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QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Quinapril base.........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.......5 mg

Sous forme de chlorhydrate de quinapril

Pour un comprimé pelliculé sécable.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé sécable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Hypertension artérielle.

· Insuffisance cardiaque congestive.

4.2. Posologie et mode d'administration

Le quinapril, comprimé peut être pris avant, pendant ou après les repas,la prise d'aliments ne modifiant pas sa biodisponibilité. Le quinapril peutêtre administré en une ou deux prises quotidiennes.

Hypertension artérielle essentielle

En l'absence de déplétion hydrosodée préalable ou d'insuffisance rénale(soit en pratique courante) : la posologie efficace est de 20 mg par jour enune prise unique. En fonction de la réponse au traitement, la posologie doitêtre adaptée, en respectant des paliers de 3 à 4 semaines, jusqu'au maximumde 40 mg/24 h, de préférence en deux prises quotidiennes. Si nécessaire, undiurétique non hyperkaliémiant peut être associé, afin d'obtenir une baissesupplémen­taire de la pression artérielle.

Dans l'hypertension artérielle préalablement traitée par diurétiques :soit arrêter le diurétique : 3 jours auparavant pour le réintroduire par lasuite si nécessaire ; soit administrer des doses initiales de 5 mg, dequinapril et les ajuster en fonction de la réponse tensionnelle obtenue. Il estrecommandé de doser la créatinine plasmatique et la kaliémie avant letraitement et dans les 15 jours qui suivent la mise en route du traitement.

Chez les sujets âgés de plus de 65 ans (voir rubrique 4.4) : instaurer letraitement par une posologie plus faible (5 mg/jour en une prise).

Dans l'hypertension rénovasculaire : il est recommandé de débuter letraitement à la posologie de 5 mg/jour en une prise, pour l'ajuster par lasuite à la réponse tensionnelle du patient. La créatininémie et la kaliémieseront contrôlées afin de détecter l'apparition d'une éventuelleinsuf­fisance rénale fonctionnelle (voir rubrique 4.4).

En cas d'insuffisance rénale : la posologie de quinapril est ajustée audegré de cette insuffisance :

· si la clairance de la créatinine est supérieure ou égale à 40 mL/min,il n'est pas nécessaire de modifier la posologie;

· si la clairance de la créatinine est inférieure à 40 mL/min, il estrecommandé d'initier la posologie à 5 mg en une seule prise, avant del'augmenter, si nécessaire, 3 à 4 semaines plus tard en fonction de laréponse tensionnelle obtenue.

· si la clairance de la créatinine est inférieure à 15 mL/min: enl'absence de données suffisantes, une réduction supplémentaire de laposologie peut être envisagée, soit en diminuant les doses quotidiennes, soiten espaçant les prises.

Chez ces malades, la pratique médicale normale comprend un contrôlepériodique du potassium et de la créatinine, par exemple tous les 2 mois enpériode de stabilité thérapeutique.

Les diurétiques à associer dans ce cas sont les diurétiques dits del'anse.

Chez l'hypertendu hémodialysé : le quinapril est faiblement dialysable(voir rubrique 4.4 Mise en garde : hémodialyse).

Insuffisance cardiaque congestive

La dose initiale doit être faible, en particulier en cas de pressionartérielle normale ou basse au départ, insuffisance rénale, hyponatrémie,i­atrogénique (diurétique) ou non.

Il est recommandé d'initier le traitement par une prise unique de 5 mg soussurveillance tensionnelle, et de l'accroître progressivement jusqu'à la doseefficace usuelle, qui peut atteindre 40 mg par jour en deux prises.

Le quinapril peut être utilisé en association avec un traitementdiu­rétique, auxquels s'ajoute le cas échéant, un traitement digitalique :dans ce cas, la posologie efficace est de 10 à 20 mg par jour en deuxprises.

La dose retenue, par unité de prise, ne devrait pas abaisser la pressionartérielle systolique en orthostatisme au-dessous de 90 mmHg.

Une hypotension symptomatique peut apparaître chez les insuffisantscar­diaques traités par diurétiques. La dose initiale doit être dans ce casréduite de moitié. Les dosages de la créatinine et de la kaliémie doiventêtre faits à chaque augmentation de posologie, puis tous les 3 à 6 mois enfonction du stade de l'insuffisance cardiaque afin de contrôler la toléranceau traitement.

