­stimulation utérine, de rupture utérine, d'hémorragie utérine, demort fœtale et néonatale.

Pour l'induction du travail, on administrera une dose initiale de 1 mg dansle cul de sac vaginal postérieur.

Après 6 heures, une deuxième dose de 1 ou 2 mg de PROSTINE E2 gelvaginal, peut être administrée selon les besoins, c'est-à-dire :

· qu'en l'absence de réponse à la dose initiale de 1 mg, on administreraune dose supplémentaire de 2 mg,

· alors qu'une dose supplémentaire de 1 mg sera recommandée pouraccroître une réponse à la dose initiale de 1 mg.

En cas de contact de PROSTINE E2 gel vaginal avec la peau, éliminerimmédi­atement par un lavage abondant à l'eau et au savon.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

La dinoprostone ne doit être utilisée que lorsque l'induction du travailest cliniquement indiquée. La dinoprostone ne doit pas être utilisée chez lespatientes présentant une contre-indication à une induction au travail parocytociques, telle que, sans que la liste soit exhaustive :

· Antécédents de césarienne ou de chirurgie utérine comportant un risquede rupture,

· Anomalies sévères du rythme cardiaque fœtal,

· Disproportion fœto-pelvienne,

· Présentation fœtale autre que céphalique,

· Saignements vaginaux durant la grossesse faisant suspecter un placentapraevia ou toute autre anomalie du placenta.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales :

Des accidents cardiovasculaires graves, potentiellement mortels, (infarctusdu myocarde et/ou fibrillation ventriculaire) ont été rapportés avec desprostaglandines et analogues de prostaglandines injectables. Certaines de cescomplications ont été considérées comme liées à des spasmes des artèrescoronaires. Le risque d'accidents est majoré par l'âge, le tabagisme chroniqueet la consommation récente de tabac.

Ces accidents n'ont jusqu'à présent jamais été rapportés avec la PGE2administrée par voie vaginale.

Cependant, par mesure de prudence il sera demandé aux patientes des'abstenir de fumer pendant les jours précédant l'administration dedinoprostone.

Outre le tabagisme et l'âge des patientes, prendre en compte les autresfacteurs de risque cardiovasculaires (hyperlipidémie, diabète, hérédité,anté­cédents cardio-vasculaires, HTA sévère).

Les prostaglandines potentialisent les effets de l'ocytocine. Parconséquent, PROSTINE E2 ne doit pas être utilisé en même temps quel'ocytocine. L'administration séquentielle doit être effectuée avec prudence.Il est recommandé d’utiliser de l’ocytocine au plus tôt 6 heures aprèsl’adminis­tration de prostaglandines.

Il a été décrit des accidents de prolifération osseuse lors du traitementprolongé d'enfants nouveau-nés avec une autre prostaglandine : la PGE1. Il n'apas été démontré que l'administration de courte durée de PGE2(dinoprostone) puisse occasionner de semblables effets.

L’induction pharmacologique du travail par dinoprostone ou ocytocineaugmente le risque de coagulation intra-vasculaire disséminée (CIVD) enpost-partum, dans de très rares circonstances. Ce risque est augmentéd’autant plus que la femme est âgée de 35 ans ou plus, qu’il y a eu descomplications pendant la grossesse et que l’âge gestationnel est supérieurà 40 semaines. Chez ces femmes, PROSTINE E2 gel vaginal doit être utiliséavec prudence et le praticien doit être alerté par des signes de CIVD(fibrinolyse).

Précautions d’emploi :

Comme pour tout agent ocytocique, le risque de rupture utérine doit êtrepris en compte. Les médicaments concomitants ainsi que l'état maternel etfœtal doivent être pris en considération afin de réduire le risqued'hyper­stimulation utérine, de rupture utérine, d'hémorragie utérine, demort fœtale et néonatale.

