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QUINAPRIL MYLAN 20 mg, comprimé pelliculé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - QUINAPRIL MYLAN 20 mg, comprimé pelliculé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

QUINAPRIL MYLAN 20 mg, comprimé pelliculé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Quinaprilbase­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...20 mg

Sous forme de chlorhydrate de quinapril

Pour un comprimé pelliculé sécable.

Excipient(s) à effet notoire : lactose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé sécable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

QUINAPRIL MYLAN 20 mg, comprimé pelliculé sécable est indiqué chez lesadultes dans le traitement de :

· hypertension artérielle,

· insuffisance cardiaque congestive.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Le quinapril comprimé peut être pris avant, pendant ou après les repas, laprise d'aliments ne modifiant pas sa biodisponibilité. Le quinapril peut êtreadministré en une ou deux prises quotidiennes.

Hypertension artérielle essentielle

En l'absence de déplétion hydrosodée préalable ou d'insuffisance rénale(soit en pratique courante)

La posologie efficace est de 20 mg par jour en une prise unique. En fonctionde la réponse au traitement, la posologie doit être adaptée, en respectantdes paliers de 3 à 4 semaines, jusqu'au maximum de 40 mg/24 h, depréférence en deux prises quotidiennes. Si nécessaire, un diurétique nonhyperkaliémiant peut être associé, afin d'obtenir une baisse supplémentairede la pression artérielle (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1).

Dans l'hypertension artérielle préalablement traitée pardiurétiques

· soit arrêter le diurétique : 3 jours auparavant pour le réintroduirepar la suite si nécessaire (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1),

· soit administrer des doses initiales de 5 mg, de quinapril et les ajusteren fonction de la réponse tensionnelle obtenue. Il est recommandé de doser lacréatinine plasmatique et la kaliémie avant le traitement et dans les15 jours qui suivent la mise en route du traitement.

Chez les sujets âgés de plus de 65 ans (voir rubrique 4.4)

Instaurer le traitement par une posologie plus faible (5 mg/jour en uneprise).

Dans l'hypertension rénovasculaire

Il est recommandé de débuter le traitement à la posologie de 5 mg/jour enune prise, pour l'ajuster par la suite à la réponse tensionnelle du patient.La créatininémie et la kaliémie seront contrôlées afin de détecterl'appa­rition d'une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle (voirrubrique 4.4).

En cas d'insuffisance rénale

La posologie de quinapril est ajustée au degré de cette insuffisance :

· si la clairance de la créatinine est supérieure ou égale à 60 ml/min,il n'est pas nécessaire de modifier la posologie,

· si la clairance de la créatinine est inférieure à 60 ml/min, il estrecommandé d'initier la posologie à 5 mg en une seule prise, avant del'augmenter, si nécessaire, 3 à 4 semaines plus tard en fonction de laréponse tensionnelle obtenue,

· si la clairance de la créatinine est inférieure à 15 ml/min: enl'absence de données suffisantes, une réduction supplémentaire de laposologie peut être envisagée, soit en diminuant les doses quotidiennes, soiten espaçant les prises,

· en l’absence de données existantes chez les patients présentant uneinsuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <10 ml/min) letraitement n’est donc pas recommandé chez ces patients.

Chez ces malades, la pratique médicale normale comprend un contrôlepériodique du potassium et de la créatinine, par exemple tous les 2 mois enpériode de stabilité thérapeutique.

Les diurétiques à associer dans ce cas sont les diurétiques dits de l'anse(voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1).

Chez l'hypertendu hémodialysé

Le quinapril est faiblement dialysable (voir rubrique 4.4/Hémodialyse).

Insuffisance cardiaque congestive

La dose initiale doit être faible, en particulier en cas de pressionartérielle normale ou basse au départ, insuffisance rénale, hyponatrémie,i­atrogénique (diurétique) ou non.

Il est recommandé d'initier le traitement par une prise unique de 5 mg soussurveillance tensionnelle, et de l'accroître progressivement jusqu'à la doseefficace usuelle, qui peut atteindre 40 mg par jour en deux prises.

Le quinapril peut être utilisé en association avec un traitementdiu­rétique, auquel s'ajoute le cas échéant, un traitement digitalique : dansce cas, la posologie efficace est de 10 à 20 mg par jour en deux prises (voirrubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1).

La dose retenue, par unité de prise, ne devrait pas abaisser la pressionartérielle systolique en orthostatisme au-dessous de 90 mmHg.

Une hypotension symptomatique peut apparaître chez les insuffisantscar­diaques traités par diurétiques. La dose initiale doit être dans ce casréduite de moitié. Les dosages de la créatinine et de la kaliémie doiventêtre faits à chaque augmentation de posologie, puis tous les 3 à 6 mois enfonction du stade de l'insuffisance cardiaque afin de contrôler la toléranceau traitement (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1).

Population pédiatrique

Aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé :

· au cours des 2ème et 3ème trimestres de grossesse (voir rubriques4.4 et 4­.6),

· en cas d’hypersensibilité à la substance active ou à l’un desexcipients mentionnés à la rubrique 6.1,

· en cas d’antécédent d'angio-œdème (œdème de Quincke) lié à laprise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine,

· en association avec un traitement par sacubitril/val­sartan à caused’une augmentation du risque d’angiœdème. Le traitement par quinapril nedoit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose desacubitril/val­sartan (voir également rubriques 4.4 et 4.5),

· chez les patients souffrant d’angio-œdème neurotique idiopathique ouhéréditaire,

· chez les patients atteints d’obstruction dynamique à l’éjection duventricule gauche,

· l’association de QUINAPRIL MYLAN avec des médicaments contenant del’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ouune insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] <60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1),

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Le quinapril doit être utilisé avec prudence chez les patients souffrant desténose aortique.