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en cas de :

· hypersensibilité à la substance active, à tout autre inhibiteur del'enzyme de conversion de l'angiotensine ou à l’un des excipients mentionnésà la rubrique 6.1 ;

· antécédent d'angi-œdème (œdème de Quincke) lié à la prise d'uninhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine et/ou angio-œdèmehéréditaire ou idiopathique ;

· 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.4 et4.6) ;

· l’association de QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable àdes médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez lespatients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit defiltration glomérulaire] < 60 mL/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et5.1) ;

utilisation concomitante avec un traitement par sacubitril/val­sartan. Letraitement par quinapril ne doit pas être débuté moins de 36 heures aprèsla dernière dose de sacubitril/val­sartan (voir également rubriques 4.4 et4.5).Ce médicament EST GENERALEMENT DECONSEILLE en cas :

· d'association avec les diurétiques hyperkaliémiants, les sels depotassium, le lithium et l'estramustine (voir rubrique 4.5) ;

· sténose bilatérale de l'artère rénale ou sur rein fonctionnelle­mentunique ;

· hyperkaliémie ;

· 1er trimestre de la grossesse.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Quinapril doit être utilisé avec précaution chez les patients souffrant desténose aortique.

Réactions d’hypersensibilité

Des réactions d’hypersensibilité peuvent se produire chez les patientsavec ou sans antécédent d’allergie ou d’asthme bronchique, par exemple,purpura, photosensibilité, angéite nécrosante, détresse respiratoirein­cluant pneumonie et œdème pulmonaire, réaction anaphylactique.

Hypotension symptomatique

Une hypotension symptomatique est rarement observée chez les patientssouffrant hypertension sans complication. Chez les patients hypertendus recevantQuinapril, l’hypotension est plus susceptible d’apparaitre si le patient setrouve en hypovolémie par exemple, en cas de prise de diurétiques, de régimehyposodé, de dialyse, de diarrhée ou vomissement, ou s’il souffre d’unehypertension sévère rénine dépendante.

En cas de survenu d’une hypotension symptomatique, le patient doit êtreplacé en décubitus dorsal et doit recevoir, si nécessaire une perfusion desolution saline normale. Une hypotension transitoire, ne constitue pas unecontre-indication à la poursuite du traitement. Cependant, dans ce cas, ou laprise concomitante d’un traitement diurétique doivent être pris enconsidération.

Chez les patients souffrant d’insuffisance cardiaque congestive présentantun risque accru d’hypotension, le traitement par Quinapril doit être débutéà la dose recommandée sous contrôle médical ; ces patients doivent avoir unsuivi médical rapproché les deux premières semaines de traitement et chaquefois que les doses sont augmentées.

Les mêmes recommandations s’appliquent aux patients ayant une cardiopathieis­chémique ou maladie cérébrovasculaire chez lesquels une chute excessive dela pression artérielle pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou unaccident vasculaire cérébral.

Insuffisance rénale

Chez les patients atteints d’insuffisance rénale, la fonction rénale doitêtre contrôlée lorsque cela est jugé nécessaire, bien que dans la majoritédes cas, la fonction rénale ne sera pas altérée ou s’améliorera.

La demi-vie du quinapril est allongée quand la clairance de la créatinechute. Les patients dont la clairance de la créatine est inférieure à60 mL/min nécessitent une dose plus faible de quinapril (voir rubrique 4.2).Pour ces patients la dose doit être ajustée à la hausse en fonction de laréponse thérapeutique, et la fonction rénale doit être surveillée même siles premières études ne montrent pas que quinapril altère la fonctionrénale.

Résultant de l’inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone,des modifications de la fonction rénale peuvent être anticipées chez lesindividus sensibles. Chez les sujets ayant une insuffisance cardiaque sévère,dont la fonction rénale peut être influencée par l’activité du systèmerénine-angiotensine-aldostérone, le traitement par quinapril pourra êtreassocié à une oligurie et / ou une azotémie progressive et rarement à uneinsuffisance rénale aiguë et / ou la mort.

Au cours d’études cliniques menées chez les patients hypertenduspré­sentant une sténose de l'artère rénale unilatérale ou bilatérale,l'au­gmentation de l'urée et de la créatinine sériques ont été observéeschez certains patients après un traitement par des IEC et/ou traitementsdi­urétiques. Chez ces patients, la fonction rénale doit être contrôléedurant les premières semaines de traitement.

