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RABEPRAZOLE SANDOZ 20 mg, comprimé gastro-résistant - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - RABEPRAZOLE SANDOZ 20 mg, comprimé gastro-résistant

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

RABEPRAZOLE SANDOZ 20 mg, comprimé gastro-résistant

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé gastro-résistant contient 20 mg de rabéprazolesodique.

Excipient à effet notoire : chaque comprimé gastro-résistant contient1,42 mg de sodium (0,06 mmol).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé gastro-résistant.

Comprimé enrobé gastro-résistant, biconvexe, rond, de couleur jaune.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Le rabéprazole est indiqué dans le traitement :

· de l'ulcère duodénal évolutif,

· de l'ulcère gastrique évolutif bénin,

· de l'œsophagite érosive ou ulcérative symptomatique par refluxgastro-œsophagien,

· d'entretien des œsophagites par reflux gastro-œsophagien,

· symptomatique du reflux gastro-œsophagien modéré à très sévère,

· du syndrome de Zollinger Ellison.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Adulte – Personne âgée

Ulcère duodénal évolutif, ulcère gastrique évolutif bénin :

La dose quotidienne recommandée pour le traitement de l'ulcère duodénalévolutif ou de l'ulcère gastrique évolutif bénin est de 20 mg par jour, enune prise, le matin.

La cicatrisation est obtenue chez la plupart des patients souffrant d'ulcèreduodénal évolutif en maximum 4 semaines de traitement. Cependant, chez unpetit nombre de patients il peut être nécessaire de poursuivre le traitementpendant 4 semaines supplémentaires pour une cicatrisation complète. Lacicatrisation est obtenue chez la plupart des patients souffrant d'ulcèregastrique évolutif bénin dans les 6 semaines de traitement.

Cependant, chez un petit nombre de patients, il peut être nécessaire depoursuivre le traitement pendant 6 semaines supplémentaires pour unecicatrisation complète.

Œsophagite érosive ou ulcérative par reflux gastro-œsophagien :

La dose quotidienne recommandée pour le traitement de l'œsophagite parreflux gastro-œsophagien est de 20 mg par jour, en une prise, le matin pendant4 à 8 semaines.

Traitement d'entretien de l'œsophagite par refluxgastro-œsophagien :

Lors du traitement à long terme, la dose d'entretien est de 20 ou 10 mgpar jour, en une prise, le matin, en fonction de la réponse du patient.

Traitement symptomatique du reflux gastro-œsophagien modéré à trèssévère :

10 mg par jour, en une prise, chez les patients sans œsophagite. Si lessymptômes persistent après 4 semaines, des examens complémentaires doiventêtre pratiqués.

Après résolution des symptômes, le contrôle des récidives symptomatiquespeut être obtenu par la prise à la demande de rabéprazole une fois par jouren fonction des besoins.

Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison :

La posologie initiale recommandée est de 60 mg de rabéprazole une fois parjour. Celle-ci peut être augmentée à 120 mg par jour en fonction des besoinsdu patient.

Des prises uniques quotidiennes de 100 mg de rabéprazole peuvent êtreadministrées. Des posologies quotidiennes de 120 mg peuvent être répartiesen 2 prises de 60 mg. Le traitement devra être poursuivi aussi longtemps quenécessaire cliniquement.

Insuffisance rénale et hépatique

Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les patients présentantune insuffisance rénale ou hépatique. Voir rubrique 4.4 pour l’utilisationde RABEPRAZOLE SANDOZ chez les patients souffrant d’insuffisance hépatiquesévère.

Population pédiatrique

L'utilisation de rabéprazole n'est pas recommandée chez l'enfant, en raisonde l'absence d'étude chez ces patients.

Mode d'administration

Dans les indications où le rabéprazole est administré en une prise parjour, le comprimé doit être absorbé le matin, avant le petit déjeuner. Bienque ni l'heure de la prise, ni l'alimentation n'aient une influence surl'activité du rabéprazole sodique, ce schéma thérapeutique facilitel'obser­vance.

Les patients doivent être avertis que les comprimés de rabéprazole, nedoivent pas être mâchés ou croqués mais doivent être avalés en entier.

4.3. Contre-indications

· RABEPRAZOLE SANDOZ est contre-indiqué chez les patients ayant unehypersensibilité connue à la substance active ou à l'un des excipientslistés dans la rubrique 6.1.