L’association de ce médicament avec les diurétiques épargneurs depotassium, les sels de potassium, l’estramustine, le lithium, le racécadotrilet l’aliskiren (sauf chez le patient diabétique ou insuffisant rénal) estdéconseillée (voir rubrique 4.5).

Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme deconversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARAII) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie etd’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance­rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’associationd’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques4.5 et 5­.1).

Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolumentnéces­saire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’unspécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale,de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA IIne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathiedi­abétique.

Risque de neutropénie/a­granulocytose

Sur terrain immunodéprimé : les inhibiteurs de l'enzyme de conversion ontexceptionne­llement entraîné une agranulocytose et/ou une dépressionmédu­llaire lorsqu'ils étaient administrés à doses élevées chez despatients ayant une hypertension non compliquée, mais plus fréquemment chez despatients insuffisants rénaux en particulier s’ils ont également unepathologie associée à l’utilisation concomitante d’immunosuppresseur oud’autres agents qui peuvent être associés à uneneutropéni­e/agranulocyto­se. Les médecins devront préciser aux patientsl’impor­tance de rapporter immédiatement tout signe d’infection (mal degorge, fièvre…) qui pourrait être un signe de neutropénie (voirrubrique 4.5).

Une agranulocytose a rarement été rapportée pendant le traitement par lequinapril. Comme pour les autres inhibiteurs de l’enzyme de conversion, unsuivi des globules blancs doit être envisagé chez les patients atteints decollagénose vasculaire et/ou d’une maladie rénale.

Angio-œdème (œdème de Quincke)

Un angio-œdème a été rapporté chez les patients traités par uninhibiteur de l'enzyme de conversion.

Si un stridor laryngé ou un angio-œdème du visage, de la langue ou de laglotte surviennent, le traitement doit être arrêté immédiatement, le patientdoit être traité de façon appropriée et surveillé jusqu'à la disparitionde l'œdème. Lorsque l'œdème n'intéresse que la face et les lèvres,l'évolution est en général régressive sans traitement, bien que lesantihistami­niques aient été utilisés pour soulager les symptômes.

La prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ne doit plus êtreenvisagée par la suite chez ces patients (voir rubrique 4.3).

L'angio-œdème associé à un œdème laryngé peut être fatal. Lorsqu'il ya atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner uneobstruction des voies aériennes, une solution d'adrénaline sous-cutanée à1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml), doit être administrée rapidement.

Les patients ayant un antécédent d'œdème de Quincke non lié à la prised'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ont un risque accru d'œdème deQuincke sous inhibiteur de l'enzyme de conversion (voir rubrique 4.3).

L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association­sacubitril/val­sartan est contre-indiquée en raison du risque accrud’angio-œdème. Le traitement par sacubitril/val­sartan ne doit pas êtredébuté moins de 36 heures après la dernière dose de quinapril. Letraitement par quinapril ne doit pas être débuté moins de 36 heures aprèsla dernière dose de sacubitril/val­sartan (voir rubriques 4.3 et 4.5).

L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteursde mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peutentraîner un risque accru d’angio-œdème (p. ex. gonflement des voiesaériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique4.5). Il convient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d’untraitement par racécadotril, inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus,évé­rolimus, temsirolimus) et vildagliptine chez un patient prenant déjàun IEC.

Angio-œdème intestinal

Un angio-œdème intestinal a été signalé chez les patients traités parun inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC). Ces patients présentaient desdouleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements). Ces casn’étaient pas toujours précédés d’un angio-oedème de la face et lestaux d’estérase C-1 étaient normaux. L’angio-œdème était diagnostiquépar scanner ou échographie abdominale, ou suite à une chirurgie et lessymptômes étaient réversibles à l’arrêt du traitement par IEC.L’angio-œdème intestinal doit faire partie du diagnostic différentiel chezles patients traités par IEC présentant des douleurs abdominales.

Hémodialyse et aphérèse des LDL

Des réactions anaphylactoïdes (œdèmes de la langue et des lèvres avecdyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au coursd'hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité(po­lyacrylonitri­le ‘AN69’) chez des patients traités par inhibiteurs del'enzyme de conversion. Il est recommandé d'éviter cette association, soit enayant recours à un autre médicament antihypertenseur, soit en utilisantd’autres membranes pour la dialyse.

Des réactions similaires ont été observées pendant l'aphérèse deslipoprotéines de basse densité avec du dextrane-sulfate. Cette méthode nedevrait donc pas être utilisée chez les patients traités avec des IEC.

Grossesse

Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins quele traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé demodifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent unegrossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant lagrossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit êtrearrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté(voir rubriques 4.3 et 4.6).

Réactions d’hypersensibilité

Des réactions d’hypersensibilité peuvent survenir chez des patients ayantou non des antécédents d’allergies ou de bronchites asthmatiques, parexemple, purpura, photosensibilité, urticaire, angéite nécrosante, détresserespi­ratoire incluant pneumonite et œdème pulmonaire, réactionsanap­hylactiques.

