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RALOPHARM 60 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

Contient la substance active :

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Résumé des caractéristiques - RALOPHARM 60 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

RALOTHEN 60 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate deraloxifène.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.60,0 mg

Equivalent à raloxifène base.........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..56,0 mg

Pour un comprimé pelliculé

Excipient : chaque comprimé contient 1,5 mg de lactose monohydraté.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

Comprimé blanc de forme elliptique.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

RALOTHEN est indiqué dans le traitement et la prévention del’ostéoporose chez les femmes

ménopausées. Une réduction significative de l’incidence des fracturesverté­brales, mais non de la

hanche, a été démontrée.

Lors de la décision du choix de RALOTHEN ou d’autres thérapeutiques,in­cluant les estrogènes, pour une

femme ménopausée, il conviendra de prendre en compte les symptômes de laménopause, les effets

sur l’utérus et le sein, et les risques et bénéfices cardio-vasculaires(voir rubrique 5.1).

4.2. Posologie et mode d'administration

La posologie recommandée est de un comprimé par jour, par voie orale, quipeut être pris à n'importe

quelle heure de la journée, avant, pendant ou après les repas. Il n'est pasnécessaire d'adapter la

posologie chez les femmes âgées. En raison de la nature de la pathologie,RALOTHEN est destiné à une

utilisation de longue durée.

Une supplémentation en calcium et en vitamine D est généralementre­commandée chez les femmes

ayant un apport alimentaire faible.

Utilisation en cas d’insuffisance rénale:

RALOTHEN ne doit pas être utilisé chez les patients ayant une insuffisancerénale sévère (voir rubrique

4.3). Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée etlégère, RALOTHEN doit être utilisé

avec prudence.

Utilisation en cas d’insuffisance hépatique:

RALOTHEN ne doit pas être utilisé chez les patients ayant une insuffisancehé­patique (voir rubrique 4.3).

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients

· Ne doit pas être utilisé chez les femmes en âge de procréer.

· Antécédents d’accidents thrombo-emboliques veineux ou accidentthrom­boembolique veineux en

évolution, incluant la thrombose veineuse profonde, l’embolie pulmonaireet la thrombose veineuse

rétinienne.

· Insuffisance hépatique y compris cholestase.

· Insuffisance rénale sévère.

· Saignement génital inexpliqué.

RALOTHEN ne doit pas être utilisé chez les patientes ayant des signes oudes symptômes de cancer de

l’endomètre, la sécurité d’emploi dans ce groupe de patientesn’ayant pas été suffisamment étudiée.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Le raloxifène est associé à un risque accru d’accident thrombo-emboliqueveineux qui est identique à

celui rapporté avec le traitement hormonal substitutif (THS). Le rapportbénéfice-risque doit être pris

en compte chez les patientes présentant un risque d’accidentthrombo-embolique veineux quelle

qu’en soit l’étiologie. Le traitement par RALOTHEN doit être interrompuen cas de maladie ou de

situation entraînant une immobilisation prolongée. Ceci le plus tôtpossible ou dans les 3 jours

précédant une immobilisation programmée. La reprise du traitement nepourra avoir lieu qu’après

résolution des causes initiales de son arrêt et la reprise d’unemobilité complète.

Dans une étude conduite chez des femmes ménopausées ayant une maladiecoronarienne connue ou

un risque accru d’accidents coronariens, comparé au placebo, leraloxifène n’a pas modifié

l’incidence des infarctus du myocarde, des hospitalisations pour syndromecoronarien aigu, de la

mortalité globale, y compris de la mortalité globale d’originecardi­ovasculaire, ou des accidents

vasculaires cérébraux. Néanmoins, il y a eu une augmentation de lamortalité par accident vasculaire

cérébral chez les femmes sous raloxifène. L’incidence de la mortalitépar accident vasculaire cérébral

a été de 1,5 pour 1000 femmes-année pour le placebo versus 2,2 pour1000 femmes-année pour le

raloxifène. Ce résultat doit être pris en compte lors de la prescriptiondu raloxifène chez les femmes

ménopausées ayant un antécédent d’accident vasculaire cérébral oud’autres facteurs de risque

importants d’accident vasculaire cérébral, tels qu’un accidentischémique cérébral transitoire ou une

fibrillation auriculaire.

Il n’est pas mis en évidence de prolifération endométriale. Toutsaignement d’origine génitale

survenant en cours de traitement par RALOTHEN constitue un événementinattendu et devra faire l’objet

d’explorations approfondies par un spécialiste. Les deux étiologies lesplus fréquemment associées à

des saignements d’origine génitale sous raloxifène ont été une atrophieendomé­triale et des polypes de

l’endomètre de nature bénigne. Des polypes bénins de l’endomètre ontété rapportés chez 0,9 % des

femmes ménopausées qui ont reçu du raloxifène pendant 4 ans,compara­tivement à 0,3 % chez les

femmes qui ont reçu le placebo.