· RABEPRAZOLE SANDOZ est contre-indiqué au cours de la grossesse et del’allaitement.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Une amélioration des symptômes lors du traitement par le rabéprazolesodique n'exclut pas la présence d'une pathologie maligne de l'œsophage ou del'estomac ; en conséquence, toute possibilité de malignité des lésions doitêtre exclue avant le début du traitement par RABEPRAZOLE SANDOZ.

Une surveillance régulière doit être exercée lors du traitement à longterme (particulièrement chez les patients traités pendant plus d'un an).

Une réaction d'hypersensibilité croisée avec les autres inhibiteurs de lapompe à protons ou les dérivés benzimidazolés ne peut pas être exclue. Lespatients doivent être avertis que les comprimés de RABEPRAZOLE SANDOZ nedoivent pas être mâchés ou croqués mais doivent être avalés en entier.

Des anomalies du sang (thrombopénies et neutropénies) ont été rapportéesdepuis la mise sur le marché. Dans la plupart des cas où aucune étiologie n'aété identifiée, ces anomalies étaient non compliquées et se normalisaientà l'arrêt du traitement par rabéprazole.

Des anomalies des enzymes hépatiques ont été observées au cours desessais cliniques et rapportées depuis la mise sur le marché. Dans la plupartdes cas où aucune autre étiologie n'a été identifiée, ces augmentationsé­taient non compliquées et se normalisaient à l'arrêt du traitement parrabéprazole.

Les études chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère àmodérée n'ont pas révélé d'effets indésirables significatifs en relationavec le médicament, comparativement à des sujets sains de même âge et demême sexe. Cependant, en l'absence de données cliniques sur l'utilisation derabéprazole chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique sévère, leprescripteur doit assurer une surveillance particulière lors de l'instaurationdu traitement par rabéprazole chez ces patients.

L'administration concomitante de RABEPRAZOLE SANDOZ et d’atazanavir n'estpas recommandée (voir rubrique 4.5).

Il est possible que le traitement par inhibiteurs de la pompe à protons,dont RABEPRAZOLE SANDOZ, augmente le risque d'infections gastro-intestinalespro­voquées par des bactéries telles que Salmonella, Campylobacter etClostridium difficile.

Les inhibiteurs de la pompe à protons, notamment s’ils sont utilisés àhautes doses et sur de longues durées (> 1 an), peuvent provoquer uneaugmentation modeste du risque de fracture de la hanche, du poignet ou de lacolonne vertébrale, notamment chez le sujet âgé ou en présence d’autresfacteurs de risque connus. Les études observationnelles indiquent que lesinhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global defracture de 10 à 40 %. Une partie de cette augmentation pourrait être dueaux autres facteurs de risque. Les patients à risque d’ostéoporose doiventfaire l’objet de soins conformément aux directives cliniques actuelles etrecevoir un apport suffisant en vitamine D et calcium.

Hypomagnésémie

Des cas d’hypomagnésémie sévère ont été rapportés chez des patientstraités par des inhibiteurs de la pompe à protons, tels que le rabéprazole,pendant au moins trois mois, et dans la plupart des cas pendant un an.L’hypomagnésémie peut comporter des manifestations graves, telles quefatigue, tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmie ventriculaire,mais leurs débuts peuvent être insidieux et ne pas attirer l’attention. Chezla plupart des patients affectés, l’hypomagnésémie s’est amélioréeaprès supplémentation en magnésium et l’arrêt de l’inhibiteur de lapompe à protons.

Chez les patients pour lesquels on prévoit un traitement prolongé, ou chezceux qui prennent des inhibiteurs de la pompe à protons avec de la digoxine oudes médicaments susceptibles de provoquer une hypomagnésémie (par ex.diurétiques), les professionnels de santé doivent envisager de mesurer lestaux de magnésium avant de commencer le traitement par inhibiteurs de la pompeà protons puis régulièrement pendant le traitement.

Utilisation concomitante de rabéprazole et de méthotrexate

Les données de la littérature suggèrent que l’utilisation concomitanted’IPP et de méthotrexate (surtout à forte dose ; se référer àl’information produit du méthotrexate) peut augmenter et prolonger les tauxplasmatiques de méthotrexate et/ou de son métabolite, et entrainer unetoxicité associée au méthotrexate. Lorsque le méthotrexate est administréà forte dose, une interruption temporaire de l’IPP peut être envisagée chezcertains patients.