Certains patients ayant de l’hypertension ou une insuffisance cardiaquesans pathologie rénale préexistante ont développé des augmentations(>1,25 fo­is au-dessus des limites normales) des taux sériques d’urée etde créatine, généralement mineure ou transitoire, particulièrement quandquinapril a été administré de manière concomitante avec un diurétique.L’au­gmentation des taux sériques d’urée et de créatine ont étéobservés respectivement chez 2% et 2% des patients hypertendus prenantquinapril en monothérapie et respectivement 4% et 3% des patients hypertendusprenant quinapril/hydrochlo­rothiazide. Ces augmentations sont plussusceptibles de survenir chez les patients présentant une insuffisance rénalepréexistante. Une réduction de la posologie et / ou un arrêt du diurétiqueet / ou du quinapril peuvent être nécessaires.

L'expérience chez les insuffisants rénaux (clairance de la créatine <10 ml/min) est insuffisante. Le traitement n'est donc pas recommandé chez cespatients.

Œdème de Quincke

Un angio-œdème a été signalé chez les patients traités par uninhibiteur de l'enzyme de conversion. Si un laryngeal stridor, un angio oedemade la face, de la langue, ou de la glotte apparait, le traitement doit êtreinterrompu immédiatement, le patient doit être traité de manière appropriéeet surveillé jusqu'à disparition de l'œdème. Lorsque l'œdème n'intéresseque la face et les lèvres, l'évolution est en général régressive sanstraitement ; les antihistaminiques pourront être utilisés pour soulager lessymptômes.

L' angio-œdème associé à un œdème laryngé peut être fatal. Lorsqu'ily a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner uneobstruction des voies aériennes, une solution d'adrénaline sous-cutanée à1/1000 (0,3 mL à 0,5 mL), doit être administrée rapidement et les autrestraitements appropriés doivent être appliqués.

Les patients ayant un antécédent d'œdème de Quincke non lié à la prised'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ont un risque accru d'œdème deQuincke sous inhibiteur de l'enzyme de conversion (voir rubrique 4.3).

L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association­sacubitril/val­sartan est contre-indiquée en raison du risque accrud’angio-oedème. Le traitement par sacubitril/val­sartan ne doit pas êtredébuté moins de 36 heures après la dernière dose de quinapril. Letraitement par quinapril ne doit pas être débuté moins de 36 heures aprèsla dernière dose de sacubitril/val­sartan (voir rubriques 4.3 et 4.5).

L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteursde mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peutentraîner un risque accru d’angio-œdème (p. ex. gonflement des voiesaériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique4.5). Il convient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d’untraitement par racécadotril, inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus,évé­rolimus, temsirolimus) et vildagliptine chez un patient prenant déjà unIEC. Angio-œdème intestinal

Un angio-œdème intestinal a été signalé chez des patients traités pardes inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Ces patients présentaient desdouleurs abdominales (avec ou sans nausées et vomissements) ; dans certainscas, il n’y avait pas d’antécédents d’angio-œdèmes de la face et lesniveaux de C1 estérases étaient normaux. L’angio-œdème a étédiagnostiqué par des procédures incluant le scanner abdominal oul’échographie abdominale, ou la chirurgie, et les symptômes ont disparusuite à l’arrêt du traitement par inhibiteur de l’enzyme deconversion.

L’angio-œdème intestinal doit être inclus dans le diagnosticdif­férentiel des patients sous IEC qui présentent des douleursabdomi­nales.

Différences ethniques

Les patients noirs recevant un traitement par IEC présentent une incidenceplus importante d’angio-œdème par rapport aux autres patients. Il fautégalement noter que dans les essais cliniques contrôlés, l’effet des IECsur la pression artérielle moins important chez les patients noirs que chez lesautres.

Neutropénie/a­granulocytose

Des inhibiteurs de l'enzyme de conversion ont exceptionnellement entraînéune agranulocytose et/ou une dépression médullaire chez les patients ayant unehypertension sans complication mais plus fréquemment chez les patientsinsuf­fisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses tellesque lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie).

Une agranulocytose a rarement été rapportée durant le traitement parquinapril. La surveillance de la numération des leucocytes chez les patientsprésentant une maladie vasculaire du collagène et / ou d'une maladie rénaledoit être envisagée.