Le raloxifène est principalement métabolisé par le foie.L’adminis­tration de doses uniques de

raloxifène à des patientes ayant une cirrhose et une insuffisancehé­patique modérée (Child-Pugh,

classe A) entraîne des concentrations plasmatiques de raloxifène environ2,5 fois supérieures à celles

des témoins. L’augmentation est corrélée aux concentrations de labilirubine totale. En attendant des

évaluations complémentaires sur la tolérance et l’efficacité chez lespatientes présentant une

insuffisance hépatique, l’utilisation de RALOTHEN n’est pas recommandéedans cette population. La

bilirubine sérique totale, les gamma-glutamyl transférases, lesphosphatases alcalines, les ALAT et

ASAT devront être étroitement surveillées au cours du traitement si desvaleurs élevées sont

observées.

Des données cliniques en nombre limité suggèrent que chez les patientesayant un antécédent

d’hypertrigly­céridémie (> 5,6 mmol/l) induite par des oestrogènesad­ministrés par voie orale, le

raloxifène pourrait être associé à une augmentation marquée destriglycérides sériques. Le taux de

triglycérides sériques des patientes ayant un tel antécédent doit êtresurveillé lors de la prise de

raloxifène.

La sécurité d’emploi de RALOTHEN chez les patientes ayant un cancer dusein n’a pas été suffisamment

étudiée. Aucune donnée n’est disponible concernant l’utilisation­concomitante de RALOTHEN et de

produits destinés au traitement du cancer du sein à un stade précoce ouavancé. En conséquence

RALOTHEN peut être utilisé, en traitement ou prévention de l'ostéoporose,se­ulement si le traitement

pour le cancer du sein, incluant les thérapies adjuvantes, est terminé.

Les données de sécurité concernant l’association du raloxifène et desestrogènes par voie systémique

étant limitées, cette association n’est pas recommandée.

RALOTHEN n’est pas efficace pour diminuer les symptômes vasomoteurs(bou­ffées de chaleur) ou les

autres symptômes de la ménopause liés à la carence en oestrogènes.

RALOTHEN contient du lactose. Les patients présentant des anomalieshéré­ditaires rares d’intolérance au

galactose, de déficit en Lapp lactase ou de malabsorption duglucose-galactose ne doivent pas prendre

ce médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

L'administration simultanée d'antiacides contenant du carbonate de calciumou de l'hydroxyde de

magnésium et d'aluminium n'a pas d’incidence sur la biodisponibilité duraloxifène.

La co-administration de raloxifène et de warfarine ne modifie pas lespropriétés pharmacocinétiques

de ces deux produits. Cependant, des diminutions modérées du temps deprothrombine ont été

observées et, dans l’éventualité d’une administration simultanée duraloxifène avec la warfarine ou

d'autres dérivés de la coumarine, le temps de prothrombine devra êtresurveillé.

Les effets sur le temps de prothrombine peuvent évoluer sur plusieurssemaines si un traitement par

le raloxifène est débuté chez les patientes qui sont déjà soustraitement anticoagulant coumarinique.

Le raloxifène n’a pas d’effet sur la pharmacocinétique de laméthylpredni­solone administrée en dose

unique.

Le raloxifène ne modifie pas l'aire sous la courbe (AUC) à l'équilibre dela digoxine. La Cmax de la

digoxine augmente de moins de 5 %.

L'influence de traitements concomitants sur les concentrations plasmatiquesdu raloxifène a été

évaluée au cours des essais cliniques de prévention et de traitement del’ostéoporo­se. Les

médicaments fréquemment co-administrés étaient : paracétamol,anti-inflammatoires non stéroïdiens

(comme l’acide acétylsalicylique, l’ibuprofène, et le naproxène),an­tibiotiques oraux, antagonistes H1,

antagonistes H2 et benzodiazépines. Aucun effet clinique pertinent de laco-administration de ces

substances sur les concentrations plasmatiques de raloxifène n’a étéidentifié.

L’utilisation concomitante d’oestrogènes par voie vaginale a étéautorisée au cours des essais cliniques

lorsqu’il était nécessaire de traiter des symptômes en rapport avec uneatrophie vaginale. Leur

utilisation n’a pas été plus importante chez les patientes traitées parle raloxifène que chez celles sous

placebo.

In vitro, le raloxifène n’interagit pas avec la liaison protéique de lawarfarine, de la phénytoïne, ou du

tamoxifène.

Le raloxifène ne doit pas être administré en association avec lacholestyramine (ou autres résines

échangeuses d’anions) qui réduit significativement l'absorption et lecycle entérohépatique du

raloxifène.

Les pics de concentration du raloxifène sont diminués en casd'administration concomitante

d'ampicilline. Cependant, étant donné que l'absorption et le tauxd'élimination du raloxifène ne sont

pas affectés, le raloxifène peut être administré en association avecl'ampicilline.