Influence sur l'absorption de la vitamine B12

Comme tous les médicaments qui inhibent la sécrétion acide, lerabéprazole-sodium peut réduire l'absorption de la vitamine B12(cyanocoba­lamine) à la suite d'une hypochlorhydrie ou d'une achlorhydrie. Celadoit être pris en compte en cas de traitement à long terme chez des patientsdont les réserves corporelles en vitamine B12 sont réduites ou qui présententdes facteurs de risque pour une diminution de l'absorption de la vitamine B12,ou lorsque des symptômes cliniques correspondants sont observés.

Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)

Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas trèsoccasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zonescutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, lepatient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doitenvisager d'arrêter RABEPRAZOLE SANDOZ. La survenue d’un LECS aprèstraitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque deLECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.

Interférence avec les tests de laboratoire

L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec lestests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour évitercette interférence, le traitement RABEPRAZOL SANDOZ doit être interrompu aumoins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les tauxde CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, lesmesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement parinhibiteur de la pompe à protons.

Population pédiatrique

L'utilisation de RABEPRAZOLE SANDOZ n’est pas recommandée chez l’enfant,en raison du manque de données concernant la sécurité et l’efficacité.

RABEPRAZOLE SANDOZ 20 mg, comprimé gastro-résistant contientdu sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimégastro-résistant, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Le rabéprazole sodique produit une forte et durable inhibition de lasécrétion d'acide gastrique. Une interaction avec des produits dontl'absorption est dépendante du pH gastrique peut se produire. L'administrati­onconcomitante de rabéprazole sodique avec le kétoconazole ou l'itraconazolepeut entraîner une diminution significative du taux plasmatique de cesantifongiques. De ce fait, une surveillance des patients peut se révélernécessaire lors de l'utilisation concomitante de kétoconazole oud'itraconazole.

Lors des études cliniques, des antiacides ont été utilisés de façonconcomitante avec le rabéprazole et une étude spécifique n'a pas montréd'interaction avec les antiacides en solution.

L'atazanavir 300 mg et le ritonavir 100 mg administrés en association avecl'oméprazole (40 mg en une prise par jour) ou l'atazanavir 400 mg avec lelansoprazole (60 mg par jour), chez des volontaires sains, ont entraîné unediminution importante de l'exposition à l'atazanavir. L'absorption del'atazanavir est pH dépendant. Bien que non étudiés, des résultatssimilaires sont attendus avec les autres inhibiteurs de la pompe à protons. LesIPPs, dont le rabéprazole, ne doivent donc pas être administrés enassociation avec l'atazanavir (voir rubrique 4.4).

Méthotrexate

Des rapports de cas, des études publiées de pharmacocinétique depopulation et des analyses rétrospectives suggèrent que l’utilisation­concomitante d’IPP et de méthotrexate (surtout à forte dose ; se référerà l’information produit du méthotrexate) peut augmenter et prolonger lestaux plasmatiques de méthotrexate et/ou de son métabolite,l’hy­droxyméthotre­xate. Cependant, aucune étude d’interaction­médicamenteuse n’a été menée avec le méthotrexate et les IPP.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'existe pas de données cliniques relatives à la sécurité d'emploi durabéprazole lors de la grossesse. Les études de reproduction chez le rat etchez le lapin n'ont apporté aucune preuve de diminution de la fertilité ou derisque pour le fœtus attribuable au rabéprazole sodique, en dépit d'un faiblepassage fœto-placentaire chez le rat.

RABEPRAZOLE SANDOZ est contre-indiqué au cours de la grossesse.

Allaitement

L'excrétion dans le lait maternel du rabéprazole sodique n'est pasdocumentée. Il n'y a pas d'étude chez la femme allaitante. Le rabéprazolesodique est excrété dans le lait chez la rate.

En conséquence, RABEPRAZOLE SANDOZ ne doit pas être utilisé au cours del'allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Du fait de ses propriétés pharmacodynamiques et de son profil d'effetssecon­daires, il est improbable que RABEPRAZOLE SANDOZ puisse modifier l'aptitudeà la conduite automobile ou à l'utilisation de machines.

Cependant si l'attention du patient est réduite du fait de somnolence il estrecommandé d'éviter la conduite automobile ou l'utilisation de machinescomplexes.

