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RAPIBLOC 300 mg, poudre pour solution pour perfusion - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - RAPIBLOC 300 mg, poudre pour solution pour perfusion

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

RAPIBLOC 300 mg, poudre pour solution pour perfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque flacon contient 300 mg de chlorhydrate de landiolol correspondant à280 mg de landiolol.

Après reconstitution (voir rubrique 6.6), chaque ml contient 6 mg dechlorhydrate de landiolol.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre pour solution pour perfusion.

Poudre blanche à presque blanche.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Tachycardies supraventricu­laires, en période péri et post-opératoirechez des patients présentant une fibrillation ou un flutter auriculaire afind’obtenir un contrôle rapide de la fréquence ventriculaire, ou dans touteautre situation pour laquelle un contrôle à court terme de la fréquenceventri­culaire par un produit de courte durée d'action est nécessaire.

· Tachycardie sinusale non compensatoire, si le médecin considère quel'accélération du rythme cardiaque doit être traitée.

Le landiolol n'est pas indiqué pour une utilisation chronique.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Le landiolol doit être utilisé par voie intraveineuse dans un environnementper­mettant une surveillance hémodynamique. L’administration de landiolol doitêtre mise en œuvre uniquement par des professionnels de santé qualifiés. Ledosage de landiolol doit être titré de façon individuelle.

La perfusion est généralement débutée à un débit de 10 à40 microgrammes/kg/min, ce qui permet d’obtenir l’effet bradycardisant en10 à 20 minutes.

Si un effet bradycardisant rapide (en 2 à 4 minutes) est souhaité, unedose de charge optionnelle de 100 microgram­mes/kg/min administrée pendantune minute et suivie d’une perfusion intraveineuse continue de 10 à40 microgrammes/kg/min peut être envisagée.

Des doses plus faibles doivent être utilisées chez les patients présentantun dysfonctionnement cardiaque. Des instructions pour la posologie sontprésentées à la rubrique « Populations particulières » et dans le schémad’adminis­tration.

Dose maximale : la dose d’entretien peut être augmentée jusqu’à80 microgrammes/kg/min pendant une durée limitée (voir rubrique 5.2), sil’état cardiovasculaire du patient nécessite et permet une telleaugmentation de la dose et que la dose maximale journalière n’est pasdépassée.

La dose maximale journalière recommandée de chlorhydrate de landiolol estde 57,6 mg/kg/jour (sur la base de 40 microgrammes/kg/min et d’une durée deperfusion maximale de 24 heures).

L’expérience est limitée pour des perfusions de landiolol allant au-delàde 24 heures.

Formule de conversion pour la perfusion intraveineuse continue :microgrammes/kg/min en ml/h (RAPIBLOC 300mg/50ml correspond à une concentrationde 6mg/ml)

Dose cible (microgrammes/kg/min) x poids du patient (kg)/100 = débit deperfusion (ml/h)

Tableau de conversion (exemple)

Intervalle chez les patients présentant un dysfonctionnement cardiaque

Poids du patient en kg

1 µg/kg/min

2 µg/kg/min

5 µg/kg/min

10 µg/kg/min

20 µg/kg/min

30 µg/kg/min

40 µg/kg/min

40

0,4

0,8

2

4

8

12

16

ml/h

50

0,5

1

2,5

5

10

15

20

ml/h

60

0,6

1,2

3

6

12

18

24

ml/h

70

0,7

1,4

3,5

7

14

21

28

ml/h

80

0,8

1,6

4

8

16

24

32

ml/h

90

0,9

1,8

4,5

9

18

27

36

ml/h

100

1

2

5

10

20

30

40

ml/h

Administration d’une dose de charge optionnelle chez les patientsprésentant une stabilité hémodynamique :

Formule de conversion de 100 microgram­mes/kg/min en ml/h (RAPIBLOC300 mg/50 ml correspond à une concentration de 6 mg/ml)

Débit de perfusion de la dose de charge (ml/h) pendant 1 minute = poids dupatient (kg)

(Exemple : débit de perfusion de la dose de charge pendant 1 minute de70 ml/h pour un patient de 70 kg)

En cas de survenue d’un effet indésirable (voir rubrique 4.8), laposologie de landiolol peut être réduite ou la perfusion arrêtée, et uneprise en charge médicale adaptée devra être mise en place si nécessaire. Encas de survenue d’hypotension ou de bradycardie, l’administration delandiolol pourra être re-débutée à une dose inférieure une fois la pressionartérielle ou la fréquence cardiaque retournée à un niveau acceptable. Chezles patients ayant une pression artérielle systolique basse, une attentionparti­culière sera portée pendant l’ajustement de la posologie et pendant laperfusion d’entretien.

Relais par d’autres médicaments : Dès que la fréquence cardiaquesouhaitée est atteinte et l’état clinique du patient stabilisé, un relaispar d’autres médicaments (tels que les anti-arythmiques par voie orale)pourra être mis en place.

Lorsque le landiolol sera remplacé par le médicament relais, le médecindevra attentivement se référer à l’information sur le produit choisi etréduire la posologie du landiolol comme suit :

· Dans la première heure suivant l’administration de la première dose dumédicament relais, réduire de moitié (50 %) le débit de perfusion delandiolol.