Une surveillance électronique continue de l'activité utérine et de lafréquence cardiaque fœtale doit être effectuée pendant l'utilisation de ladinoprostone. Lors de l'utilisation de dinoprostone, on surveillera de façonstricte et continue avant et au décours de l'administration dedinoprostone :

· le rythme cardiaque fœtal,

· l'activité utérine par tocométrie externe,

· l'état du col,

· les fonctions cardiaques, respiratoires et circulatoires maternelles,

· la température maternelle.

Ce monitorage fœto-maternel permet de déceler toute anomalie de lacontractilité utérine et toute anomalie du rythme cardiaque fœtal, surtoutquand il existe des antécédents d'anomalie de la contractilité (hypertonie).Les patientes qui développent une hypertonie ou une hypercontracti­litéutérine, ou chez lesquelles des rythmes cardiaques fœtaux inhabituelsap­paraissent, doivent être prises en charge de manière à assurer lebien-être du fœtus et de la mère.

Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patientes dans lessituations suivantes :

· En cas d’antécédents cardiovasculaires, de glaucome, ou de pressionintra-oculaire élevée, d'asthme ou d'antécédents d'asthme, de troublesrénaux et/ou hépatiques graves ou de rupture des membranes chorioamnioti­ques.La dinoprostone doit être utilisée avec prudence chez les patientesprésentant une grossesse multiple.

· Chez les patientes présentant une fragilité utérine due à un utéruscicatriciel, une grande multiparité, des antécédents de travail difficileet/ou d'accouchement traumatique.

· Il faut garder à l’esprit le risque d’hypertonie utérine durable,pouvant aller jusqu’à la rupture (voir rubrique 4.3).

Le médecin doit savoir que l'application intracervicale du gel dedinoprostone peut entrainer une rupture et une embolisation du tissuantigénique pouvant provoquer, dans de rares cas, un syndrome anaphylactique degrossesse (embolie de liquide amniotique).

En cas de rupture prématurée des membranes : le gel intravaginal PROSTINEE2 1 mg peut être utilisé lorsque les caractéristiques du col utérin sontdéfavorables. Dans ce cas, en raison de l'ouverture de l'œuf, il convient des'abstenir de toute introduction du gel dans l'orifice cervical qui pourraitprovoquer une hypertonie utérine (en cas de passage intra-amniotique desprostaglandines) et surtout qui pourrait favoriser l'ascension de germes àl'intérieur de la cavité amniotique avec un risque d'infection amniotiquefœtale et maternelle.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

La réponse à l'ocytocine peut être accentuée en présence d'un traitementpar prostaglandines exogènes. L'utilisation concomitante avec d'autres agentsocytociques n'est pas recommandée.

Si l'utilisation d'ocytocine est considérée comme nécessaire aprèsl'adminis­tration de la dinoprostone, un intervalle d'au moins 6 heures estrecommandé entre l’administration des deux médicaments.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effettératogène (voir rubrique 5.3). En clinique, il n’existe pas actuellement dedonnées suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatifou fœtotoxique de la dinoprostone lorsqu’elle est administrée pendant lagrossesse (hormis l’accouchement).

Allaitement

Du fait de la demi-vie très brève de la dinoprostone, l’allaitementma­ternel peut être démarré immédiatement après l’accouchement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables maternels suivants ont été rapportés :

Affections du système immunitaire :

Réactions d’hypersensibilité (par exemple réaction anaphylactique, chocanaphylactique, réaction anaphylactoïde).

Affections gastro-intestinales :

Diarrhée, nausées, vomissements.

Affections musculo-squelettiques :

Douleur dorsale.

Affections gravidiques, puerpérales et périnatales :

Anomalies de la contractilité utérine (augmentation de la fréquence, del’amplitude et de la durée)

Rupture de la paroi utérine.

Des cas de mort fœtale, mortinatalité, mort néonatale ont été rapportésaprès application de la dinoprostone, en particulier suite à la survenued'évé­nements graves tels qu'une rupture utérine (voir rubriques 4.2, 4.3 et4.4). La fréquence de ces évènements n’est pas connue.

Affections des organes de reproduction et du sein :

Sensation de brûlure vulvo-vaginale.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration :

Fièvre.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés chez le fœtus et/oule nouveau-né :

Affections gravidiques, puerpérales et périnatales :

Enfants mort nés.