4.8. Effets indésirables

Les évènements indésirables les plus souvent rapportés au cours d'étudescliniques avec du rabéprazole ont été: céphalées, diarrhées, douleurabdominale, asthénie, flatulence, rash et sécheresse de la bouche.

La majorité des évènements indésirables expérimentés lors d'étudescliniques étaient d'une intensité faible ou modérée et de typetransitoire.

Les évènements indésirables suivants ont été rapportés au cours desétudes cliniques et lors du suivi de post-marketing.

Les fréquences sont définies comme suit : fréquent (≥ 1/100, < 1/10),peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100), rare (≥ 1/10000, < 1/1000), trèsrare (< 1/10 000), indéterminé (ne peut être estimée sur la base desdonnées disponibles).

Infections et infestations

Fréquent : infections.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare : neutropénie, leucopénie, thrombopénie, leucocytose.

Affections du système immunitaire

Rare : hypersensibilité 1,2.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Rare : anorexie.

Indéterminé : hyponatrémie, hypomagnésémie (voir rubrique 4.4).

Affections psychiatriques

Fréquent : insomnie.

Peu fréquent : nervosité.

Rare : dépression.

Indéterminé : confusion.

Affections du système nerveux

Fréquent : céphalées, étourdissements.

Peu fréquent : somnolence.

Affections oculaires

Rare : troubles de la vision.

Affections vasculaires

Indéterminé : œdème périphérique.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent : toux, pharyngite, rhinite.

Peu fréquent : bronchite, sinusite.

Affections gastro-intestinales

Fréquent : diarrhées, vomissements, nausées, douleur abdominale,con­stipation, météorisme, polypes des glandes fundiques (bénins).

Peu fréquent : dyspepsie, sécheresse de la bouche, éructation.

Rare : gastrite, stomatite, dysgueusie.

Indéterminé : colite microscopique.

Affections hépatobiliaires

Rare : hépatite, ictère, encéphalopathie hépatique3.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent : rash, érythème2

Rare : prurit, sueur, réactions bulleuses2.

Très rare : érythème polymorphe, syndrome de Stevens Johnson, syndromede Lyell.

Indéterminé : lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4)

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent : douleurs non spécifiques, douleurs dorsales.

Peu fréquent : myalgies, crampes des membres inférieurs, arthralgie,fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale (voirrubrique 4.4).

Affections du rein et des voies urinaires

Peu fréquent : infection urinaire.

Rare : néphrite interstitielle.

Affections des organes de reproduction et du sein

Indéterminé : gynécomastie.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquent : asthénie, syndrome pseudo-grippal.

Peu fréquent : douleur thoracique, frissons, pyrexie.

Investigations

Peu fréquent : augmentation des enzymes hépatiques.

Rare : prise de poids.

1 Y compris œdème de la face, hypotension et dyspnée.

2 Les érythèmes, les réactions bulleuses et les réactionsd'hy­persensibilité ont généralement disparu après arrêt du traitement.

3 Il a été rapporté de rares cas d'encéphalopathie hépatique chez despatients souffrant de cirrhose. Chez les patients souffrant dedysfonction­nements hépatiques sévères, il est recommandé au prescripteurd'e­xercer une surveillance accrue lors de l'instauration d'un traitement parrabéprazole (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

L'expérience en cas de surdosage intentionnel ou accidentel est limitée àce jour. Les doses maximales ingérées n'ont pas dépassé 60 mg deux fois parjour ou 160 mg une fois par jour. Les effets sont généralement minimes, enaccord avec le profil des évènements secondaires connus, et sont réversiblessans intervention spécifique.

Il n'existe pas d'antidote spécifique connu. Le rabéprazole sodique estfortement lié aux protéines plasmatiques et n'est donc pas aisémentdialysable. En cas de surdosage, le traitement sera symptomatique et visera àpréserver les fonctions vitales.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Appareil digestif et métabolisme,mé­dicaments en cas d'ulcère peptique et de reflux gastro-oesophagienpat­hologique (RGOP), Inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC : A02BC04.