· Après l’administration de la deuxième dose du médicament relais,surveiller la réponse obtenue chez le patient. Si la fréquence cardiaque estmaintenue constante pendant la première heure, arrêter la perfusion delandiolol.

Populations particulières
Sujets âgés (≥ 65 ans)

Aucune adaptation posologique n’est nécessaire.

Insuffisants rénaux

Aucune adaptation posologique n’est nécessaire (voir rubrique4.4 et 5­.2).

Insuffisants hépatiques

Les données disponibles concernant le traitement des insuffisantshé­patiques sont limitées (voir rubrique 5.2). Il est recommandé pour lespatients insuffisants hépatiques, quel que soit le degré d’insuffisance, deprocéder avec précaution à une titration en commençant par la dose la plusfaible.

Dysfonctionnement cardiaque

Chez les patients présentant une diminution de la fonction ventriculairegauche (FEVG < 40 %, IC < 2,5 L/min/m2, NYHA III-IV), par exemple aprèsune chirurgie cardiaque, pendant une ischémie ou dans les états septiques, desdoses initiales plus faibles de 1 microgramme/kg/min, augmentées par paliersjusqu’à 10 microgrammes/kg/min sous surveillance étroite de la pressionartérielle, ont été utilisées pour obtenir un contrôle de la fonctioncardiaque.

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité du landiolol chez les patients de moins de18 ans n’ont pas encore été établies. Les données actuellementdis­ponibles sont décrites aux rubriques 5.1 et 5.2 mais aucune recommandation­posologique ne peut être émise.

Mode d’administration

RAPIBLOC doit être reconstitué avant d’être administré (se référeraux instructions en rubrique 6.6) et utilisé immédiatement après ouverture(voir rubriques 4.4 et 6.3).

RAPIBLOC ne doit pas être mélangé à d’autres médicaments, exceptéceux listés en rubrique 6.6.

Le landiolol doit être administré par voie intraveineuse en utilisant unevoie centrale ou une voie périphérique, et ne doit pas être administré enutilisant la même ligne intraveineuse déjà utilisée pour d’autresmédicaments (voir rubrique 6.6).

Contrairement aux autres bêta-bloquants, le landiolol n’a pas montré detachycardie par effet rebond en réponse à un arrêt brusque après uneperfusion de 24 heures. Cependant, les patients doivent faire l’objet d’unesurveillance accrue lors de l’arrêt de l’administration de landiolol.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients (voirliste des excipients en rubrique 6.1)

· Bradycardie sinusale sévère (moins de 50 battements par minute) ;

· Maladie du sinus

· Troubles graves de la conduction auriculo-ventriculaire (sans stimulateurcar­diaque), blocs auriculo-ventriculaires du second et troisième degré ;

· Choc cardiogénique ;

· Hypotension sévère ;

· Insuffisance cardiaque décompensée lorsqu’elle est considérée commen’étant pas liée à l’arythmie ;

· Hypertension pulmonaire ;

· Phéochromocytome non traité ;

· Crise d’asthme aiguë ;

· Acidose métabolique sévère et non corrigeable

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

RAPIBLOC doit être reconstitué avant d’être administré et utiliséimmédi­atement après ouverture (voir rubrique 6).

Le landiolol doit être utilisé avec précaution chez les patientsdiabétiques ou en cas d’hypoglycémie. L’hypoglycémie est généralementplus sévère avec les bêta-bloquants moins cardio-sélectifs.

Les bêta-bloquants peuvent masquer les symptômes annonciateurs d'unehypoglycémie tels qu'une tachycardie. Cependant les vertiges et les sueurs nesont pas significativement perturbés.

L’effet indésirable le plus fréquemment observé est l‘hypotension quiest rapidement réversible après une réduction de la posologie ou un arrêt dela perfusion.

Une surveillance constante de la pression artérielle et de l’ECG estrecommandée chez tous les patients traités par landiolol.

Les bêta-bloquants doivent être évités chez les patients atteints desyndromes de pré-excitation concomitants à la fibrillation atriale. Chez cespatients, les bêta-bloquants peuvent augmenter la conduction par une voieaccessoire et précipiter ainsi la survenue d’une fibrillationven­triculaire.

En raison de leur effet négatif sur le temps de conduction, lesbêta-bloquants doivent uniquement être administrés avec prudence aux patientsprésentant un bloc cardiaque du premier degré (voir aussi rubrique 4.3).

L’administration concomitante de landiolol avec le vérapamil ou lediltiazem n’est pas recommandée chez les patients présentant des anomaliesde la conduction auriculo-ventriculaire (voir rubrique 4.5).

Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crisesd’angor chez les patients atteints d’angor de Prinzmetal en raison de lavasoconstriction de l’artère coronaire provoquée par les récepteurs alphanon inhibés. Les bêta-bloquants non-sélectifs ne doivent pas être utiliséschez ces patients et les bêta-bloquants bêta1-sélectifs peuvent l’êtremais seulement avec la plus grande précaution.