Désensibilisation

Les patients recevant des IEC pendant un traitement de désensibilisation auvenin d'hyménoptère ont présenté des réactions anaphylactoïdes menaçantle pronostic vital. Chez les mêmes patients, ces réactions ont été évitéeslorsque les IEC ont été temporairement suspendus, mais elles sont réapparueslors de nouvelles expositions par inadvertance.

Lactose

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.

Précautions d'emploi
Toux

Une toux a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme deconversion.

Elle est non productive, persistante et disparaît à l'arrêt dutraitement.

L'étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de cesymptôme. Dans le cas où la prescription d'un inhibiteur de l'enzyme deconversion s'avère indispensable, la poursuite du traitement peut êtreenvisagée.

Population pédiatrique

L'efficacité et la tolérance du quinapril chez l'enfant n'ont pas étéétablies.

Risque d'hypotension artérielle et/ou d'insuffisance rénale (en casd'insuffisance cardiaque de déplétion hydrosodée, etc…)

Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone estobservée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes(régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé) chez les patientsà pression artérielle initialement basse, en cas de sténose artériellerénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhoseœdémato-ascitique.

Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion peutalors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deuxpremières semaines de traitement une brusque chute tensionnelle et/ou, quoiquerarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinineplas­matique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle­parfois aiguë.

Dans tous ces cas de figure, la mise en route de traitement doit alors êtreprogressive (voir rubrique 4.2).

Hypotension symptomatique

L'hypotension symptomatique est rarement observée chez les patients avec unehypertension non compliquée. Chez les patients hypertendus recevant duquinapril, une hypotension est plus susceptible de se produire si le patientprésente une hypovolémie (par exemple suite à un traitement diurétique, unrégime alimentaire sans sel, une dialyse, une diarrhée ou des vomissements, ouà une hypertension artérielle rénine-dépendante sévère (voir rubriques4.5 et 4­.8)).

Si une hypotension symptomatique survient, le patient doit être placé endécubitus dorsal et, si nécessaire, doit recevoir une perfusion intraveineusede solution saline normale. Une réaction hypotensive transitoire n’est pasune contre-indication aux doses ultérieures, cependant, de faibles doses dequinapril ou tout autre diurétique doit être envisagé si cet événement seproduit.

Chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque congestive, quiprésentent un risque d’hypotension excessive, la thérapie par le quinaprildoit être débuté à la dose recommandée sous étroite surveillance médicale; ces patients doivent être suivis de près pendant les deux premièressemaines de traitement et chaque fois que le dosage du quinapril estaugmenté.

Des considérations similaires s’appliquent aux patients atteints decardiopathie ischémique ou de maladie cérébrovasculaire chez lesquels unebaisse excessive de la pression artérielle pourrait entraîner un infarctus dumyocarde ou un accident vasculaire cérébral.

Sujet âgé

La fonction rénale et la kaliémie sont appréciées avant le début dutraitement (voir rubrique 4.2). La dose de départ est ajustée ultérieurementen fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétionhydro­sodée, afin d'éviter toute hypotension de survenue brutale.

Insuffisance rénale

En cas d'insuffisance rénale, une surveillance de la fonction rénale aucours du traitement doit être effectuée si cela est nécessaire, bien que dansla majorité des cas, la fonction rénale ne se modifie pas ou peuts’améliorer.

La demi-vie du quinaprilate est prolongée lorsque la clairance de lacréatinine diminue. Chez les patients avec une clairance de la créatinineinfé­rieure à 60 ml/min, le traitement est initié par une posologie initialefaible, puis celle-ci est éventuellement ajustée en fonction de la réponsethérape­utique (voir rubrique 4.2). La fonction rénale doit être étroitementsur­veillée bien que les études initiales n’indiquent pas que le quinaprildétériore la fonction rénale.

Chez ces malades et chez ceux atteints de néphropathie glomérulaire, lapratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et dela créatinine (voir rubrique 4.2).

En conséquence de l'inhibition du systèmerénine-angiotensine-aldostérone, les altérations de la fonction rénalepeuvent être anticipées chez les individus à risque.

Chez les patients atteins d’insuffisance cardiaque sévère, dont lafonction rénale peut dépendre de l’activité du systèmerénine-angiotensine-aldostérone, le traitement par le quinapril peut êtreassocié à une oligurie et/ou une azotémie progressive et, rarement, à uneinsuffisance rénale aiguë et/ou à la mort.

Dans les études cliniques chez des patients hypertendus présentant unesténose bilatérale de l’artère rénale ou une sténose sur reinfonctionne­llement unique, des augmentations de l’azote uréique sanguin et dela créatinine sérique ont été observées chez certains patients après untraitement par IEC. Ces augmentations se sont presque toujours avéréesréversibles avec l’arrêt de l’administration de l'IEC et/ou dudiurétique. Chez ces patients, la fonction rénale doit être surveilléependant les premières semaines du traitement.

Certains patients hypertendus ou insuffisants cardiaques sans maladie rénalepréexistante apparente ont présenté des augmentations (>1,25 fois lalimite normale supérieure) de l’azote uréique sanguin et de la créatininesérique, augmentations habituellement mineures et passagères, surtout en casde prise de quinapril en même temps qu’un diurétique. Des augmentationsd’a­zote uréique et de la créatinine sérique de 2% et 2% respectivement ontété observées chez des patients hypertendus sous quinapril en monothérapieet de 4% et 3% respectivement chez des patients hypertendus sous quinapril enassociation à l‘hydrochlorot­hiazide (HCTZ).