Désensibilisation

Les patients traités par IEC durant un traitement de désensibilisation auvenin d’hyménoptère ont été confrontés à des réactions anaphylactiqu­espouvant être mortelles. Chez ces patients, ces réactions ont été évitéesquand les IEC ont été temporairement refusés, mais sont réapparues lorsd’une réutilisation involontaire.

Hémodialyse et LDL aphérèse

Des réactions anaphylactoïdes (œdèmes de la langue et des lèvres avecdyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au coursd'hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilitépo­lyacrylonitri­le (‘AN69’) chez des patients traités par inhibiteurs del'enzyme de conversion. Il est recommandé d'éviter cette association, soit parl’utilisation de médicaments antihypertenseurs alternatifs ou des membranesalter­natives pour hémodialyse.

Des réactions similaires ont été observées lors de LDL aphérèse avecsulfate de dextran. Cette méthode ne doit donc pas être utilisée chez lespatients traités avec des IEC.

Insuffisance hépatique

Chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou une atteintehépatique évolutive, l'association de quinapril avec un diurétique etnotamment un diurétique thiazidique doit être réalisée avec précaution enraison de la possible survenue d'altérations de l'équilibre hydroélectriqu­epouvant aboutir à un coma hépatique. La métabolisation du quinapril enquinaprilate est normalement dépendante de l'estérase hépatique. Chez lespatients cirrhotiques alcooliques, la désestérification du quinapril est plusfaible.

Rarement, les IEC ont été associés à un syndrome débutant comme unictère cholestatique et évoluant vers une nécrose hépatique fulminante (dontcertains cas mortels). Les patients qui au cours du traitement par IECdécouvrent un ictère ou une élévation importante des enzymes hépatiquesdoivent interrompre leur traitement par quinapril et avoir un suivi médicalapproprié.

Toux

Une toux sèche a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs del'enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que parsa disparition à l'arrêt du traitement. L'étiologie iatrogénique liée auxIEC doit être envisagée dans le cadre du diagnostic différentiel decette toux.

Intervention chirurgicale/A­nesthésie

Chez les patients devant subir une intervention chirurgicale majeure oudurant une anesthésie pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur,qu­inapril peut bloquer la formation d'angiotensine II secondaire à lalibération compensatoire de rénine. En cas de survenu d’une hypotension, sicelle-ci est liée à ce mécanisme, elle peut être corrigée par expansionvolumique (voir rubrique 4.5).

Kaliémie

Les IEC peuvent provoquer une hyperkaliémie car ils inhibent la libérationd’al­dostérone. Cet effet n’est généralement pas significatif chez lespatients dont la fonction rénale est normale. Cependant, chez les patientsayant une fonction rénale altérée et/ou prenant des suppléments potassiques(y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium, dutriméthoprime ou du cotrimoxazole (associationtri­méthoprime/sul­faméthoxazole) et en particulier des antagonistes del’aldostérone ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, unehyperkaliémie peut survenir. Les diurétiques épargneurs de potassium et lesantagonistes des récepteurs de l’angiotensine II doivent être utilisés avecprécaution chez les patients recevant des IEC, et la kaliémie et la fonctionrénale doivent être surveillées (voir rubrique 4.5).Patients diabétiques

Chez les patients diabétiques, les IEC peuvent augmenter la sensibilité àl’insuline et ont été associés à des hypoglycémies chez des patientstraités par anti-diabétiques oraux ou par insuline. Le contrôle glycémiquedoit être particulièrement surveillé durant le premier mois de traitement parIEC (voir rubrique 4.5).

Grossesse

Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins quele traitement IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé chezles patientes qui envisagent une grossesse de modifier le traitementanti­hypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établipendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IECdoit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatifsera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme deconversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARAII) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie etd’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance­rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’associationd’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques4.5 et 5­.1).

Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolumentnéces­saire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’unspécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale,de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA IIne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathiedi­abétique.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations contre-indiquées
Médicaments augmentant le risque d’angio-œdème

L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association­sacubitril/val­sartan est contre-indiquée en raison du risque accrud’angio-œdème (voir rubriques 4.3 et 4.4).

L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteursde mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peutentraîner un risque accru d’angio-oedème (voir rubrique 4.4).

Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage dusystème rénine-angiotensineal­dostérone (SRAA) par l’utilisation­concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes desrécepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à unefréquence plus élevée d’événements indésirables tels quel’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale(incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisationd’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3,4.4 et 5.1).