Le landiolol doit être utilisé avec prudence pour le contrôle de laréponse ventriculaire chez les patients présentant des arythmiessupra­ventriculaires en cas d’insuffisance cardiaque (préexistante),d’in­stabilité hémodynamique ou d’administration concomitante d’autresmédicaments réduisant toutes ou certaines des fonctions suivantes :résistance périphérique, remplissage myocardique, contractilité myocardiqueou propagation de l’impulsion électrique dans le myocarde. Le bénéfice ducontrôle potentiel de la fréquence cardiaque doit être évalué par rapportau risque de diminution supplémentaire de la contractilité myocardique. Aupremier signe ou symptôme d’aggravation supplémentaire, la dose ne doit pasêtre augmentée et, si cela est jugé nécessaire, il conviendrad’in­terrompre le traitement par landiolol et une prise en charge adaptée despatients devra être considérée.

Le principal métabolite du landiolol (M1) est excrété par le rein et peutdonc potentiellement s’accumuler chez les patients présentant une fonctionrénale altérée. Bien que ce métabolite ne possède pas d’activitébêta-bloquante, même à des doses 200 fois supérieures à celle de lamolécule mère, le landiolol doit être utilisé avec précaution chez lespatients insuffisants rénaux.

Landiolol doit être utilisé avec prudence et uniquement après unpré-traitement à l'aide d'alpha-bloquants chez des patients atteints dephéochromocytome (voir rubrique 4.3).

Les patients atteints d’une maladie bronchospastique ne doiventgénéralement pas recevoir de bêta-bloquants. En raison de sa sélectivitébêta-1 relativement élevée et de la possibilité d’adaptation de laposologie, le landiolol pourra être utilisé avec prudence chez les patientsatteints de maladies bronchospastiques. La dose de landiolol doit être ajustéeavec précaution de manière à obtenir l’effet recherché à la dose la plusbasse possible. En présence d’un bronchospasme, la perfusion doit êtreinterrompue immédiatement et un agoniste bêta-2 doit être administré sinécessaire. Chez un patient déjà traité par un bêta-2 agoniste, il peutêtre nécessaire d'en revoir la dose.

Chez les patients atteints de troubles circulatoires périphériques(syn­drome ou maladie de Raynaud, claudication intermittente), lesbêta-bloquants doivent être utilisés avec une grande prudence car ils peuventaggraver ces troubles.

Les bêta-bloquants peuvent augmenter la sensibilité aux allergènes et lagravité des réactions anaphylactiques. Il est possible que des patients sousbêta-bloquants ne répondent pas aux doses habituelles d'adrénaline utiliséespour traiter les réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes (voirrubrique 4.5).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les antagonistes du calcium tels que les dérivés de la dihydropyridine (ex; nifédipine) peuvent augmenter le risque d’hypotension. Chez le patientinsuffisant cardiaque, un traitement concomitant par bêta-bloquant oral peutinduire une défaillance cardiaque. Une titration du landiolol conduite avecprudence et une surveillance hémodynamique appropriée sont recommandées.

L’administration du landiolol doit être titrée avec prudence dès qu’ilest associé à un traitement concomitant par le vérapamil, le diltiazem, lesanti-arythmiques de classe I, l’amiodarone ou les digitaliques, puisquel’asso­ciation de ces agents peut provoquer une dépression excessive de lafonction cardiaque et/ou des anomalies de la conductionauriculo-ventriculaire.

Le landiolol ne doit pas être utilisé en association avec le vérapamil oule diltiazem chez les patients atteints de troubles de la conductionauriculo-ventriculaire (voir rubrique 4.4).

L’utilisation du landiolol en association avec l’insuline ou untraitement anti-diabétique oral peut potentialiser l’effet hypoglycémiant deces derniers. Une attention particulière devra être accordée au suivi de laglycémie dès que ces produits seront utilisés de façon concomitante, car lesbêta-bloquants peuvent masquer les symptômes annonciateurs d'une hypoglycémietels qu'une tachycardie.

Médicaments utilisés pendant l’anesthésie

L’utilisation des bêta-bloquants pendant la phase d’induction de lanarcose, l’intubation ou la phase de réversion de la narcose réduit lerisque d’arythmie. Dans les situations où le patient peut présenter unrisque d’hypovolémie ou si une thérapie anti-hypertensive est administréeen association avec le landiolol, la tachycardie réflexe peut être atténuéeet le risque d’hypotension majoré.

L’anesthésiste devra s’enquérir au cas où le patient reçoit déjàdes bêta-bloquants en plus du landiolol.

Les effets hypotenseurs des agents anesthésiques inhalés peuvent êtreaugmentés en présence du landiolol. Le dosage de chaque agent peut êtreadapté si besoin pour maintenir la cible hémodynamique souhaitée.

L’administration de landiolol doit se faire par titration avec prudencequand il est associé à des agents anesthésiques ayant un effetbradycar­disant, des substrats de l’estérase (ex. chlorure de suxaméthonium)ou des inhibiteurs de cholinestérase (ex. néostigmine) puisque leurco-administration peut intensifier l’effet bradycardisant ou prolonger ladurée d’action du landiolol.

Une étude in-vitro utilisant du plasma humain a montré que lesuxaméthonium pouvait augmenter la concentration maximale sanguine enchlorhydrate de landiolol d’environ 20%.

Une inhibition compétitive peut aussi prolonger la durée du blocageneuromus­culaire induit par le chlorure de suxaméthonium

Interactions avec d’autres médicaments

L’association de landiolol avec les agents ganglioplégiques peuventaugmenter l’effet hypotenseur.