Ces augmentations sont plus susceptibles d’apparaitre chez les patientsprésentant une insuffisance rénale préexistante. Une diminution de la doseet/ou l’arrêt du diurétique et/ou du quinapril peuvent s’avérernéces­saires.

Il n’y a pas suffisamment de données existantes chez les patientsprésentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine<10 ml/min). Le traitement n’est donc pas recommandé chez cespatients.

Affections hépatiques

Chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou une atteintehépatique évolutive, l'association de QUINAPRIL MYLAN avec un diurétique etnotamment un diurétique thiazidique doit être réalisée avec précaution enraison de la possible survenue d'altérations de l'équilibre hydroélectriqu­epouvant aboutir à un coma hépatique. Si des signes de coma hépatiqueappa­raissent, l'arrêt du traitement doit être immédiat.

Le quinapril est rapidement désestérifié en quinaprilate (diacide dequinapril, le principal métabolite) qui, dans les études chez l’humain etl’animal est un puissant inhibiteur de l’enzyme de conversion del’angiotensine. La métabolisation du quinapril en quinaprilate estnormalement dépendante de l'estérase hépatique.

Chez les patients atteints d'une cirrhose alcoolique, les concentrations enquinaliprate, métabolite actif du quinapril sont réduites.

Rarement, les IEC ont été associés à un syndrome débutant comme unictère choléstatique et progressant vers une nécrose hépatique fulminante(dans certains cas mortelle). Les patients, qui, au cours d’un traitement parles IEC, présentent un ictère ou des enzymes hépatiques significative­mentélevées doivent arrêter le quinapril et bénéficier d'un suivi médicalapproprié.

Sujet ayant une athérosclérose connue

Puisque le risque d'hypotension existe chez tous les patients, on seraparticulière­ment prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou uneinsuffisance circulatoire cérébrale en débutant le traitement à faibleposologie.

Hypertension rénovasculaire

Le traitement de l'hypertension artérielle rénovasculaire est larevasculari­sation.

Néanmoins, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent être utilesaux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l'attente del'intervention correctrice ou lorsque cette intervention n'est pas possible. Letraitement doit alors être institué avec une dose faible et une surveillancede la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patientsayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible àl'arrêt du traitement.

Diurétiques hyperkaliémiants

Les patients sous quinapril seul peuvent présenter une augmentation du tauxde potassium sérique. Lorsqu'il est administré de façon concomitante, lequinapril peut réduire l'hypokaliémie induite par les diurétiquesthi­azidiques. En raison du risque de potentialisation ultérieure del’augmentation de la kaliémie, il est conseillé à ce que l'association avecdes diurétiques épargneurs de potassium soit instaurée avec prudence et à ceque les valeurs du potassium sérique soient étroitement surveillées (voirHypotension ci-dessus et la rubrique 4.5).

Kaliémie

Les IEC peuvent provoquer une hyperkaliémie car ils inhibent la libérationd’al­dostérone. Cet effet n’est généralement pas significatif chez lespatients dont la fonction rénale est normale. Cependant, chez les patientsayant une fonction rénale altérée et/ou prenant des suppléments potassiques(y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium, dutriméthoprime ou du cotrimoxazole (associationtri­méthoprime/sul­faméthoxazole) et en particulier des antagonistes del’aldostérone ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, unehyperkaliémie peut survenir. Les diurétiques épargneurs de potassium et lesantagonistes des récepteurs de l’angiotensine II doivent être utilisés avecprécaution chez les patients recevant des IEC, et la kaliémie et la fonctionrénale doivent être surveillées (voir rubrique 4.5).

Hyponatrémie et Syndrome de sécrétion inappropriée en hormoneanti-diurétique (SIADH)

Un Syndrome de sécrétion inappropriée en hormone anti-diurétique (SIADH)et une hyponatrémie consécutive ont été observés chez certains patientstraités par d'autres inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Il estrecommandé de surveiller régulièrement les taux sériques de sodium chez lespersonnes âgées et chez les autres patients à risque d'hyponatrémie.

Autres populations à risque

Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV) ou chez lespatients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée àl'hyperkaliémie): l'instauration du traitement se fera sous surveillancemé­dicale avec une posologie initiale réduite.

Ne pas interrompre un traitement par bêta-bloquant chez un hypertenduatteint d'insuffisance coronarienne : l'IEC sera ajouté au bêta-bloquant.

Patients diabétiques

Chez les diabétiques, les IEC peuvent augmenter la sensibilité àl’insuline et peuvent entrainer une hypoglycémie chez les patients traitéspar les antidiabétiques oraux ou l’insuline. La glycémie doit êtreétroitement surveillée particulièrement pendant le premier mois de traitementpar IEC (voir rubrique 4.5).

Anémie

Une anémie avec baisse du taux d'hémoglobine a été mise en évidence chezdes patients transplantés rénaux ou hémodialysés, baisse d'autant plusimportante que les valeurs de départ sont élevées ; cet effet ne semble pasdose-dépendant mais serait lié au mécanisme d'action des inhibiteurs del'enzyme de conversion.

Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puisreste stable.

Elle est réversible à l'arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivichez ce type de patients, en pratiquant un contrôle hématologique­régulier.

Intervention chirurgicale/a­nesthésie

Chez des patients subissant une chirurgie majeure ou durant l’anesthésie,et plus encore lorsque l'anesthésie est pratiquée avec des agents à potentielhypo­tenseur, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion sont à l'origine d'unehypotension.