Mécanisme d'action

Le rabéprazole sodique appartient à la classe des produitsanti-sécrétoires, dérivés des benzimidazolés, qui ne possèdent pas depropriétés anticholinergiques ou antagonistes histaminiques de type H2, maisagissent en supprimant la sécrétion d'acide gastrique par inhibitionspé­cifique de l'enzyme H+/K±ATPase (la pompe à protons ou à acides). Ceteffet est dose-dépendant et conduit, quel que soit le stimulus, à uneinhibition des sécrétions basale et stimulée. Les études chez l'animalindiquent que, après son administration, le rabéprazole sodique disparaîtrapidement à la fois du flux sanguin et de la muqueuse gastrique. Comme toutebase faible, le rabéprazole est rapidement absorbé quelle que soit la dose etse concentre dans l'environnement acide des cellules pariétales. Lerabéprazole est converti en dérivé sulfamide actif par protonation, dérivéqui réagit avec les radicaux cystéinés disponibles au niveau de la pompe àprotons.

Activité anti-sécrétoire

Après administration orale d'une dose de 20 mg de rabéprazole sodique ledébut de l'effet anti-sécrétoire se produit dans l'heure, il est maximum en2 à 4 heures. Vingt-trois heures après la première prise de rabéprazolesodique, l'inhibition des sécrétions, basale et stimulée par l'absorption denourriture, est respectivement de 69 % et de 82 %, et l'effet se prolongejusqu'à 48 heures. L'activité inhibitrice du rabéprazole sodique sur lasécrétion acide augmente légèrement en cas d'administration quotidiennerépétée, atteignant un état d'équilibre inhibiteur après 3 jours.A l'arrêt du traitement, l'activité sécrétoire se normalise en 2 à3 jours.

La diminution de l’acidité gastrique, quelle qu’en soit la cause, ycompris par les inhibiteurs de la pompe à protons tels que rabéprazole,au­gmente le nombre de bactéries normalement présentes dans le tractusgastro-intestinal. Il est possible qu’un traitement par inhibiteurs de lapompe à protons puisse augmenter le risque d’infections gastro-intestinalestelles que Salmonella, Campylobacter et Clostridium difficile.

Effets sur la gastrine sérique

Lors des études cliniques les patients ont été traités par 10 à 20 mgde rabéprazole sodique, en prise unique quotidienne, pendant une durée allantjusqu'à 43 mois. Les concentrations de gastrine sérique ont augmenté durantles 2 à 8 premières semaines, reflétant l'activité inhibitrice sur lasécrétion acide ; elles sont restées stables au cours du traitementd'en­tretien. Les valeurs de gastrine sérique sont retournées aux valeurs depré-traitement, en règle générale, 1 à 2 semaines après l'arrêt dutraitement.

Des prélèvements obtenus par biopsie d'estomac humain provenant de l'antreet du fundus chez plus de 500 patients traités par rabéprazole sodique oucomparateur sur une durée allant jusqu'à 8 semaines n'ont pas permis dedéceler de modifications de l'histologie des cellules ECL, du degré degastrite, de l'incidence des atrophies gastriques, ni de métaplasiesin­testinales. Chez plus de 250 patients, suivis pendant 36 mois en traitementcontinu, il n'a pas été noté de changements significatifs par rapport auxdonnées initiales.

Autres effets

Aucun effet systémique du rabéprazole sodique sur le SNC, le systèmecardio­vasculaire ou respiratoire n'a été identifié à ce jour. Lerabéprazole sodique administré à la dose orale de 20 mg pendant 2 semainesest sans effet sur la fonction thyroïdienne, le métabolisme des hydrates decarbone, ou les taux circulants de l'hormone parathyroïdienne, du cortisol, desœstrogènes, de la testostérone, de la prolactine, de la cholecystokinine, dela sécrétine, du glucagon, de la FSH, de la LH, de la rénine, del'aldostérone ou de l'hormone somatotrope.

Les études chez les sujets sains ont montré l'absence d'interaction­cliniquement significative entre le rabéprazole sodique et l'amoxicilline. Lerabéprazole n'induit pas de modification des concentrations plasmatiquesd'a­moxicilline ou de clarithromycine.

Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, laconcentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de lasécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminutionde l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avecles tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.

D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe àprotons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurerle taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgAqui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

RABEPRAZOLE SANDOZ est un comprimé enrobé, gastro-résistant à base derabéprazole sodique.

Cette formulation est rendue nécessaire par le caractère instable durabéprazole en milieu acide. En conséquence, l'absorption du rabéprazole nedébute qu'après que le comprimé ait quitté l'estomac.