Les AINS peuvent diminuer l’effet hypotenseur des bêta-bloquants.

Une attention particulière devra être apportée lors de l’association dela floctafénine ou de l’amisulpride avec les bêta-bloquants.

L’association du landiolol avec les antidépresseurs tricycliques, lesbarbituriques, les phénothiazines ou les antihypertenseurs peut augmenter leureffet hypotenseur. L’administration du landiolol doit être adaptée avecprécaution pour éviter la survenue d’hypotensions brutales.

Les effets du landiolol peuvent être atténués par l’administrati­onconcomitante de médicaments sympathomimétiques qui ont une activité agonistebêta-adrénergique. La dose de l’un ou l’autre des agents peut nécessiterun ajustement en fonction de la réponse du patient, ou bien l’utilisationd’un agent thérapeutique alternatif pourra être envisagée.

Les médicaments dépléteurs de catécholamine ou les agentssympatho­lytiques (ex. réserpine, clonidine, dexmédétomidine) peuvent avoir uneffet additif quand ils sont associés au landiolol. Les patients qui reçoiventces traitements de façon concomitante doivent faire l’objet d’unesurveillance accrue pour rechercher l’apparition d’hypotension ou debradycardie.

L’utilisation concomitante de clonidine et de bêta-bloquants peutaugmenter le risque de rebond hypertensif. Bien qu’aucun effet rebondhypertensif n’ait été observé après l’administration de landiololpendant 24 heures, un tel effet ne peut être exclu si le landiolol estutilisé en association avec la clonidine.

Les bêta-bloquants peuvent augmenter la sensibilité aux allergènes et lagravité des réactions anaphylactiques. Il est possible que des patients sousbêta-bloquants ne répondent pas aux doses habituelles d'adrénaline utiliséespour traiter les réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes, mais lesinjections intraveineuses de glucagon sont généralement efficaces (voir aussirubrique 4.4).

Lorsque l’héparine a été administrée par voie intraveineuse durant laperfusion de landiolol chez des patients de chirurgie cardiovasculaire, il aété observé une diminution de 50% des taux plasmatiques de landiolol enconjonction avec une chute de pression artérielle induite par l’héparine, etune augmentation du temps de circulation du landiolol. Les valeurs de lafréquence cardiaque n’ont pas changé dans cette situation.

L’interaction potentielle des métabolites M1 et M2 du landiolol résultantd’une utilisation concomitante avec d’autres médicaments n’est pasconnue. Les effets pharmacologiques des métabolites sont considérés comme noncliniquement pertinents (voir rubrique 5.2).

Population pédiatrique

Les études d’interaction ont été conduites uniquement chezl’adulte.

Il est impossible de savoir si le degré de similitude des interactionsphar­macocinétiques et pharmacodynamiques est comparable entre la populationpédi­atrique et la population adulte.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’existe pas de données disponibles sur l’utilisation du landiololpendant la grossesse.

Chez l’animal, les études de toxicité sur la reproduction n’indiquentpas d’effets pertinents sur le plan clinique (voir paragraphe 5.3). Cependant,par mesure de précaution, il est préférable d’éviter d’utiliser lelandiolol pendant la grossesse.

Compte tenu des propriétés pharmacologiques des bêta-bloquants, en cas deprise en fin de grossesse, des effets indésirables peuvent survenir chez lefœtus et le nouveau-né (plus particulièrement une hypoglycémie, unehypotension et une bradycardie).

Si le traitement par landiolol est jugé nécessaire, il convient desurveiller le flux sanguin utéro-placentaire et la croissance du fœtus. Lenouveau-né devra faire l’objet d’une surveillance accrue.

Allaitement

L’excrétion du landiolol ou de l’un de ses métabolites dans le laitmaternel n’est pas connue. Les données pharmacocinétiques disponibles chezl’animal ont montré une excrétion du landiolol dans le lait. Parconséquent, un risque chez le nourrisson ne peut être exclu.

La décision de suspendre l’allaitement ou d’arrêter/suspendre letraitement par landiolol devra se faire en tenant compte des bénéfices del’allaitement pour l’enfant par rapport aux bénéfices du traitement pourla mère.

Fertilité

Les études animales conduites avec le landiolol n’ont montré aucun effetmodifiant la fertilité (voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

a. Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables les plus fréquemment observés durant les essaiscliniques (1569 patients) et pendant les études post-marketing ou les cohortessur l’utilisation et l’efficacité du traitement par landiolol(1257 pa­tients) ont été l’hypotension et la bradycardie (≥1 à<10 %).

Les effets indésirables suivants sont classés en fonction des classes desystèmes d’organes de la base de données MedDRA et de leur fréquence.

Remarque : la fréquence de la survenue des événements indésirables estclassée comme suit :

· Très fréquent (≥ 1/10)

· Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)

· Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

· Rare (≥ 1/10 000, < 1/1000)

· Très rare (< 1/10 000)

· Indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles)

b. Tableau résumé des effets indésirables

Infections et troubles infectieux

Peu fréquent : Pneumonie

Rare : Médiastinite

Troubles sanguins et du système lymphatique

Rare : Thrombocytopénie, anomalie de plaquettes

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquent : Hyponatrémie

Rare : Hyperglycémie

Affections du système nerveux

Peu fréquent : Ischémie cérébrale, maux de tête

Rare : Ictus, accident vasculaire cérébral, convulsions

Affections cardiaques

Fréquent : Bradycardie

Peu fréquent : Arrêt cardiaque, arrêt sinusal, tachycardie

Rare : Infarctus du myocarde, tachycardie ventriculaire, fibrillationa­triale, syndrome de bas débit cardiaque, bloc auriculo-ventriculaire, bloc debranche droit, extrasystole supraventriculaire, extrasystole ventriculaire.