Le quinapril peut bloquer la formation d'angiotensine II secondaire à lalibération compensatoire de rénine.

Si une hypotension se produit et qu’elle est attribuée à ce mécanisme,elle peut être corrigée par une augmentation de la volémie (voir rubrique4.4 et 4.9). L'interruption thérapeutique, lorsqu'elle est possible, est doncrecommandée l'avant-veille de l'intervention pour les inhibiteurs de l'enzymede conversion à durée d'action longue, comme le quinapril.

Différences ethniques

Il a été rapporté que les patients noirs recevant un IEC ont une incidenceplus élevée d'angio-œdème par rapport aux autres patients. Il convientégalement de noter que dans les essais cliniques contrôlés, les IEC ont uneffet sur la pression artérielle qui est moins important chez lespatients noirs.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

La survenue d'une hyperkaliémie peut dépendre de l'existence de facteurs derisque associés.

Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage dusystème rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation­concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion , d’antagonistes desrécepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à unefréquence plus élevée d’événements indésirables tels quel’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale(incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisationd’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3,4.4 et 5.1).

HYPERKALIÉMIANTS

Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles defavoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, lesdiurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, lesantagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens,les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), lesimmunosuppres­seurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime­.L’association de ces médicaments majore le risque d’hyperkaliémie. Cerisque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs depotassium, notamment lorsqu’ils sont associés entre eux ou avec des sels depotassium, tandis que l’association d’un IEC et d’un AINS, par exemple,est à moindre risque dès l’instant que sont mises en œuvre les précautionsre­commandées.

Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques ou substitutsde sel contenant du potassium

Bien que la kaliémie demeure habituellement dans les limites de la normale,une hyperkaliémie peut survenir chez certains patients traités par quinapril.Les diurétiques épargneurs de potassium (p. ex. spironolactone, triamtérèneou amiloride), les suppléments potassiques ou les substituts de sel contenantdu potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de lakaliémie. Il convient également de faire preuve de prudence lors del’administration de quinapril avec d’autres médicaments hyperkaliémian­ts,tels que le triméthoprime et le cotrimoxazole(tri­méthoprime/sul­faméthoxazole) car le triméthoprime agit comme undiurétique épargneur de potassium tel que l’amiloride. Par conséquent,l’as­sociation du quinapril avec les médicaments susmentionnés n’est pasrecommandée. Si une utilisation concomitante est indiquée, elle doit se faireavec précaution et être accompagnée d’une surveillance fréquente de lakaliémie.

Ciclosporine

Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IECavec de la ciclosporine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

Héparine

Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IECavec de l’héparine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte spécifiques auxmédicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactionspropres à chaque substance.

Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pasl’objet d’interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ilspeuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu’ils sont associés àd’autres médicaments déjà mentionnés dans ce chapeau.

Associations contre-indiquées

+ Aliskiren (chez le patient diabétique ou insuffisant rénal [DFG<60ml/min­/1,73 m2])

Risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale, d’augmentation de lamorbi-mortalité cardiovasculaire.

+ Sacubitril

Augmentation du risque d’angio-oedème.

+ Sacubitril/val­sartan

L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association­sacubitril/val­sartan est contre-indiquée en raison du risque accrud’angio-œdème (voir rubriques 4.3 et 4.4). Le traitement parsacubitril/val­sartan ne doit être initié que 36 heures après la prise dela dernière dose de quinapril. Le traitement par quinapril ne doit êtreinitié que 36 heures après la dernière dose de sacubitril/val­sartan (voirrubriques 4.3 et 4.4).

Associations déconseillées

+ Aliskiren sauf chez le patient insuffisant rénal ou diabétique (voirassociations contre-indiquées)

Risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale, d’augmentation de lamorbi-mortalité cardiovasculaire.

+ Diurétiques épargneurs de potassium (seuls ou associés, spironolactone,tri­amtérène, amiloride, canrénoate de potassium)

Sauf pour l’éplérénone et la spironolactone à des doses comprises entre12,5 mg et 50 mg/jour dans le traitement de l’insuffisance cardiaque, ainsiqu’en cas d’hypokaliémie : risque d’hyperkaliémie (potentiellemen­tlétale) surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effetshyperka­liémiants).

Si l’association est justifiée, contrôle strict de la kaliémie et de lafonction rénale.

+ Racécadotril

Risque de majoration des effets indésirables à type d'œdèmeangione­urotique (angio-œdème)

+ Lithium

Augmentation de la lithémie, pouvant atteindre des valeurs toxiques(diminution de l'excrétion rénale du lithium). Si l'usage d'un inhibiteur del'enzyme de conversion est indispensable, surveillance stricte de la lithémieet adaptation de la posologie du lithium.

Si un diurétique est aussi utilisé, il peut augmenter le risque detoxicité du lithium.

+ Estramustine

Risque de majoration des effets indésirables à type d'œdèmeangio-neurotique (angio-œdème).

+ Potassium

Hyperkaliémie (potentiellement létale), surtout lors d'une insuffisancerénale (addition des effets hyperkaliémiants).

Ne pas associer d'hyperkaliémiants à un inhibiteur de l'enzyme deconversion sauf s’il existe une hypokaliémie.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Antidiabétiques (sulfamides hypoglycémiants et insuline)

L'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut entraîner unemajoration de l’effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par insulineou sulfamides hypoglycémiants.