Le raloxifène augmente modérément les concentrations des globulines fixantles hormones

(“hormone-binding globulins”) y compris les globulines fixant leshormones sexuelles “ sex hormone

binding globulins ” (SHBG), la globuline fixant la thyroxine “ thyroxinebinding globulin ” (TBG) et

la globuline fixant les corticostéroïdes “ corticosteroïd bindingglobulin ” (CBG), avec une

augmentation correspondante des concentrations hormonales totales. Cesmodifications n’affectent

pas les concentrations en hormones libres.

4.6. Grossesse et allaitement

RALOTHEN ne doit être utilisé que chez les femmes ménopausées.

RALOTHEN ne doit pas être pris par les femmes en âge de procréer. Leraloxifène peut provoquer des

anomalies foetales s'il est administré chez la femme enceinte. Si cemédicament est utilisé par erreur

pendant la grossesse, ou si la patiente débute une grossesse alors qu'elleest sous traitement, elle doit

être informée des risques potentiels pour le foetus (voirrubrique 5.3.).

L’excrétion du raloxifène dans le lait maternel n’est pas connue. Sonutilisation n’est donc pas

recommandée chez les femmes allaitantes. RALOTHEN pourrait perturber ledéveloppement du nouveau-né.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Le raloxifène n’a pas d'effet connu sur la conduite ou la capacité àutiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Dans les essais de traitement et de prévention de l’ostéoporose,im­pliquant plus de 13000 femmes

ménopausées, tous les évènements indésirables ont été enregistrés. Ladurée du traitement dans ces

essais se situait entre 6 et 60 mois. La majorité des évènementsindé­sirables n’a habituellement pas

nécessité d’arrêt de traitement.

Dans les essais de prévention, les arrêts de traitement dus à unévènement indésirable ont concerné

10,7 % des 581 patientes traitées par le raloxifène et 11,1 % des584 patientes sous placebo. Dans les

essais de traitement, les arrêts thérapeutiques dus à un évènementindé­sirable ont concerné 12,8 % des

2557 patientes traitées par le raloxifène et 11,1 % des 2576 patientessous placebo.

Les évènements indésirables associés au traitement par le raloxifène aucours des études cliniques

dans l’ostéoporose sont résumés dans le tableau ci-dessous.

Les effets indésirables ont été classés selon la convention suivante :très fréquents (≥1/10), fréquents

(≥1 /100, <1/10), peu fréquents (≥1/1000, <1/100), rares(≥1/10 000, < 1/1000), très rares

(<1/ 10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur labase des données disponibles).

Affections vasculaires

Très fréquents : Vasodilatation (bouffées de chaleur)

Peu fréquents : Accidents thrombo-emboliques veineux, comprenant desthromboses veineuses

profondes, des embolies pulmonaires, des thromboses veineusesréti­niennes.

Thrombophlébites veineuses superficielles

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquents : Crampes dans les jambes

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Très fréquents : Syndrome grippal

Fréquents : OEdème périphérique

Comparé au groupe placebo, la survenue de vasodilatations (bouffées dechaleur) était modérément

augmentée chez les patientes sous le raloxifène (dans les essais cliniquesde prévention de l’ostéoporose,

avec une ancienneté de ménopause située entre 2 et 8 ans, 24,3 % pourle raloxifène et 18,2 % pour le

placebo; dans les essais cliniques de traitement de l’ostéoporose, avecune moyenne d’âge de 66 ans,

10,6 % pour le raloxifène et 7,1 % pour le placebo). Cet évènementindé­sirable était plus fréquent au

cours des six premiers mois de traitement et survenait rarement de novoaprès cette période.

Dans une étude conduite chez 10 101 femmes ménopausées ayant une maladiecorona­rienne connue

ou un risque accru d’accidents coronariens (étude RUTH), des symptômesvaso­moteurs (bouffées de

chaleur) sont survenues chez 7,8% des patientes traitées par le raloxifèneet chez 4,7% des patientes

traitées par le placebo.

Dans tous les essais cliniques contrôlés versus placebo de traitement del’ostéoporose par le

raloxifène, des accidents thrombo-emboliques veineux, comprenant desthromboses veineuses

profondes, des embolies pulmonaires et des thromboses veineuses rétiniennes,sont survenus avec une

fréquence d’environ 0,8 % soit 3,22 cas pour 1000 patientes-année. Unrisque relatif de 1,60 (IC :

0,95–2,71) a été observé pour les patientes traitées par le raloxifènepar rapport au placebo. Le risque

d’accidents thrombo-emboliques était plus important au cours des quatrepremiers mois de traitement.

Des thrombophlébites veineuses superficielles sont survenues avec unefréquence inférieure à 1 %.

