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PULMODEXANE 30 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - PULMODEXANE 30 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PULMODEXANE 30 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Bromhydrate de dextrométhorpha­ne...........­.............­.............­.............­.............­.............­......30,00 mg

Pour un comprimé pelliculé.

Excipient à effet notoire : lactose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

Comprimé blanc, rond, biconvexe.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement de courte durée des toux sèches et des toux d'irritation chezl'adulte (à partir de 15 ans).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Voie orale

RESERVE A L'ADULTE (à partir de 15 ans)

Chez l'adulte, la dose unitaire de bromhydrate de dextrométhorphane est de15 à 30 mg, la dose quotidienne maximale est de 120 mg.

· Prendre 1 comprimé par prise,

· En cas de besoin, renouveler la prise au bout de 4 heures,

· Ne dépasser en aucun cas 4 prises par jour.

Chez le sujet âgé ou en cas d'insuffisance hépatique: la posologieinitiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée, etpourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et desbesoins.

La durée du traitement doit être courte (limitée à 5 jours).

Mode d’administration

Le traitement doit être limité aux horaires où survient la toux, sansdépasser les doses préconisées.

Les comprimés sont à avaler avec un verre d'eau.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes:

· Insuffisance respiratoire,

· Toux de l'asthmatique,

· Allergie à l'un des constituants,

· Association avec les antidépresseurs de type IMAO,

· Allaitement,

· Hypersensibilité à l'un des constituants.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

· Les toux productives qui sont un élément fondamental de la défensebroncho-pulmonaire sont à respecter.

· Il est illogique d'associer un expectorant ou mucolytique à unantitussif.

· Avant de délivrer un traitement antitussif, il convient de s'assurer queles causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique ont étérecherchées.

· Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle,on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen dela situation clinique.

· Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant uneintolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) nedoivent pas prendre ce médicament.

Précautions d'emploi

La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcoolpendant le traitement est déconseillée (cf. 4.5 interactions avec d'autresmédicaments et autres formes d'interactions).

Le dextrométhorphane peut entraîner des hallucinations à des dosessuprathé­rapeutiques.

Des cas d’abus de consommation de dextrométhorphane ont été rapportés.La prudence est particulièrement recommandée chez les adolescents et lesjeunes adultes ainsi que chez les patients ayant des antécédents d’abus demédicaments ou de substances psychoactives. La survenue chez ces patients designes ou symptômes évoquant un usage abusif ou détourné dedextrométhorphane doit faire l’objet d’une surveillance attentive.

Le dextrométhorphane est métabolisé par le cytochrome hépatique P450 2D6.L’activité de cette enzyme est génétiquement déterminée. Environ 10 % dela population générale sont des métaboliseurs lents du CYP2D6. Lesmétaboliseurs lents et les patients qui utilisent de façon concomittante desinhibiteurs du CYP2D6 peuvent présenter des effets exacerbés et/ou prolongésdu dextrométhorphane. La prudence est donc requise chez les patientsmétabo­liseurs lents du CYP2D6 ou consommant de façon concomitante desinhibiteurs du CYP2D6 (voir aussi rubrique 4.5).

Syndrome sérotoninergique

Des effets sérotoninergiques, incluant le développement d’un syndromeséroto­ninergique pouvant mettre en jeu le pronostic vital, ont été rapportésavec le dextrométhorphane lors d’administration concomitante d’agentsséroto­ninergiques, tels que des inhibiteurs sélectifs de la recapture de lasérotonine (IRS), des médicaments qui altèrent le métabolisme de lasérotonine (dont les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO)) et lesinhibiteurs du CYP2D6.

Le syndrome sérotoninergique peut inclure des modifications de l’étatmental, une instabilité du système nerveux autonome, des anomaliesneuro­musculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.

En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, le traitement parPULMODEXANE doit être interrompu.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations contre-indiquées

+ IMAO non-sélectifs

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique: diarrhée, tachycardie,sueurs, tremblements, confusion voire coma.

+ IMAO sélectifs (moclobémide, toloxatone): par extrapolation à partir desIMAO non-sélectifs.

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique: diarrhée, tachycardie,sueurs, tremblements, confusion voire coma.

+ Linézolide

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique: diarrhée, tachycardie,sueurs, tremblements, confusion voire coma.

Associations déconseillées

+ Alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antitussifs centraux.L'al­tération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhiculeset l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenantde l'alcool.

Associations à prendre en compte

+ Autres dépresseurs du système nerveux central: dérivés morphiniques(a­nalgésiques, antitussifs et traitements de substitution); neuroleptiques;bar­bituriques; benzodiazépines; anxiolytiques autres que benzodiazépines;hyp­notiques; antidépresseurs sédatifs; antihistaminiques H1 sédatifs;clonidine et apparentés; baclofène; thalidomide.

Majoration de la dépression du système nerveux central. L'altération de lavigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation demachines.

+ Autres dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements desubstitution)

Dépression respiratoire (synergie potentialisatrice) des effets dépresseursdes morphiniques en particulier chez le sujet âgé.