La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (améliorationde la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction desbesoins en insuline ou en sulfamides hypoglycémiants).

Renforcer l'autosurveillance glycémique, en particulier durant le premiermois de traitement par un IEC (voir rubrique 4.4).

+ Baclofène

Majoration de l'effet antihypertenseur.

Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique del'antihyper­tenseur si nécessaire.

+ Acide acétylsalicylique

Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (≥ 1g parprise et/ou ≥ 3g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques(≥ 500 mg par prise et/ou < 3g par jour) : Insuffisance rénale aiguëchez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulairese­condaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Parailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.

Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début detraitement.

+ Anti-inflammatoires non stéroidiens

Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (âgé, déshydraté,sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée), par diminution de lafiltration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices dueaux anti-inflammatoires non stéroïdiens). Ces effets sont généralementré­versibles. Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur.

Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitementet régulièrement pendant l’association.

+ Diurétiques hypokaliémiants

Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguëlors de l'instauration ou de l’augmentation de la posologie d’un traitementpar un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion hydrosodéepré­existante.

Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalablea pu entraîner une déplétion hydrosodée (en particulier, chez les patientsrécemment traités par diurétiques, en cas de régime hyposodé, chez leshémodialysés), il faut :

· soit arrêter le diurétique quelques jours avant de débuter letraitement par l'IEC, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant sinécessaire ultérieurement ;

· soit, si le traitement diurétique ne peut être interrompu, administrerdes doses initiales réduites d'IEC et augmenter progressivement laposologie.

Chez les patients dont le traitement diurétique est poursuivi, unesurveillance médicale doit être assurée jusqu’à deux semaines aprèsl’adminis­tration de la première dose de quinapril (voir rubrique4.2 et 4­.4).

Dans l'insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencerpar une dose très faible d'IEC, éventuellement après réduction de la dose dudiurétique hypokaliémiant associé.

Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans lespremières semaines du traitement par l'IEC.

+ Eplérénone

Majoration du risque d’hyperkaliémie, notamment chez le sujet âgé.

Contrôle strict de la kaliémie et de la fonction rénale pendantl’asso­ciation.

+ Spironolactone

Avec la spironolactone à la posologie de 12,5 à 50 mg par jour, et avecdes doses faibles d’IEC.

Dans le traitement de l'insuffisance cardiaque de classe III ou IV (NYHA)avec fraction d'éjection <35% et préalablement traitée par l'associationin­hibiteur de conversion + diurétique de l’anse : risque d'hyperkaliémi­e,potentielle­ment létale, en cas de non-respect des conditions de prescription decette association.

Vérifier au préalable l’absence d’hyperkaliémie et d'insuffisance­rénale. Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de lacréatininémie (1 fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois parmois ensuite).

+ Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques

Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effetadditif).

+ Autres agents connus pour provoquer des angio-oedèmes

L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteursde mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peutentraîner un risque accru d’angio-œdème (voir rubrique 4.4). La prudenceest recommandée lorsqu’un traitement par inhibiteur de la mTOR, de la DPP-IVou de l'endopeptidase neutre est initié chez un patient déjà traité par uninhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC).

Associations à prendre en compte

+ Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine,tam­sulosine, térazosine)

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique­majoré.

+ Antihypertenseurs alpha-bloquants

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotensionor­thostatique.

+ Dérivés nitrés et apparentés

Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

+ Gliptines

Majoration du risque de la survenue d’angio-œdèmes, par réduction del’activité de l’enzyme dipeptidyl peptidase IV (DPP-IV) par la gliptine,chez les patients traités par inhibiteur de l’enzyme de conversion.

+ Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique

Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.

+ Or

Avec les sels d’or administrés par voie IV : risque de réaction «nitritoïde » à l’introduction de l’IEC (nausées, vomissements, effetsvasomoteurs à type de flush, hypotension, éventuellement collapsus).

+ Everolimus, sirolimus, temsirolimus

Majoration du risque d’angio-œdème.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de lagrossesse (voir rubrique 4.4).

L’utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres dela grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque demalformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse nepermettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque demalformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement parIEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes quienvisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour unmédicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. Encas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêtéimmédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

L’exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesseest connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonctionrénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et unetoxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension,hy­perkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d’exposition à un IEC à partirdu 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d’effectuer uneéchographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de lavoûte du crâne. Les nouveau-nés de mères traitées par IEC doivent êtresurveillés sur le plan tensionnel (voir aussi rubriques 4.3 et 4.4).

Allaitement

Des données pharmacocinétiques limitées montrent de très faiblesconcen­trations dans le lait (voir rubrique 5.2). Bien que ces concentrations nesemblent pas avoir de réelles conséquences cliniques, l'administration deQUINAPRIL MYLAN est déconseillée chez les enfants prématurés et au cours despremières semaines qui suivent l'accouchement, en raison du risquehypothétique d'effets secondaires au niveau cardiovasculaire et rénal et del'expérience clinique insuffisante.

Dans le cas de l'allaitement d'un enfant plus âgé, l'administration deQUINAPRIL MYLAN peut être envisagée chez la femme qui allaite, si cetraitement est nécessaire pour la mère, et que l'enfant est surveillé dans lebut de détecter d'éventuels effets secondaires.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs devéhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque desensation de vertiges, particulièrement en début de traitement.