Associations déconseillées

+ Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques ousubstituts de sel contenant du potassium

Bien que la kaliémie demeure habituellement dans les limites de la normale,une hyperkaliémie peut survenir chez certains patients traités par quinapril.Les diurétiques épargneurs de potassium (p. ex. spironolactone, triamtérèneou amiloride), les suppléments potassiques ou les substituts de sel contenantdu potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de lakaliémie. Il convient également de faire preuve de prudence lors del’administration de quinapril avec d’autres médicaments hyperkaliémian­ts,tels que le triméthoprime et le cotrimoxazole(tri­méthoprime/sul­faméthoxazole) car le triméthoprime agit comme undiurétique épargneur de potassium tel que l’amiloride. Par conséquent,l’as­sociation du quinapril avec les médicaments susmentionnés n’est pasrecommandée. Si une utilisation concomitante est indiquée, elle doit se faireavec précaution et être accompagnée d’une surveillance fréquente de lakaliémie.

+ Lithium

Augmentation de la lithémie, pouvant atteindre des valeurs toxiques(diminution de l'excrétion rénale du lithium). Si l'usage d'un inhibiteur del'enzyme de conversion est indispensable, surveillance stricte de la lithémieet adaptation de la posologie.

+ Estramustine

Risque de majoration des effets indésirables à type d'œdèmeangio-neurotique (angio-œdème)

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Ciclosporine

Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IECavec de la ciclosporine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

+ Héparine

Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IECavec de l’héparine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

+ Antidiabétiques: insulines, sulfamides hypoglycémiants

L'utilisation des IEC peut entraîner une majoration de l'effethypogly­cémiant chez le diabétique traité par insuline ou sulfamideshypo­glycémiants. La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle(a­mélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence uneréduction des besoins en insuline ou sulfamides hypoglycémiants).

Renforcer l'autosurveillance glycémique.

+ Baclofène

Majoration de l'effet antihypertenseur. Surveillance de la pressionartérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.

+ Diurétiques hypokaliémants

Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguëlors de l'instauration ou de l’augmentation de la posologie d’un traitementpar un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion hydrosodéepré­existant.

Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalablea pu entraîner une déplétion hydrosodée (en particulier, chez les patientsrécemment traités par diurétiques, en cas de régime hyposodé, chez leshémodialysés), il faut :

· soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement parl'inhibiteur de l'enzyme de conversion, et réintroduire un diurétiquehypo­kaliémiant si nécessaire ultérieurement ;

· soit administrer des doses initiales réduites d'inhibiteur de l'enzyme deconversion et augmenter progressivement la posologie.

Dans l'insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencerpar une dose très faible d'inhibiteur de l'enzyme de conversion,éven­tuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémian­tassocié.

Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans lespremières semaines du traitement par l'inhibiteur de l'enzyme deconversion.

+ Spironolactone à la posologie de 12,5 mg à 50 mg/j et avec des dosesfaibles d'IEC

Dans le cas du traitement de l'insuffisance cardiaque classes III ou IV(NYHA) avec fraction d'éjection inférieure à 35% et préalablement traitéepar l'association IEC + diurétique de l'anse: risque d'hyperkaliémi­e,potentielle­ment létale, en cas de non-respect des conditions de prescription decette association. Vérifier l'absence d'hyperkaliémie et d'insuffisance­rénale préalables. Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de lacréatininémie (1 fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois parmois ensuite).

+ AINS

Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/oudéshydraté sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée) pardiminution de la filtration glomérulaire, par inhibition des prostaglandines­vasodilatatri­ces due aux AINS. Ces effets sont généralement réversibles.

Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.

Hydrater le malade, surveiller la fonction rénale en début de traitement etrégulièrement pendant l’association.

+ Acide acétylsalicylique

Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>= 1 g parprise et/ou >= 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ouantipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3g par jour) :

Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de lafiltration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse desprostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effetantihy­pertenseur.

Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début detraitement.

+ Eplerenone

Majoration du risque d’hyperkaliémie, notamment chez le sujet âgé.

Contrôle strict de la kaliémie et de la fonction rénale pendantl’asso­ciation

Associations à prendre en compte

+ Amifostine

Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

+ Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques :

Majoration du risque d'hypotension notamment orthostatique (effetadditif).

+ Alpha-bloquants à visée urologique

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique­majoré.

+ Alpha-bloquants anti-hypertenseurs

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique­majoré.

+ Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) (sauf hydrocortisone­employée comme traitement substitutif dans la maladie d'Addison) :

Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée descorticoïdes).

+ Autres hyperkalemiants

Risque de majoration de l’hyperkaliémie, potentiellement létale.

+ Glipines

Majoration du risque de la survenue d’angio-oedèmes, par réduction del’activité de l’enzyme dipeptidyl peptidase IV (DPP-IV) par la gliptine,chez les patients traités par inhibiteur de l’enzyme de conversion.

+ Or

Avec les sels d'or administrés par voie IV : risque de réaction«nitri­toïde» à l’introduction de l’IEC (nausées, vomissements, effetsvasomoteurs à type de flush, hypotension, éventuellement collapsus).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de lagrossesse (voir rubrique 4.4).

L’utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres dela grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4)

Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque demalformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse nepermettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque demalformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement parIEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes quienvisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour unmédicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. Encas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêtéimmédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

L’exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesseest connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonctionrénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et unetoxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension,hy­perkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d’exposition à un IEC à partirdu 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d’effectuer uneéchographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de lavoûte du crâne. Les nouveau-nés de mères traitées par IEC doivent êtresurveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Allaitement

Des données pharmacocinétiques limitées montrent de très faiblesconcen­trations dans le lait (voir rubrique 5.2). Bien que ces concentrations nesemblent pas avoir de réelles conséquences cliniques, l'administration deQUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé enrobé sécable est déconseillée chez lesenfants prématurés et au cours des premières semaines qui suiventl'accou­chement, en raison du risque hypothétique d'effets secondaires au niveaucardiovas­culaire et rénal et de l'expérience clinique insuffisante.

Dans le cas de l'allaitement d'un enfant plus âgé, l'administration deQUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé enrobé sécable peut être envisagée chez lafemme qui allaite, si ce traitement est nécessaire pour la mère, et quel'enfant est surveillé dans le but de détecter d'éventuels effetssecondaires.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs devéhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque desensation de vertiges, particulièrement en début de traitement.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables présentés ci-dessous sont classés par systèmeorgane et par ordre de fréquence. La classification selon la fréquence utilisela convention suivante : effets très fréquents (> 1/10), fréquents (>1/100 ; < 1/10), peu fréquents (> 1/1 000 ; < 1/100), rares (>1/10 000 ; < 1/1 000), très rares (< 1/10000), indéterminée (ne peutêtre estimée sur la base des données disponibles).

Les effets indésirables les plus fréquents retrouvés dans les essaiscliniques contrôlés sont les maux de tête (7.2%), les vertiges (5.5%), latoux (3.9%), fatigue (3.5%), rhinite (3.2%), nausée et/ou vomissements (2.8%),et les myalgies (2.2%).

Classification système organe

Fréquence

Effets indésirables

Affections hématologiques et du système lymphatique

Indéterminée

Agranulocytose, anémie hémolytique, neutropénie, thrombocytopénie

Affections du système immunitaire

Indéterminée

Réaction anaphylactique

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent

Hyperkaliémie

Affections psychiatriques

Fréquent

Insomnie

Peu fréquent

Confusion mentale, dépression, nervosité

Affections du système nerveux

Fréquent

Etourdissements, maux de tête, paresthésie

Peu fréquent

Accident ischémique transitoire, somnolence

Rare

Troubles de l’équilibre, syncope

Indéterminée

Accident vasculaire cérébral

Affections oculaires

Peu fréquent

Amblyopie

Très rare

Vision floue

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Peu fréquent

Vertige, acouphènes

Affections cardiaques

Peu fréquent

Infarctus du myocarde, angine de poitrine, tachycardie, palpitations

Affections vasculaires

Fréquent

Hypotension

Peu fréquent

Vasodilatation

Indéterminée

Hypotension orthostatique

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent

Dyspnée, toux

Peu fréquent

Gorge sèche

Rare

Pneumonie à éosinophiles

Indéterminée

Bronchospasme.