Dans l’étude RUTH, les accidents thrombo-emboliques veineux sont survenusavec une fréquence

approximative de 2,0% soit 3,88 cas pour 1000 patientes-année dans legroupe raloxifène et une

fréquence de 1,4% soit 2,70 cas pour 1000 patientes-année dans le groupeplacebo. Dans l’étude

RUTH, le risque relatif de survenue de l’ensemble des accidentsthrombo-emboliques veineux était

RR = 1,44, [1,06 – 1,95]. Les thrombophlébites veineuses superficiellessont survenues à une

fréquence de 1% dans le groupe raloxifène et de 0,6% dans le groupeplacebo.

Un autre évènement indésirable a été observé : il s’agit de crampesdans les jambes (5,5 % pour

le raloxifène, 1,9 % pour le placebo dans la population incluse dans lesessais de prévention et 9,2 % pour

le raloxifène, 6,0 % pour le placebo dans la population incluse dans lesessais de traitement).

Dans l’étude RUTH, des crampes dans les jambes ont été observées chez12,1% des patientes traitées

par le raloxifène et 8,3% des patientes traitées par le placebo.

Un syndrome grippal a été rapporté par 16,2 % des patientes traitées parle raloxifène et 14,0 % des

patientes sous placebo.

Un effet a également été observé et considéré comme non statistiquemen­tsignificatif (p > 0,05), mais

nettement dose-dépendant. Il s’agit d’un oedème périphérique, quiapparaissait dans la population

incluse dans les essais de prévention avec une incidence de 3,1 % sous leraloxifène et 1,9 % sous placebo

et dans la population incluse dans les essais de traitement avec uneincidence de 7,1 % sous le raloxifène

et de 6,1 % sous placebo.

Dans l’étude RUTH, un oedème périphérique est survenu chez 14,1% despatientes traitées par le

raloxifène et chez 11,7% des patientes traitées par le placebo, avec unedifférence statistiquement

significative.

Une faible diminution du nombre de plaquettes (6–10 %) a été rapportéesous raloxifène dans les

essais cliniques contrôlés versus placebo, conduits avec le raloxifènedans l’ostéoporose.

De rares cas d’augmentation modérée des ASAT et/ou des ALAT ont étérapportés sans que puisse

être exclue une relation de causalité avec le raloxifène. Cesaugmentations ont été observées avec une

fréquence identique chez les patientes sous placebo.

Dans une étude (RUTH) conduite chez des femmes ménopausées ayant unemaladie coronarienne

connue ou un risque accru d’accidents coronariens, un autre effetindésirable, la lithiase biliaire, est

survenu chez 3,3% des patientes traitées par le raloxifène et chez 2,6% despatientes traitées par le

placebo. Les taux de cholécystectomie n’étaient pas statistiquemen­tsignificative­ment différents entre

le groupe raloxifène (2,3%) et le groupe placebo (2,0%).

Des essais cliniques ont comparé le raloxifène (n=317) à un traitementhormonal substitutif (THS)

combiné continu (n=110) ou cyclique (n=205). L’incidence des symptômesmammaires et des

saignements d’origine utérine était significativement inférieure chezles patientes sous raloxifène par

rapport aux patientes sous traitement hormonal substitutif, quelqu’il soit.

Les événements indésirables rapportés depuis la commercialisation sontprésentés dans le tableau cidessous.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très rares : thrombocytopénie

Affections gastro-intestinales

Très rares : Symptômes gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements,dou­leurs abdominales et

dyspepsie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Rares : oedème périphérique

Investigations

Très rares : Augmentation de la pression artérielle

Affections du système nerveux

Très rares : Céphalées incluant la migraine

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très rares : Rash cutané

Affections des organes de reproduction et du sein

Très rares : Symptômes mammaires légers tels que douleur, gonflement ettension mammaire

Affections vasculaires

Rares : réaction thromboembolique veineuse

Très rares : réaction thromboembolique artérielle

4.9. Surdosage

Dans certains essais cliniques, des doses quotidiennes allant jusqu’à600 mg pendant 8 semaines et

120 mg pendant 3 ans ont été administrées. Aucun cas de surdosage avecle raloxifène n’a été reporté

durant les essais cliniques.

Chez l’adulte, des crampes dans les jambes et des sensations vertigineusesont été rapportées chez les

patientes qui avaient pris plus de 120 mg en une seule prise.

Lors de prises accidentelles chez des enfants âgés de moins de deux ans, ladose maximale rapportée a

été de 180 mg. Chez les enfants, les symptômes incluaient : ataxie,sensations vertigineuses,

vomissements, rashs cutanés, diarrhées, tremblements, bouffées de chaleuret élévation des

phosphatases alcalines.

Le surdosage le plus élevé a été approximativement de 1,5 gramme. Aucundécès associé à un

surdosage n’a été rapporté.

Il n’existe pas d’antidote spécifique au chlorhydrate deraloxifène.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Groupe pharmaco-thérapeutique: Modulateur Sélectif de l’Activation desRécepteurs aux

Oestrogènes. Code ATC: G03XC01.