Affections vasculaires

Fréquent : Hypotension

Peu fréquent : Hypertension

Rare : Choc, bouffée de chaleur

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquent : Œdème pulmonaire

Rare : Asthme, détresse respiratoire, trouble respiratoire, bronchospasme,dys­pnée, hypoxie

Affections gastro-intestinales

Peu fréquent : Nausées, vomissements

Rare : Douleur abdominale, écoulement buccal, mauvaise haleine

Affections hépato-biliaires

Peu fréquent : Trouble hépatique

Rare : Hyperbilirubinémie

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rare : Erythème, sueurs froides

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Rare : Spasmes musculaires

Affections du rein et des voies urinaires

Rare : Insuffisance rénale, défaillance rénale aigüe, oligurie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Rare : Fièvre, frissons, gêne à la poitrine, douleur au sited’injection

Indéterminée : Douleur au site d’application, réaction au sited’injection, sensation de pression

Paramètres physiologiques et biologiques

Fréquent : Baisse de la pression artérielle

Peu fréquent: dépression du segment ST à l’ECG, index cardiaque anormal,anomalies de l’alanine aminotransférase (ALT /GPT), anomalies del’aspartate aminotransférase (AST /GOT), anomalies de la bilirubine sanguine,anomalies de la numération des leucocytes, anomalies de la numération desérythrocytes, anomalie de l’hémoglobine, anomalie de l’hématocrite,a­nomalie de la numération des thrombocytes, anomalie de la lactatedéshydro­génase, anomalie de l’urée sanguine, élévation de la créatininesanguine, anomalie de la créatine phosphokinase, anomalie des protéinestotales, anomalie de l’albumine sanguine totale, anomalie du sodium et dupotassium plasmatiques, anomalie du cholestérol et des triglycérides,pré­sence de protéines dans les urines.

Rare : Elévation de la pression artérielle, inversion de l’onde T àl’ECG, prolongement du segment QRS à l’ECG, baisse de la fréquencecardiaque, augmentation de la pression artérielle pulmonaire, diminution de laPO2, anomalie de la numération des neutrophiles, anomalie des phosphatasesal­calines sériques, des phosphatases alcalines leucocytaires, taux d’acidesgras libres anormaux, chlorures plasmatiques anormaux, présence de glucose dansles urines.

c. Description des effets indésirables importants

L’hypotension et la bradycardie (voir aussi rubrique 4.2) sont les effetsindésirables les plus fréquemment observés chez les patients traités parlandiolol. L’hypotension a été observée chez 8.5% des 948 patientstraités par landiolol dans les études cliniques contrôlées (vs 2.1% pour letraitement avec placebo, 8.5% pour le traitement de référence et 5.7% sanstraitement) et chez 8.6% des 581 patients traités dans des études noncontrôlées.

La bradycardie a été observée chez 2.1% des 948 patients traités parlandiolol dans les études cliniques contrôlées (vs 0% pour le traitement avecplacebo, 2.5% pour le traitement de référence et 2.4% sans traitement) et chez0.5% des 581 patients traités dans des études non contrôlées.

Dans les études post-marketing ou les cohortes sur l’utilisation etl’efficacité du traitement par landiolol, la fréquence des effetsindésirables rapportée pour l’hypotension et la bradycardie a été de 0.8%et 0.7% respectivement (sur un total de 1257 patients).

Tous les cas d’hypotension et de bradycardie consécutifs au traitement parlandiolol dans les études décrites ont été résolues ou se sontaméliorées, sans qu’il soit nécessaire d’entreprendre aucune action ouaprès quelques minutes suivant l’arrêt du landiolol et/ou des traitementsas­sociés.

Effets indésirables sérieux rapportés sur la base des études cliniques etdes cohortes post-marketing : Un choc dû à une hypotension excessive a étérapporté dans une étude clinique en périopératoire, chez un patientsouffrant de saignements importants (l’évènement a été résolu 10 minutesaprès l’arrêt du landiolol, de la prostaglandine et de l’isoflurane). Unarrêt cardiaque, un bloc auriculo-ventriculaire complet, un arrêt sinusal etune bradycardie sévère ont été rapportés dans les études cliniques et lescohortes de surveillances post-marketing pour le landiolol et étaientprinci­palement retrouvés chez les patients âgés ou chez les patientssouffrant de complications telles que l’hypotension ou des maladiescardiaques.

Les mesures à prendre au cas où ces effets indésirables surviendraientsont décrites dans la rubrique 4.2.

Paramètres biologiques

Des anomalies des paramètres biologiques ont été rapportées dans lecontexte d’effets indésirables mais ont aussi été décrites séparément.Dans les études contrôlées, des taux anormaux d’ALAT, ASAT ou de bilirubineont été rapportés chez 5% des patients traités par landiolol (n=241) et chez7% des patients du groupe contrôle (n=243). La fréquence globale desmodifications des paramètres biologiques dans ces études a été de 8.7% chezles patients traités par landiolol et 13.6% pour le groupe contrôle. Leschangements de ces paramètres biologiques se sont résolus spontanément ousont retournés à la normale, et n’ont pas été considérés commecliniquement pertinents.