Dans certains cas, obstruction des voies aériennes supérieures par unœdème de Quincke (qui peut être mortelle)

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Vomissements, diarrhée, dyspepsie, douleurs abdominales, nausées

Peu fréquent

Flatulence, sècheresse buccale

Rare

Glossite, constipation, altération du goût

Très rare

Occlusion intestinale, angio-œdème de l’intestin grêle

Indéterminée

Pancréatite*

Affections hépatobiliaires

Indéterminée

Hépatite, ictère cholestatique

Affections de la peau et du tissu sous cutané

Peu fréquent

Œdème de Quinke, éruption, prurit, transpiration excessive

Rare

Érythème polymorphe, pemphigus, urticaire

Très rare

Dermatose psoriasiforme

Indéterminée

Syndrome de Stevens Johnson, syndrome de lyell, dermatite exfoliative,a­lopécie, réaction de photosensibili­sation.

Affections de la peau pouvant être associées avec fièvre, douleursmusculaires et articulaires (myalgie, arthralgie, arthrite), inflammationvas­culaire (vascularite), inflammation des tissus séreux et certainschangements dans les valeurs de laboratoire (éosinophilie, leucocytes et / ouanticorps antinucléaires augmentés, vitesse de sédimentation augmentée).

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent

Douleur dorsale, myalgie

Affections du rein et des voies urinaires

Peu fréquent

Insuffisance rénale, protéinurie

Affections des organes de reproduction et du sein

Peu fréquent

Dysfonction érectile

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquent

Fatigue, asthénie, douleur thoracique

Peu fréquent

Œdème généralisé, fièvre, œdème périphérique

Investigations

Fréquent

Augmentation de la créatinémie et de l’urémie

Indéterminée

Diminution de l’hémoglobine, diminution de l'hématocrite, diminution del’hématocrite et des WCXC, augmentation des enzymes hépatiques, augmentationdu taux sanguin de bilirubine. Chez les patients atteints d’un déficitcongénital en G-6-PDH, des cas individuels d’anémie hémolytiques ont étérapportés.

Infections et infestations

Fréquent

Pharyngite, rhinite

Peu fréquent

Bronchite, infection des voies respiratoires supérieures, infectionsuri­naires, sinusite

* Des cas de pancréatites ont été rapportés chez des patients traitésavec des IEC, dans certains cas fatals.

Ces augmentations sont plus susceptibles de survenir chez les patientsrecevant de manière concomitante un traitement diurétique que chez lespatients recevant quinapril seul. Ces augmentations observées disparaissentfré­quemment lors de la poursuite du traitement.

Vascularite et gynécomastie ont été signalés avec d'autres IEC et il nepeut être exclu que ces effets indésirables sont spécifiques à cetteclasse.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

Aucune information spécifique n'est disponible sur le surdosage avecquinapril. Les manifestations cliniques les plus probables sont les symptômesattri­buables à une hypotension sévère, qui doit normalement être traitéepar expansion volémique par voie intraveineuse.

Le traitement est symptomatique et d’appoint, en conformité avec les soinsmédicaux applicables. L'hémodialyse et la dialyse péritonéale ont peud'effet sur l'élimination du quinapril et quinaprilat.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : INHIBITEUR DE L'ENZYME DE CONVERSION DEL'ANGIOTENSINE, code ATC : C09AA06 : système cardiovasculaire

L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme deconversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARAII) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés(ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril GlobalEndpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy inDiabetes).

L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant desantécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale,ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles.L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques detype 2 et atteints de néphropathie diabétique. En comparaison à unemonothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfiquesigni­ficatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaireset sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risqued’hyper­kaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension. Cesrésultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu dela similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patientsatteints de néphropathie diabétique. L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial inType 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a étéréalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren àun traitement standard par IEC ou un ARAII chez des patients atteints d’undiabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sanstroubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément enraison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Lesdécès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébrauxont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ;de même les événements indésirables et certains événements indésirablesgraves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénaleont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans legroupe placebo.

Mécanisme d’action pharmacologique

Le quinapril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) del'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice maiségalement stimulant la sécrétion de d'aldostérone par le cortexsurrénalien, cette inhibition porte sur l'enzyme de conversion plasmatique etsur les enzymes de conversion tissulaires aortique et cardiaque.

Il en résulte :

· une diminution de la sécrétion d'aldostérone ;

· une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostéronen'e­xerçant plus de rétrocontrôle négatif ;

· une baisse des résistances périphériques totales avec une actionpréféren­tielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baissene s'accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, entraitement chronique.

L'action antihypertensive du quinapril se manifeste aussi chez les sujetsayant des concentrations de rénine basses ou normales.

Le quinapril agit par l'intermédiaire de son métabolite actif, lequinaprilate, les autres métabolites étant inactifs.