En tant que modulateur sélectif de l’activation des récepteurs auxoestrogènes (MoSARE/SERM), le

raloxifène possède des activités agonistes ou antagonistes sélectives surles tissus sensibles aux

oestrogènes. Il agit comme un agoniste sur l'os, partiellement sur lemétabolisme du cholestérol

(réduction du cholestérol total et du LDL-cholestérol), mais pas surl’hypothalamus ou l'utérus ou le

sein.

Les effets biologiques du raloxifène, comme ceux des oestrogènes,ré­sultent d’une liaison de haute

affinité aux récepteurs aux oestrogènes et d’une régulation del’expression génique. Cette liaison

entraîne des expressions différentes des nombreux gènes régulés par lesoestrogènes dans différents

tissus. Des données récentes suggèrent que le récepteur aux oestrogènespeut réguler l'expression

génique par au moins deux voies distinctes qui sont spécifiques au ligand,au tissu et/ou au gène.

a) Effets sur le squelette

La diminution des taux d’oestrogènes qui se produit au moment de laménopause, entraîne une nette

augmentation de la résorption osseuse, de la perte osseuse et du risque defracture. La perte osseuse

est particulièrement rapide pendant les dix premières années suivant laménopause, lorsque

l'augmentation compensatoire de la formation osseuse est inadaptée pourcontrebalancer les pertes

dues à la résorption. Les autres facteurs de risque pouvant entraîner ledéveloppement de

l’ostéoporose incluent : une ménopause précoce; une ostéopénie (aumoins 1 DS sous le pic de masse

osseuse); un squelette de fine constitution; une origine ethnique caucasienneou asiatique; des

antécédents familiaux d’ostéoporose. Les traitements hormonauxsubsti­tutifs inhibent, de manière

générale, la résorption osseuse excessive. Chez les femmes ménopauséesos­téoporotiques, le raloxifène

réduit l’incidence des fractures vertébrales, préserve la masse osseuseet augmente la Densité

Minérale Osseuse (DMO).

Sur la base de ces facteurs de risque, la prévention de l’ostéoporose parle raloxifène est indiquée pour les

femmes menopausées depuis moins de 10 ans avec une DMO au rachis compriseentre 1,0 et 2,5 DS

en dessous de la valeur moyenne de la population normale jeune, en prenant encompte le risque élevé

de fractures ostéoporotiques chez ces femmes à ce stade de leur vie. De lamême façon, le raloxifène est

indiqué pour le traitement de l’ostéoporose ou de l’ostéoporoseavérée chez les femmes avec une

DMO au rachis de 2,5 DS en dessous de la valeur moyenne de la populationnormale jeune et/ou avec

des fractures vertébrales, quelle que soit la DMO.

i) Incidence des fractures. Dans une étude conduite chez 7705 femmesmé­nopausées âgées en

moyenne de 66 ans et ayant une ostéoporose ou une ostéoporose avec unantécédent de fracture,

l’administration de raloxifène pendant 3 ans a réduit respectivemen­tl’incidence des fractures

vertébrales de 47 % (Risque Relatif (RR) = 0,53, Intervalle de Confiance(IC) : 0,35–0,79 ; p < 0,001)

et de 31 % (RR=0,69, IC : 0,56–0,86; p < 0,001). Quarante-cinq femmesostéopo­rotiques ou 15

femmes ostéoporotiques avec un antécédent fracturaire devront êtretraitées par RALOTHEN pendant 3

ans pour prévenir une ou plusieurs fractures vertébrales. Le traitement parRALOTHEN pendant 4 ans a

réduit l’incidence des fractures vertébrales respectivement de 46 % (RR= 0,54 ; IC : 0,38–0,75) et de

32 % (RR = 0,68 ; IC : 0,56–0,83) chez les patientes ostéoporotiques ouostéoporotiques avec un

antécédent de fracture. Au cours de la quatrième année, le raloxifène aréduit le risque de nouvelle

fracture vertébrale de 39% (RR = 0,61 ; IC : 0,43–0,88). Un effet sur lesfractures non vertébrales n’a

pas été démontré. De la 4ème à la 8ème année, les patientes ont étéautorisées à recevoir un traitement

concomitant de type bisphosphonate ou calcitonine ou fluor et toutes lespatientes incluses dans cette

étude ont reçu une supplémentation en calcium et vitamine D.

Dans l’étude RUTH, l’ensemble des fractures cliniques ont étérecueillies en tant que critère

secondaire. RALOTHEN a réduit l’incidence des fractures vertébralescli­niques de 35% comparé au placebo

(Hazard Ratio 0,65, IC : 0,47–0,89). Ces résultats peuvent avoir étéinfluencés, à l’inclusion, par des

différences de Densité Minérale Osseuse et de fractures vertébrales.L’in­cidence des nouvelles

fractures non vertébrales n’était pas différente entre les groupes detraitement. Durant toute la durée

de l’étude, l’utilisation d’un autre traitement anti-ostéoporotiqueétait autorisée.

ii) Densité Minérale Osseuse (DMO). L'efficacité de raloxifène en prisequotidienne a été établie sur

une période de traitement de deux ans chez des femmes ménopausées d’âgeinférieur ou égal à 60 ans

hystérectomisées ou non. Les femmes avaient une ancienneté de ménopausesituée entre 2 et 8 ans.