Les données de sécurité concernant l’utilisation de landiolol chez lesujet âgé sont limitées. Certaines limites sont à considérer concernant leprofil de sécurité du landiolol, puisque les effets indésirables peuventégalement résulter de l’utilisation concomitante de certainesco-médications ou de l’anesthésie.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Dans le cas de surdosage, les symptômes suivants peuvent survenir :Hypotension sévère, bradycardie sévère, bloc auriculo-ventriculaire,in­suffisance cardiaque, choc cardiogénique, bronchospasme, insuffisanceres­piratoire, perte de conscience jusqu’à coma, convulsions, nausées,vomis­sements, hypoglycémie, hyperkaliémie.

En cas de surdosage, l’administration de landiolol doit être interrompueim­médiatement.

Le délai nécessaire pour que les symptômes disparaissent après unsurdosage dépend de la dose de landiolol administrée. Bien que les effetsbradycar­disants du landiolol diminuent rapidement après la fin del’administration, ce délai peut atteindre plus de 30 minutes comme cela aété observé après arrêt à des niveaux de dose thérapeutique. Unerespiration artificielle peut être nécessaire. En fonction des effetscliniques observés, les mesures générales suivantes peuvent êtreenvisagées :

· Bradycardie : administrer de l’atropine ou un autre médicamentanticho­linergique par voie intraveineuse ainsi qu’un bêta-1-stimulant (typedobutamine etc…). Si la bradycardie n’est pas corrigée de façonsuffisante, la mise en place d’un pace-maker peut s’avérer nécessaire.

· Bronchospasme : des bêta-2-sympathomimétiques doivent être administréspar voie pulmonaire (nébulisat). Si ce traitement s’avère insuffisant, desbêta-2-sympathomimétiques ou de l’aminophylline par voie intraveineuseseront à envisager.

· Hypotension symptomatique : administrer des fluides et/ou desvasopresseurs par voie parentérale.

Dépression cardiovasculaire ou choc cardiaque : des diurétiques (en casd’œdème du poumon) ou des sympathomimétiques pourront être administrés.La dose de sympathomimétique (en fonction des symptômes ex. dobutamine,do­pamine, noradrénaline, adrénaline, etc…) dépend de l’effetthérape­utique. Si des traitements complémentaires sont nécessaires, lesmédicaments suivants peuvent être administrés par voie parentérale :atropine, agents inotropes, ions calcium.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Bêta-bloquants sélectifs, code ATC :C07AB14.

Mécanisme d’action/Effets pharmacodynamiques

Le landiolol est un antagoniste des récepteurs beta-1-adrénergiques­sélectif (sa sélectivité pour le blocage des récepteurs bêta-1 est255 fois plus élevée que pour le blocage des récepteurs bêta-2) qui inhibeles effets chronotropes positifs exercés par les catécholamines telles quel’adrénaline et la noradrénaline sur le cœur, sur lequel les récepteursbêta-1 sont principalement localisés. Le landiolol, comme les autresbêta-bloquants, réduit le tonus sympathique, induisant une réduction de lafréquence cardiaque, diminuant l’activité spontanée des foyers électriquesec­topiques, un ralentissement de la conduction et une augmentation de lapériode réfractaire du nœud auriculo-ventriculaire. Le landiolol ne possèdeaucun effet stabilisant de membrane et aucune activité sympathomiméti­queintrinsèque in vitro. Lors d’études pré-cliniques et cliniques, lelandiolol a contrôlé les tachycardies avec un court délai d’action et unarrêt rapide, grâce à son profil ultra-rapide, et a par ailleurs démontrédes propriétés anti-ischémiques et cardio-protectrices.

Efficacité et sécurité cliniques

Sur la base d’études cliniques publiées, 991 patients souffrant detachyarythmies supraventriculaires (TSV) péri-opératoires ou paroxystiques ontété traités avec landiolol. Le critère utilisé pour caractériserl’ef­ficacité du traitement des tachycardies sinusales ou des TSV a été laréduction de la fréquence cardiaque et/ou la conversion en rythme sinusal.

Landiolol a été utilisé chez 3039 patients pour le traitement et laprévention d’effets hémodynamiques adverses et d’autres réponses à desstimuli spécifiques résultant de procédures invasives, pour prévenir lasurvenue de fibrillation atriale post-opératoire.

Le contrôle de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle ontété les critères de jugement principaux dans ces études. Une diminutionsig­nificative de la fréquence cardiaque et une prévention d’élévation dela fréquence cardiaque a été observée chez les patients traités par lelandiolol.

Des données de sécurité sont disponibles pour 1569 patients participantà ces études cliniques (voir rubrique 4.8). Dans les études contrôlées, deseffets indésirables ont été observés chez 12% des patients traités par lelandiolol (vs 5.8% pour ceux traités par placebo, 20.5% pour ceux avec letraitement comparateur actif et 6.1% pour ceux non traités)

Les études non-contrôlées ont montré une fréquence d’effets secondairede 16% chez les patients traités par landiolol. Dans les études post-marketingou les cohortes étudiant l’efficacité du traitement, 1257 patientssou­ffrant de TSV péri ou postopératoire (incluant des flutters auriculaires)ont été traités avec landiolol. L’incidence des effets indésirables aété de 8.0%.