Caractéristiques de l'activité antihypertensive

Le quinapril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle :légère, modérée ou sévère. On observe une réduction des pressionsarté­rielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme.

L'activité antihypertensive après une prise unique se manifeste dès la1ère heure, est maximum entre 2 et 4 heures et se maintient pendant24 heures.

Le blocage résiduel de l'enzyme de conversion à 24 heures se situe auxenvirons de 80 %.

Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle se maintientsans échappement. L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond del'hypertension artérielle.

En cas de nécessité, l'adjonction d'un diurétique thiazidique (ouapparenté) entraîne une synergie de type additif. L'association d'uninhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un thiazidique diminue en outre lerisque d'hypokaliémie induite par le diurétique seul.

Mode d'action hémodynamique dans l'insuffisance cardiaque

Le quinapril réduit le travail du cœur :

· par un effet vasodilatateur veineux vraisemblablement dû à unemodification du métabolisme des prostaglandines : diminution de lapré-charge ;

· par diminution des résistances périphériques totales: diminution de lapost-charge.

Les études réalisées chez l'insuffisant cardiaque ont mis enévidence :

· une baisse des pressions de remplissage ventriculaire gauche etdroite ;

· une diminution des résistances vasculaires périphériques totales ;

· une diminution de la pression artérielle moyenne ;

· une augmentation du débit cardiaque et de certains débits sanguinsrégionaux, en particulier musculaires ;

· une amélioration de l'index cardiaque.

Les épreuves d'effort sont également améliorées.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Par voie orale, le quinapril est rapidement absorbé.

La quantité biodisponible représente 60 % de la dose administrée et n'estpas influencée par la prise d'aliments.

Il est hydrolysé en quinaprilate, qui est un inhibiteur spécifique del'enzyme de conversion de l'angiotensine. Le pic de concentrations plasmatiquesdu quinaprilate est atteint en 2 heures.

Le quinaprilate est lié à 97 % aux protéines plasmatiques.

Après administration répétée de quinapril en prise unique quotidienne,l'état d'équilibre des concentrations plasmatiques de quinaprilate est atteinten 2 jours en moyenne. La demi-vie effective d'accumulation du quinaprilate estde 2 heures. La 1/2 vie d'élimination du quinaprilate est biphasique de2 heures et de 26 heures pour la phase terminale.

Le quinapril et son métabolite actif sont éliminés aux 2/3 par le rein.Ils sont faiblement dialysables.

Chez l'insuffisant rénal ayant une clairance de la créatinine inférieureà 40 mL/min, les concentrations plasmatiques de quinaprilate et la demi-vieaugmentent, quinapril et quinaprilate sont très peu dialysables (5,4 % de ladose administrée retrouvée dans le dialysat d'hémodialyse, moins de 5 % dansle dialysat de dialyse péritonéale).

L'élimination est également ralentie chez le sujet âgé, ce qui correspondà la baisse physiologique de la fonction rénale chez ce type de patients.

Chez le cirrhotique, le défaut d'hydrolyse du quinapril conduit à desconcentrations moindres de quinaprilate.

Il existe un passage des inhibiteurs de l'enzyme de conversion dans leplacenta.

Allaitement :

Après administration d’une dose orale unique de 20 mg de quinapril chezsix femmes qui allaitent, le L/P (ratio lait/plasma) du quinapril s’élevaità 0,12. Le quinapril n’a pas été décelé dans le lait 4 heures après ladose. Les taux de quinalaprilat dans le lait étaient indécelables (<5μg/L) à n’importe quel moment. Il a été estimé qu’un nouveau-né nourriau lait maternel recevrait environ 1,6 % de la dose maternelle de quinapriladaptée à son poids.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau : gélatine, crospovidone, stéarate de magnésium, carbonate demagnésium lourd, hydrogénophosphate de calcium anhydre.

Pelliculage : OPADRY II BLANC 03G28692 (hypromellose (E464), dioxyde detitane (E171), macrogol 6000, macrogol 400).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

18 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

A conserver dans l'emballage d'origine.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

28, 50 ou 90 comprimés sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC-Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

TEVA SANTE

100–110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE

92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 363 914 5 1 : 28 comprimés sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC-Aluminium).

· 34009 565 197 2 9 : 50 comprimés sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC-Aluminium).

· 34009 387 530 2 8 : 90 comprimés sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC-Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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