Investigations :

Détresse fœtale.

Modifications du rythme cardiaque fœtal.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :

Dépression respiratoire du nouveau-né avec score d’Apgar inférieur à7 à 5 minutes.

Lors du suivi après commercialisation, des cas de coagulationintra-vasculaire disséminée ont été rapportés (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

En cas de surdosage, on peut craindre principalement une exagération de laréponse utérine conduisant à des accidents d'hypercinésie ou hypertonie,avec retentissement fœtal éventuel.

Il est conseillé dans ce cas d'évacuer le gel du cul sac vaginalpostérieur et de mettre la patiente en position latérale semi-assise. Letraitement sera purement symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : PROSTAGLANDINES E2, code ATC : G02AD02

La dinoprostone gel, administrée par voie intravaginale, induit unematuration cervicale chez des patientes présentant des conditions cervicalesdéfa­vorables à une induction du travail par méthode standard.

Son mode d'action n'est pas totalement élucidé. Toutefois, les étudescliniques montrent que la dinoprostone entraîne des modificationshé­modynamiques du tissu cervical, conduisant à sa maturation. Une réductiondu délai induction-délivrance a été montrée.

La dinoprostone, de par l'action pharmacologique de la PGE2 sur le musclelisse, peut induire des contractions utérines.

Enfin, l'action pharmacologique de la dinoprostone peut également induiredes vomissements et de la diarrhée (stimulation des muscles lissesgastro-intestinaux).

Dans certaines conditions expérimentales animales, et à haute dose enclinique humaine, la dinoprostone peut entraîner :

· une chute de la pression artérielle, probablement en raison de son effetsur les muscles lisses des vaisseaux. A la dose de dinoprostone recommandéepour la maturation cervicale, cet effet n'est pas observé ;

· une hyperthermie.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La prostaglandine E2 est liée aux protéines plasmatiques, principalement àl'albumine.

La concentration sérique de la PGE2 peut être suivie par le dosage de sonmétabolite principal la PGEM (13–14-dihydro 15 keto PGE2), sa demi-vie estde 5 à 10 minutes.

Chez l’homme, la PGE2 subit un captage tissulaire hépatique important aupremier passage. Le coefficient d'extraction hépatique est de 80 %.

Le métabolisme s'effectue exclusivement par biotransformation avec oxydationdu groupement en 15 alpha, réduction de la double liaison en 13–14 bêta ouoméga oxydation.

Dans les urines, le métabolite principal est l'acide 7 alpha hydroxy-5,11 dioxo-tétranor, prosta 1–16 dioïque.

Enfin, la demi-vie de la prostaglandine E2, de par la rapidité de sabiotransfor­mation, ne dépasse pas une minute.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologieen administration répétée ou de génotoxicité n’ont pas révélé derisque particulier pour l’homme.

Les effets toxiques sont limités à ceux prédits à partir de lapharmacologie primaire, principalement des effets sur le tonus du muscle lisse(une augmentation du tonus de l’utérus, une diminution du tonus bronchique ettrachéal) et sur la pression artérielle (une diminution de la pressionartérielle moyenne à la suite d’une vasodilatation périphérique).

Dans les études de toxicité pour la reproduction, il a été mis enévidence une augmentation des anomalies squelettiques et uneembryotoxicité.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Silice colloïdale anhydre, triacétine.

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à l'abri de la lumière, au réfrigérateur (entre 2 °C et8 °C).

Ne pas congeler.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

3 g en seringue (polyéthylène) pré-remplie.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Assemblage de la seringue :

· Retirer le capuchon du corps de la seringue,

· Insérer le capuchon dans le piston de la seringue.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PFIZER HOLDING FRANCE

23–25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE

75014 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 557 748 3 9 : 3 g en seringue (polyethylène) pré-remplie.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

Date de première autorisation : 08 septembre 1992.

Date de dernier renouvellement : 30 mai 2015 (illimité).

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Médicament réservé à l’usage hospitalier.

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