Trois essais cliniques ont inclus 1 764 femmes ménopausées traitées soitpar le raloxifène en association

avec du calcium soit par placebo et calcium. Dans l’un de ces essais, lesfemmes avaient subi une

hystérectomie. Le raloxifène a entraîné des augmentations significativesde la densité minérale osseuse de

la hanche et du rachis ainsi que de la masse osseuse du corps entier comparéau placebo. En général,

cette augmentation de la DMO était de 2 % par rapport au placebo. Uneaugmentation similaire de la

DMO a été observée dans la population incluse dans les essais detraitement ayant reçu jusqu’à 7 ans

de traitement par le raloxifène. Dans les essais de prévention, lepourcentage de patientes ayant présenté

une augmentation ou une baisse de DMO sous raloxifène était: au niveau durachis, baisse pour 37 %

des patientes et augmentation pour 63 %; et au niveau de la hanche totale,baisse pour 29 % des

patientes et augmentation pour 71 %.

iii) Cinétique du calcium. Le raloxifène et les oestrogènes ont un effetsimilaire sur le remodelage osseux

et sur le métabolisme calcique. Le raloxifène est associé à uneréduction de la résorption osseuse et à un

déplacement positif de la valeur moyenne de la balance calcique de 60 mgpar jour, dû principalement

à une diminution des pertes calciques urinaires.

iv) Histomorphométrie (qualité de l'os). Dans une étude comparant leraloxifène aux oestrogènes, l'os de

patientes traitées par l'un ou l'autre produit était normal du point de vuehistologique, sans mise en

évidence de défaut de minéralisation, d'os d'aspect tissé ni de fibrosemédullaire.

Le raloxifène diminue la résorption osseuse ; cet effet osseux se traduitpar une réduction du niveau

des marqueurs de remodelage osseux sériques et urinaires, par une réductionde la résorption osseuse

observée dans des études de cinétiques de calcium radiomarqué, et par uneaugmentation de la DMO

et une réduction de l’incidence des fractures.

b) Effets sur le métabolisme lipidique et sur le risquecardio-vasculaire

Les essais cliniques ont montré que le raloxifène à 60 mg par jourréduit significativement le cholestérol

total (3 à 6 %), le LDL-cholestérol (4 à 10 %). Les femmes avec lestaux initiaux de cholestérol les

plus élevés ont montré les plus fortes réductions. Les concentrations deHDL-cholestérol et de

triglycérides n'ont pas changé de manière significative. Après 3 ans detraitement le raloxifène a réduit le

fibrinogène (6,71 %). Dans l’étude de traitement de l’ostéoporose(n=7705 patientes), un nombre

significativement plus faible de patientes traitées par le raloxifène a eubesoin de débuter une thérapie

hypolipémiante par comparaison au placebo.

Le traitement par le raloxifène pendant 8 ans n’a pas influencésigni­ficativement le risque d’accidents

cardiovasculaires chez les patientes incluses dans l’essai de traitement del’ostéoporose. De même,

dans l’étude RUTH, comparé au placebo, le raloxifène n’a pasinfluencé l’incidence des infarctus du

myocarde, des hospitalisations pour syndrome coronarien aigu, des accidentsvascu­laires cérébraux ou

de la mortalité globale, y compris de la mortalité globale d’originecardi­ovasculaire (pour

l’augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral fatal voirrubrique 4.4).

Le risque relatif d’accident veineux thrombo-embolique observé sousraloxifène était de 1,60 (IC :

0,95–2,71) par comparaison au placebo, et le risque relatif était de 1,0(IC : 0,3–6,2) par comparaison

aux oestrogènes ou au traitement hormonal substitutif (THS). Le risqued’accident thromboembolique

était plus important au cours des quatre premiers mois de traitement.

c) Effets sur l'endomètre et le plancher pelvien

Dans les essais cliniques, le raloxifène n'a pas stimulé l'endomètrepost-ménopausique. Par comparaison

au placebo, le raloxifène n'a pas été associé à des spottings, dessaignements ou des hyperplasies

endométriales. Environ 3 000 échographies transvaginales (ETV) ont étéévaluées chez 831 patientes,

tous groupes confondus. L’épaisseur endométriale des patientes sousraloxifène n’était pas différente

de celle des patientes sous placebo. Après 3 ans de traitement, uneaugmentation de l’épaisseur

endométriale d’au moins 5 mm évaluée par échographie transvaginale, aété observée chez 1,9 % des

211 femmes traitées par raloxifène 60 mg/jour en comparaison aux 1,8 %des 219 femmes sous

placebo. Il n’y a eu aucune différence entre le groupe raloxifène et legroupe placebo en ce qui

concerne l’incidence des saignements d’origine utérine rapportés.