L'absorption est rapide conduisant à une concentration plasmatique maximaleen 3,5 heures environ après l'administration d'une dose de 20 mg. Entre10 et 40 mg, la concentration plasmatique maximale (Cmax) de rabéprazole etl'aire sous la courbe (ASC) varient de façon linéaire en fonction de la dose.La biodisponibilité absolue d'une dose orale de 20 mg (par rapport à la voieintraveineuse) est de 52 % environ, principalement due à une métabolisationpré-systémique. De plus la biodisponibilité ne semble pas augmenter lors del'administration répétée.

Chez le volontaire sain la demi-vie plasmatique est de 1 heure environ(0,7 à 1,5 heures), et la clairance totale est estimée à 283 ±98 ml/min. Ni l'alimentation, ni l'heure d'administration n'ont d'influence surl'absorption du rabéprazole sodique.

Distribution

Chez l'homme le rabéprazole est lié aux protéines plasmatiques à 97 %environ.

Biotransformation et Élimination

Le rabéprazole sodique, comme les autres médicaments de la classe desinhibiteurs de la pompe à protons (IPP) est métabolisé au niveau hépatiquepar le cytochrome P450 (CYP450). Des études sur microsomes hépatiques humainont montré que le rabéprazole sodique est métabolisé par les iso-enzymesCYP2C19 et CYP3A4 du CYP450. Dans ces études, aux concentrations attendues chezl'homme, le rabéprazole ne provoque pas d'induction ou d'inhibition du CYP3A4,et bien que les études in vitro ne soient pas toujours prédictives de l'effetin vivo, ces résultats indiquent qu'une interaction entre le rabéprazole et laciclosporine n'est pas attendue en clinique.

Chez l'homme, les dérivés thio-éther (M1) et acide carboxylique (M6) sontles métabolites plasmatiques principaux. Les dérivés sulphones (M2),déméthyl-thio-éther (M4) et le conjugué de l'acide mercapturique (M5) sontdes métabolites mineurs présents à des concentrations plus faibles. Seul ledérivé déméthyl (M3) présente une faible activité anti-sécrétoire maisn'est pas retrouvé dans le plasma.

Après l'administration d'une dose unique de 20 mg de rabéprazole sodiquemarqué au 14C, le produit n'est pas retrouvé sous forme inchangée dans lesurines. Environ 90 % de la dose est éliminée dans les urines principalementsous forme de deux métabolites : un dérivé conjugué de l'acide mercapturique(M5) et un composé acide carboxylique (M6), plus deux autres métabolites nonidentifiés. Le reste de la dose est retrouvé dans les fèces.

Genre

Après administration d'une dose unique de 20 mg, il n'existe pas dedifférence au niveau des paramètres pharmacocinétiques liée au sexe dupatient après ajustement en fonction du poids corporel et de la taille.

Insuffisance rénale

Chez des patients insuffisants rénaux en phase terminale, stabilisés,né­cessitant une hémodialyse régulière (clairance à la créatinine ≤5ml/min/1,73 m2) la disponibilité du rabéprazole s'est montrée trèssimilaire à celle observée chez le volontaire sain. L'ASC et la Cmax chez cespatients étaient environ 35 % inférieures à celles observées chez levolontaire sain. La demi-vie du rabéprazole était de 0,82 heures chez levolontaire sain, de 0,95 heures chez les patients sous dialyse et de3,6 heures après dialyse. La clairance de ce médicament était multipliéepar 2 environ chez le patient insuffisant rénal nécessitant une hémodialyseré­gulière comparativement au volontaire sain.

Insuffisance hépatique

Après l'administration d'une dose unique de 20 mg de rabéprazole, l'ASCétait doublée et la demi-vie multipliée par 2 à 3 chez les patientssouffrant d'une insuffisance hépatique légère à modérée comparativementaux volontaires sains. Cependant, après 7 jours d'une administration­quotidienne de 20 mg, l'ASC n'a été multipliée que par 1,5 et la Cmax parseulement 1,2. La demi-vie chez l'insuffisant hépatique était de 12,3 heurescomparée à 2,1 heures chez le volontaire sain. La réponse pharmacodynami­que(contrôle du pH gastrique) dans les deux groupes a été comparable au planclinique.