4.8. Effets indésirables

Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥1/10),fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/ 1000, <1/100), rare(≥1/10 000, <1/1 000), très rare (<1/10 000), fréquenceindé­terminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés pendant les essaiscliniques contrôlés sont : céphalées (7,2%), sensations vertigineuses(5,5%), toux (3,9%), fatigue (3,5%), rhinites (3,2%), nausées et/ouvomissements (2,8%), et myalgies (2,2%).

Classe de système d'organe

Fréquence

Effets indésirables

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquence indéterminée

Agranulocytose, anémie hémolytique, neutropénie, thrombocytopénie

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée

Réaction anaphylactoïde

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent

Hyperkaliémie

Fréquence indéterminée

Hyponatrémie (voir rubrique 4.4)

Affections psychiatriques

Fréquent

Insomnie

Peu fréquent

Etat confusionnel, dépression, nervosité

Affections du système nerveux

Fréquent

Sensation vertigineuse, céphalée, paresthésie

Peu fréquent

Accident ischémique transitoire, somnolence

Rare

Trouble de l'équilibre, syncope

Fréquence indéterminée

Accident vasculaire cérébral

Affections oculaires

Peu fréquent

Amblyopie

Très rare

Vision floue

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Peu fréquent

Vertiges, acouphènes

Affections cardiaques

Peu fréquent

Infarctus du myocarde, angine de poitrine, tachycardie, palpitations

Affections vasculaires

Fréquent

Hypotension

Peu fréquent

Vasodilatation

Fréquence indéterminée

Hypotension orthostatique

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent

Dyspnée, toux

Peu fréquent

Gorge sèche

Rare

Pneumonie à éosinophiles

Fréquence indéterminée

Bronchospasme

Dans certains cas une obstruction des voies aériennes supérieures suite àun angio-œdème (qui peut être fatal)

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Vomissements, diarrhée, dyspepsie, douleurs abdominales, nausée

Peu fréquent

Flatulences, bouche sèche

Rare

Glossite, constipation, dysgueusie

Très rare

Iléus, angio-œdème de l'intestin grêle

Fréquence indéterminée

Pancréatite*

Affections hépatobiliaires

Fréquence indéterminée

Hépatite, ictère cholestatique

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent

Angio-œdème, rash, prurit, hyperhidrose

Rare

Erythème polymorphe, pemphigus, urticaire

Très rare

Dermatite psoriasiforme

Fréquence indéterminée

Syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique, dermatiteexfo­liative, alopécie, réaction de photosensibilité.

Affections cutanées pouvant être associées à de la fièvre, des douleursmusculaires et articulaires (myalgies, arthralgies, arthrite), inflammationvas­culaire (vascularite), inflammation des tissus séreux et certainesmodi­fications des valeurs biologiques (éosinophilie, leucocytose et/ouaugmentation des anticorps antinucléaires, augmentation de la vitesse desédimentation des hématies).

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent

Mal de dos, myalgie

Affections du rein et des voies urinaires

Peu fréquent

Insuffisance rénale, protéinurie

Affections des organes de reproduction et du sein

Peu fréquent

Dysfonction érectile

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquent

Fatigue, asthénie, douleur thoracique

Peu fréquent

Œdème généralisé, fièvre, œdème périphérique

Investigations

Fréquent

Augmentation de la créatininémie, augmentation de l'uréesanguine

Fréquence indéterminée

Diminution de l’hémoglobine, diminution de l'hématocrite et du nombre deleucocytes, augmentation des enzymes hépatiques, de la bilirubine sanguine.Chez les patients avec une déficience congénitale en G-6-PDH, des casindividuels d'anémie hémolytiqueont été rapportés.

Infections et infestations

Fréquent

Pharyngite, rhinite

Peu fréquent

Bronchite, infection des voies respiratoires supérieures, infection desvoies urinaires, sinusite

* Les pancréatites ont été rarement rapportées chez les patients traitéspar des IEC, dans certains cas, elles se sont avérées fatales.

Ces augmentations sont plus susceptibles de survenir chez les patientsrecevant un traitement concomitant avec un diurétique que ceux recevant duquinapril en monothérapie. Ces augmentations sont réversibles en continuant letraitement.

Une vascularite et une gynécomastie ont été rapportées avec les autresIEC et il ne peut être exclu que ces effets indésirables soient spécifiquesà la classe thérapeutique.

Le Syndrome de sécrétion inappropriée en hormone anti-diurétique (SIADH)et l'hyponatrémie consécutive ont été observés chez certains patientstraités par d'autres inhibiteurs de l'ECA (voir rubrique « Mises en gardespéciales et précautions d'emploi »).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

La dose létale (DL50) de quinapril par voie orale chez la souris et le ratvarie de 1440 à 4280 mg/kg.

Aucune information spécifique n'est disponible sur le traitement dusurdosage avec le quinapril.

Les symptômes cliniques les plus probables sont ceux d’une hypotensionsévère qui peut généralement être traitée par expansion volémiqueintra­veineuse.

Le traitement est symptomatique et de soutien.

L'hémodialyse et la dialyse péritonéale ont peu d'effet sur l'éliminationdu quinapril et du quinaprilate, forme active du quinapril.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC)non associés, code ATC : C09AA06.

(C : système cardiovasculaire).

Mécanisme d’action

Le quinapril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) del'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice maiségalement stimulant la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien,cette inhibition porte sur l'enzyme de conversion plasmatique et sur les enzymesde conversion tissulaires aortique et cardiaque.