Les biopsies endométriales réalisées après 6 mois de traitement par leraloxifène 60 mg/jour ont montré

un endomètre de type non prolifératif chez toutes les patientes. De plus,dans un essai utilisant une

posologie 2,5 fois supérieure à la posologie recommandée, il n’a pasété mis en évidence de

prolifération endométriale ou d’augmentation du volume utérin.

Dans l’essai de traitement de l’ostéoporose, l’épaisseuren­dométriale a été évaluée tous les ans dans

un sous-groupe de patientes (1644 patientes) pendant 4 ans. L’épaisseuren­dométriale chez les

femmes traitées pendant 4 ans par le raloxifène n’étaient pasdifférentes des valeurs initiales. Il n’y a pas

eu de différence entre le raloxifène et le placebo en ce qui concernel’incidence des saignements vaginaux

(“ spottings ”) ou des pertes vaginales. Un nombre plus faible depatientes traitées par le raloxifène par

comparaison au placebo a eu recours à une intervention chirurgicale pourprolapsus utérin. Les

données de tolérance après trois ans de traitement par le raloxifènesuggèrent que le traitement par le

raloxifène n’augmente pas le relâchement du plancher pelvien et lesinterventions chirurgicales sur le

plancher pelvien.

Après 4 ans, le raloxifène n’a pas augmenté le risque de cancer del’endomètre ou des ovaires. Des

polypes bénins de l’endomètre ont été rapportés chez 0,9 % des femmesménopausées qui ont reçu du

raloxifène pendant 4 ans, par comparaison à 0,3 % chez les femmes qui ontreçu le placebo.

d) Effets sur le tissu mammaire

RALOTHEN ne stimule pas le tissu mammaire. Dans tous les essais cliniquescontrôlés versus placebo, la

fréquence et la sévérité des symptômes mammaires étaient identiquesdans les groupes raloxifène et

placebo (pas de gonflement, de tension ou de douleur mammaire).

Au cours des 4 années de l’essai de traitement de l’ostéoporose(n=7705 patientes), le traitement par

le raloxifène comparé au placebo a réduit le risque de cancer du sein,tous types confondus, de 62 % (RR

= 0,38 ; IC : 0,21–0,69), le risque de cancer du sein invasif de 71 % (RR= 0,29 ; IC : 0,13–0,58) et le

risque de cancer du sein invasif à récepteurs oestrogéniques positifs(RE+) de 79% (RR = 0,21 ; IC :

0,07–0,50). Le raloxifène n’a pas d’effet sur le risque de cancer dusein à récepteurs oestrogéniques

négatifs (RE-). Ces observations corroborent la conclusion selon laquelle leraloxifène n’a pas

d’activité agoniste oestrogénique intrinsèque sur le tissu mammaire.

e) Effet sur les fonctions cognitives

Aucun effet indésirable sur les fonctions cognitives n’a étéobservé.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Le raloxifène est rapidement absorbé après administration orale. Environ60 % de la dose orale est

absorbée. La glucuronisation présystémique est importante. Labiodisponibilité absolue du raloxifène

est de 2 %. Le temps nécessaire pour atteindre la concentration plasmatiquemoyenne maximale et la

biodisponibilité sont fonction de l’interconversion systémique et ducycle entéro-hépatique du

raloxifène et de ses métabolites glucuroconjugués.

Distribution

Le raloxifène est largement distribué dans l’organisme. Le volume dedistribution n'est pas

proportionnel à la dose. Le raloxifène est fortement lié aux protéinesplas­matiques (98–99 %).

Métabolisme

Le raloxifène subit un important métabolisme en métabolitesglu­curoconjugués lors du premier

passage: raloxifène-4'-glucuronide, raloxifène-6-glucuronide etraloxifène-6,4’-diglucuronide­. Aucun

autre métabolite n'a été mis en évidence. Le raloxifène comprend moinsde 1 % des concentrations

combinées de raloxifène et des métabolites glucuroconjugués. Lesconcentrations de raloxifène sont

maintenues par le cycle entérohépatique, donnant une demi-vie plasmatiquede 27,7 heures.

Les résultats issus des études de dose orale unique de raloxifèneprédisent le profil pharmacocinétique

des doses multiples. L’augmentation des doses de raloxifène entraîne uneaugmentation pratiquement

proportionnelle de l’aire sous la courbe de la concentration plasmatique enfonction du temps (AUC).

Excrétion.

La majorité d'une dose de raloxifène et des métabolites glucuroconjuguésest excrétée dans les 5 jours

et se retrouve essentiellement dans les fèces, moins de 6 % étantexcrétés dans l’urine.

Populations spécifiques

Insuffisance rénale – Moins de 6 % de la dose totale est éliminée dansl’urine. Dans une étude

pharmacocinétique de population, une réduction de 47 % de la clairance dela créatinine ajustée pour

la masse maigre a entraîné une diminution de 17 % de la clairance duraloxifène et une diminution de

15 % de la clairance des dérivés conjugués du raloxifène.