Population pédiatrique

L’Agence Européenne du Médicament a différé l’obligation de soumettreles résultats d’études conduites avec RAPIBLOC chez un ou plusieurssous-groupes de la population pédiatrique, pour le traitement ou la préventiondes tachyarythmies supraventricu­laires. Voir rubrique 4.2 pour informationsur l’utilisation en pédiatrie.

Les données disponibles sur le traitement des tachyarythmies­supraventricu­laires chez l’enfant sont limitées et basées sur lalittérature publiée. Une perfusion continue de landiolol dosée à4 microgrammes/kg/mi­nute a diminué la fréquence cardiaque et permis unretour à un rythme sinusal chez un enfant âgé de 3 mois et souffrant detachycardie jonctionnelle ectopique (TJE).

Quatre patients âgés entre 14 jours et 2 ans qui ont développé unetachycardie jonctionnelle ectopique (TJE) ont été traités avec landiolol.L’ad­ministration de landiolol à un dosage allant de 1.0 à10.0 micro­grammes/kg/mi­nute a permis de contrôler avec succès la fréquencecardiaque chez tous les patients. Aucun effet secondaire tel que bradycardie,hy­potension ou hypoglycémie n’a été rencontré.

Dans une analyse rétrospective, 12 patients âgés entre 4 jours et5 ans, diagnostiqués pour une tachyarythmie post-opératoire ont ététraités avec le landiolol (la dose moyenne était de 6.8 ±0.9 micro­grammes/kg/mi­nute) pour ralentir la fréquence cardiaque etconvertir en rythme sinusal. Les tachyarythmies ont été converties en rythmesinusal dans 70.0% des cas et le temps moyen nécessaire pour accomplir cetteréduction du rythme cardiaque a été de 2.3 ± 0.5 heures. Une bradycardie aété observée chez un patient traité par landiolol à la dose de10 microgrammes/kg/mi­nute.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Après administration en perfusion intraveineuse continue, la concentrationde landiolol dans le sang atteint un plateau au bout d’environ 15 minutesaprès le début de l’administration. Le plateau peut être obtenu plusrapidement (en 2 à 5 minutes) grâce à un schéma posologique utilisant unedose de charge perfusée pendant une minute suivie d’une dosed’entretien.

Absorption

Chez les volontaires sains, la concentration plasmatique moyenne de landiololau pic a été de 0.294 microgram­mes/ml après l’administration d’unbolus unique de 100 microgram­mes/kg. Les concentrations plasmatiques àl’équilibre atteintes après 2 heures de perfusion de 10, 20 et40 microgrammes/kg/min ont été de 0.2, 0.4 and 0.8 microgram­mes/ml,respec­tivement. Dans une étude ayant inclus des patients présentant unefibrillation ou un flutter atrial, un groupe de patients recevant la dose de40 microgrammes/kg/min pendant une durée allant jusqu’à 190 minutes sansescalade de dose, a atteint des concentrations plasmatiques maximales entre0,52 et 1,77 microgram­mes/ml. Dans l’autre groupe de patients recevant ladose titrée à 80 microgrammes/kg/min pendant 14 à 174 minutes, desconcentrations plasmatiques maximales allant de 1,51 à 3,33 microgram­mes/mlont été observées.

En raison des caractéristiques moléculaires du landiolol (faible poidsmoléculaire d’approximativement 0.5kDa et faible capacité à se lier auxprotéines), aucune réabsorption significative par transport actif via lestransporteurs rénaux OAT1, OAT3 ou OCT2 n’est à prévoir.

Distribution

Le volume de distribution du landiolol est de 0,3 L/kg à 0,4 L/kg aprèsune administration d’un bolus unique de 100 à 300 microgrammes/kg ou auplateau d’équilibre après une perfusion de landiolol de 20 à80 microgrammes/kg/min. La liaison du landiolol aux protéines est faible(<10%) et dose dépendante.

Biotransformation

Le landiolol est métabolisé via une hydrolyse de son radical ester. Lesdonnées in-vitro et in-vivo suggèrent que le landiolol est principalemen­tmétabolisé dans le plasma par les pseudocholines­térases et lescarboxyles­térases.

L’hydrolyse libère un radical ketal (composé alcool) qui est dégradéensuite en glycérol et acétone, et un composé carboxylique (métabolite M1),qui subit ensuite une bêta-oxydation pour former le métabolite M2 (unsubstitut d’acide benzoïque).

L’activité bloquante bêta-adrénergique des métabolites du landiolol M1et M2 est 1/200 ou moins que la molécule mère, indiquant un effetpharmaco­dynamique négligeable en tenant compte des valeurs maximalesrecom­mandées pour la dose de landiolol et la durée de perfusion

Ni le landiolol ni ses métabolites M1 et M2 n’ont montré d’effetsinhibiteurs sur l’activité métabolique des différentes espèces decytochrome P450 (CYP1A2, 2C9, 2C19, 2D6 and 3A4) in vitro. Le contenu ducytochrome P450 n’a pas été affecté chez le rat après une administration­répétée de landiolol par voie intraveineuse. Il n’y a pas de donnéesdisponibles sur l’effet potentiel du landiolol ou de ses métabolites surl’induction du cytochrome CYP P450 ou sur l’inhibitiontemps-dépendante.