Il en résulte :

· une diminution de la sécrétion d'aldostérone,

· une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostéronen'e­xerçant plus de rétrocontrôle négatif,

· une baisse des résistances périphériques totales avec une actionpréféren­tielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baissene s'accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, entraitement chronique.

L'action antihypertensive du quinapril se manifeste aussi chez les sujetsayant des concentrations de rénine basses ou normales.

Le quinapril agit par l'intermédiaire de son métabolite actif, lequinaprilate, les autres métabolites étant inactifs.

Caractéristiques de l'activité antihypertensive

Le quinapril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle :légère, modérée ou sévère. On observe une réduction des pressionsarté­rielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme.

L'activité antihypertensive après une prise unique se manifeste dès la1ère heure, est maximale entre 2 et 4 heures et se maintient pendant24 heures.

Le blocage résiduel de l'enzyme de conversion à 24 heures se situe auxenvirons de 80%.

Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle se maintientsans échappement. L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond del'hypertension artérielle.

En cas de nécessité, l'adjonction d'un diurétique thiazidique (ouapparenté) entraîne une synergie de type additif. L'association d'uninhibiteur de l’enzyme de conversion et d'un thiazidique diminue en outre lerisque d'hypokaliémie induite par le diurétique seul.

Mode d'action hémodynamique dans l'insuffisance cardiaque

Le quinapril réduit le travail du cœur :

· par un effet vasodilatateur veineux vraisemblablement dû à unemodification du métabolisme des prostaglandines : diminution de lapré-charge,

· par diminution des résistances périphériques totales : diminution de lapost-charge.

Les études réalisées chez l'insuffisant cardiaque ont mis enévidence :

· une baisse des pressions de remplissage ventriculaire gauche etdroite,

· une diminution des résistances vasculaires périphériques totales,

· une diminution de la pression artérielle moyenne,

· une augmentation du débit cardiaque et de certains débits sanguinsrégionaux, en particulier musculaires,

· une amélioration de l'index cardiaque.

Les épreuves d'effort sont également améliorées.

L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme deconversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARAII) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés(ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril GlobalEndpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy inDiabetes).

L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant desantécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale,ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles.L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques detype 2 et atteints de néphropathie diabétique.

En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidenced’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénaleset/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé uneaugmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/oud’hypotension.

Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, comptetenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patientsatteints de néphropathie diabétique.

L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascularand Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer lebénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par un IEC ou unARA II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’uneinsuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cetteétude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation durisque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaireet les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans legroupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événementsindé­sirables et certains événements indésirables graves tels quel’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont étérapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupeplacebo.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Par voie orale, le quinapril est rapidement absorbé.

La quantité biodisponible représente 60 % de la dose administrée et n'estpas influencée par la prise d'aliments.

Il est hydrolysé en quinaprilate, qui est un inhibiteur spécifique del'enzyme de conversion de l'angiotensine. Le pic de concentrations plasmatiquesdu quinaprilate est atteint en 2 heures.

Distribution

Le quinaprilate est lié à 97% aux protéines plasmatiques.

Après administration répétée de quinapril en prise unique quotidienne,l'état d'équilibre des concentrations plasmatiques de quinaprilate est atteinten 2 jours en moyenne. La demi-vie effective d'accumulation du quinaprilate estde 2 heures. La ½ vie d'élimination du quinaprilate est biphasique de deuxheures et de 26 heures pour la phase terminale.

Élimination

Le quinapril et son métabolite actif sont éliminés aux 2/3 par le rein.Ils sont faiblement dialysables.

Chez l'insuffisant rénal ayant une clairance de la créatinine inférieureà 40 ml/min., les concentrations plasmatiques de quinaprilate et la demi-vieaugmentent, quinapril et quinaprilate sont très peu dialysables (5,4% de ladose administrée retrouvées dans le dialysat d'hémodialyse, moins de 5% dansle dialysat de dialyse péritonéale).

L'élimination est également ralentie chez le sujet âgé, ce qui correspondà la baisse physiologique de la fonction rénale chez ce type de patients.

Chez le cirrhotique, le défaut d'hydrolyse du quinapril conduit à desconcentrations moindres de quinaprilate.

Il existe un passage des inhibiteurs de l'enzyme de conversion dans leplacenta.

Allaitement :

Après administration d’une dose orale unique de 20 mg de quinapril chezsix femmes qui allaitent, le L/P (ratio lait/plasma) du quinapril s’élevaità 0,12. Le quinapril n’a pas été décelé dans le lait 4 heures après ladose. Les taux de quinalaprilate dans le lait étaient indécelables (<5μg/L) à n’importe quel moment. Il a été estimé qu’un nouveau-né nourriau lait maternel reçoit environ 1,6 % de la dose maternelle de quinapriladaptée à son poids.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau : lactose monohydraté, cellulose microcristalline, oxyde demagnésium, crospovidone, stéarate de magnésium.

Pelliculage : OPADRY YS-1–17164 [hypromellose (E464), dioxyde de titane(E171), macrogol 400, polysorbate 80, oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fernoir (E172)].

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

28, 30, 50, 84 ou 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières pour élimination.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MYLAN S.A.S.

117 ALLEE DES PARCS

69800 SAINT-PRIEST

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 364 722 2 8 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 364 723 9 6 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 373 836 7 7 : 50 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 373 837 3 8 : 84 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 374 953 7 0 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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