Insuffisance hépatique – La pharmacocinétique d’une dose unique deraloxifène chez des patients

ayant une cirrhose et une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh,classe A) a été comparée à

celle de sujets sains. Les concentrations plasmatiques de raloxifèneétaient approximative­ment 2,5

fois supérieures à celles des témoins et corrélées aux concentrations debilirubine.

5.3. Données de sécurité préclinique

Dans une étude de carcinogénicité de 2 ans chez le rat, une augmentationdes tumeurs ovariennes

ayant pour origine les cellules de la granulosa/thèque a été observéechez les femelles recevant des

doses élevées (279 mg/kg/jour). La biodisponibilité du raloxifène (AUC)dans ce groupe était environ

400 fois celle des femmes ménopausées recevant une dose de 60 mg. Dansune étude de

carcinogénicité de 21 mois chez la souris, on a observé une augmentationde l’incidence des tumeurs

des cellules interstitielles des testicules, des adénomes prostatiques etdes adénocarcinomes chez les

mâles recevant 41 ou 210 mg/kg, et des leïomyoblastomes prostatiques chezles mâles recevant

210 mg/kg. Chez la souris femelle, il a été observé une augmentation del’incidence des tumeurs

ovariennes chez les animaux recevant 9 à 242 mg/kg (0,3 à 32 foisl’AUC chez l’homme), incluant

des tumeurs bénignes ou malignes des cellules de la lignéegranulo­sa/thèque et des tumeurs bénignes

des cellules de la lignée épithéliale. Dans ces études les rongeursfemelles ont été traitées durant leur

période de reproduction, au moment où leurs ovaires étaient fonctionnelset répondaient fortement aux

stimulations hormonales. Contrairement aux ovaires fortement répondeurs dansce modèle de rongeur,

dans l’espèce humaine, l’ovaire après la ménopause est très peurépondeur à la stimulation des

hormones de la reproduction.

Les nombreux tests effectués n’ont pas montré d’effet génotoxique duraloxiféne.

Les effets sur la reproduction et le développement observés chez lesanimaux sont conformes au profil

pharmacologique connu du raloxifène. A des doses de 0,1 à 10 mg/kg/jourchez la rate, le raloxifène a

interrompu les cycles oestraux des rates pendant le traitement, mais n'a pasretardé les accouplements

fertiles après la fin du traitement et a réduit, mais de façon marginaleseulement, la taille des portées,

augmenté la durée de gestation et altéré la durée des séquences dudéveloppement néonatal. Lorsqu’il

a été administré pendant la période de pré-implantation, le raloxifènea retardé et interrompu

l'implantation de l'embryon, entraînant une gestation prolongée et uneportée de taille réduite mais le

développement de la naissance au sevrage n’a pas été affecté. Desétudes de tératogenèse ont été

menées chez le lapin et le rat. Chez le lapin, des avortements, des faiblestaux de malformations

septales ventriculaires (≥ 0,1 mg/kg) et des hydrocéphalies (≥10 mg/kg) ont été observés. Chez le rat,

des retards de développement, des malformations costales et des excavationsrénales (≥ 1 mg/kg) sont

apparus.

Le raloxifène est un anti-oestrogène puissant de l'utérus de la rate et aempêché la croissance de

tumeurs mammaires oestrogéno-dépendantes chez le rat et la souris.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau du comprimé :

Carboxyméthylamidon sodique (Primogel), Acide citrique monohydraté,Ce­llulose microcristalline, Phosphate

de calcium dibasique, Poloxamère 407, Stéarate de magnésium.

Pelliculage :

Opadry II OY-LS-28908 blanc [Hypromellose, Lactose monohydraté, Dioxyde detitane (E171), Macrogol/ PEG

4000].

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière et del’humidité.

Ne pas congeler.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Comprimés sous plaquettes thermoformées PVC/PE/PVDC/A­luminium.

Boîtes de 14, 28, 30, 84 ou 90 comprimés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

NEXMED PHARMA

13 RUE BISCORNET

75012 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 419 951–8 ou 34009 419 951 8 7 : 14 comprimés sous plaquettesther­moformées PVC/PE/PVDC/A­luminium.

· 419 952–4 ou 34009 419 952 4 8 : 28 comprimés sous plaquettesther­moformées PVC/PE/PVDC/A­luminium.

· 419 953–0 ou 34009 419 953 0 9 : 30 comprimés sous plaquettesther­moformées PVC/PE/PVDC/A­luminium.

· 419 954–7 ou 34009 419 954 7 7 : 84 comprimés sous plaquettesther­moformées PVC/PE/PVDC/A­luminium.

· 419 955–3 ou 34009 419 955 3 8 : 90 comprimés sous plaquettesther­moformées PVC/PE/PVDC/A­luminium.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament soumis à prescription médicale.

Liste I.

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