Élimination

Chez l’homme, la voie d’élimination principale du landiolol esturinaire. Après une administration intraveineuse, environ 75% de la doseadministrée (54.4% pour le métabolite M1 et 11.5% pour le métabolite M2) sontexcrétés après 4 heures.

La voie principale d’excrétion /élimination du landiolol est urinaireavec un taux de sécrétion urinaire pour le landiolol et ses principauxméta­bolites M1 et M2 > 99% en 24 heures.

La clairance totale du landiolol est de 66.1 ml/kg/min aprèsl’adminis­tration par bolus d’une dose unique de 100 microgram­mes/kg, etde 57 ml/kg/min au plateau d’équilibre après 20 heures de perfusioncontinue de 40 microgrammes/kg/min de landiolol.

La demi-vie d’élimination du landiolol a été de 3.2 minutes aprèsl’adminis­tration par bolus d’une dose unique de 100 microgrammes/kg delandiolol, et 4.52 minutes après 20 heures de perfusion continue de landiololà une dose de 40 microgrammes/kg/min

Linéarité/non-linéarité

Le landiolol a montré une relation pharmacocinétique –pharmacodynami­que(concentra­tion-effet) linéaire tout au long de la gamme des dosagesrecommandés.

Populations spéciales
Insuffisance hépatique

L’impact de la fonction hépatique sur la pharmacocinétique du landiolol aété étudié chez six patients souffrant d’insuffisance hépatique modérée(5 patients de classification de Child-Pugh A, un de classification deChild-Pugh B, avec un taux plasmatique de cholinestérase diminué de 62%) etsix volontaires sains.

Les patients insuffisants hépatiques ont montré une réduction du volume dedistribution du landiolol et une augmentation des taux plasmatiques de landiololde 40%. La demi-vie et l’élimination du médicament ne sont pas différentesde celles de l’adulte sain.

Insuffisance rénale

Les paramètres pharmacocinétiques des patients insuffisants rénaux n’ontpas été évalués.

Population Caucasienne et Asiatique

Aucune différence majeure dans le profil pharmacocinétique du landiololn’a été observée entre les populations Caucasienne et Asiatique.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée,génoto­xicité, et des fonctions de reproduction et de développement, n’ontpas révélé de risque particulier pour l’homme. Les études des fonctions dereproduction et de développement ont montré que le landiolol ne perturbe pasla fertilité des rats et n’interfère pas négativement avec ledéveloppement embryo-fœtal jusqu’à l’utilisation de doses maternellesto­xiques.

Dans les études de développement péri et post –natal chez le rat, unediminution de prise de poids et une diminution de survie à 4 jours après lanaissance ont été observées à forte dose dans la portée F1 à des dosesmaternellement toxiques. Cet effet est probablement non pertinent du point devue clinique car il est survenu après une administration par doserépétée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Mannitol E421, hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH).

6.2. Incompati­bilités

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments àl’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

Après reconstitution, la stabilité physico-chimique de la solutionrecon­stituée a été démontrée pendant 24 heures à 25°C. Toutefois dupoint de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. Encas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservationaprès reconstitution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilitéde l’utilisateur.

Ne pas congeler.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite aucune précaution particulière deconservation.

Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution,voir rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon (verre incolore de type I) de 50 ml avec un bouchon en élastomèrede bromobutyl ou chlorobutyl et un capuchon avec sertissage d’aluminium.

Chaque boite contient un flacon de 300 mg (la couleur du capuchon serti estjaune) de poudre pour solution pour perfusion.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

RAPIBLOC ne doit pas être administré sans avoir été reconstitué.

Pour usage unique.

Conseils pour l’utilisation

Préparer une solution à 6 mg/ml en reconstituant la poudre lyophiliséeavec 50 ml de l’une des solutions listées ci-dessous :

· Solution de chlorure de sodium à 0,9%

· Solution de glucose 50 mg/ml (5%)

· Solution de Ringer

· Solution de Ringer Lactate

Informations relatives au pH et à l’osmolalité de la solution delandiolol reconstituée prête à être administrée

RAPIBLOC 300 mg reconstitué avec

pH

Osmolalité [Osm/kg]

Solution reconstituée (absence de particule visible)

Solution de NaCl 9 mg/ml (0.9%)

6.5

0.341

Solution de glucose 50 mg/ml (5%)

6.6

0.358

Solution de Ringer

6.4

0.342

Solution de Ringer-lactate

6.5

0.313

La poudre blanche à presque blanche se dissout complètement aprèsreconsti­tution. Mélangez doucement jusqu’à obtenir une solution limpide.

La solution reconstituée doit être examinée afin de vérifier l’absencede particule et de coloration. N’utilisez uniquement les solutions limpides etdépourvues de coloration.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la règlementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

AMOMED PHARMA GMBH

Leopold-Ungar-Platz 2

1190 VIENNE

AUTRICHE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 550 269 1 4 : flacon (verre) de 50 ml.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Médicament réservé à l’usage hospitalier.

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