+ Inhibiteurs du CYP2D6

Le dextrométhorphane est métabolisé par le CYP2D6 et subit un métabolismede premier passage important. L’utilisation concomitante d'inhibiteurspu­issants de l’enzyme CYP2D6 peut augmenter les concentrations sanguines dedextrométhorphane plusieurs fois supérieurs à la normale. Il en résulte uneaugmentation du risque de survenue d'effets indésirables du dextrométhorpha­ne(agitation, confusion, tremblements, insomnie, diarrhée et détresserespi­ratoire) et d'apparition d'un syndrome sérotoninergique. Les inhibiteurspu­issants du CYP2D6 incluent la fluoxétine, la paroxétine, la quinidine et laterbinafine. En cas d’administration concomitante avec de la quinidine, lesconcentrations plasmatiques de dextrométhorphane ont augmenté jusqu’à20 fois, entrainant une augmentation de la survenue d'effets indésirables dudextrométhorphane au niveau du système nerveux central. L’amiodarone, leflécaïnide et la propafénone, la sertraline, le bupropion, la méthadone, lecinacalcet, l’halopéridol, la perphénazine et la thioridazine exercentégalement des effets similaires sur le métabolisme du dextrométhorphane. Sil'administration concomitante d'inhibiteurs du CYP2D6 et du dextrométhorphanene peut être évitée, le patient doit être surveillé et il peut êtrenécessaire de diminuer la dose de dextrométhorphane.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Concernant la présence de dextrométhorphane, il n'y a pas de donnéesfiables de tératogenèse chez l'animal.

En clinique, les résultats des études épidémiologiques menées sur deseffectifs restreints de femmes semblent exclure un effet malformatif particulierdu dextrométhorphane.

En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sontsusceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique dedextrométhorphane par la mère, et cela quelle que soit la dose peut être àl'origine d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

En conséquence, l'utilisation ponctuelle du dextrométhorphane ne doit êtreenvisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.

Allaitement

Le dextrométhorphane passe dans le lait maternel; quelques cas d'hypotonieet de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, aprèsingestion par les mères d'autres antitussifs centraux à dosessupra-thérapeutiques.

En conséquence, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendantl'alla­itement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'attention est appelée notamment chez les conducteurs de véhicules et lesutilisateurs de machines, sur les risques de somnolence et de vertiges attachésà l'emploi de ce médicament.

4.8. Effets indésirables

· Vertiges, somnolence.

· Nausées, vomissements, constipation.

· Réactions allergiques: à type d'éruption prurigineuse, urticaire,œdème de Quincke, exceptionnellement, bronchospasme.

Des cas d’abus à des fins récréatives et hallucinogènes ont étérapportés, notamment chez des adolescents et des jeunes adultes ainsi que chezles patients présentant des antécédents d’abus de médicaments ou desubstances psychoactives (cf. rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

De plus, les professionnels de santé déclarent tout cas d’abus ou depharmacodépen­dance grave via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et leréseau des Centres d’Evaluation et d’Information sur la Pharmacodépen­dance(CEIP) – Site internet: <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes et signes

Les symptômes observés en cas de surdosage aigu sont principalement liésà l’action sur les récepteurs NMDA ; un syndrome anticholinergique ouopiacé est possible.

Un surdosage de dextrométhorphane peut être associé à des nausées, desvomissements, une dystonie, de l’agitation, une confusion, de la somnolence,une torpeur, du nystagmus, de la cardiotoxicité (tachycardie, ECG anormal, dontallongement de l’intervalle QTc), de l’ataxie, une psychose toxique avec deshallucinations visuelles, de l’hyperexcita­bilité.

En cas de surdosage massif, les symptômes suivants peuvent être observés :coma, dépression respiratoire, convulsions.

Prise en charge

Du charbon activé peut être administré aux patients asymptomatiques ayantingéré des surdosages de dextrométhorphane dans l’heure précédente.

Pour les patients ayant ingéré du dextrométhorphane et qui sont soussédation ou comateux, l’administration de naloxone peut être envisagés auxdosages habituels pour le traitement d’une overdose d’opioïdes. Desbenzodiazépines pour les convulsions, ainsi que des benzodiazépines et desmesures de refroidissement externe pour l’hyperthermie due au syndromeséroto­ninergique peuvent être utilisées.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTITUSSIFS, SAUF ASSOCIATIONS AUXEXPECTORANTS, ALCALOIDES DE L'OPIUM ET DERIVES, code ATC : R05DA09.

Dérivé morphinique antitussif d'action centrale. Aux doses thérapeutiques,il n'entraîne pas de dépression des centres respiratoires ; en revanche, ilpeut entraîner tolérance, abus et dépendance.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Après administration par voie orale, le dextrométhorphane subit unmétabolisme de premier passage hépatique rapide et important. Chez levolontaire sain la voie métabollique prédominante observée s'exerce parO-déméthylation au niveau du CYP2D6 dont le niveau d'activité est fonction dugénotype.

Différents phénotypes d’oxydation ont été observés à l'origine d'uneimportante variabilité interindividuelle de la pharmacocinétique. Ledextrométhorphane non métabolisé, associé aux trois métabolites morphinanesdé­méthylés, le dextrorphane (également désigné3-hydroxy-N-méthylmorphinane), 3-hydroxymorphinane et 3-méthoxymorphinane ontété identifiés sous la forme de produits conjugués dans les urines.

Le dextrorphane, qui exerce également une action antitussive, est leprincipal métabolite. Certains sujets présentent un métabolisme ralenticonduisant à la présence prolongée de dextrométhorphane inchangé dans lesang et les urines.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Stéarate de magnésium, lactose monohydraté, crospovidone, OPADRY blanc (II45 U 38981) (hypromellose, polydextrose, dioxyde de titane (E171), huile denoix de coco fractionnée).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

12 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRE BAILLY-CREAT

ZI DES 150 ARPENTS

CHEMIN DE NUISEMENT

28500 VERNOUILLET

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 378 288 8 8: 12 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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