Personnes âgées

L'élimination du rabéprazole était très légèrement diminuée chez lapersonne âgée. Après 7 jours d'une administration quotidienne de 20 mg derabéprazole sodique, l'ASC était approximativement doublée, la Cmaxaugmentée de 60 % et la demi-vie d'élimination de 30 % environcompara­tivement au volontaire sain jeune. Il n'a cependant pas été mis enévidence d'accumulation du rabéprazole.

Polymorphisme CYP2C19

Après 7 jours d'une administration quotidienne de 20 mg de rabéprazolesodique chez le sujet métaboliseur lent CYP2C19, l'ASC et la demi-vied'élimination étaient respectivement 1,9 et 1,6 fois plus importantes quecelles observées chez le métaboliseur rapide alors que la Cmax n'étaitaugmentée que de 40 %.

5.3. Données de sécurité préclinique

Lors des études non-cliniques, des effets n'ont été observés qu'aprèsexposition à des doses largement supérieures à celles utilisées chezl'homme. En conséquence, les effets notés chez l'animal sont négligeables auregard de la sécurité d'emploi chez l'homme.

Les études de mutagenèse ont conduit à des résultats contradictoires. Lesétudes sur lymphome murin ont donné des résultats positifs mais les étudessur le micronoyau in vivo et d'aberration chromosomique in vivo et in vitro ontdonné des résultats négatifs. Les études de carcinogénèse n'ont pas mis enévidence de phénomènes qui puissent être préjudiciables chez l'homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau du comprimé

Hydroxyde de calcium, mannitol, hydroxypropyl­cellulose faiblementsub­stituée, fumarate de stéaryle sodique

Enrobage

Hypromellose, talc

Enrobage gastro-résistant

Phtalate d'hypromellose, sébacate de dibutyle, oxyde de fer jaune (E172),dioxyde de titane (E171).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. A conserver dansl'emballage extérieur d'origine à l'abri de l'humidité.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

5, 7, 10, 14, 15, 20, 25, 28, 30, 37, 50, 56, 60, 75, 90, 98 100 et120 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Alu­minium avec dessiccant).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANDOZ

49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

92300 LEVALLOIS-PERRET

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 499 700 7 0 : 5 comprimés gastro-résistants sous plaquettesalu­minium/alumini­um.

· 34009 499 701 3 1 : 7 comprimés gastro-résistants sous plaquettesalu­minium/alumini­um.

· 34009 499 703 6 0 : 10 comprimés gastro-résistants sous plaquettesalu­minium/alumini­um.

· 34009 499 704 2 1 : 14 comprimés gastro-résistants sous plaquettesalu­minium/alumini­um.

· 34009 499 705 9 9 : 15 comprimés gastro-résistants sous plaquettesalu­minium/alumini­um.

· 34009 499 706 5 0 : 20 comprimés gastro-résistants sous plaquettesalu­minium/alumini­um.

· 34009 499 707 1 1 : 25 comprimés gastro-résistants sous plaquettesalu­minium/alumini­um.

· 34009 499 708 8 9 : 28 comprimés gastro-résistants sous plaquettesalu­minium/alumini­um.

· 34009 499 709 4 0 : 30 comprimés gastro-résistants sous plaquettesalu­minium/alumini­um.

· 34009 499 710 2 2 : 37 comprimés gastro-résistants sous plaquettesalu­minium/alumini­um.

· 34009 499 711 9 0 : 50 comprimés gastro-résistants sous plaquettesalu­minium/alumini­um.

· 34009 499 712 5 1 : 56 comprimés gastro-résistants sous plaquettesalu­minium/alumini­um.

· 34009 499 713 1 2 : 60 comprimés gastro-résistants sous plaquettesalu­minium/alumini­um.

· 34009 499 714 8 0 : 75 comprimés gastro-résistants sous plaquettesalu­minium/alumini­um.

· 34009 499 715 4 1 : 90 comprimés gastro-résistants sous plaquettesalu­minium/alumini­um.

· 34009 499 716 0 2 : 98 comprimés gastro-résistants sous plaquettesalu­minium/alumini­um.

· 34009 499 717 7 0 : 100 comprimés gastro-résistants sous plaquettesalu­minium/alumini­um.

· 34009 499 718 3 1 : 120 comprimés gastro-résistants sous plaquettesalu­minium/alumini­um.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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